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Le magazine des locataires de l’Office municipal HLM de la ville de Nanterre • JUIN 2015 • N° 44

BON ETE À NANTERRE>

DOSSIERBARÊME OBJECTIF 2016

Cité mag • juin 2015 • N°4402>

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Le magazine des locataires de l’Office municipal HLM de la ville de Nanterre • JUIN 2015 • N° 44

BON ETE À NANTERRE��

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Sommaire

N°44

04 DossierBARÊME>

Bulletin de l’OMHLM de la ville de Nanterre • N° ISSN 125-5622 • 93, avenue Joliot-Curie 92000 Nanterre

Tél. : 01 47 25 66 66 • Fax 01 47 21 77 70 • E.mail : siege@ophlm-nanterre.fr

Directeur de la publication : Pierre-Hugues Lorléac’h • Rédacteur en chef : Thierry Desfresnes • Rédacteur en chef Adjoint: Sonia Marcelle • Maquette : Guy Chaillou

Photographies : Olivier Perrot • Publicité : HSP Tél. : 01 55 69 31 00 • Imprimerie : L.N.I. Gennevilliers 92635 CEDEX

Tirage : 11 000 exemplaires • Distribution gratuite.

08 Dossier

FETE DES VOISINS>

10 Vie de quartier

MEDIATION DE NUIT>

13 A votre service

CINEMA>

EN VUE

Depuis l’AG desOffices…

emps fort de l’année, l’AssembléeGénérale des Offices HLM s’est tenuecette année à Nancy. Une journée et

demie de débats et de tables rondes, au cours des-quelles les organismes comparables aux nôtresont pu échanger leurs expériences et prendre latempérature des évolutions en cours du mondeHLM. Entre les menaces contre l’APL, celles pla-nant sur le projet de changement de statut des gar-diens fonctionnaires, ou les perspectives de créa-tion des Métropoles, les sujets étaient riches etvariés… Retenons toutefois en priorité l’interpella-tion faite par la Fédération en direction de l’Etat,représenté par Sylvia Pinel, ministre du Logement,sur la tentation toujours présente de réduire, enco-re et toujours, ce que l’on appelle « l’aide à la pier-re », à savoir pour l’essentiel l’aide directe quel’Etat apporte à la construction de nouveaux loge-ments sociaux. Celle-ci a quasiment disparu, saufdans le cadre particulier des opérations de renou-vellement urbain et pour les logements trèssociaux, et sa disparition pure et simple aurait desconséquences dramatiques pour les organismestels que le nôtre qui ont encore besoin deconstruire de l’habitat neuf de qualité pour lesnombreux demandeurs de logements. Le messagea été entendu, semble-t-il, toutefois nous savonsbien que c’est une lutte de tous les instants et qu’ilne faut jamais relâcher sa garde… La Fédérationdes Offices restera vigilante, au quotidien, et sansdoute devra-t-elle renouveler cette interpellationplusieurs fois, y compris lors du congrès del’Union Sociale de l’Habitat de cet automne, enattendant de recommencer lors de l’AssembléeGénérale de l’année prochaine…

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Éditorial

Des chantiers s’ouvrent à l’Office

otre office est un office bâtisseur, les nombreux chantiers de construction delogements le démontrent sans cesse mais d’autres chantiers s’ouvrent, et ils nesont pas moins importants pour les locataires.

Vous trouverez, dans ce numéro de Cité-Mag’, un article consacré à la modification du barè-me des mutations : c’est un travail de longue haleine et il est important d’y associer l’en-semble des locataires.Deux autres chantiers de réflexion, impactant directement la vie de chacun, viennent des’ouvrir.Faisant suite à l’engagement que j’avais pris auprès des représentants des locataires, nousavons commencé à relire l’accord collectif concernant les états des lieux d’entrée et de sor-tie des logements.C’est un sujet sensible pour les locataires qui ne comprennent pas toujours comment s’é-tablit le bilan à la sortie, et c’est un poste financier très important pour l’Office car les fraisde remise en état entre sortie et nouvelle entrée sont à sa charge pour environ 87%,con tre 13% aux locataires sortants, pour un montant total avoisinant les 2 millions d’euros.Cela démontre bien la volonté de notre organisme de garder un haut niveau d’entretien deses logements, et en même temps notre souhait de ne pas malmener financièrement noslocataires sortants. Il ne s’agit pas de changer cette philosophie, mais bien de l’améliorerencore, car tout accord existant a besoin, de temps à autre, d’être revisité dans le respectdes intérêts de tous.L’autre chantier ouvert concerne une des préoccupations constantes de nos administrateurset de nos services : la présence potentielle d’amiante dans nos constructions datant d’avantl’année 1997.C’est un sujet qui dépasse largement le cadre de l’office Municipal HLM de Nanterre carpour la majorité des constructions, matériaux, équipements, voiries antérieurs à cette date,la question se pose.Le Conseil d’Administration a donc décidé de créer une commission de suivi du dossier del’amiante, composée d’administrateurs élus dont tous les représentants des locataires.Celle-ci aura pour mission de suivre les divers aspects de cette question allant des dia-gnostics technique amiante (DTA) dans les parties communes des résidences concernéesjusqu’à la communication, à la fois transparente et sereine aux locataires.Pour un office, construire c’est aussi réfléchir à son fonctionnement et y associer ses loca-taires.

Marie-Claude GARELPrésidente de l’Office HLM de Nanterre,

Conseillère municipale

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La fête à Abbé Hazard.

Les Guignons.

A Joliot-Curie…

La fête des voisins à La Terrasse 11.

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ous l’avons évoqué brièvement lors du dernier Cité-Mag’ : le conseil d’administration du moisde mars a décidé une évolution du barème mis en place pour la gestion des mutations àl’Office. Après plus d’un an et demi de fonctionnement avec le barème en l’état, il s’est, eneffet, réinterrogé sur la pertinence du maintien de certains critères dans leur forme actuelle

et sur leur valorisation.Par ailleurs, l’Office entre actuellement dans une période de mise en place d’un nouveau logiciel degestion : c’était évidemment une opportunité pour disposer enfin, en termes de gestion locative, d’unoutil susceptible de calculer directement le barème de chacun de nos demandeurs de mutations.

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Dossier

ÉVOLUTION DU BARÈME DE MUTATIONS :OBJECTIF 2016

Comme dans l’ensemble de la régionparisienne, Nanterre se trouveconfrontée à la crise du logement quifrappe un nombre important defamilles. L’Office municipal n’échappepas à ce constat. Alors que la Ville deNanterre cherche des solutions pourles « primo-demandeurs », l’Office a encharge de gérer les demandes demutations émises par ses propreslocataires, soucieux d’évoluer au seinde son parc de logements en fonction

des changements de leurs composi-tions familiales. Le barème instauré en fin d’année2013 a permis d’améliorer le traite-ment de toutes ces demandes (voirl’interview de Marie-Claude Garel dansle Cité-Mag’ de novembre 2014).Cependant, certaines évolutions s’a-vèrent nécessaires après un peu plusd’un an de fonctionnement, quidevraient améliorer encore le dispositifchoisi par l’office municipal.

Pas de révolution…

Le bilan conduit tant avec les servicesde l’Office qu’avec les administrateursont montré quelques insuffisancesauxquelles il convenait de remédier :ainsi, il est apparu que les points attri-bués au regard du nombre de person-nes occupant le logement n’était pasassez valorisé, surtout en cas de fortesur-occupation dans un petit loge-ment. C’est en particulier le cas des

Maintenant accessible en ligne

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Dossier

La possibilité est désormais offerteaux demandeurs de logement sociald'effectuer leurs demandes de loge-ment social en ligne, sur le portaildédié : https://www.demande-loge-ment-social.gouv.fr/. Cette possibilité,prévue par la loi ALUR (pour l’Accèsau Logement et un UrbanismeRénové), est en effet techniquementeffective depuis le mardi 7 avril 2015. Ce dispositif, dont le fonctionnement

est majoritairement financé par lesbailleurs sociaux, est une avancéeimportante pour les demandeurs delogement social. Ceux-ci pourrontainsi déposer leur demande, puis àterme enregistrer les pièces constitu-tives du dossier, et surtout disposerd'informations sur le parc social dansles communes qui les intéressent,notamment le nombre de logementssociaux par taille ou encore le nom -

bre d'attributions effectuées lors del'année précédente dans la communeconcernée et pour le type de loge-ments qu'ils souhaitent obtenir. Mais attention, il ne faut pas confond-re demande de logement et deman-de de mutation.Si toute demande de mutation doitfaire l’objet d’une demande de loge-ment social, toute demande de loge-ment n’est pas une mutation. Pour lesmutations au sein du patrimoine del’Office, il faut continuer à travailleravec notre service « Gestion Loca -tive » pour constituer son dossier dedemande de mutation.

quartier) et n’entrera plus dans le cal-cul de points.Une des conséquences de cettemesure, la minoration apportée aubarème en cas de refus sera revue. Eneffet, jusqu’à présent, elle manquaitbeaucoup de lisibilité : on pouvaitconsidérer que l’on enlevait trop depoints, ou pas assez, d’autant que cer-tains refus étaient légitimes (en particu-lier quant au montant des ressources,au poids de la quittance, chauffageinclus ou non, …) Mais comme lespropositions de mutations seront étu-diées à partir de la liste des groupesde résidences souhaités, le nombre derefus devrait nettement diminuer. Deplus, il sera mis en place une commis-sion d’appel sur les refus, qui se réuni-

ra 3 fois par an pour trancher sur lalégitimité ou non d’un refus, ceci afinde préserver les intérêts des locataires.

Un chantier en marche

Au-delà de ces aspects techniques,l’Office souhaite améliorer l’informa-tion et la transparence auprès de seslocataires demandeurs de mutations.Le changement en cours du logiciel detraitement, qui sera opérationnel audébut de l’année 2016, devrait permet-tre d’avancer sur ce sujet. En projet :une information précise et remodeléeune fois par an, à chaque renouvelle-ment de la demande. Une reconfigu-ration du site Internet de l’Office, afinde mieux valoriser la présentation desdifférentes résidences et apporterdavantage d’informations sur lescaractéristiques de chacune. En atten-dant la possibilité de gérer en lignecette demande de mutation, à l’instardu dispositif tout nouveau qui permetde s’inscrire via Internet pour une nou-velle demande de logement ou lerenouvellement de sa demande (voirarticle ci-dessous)…

jeunes familles avec enfants qui s’a-grandissent (y compris lors des nais-sances multiples) et se trouvent rapi-dement à l’étroit dans le logement quileur a été attribué à l’origine de leurdemande. Il fallait y remédier. Tout envalorisant l’ancienneté de la demande,on renforce le poids des jeunes ména-ges en devenir, sans pénaliser pourautant les locataires souhaitant rendreun grand logement pour un plus petit. En parallèle, une attention particulièresera accordée aux familles recompo-sées avec une meilleure prise encompte, au coup par coup, desenfants en visite.Autre point qui a été soulevé, le choixdu ou des quartiers désirés, trop géné-ralistes, s’est souvent montré ambigu,entraînant un nombre de refus impor-tant (50 % environ) après proposition.Tout cela fait perdre du temps pour larelocation et pénalise le locataire avecla minoration de son barème pourrefus. Cette possibilité de choix seramaintenue pour améliorer la qualité dela proposition, mais elle devra êtreplus précise (à la résidence ou augroupement de résidences, et plus au

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Dossier

ECLAIRAGE : OÙ EN EST–ON DE CES SYSTÈMES DE COTATION ? L’Office HLM de Nanterre fait partiedes précurseurs en matière de barè-me pour ses mutations. Mais il n’estpas le seul…Avec la tension existante dans ledomaine du logement, en particulierdans les grandes agglomérations,certains bailleurs, mais aussi certai-nes collectivités locales, ont euxaussi eu recours à des systèmes decotation de la demande de loge-ment. Cette méthode, appelée par-fois le « scoring », consiste à attribuerune note aux demandeurs de loge-ments sociaux, selon des critères etdes pondérations préétablis. Elle afait l’objet d’une étude par UnionSociale pour l’Habitat d’Ile-de-France, conduite entre décembre2014 et février 2015, sur 7 expérien-ces de cotation de la demande enIle-de-France, à Lyon et à Rennes.De ces expériences, toutes différen-tes (la cotation à Rennes date desannées 70 !), il ressort surtout qu’iln’existe pas de règles pour construi-re son système de sélection des can-didatures. Chacun, suivant les carac-téristiques de son parc de logement,de son environnement, voire des

options politiques qu’il souhaite intro-duire, a mis en place son proprebarème et ses propres critères. Maiscertains se retrouvent fréquemment,tels que les conditions de logementdu demandeur, sa situation sociale,ou l’historique de sa demande. La qualité de l’information est égale-ment pointée comme un élémentfondamental de la réussite, ce qui estlogique car il s’agit avant tout derépondre au mieux aux souhaits deslocataires demandeurs de mutations.En conclusion de l’étude, les orga-nismes testés n’ont pas l’intention derevenir en arrière, car ils ont trouvédans le système de cotation desmotifs de satisfaction partagés partous : une amélioration de la transpa-rence du traitement de la demande,une meilleure lisibilité des caractéris-tiques de chaque demande, et unsystème de priorisation ne laissantpas la place aux interprétations. Avecune précision complémentaire : lesystème de cotation est un élémentmajeur du positionnement en vue del’attribution, mais il n’est pas le seul.Partout, la Commission d’Attributionde Logements reste l’ultime décideu-

se, en utilisant le dispositif commeune aide précieuse à la décision.

Des constats partagés dans l’en-semble par les membres du Conseild'Administration de l’Office municipalde Nanterre…

Denise - locataire à Joliot-Curie«Je n’ai jamais entendu parlerdu barème mutation, ni lu unarticle à ce sujet dans Cité-Mag

que pourtant je lis.La question des mutations, je connais. J’aiattendu 11 ans un changement d’apparte-ment. J’habitais un F 3 avec 4 enfants, j’a-vais demandé un F 5. L’Office m’a proposéun F 4. J’ai accepté car on manquait vrai-ment de place !Je trouve que ce système de cotation et declassement, c’est bien, à condition qu’il soit

vraiment mis en œuvre. Car parfois, on dit« on va faire » mais en réalité, on ne fait pas !»

Stéphanie - locataire àJoliot-Curie«J’ai entendu parler du barèmemutation mais je n’en connaispas les détails, j’ai cru com-

prendre qu’on attribuait une série de pointsselon les années passées dans son loge-ments, le nombre d’enfants à charge…C’est à peu près tout. Bien entendu, le sys-tème que vous me décrivez me semble pluscadré. C’est plus juste pour tout le monde.

Mais sera-t’il vraiment respecté ?»

Abdou – locataire àBerthelot«J’habite Nanterre depuis 37ans et dans ce logement deplus de 20 ans. Je n’ai pas

entendu parler du barème mutation. Parcontre, je suis locataire d’un F 5 et deman-deur d’un F 3. Un de mes fils âgé de 22 ansest encore à la maison mais pas pour trèslongtemps. Je ne comprends rien à la poli-tique de l’Office : j’ai eu 3 propositions maisle loyer était à chaque fois plus élevé que

CITÉ MAG’ FAIT SON MICRO-TROTTOIR…

L’étude de l’U.S.H. Ile-de-France.

Cité mag • juin 2015 • N°4407<

Dossier

BARÈME : DU CÔTÉ DES REPRÉSENTANTS DES LOCATAIRES…En marge de notre micro-trottoir (voir article ci-dessous), nous avons voulu interroger les administrateurs de l’Officereprésentant les locataires, élus lors des dernières élections de décembre dernier. La parole est donc ouverte à PierreBernière, représentant la CNL, Jacques Shaker, de l’UNLI et Hugo Ferraz de la CGL, qui ont bien voulu nous livrer leurimpression sur cette évolution du barème de mutations…

Pierre Bernière :c’est un dossier délicatpour la CNL, sur lequelnous nous sommesabstenus lors du Conseil

d'Ad mi nis tration. Nous avions déjà ditlors de l’instauration du barème en2013 que nous n’y étions pas favora-bles. D’abord, le problème ne se posepas là, il faudrait que toutes les villesacceptent de construire du logementsocial, cela diminuerait la pressionexercée sur Nanterre ! Par ailleurs, laLoi elle-même a en théorie prévu deprivilégier l’ancienneté de la demande,la composition familiale et la proximitéavec le lieu de travail. Mais c’était sansdoute compliqué à mettre en œuvrepuisque l’on a instauré ce barème… A-t-on vraiment beaucoup amélioré lasituation des familles ? Ce n’est pascertain… Ceci dit, et même s’il n’existepas de solution miracle, les proposi-tions d’évolutions vont dans plutôt lebon sens, notamment celui de latransparence, mais est-ce que celasera suffisant ?

Hugo Ferraz :j’ai toujours trouvé quel’idée qui a présidé à lacréation du barèmeétait une bonne idée,

car elle apportait une meilleure visibi-lité au travail réalisé par l’Office. Et ilfaut donner toutes les chances auparcours résidentiel de nos locatairesau sein du parc de l’Office. Donc, l’i-dée était bonne, et pourtant j’avaisvoté contre lors de son instauration, àcause de la pénalisation excessivedes refus des locataires lorsque lespropositions ne leur convenait pas…En revanche, dans cette deuxièmeversion, le choix sera davantage pré-cis et c’est intéressant : la « pénalisa-tion » des refus trouvera plus de sens.De même, la création d’une commis-sion de recours contre ces pénalisa-tions est une bonne chose, cela per-mettra aux locataires qui ont refuséune proposition de venir s’expliquersur les raisons de leur décision. J’aidonc voté pour ce projet de nouveaubarème.

Jacques Shaker :comme le dit HugoFerraz, cette deuxièmeversion semble intéres-sante et je rejoins glo-

balement son avis. Les gens peuventdavantage choisir, et c’est une bonnechose. Mais attention, on ne peut pasloger tout le monde partout ! De monpoint de vue, il faut travailler sur lefond et sur la qualité des quartiers :une petite minorité gâche le travailaccompli, donc chacun doit êtreramené à sa responsabilité. Les gensen ont assez de certains quartiers, ilfaut travailler, instaurer plus de dialo-gue lorsque c’est possible. Pour moi,régler le problème de ces quartiers,c’est régler le problème des muta-tions…

celui que je paye actuellement, je ne peuxpas accepter. Il y a d’un côté des famillesavec des enfants qui n’ont pas de placechez eux et qui attendent une proposition etde l’autre, mon épouse qui a de plus en plusde mal à monter les 4 étages…»

Anne-Marie – locataire auChamps-aux-Melles«Je suis un peu en bagarreavec l’Office HLM ces dernierstemps, mais c’est sur un conflit

avec mes voisins, et pas sur les mutations…Pour ma part, j’ai déjà changé trois fois delogement dans ma vie de locataire à l’Office,et ça s’est toujours bien passé. J’ai habité

successivement un T3, puis un studio, etenfin depuis 18 ans un T2. Sur cette ques-tion des mutations, je connais deux person-nes qui demeurent dans des logementsdevenus trop grands et souhaiteraient pluspetit, mais visiblement c’est compliqué deles reloger. Peut-être parce qu’elles ont debeaux logements, qu’elles sont donc unpetit peu exigeantes, mais c’est compréhen-sible…»

Claude – locataire auChamps-aux-Melles«C’est difficile pour moi dejuger, je fais partie des nou-veaux locataires, arrivés sur

Nanterre depuis 6 mois seulement… etpour l’instant je me plais bien dans mondeux-pièces et je n’envisage pas dedemander un changement de logement.Ceci dit, sur les mutations, il semble inté-resser d’essayer de les classer et de res-sortir des priorités. Certains critères sontintéressants, comme la durée de lademande ou le nombre de personnes.Autre chose à intégrer, les accidents de lavie : prenons par exemple l’histoire d’uncouple qui divorce, il serait bien qu’unefemme qui se retrouve seule dans sonlogement soit prioritaire pour un logementplus petit et moins cher, pour éviter les det-tes et les difficultés financières.»

Cité mag • juin 2015 • N°4408>

FÊTE DES VO La tradition est encore vivace chez nos locataires… Que ce soit aux tours Aillaud, à Zilina, à Abbé Haz voisins, pour célébrer l’arrivée de l’été dans la bonne humeur. Si le beau temps et la chaleur n’étaien le bonheur des petits et des grands, le temps d’une soirée…

Cité mag • juin 2015 • N°4409<

ISINS 2015 zard ou au Cinéma, les résidents de l’Office se sont retrouvés à plusieurs centaines, en famille et entre

t pas vraiment au rendez-vous, soyons certains que ce moment de convivialité partagée a encore fait

Porté conjointement par la Municipalité etles bailleurs sociaux, le concept a été expé-rimenté pendant près de deux années surquelques quartiers de la ville, et en particu-lier, pour les locataires de l’Office, dans lesecteur du Chemin-de-l’Ile. « Il a fallu d’abord nous faire connaître, etexpliquer quelles étaient nos missions »,explique Emilie, la responsable d’équipe(voir article ci-contre). Une démarche passi simple à mettre en œuvre, demandantune vraie pratique du dialogue et descomportements professionnels en toutecirconstance.Pour cela, la ville a fait appel à une associa-tion spécialisée, l’association Promevil, quipouvait se prévaloir d’une expérience deprès de 20 ans dans ce domaine plutôtnovateur et qui tend à se développer. Et celafait maintenant une vingtaine de mois quel’équipe des médiateurs de nuit arpentedans tous les sens son territoire d’interven-

tion, sensibilisant ici un groupe de person-nes aux nuisances sonores, s’arrêtant làpour échanger sur des orientations profes-sionnelles, ou répondant à la sollicitationd’un riverain.L’action des médiateurs n’a évidemmentpas changé fondamentalement la vie dansles quartiers, mais elle participe à apaiserles tensions, là où elles apparaissent. A telpoint qu’il ne peut être envisagé un retouren arrière, bien au contraire…

L’extension du dispositif

Les pilotes de l’expérience l’ont bien com-pris lorsqu’ils ont dressé le bilan d’activitéde cette action : non seulement, ils ontconforté le dispositif sur les quartiers d’origi-ne, mais ils ont aussi souhaité l’étendre àd’autres secteurs de la ville, à savoirBerthelot, les Provinces-Françaises et lesPâquerettes, au Petit-Nanterre. Trois nou-

veaux médiateurs ont été recrutés, quipeaufinent leur formation, avant d’entamerleur mission dans le courant de cet été. Il faudra recommencer ce qui a été entreprisau Chemin-de-l’Ile notamment : se faireconnaître et reconnaître des habitants,développer les partenariats divers avec lesacteurs de terrain, déambuler sur l’espacepublic, et toujours, dialoguer… « C’est vrai,on emploie très souvent ces termes qui sontà la mode, mais nous contribuons vraimentà alimenter le lien social et le vivre-ensem-ble, à le reconstruire quand il se détend, àredonner de l’espoir et de l’envie lorsquenous le pouvons. De façon ferme parfois,mais toujours de façon humaine… »Une chose est certaine, ne comptons passur les médiateurs pour jouer les gros brasou pour vider un hall d’immeuble squatté !Ce n’est pas leur mission… Ils préfèrent tra-vailler sur la durée, et ils le font avec enthou-siasme et passion…

Cité mag • juin 2015 • N°4410>

Berthelot, Provinces-Françaises, Petit-Nanterre :

LA MÉDIATION DE NUIT SE DÉPLOIE…Le constat avait été fait à la mi-mandat de l’équipe municipale précédente : la tranquillité des habitants deNanterre faisait partie des préoccupations récurrentes, et il y avait besoin de faire davantage pour permettre àtous de mieux vivre ensemble dans la ville. Le constat était alors partagé par l’ensemble des bailleurs sociaux,qui rencontraient ici ou là quelques difficultés, avec des occupations de halls dérangeantes, des nuisances sono-res, voire des incivilités. Il fallait donc renforcer la présence humaine en soirée sur l’espace public. Non pas dansun esprit purement sécuritaire, mais pour instaurer davantage de dialogue et d’échange.La médiation de nuit à Nanterre était née…

Cela se passe dans un local de l’OfficeHLM, au cœur de la Cité Komarov. Il est19h30. Dans le QG des médiateurs denuit, l’équipe constituée d’Emilie, Moha -med, Mamadou, Dembo et Amara, pré-pare la feuille de route de la soirée. Aumenu de ce vendredi soir, l’accompa-gnement sur le centre de « Parade », l’a-nimation de rue organisée par la ville. Etun passage préventif sur les quartiersdu Vieux Pont, du Chemin-de-l’Ile etd’Anatole France.A la veille d’une extension de ce dispo-sitif, nous avons voulu faire un pointavec ces « travailleurs de la nuit »…

Cité-Mag’ : voilà bientôt deux annéesque vous travaillez sur Nanterre, et enparticulier au Chemin-de-l’Ile. Com -ment s’est passé votre implantationsur la Ville ?L’équipe des médiateurs : cette missionde nuit était totalement inédite à Nanterre,et il a fallu nous présenter aux habitantspour qu’ils comprennent, ce que nous fai-sions. Pendant 4 mois, 5 mois, nous avonssurtout cherché à nous faire connaître, et àexpliquer notre travail et nos missions.Encore aujourd’hui, sur le terrain nous ren-controns encore des personnes qui nenous connaissent pas !

Vie de quartier

ENTRETIEN CROISÉ AVEC LES MÉDIATEURS…

Le fait d’être natif du quartier nous a beau-coup aidé, mais aussi l’existence d’un ser-vice de jour avec les « gilets rouges » de laville (les agents de la tranquillité public).Même si notre travail de nuit diffère

Emilie, la responsable de l’équipe.

Cité mag • juin 2015 • N°4411<

Dossier

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quelque peu de nos collègues, cela nous a facilité la tâche pourfaire comprendre notre mission sur le terrain. Nous travaillonsdans la continuité de leur service.

Cité-Mag’ : avez-vous le sentiment d’avoir contribué à amé-liorer le climat des quartiers dans lesquels vous intervenez ?L’équipe des médiateurs : oui, dans un certain nombre de cas.Par exemple lorsque nous sommes appelés par des habitants quinous signalent un problème près de chez eux. Dans ces cas-là,nous venons et bien souvent notre seule présence rassure. Il arri-ve également que certains habitants nous interpellent dans la rue

ou nous appellent pournous remercier de l’amélio-ration de certaines situa-tions. C’est notre manièrede participer à l’améliora-tion du lien social…Cependant, nous ne pou-vons pas régler tous lesproblèmes : notre arme à

nous, c’est le dialogue ! Nous rencontrons parfois des personnestrès désocialisées, et c’est évidemment plus difficile d’obtenir desrésultats durables ; nous parvenons à leur parler, à apaiser lessituations, mais ce n’est souvent que provisoire. Notre équipe estprofessionnelle, nous maîtrisons les techniques pour échanger etinstaurer la confiance, mais ce n’est pas toujours suffisant,hélas… Et puis, bien souvent, les désordres se produisent après1 heure du matin, mais là nous ne sommes plus là pour interve-nir.

Cité-Mag’ : dans quels domaines pensez-vous pouvoir faireencore davantage ?L’équipe des médiateurs : il faudrait peut-être que l’on soit plusnombreux et plus longtemps (au-delà de 1h du matin)Notamment, nous encore à travailler sur le partenariat, avec l’en-semble des acteurs présents sur le terrain. Car nous avons aussiune mission d’information, nous parvenons à parler avec despublics qui échappent souventaux réseaux sociaux classiques,et nous manquons parfois delieux-relais, par méconnaissan-ce ou plutôt par manque d’infor-mation parfois délivrées troptard ou pas du tout. Nous tra-vaillons bien sûr avec des asso-ciations, avec d’autres profes-sionnels, pour leur envoyer des personnes que nous rencontrons.Bien souvent, nos publics sont en recherche de formation, d’em-ploi, ou plus simplement de faire du sport ou d’autres activitésludiques qui leur donneraient la possibilité de se retrouver dansun même endroit. Nous souhaitons utiliser la médiation pourdévelopper cela, les mettre en contact rapidement avec les struc-tures adaptées

Pour contacter l’équipe de médiation :Un rassemblement intempestif ? Une occupation inappropriéede l’espace public ? Vous habitez au Chemin-de-l’Ile, auxProvinces-Françaises, à Berthelot, aux Pâquerettes ?Vous pouvez contacter l’équipe des Médiateurs de Nuitau 01 47 29 53 81

Cité-Mag’ : cet été, vous allez travailler sur le Petit-Nanterre, et dans le quartier Université : comment allez-vous aborder ces nouveaux challenges ?L’équipe des médiateurs : nous procèderons comme nousavons fait sur le Chemin-de-l’Ile, par exemple. Nous allons dialo-guer, expliquer nos missions, rappeler que nous ne sommes pasune police municipale, mais bien une équipe de travailleurssociaux qui évoluent en soirée. Nous savons que les attentes sontimportantes, parce que chacun a droit à la tranquillité, et nous nemanquons jamais de rappeler leurs devoirs aux personnes quenous rencontrons. Nous avons un atout pour cela, nous sommesissus de ces quartiers, nous connaissons beaucoup de monde etcela devrait faciliter notre mission. Mais pour autant, nous ne som-mes les « grands frères » d’il y a vingt ans, il n’y aura pas d’amal-game et nous agissons en professionnels de la médiation socia-le avant tout…

Cité mag • juin 2015 • N°4412>

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Mardi 8 juin, 150 locataires des Provinces-Françaisesse sont donné rendez-vous pour fêter le départ en retrai-te de leur gardien Christian Crochez. C’est Bernard Benic, son collègue, qui a préparé entoute discrétion la surprise avec la complicité des loca-taires. Gardien depuis 1996, Christian Crochez est reparti avecles bras chargés de cadeaux et de souvenirs…

ENTRETIEN DES AIRES DE JEUX

Pour les maintenir à niveau, le Conseild'Administration vient de passer uneconvention avec la ville pour l’entretien deses aires de jeux pour enfants.La ville s’est construite ainsi : lors de laconstruction de la majorité de ses pro-grammes de logements, l’Office HLM aégalement pris soin d’aménager des airesde jeux pour les enfants des locataires.Souvent situés en pied d’immeuble, cesaménagements ont toujours fait l’objetd’un entretien conduit par les services dela Villes, qui eux-mêmes sont les gestion-naires de nombre d’installations de ce typedans l’ensemble de la ville. Ceux-ci le fai-saient d’autant plus aisément que cesinstallations sont toujours ouvertes au

grand public, qu’il s’agisse ou non d’en-fants de résidents de l’Offices… Cependant, du fait du durcissement pro-gressif des normes d’entretien et de fonc-tionnement de ces jeux, l’Office et la Villeont choisi de mettre en place un systèmeconventionnel pour mieux gérer, à la foisl’entretien courant, les petites réparations,et les plus grands aménagements de ceszones très fréquentées pendant toute l’an-née.C’est désormais signé : l’Office a choiside consacrer la somme rondelette de100 000 € par an à toutes les opérationsd’entretien et de mise aux normes, sinécessaire, de l’ensemble de ses aires dejeux. Il s’agit d’un effort substantiel du

bailleur, pour que les enfants des locatai-res puissent continuer à bénéficier, toutprès de chez eux, d’espaces sécurisés oùils pourront laisser galoper leur imaginaireet s’amuser avec leurs congénères…Un mot également sur les aménagementsplus importants : ils feront l’objet d’un tra-vail préparatoire de chiffrage par les servi-ces de la ville, mais ne seront engagésque dans le cadre des grands travaux dontla liste est arrêtée chaque année par laConseil Central de Concertation Locative àl’occasion du vote du budget.

L’Office ne se préoccupe pas seulement de construire et d’entretenir des logements... end’autres termes, il n’hésite pas à sortir de son cœur de métier, et participe également aumieux-être des familles dans leur environnement. C’est ainsi qu’il est propriétaire, et se doitde gérer, au mieux, plusieurs aires de jeux disséminées dans la ville, participant ainsi à l’é-panouissement des enfants de ses locataires.

Cité mag • juin 2015 • N°4413<

A votre service

PLAN CANICULE 2015CET ÉTÉ À NANTERRE…« CINÉMA SOUS LES ÉTOILES » - ÉTÉ 2015

En partenariat avec le cinéma Les Lumières, 4 séan-ces de cinéma gratuites, en plein air auront lieu lesvendredis 17 24, 31 juillet et 7 août à 22h30. Elles sedérouleront sur l'esplanade Charles-de-Gaulle (RERA Nanterre Préfecture), au kiosque de verdure. Encas de mauvais temps, la séance peut être reportéeou annulée. Se renseigner au 39 92 le jour même.

Vendredi 17 juillet Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ?Une comédie de Philippe de Chauveron avecChristian Clavier, Chantal Lauby, AryAbittan…– 1h37Le plus grand succès du cinéma françaispopulaire en 2014 avec plus de 12 millionsd’entrées !

Vendredi 24 juillet Dragons 2Un film d’animation de Dean Deblois – 1h43 La suite des aventures d’Harold et de son dra-gon dans un film d’animation audacieux,splendide, maîtrisé et enlevé…

Vendredi 31 juillet La folie des grandeursUn film de Gérard Oury -1h53 (Re)découvrez le comique Louis de Funèsdans une de ses meilleures comédies, auxcôtés des non moins excellents YvesMontand et Alice Sapritch.

Vendredi 7 août Gravity – VF en 3D (lunettes offertes dans lamesure des stocks disponibles)Un film de Alfonso Cuaron avec SandraBullock, George Clooney, Ed Harris -1h30La perfection faite science-fiction qui a réussià décrocher 7 Oscars. Une plongée dansl’espace à (re)vivre en 3D !

La plateforme téléphonique Canicule info servicevous informe au 0 800 06 66 66 (appel gratuit depuisun poste fixe), du lundi au samedi de 8h à 20h, du1er juin au 31 août.Attention ! Ce numéro est ouvert à partir du premierépisode de chaleur et jusqu’au 31 août.

Pour davantage de précisionssur les activités d’été,

rendez-vous sur le site de l’Office :

www.omhlm-nanterre.fr

A PROPOS DU PRIX DE L’EAU…

Cité mag • juin 2015 • N°4414>

A votre service

Dans le dernier numéro de Nanterre-Infos, le maire Patrick Jarry se réjouissait d’une baisse du prix de l’eau deprès de 25%, applicable auprès de tous les usagers de la ville à compter du 1er juillet. Comment cela va-t-il setraduire pour les locataires de l’Office ? Quelques précisions…

C’est incontestablement une bonnenouvelle pour l’ensemble des usa-gers : l’action des élus nanterriens apermis d’obtenir du fournisseur duSyndicat des Eaux de la presqu’ile deGennevilliers (dont sont membresNanterre et plusieurs villes du départe-ment) une baisse significative du prixdu mètre cube d’eau potable facturé.Nous souhaitons toutefois apporterquelques précisions pour nos locatai-res :- Avec le jeu des relevés de compteurset des régularisations, l’effet de cette

baisse ne se fera sentir sur la quittan-ce du locataire qu’à compter de larégularisation du mois de décembre(pour la consommation des mois dejuin, juillet, août et septembre 2015)- Nous avons déjà été interrogés quantau montant indiqué dans l’éditorial deNanterre-Infos, à savoir 1,83 € le mètrecube, passant à 1,40 €. Précisons qu’ilne s’agit là que du montant de l’eaupotable acheminée aux domiciles desusagers. Dans le montant facturé auxlocataires, qui figure sur les quittances,doivent être ajoutés le prix de l’assai-

nissement (comparable au prix del’eau potable acheminée) et les prélè-vements et taxes divers indépendantsde notre volonté (taxe pollution, contri-bution à l’Agence de l’Eau, …). Toutcela nous amène à un coût de 4,37 €le mètre cube, sur lequel, bien évi-demment, l’Office ne pratique aucunecommission...Nous aurons l’occasion de revenirdavantage en détail sur ce sujet dontnous connaissons l’importance dansle prochain Cité-Mag’ du mois d’octo-bre.

BLOC-NOTE : LE PLANNING DES RENCONTRES D’AUTOMNEC’est désormais une habitude : comme chaque année, pour préparer le budget de l’année suivante, la prési-dente Marie-Claude Garel, et l’ensemble des services de l’Office organisent toute une série de rencontres, avecvisites sur le terrain, réunions publiques, et rencontres avec les différentes amicales de locataires. Voici le plan-ning retenu pour les réunions à caractère public de cet automne, fourni à titre indicatif. Nos locataires serontalertés plus précisément, au fur et à mesure, des visites qui les concernent directement.

Jeudi 17 SeptembreMatin : visite du quartier Berthelot

Jeudi 1er OctobreMatin : visite du quartier Petit-NanterreSoirée : réunion publique

Mercredi 7 OctobreSoirée : réunion publique Champ-aux-Melles

Jeudi 8 OctobreMatin : visite du quartier Champs-Pierreux

Jeudi 15 OctobreMatin : visite du quartier Tour-Aillaudet Lorilleux

Jeudi 22 OctobreMatin : visite du quartierPréfecture/Terrasses

Mercredi 28 OctobreMatin : visite du quartier CentreSoirée : réunion publique secteurJoliot I & III

Jeudi 29 OctobreMatin : visite du quartier Joliot-Curie

Mercredi 4 NovembreSoirée : réunion publique résidenceDamades

Jeudi 5 NovembreMatin : visite du quartier Damades +Mont-Valérien bas

Jeudi 12 NovembreMatin : visite du quartier Mont-Valérienhaut

Mercredi 2 DécembreSoirée : réunion publique résidenceZilina

Jeudi 3 DécembreMatin : visite du quartier Chemin-de-l’Ile

Cité mag • juin 2015 • N°4415<

Expressions libres

Après le travail, la plage !

En juin, à l’Office municipal HLM, lescommissions passent mais ne se res-semblent pas ! Réécriture de l’accordcollectif d’état des lieux, suivi de l’a-miante dans le patrimoine, conseild’administration … sans oublier lecontrôle des charges, la Fête desVoisins et notre présence aux troisfêtes municipales de quartiers, l’UnionNationale des Locataires Indépendants(UNLI) de Nanterre est toujours pré-sente pour vous représenter et vousdéfendre !

L’UNLI de Nanterre fête ses 1 an cemois-ci et est de plus en plus sollicitéepar les locataires en passant souventpar les amicales de locataires UNLI ausein des résidences de l’Office.N’hésitez pas à les contacter ou à nousjoindre pour créer une amicale dansvotre résidence afin de faire vivre lesliens de bien-être mais aussi améliorervotre quotidien ! Avec l’UNLI de Nanterre, vous pouvezcompter sur une équipe bénévole àvotre écoute et disponible face à vosdiverses demandes vis-à-vis de votrelogement.

Un problème ? Une question ? Unconseil ? Envie de nous rejoindre ?Contactez l’UNLI de Nanterre !

En cette veille de grandes vacances,nous vous souhaitons un bon été 2015,sous un beau Soleil, à Nanterre plageou ailleurs !

Nous contacter :Par courrier : UNLI de Nanterre 3 rue Jean Moulin 92000 NANTERREPar mail : contact@unli-nanterre.frTéléphone : 06 26 29 56 68Site internet : www.unli-nanterre.fr

A l’initiative de la CNL, l’accord collectif surla procédure des états des lieux signé en2006 va être renégocié.C’est une bonne chose, car beaucoup delocataires qui quittent leur logement soitpour des raisons personnelles, soit parmutation, sont venu nous voir, car l’officeleur imputait un montant de réparationssoi-disant locatives d’un montant impor-tant, supérieur à leur dépôt de garantie.Qu’est-ce qu’un accord collectif ? La loiprévoit que celui-ci peut porter « sur lagrille de vétusté, l’amélioration et l’entretiendes parties communes ». Mais que doit-il apporter aux locataires ?C’est comme le comme dans le droit dutravail. Il y a le code du travail et ensuitedes améliorations par les conventions col-lectives, puis les conventions d’entreprisessignées par les partenaires sociaux.Pour le droit au logement, c’est identique,et cet accord sur les réparations à la sortiedoit prendre en compte la durée d’occu-pation, la durée de vie des éléments d’é-quipement, et surtout la prise en comptede la vétusté qui est à la charge exclusivedu bailleur.Qu’est-ce qu’est la vétusté ? « C’est l’usu-re qui résulte d’un usage normal et prolon-gé sans aggravation fautive de cette usurepar le locataire ». Dans ces négociations, la CNL va faire ensorte qu’un abattement pour vétusté soitpris en compte en cas de dégradationinvolontaire pour tenir compte de duréed’occupation.Il est évident que la dégradation volontaireou l’absence de propreté sont à la chargedu locataire.Nous invitons les locataires, lorsqu’ils quit-tent leur logement, à s’adresser à leur ami-cale CNL afin de pouvoir être assisté lorsdes états des lieux de sortie, ou de défen-dre leurs droits lorsqu’ils reçoivent leurdécompte de sortie leur imputant unesomme importante.Ne restez pas isolés si vous êtes danscette situation. Prenez contact à l’adresseci-dessous.

Conseil local de Nanterre66 rue des Amandiers – 92000 NANTERRETél : 01 47 21 60 99 – Fax : 01 47 21 26 81Mail : cnl-nanterre@orange.frPermanence sans rendez-vous1er et 3ème mardi de chaque mois de 17H00 à19H00

Signez notre pétition pour une tarifi-cation unique de l’eau !la CGL, les soussignés demandent lacréation d’un SERVICE PUBLIC NATIO-NAL DE L’EAU POUR AVOIR UNE TARI-FICATION UNIQUE DE L’EAU ET L’AS-SAINISSEMENT SUR TOUT LE TERRI-TOIRE.Dans l’attente de la création d’un servicepublic, les soussignés demandent avecla CGL :1) La mise en place d’un fonds communalimenté par les distributeurs, destiné àfaire disparaître les inégalités territorialesconcernant l’entretien des canalisationset le coût de l’assainissement. Ce fondsserait une première étape vers unemutualisation, permettant de réduire lesécarts entre les différents prix de l’eau.2) La création d’une tarification unique del’eau et de l’assainissement, comportantles mêmes éléments, donc incluant par-tout le coût de l’assainissement dans lafacture d’eau. Cela permettrait de com-parer nationalement chacun des élé-ments composant la facture d’eau et depointer ainsi les écarts.3) L’obligation, sous peine de sanctionsfinancières, de l’alimentation en prix del’Observatoire national des servicesd’eau et d’assainissement, consultablepar tous les consommateurs.4) La réduction de l’amplitude des écartsde prix pratiqués dans chaque départe-ment, en baissant les prix les plus élevés.5) La réduction de l’amplitude des écartsde prix entre les départements, en bais-sant les prix les plus élevés.6) La réduction de l’amplitude des écartsdes parts fixes, en baissant les plus éle-vées.7) L’obligation de rendre la facture d’eauplus lisible et plus claire pour le consom-mateur.8) L’augmentation de la présence desreprésentants des consommateurs dansles commissions consultatives des servi-ces publics locauxPour signer la pétition www.lacgl.fr

ferrazhugo.c@gmail.com06 15 73 67 60OMHLM - à l’attention d’Hugo FERRAZ93 avenue Joliot-Curie92000 NANTERRE