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lpes de Haute-Provence CONSEIL GÉNÉRAL www.cg04.fr Le magazine n°119 - décembre 2013 cet hiver Pour bien circuler
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lpes de Haute-ProvenceCONSEIL GÉNÉRAL
www.cg04.fr
Le magazine n°119 - décembre 2013
cet hiverPour bien circuler
Conseil généraldes Alpes de Haute-Provence
13 rue du Docteur RomieuCS 70 216
04 995 DIGNE LES BAINS CEDEX 9Tél. 04 92 30 04 00
Mèl : [email protected]
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Directeur de la publicationGilbert Sauvan
Responsable des publicationsXavier Delcroix - [email protected]
Chargé de la publicationPhilippe Maillard
Photographies Frédéric ExubisTextes Philippe Maillard
sauf P [email protected].
Conception et réalisationAutrement dit communication
Sisteron - 04 92 33 15 33Impression
Imprimerie Imaye Graphiclabel Imprim’vert.
Distribution La PosteDépôt légal à parution
Crédit photos : Frédéric Exubis,sauf couverture - Epictura
P 6-7 - DRITP 8 - DRITP 9 - H2P
P 12 - Association BARNABASP 13 - Ligue de l’enseignement 04
P 14 - Service ÉconomieISSN : 1297-7055Tirage : 63 000 ex
Magazine imprimé sur un papier à basede bois issu de forêts gérées durablement.
Ne pas jeter sur la voie publique.
Majorité départementale
Des soins de proximité
Un document intitulé « Programme territorial de santé », est actuellement soumis à l’avis des collectivités territoriales. C’est une déclinaison au niveau de notre département du Programme régional de santé, qui propose cinq axes d’amélio-ration de l’organisation sanitaire du département. Le Conseil général, dont les 13 Centres médico-sociaux sont présents sur tout le territoire, a anticipé certaines actions, parfois au-delà de ses compétences obligatoires :- Conforter l’offre de santé de proximité et lutter contre la désertification médicale. Le nombre de médecins généralistes est inquiétant dans la moi-tié des secteurs. Nous avons mis en place des aides pour inciter les internes à suivre leur stage de médecine générale dans notre département.- Améliorer le parcours de santé des personnes âgées. Pour tenir compte du vieillissement de la population et favoriser le maintien à domicile, nous apportons un soutien financier à l’adapta-tion des logements sociaux à la dépendance et au handicap.- Améliorer le parcours en santé mentale. Nous soutenons la création d’une résidence d’accueil de personnes handicapées psychiques, sur Manosque.- Mieux répondre aux besoins des personnes handicapées. Les consultations et évaluations de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) se font désormais au plus près des personnes concernées.- Engager une réflexion concertée sur la place des anciens « hôpitaux locaux ». Nous voulons main-tenir ces services de proximité indispensables à l’amélioration des parcours de santé et à la lutte contre les inégalités d’accès aux soins.Nous nous battrons pour que ce programme d’actions parvienne à compenser les difficultés inhérentes à l’étendue du département et à sa géographie.
Marcel CLÉMENT
Indépendants
Une histoire de Noël
Il est 3 heures de l’après-midi, le temps s’étire sur cette place, bien encagnées sur leur banc nos deux amies Marthe et Louise, les deux insépa-rables pipelettes du village, tricotent tout en com-mentant les nouvelles.
Eh oui ma pauvre Marthe, même si l’été ne semble pas encore nous abandonner tout à fait, les coups de mistral et ses quelques gelées mati-nales nous font glisser doucement vers la Noël.
L’hiver sera dur, je ne sais pas comment nous allons faire pour payer le chauffage.
Dis Louise, tu vas nous faire le coup de la crise toi aussi ; rappelle-toi, elle était seulement dans la tête de l’énervé et l’homme normal allait nous rétablir la situation en moins de deux.
À Digne, on nous disait que nos difficultés étaient dues aux dotations de l’État qui se rédui-saient cruellement par rapport à nos besoins qui restaient stables malgré tous les efforts pour les réduire.
Un effet de ciseau, qu’ils appellent ça.Depuis il me semble que leur rémouleur nous a
encore donné de ses nouvelles.Tout de même, il me semble que cela ne doit pas
être facile de faire bouillir la marmite.D’ailleurs, les indépendants, après analyse ont
approuvé les futures orientations budgétaires en estimant que l’essentiel était sauvegardé tout en gardant des marges de manœuvre en matière éco-nomique.
On maintient aussi la solidarité entre tous les territoires.
Ils estiment aussi que le Département ne s’en sort pas si mal par rapport aux autres.
Té, j’entends le car de l’école qui monte ; allons faire goûter les petits. Avec ses nouveaux rythmes scolaires, je ne sais pas toi, mais moi je n’y com-prends plus rien.
Il fallait des gens à bac + 15 au moins pour nous inventer tout ça.Joyeux Noël à toutes et à tous.
Élie AGUILLON, Jean BALLESTER, Claude BREMOND, Gilbert LAURENT, Serge SARDELLA
Expressionlibre
Sommaire
À lire / BD
L’actuen images
ÉconomieLes boursesà l’installationde l’Excellence agricole
10/11
6/7
8
12/13
5 Le motdu président
4
19
RoutesLe service des routes
est prêt pour affronter l’hiver
RoutesUn nouveau sited’information routière
15/16/1715/16/17
Tourd’horizon
14
9
TourismeLe palmarès des villes
et villages fl euris
ÉconomieL’artisanat d’art
traverse la frontière
18
SolidaritéRapprocher les hommesau-delà des frontières
SolidaritéLes logements sociaux
s’adaptent au vieillissement
Histoiresd’Archives
L’actu
Le président du Conseil général, Gilbert Sauvan, a rendu visite à trois entreprises du département. À Villeneuve, il a rencontré les dirigeants de Terre d’Oc qui crée des parfums, des produits de beauté et du thé bio. Son client principal, « Nature et Découverte », lui permet de faire connaître ses produits dans le monde entier. Il s’est ensuite arrêté à Oraison à la Confiserie Doucet qui utilise des fruits récoltés à pleine maturité, en Provence, pour réaliser ses pâtes de fruits et fruits enrobés ; enfin il s’est rendu chez Amex Bois, entre-prise lauréate de l’Excellence artisanale en 2012 dans la catégorie « développement durable », qui construit des aménagements extérieurs en bois.
Inauguration de deux ponts
en images
Le Conseil général
Stations durables :
soutient les entreprises
des pistes pour demain
La taille de ces nouveaux ouvrages, inaugurés par Gilbert Sauvan, Guy Auzet, maire de Verdaches, et Jean-Pierre Terrien, maire de Castellane, est modeste, mais leur utilité est certaine. Le premier franchit le ravin des Auches sur la RD 900 qui relie
Digne-les-Bains à Seyne-les-Alpes. Le deuxième permet le franchisse-
ment du ravin de Destourbes sur la RD 132 en direction du hameau d’Éoulx, rattaché à la com-mune de Castellane. Les anciens ponts avaient subi de fortes dégradations et leur état imposait une démolition et un remplacement. Celui d’Eoulx a été élargi et va faciliter les conditions de vie des habitants. Les travaux ont été financés à parité par le Conseil général et le Conseil régional.
Une journée de sensibilisation au développement durable, organisée par le Conseil général, a per-mis de présenter aux représentants des stations de ski départementales les enjeux écologiques dont il faut désormais tenir compte dans un sec-teur très concurrentiel, les impacts du réchauffe-ment climatique, ainsi que les outils d’évolution nationaux et internationaux (Convention Alpine, Charte du développement durable, label Flocon vert, Plan Climat Énergie Territorial…). Quelques
actions exemplaires ont pu également être présentées (Pra Loup, Allos). Pour les partici-pants ce n’est que le début d’un
travail en commun et le Conseil général soutien-dra les initiatives allant dans ce sens.
Le mot
Comme presque partout en France, l’offre de logements sociaux est nettement inférieure à la demande.Ce n’est pas une compétence obligatoire du Département, mais comme les bailleurs avaient de plus en plus de mal à financer de nouvelles opérations, le Conseil général a voté, en 2006, un renforcement considérable de sa politique en faveur de la production de logements. Les sommes mobilisées sont de l’ordre de 500 000 € par an et depuis, plus de 500 logements sociaux ont été réalisés avec les subventions du Département.Nos aides concernent les programmes en centre ancien et dans le patrimoine des communes de moins de 500 habitants, les garanties d’emprunts, les études préalables et les Opérations programmées d’amélioration de l’habitat.Nous avons aussi signé une convention de partenariat avec l’Établissement public foncier régional pour aider les communes dans la maîtrise du foncier et cofinancer les études des projets d’aménagement.Depuis 2012, le Conseil général a décidé d’aller plus loin, et d’augmenter son soutien aux bailleurs sociaux publics et privés, qui créent des habitations adaptées au handicap et réalisent des travaux de réhabilitation destinés à compenser la perte d’autonomie. Nous tenons compte ainsi du vieillissement de la population, et donnons la possibilité aux personnes âgées de rester chez elles dans les meilleures conditions possibles. Cette enveloppe s’élève à environ 500 000 € pour la période 2012-2014.C’est logiquement avec la Société anonyme d’HLM, Habitations de Haute-Provence (H2P), principal bailleur départemental et premier à s’engager dans cette démarche, que nous venons de signer une convention qui va permettre d’apporter des réponses immédiates à ces besoins grandissants.
Gilbert SauvanPrésident du Conseil général
Député des Alpes de Haute-Provence
du président
Le logement socialen pleine évolution
Sabine Pélisset-Carrias, présidente d’H2P, et Gilbert Sauvan, lors de la signaturede la convention.
Routes
Le dispositif Viabilité Hivernale met en œuvre des moyens importants pour limiter ou supprimer les conséquences du mauvais temps sur les 2 500 km du réseau routier départemental (verglas, neige, congères). Comme l’étendue de ce réseau ne permet pas aux agents d’être présents partout simultanément, des priorités d’intervention ont été fixées en fonction de l’importance des axes (voir la carte).
Viabilité Hivernale
« Le Conseil général met touten œuvre pour que le très important réseau routier dont il a la charge soit le plus sûr possible. Pour l’entrée de
l’hiver, sa Direction des routesa préparé ses véhicules spécialisés
et a renforcé les équipes de ses Maisons techniques, pour assurer,
avec l’aide des communes, des entreprises et des agriculteurs qui
interviennent à ses côtés, un service de qualité. Enfin, je tiens à remercier
nos agents qui mettent un point d’honneur à maintenir la viabilitédu réseau par tous les temps. »
Jean-Yves Roux,vice-président du Conseil général,
délégué aux infrastructures routières et au patrimoine
départemental.
Une surveillance constante
La surveillance des routes est ren-forcée l’hiver et permet d’intervenir en
urgence. Dans les cinq Maisons techniques (Barcelonnette, Castellane, Digne-les-Bains, Forcalquier, Sisteron), tous les matins à partir de
quatre heures, des chefs d’astreinte patrouillent pour vérifier l’état des chaussées et mobiliser, si
nécessaire, les équipes qui interviennent sur les axes structurants, puis sur le reste du réseau et notamment
sur les itinéraires des transports scolaires. Un état de chaque secteur est transmis avant 6 h 30 à la Direction
des routes du Conseil général. Si les chutes de neige sont importantes, les actions se prolongent dans la journée. Les interventions de nuit sont très
exceptionnelles.Les informations relatives aux conditions de
circulation et aux restrictions éventuelles (cols fermés, routes coupées) sont
diffusées, au fur et à mesure, vers les usagers : panneaux routiers,
presse, téléphones, site Inforoute (voir p 8).
Renseignez-vous avant de prendre la route :
Routes départementales 04 - www.inforoute04.fr Tél. 04 92 30 06 10 (messagerie vocale)
Routes nationales (04-05-38) - www.dirmed.fr - Tél. 04 92 24 44 44 Autoroute A51 (ESCOTA) - www.vinci-autoroutes.com - Tél. 3605 (0,06 €/min) Tous réseaux - www.bison-fute.equipement.gouv.fr Tél. 0 800 100 200 (N° vert - gratuit à partir d’un poste fixe)
Météo France - www.meteo.fr - Tél. 08 99 71 02 04 (1,35 €/appel + 0,34 €/min)
Le dispositif hivernal(du 31 octobre au 7 avrilpour les secteurs de montagne - du 8 novembre au 17 marspour les secteurs de plaine)engage des moyenstrès importants :
coût : 3,6 M€ à 6 M€ (personnel compris) suivant la rigueur de l’hiver 250 agents et 29 saisonniers 95 véhicules (saleuses, déneigeuses) 100 intervenants extérieurs 5 000 à 10 000 tonnes de sel
Routes départementales gérées et entretenuespar le Conseil général :
Le déneigement des voies communalesrelève de chaque commune.
Autoroute A51 (gérée et entretenue par ESCOTA)
Routes nationales (gérées et entretenues par l’État - DIRMED)
Priorité 1Priorité 2Priorité 3
fermées l’hiver
Stations de ski
Routes déneigées par le Conseil général voisin
avant de prendre le volantUn bon réflexe
Nous avons demandé à Jean-Yves Roux, vice-pré-sident du Conseil général, délégué aux infrastruc-tures routières et au patrimoine départemental, de nous en dire plus.
Pourquoi avoir abandonné le système précédent ?« La sécurité sur les routes départementales est pour nous une priorité. Le conseil général avait donc mis en place, en 2009, une information régulière sur l’état du réseau routier et un ensemble de conseils utiles pour les déplacements, accessibles sur son site Internet. Ce système expérimental avait atteint ses limites : indications des perturbations impor-tantes uniquement, cartes peu précises, mises à jour restreintes, notamment en période estivale… ».
Comment définiriez-vous l’Inforoute 2013 ?« Depuis le 4 novembre, les usagers du réseau routier départemental peuvent consulter l’état des routes, sur l’ensemble du département et par sec-teurs, sur ce site Internet spécialisé. Adapté à tous
les types de matériels (ordinateur, tablette, smart-phone), il permet d’accéder rapidement à une infor-mation journalière sur les conditions de circulation, en tout lieu ; il faut juste disposer d’une connexion Internet. »
Qu’y trouve-t-on ?« Grâce à un service de cartographie dynamique et simple d’utilisation, l’usager peut instantané-ment connaître les difficultés de circulation sur son itinéraire et ainsi l’adapter. On y trouve : les événements programmés (manifestations sportives majeures…), les aléas non programmables (ébou-lements, accidents, obstacles sur la chaussée…), ainsi que les chantiers importants, en cours ou à venir. Des liens vers nos partenaires gestionnaires des autres réseaux (Escota pour l’A51, la DirMed pour les routes nationales, les Départements limi-trophes) et vers des sites comme Pacamobilité, Météo France, Bison Futé… permettent de complé-ter l’information. »
Ce nouveau système d’information est particulièrement utile en cette période de viabilité hivernale, alors que la surveillance du réseau routier départemental est accrue (voir page précédente). Avant de prendre le volant connectez-vous sur www.inforoute04.fr ou interrogez notre répondeur téléphonique au 04 92 30 06 10.
Routes
Le Conseil général a modernisé son système d’information routière grâce à un nouveau site Internet intuitif et complet – www.inforoute04.fr – qui met à la disposition des usagers toutes les informations liées aux conditions de circulation, sur l’ensemble du réseau départemental.
Votre nouveau sited’information routière
Solidarité
Le logement social s’adapte
L’INSEE prévoit qu’en 2030 la part des plus de 60 ans dans la population départementale pas-sera de 27 à 36 % et celle des plus de 80 ans de 6 à 9 %. Il est donc nécessaire que le parc social apporte des réponses aux besoins immédiats et anticipe les mutations liées au vieillissement, au handicap et à la perte d’auto-nomie. C’est dans ce contexte que le Conseil général propose aux bailleurs publics et privés de les aider à financer des pro-grammes en centre ancien ainsi que des opérations d’adaptation des logements au handicap et au vieillissement. La SA d’HLM, Habitations de Haute-Provence, a répondu positivement à cette proposition.
Nous avons demandé à Sabine Pelisset-Carrias, présidente de
« Bien que ce ne soit pas une de ses compétences obligatoires, le Conseil général a décidé, en 2006, de renforcer le parc de logements sociaux du département. Cette politique participe à la dynamisation et à l’amélioration des centres anciens au travers d’opérations développant la mixité urbaine et sociale. Le partenariat que nous venons d’engager avec la Société anonyme d’HLM, Habitations de Haute-Provence, va plus loin ; pour tenir compte de l’évolution de la population, nous allons financer des opérations d’adaptation des logements au handicap et au vieillissement. »
Maurice Chaspoul,conseiller général,délégué au logement.
la société Habitations de Haute-Provence, de nous préciser le sens de son engagement :« Nous améliorons chaque jour l’image du logement social en faisant des opérations d’une très grande qualité. Il faut savoir qu’une majorité (70 %) des habitants des Alpes de Haute-Provence pourrait en bénéficier ! Il permet aux familles de se loger en fonction de leurs reve-nus tout en leur offrant la pos-sibilité d’accéder à la propriété. Habitations de Haute-Provence (H2P) est présente dans tout le département et est leader avec 4 893 logements familiaux. Nous sommes partenaires des collectivités locales et nous investissons pour améliorer le confort et la performance éner-gétique de nos bâtiments. En signant cette convention nous
nous engageons : à produire 11 logements totalement aménagés pour les personnes handicapées ; à en réhabiliter plus de 300 du parc existant, en les adaptant au vieillissement des locataires ; à faire des acquisitions en vue de l’adaptation de 32 apparte-ments dans les centres anciens. Nous interviendrons dans les salles de bain (remplacement des baignoires par des douches équipées), en électrifiant les volets roulants, en modifiant les interphones… Dans les par-ties communes nous pourrons ajouter des rampes et électri-fier les portes d’entrée. Nous constatons quotidiennement ces besoins d’adaptation, c’est pour-quoi nous avons décidé d’être partenaire du Conseil général et de signer cette convention pour la période 2013-2016. »
Le Conseil général apporte, depuis plusieurs années, un soutien important à la production de loge-ments sociaux. En 2012, de nouvelles mesures ont été adoptées afin que le vieillissement et la perte d’autonomie soient mieux pris en compte. La Société d’HLM, Habitations de Haute-Provence, est la première à s’engager dans cette démarche et à signer une convention d’objectifs avec le Département.
Prix d’excellence (3 100 euros) :Sébastien Laurette-ChristinyGAEC Le grain paysanBrasserie - CurbansDu blé au pain, de l’orge à la bière, 100 % en agriculture bio ; voilà qui résume bien la démarche de Sébastien et de son associé Guy Brizard. La réussite de l’atelier pain, qui a créé un emploi, permet de lancer une deuxième activité. Dans un bâtiment en bois isolé par de la paille, sous la boulange-rie, deux pièces blanchies, amé-nagées, accueillent : une chambre froide, un four, un bac de trem-page, des cuves en inox… « Je sélectionne des variétés anciennes d’orge pour faire une bière blonde
bio. La fabrication est complexe et délicate. On transforme d’abord l’orge en malt : trempage, germi-nation, dessiccation ; stockage à 45°, puis chauffage pour obtenir un malt plus ou moins coloré. On enlève ensuite les germes, on concasse et on brasse : mélange avec de l’eau chauffée, ébullition, ajout du houblon (100 g pour 100 l). Puis on refroidit, et on fait fermenter avec de la levure, puis du sucre, 7 à 10 jours. On met en bouteille, où une deuxième fer-mentation donne le gaz. La bière se calme enfin durant un mois de garde, au frais, avant d’être com-mercialisée et consommée. Notre objectif est une production de 200 l par semaine ».
Mention du jury (2 300 euros) :Sandrine DuezFerme La Bastide - Fabrication de pain - EntrepierresSandrine est paysan-boulanger et chef d’exploitation depuis 2011. « Je travaille seule sur la meunerie (moulin à meule de pierre) et la fabrication du pain. J’ai une aide extérieure pour la culture des céréales (j’utilise deux variétés de blé tendre) et la moisson car je n’ai pas repris le matériel agricole de l’ancienne exploitation. La totalité de ma production est en agriculture biologique. Je mouds moi-même comme ça je sais ce qu’il y a dans la farine, et elle est toujours fraîche. Mes pains sont bio,
« Dans le cadre de ses actionsen faveur de l’installation
des jeunes agriculteurs, le Conseil général organise chaque année, en partenariat avec le Syndicat
des Jeunes Agriculteurs,une Bourse à l’installation.
Nous voulons ainsi encourager l’innovation et le goût
d’entreprendre durablement.Lors de la soirée de remise
des prix nous n’oublions pas d’honorer les médaillés du Concours Général Agricole
pour soutenir tous les acteurs de l’économie rurale
départementale. »
André Laurens,vice-président du Conseil général,
délégué à l’agriculture.
Excellence agricoleVoici les démarches exemplaires, viables économiquement et respectueuses de l’environnement et des hommes, de trois jeunes agriculteurs qui viennent d’être récompensés grâce à la Bourse à l’installation organisée chaque année par le Conseil général.
Économie
essentiellement demi-complets, voire complets. Je varie en intro-duisant des graines (sésame, courge, tournesol) et en achetant du petit épeautre. Je vends ma production (360 kg par semaine) dans de nombreux lieux (les marchés, les points de vente collectifs d’agriculteurs…). Je maintiens des prix les plus bas possible pour que mon pain soit accessible à tous. J’aime ce que je fais, même si c’est physique, et je vais souvent à la rencontre de mes clients et c’est ce qui donne du sens à mon travail. »
Jeune espoir (1 600 euros) :Louise CALAISGAEC Ferme de la BuissièreAtelier fromager caprin et poules pondeuses - ReillanneRien ne se perd, tout se trans-forme dans cette ferme en agri-culture biologique, où le couple, Louise et Pierre, s’est installé en 2011. « Après quelques années passées dans trois fermes, nous avons pu nous poser grâce au maire de Reillanne qui cherchait un chevrier. Nous faisons un peu de légumineuses, en rota-tion avec des graminées. En éle-vage nous privilégions les races locales et rustiques : 57 chèvres essentiellement provençales et quelques alpines qui sont toute l’année dans la colline (nous produisons 100 fromages par jour) ; 200 poules pondeuses de race Marans qui font de beaux œufs roux ; deux vaches Aubrac et quatre veaux, quelques porcs servent à l’alimentation familiale.
On a aussi planté un verger de 80 fruitiers pour produire des jus bio et des confi tures. Tous les ate-liers sont interactifs : le petit-lait est pour les porcs, le verger pour les poules, les vaches passent
Excellence agricole
après les chèvres qui gaspillent beaucoup, les abeilles (en pen-sion) pollinisent les végétaux, les plantes médicinales que je cueille soignent hommes et animaux… »
Le palmarèsdu Concours Général Agricole 2013
VINS SAS Domaine de Régusse (Pierrevert)
Médaille d’or - Coteaux de Pierrevert AOC roséDeux médailles d’argent - IGP Méditerranée blancMédaille d’argent - IGP des Alpes de Haute-Provence rosé
Cave des vignerons de PierrevertDeux médailles d’or - Coteaux de Pierrevert AOC rouge bioMédailles d’argent et de bronze - Coteaux de Pierrevert AOC roséMédaille d’or - IGP des Alpes de Haute-Provence roséMédailles d’or et d’argent - IGP des Alpes de Haute-Provence blanc
SARL caves et vignobles de RégusseMédaille d’argent - Coteaux de Pierrevert AOC rouge bio
Emmanuel d’HerbèsMédaille d’or - Coteaux de Pierrevert AOC roséMédaille d’argent - IGP des Alpes de Haute-Provence blanc
SCEV Château RoussetMédaille d’or - Coteaux de Pierrevert AOC blancMédaille d’argent - IGP des Alpes de Haute-Provence rosé
PRODUITS OLÉICOLES Moulin de l’Olivette (Manosque)
Médaille d’or - Huile d’Olive de Haute-Provence AOCMédaille d’argent - Huile d’Olive de Provence AOC
Moulin Salvator (Dabisse)Médaille d’argent - Huile d’Olive de Provence AOCMédaille d’or - Huile d’Olive de France fruité noir
Coopérative oléicole (Les Mées)Médaille d’argent - Huile d’Olive de Haute-Provence AOC
AUTRES PRODUITS Saveurs de la Chanenche (Méolans-Revel)
Médaille de bronze - Liqueur aux plantes (Génépi) Distilleries et domaines de Provence (Forcalquier)
Médaille d’or - Eau de vie de marc Les Comtes de Provence (Peyruis)
Médaille d’or - Confi ture extra de framboisesMédaille d’argent - Confi ture à l’ancienne bio,Douceur d’agrumes.
« Chaque année,le Conseil général soutient
quelques projets exemplaires, portés par des associations
du département engagéesdans des actions bénévoles d’aide
et de coopération auprès des populations de pays étrangers.
Les quatorze structures qui viennent d’être primées se
partagent une dotationde 25 000 euros. »
Alberte Vallée,conseillère générale,
déléguée à la coopération décentralisée.
Coopérationinternationale
L’Association Toussiana vient en aide à la population défavorisée de Toussianaau Burkina-Fasso (2 500 €) - Tél. 04 92 62 13 78
Auguste Coulibaly, président de l’association, nous a expliqué avec émotion le parcours qui l’a mené à cette action : « Mon père m’a eu très jeune et m’a confié à mes grands-parents qui vivaient à Toussiana. Pour me rendre à l’école je devais faire 10 km, aller-retour, à pieds nus, sous 40 °C. Pendant midi, nous n’avions presque rien à manger, sauf à la saison des mangues ; alors je jouais au football avec des coques de fruits. J’ai suivi les cours du CP au CM2, puis j’ai eu beaucoup de chance car mon père, après ses études, m’a emmené en ville. Là, j’ai continué à jouer au foot et comme j’étais doué, j’ai été repéré et j’ai été recruté par le club de Gap. Puis j’ai connu ma femme, originaire de Vaumeilh, et je suis resté en France. J’ai été très marqué, je me sens privilégié et je veux aider mon village où je retourne régulièrement. J’avais cette idée d’association depuis longtemps
et la chance a voulu que je croise Jean-Marie Collombon, ancien maire de Vaumeilh. Par son métier il connaissait le Burkina-Fasso et c’était plus facile d’expliquer mon souhait d’entraide à quelqu’un qui connaissait la réalité. Il a adhéré à mon idée, a apporté son aide et c’est grâce à lui que l’association a démarré et fonctionne. Yves Touche, mon beau-père, est le trésorier et me soutient beaucoup. Je veux d’abord que les enfants puissent aller à l’école. La population est très disséminée et des enfants décrochent même s’ils sont souvent très motivés : on les garde aux champs et cer-tains devraient faire 30 km à pied en pleine chaleur. Mon rêve, c’est de créer des classes, sur place. Mais il ne faut pas assister les villageois, il faut les pousser à se prendre en main et répondre à leurs demandes. Actuellement nous aidons le hameau de Topoko-Deni : équipement (tables-bancs,
fournitures scolaires…) de l’école primaire, construction de latrines (garçons et filles), formation de jeunes à l’agro-artisanat ; le maire nous a appelés au secours cet été pour qu’on l’aide à refaire une partie des toitures de classes, envolées lors d’un gros orage. En 2014, nous allons tout mettre en œuvre pour réaliser un forage
pour l’eau potable et pour favo-riser le développement de res-sources agricoles, mais ça coûte cher et j’en profite pour remercier tous les donateurs. Ce qu’on fait c’est rien, mais pour eux c’est beaucoup. » Auguste Coulibaly est modeste, chez lui il stocke ré-frigérateurs, téléviseurs, vélos… qui sont expédiés régulièrement dans son pays.
Pour rapprocher les Hommes
Les autres projets : Création de douches et de
toilettes dans un orphelinat de jeunes filles à Cogounou au Bénin (2 500 €).Enfance et Développementdu BéninTél. 04 92 83 58 [email protected]
Création d’un bloc sanitaire à l’école maternelle de Tambacounda au Sénégal (2 500 €).Tambacounda ReillanneTél. 06 32 37 94 [email protected]://association-tambacounda-reillanne.com (voir page 17)
Construction d’une salle de classe à Ndianda et actions de développement à Ngueniene au Sénégal (2 500 €).Solidarités Afrique - Pays dignoisTél. 04 92 34 70 [email protected]
Réhabilitation d’un puits et construction d’aménagements à Tambacounda au Sénégal (2 000 €).Institut de Coopérationpour le Développement
(ICD-Afrique)Tél. 04 92 83 92 [email protected]
Équipement du réfectoire et de la cuisine de l’école primaire de Duékoué en Côte d’Ivoire (2 000 €).Barnabas Solidarités franco-phones / Tél. 04 92 34 53 [email protected]
Construction de la mater-nité d’un ensemble hospita-lier à Ngaoundal au Cameroun (2 000 €).Kermesse des missionsTél. 04 92 32 25 [email protected]
Plantation de 10 000 oliviers dans la région de Tulkarem en Palestine (2 000 €).France-Palestine-Solidarité 04 (AFPS04)Tél. 04 92 75 18 [email protected]
Envois réguliers de vêtements, de matériel scolaire et médical, distribués par l’ONG CERASE, au Bénin (1 000 €).Fraternité SolidaireTél. 06 44 17 54 49franç[email protected]
Envoi de 20 tonnes de matériel médical et de médicaments en aide au développement médico-social des zones rurales au Mali (1 000 €).Les amis de l’ONG malienne MEDES-SAPCOMTél. 04 92 75 39 50
Création d’une clôture de 400 m autour d’un puits pour constituer une zone de maraî-chage à Yissiguila au Mali (1 000 €).Communauté de communesdu Pays de SeyneTél. 04 92 35 22 [email protected]
Promotion du droit à l’éduca-tion des enfants de Houndé au Burkina-Faso (1 000 €).Ligue de l’enseignementdes Alpes de Haute-ProvenceTél. 04 92 30 91 [email protected]
Pose de pompes pour procurer de l’eau aux collèges en cours de construction à Boulma et Kapon au Burkina-Faso (1 000 €).Assolidafrica 0704 92 87 55 [email protected]://assolidafrica07.org
Initiation d’un espace itinérant dédié à la sensibilisation et à la formation à la sécurité routière au Cameroun (1 000 €).AFRICAFRANCE Solidaire06 66 89 53 [email protected]
Pour rapprocher les Hommes
Artis’art est un projet européen transfrontalier ALCOTRA dont l’objectif est de promou-voir les métiers de l’artisanat d’art sur un territoire constitué des régions italiennes de Ligurie et du Piémont, des départements des Hautes-Alpes, des Alpes Maritimes et des Alpes de Haute-Provence (les partenaires : le Conseil général, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat et le Syndicat Mixte des Villages et Cités de Caractère). Les artisans qui bénéficient du projet ont un niveau d’excellence (Maître artisan, Entreprise du patri-moine vivant, Meilleur Ouvrier de France…) et le but des partenaires institutionnels sera
de les faire connaître, de consti-tuer un réseau et de favoriser les échanges de savoir-faire de part et d’autre de la frontière. Ils vont ainsi participer à des ateliers de démons-tration de leurs techniques, ouverts à ceux des autres territoires, et à deux salons de grandes renommée (ARTO a eu lieu début novembre à Turin, NICE ARTISANAT se dérou-lera en mai 2014). Enfin, des sup-ports de communication (site web, cartes, dépliants) assureront leur promotion. À suivre…
G. Sauvan et J.-C. Michel, président et vice-pré-sident du conseil général délégué au tourisme, ont remis les prix du concours départemental des Villes et villages fleuris 2013. Les représentants de douze communes ont reçu un prix pour leurs efforts d’amélioration du cadre de vie. Diplômes d’honneur : Catégorie 1 - 1er prix, Enchastrayes / 2e prix, Beauvezer / 3e prix, Les Omergues et Claret // Catégorie 2 - 1er prix, Barrême // Catégorie 3 - 1er prix, Villeneuve / 2e prix, Oraison. Prix spéciaux : Saint-Benoît et Montfuron. Villeneuve a été retenue
pour participer au concours régional. Encouragements : Villemus, Selonnet, Draix. Enfin, deux particu-liers (Chatard Maria-Luisa - Bras d’Asse / Nal Made-Claude - Claret), un jardinier (Jimmy Sutera - Draix) et trois commerçants (Chabaud Anne-Marie - Le bar du Centre - Bras d’Asse / Couttolenc Evelyne, « La Providence » - Enchastrayes / M. et Mme Grosso Bruno, restaurant « La Rollchinière » - Enchastrayes) ont été distingués pour leurs actions exceptionnelles d’embellissement.
Culture
Tourisme
Dites-leavec des fleurs
Les artisans d’art à l’honneur
Tourd’horizonVenez nombreux
Concerts gratuits
Le Conseil généralvous invite au concert.Les petites communessont aux premières loges :
« Concert de Noël »Chœur départemental / La Motte-du-Caire -1er décembre - 16h - église.
« Trio Balkanology »Thoard - 6 décembre -20 h 30 - foyer rural.
« Airs sacrés »Agence Artistik / Castellane - 7 décembre - 20 h 30 - église / Riez - 8 décembre -17h - cathédrale.
« Noël irlandais »Cordes d’Irlande / Saint-Julien d’Asse - 13 décembre - 20 h 30 - salle des fêtes / Sainte-Croix-du-Verdon - 14 décembre -16h - église.
« Noël de la Renaissance autour de la Méditerranée »Ensemble Calisto / Seyne-les-Alpes - 15 décembre - 15h - Chapelle des Dominicains.
Ne subissons pasle changement climatique
Le changement climatique va commencer à impacter notre département : dis-parition d’espèces, dimi-nution de la ressource en eau et de l’enneige-ment, canicules… Le Plan Climat Énergie Territorial (PCET) initié par le Conseil général a pour objectif d’apporter des réponses adaptées, de lutter contre le change-ment climatique, à notre niveau. Le PCET aboutira à la mise en œuvre d’actions concrètes. Tout le monde a un rôle à jouer car les com-portements individuels ont un impact très important sur le climat. Afi n d’aug-menter l’effi cacité du PCET, le Département a proposé à six autres territoires de s’associer à sa démarche : la Communauté de Communes Asse-Bléone-Verdon (CCABV), la communauté d’agglomération Lubéron-Verdon-Durance (DLVA), le Pays de Haute-Provence, le Pays A3V, et les communes d’Allos et d’Uvernet-Fours. Ces partenaires organisent actuellement des réunions de concertation avec les acteurs locaux et le public :
4 décembre à 15h à Villeneuve sur l’énergie et l’eau ; 5 décembre à 18h (salle de l’Ermitage) à Digne-les-Bains sur la rénovation thermique ; 11 décembre à 15h à Allos sur la vulnérabilité des territoires de montagne
au changement climatique et la ressource en eau ; 12 décembre à 18h (salle polyvalente) à Bras d’Asse sur les énergies renouvelables
et la ressource en eau ; 15 janvier à 14h à Sainte Tulle sur l’habitat et le transport. À suivre…
À ne rater sous aucun prétexte !sous aucun prétexte !sous aucun
Le Départementà votre service
Le Conseil général a renouvelé et mis à jour ses dépliants d’infor-mation sur : les Centres de planifi cation et d’éducation familiale - le dépistage des infections sexuellement transmissibles - la grossesse et la préparation à l’accouchement - les Centres mé-dico-sociaux (CMS). Demandez-les dans les CMS.
Sortir à Digne - Digne-les-Bains - Palais des Congrès : Fables - d’après Jean de La Fontaine - Cie Tàbola Rassa - théâtre - 19h - 5/12 // Salle de l’Abbé Féraud : À cinq sous - musiques traditionnelles - 19h - 19/12 - entrée libre.
Ça bouge au CMSde Sisteron
Attention, les servicesdu Centre Médico-social de
Sisteron se regroupent.L’accueil – personnes âgées
(APA), personnes handicapéeset RSA – précédemment situé
place du Tivoli, réintègreles locaux agrandis du CMS :
3 avenue Alsace-Lorraine -Tél. 04 92 61 06 92
À noter
Salagon, musée et jardins
Exposition : « Un terroir, des machines et des hommes », photographies de Louis Plantier - jusqu’au 15 décembre.
Atelier de Noël : pour les 6-12 ans - création d’objets en laine et teinture végétale avec Magali Bontoux - mercredi 11 décembre - deux séances : 14h-15 h 30 et 16h-17 h 30 - goûter offert - 7 € - sur réservation.Tél. 04 92 75 70 50 - www.musee-de-salagon.comwww.facebook.com/museesalagon
Accueil des femmes victimes de violence
Le Centre d’Information pour le Droit des Femmes et des Familles (CIDFF04) a été retenu comme « Accueil de jour pour femmes victimes de violences et leurs en-fants ». Une pièce, au sein de ses locaux dignois, est désormais accessible aux victimes, immédiatement et sans condition, les lun-dis, mardis, jeudis et ven-dredis, de 9h à 17h. Elle est aménagée avec un ordi-nateur, un canapé, des jeux pour enfants, des livres, un chauffe-biberon, un nécessaire pour boissons chaudes… L’équipe pluri-disciplinaire (lutte contre les violences, informations juridiques, projet profes-sionnel) est également à leur disposition.CIDFF18 rue AubinDigne-les-BainsTél. 04 92 36 08 [email protected]
Nouveau
À l’Affi che - Théâtre Jean Le Bleu - Manosque - Garnier et Santou - 1re partie : Emmanuel Urbanet - Humour - 21h - 6/12 // Christelle Chollet - Humour - 21h - 13/12
Le Conservatoire vous invite
En décembre, le Conservatoire départemental Olivier Messiaen (CRD04) vous invite à quelques concerts gratuits.Manosque10 décembre - Fugue musicale - Trombone, trompette - 18 h 30 - Fondation Carzou // 11 décembre - chant choral polyphonique - 19h - Fondation Carzou // 18 décembre - Fugue Musicale - Guitare - 18 h 30 - Fondation Carzou. Digne-les-Bains11 décembre - Fugue Musicale - Trompette Flûte - 18 h 30 - Salle de l’Ermitage // 17 décembre - Fugue Musicale - Duo de pianos - 18 h 30 - Salle de l’Ermitage // 18 décembre - Interlude musical - Divers - 17h - Médiathèque intercommunale // 20 décembre - Fugue Musicale - Guitare - 18 h 30 - Salle de l’Ermitage.
Le grand rendez-vous de fi n d’annéeDimanche 15 décembre à 16 h 30, spectacle des élèves de musiques et danses traditionnelles sur le thème : « Provence et Occitanie », suivi d’un grand Balèti. Salle des fêtes Osco Manosco. Entrée 5 €, tarif réduit pour les élèves et parents d’élèves du Conservatoire et des écoles associées.Informations et réservations :04 92 87 88 86 - [email protected] l’actualité du CRD04 sur www.crd04.fr
Joignez l’utile à l’agréable
Vous aussiparticipez
À savoir
Connaître les syndromes cérébelleux (C.S.C.) est une association qui accompagne les personnes atteintes et leurs proches, notamment les parents d’enfants touchés par ce syndrome. Un syndrome cérébelleux est un ensemble de troubles caractéristiques d’une atteinte du cervelet et/ou des voies nerveuses en lien avec le cervelet. Il peut survenir à tout âge et se caractérise par des troubles de la coordination des mouvements volontaires et de l’équilibre. www.csc.asso.frDans le 04 : Guy Mousseron158 avenue Henri Barbusse 04 220 Sainte-TulleTél. 04 92 79 71 70
Sisteron - Exposition-vente de santons et crèches - galerie de la Citadelle et médiathèque A. Roman - jusqu’au 5 janvier 2014 // Exposition de Pascal Guidez - hall de la mairie - jusqu’au 15 décembre.
Pour informersur le VIH
Sidaction lance le concours VIH Pocket Films, destiné à informer les 15-25 ans sur le VIH et les sensibiliser aux risques sexuels. Les jeunes sont invités à réaliser une vidéo à partir de leur télé-phone portable sur le thème de la prévention ou de la vie avec le VIH. Les participants peuvent déposer leurs vidéos jusqu’au 31 janvier 2014 sur le site Internet de Sidaction : w w w . s i d a c t i o n . o r g .Un jury sélectionnera dix vidéos lauréates, qui seront primées à l’occasion du Sidaction 2014. Un DVD, réalisé à partir des vidéos gagnantes, servira d’outil pédagogique distribué gratui-tement à plus de 19 000 structures accueillant des jeunes. Des fi ches pédagog iques , destinées aux e n s e i g n a n t s , aux travailleurs sociaux et aux animateurs socio-culturels accompagneront le DVD.
Un livrepas comme les autres
L’association Tambacounda-Reillanne est fondée en 1999, suite à un voyage touristique de sa présidente, Laurence Destombes, au Sénégal. Visitant une classe, celle-ci est impressionnée par le manque de moyens. De retour en France, son témoignage
provoque des actions de solidarité improvisées. En 2002, deux associa-tions jumelles sont créées, l’une en France, l’autre au Sénégal, impliquant les écoles de Reillanne et de Tambacounda. Ce partena-riat permet de soutenir la scolarité de 800 enfants : équipements sportifs, jeux, mur d’enceinte, mobilier et fournitures scolaires, équi-pements informatiques, bibliothèque, puits, offre d’un repas par semaine… La dernière action est la réalisation commune d’un livre sur le thème du bonheur : « Le bon-heur conté dès l’enfance,
petits contes et histoires ». On y trouve des contes écrits et illus-trés par les enfants de Reillanne, complétés par des poèmes de ceux de Tambacounda. La vente de ce beau livre (12 €) va servir à la création d’un puits et à la construction de sanitaires.Le Conseil général soutient l’association depuis plusieurs années ; en 2013 il a accordé une aide de 2 500 euros (voir p 12). Dans les librairies de Manosque, Forcalquier… ou auprès de l’association. Tél. 06 32 37 94 23 - [email protected]://association-tambacounda-reillanne.com
provoque des actions de solidarité improvisées. En 2002, deux associa-tions jumelles sont créées, l’une en France, l’autre au Sénégal, impliquant les écoles de Reillanne et de Tambacounda. Ce partena-
Histoiresd’archives
C e ne sont ni des miliciens, ni des Waffen-SS, ce sont des « Brandebourgeois ». C’est ainsi que furent désignés ces
Français confondus avec des miliciens parce qu’ils agissaient dans la tenue de leurs adversaires (en civil ou en maquisard) ou avec des Waffen-SS car porteurs de l’uniforme alle-mand lors des actions mili-taires contre les maquis.Ces volontaires français appartenaient au service « action » des services secrets de la Wehrmacht, l’Abwehr, dirigé par l’amiral Canaris. Leur nom vient de la ville où l’unité a été constituée. C’étaient des spécialistes des « coups tordus », infi ltrant les maquis en se faisant passer pour d’authentiques résis-tants ou des requis du STO (le service du travail obligatoire) en fuite.Avec la Gestapo, ils ont monté le 16 juillet 1944 l’opération des faux maquisards à Oraison, qui condui-sit à l’arrestation de
membres du Comité départemental de li-bération. Mais la 8e compagnie sévissait depuis la fi n de 1943 dans le département.En février 1944, les gendarmes de Forcalquier sont intrigués par le comportement de deux ci-
vils qui logent à l’hôtel. En visitant discrètement leur chambre, ils découvrent une mitraillette, 111 cartouches, deux étuis de pistolets. Le 21 au soir, Pappias est arrêté dans une embuscade montée par les gendarmes. Il affi rme qu’il est un résistant. Il est déféré devant la justice.« Interrogé par M. le juge d’instruction en pre-mière comparution, Pappias a déclaré alors qu’il appartenait en réalité à l’armée allemande et accomplissait une mission qui lui avait été confi ée par cses chefs. Il a demandé à être confronté avec les représentants de la Gestapo à Digne pour établir la véracité de ses asser-tions. Satisfaction lui a été accordée, et le capi-taine commandant la Gestapo de Digne, avisé téléphoniquement par le magistrat instructeur, a déclaré qu’effectivement l’individu arrêté sous le nom de Pappias appartenait bien à l’armée allemande. »Libéré, Pappias et son complice, Josset, tentent d’infi ltrer une autre formation résistante mais ils sont capturés par les résistants du maquis « Fort-de-France » à Barrême le 4 mars, jugés et exécutés. Les Brandebourgeois ratissent les campagnes. Un camarade de Pierre Josset, Despinoy, écrit à son amie Madeleine, qui le connaissait bien : « Pour Pierre, rien de nou-veau, nous partons ce soir fouiller une autre ré-gion, mais les prisonniers que nous avons faits nous ont bien donné son signalement comme étant celui qui a été fusillé par les terroristes. »Jusqu’en juillet 1944, la 8e compagnie opéra contre les maquis, sans pitié.Les « Brandebourgeois » de la 8e compagnie sont responsables d’un grand nombre de massacres en Haute Provence. « Partout où ils passent - écrit l’historien Olivier Pigoreau - les hommes de la 8e compagnie imposent leur style, brutal, clament leur credo : pas de pitié. »
Les Français de la 8e compagnie « Brandebourg » (1943-1944)
tenue de leurs adversaires (en civil ou en maquisard) ou avec des Waffen-SS car porteurs de l’uniforme alle-mand lors des actions mili-taires contre les maquis.Ces volontaires français appartenaient au service « action » des services secrets de la Wehrmacht, l’Abwehr, dirigé par l’amiral Canaris. Leur nom vient de la ville où l’unité a été constituée. C’étaient des spécialistes des « coups tordus », infi ltrant les maquis en se faisant passer pour d’authentiques résis-tants ou des requis du
membres du Comité départemental de li-bération. Mais la 8e compagnie sévissait depuis
Les Archives départementales racontent…
Les « infi ltrés »
Lambruisse, ferme Laval,6 avril 1944, attaque allemande du maquis FTP (Francs-Tireurset Partisans).
Le Luberon - tome Iencyclopédie d’une montagne provençaleSous la direction de Marc DumasÉditions Alpes de Lumiè[email protected]ère.fr
Pour les habitants natifs,les résidents, les visiteurs, les chercheurs ou les randonneurs, une quarantaine des meilleurs spécialistes du Luberon livrent ici leur savoir sur cette montagne à l’histoire mouvementée et aux paysages à couper le souffl e.346 pages - 45 €
BD : B
erna
rd N
ICOL
AS
à lire
ZingarellaLivre musical - Musique Tchaïkovski - Voix Catherine Alias - Texte Manon RozierImages Leslie UmezakiLe Sablier Éditionswww.lesablier-editions.com
Dans le célèbre Théâtredes Quatre-Points,les spectateurs se pressentpour admirer Zingarella. Sous les regards éblouis elle virevolte au rythme de Casse-Noisette, mais le drame couve, un soirla marionnette trébuche…36 pages - 24,90 €
Salagon, le prieuréG. Barruol, archéologue et historien
Salagon, les jardinsP. Lieutaghi, écrivain et ethnobotaniste / I. Magnaudeix, historienne et toponymiste.En vente à la boutique de Salagon (Mane) et par correspondance -bon de commande à téléchargersur www.musee-de-salagon.com
Le premier est une synthèsedes connaissances sur l’histoire, l’archéologie et l’environnementdu site de Salagon. Le second est un guide de découverte, il accompagne le visiteur en une déambulation d’un jardin à l’autre.144 pages - 15 € (chacun)
Agenda 21 La famille Beauchemin
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