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Le Livre de Poche a 60 ans ! « Une vie à lire », proclame le slogan actuel de notre maison d’édition, soixante années à publier, s’enthousiasmer, découvrir et attirer de nombreux lecteurs...

Soixante ans après sa création, Le Livre de Poche à bien des égards donne le vertige : ampleur et variété du catalogue (5200 titres en 2012), plus de deux mille auteurs, plus d’un milliard de livres fabriqués et vendus depuis 1953. La puissance de notre maison d’édition s’incarne aussi dans les chiffres de sa diffusion en France (vingt mille points de vente) et hors de France dans tous les territoires de la francophonie : Canada, Suisse, Belgique...

C’est aussi une maison unique dont l’histoire a profondément marqué la seconde moitié du xxe siècle, car elle est à l’origine d’une « rupture » irréversible dans l’édition française : la démocratisation de tous les grands textes de littérature. Cette véritable « révolution culturelle » fut rendue possible grâce à l’énergie et à la détermination de son inventeur, Henri Filipacchi, et provoqua un débat virulent parmi les intellectuels, les uns résolument favorables à cette ouverture au plus grand public, les autres farouchement hostiles à cet « abaissement »...

2013 s’annonce comme une année riche en nouveautés, en rendez-vous avec les grands auteurs du Livre de Poche, et en découvertes. Et nous sommes particulièrement heureux de célébrer cet anniversaire avec les libraires. Leur curiosité, leurs coups de cœur -et leurs coups de gueule-, leur enthousiasme constituent pour nous, éditeurs, autant de conseils inestimables et de choix judicieux dans un marché devenu si abondant.

2013 marquera aussi une nouvelle étape du développement avec la création de « L’E-book du Livre de Poche », notre catalogue numérique, fidèle à notre image, éclectique (classiques bien sûr, littérature, thrillers et fantastique) et de qualité.

Le Livre de Poche, soixante ans après sa création, c’est enfin et surtout une aventure humaine de passionnés -équipes éditoriale, artistique, marketing, fabricants et commerciaux- qui œuvrent au quotidien et réalisent une savante alchimie de compétences…

Longue vie au Livre de Poche du xxie siècle ! L’histoire ne fait que commencer...

Cécile Boyer-Runge,Directrice générale du Livre de Poche

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En février 1953 paraissent les premiers « Livre de Poche », Kœnigsmark de Pierre Benoit (n° 1), Les Clefs du royaume d’Archibald Joseph Cronin (n° 2), Vol de nuit d’Antoine de Saint-Exupéry (n° 3)… Ils valent alors 2 francs,

soit à peine plus que le prix d’un quotidien, un peu moins que celui d’un magazine.

Les débuts de cette nouvelle collection sont modestes, ses couvertures aux couleurs jugées parfois tapageuses sont accueillies par certains avec réticence. Néanmoins, l’homme qui l’a conçue et la dirige, Henri Filipacchi, a l’intuition de son avenir. Alors secrétaire général de la Librairie Hachette, il possède en effet une exceptionnelle connaissance du livre et de ses métiers. Il a notamment joué un rôle décisif dans le lancement de collections aussi diverses que la Pléiade ou la Série noire.

Assisté d’une équipe restreinte, Henri Filipacchi se lance dans l’aventure du Livre de Poche, dont la société éditrice, la Librairie Générale Française, est installée au 15, boulevard de la Madeleine, dans les lieux mêmes qu’avait habités Marie Duplessis, alias Marguerite Gautier, la « Dame aux camélias ».

Réaliste et visionnaire, il associe à son projet ses amis éditeurs. Albin Michel, Calmann-Lévy, Grasset, Gallimard seront ainsi, parmi les grands fonds éditoriaux français, les « pères fondateurs » du Livre de Poche.

Réaliste et visionnaire, Henri Filipacchi a l’intuition de l’avenir

du Livre de Poche

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L’originalité d’Henri Filipacchi fut surtout de mettre au service des grands textes littéraires, classiques et modernes, les techniques d’impression et de diffusion qui, jusque-là, étaient plutôt l’apanage du roman populaire, et d’avoir, de ce fait, pressenti puis accéléré considérablement la démocratisation de la lecture, non simplement de romans d’évasion déjà portés par leur succès, mais d’œuvres réputées difficiles. Le pari d’Henri Filipacchi était donc plus qualitatif que quantitatif. On mesure aujourd’hui la justesse de son intuition, et son audace. Qui aurait parié, en effet, au début des années 1950, qu’Un amour de Swann trouverait rapidement

500 000 lecteurs et que, préfacés par Paul Morand, les Mémoires du cardinal de Retz, avec 60 000 exemplaires vendus entre 1958 et 1959, prendraient l’allure d’un best-seller ? Par la suite, Le Livre de Poche conservera cette image de collection sans frontières, ouverte à tous les publics : Dan Brown y voisine aujourd’hui avec Levinas, Jean de Venette avec Katherine Pancol, Pénélope Bagieu avec Montaigne.

L’autre pari relevé par Henri Filipacchi fut d’intégrer dans le catalogue tous les domaines de la création et du savoir en proposant, aux côtés de la littérature, des romans policiers, des manuels de cuisine ou de bricolage, des documents d’actualité, des atlas… Plus qu’aucune autre collection, Le Livre de Poche allait ainsi devenir, pour des millions de lecteurs, le compagnon idéal de tous les instants. Cette diversification, caractère essentiel, ne s’est par la suite jamais démentie.

Le « décollage » du Livre de Poche date de la fin des années 1950. La collection est alors plébiscitée par une nouvelle génération de jeunes lecteurs. La croissance s’accélère au cours des années 1960 : de 8 millions d’exemplaires en 1957-1958, les ventes passent à 28 millions en 1969.

Révolution culturelle, onde de choc du « baby-boom », Le Livre de Poche vient à point nommé pour accompagner l’essor de la scolarisation et stimuler la démocratisation de la lecture – sa « désacralisation » également. Qui songerait aujourd’hui à défendre la thèse développée jadis par Les Temps modernes d’une édition de poche au service exclusif des catégories sociales déjà familiarisées avec l’usage du livre ?

Démocratiser la lecture, on mesure aujourd’hui la justesse de son intuition, et son audace...

Intégrer dans le catalogue tous les domaines de la création et du savoir

Le Livre de Poche est alors considéré comme un produit de première nécessité et devient l’une

des composantes de l’indice des prix

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Dès le début des années 1960, Le Livre de Poche tient une place prépondérante dans la vie quotidienne des Français. La preuve ? Les pouvoirs publics considèrent qu’il est aussi nécessaire que la baguette de pain ou le ticket de métro. Il devient l’une des composantes de l’indice des prix, formé par la liste des « 259 articles » que tout un chacun doit pouvoir se procurer. Honneur ambigu, qui lui vaudra d’être particulièrement exposé au blocage des prix.

Autre rançon du succès : ses performances inspirent quelques entreprises concurrentes. En 1958, Flammarion crée J’ai lu. En 1962, les Presses de la Cité lancent Presses Pocket. Gallimard, qui avait concédé naguère l’exploitation de ses droits de poche à Hachette, crée la collection Folio en 1972. Depuis, d’autres collections sont apparues sur le marché. En 2012, les cinq acteurs majeurs représentent toutefois plus de 70 % des volumes vendus.

Sur un marché du livre où un livre sur quatre est au format de poche, Le Livre de Poche conserve sa place de n° 1 et poursuit son développement avec de nouvelles séries, en ouvrant son catalogue à de nouveaux genres (fantasy en 2007, BD en 2008, La Lettre et la Plume en 2010), en innovant avec des initiatives éditoriales et graphiques originales (coffrets Christian Lacroix, éditions spéciales Noël, éditions collectors…), en accueillant chaque année de nouveaux auteurs, en travaillant avec de nouveaux éditeurs...2013 constitue une nouvelle étape avec notamment le développement de son catalogue numérique.

Créatif, novateur, Le Livre de Poche conserve sa place de n° 1

dans un marché très concurrentiel

60 ans de création

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Élisabeth Badinter

Dominique Bona

Le Livre de Poche représente une garantie de qualité : celle de la maquette, de l’impression et surtout de la distribution. On le trouve dans toutes les librairies, y compris les plus modestes.

En tant que lectrice il m’offre la possibilité de lire tous les genres d’ouvrages et de rattraper le temps perdu. Il me permet aussi d’annoter mes livres sans remords.

Je suis née en même temps que Le Livre de Poche.Il faudrait évidemment savoir quel est son mois de naissance pour établir son signe astral... Ce serait le comble que nous soyons nés tous les deux sous le signe du Lion.Pour moi, peut-être parce que je suis née l’été, j’ai toujours aimé lire sur les plages de sable de la Méditerranée, en écoutant la mer. Ou bien dans un jardin à l’ombre, quand tout le monde est plus ou moins assoupi, à l’heure de la sieste. Je ne lis jamais un Livre de Poche à Paris. Il est associé pour moi à des vacances et à des voyages.Il ne pèse pas dans une valise. Il est léger dans la main, quand on lit allongé sur une serviette de plage.Au fond, il a toujours été un compagnon de délices. Le soleil, la mer et un Livre de Poche : que rêver de plus sur cette terre ?

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Philippe Claudel

Grégoire Delacourt

Charles Dantzig

Le Livre de Poche se patine comme un vieux meuble. Il ne craint ni les voyages, ni les pluies, ni les soleils, ni le sable, ni le froid. On le lit, on l’annote, on y gribouille des dessins parfois dans ses marges. Ses couvertures intérieures deviennent pense-bête. Pages cornées, volume froissé, mais toujours dense, plein et léger à la fois,

Le Livre de Poche est un compagnon sans façon. À traiter comme un copain, fidèle toujours, ambulant, vagabond, prêt à nous suivre dans nos dérives géographiques et dans nos années profondes.

En tant qu’auteur me plaît l’idée que les petites histoires que je crée se nichent durablement dans la poche des lecteurs, contre eux donc, tout contre, pas loin de la chaleur de leur peau, de leur cœur qui bat, dans le sac à main des femmes, près du bâton de rouge à lèvres, du vaporisateur de parfum, dans leur intimité dérobée. Je vais ainsi partout avec elles, avec eux, l’air de rien, passager clandestin d’une humanité partagée.

Ils étaient mon père, ma mère, mes frères et sœurs, mes amis, mes professeurs cachés au fond des valises que j’emportais au pensionnat. Ils m’ont appris à lire, à rêver, à ne pas mourir…Je me souviens de ce choc, dans le numéro 235, couverture gris béton, tranche des feuilles rouge sang, page 110 : … la pipe au papa du pape Pie pue. Sacré Prévert.

Un cadeau puisque mon texte va rejoindre l’un des plus prestigieux catalogues au monde. Qu’il va pouvoir se glisser dans la poche de tous ceux qui aiment les livres (et pas toujours le prix des livres). Et qu’un jour, un gamin le glissera peut-être dans sa valise…

Ce que Le Livre de Poche représente pour moi en tant qu’auteur, c’est d’avoir 15 ans. Ce que Le Livre de Poche représente pour moi en tant que lecteur, c’est d’avoir 150 ans. Les deux sont très agréables. En tant qu’auteur, je me rappelle que, à 15 ans, quand j’avais un argent de poche de mendiant, je ne pouvais m’offrir que des livres de poche, et c’est grâce à eux que je pouvais découvrir la littérature vivante. Et je sais maintenant que mes plus jeunes lecteurs achètent mes livres dans Le Livre de Poche, et j’aime beaucoup l’idée, ou plutôt l’image, de ces livres dans des poches, l’un corné, l’autre annoté, l’autre boursouflé par un stylo servant de marque-page, qui sera brandi dans une discussion de café ou paisiblement lu sur le banc d’un square, enfin, des livres dans la vie.

En tant que lecteur, j’ai 150 ans car Le Livre de Poche me permet de remplir ma valise, en vacances ou en déplacement, de classiques anciens ou modernes que je veux relire, dans la collection des Classiques de Poche, par exemple. Grâce au Livre de Poche, j’ai tous les âges sauf le mien. Quand je vous disais que c’était très agréable...

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Claude Halmos

Un livre, c’est encore, pour beaucoup de gens, comme une tenue de soirée : pas pour eux, trop loin de leur monde, trop chic, trop cher… Le Livre de Poche, lui, est un objet de la vie courante, un objet abordable. On peut lui faire prendre le bus ou le métro, lui trouver sans crainte une place dans son bazar intime – sa poche ou son sac – à côté

de son mouchoir et de ses pièces de monnaie. On sait que l’on ne va pas l’abîmer, que l’on va juste le rendre encore un peu plus familier.Le Livre de Poche, pour un auteur, c’est la possibilité qu’un peu des barrières réelles et imaginaires qui le séparent de ses lecteurs tombent. Le Livre de Poche, pour un auteur, c’est une chance.

Et c’est aussi une chance pour beaucoup de lecteurs. Comme c’en fut une pour moi. Dans une famille où l’on n’achetait pas de livres, leur édition en poche m’offrit, adolescente, le moyen de me procurer ceux dont le lycée réclamait la lecture. Je découvris ainsi la liste des parutions qui figurait à la fin des volumes. Cette liste, je l’ai lue et relue. Elle était pour moi comme la carte d’un monde inconnu. Et j’ai commencé à explorer ce monde en cochant méthodiquement, avec la passion, la naïveté et l’acharnement de l’adolescence, les ouvrages que j’avais lus. Le jour où l’un de mes livres parut au Livre de Poche fut pour moi un jour étrange : j’avais rejoint la liste…

Jean-Louis Fournier

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Benoîte Groult

le jour où j’ai été mis en poche

Ce jour-là, j’ai eu l’impression d’avoir retiré mon costume du dimanche. J’avais retrouvé mes vêtements de tous les jours. Des habits qui ne craignent rien, avec lesquels j’allais pouvoir marcher dans la boue et grimper aux arbres.

Des habits que le soir je ne serais pas obligé de mettre sur un cintre, que je pourrais laisser par terre. Je garde de toute façon mon beau costume, je l’ai pendu dans la penderie.Je n’allais plus être assigné à résidence, enfermé dans une bibliothèque, coincé entre des auteurs sérieux pas toujours rigolos. J’allais pouvoir traîner sur une table de nuit à côté d’un cendrier, sur une table de bistrot à côté d’un demi. J’allais voyager dans une poche de jean, dans un fourre-tout à côté d’un tube de rouge à lèvres, dans un cabas à côté d’une salade. J’allais prendre le métro. J’allais pouvoir me perdre.J’allais, surtout, retrouver plein de nouveaux amis.Je n’allais plus vieillir.

On me demande souvent d’où je tiens cette énergie à mon âge (92 ans) ! Je réponds que je la tiens de mes lectrices. Et elles me sont fidèles, après tant d’années, grâce au Livre de Poche –on n’hésite pas à racheter un Poche. Et comme je voyage souvent, entre mon petit port breton de Doëlan, Paris et Hyères où je passe l’hiver, le Poche m’accompagne dans le train, sans peser trop lourd et je peux crayonner dessus quand je cherche des citations, sans remords. J’aime beaucoup souligner des passages de livres –avec le Poche, j’ose. Je fais des remarques dans la marge, je me sens plus intime avec un texte dans une édition de Poche.

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Amélie Nothomb

En tant qu’auteur, le Livre de Poche c’est l’accès à la réussite la plus importante : devenir un écrivain grand public ! Étudiante je ne pouvais m’offrir que des Livres de Poche. Donc, je suis touchée de savoir que les étudiants vont pouvoir lire mes livres. Par ailleurs,

les Livres de Poche ont une vertu libératrice : le texte cesse d’être précieux. On ose beaucoup plus facilement lire un Livre de Poche dans sa baignoire ou n’importe où. Ce n’est le cas ni des éditions originales, ni du Kindle, que l’on tient pour un objet de valeur.Le Livre de Poche, c’est la version sympathique de la littérature.

Pierre Lemaitre

Auteur, lecteur… Selon moi, le premier est nourri du second de manière si intime que dès mon premier livre, je plaçai en exergue l’affirmation de Barthes selon laquelle « l’écrivain est quelqu’un qui arrange des citations en retirant les guillemets ».Et mes premières citations, justement, m’ont

été offertes par Le Livre de Poche… Au début des années 1950, lorsqu’il est apparu (immense nouveauté), ma mère a entrepris d’acheter scrupuleusement chaque quinzaine le nouveau titre. Elle l’a fait jusqu’à ce que le rythme des publications dépasse ses capacités d’absorption. Elle les classait non par auteurs mais… par numéros, tels qu’ils arrivaient. En conséquence de quoi, lorsque je me suis intéressé à la littérature, j’ai lu systématiquement les livres de Poche dans l’ordre de leur parution : Kœnigsmarck, Les Clés du royaume, Vol de nuit, Ambre, La Nymphe au cœur fidèle, La Symphonie pastorale… À 16 ans, je crois que je pouvais réciter sans faute le catalogue jusqu’au numéro 100 et sans doute même plus loin.

Cette découverte de la littérature dans un ordre aussi parfaitement arbitraire (et qui traduisait déjà un caractère assez obsessionnel) a eu, je crois, trois conséquences, toutes positives : j’ai manqué peu de classiques, je suis resté éclectique et, parce que Le Livre de Poche est toujours resté synchrone avec son époque, mes lectures ont évolué avec mon temps. Mais, apprendre que la collection fêtait ses 60 ans m’a fichu un petit coup au moral…

Véronique Olmi

Le Livre de Poche m’aide à rencontrer des lecteurs qui n’ont pas lu le livre à sa sortie et le découvrent plus tard, ou bien ont attendu la sortie du livre en poche, faute de moyens. Le Livre de Poche est un flux plus souple pour le livre, il circule autrement, et demeure tout de même, par le soin apporté à la couverture,

et la quatrième de couverture, un objet-livre.

J’achète des poches soit quand j’ai une fringale de livres et souhaite pouvoir en choisir trois, quatre, et rentrer chez moi... rassurée. Soit quand je veux aller vers des auteurs vers lesquels je ne serais pas allée spontanément. Adolescente, sans Le Livre de Poche et sans bibliothèque, je n’aurais pas pu lire la moitié des livres que j’ai lus. C’était comme une porte ouverte, une invitation. J’ai pu écrire parce que j’avais beaucoup lu. Mais sans une culture accessible pour tous, je serais restée dans la marge, exclue en quelque sorte.

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Tatiana de Rosnay

Je ressens une grande fierté d’être publiée dans une maison que j’admire et dont je dévore les publications depuis mon adolescence. Je suis heureuse de porter les couleurs de ce petit logo rouge et de savoir que mes lecteurs seront au rendez-vous d’une parution Poche.

J’ai toujours collectionné les Livres de Poche. Ils prennent une place folle dans ma bibliothèque. Et ça n’est pas près de s’arrêter. Les Rougon-Macquart (avec un faible pour L’Assommoir), les séries de Troyat, en particulier, ont été lus et relus, sans oublier mon exemplaire écorné (et adoré) des Fleurs du Mal. Je ne peux jamais résister à un Livre de Poche. J’en achète souvent deux en même temps. Ça non plus, ça n’est pas près de s’arrêter !

Karine Tuil

Pour un livre, entrer au club fermé du Livre de Poche, c’est ressusciter/rajeunir/renaître, passer ses journées sur la plage, dans les sacs ou les jeans des femmes. Pour un écrivain, voir son livre en Poche, c’est augmenter ses chances de le retrouver entre les livres de Franz Kafka et Truman Capote, obtenir l’estime de son éditeur et l’admiration de sa mère. C’est aussi un bon moyen de convaincre les lecteurs qui veulent connaître votre travail sans dilapider leur capital retraite.

J’aime Le Livre de Poche parce qu’il tient dans la poche de ma veste. Si un pickpocket y glisse la main et s’en empare, il ne devrait pas être déçu – il s’enrichira plus sûrement avec les œuvres de Rimbaud qu’avec le contenu de mon portefeuille.

Erik Orsenna

Katherine Pancol

C’est ma mini-bibliothèque très privée, une sorte de carnet de route, l’illusion portative que j’ai écrit des chefs-d’œuvre. C’est le compagnon du voyage, celui qui me permet de ne pas choisir entre lire et voyager.

Une pierre que je lance et qui ricoche, coche, coche.

Un bonheur que je glisse dans ma poche et me suit partout.

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La littérature moderne et contemporaine

les collections La série générale (2 200 titres) est principalement vouée à la littérature moderne, française aussi bien qu’étrangère, de Milena Agus à Stefan Zweig, d’Agnès Abécassis à Irvin Yalom. Qu’elle soit grand public ou plus pointue, elle est le noyau central et s’enrichit chaque année de 200 nouveautés environ, provenant de fonds multiples. La série générale accueille également des documents, liés à l’actualité et dont la parution intervient alors peu de temps après le grand format, ou traitant de sujets de fond variés.

La collection « Biblio », créée en 1982, met en valeur les chefs-d’œuvre de la littérature du xxe siècle. De Sándor Márai à Marina Tsvetaeva, de Karen Blixen à Yasunari Kawabata, de Primo Levi à Vita Sackville-West. « Biblio » compte aujourd’hui 200 titres et adoptera en 2013 une toute nouvelle ligne graphique. Elle accueillera de nouveaux auteurs, tels que Sybille Bedford ou Elizabeth Bowen.

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Les classiques

illustres (Morand, Gracq, Montherlant, Giono). Nombre de ces préfaces feront date. Après la disparition de Nimier, le flambeau est repris par Robert Carlier.

Le Livre de Poche s’est engagé depuis plusieurs années dans une refonte méthodique de ses « classiques », avec une double exigence :• divulguer auprès du grand public les acquis récents de la

recherche (préfaces, annexes, bibliographies développées);• faciliter la lecture des textes par une riche annotation en bas

de page pour tenir compte des besoins ressentis par un public nouveau.

Le catalogue, n° 1 du marché, comporte aujourd’hui plus de 500 titres qui s’adressent à la fois au milieu scolaire au sens large (collégiens, lycéens, étudiants) et au grand public qui souhaite lire ou relire des textes dont la qualité littéraire a traversé le temps. Chaque année, sous la direction de Michel Zink, professeur au Collège de France et membre de l’Institut, et de Michel Jarrety, professeur à la Sorbonne, une vingtaine de nouvelles éditions sont proposées en librairie.

La très savante collection « Lettres gothiques », créée par Michel Zink, propose en version originale, avec, en regard, une traduction inédite en français moderne, les textes majeurs du domaine médiéval. La collection compte 60 titres : textes canoniques comme Le Conte du Graal de Chrétien de Troyes ou les Lais de Marie de France, mais aussi textes essentiels devenus introuvables comme Le Livre du Voir Dit de Guillaume de Machaut ou Le Livre de l’échelle de Mahomet.

« Je ne pense pas, écrivait Roland Barthes, que les esprits véritablement vivants puissent se dispenser de cultiver le passé » (Plaisir aux classiques, 1944). Pénétré lui aussi de cette conviction, Henri Filipacchi, dès qu’il vit Le Livre de Poche prendre son envol, eut à cœur de montrer que les classiques n’étaient pas l’apanage de l’édition scolaire. Depuis lors, le domaine classique constitue une part significative de l’activité du Livre de Poche.

C’est en 1958 que paraissent dans Le Livre de Poche les premiers classiques sous la direction de Roger Nimier : peu de considérations érudites mais des « préfaces d’humeur », demandées à des écrivains

Les classiques, la littérature qui a de l’avenir

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Les « Classiques de la Philosophie », collection dirigée par Jean-François Balaudé, professeur de philosophie, président de l’université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense, partagent le même souci de rigueur éditoriale et d’ouverture au grand public cultivé. À côté des « lectures imposées » comme le Discours de la méthode de Descartes ou Fondements de la métaphysique des mœurs de Kant, on peut y découvrir par exemple Qu’est-ce que la propriété ? de Proudhon ou l’Introduction à l’étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard.

En 2010, Le Livre de Poche lance « La Lettre et la Plume ». Des souvenirs de la princesse de Metternich aux Mémoires du duc de Saint-Simon, de la correspondance enflammée de Beaumarchais à sa maîtresse Amélie Houret de La Morinaie au récit d’aventures en mer de Raymond Rallier du Baty, cette nouvelle collection marie littérature et histoire au travers d’écrits intimes (journaux, mémoires, correspondances, récits de voyages) d’une grande qualité littéraire.

Le policier

Le Livre de Poche publie en 1960 ses premiers romans policiers avec Le Mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux et Le Meurtre de Roger Ackroyd d’Agatha Christie.La collection se compose aujourd’hui de deux grands ensembles :• La série « Policiers » avec principalement les classiques français et anglo-saxons du genre : Agatha Christie, Sir Arthur Conan Doyle, Patricia Highsmith, P.D. James, Maurice Leblanc, Gaston Leroux, Ruth Rendell, Georges Simenon, ainsi que des auteurs de policiers historiques (Michèle Barrière, Jean d’Aillon, Andrea H. Japp…).• La série « Thrillers » avec ses auteurs stars : Dan Brown, Mary Higgins Clark, Michael Connelly, Patricia Cornwell, R.J. Ellory, Ken Follett, Jean-Christophe Grangé, Philip Kerr, Patricia MacDonald, Pierre Lemaitre, James Patterson… Le domaine « Policiers / Thrillers » compte aujourd’hui 1 200 titres au catalogue.

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L’imaginaire

La science-fictionFondée en 1986 par Gérard Klein qui dirige également, depuis l’origine, « Ailleurs et Demain » aux éditions Robert Laffont, la collection regroupe des auteurs de référence du genre : Iain M. Banks, Greg Egan, Frank Herbert, Ursula K. Le Guin, Paul McCauley, Robert Silverberg, Charles Stross… Son identité graphique a été renouvelée en 2012.

La fantasyCréée en 2006, cette collection propose à la fois les classiques du genre tels que C.S. Lewis, J.R.R. Tolkien, Marion Zimmer Bradley et des auteurs d’aujourd’hui comme Pierre Bottero, Kristin Cashore, J.V. Jones, Brandon Sanderson, Jonathan Stroud…

Le fantastiqueAutour de Stephen King, roi incontesté du genre, et de Bram Stoker, le père de Dracula, se retrouvent Max Brooks, Jérôme Camut, Dean Koontz… Dernière arrivée, Deborah Harkness semble promise à un avenir brillant. L’année 2013 sera marquée notamment par la publication de Dôme de Stephen King.

Fantasy, fantastique, science-fiction,un domaine apprécié notamment par les plus jeunes

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Les livres pratiques

Les livres pratiques ont fait leur apparition au Livre de Poche dès 1955. Certains des titres d’origine sont toujours au catalogue, comme La Cuisine pour tous, de Ginette Mathiot (plus de 3 millions d’exemplaires vendus à ce jour) ou Comment se faire des amis de Dale Carnegie (plus de 1 million d’exemplaires vendus). En 1968, le domaine pratique s’élargit avec la création de la Méthode 90, consacrée à l’apprentissage des langues vivantes.

Aujourd’hui, le catalogue du Livre de Poche pratique compte près de 300 titres et s’enrichit de 30 nouveautés environ par an, essentiellement centrés sur la psychologie, le développement personnel et la santé. Les auteurs font référence dans leur domaine :• Santé : Laurent Chevallier (nutrition), Alain Delabos (nutrition),

Alain Horvilleur (homéopathie)…• Éducation : Claude Halmos, Marcel Rufo... • Psychologie et développement personnel : Patricia Delahaie,

Jean-Claude Kaufmann, Michel Lejoyeux, Fabrice Midal, Moussa Nabati, Jacques Salomé, Jean-Louis Servan-Schreiber…

• Vie professionnelle : Dale Carnegie, Chantal de Séréville…• Cuisine : Julie Andrieu, Jean-Pierre Coffe, Jean-Philippe Derenne,

Joël Robuchon, Patricia Wells...

Un domaine présent au catalogue depuis toujours

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Les sciences humaines La Pochothèque

Elles sont représentées au Livre de Poche par les collections « Biblio essais » et « Références ».« Biblio essais », fondée par Bernard-Henri Lévy en 1983 et dirigée par Jean-Paul Enthoven, constitue une bibliothèque des idées contemporaines, de René Girard à François Jullien, de Cynthia Fleury à Emmanuel Levinas.« Références » propose des études de synthèse historiques, littéraires et philosophiques. Le but de cette collection est autant pratique que pédagogique : offrir au grand public cultivé comme aux étudiants des exposés de synthèse précis et sûrs permettant à chacun d’étayer sa réflexion personnelle sur des bases solides. Cette collection compte de nombreux inédits.

Cette collection, créée en 1992 par Dominique Goust, permet de réunir en un seul et même volume les œuvres essentielles ou complètes d’un grand auteur.La collection accueille des auteurs aussi variés que Miguel de Cervantès, Lawrence Durrell, Doris Lessing, Irène Némirovsky, Georges Perec ou Stefan Zweig et récemment, des essayistes comme Élisabeth Badinter, Élisabeth Roudinesco ou Malek Chebel.Elle compte également des atlas et des encyclopédies, parmi lesquels Les Mythes grecs de Robert Graves, l’Encyclopédie des symboles de Michel Cazenave, le Dictionnaire encyclopédique du Coran de Malek Chebel…

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Bulles en poche

Créée en 2008, cette collection propose pour la première fois, dans un format de poche adapté, des BD espiègles, parfois grinçantes, pleines de grâce et d’humour, imaginées par les jeunes auteurs, illustrateurs, blogueurs du moment : Pénélope Bagieu, Juliette Baily, Marie Pavlenko et sa complice Marie Voyelle.

8 points forts2013

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Frédéric Beigbeder, Premier bilan après l’apocalypseDelphine Bertholon, GrâceMaxime Chattam, Malronce (Autre-monde 2)Barbara Constantine, Et puis Paulette…Grégoire Delacourt, La Liste de mes enviesEmma Donoghue, Room Duong Thu Huong, Sanctuaire du cœurKen Follett, Paper Money (inédit)Jean-Louis Fournier, Veuf Benjamin Franklin, L’Art de bien choisir sa maîtresseRobert Goddard, Heather Mallender a disparuAlmudena Grandes, Inés et la joieFabrice Humbert, Autoportraits en noir et blancLaura Kasischke, Les RevenantsPaula McLain, Madame HemingwayAmélie Nothomb, Tuer le père Sofi Oksanen, Les Vaches de StalineAlessandro Piperno, PersécutionTatiana de Rosnay, SpiralesEric-Emmanuel Schmitt, Milarepa Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit

Une année riche en nouveautés, découvertes et coups de cœur, avec un programme qui réunit les auteurs phare du Livre de Poche et de nouveaux venus ; des best-sellers et des livres qui élargiront leur public grâce à leur parution en poche ; des auteurs de tous horizons et pour tous les appétits de lecture ; soixante éditeurs grands formats représentés.

Littérature

Anonyme, Le Livre de la mortJussi Adler-Olsen, MiséricordeDonato Carrisi, Le Tribunal des âmesLee Child, Elle savaitMichael Connelly, Volte-facePatricia Cornwell, Voile rougeJean-Christophe Grangé, Le PassagerMary Higgins Clark, Quand reviendras-tu ?Philip Kerr, Hôtel AdlonJohan Theorin, Le Sang des pierresDomingo Villar, La Plage des noyés

Pierre Bottero, Les Mondes d’Ewilan (trilogie)Stephen King, Dôme

Roseline Davido, La Découverte de votre enfant par le dessin Patricia Delahaie, Comment garder le moral (même par temps de crises) (inédit)

Avec près de 500 titres commercialisés à la fin de l’année 2012, le catalogue numérique du Livre de Poche propose aux lecteurs une grande diversité de titres : des classiques souvent accompagnés d’un appareil critique et de notes, de la littérature contemporaine et des documents, des polars, des pratiques…

Ils sont regroupés sous la marque L’E-book du Livre de Poche.

En 2013, ce label fera notemment la part belle à des auteurs comme Patricia Cornwell, Ken Follett, Robert Ludlum, Boris Vian, Stefan Zweig…

Polars et thrillers

Imaginaire

Pratique

Le déploiement du catalogue numérique

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Au premier semestre 2013 sortira sur les écrans l’adaptation de L’Écume des jours par Michel Gondry. Avec un casting prestigieux (Audrey Tautou, Romain Duris, Omar Sy, Gad Elmaleh, Philippe Torreton...) et le style si singulier du réalisateur, ce film devrait rencontrer un succès très important.

Ce sera l’occasion pour Le Livre de Poche de proposer une nouvelle édition du chef-d’œuvre de Boris Vian avec un cahier photo, des interviews… ainsi qu’un dossier pédagogique très complet à destination des enseignants de collège.

Rendez-vous dès le 21 mars au Salon du Livre !Une exposition retracera soixante ans d’histoire et de graphisme au Livre de Poche.

Une adaptation cinématographique très attendue

Une exposition au Salon du Livre

les chiffresdu livre de poche

Le Livre de Poche est édité par la Librairie Générale Française.

• 5 200 titres à son catalogue au 31 décembre 2012• Plus de 20 000 titres publiés depuis 1953• Plus de 1 milliard de volumes diffusés depuis l’origine• Environ 400 nouveautés par an• Plus de 18 millions d’exemplaires vendus en 2012• Une place de n° 1 sur le marché du poche adulte.• Une diffusion internationale dans la quasi-totalité des pays

du monde.

Au cœur du dispositif de l’anniversaire, les libraires recevront dès le début 2013 du matériel de mise en avant, inspiré du graphisme des années 1950. D’autre part, avec leur collaboration, Le Livre de Poche mettra à disposition du grand public un guide des soixante livres préférés des libraires, choisis dans le catalogue.

Des animations en librairie

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ma bibliothèquede millionnaires

A vous de cocher.

Le Grand Meaulnes - Alain-Fournierd’exemplaires vendus

Vipère au poing - BazinJournal - Anne FrankGerminal - Zola

J’ai quinze ans et je ne veux pas mourir - ArnothyLettres de mon moulin - DaudetLa Cuisine pour tous - MathiotThérèse Desqueyroux - Mauriac Le Parfum - SüskindLe Silence de la mer - Vercors

Les Fleurs du Mal - BaudelaireDix petits nègres - ChristieLa guerre de Troie n’aura pas lieu - GiraudouxLa Nuit du renard - Higgins ClarkUne vie - MaupassantLe Nœud de vipères - MauriacÀ l’ouest rien de nouveau - RemarqueL’Assommoir - ZolaAu Bonheur des Dames - Zola

+ 5 000 000

+ 4 000 000

+ 3 000 000

+ 2 000 000

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Le Père Goriot - BalzacLa Mort du petit cheval - BazinLes Hauts de Hurle-Vent - BrontëComment se faire des amis - CarnegieLa Machine infernale - CocteauLes Enfants terribles - CocteauLe Chien des Baskerville - DoyleLe Petit Chose - DaudetLa Bicyclette bleue - DeforgesMadame Bovary - FlaubertRegain - GionoÉlectre - GiraudouxUn sac de billes - JoffoLe Mystère de la chambre jaune - LerouxBel-Ami - Maupassant

Le Horla et autres récit fantastiques - MaupassantBoule de suif - MaupassantContes de la bécasse - MaupassantStupeur et tremblements - NothombLes Yeux jaunes des crocodiles - PancolLe Diable au corps - RadiguetLes Petits Enfants du siècle - RochefortCyrano de Bergerac - RostandLe Rouge et le Noir - StendhalL’Arrache-cœur - VianLes Fourmis - WerberAtlas de pocheLa Bête humaine - ZolaThérèse Raquin - ZolaNana - Zola

Eugénie Grandet - BalzacL’Atlantide - BenoitVent d’est, vent d’ouest - BuckLes Mots pour le dire - CardinalLe Meurtre de Roger Ackroyd - ChristieLes Carnets du major Thompson - DaninosRebecca - Du MaurierLes Piliers de la terre - FollettLe Troisième Homme - GreeneUn secret - GrimbertPour qui sonne le glas - HemingwayLa Clinique du docteur H - Higgins ClarkUn cri dans la nuit - Higgins ClarkLa Maison du guet - Higgins Clark Recherche jeune femme aimant danser - Higgins Clark

Le Démon du passé - Higgins ClarkNe pleure pas ma belle - Higgins ClarkL’Aiguille creuse - LeblancArsène Lupin gentleman cambrioleur - LeblancLa Valse lente des tortues - PancolL’Enfant - VallèsLe Tour du monde en 80 jours - VerneL’Écume des jours - VianL’Herbe rouge - VianLe Jour des fourmis - WerberTristan et IseultLe Rêve - ZolaLa Curée - ZolaLe Joueur d’échecs - Zweig

+ 1 500 000

+ 1 000 000

chronologie

1953Création du Livre de Poche par Henri Filipacchi avec Kœnigsmark

de P. Benoit, Les Clés du royaume de Archibald Joseph Cronin,

L’Ingénue libertine de Colette…

1955LE LIVRE DE POCHE PRATIQUE

1958LE LIVRE DE POCHE CLASSIQUE

Cette collection, fondée par Roger Nimier, est dirigée aujourd’hui

par Michel Zink et Michel Jarrety

1967Lancement de la série Jules Verne

(reprise de l’œuvre dans l’édition Hetzel)

1960LE LIVRE DE POCHE POLICIER

1968Création de la Méthode 90

(méthode d’apprentissage autonome des langues)

1982BIBLIO, créée par Jean-Claude Brisville

1983BIBLIO ESSAIS, créée par Bernard-Henri Lévy et actuellement

dirigée par Jean-Paul Enthoven

1986

1988

1992

2008

1989

2007

2010

2013

LE LIVRE DE POCHE SCIENCE-FICTION, dirigée par Gérard Klein

LES LANGUES MODERNES : collection d’ouvrages unilingues

et bilingues (anglais, allemand, espagnol, italien…)

LA POCHOTHÈQUE / LE LIVRE DE POCHE RÉFÉRENCES

Cette collection consacrée aux sciences humaines propose les textes des spécialistes

les plus éminents (textes fondamentaux, ouvrages de synthèse inédits).

Création de BULLES EN POCHE

CLASSIQUES DE LA PHILOSOPHIE

collection dirigée par Jean-François Balaudé

LE LIVRE DE POCHE FANTASY

LA LETTRE ET LA PLUME : l’histoire au fil de la plume, éclairée

par des écrits intimes : mémoires, correspondances, journaux, chroniques…

Lancement de L’E-book du Livre de Poche Retrouvez tout le catalogue du Livre de Poche sur www.livredepoche.com

CONTACT PRESSEAnne Bouissy01 49 54 36 87

31, rue de Fleurus - 75006 Parisabouissy@livredepoche.com