LE LITTORAL Descendants des Vieilles La Fête Patronale ...

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LE LITTORAL Descendants des Vieilles Familles Cannoises L'ELE SAINTE-MARGUERITE ET LE FORT ROYAL 1«78-1792 Dans divèra ouvrages sur 1' ". Homme au Masque de fer », il est écrit : <• qu'à la suite d'une in- discrétion commise au sujet de ce personnage, un « frater » du fort avait été trouvé mort dans son lit. Par ce qualificatif, qui n'est plus em- ployé de nos jours, on désignait par ironie le garçon chirurgien, alors que les chirurgiens-barbiers s'of- fraient le luxe d'avoir des garçons. Par extension, on disait aussi «. fra- ter » pour désigner un chirurgien du bas-étage, de même, celui qui faisait la barbe à bord d'un vaisesau ou au régiment. Il est possible aussi que ce mot « frater > vienne des moines chirur- giens, enfin et ce qui eat certain c'est que dans quelques régiors de France >e « frater » était barbier, et nous remarquons dans un acte de naissance inscrit au registre de lu paroisse de Ste-Marguerite que le nom du père est suivi du qualificatif de «. frater A. A cette époque l'armée perma- nente était constituée par des sol- dats de métier, touchant une solde régulière,, le règlement permettait de contracter mariage, les familles se créaient et parfois elles étaient nom- breuses, ainsi que nous l'avons cons- taté par le registre de la paroisse de l'île, de ce fait, en plus de l'élément militaire les civils constituaient une fraction importante, si nous ajou- tons aux différents corps énumérés plus haut : les serviteurs, maître d'hûtel, cuisiniers ou valets au ser- vice des familles du gouverneur, de l'état-major et de quelques autres leur étant apparentées et même fixées dans le fort, les employés da la douane, du ravitaillement, les équi- pages du bateau de service, parfois celui de la felouque de la ferme du roi, les capitaines ou maîtres de quai, le jardinier du roi, les travailleurs, les pêcheurs professionnels, etc., tout cet ensemble militaire et civil constituait une population d'une certaine impor- tance et parfois encore augmentée par les équipages des bateaux de commerce et des galères royales qui relâchaient à l'île par suite du mau- vais temps. En plus des noms déjà cités, nous en avons remarqué d'autres apparte- nant à des familles de la région dont les descendants sont aujourd'hui fixés à Cannes, tels que : Messire Baussy, aumônier des prisonniers, la dame Louise Marie de Fontbonne, épouse du capitaine Antoine de Rochefort, commandant une compagnie d'inva- lides. L'auberge fut longtemps tenue par les familles Croiset et Truc, et en 1787, Honoré Martin est maitre-bou- langer, c'est le même qui sera acqué- reur de la chapelle Saint-Sauveur, sur la petite place du Suquet, à Can- nes, vendue en 1792, par la nation, moyennant le prix de 300 livres assi- gnats, pour la transformer en four à pain. Le père d'Honoré Martin était déjà maître-boulanger è l'île Sainte- Marguerite en 1763. Vu de la tour du sémaphore, l'inté- rieur du fort par ses rues et places, offre l'aspect d'un village et, par le nombre de3 locaux formant cette agglomération, il est facile de se ren- dre compte que la population qui les occupait devait être fort importante. Pendant la grande guerre ce fort, qui fut un lieu d'internement de civils austro-allemands et turcs, contînt plus de 300 individus et occupaient a peine la moitié des locaux. Si nous remontons à l'année 1859, - le nombre des prisonniers autrichiens fut de 600, Quant aux gouverneurs, le dernier qui résida dans le fort fût le mar- quis de Saint-Mars, seigneur de Por- letare et de Dimos, grand bailli, gou- verneur de la ville ds Sens et des îles de Lérins; après son départ, en 1698, certains en eurent le titre 'mais n'administraient pas par eux- mêmes et l'île fût alors sous les ordres de lieutenants du roi. M. de Montgrand, lieutenant du roi et sei- gneur de la Napoule fût le dernier commandant de l'île Sainte-Margue- rite. Le registre de la paroisse de l'île a été commencé le 1"" décembre 1678, l'inscription placée en tête de la première page, par le curé Rus- que qui était Cannois, porte que .< les •h actes de baptême, mortuaires et » mariages, tirés sur divers ' mémoi- » res par moy soussigné curé, en ai » pris faute de papier marqué et » que j'ai ramassé pour servir à qui » de besoin sera, le tout fait par •> moy étant curé. » C'est dans le cours de l'année 1746 que les actes sont en plus grand •nombre : 8 baptêmes et 13 décès. Ici il faut remarquer qu'en cette année 1746 avait eu lieu l'invasion de la Provence par le maréchal Brown. et, fuyant devant les Autrichiens, un grand nombre de Cannois se réfu- gièrent à l'intérieur du fort, dans des locaux et des tentes, hors la place, ainsi qu'à l'île Saint-Honorât. A ce moment, la garnison du fort Royal ne comptai,!; qu'une compa- gnie franche et trois compagnies d'invalides, sous, le commandement d'un vieil officier sans fermeté le- quel fût contraint de livrer la place s'étant laissé influencer par les la- mentations dea femmes qui pi lysèrent la défense au moment de l'arrivée des Autrichiens dans l'île, le fort fût occupé par 600 Croates jusqu'à l'année 1747 (en maii date de la reprise de Tile. A la suite de cette reddition, le commandant du fort fût traduit devant un conseil de guerre qui le condamna à la dé- gradation et 10 années d'emprison- nement. Jusqu'en l'année 1771, la moyenne des actes est de 16, ce nombre com- mence à diminuer en 1773, cepen- dant en 1775 nous en comptons en- core 13, dont 5 mariages et la der- nière année, en 1792, le registre com- M. PIERRE LAVAL à fait accepter par les syndicats médicaux une convention-type pour lesassurances sociales M. Pierre Laval, ministre du Tra- lit, vient d'arrêter avec le repré- sentant de la Confédération générale ;s Syndicats médicaux français, les i-mes d'une convention-type desti- ;e à régir les rapports entre Ie3 caisses d'assuraace-maladie et les syndicats médicaux en ce qui con- cerne les soins aux assurés. Selon cette convention, qui a parue , au <• Journal Ofiiciel j-, le libre choi: de l'assuré s'exerce entre tous le médecins, membres ou non du synrîi contractant, qui ont adhéré au: clauses.'La caisse délivre aux bénéti Ï des cialei feuille de maladie sur laquelle le mé- decin porte les indications prescrites: lurée probable de l'affection, nécessi- :é éventuelle de l'interruption du tm- /ail, etc.. à l'exclusion du diagnostic. Puis la feuille est rendue au malade, si son état exige des soins spé- ciaux ou une intervention chirurgi- cale, obtient de la caisse une feuuie de soins spéciaux, Le malade règle directement les honoraires du médecin; ces frais lui lont remboursés dans les proportions ixées par la loi sur les assurances sociales. Le articles 4 et 5 de la convenuon régissent l'octroi des ordonnances et interventions du médecin consul- tant. , ^ es tarifs sont établis à la" suite d'un accord entre la caisse et le syn- dicat médical, de même que les me- mres de contrôle. Enfin, selon l'article 9, la présente îonventk-n, conclue pour une durée d'un an, se renouvellera par tacite reconduction d'année en année, sauf préavis il'un mois par lettre recom- .ndée lie la partie qui désirerait la dénoncer. es textes des feiùiks de maladie et de soins sont jointt, a la conven- tion. L'acco.-d qui vient de se faire mar- que un nouveau point dans l'oeuvre d'application pratique de la loi sur s assurances sociales. La réalisation de cet accord se heurtait à des difficultés qui parais- saient presque insurmontables. On se rappelle que la loi du 5 avril 1928 l'avait pas précisément enchanté les nilieux médicaux. Le corps médicaî 'oulait bien apporter sa collaboration indispensable à l'application de la loi s il y mettait certaines condi- tiona. 11 voulait notamment que le :ci - et professionnel, le libre choix du lédecin soient respectés d'une façon absolue. es modifications apportées, en mars dernier, à la loi du 5 avril 1928, l'habile et convaincante diplomatie M. Pierre Laval ont enfin entraîné l'adhésion des praticiens et la signa- ture de l'accord relatif aux presta- tions médicales. Dès la promulgation de la loi, le ministre du travail avait nommé une commission spécialement chargée de fixer les règles auxquelles les caisses naires auraient à se conformer pour l'établissement des traités à in- tervenir entre elles et les syndicats médicaux. La tâche de la commission, prési- dée par M. Aron, secrétaire gén&ral LU ministère du travail, a été parti- :ulièremcnt ardue, puisqu'elle a dû roncilier à Sa fois leg intérêts des caisses, ceux des assurés et ceux des praticiens. Des travaux de cette commission est née la convention-type que le mi- nistre du Travail et le représentant des médecins viennent de parapher. Il faut faire remarquer que la con- 'ention-type ne s'impose pas aux caisses. Celles-ci restent libres de contracter, chacune pour soc compte, avec les syndicats de médecins. Mais lorsqu'elles contracteront, elles de- vront le faire en se conformant aux indications contenues dans la conven- tion. La convention médicale n'a qu'un but : sauvegarder les droits des ma^ lades sans compromettre la dignité professionnelle des praticiens. Le contrôle technique du service ;s prestations médicales est assuré par les syndicats médicaux eux-mè- les. Il est de la plus haute impor- tance, dans l'intérêt même de la loi, que ce contrôle soit efficace afin de réprimer des abus toujours possibles. M. Pierre Laval a pris toutes les dis- positions nécessaires pour que la ta- che des syndicats médicaux soit ren- due facile. D'autre part, le ministre du Travail se propose, en outre de ce contrôle indispensable, de faire orga- niser par les services départementaux un contrôle pour le bon fonctionne- ment du service des prsstations. Les principes qui régissent la con- vention-type avec les médecins ont été appliqués avec les autres grou- pements de pharmaciens, chirurgiens- dentistes, sages-femmes et herbo- ristes. Enfin, des conventions types ont été également conclues avec les éta- blissements hospitaliers publics de Paris et de province. I pc-rte 5 actes. A titre de curiosité, IOUS citerons que parmi !es derniers Lctes de baptême nous constatons lans l'un d'eux que : Marie Guise, de Cannes, est l'épouse de Joseph Girard, maître jardinier des jardins du roy. Assurances Sociales I. OBJET On croit généralement dans le pu- blic que l'assurance facultative est ouverte à tous ceux qui « ne sont pas assurés obligatoires * soit à cause de « leur âge », soit à cause de s leur salaire » qui dépasserait les limites prévues par la loi. Il n'en est rien. La loi a voulu indépendamment des salaries cou- vrir leti risques de travailleurs indé- pendants de tout patron dont les moyens d'existence sont aussi mo- destes que ceux des assurés obliga- toires et qui oni; intérêt a. se prému- nir contre les risques de la vie so- ciale. Ce sont les fermiers, cultivateurs et métayers de diverses catégories non visés à l'assurance agricole, les petits patrons, artisans, petits com- ;rçants, travailleurs intellectuels non salariés et, d'une manière géné- rale, tous ceux qui « sans. Stre sa- lariés vivent principalement du pro- duit de leur travail ». IL CONDITIONS EXIGEES DES ASSURES FACULTATIFS 1" II ne faut pas être salarié. Une seule exception est faite en faveur des assurés obligatoires dont la rémunération viendrait à dépas- ser le salaire limite de plus de 2.000 francs et qui sont versés d'of- fice dans l'assurance facultative. 2" II faut vivre principalement du produit de son travail. _a rémunération annuelle ne doit pas dépasser les maxima admis pour l'assurance obligatoire (15.000 ou 18.000 ou 25.000 francs, suivant le •nombre cl enfants). | Cette rémunération est établie ou sur les évaluations servant de base i l'impôt sur le revenu ou sur l'éva- luation forfaitaire de l'intéressé en cas de non assujétissement au dit impôt. 3- II faut avoir moins de G0 ans. Néanmoins, pourront . entrer dans l'assurance facultative les salariés 60 à 65 ans au moment de la mise en vigueur de la lol, non béné- ficiaires de la loi des retraites ou- vrières et paysannes, dont les condi- tions de salaire répondront aux pres- criptions de la loi des assurances so- ciales, qui pourront opter pour le risque vieillesse avec une durée mi- nimum da 5 ans de versements. 4" II faut être de nationalité fran- çaise et résider en France. 5" II faut produire un certificat médical constatant qu'oc n'est at- teint d'aucune maladie ou infirmité. Des exceptions sont admises pour les malades ou blessés de guerre et pour tes assurés facultatifs de re- traites ouvrières paysannes. III. — LES COTISATION^ ET LES PRESTATIONS En principe, l'assuré fixe sa coti- sation et choisit ses risques selon un tarif appxouvé par le ministre et qui n'a pas encore paru; l'assurance in- validité c-st liée néanmoins a celle pour la vieillesse. La cotisation est fixée au choix de l'assuré et ne peut dépasser 10 % de son gain annuel'sans que le mon- tant ne puisse être inférieur à 240 francs par an. Toutefois, la co- tisation peut être réduite à 120 fr3 par an si l'intéressé n'est assuré que pour le risque vieillesse. L'entrée en jouissance de la pen- sion . retraite est fixée à 60 ans (10 ans de versement, sauf pour les assujettis âgés qui auront leur re- traite liquidée au plus tard à 65 ans avec moins de 10 ans de versement). 6" Liaison avec l'assurance obliga- toire. Un assuré obligatoire peuti de- venir assuré facultatif (dépasssment du salaire limite); b) Un assuré facultatif peut de- venir assuré obligatoire en devenant salarié. Ce qui amène un transfert des réserves mathématiques acqui- ses par l'assuré. 7" Immatriculation. La Fédération des Sociétés de Secours Mutuels se tient à la dispo- sition des personnes qui désirent remplir un bulletin d'assurance fa cultative portant le choix de lt Caisse- roy. En cette année 1792, le curé était ron, il n'y eût plus d lt à Messire Tanneron, il y p desservant jusqu'au Consulat; à par- de cette époque il n'y a plug de trace d'état-civil, cependant, nous pouvons affirmer que quatre ma- riages furent contractés en 1817 entre des Mamelucks prisonniers et des Egyptiennes. Les actes du registre de la pa- roisse étaient cotés et paraphés à la fin de chaque année, au bas de la dernière page par le lieutenant gé- néral civil, séant à Grasse. Le dernier en titre fût M. Fanton d'Andon. {à suivre.) Le Mouvement des Prix Les services de la statistique géné- rale de la France publient les indi- ces caractérisant le mouvement des prix au cours du mois de juillet. Prix de gros Après plusieurs reculs successifs, l'indice général des prix de gros pour la Franca accuse une hausse de 4 points entre le 28 juin et le 2G juillet, passant de 544 à 548. Le tableau ci-dessous donne le dé- tail des indices du mois da juillet comparés à ceux de juin et de m; Indice gi-nêra! . Produits nationaux.. Produits Imjiortéa. . Denrées alimentaire Enaemhle ' Aliments végétaux.. Alimenta animaux .. Sucre, cott, cacao. . Matières industrielle Ensemble.. .. .. .'. Minéraux et métaux . • lis) .- (20) .. (16) .. (20) . ( 8) ( 8) (I) . (23) . ( 7) 5.18 •rm •lflO B3S 485 591 501 537 '519 585 •170 517 452 5S2 516 567 522 553 590 •181" 523 •172 371 52- 578 530 Les produits nationaux se sont donc élevés de 11 points et s'inscri- vent à 596 contre 585 précédemment, tandis que les produits importés ont continué leur mouvement de recul et sont passés de 470 à 460. Parmi les denrées alimentaires, dont l'ensemble marque une haï de 21 points, les aliments végétaux enregistrent une nouvelle haussi considérable (43 points) et les ali- ments animaux s'élèvent de 582 à 591. Quant aux sucre, café et cacao, ils poursuivent leur mouvement de baisse et passent de 516 à 504. Dans les matières industrielles, dont l'ensemble est.en baisse de 10 points, les minéraux et métaux accu- sent un recul da 3 poiïlts et Isa textf- îes de 17 points. Le chapitre «. di- vers s enregistre également une baisse de 12 points. En Belgique, l'indice général des prix de gros (en monnaie nationale) l'inscrit à 750 fin juin, contre 774 fin nai. En Italie (Chambre de Commerce de Milan), le même indice ressort a 412 fin juin contre 420 fin mai. L'indice or dea prix de gros pour la France (base 100 en 1914) est de 111 fin juillet contre 110 fin juin et 112 fin mai. Prix de détail. Pour Paris, l'in- dice mensuel des prix de détail ac- ;use une nouvelle hausse de 8 points •t passe de 593 à SOI. Le tableau ci-de3sous donne pour :haque mois, depuis janvier 1928, l'indice caractérisant les prix de dé- tail pratiqués à Paris pour 13 den- rées choisies parmi les produits de première nécessité (pain, viande, lard, beurre, oeufs, lait, fromage, unes de terre, haricots, sucre, huile, pétrole, alcool à brûler) : 1928 192» 1930 Janvier .... 530 599 609 Février .... 522 602 598 Mars 524 607 591 Avril 532 615 586 Mai 546 626 590 Juin 557 624 593 ' Juillet .... 547 606 601 Août 540 606 Septembre .. 544 602 Octobre .... 566 612 Novembre .. 585 618 Décembre .. 596 614 Pour la France entière (300 villes), l'indice moyen caractérisant le 2" tri- mestre de l'année est de 569 contre 583 pour le 1-' trimestre. En Belgique, l'indice des prix de détail (en monnaie nationale) est de 866 fin juin, contre 867 fin mai. En Italie (Milan) le même indice ressort à 519 fin mai, contre 520 fin L'indice or des prix de détail (base 100 en 1914) est,'pour Paris, de 122 fin juillet, contre 120 fin juin. Pour la France entière, l'indice or moyen du 2- trimestre est de 116, contre 118 pour le 1"' trimestre. Coût de la vie. — La statistique générale publie également les indices arrêtés par la commission régionale chargée à Paris d'évaluer trimes- triellement le coût de la vie. Ces in- dices (Sont calculés, comme on sait, sur la base 100 en 1914, de même que ceux des prix de détail. Ils repré- sentent le mouvement de la dépense d'une famille ouvrière de quatre per- L'indiee général du coût de la vie à Paris est, pour le 2" trimestre 1930, de 572, contre 565 pour le 1" tri- mestre. Dans l'évaluation de ce chiffre, l'alimentation intervient pour 593, contre 579, précédemment; le chauf- fage et l'éclairage pour 607 cor.tre 633; le logement pour 350, ' sans changement; l'habillement pour 626, comme précédemment. Le tableau ci-dessous donne quel- ques indices du coût de la vie éta- blis pour Paris depuis la fin d= 1926 : 1926 4- trimestre. ..... 545 1927 4' trimestre 498 1928 1 er trimestre 507 2- trimestre/ 519 3" trimestre 519 4- trimestre 531 1929 T r trimestre 547 2' trimestre 556 3 1 trimestre." 555 4'- trimestre 565 1930 l" r trimestre 565 2- trimestre 572 Voici, enfin, ies derniers indices arrêtés par quelques-unes dss com- missions régionales chargées d'éva- luer le coût de la vie dans les gran- des villes françaises : Marseille. Indice général fin juin : 661; alimentation : 678. Bordeaux. Indice général fin juin ; 580; alimentation : 597. Rouen. Indice général fin mai : 544; alimentation : 540. Nancy. Indice général fin juin : 532; alimentation : 553. Dijon. Indice général fin mai : 594; alimentation : 618. La 6 e Foire Internationale de Marseille LA SECTION COLONIALE Malgré les lourdes obligations que leur crée la préparation de l'Expo- sition Coloniale de Paris, toutes nos possessions d'outremer participeront cette année à la 6""- Foire de Mar- seille, avec un éclat encore plus accru. Dès à présent on peut envisager la participation de nos colonies et pro- tectorats comme exceptionnellement intéressante. L'Algérie d'abord, occupe une gran- de partie du Palais colonial. On y trouvera, groupé sous l'égide des chambres de commerce, un véritable inventaire des produits des trois dé- partements. Plus de trois cents ex- posants y seront représentés. Dans le même Palais colonial, le Maroc et son stand si suggestif, l'ar- tistique présentation de la Tunisie, les produits variés et si précieux pour !es industries métropolitaines de l'A- frique équatoriale, ceux des anciennes colonies, Martinique, Guadeloupe Réu- nion, Côte des Somalis, Nouvelle-Ca- lédonie, etc., groupés par l'Agence génrale dos colonies, donneront leur note particulière dans cette mise en relief de notre production. L'Indochine déploira dans sa pa- gode richement décorée, toute la gamme de sa production animale, végétale et minérale, et Madagascar offrira dans son pavillon imité des constructions de l'Imérina, un aperçu complet des nombreuses marchandises qui figueent au tableau de ses expor- tations. Ainsi s'affirmera, plus brillante que jamais, la spécialisation coloniale qui fait de la Foire internationale de Marseille le grand marché de con- centration de tout ce que notre im- mense domaine extérieur peut mettre dans des conditions on ne peut plus avantageuses, à la disposition de la Métropole. La Fête Patronale de la Saint-Barthélémy à la Bocca A l'occasion de la Saint-Barthéle- my, Ja grand'messe solennelle, suivie de l'absoute pour les soldats de là Bocca tombés au champ d'honneur, revêtira aujourd'hui dimanche, à 9 heures à l'église paroissiale un éclat tout particulier. Les autorités reli- gieuses et civiles seront présentes à cet office. M. le curé de La Bocca a fait appel avec succès à l'une des meilleures chorales de Cannes pour l'exécution des chants liturgiques ; deux violonistes distingués ont égale- ment promis leur concours bénévole. L'église sera bien petite pour contenir la foule désirant rendre hommage pieux aux Morts de la guerre. Voici le programme du grand concert de gala qui sera donné à l'occasion de cette fête : M. Pierre Lamy, ténor de l'Opéra de Monte-Carlo ; Beroard, le talen- tueux baryton bien connu des Can- nois; Mme Raclielly, l'exquise di- vette des Folies-Bergères de Paris; Thegis, le fin diseur à voix des Grands Concerts Parisiens; Lanei, le gai tourlourou, un des derniers sur- vivants des comiques militaires, genre Polin; Lauzes, i l'impression- nant baryton réaliste, obligeamment prêté par le Cercle Entre-Nous ; Paul's, l'inimitable comique; les Di- vry, duettistes, et d'autres encore; au piano d'accompagnement le maî- tre Maurice Lecierq. Et enfin pour corser la brillante soirée, la Musique des Sapeurs- Pompiers, dans les meilleurs mor- ceaux de son répertoire. Pair d'Angleterre Parmi les enfants qui seront plus tard des pairs d'Angleterre, il, n'en est pas un qui ait devant lui des perspectives plus brillantes que ls jeune vicomte Lascelles, le fils de la princesse Mary, le seul petit-fils du roi George V. Ayant ainsi pour mère une prin- cesse, pour grand-père un monarque et quatre princes pour oncles, ce joli garçonnet de sept ans, parfaitement inconscient de sa grandeur future, et fort indifférent aux pompes de ce monde, n'a que des soucis idoines à son âge, Ainsi qu'il convient à un enfant normal et bien portant, il prend ses jeux pour la chose la plus intéressante du monde. Il admire tous les sports, il est passionné d'équita- tion. Mais il sait que les arts mys- térieux de la lecture, de l'écriture et du calcul doivent tenir une place importante dans la vie d'un enfant. Le titre dont il héritera fut d'abord érigé en baronnie au temps Pitt était premier ministre d'Angleterre. La Circulation Routière Le Préfet rappelle les dispositions du Code de la route concernant l'éclairage des automobiles, bicyclettes, etc. En raison des graves dangers qui résultent de l'inobservation des pres- criptions relatives à l'éclairage des voitures hippomobiles et automobiles, des motocyclettes et des bicyclettes, le Préfet des Alpes-Maritimes croit utile de rappeler aux conducteurs de véhicules à traction animale et mé- canique, ainsi qu'aux motocyclistes et aux bicyclistes, les dispositions édictées,.à ce sujet, par les articles 4, 24 et 49 du Code de la route, arti- cles modifiés par le décret du 5 oc- tobre 1929 et dont les prescriptions essentielles sont indiquées ci-après, savoir : a) Les voitures hippomobiles doi- vent être signalées, à l'avant par un ou deux feux blancs, et à l'arrière et à gauche, par un feu rouge. Si le feu blanc est unique, il doit être placé à gauche. b| Les automobiles doivent être munies, à l'avant, de deux feux blancs et d'un ou de deux dispositifs permettant d'éclairc;r efficacement la route sur une distance de 100 mètres au moins et, à l'arrière et à gauche, d'un feu rouge et d'un dispositif spé- cial susceptible de rendre lisible le numéro d'immatriculation. ci Leg motocyclettes doivent être signalées, à l'avant, par un ou deux feux blancs et, à l'arrière, par un feu rouge. d) Les bicyclettes doivent être munies, à l'avant, d'un feu blanc et, à l'arrière, d'un feu rouge ou d'un appareil à surface réfléchissante rouge ou orange. Des ordres sévères sont donnés à la police et à la gendarmerie ea vue de la répression rigoureuse des in- fractions aux prescriptions ci-dessus, ces infractions pouvant avoir les conséquences les plus graves, non seulement pour les voituriers, auto- mobilistes, motocyclistes et bicy- clistes, mais pour tous les usagers de la route. A 475 mètres sous l'eau Au large de la côte des Bermudes, M. William Beebe, professeur de bo- tanique, poursuivant pour le Muséum d'histoire naturelle de New-York, ses expériences et battant ses records antérieurs, est descendu à 475 mè- tres de profondeur à l'intérieur d'un cylindre d'acier pesant deux tonnes. A cette profondeur la pression d'eau était de dix mille kilos par pouce carré. Le savant est resté trente minu- tes sous la mer, sans éprouver le moindre malaise. Il était en commu- nication par téléphone avec le na- vire de l'expédition et des câbles ap- portaient à son projecteur un puis- sant courant électrique, qui lui a permis de faire de très intéressantes observations sur la vie sous-marine en regardant par les deux hublots du cylindre. Ce dernier contenait un ré- servoir à oxygène suffisant pour une plongéB d'une heure. SPECIALITE Beau Vêtement HOMMES JEUNES GENS " 550 » [Cannes 84, nie d'Antlbet 2, ruB du Grand Hôtel tél. : 16-03 I Le rendement des impôts en juillet Avec 5.549.838.200 franca 11» sont en plus-value de 14.696.900 francs sur juillet 1929 Les recouvrements opérés pendant le mois de juillet dernier au titre du budget général se sont élevés à la somme globale de 5.549.338.200 fra. Dans ce total, les ressources excep- tionnelles, les recettes d'ordre et pro- duits divers entrent pour 46 mil- lions 794.300 francs, dont 6 mil- lions 297.000 francs pour la contri- bution extraordinaire sur Ie9 béné- fices de guerre. Les recettes normales et perma- nentes ont donc atteint 5 mil- liards 502.543.900 francs. La répercussion des dégrèvements votés par le Parlement s'est fait sen- tir au cours du mois de juillet. C'est ainsi que l'impôt sur les opé- rations de bourse accuse une moins- value de 24.828.000 francs qui porte exclusivement sur les opérations traitées dans les bourses de valeurs. Si cette diminution est due en partie au ralentissement des transactions elle est également consécutive aux dégrèvements portant sûr les opéra- tions de bourse. Le rendement de la taxe sur le re- venu des valeur^ mobilières est in- férieur de 19.406.000 francs au mon- tant des évaluations, par suite des réductions de taux réalisées par la loi du 26 avril 1930 (art. 7 et 8). Quant au fléchissement de 775.000 francs constaté sur le pro- duit de la taxe de luxe sur les ventes effectuées entre non commerçants, il résulte de l'application de l'arti- cle 16 de la loi du 26 avril 1930. D'Une façon générale, la plus- value par rapport aux évaluations budgétaires, est de 167.234.650 frs pour le mois de juillet, de 719 mil- lions 153.300 francs pour les quatre premiers mois de l'exercice. Par rapport aux recouvrements du mois de juillet 1929, ces chiffres accusent une plus-value de 14 mil- lions. 696.900 francs et pour les qua- tre mois une moins-value de 1 mil- liards 394.990.700 francs. Les ayants droit à la Carte du Combattant Le décret du 28 juin 1927 a ins- titué l'Office National du Combat- tant, destiné à venir en aide aux mi- litaires ayant effectivement com- battu ou qui ont été mobilisés dans certaines formations exposées au danger, dans la zone des armées. L'Office National peut accorder des secours divers, des allocations en cas de maladie, des prêts pour divers usages, etc. Condition essentielle pour bénéfi- cier de ces avantages : Etre titu- laire de la carte du combattant prô- vue par le décret précité. Or, des millions d'anciens com- battants n'ont pas encore réclamé cette carte ignorant les formalités à accomplir. La F.O.P. des Associations de Mu- tilés, veuves, orphelins et anciens combattants, S5, boulevard Beau- marchais, Paris (3") a fait éditer des formules qu'elle envoie gratuite- ment, sur simple demande, accom- pagnée d'un' timbre pour réponse. Elle y joint une notice, résumant 13s différents avantages de l'Office Na- tional du Combattant. Il y a lieu d'observer que la carte du combattant n'est pas accordés seulement aux anciens combattants de la guerre 1914-1918, mais aussi- à ceux qui ont pria part à des opé- rations de guerre avant 1914 (guerre 1870, guerre coloniale du Tonkin, Chine, Tunisie, Madagascar, Maroc, etc.), et à ceux qui ont fait campa- gne après 1918 (campagne de Syrie, Maroc, etc.). Suivant la classe et la situation militaire, les formalités sont diffé- rentes. La F.O.P. donne sur ce point et sur simple demande tous renseignements. BANQUE NATIONALE DE CREDIT Suecursalsi Nice et Monte-Carlo Solét* Anonyme. Capital entièrement ve.sé 250 millions, Siège Social: 16, Bd. des Italiens, Paris Toutes opérations de Banque et débourse Change. Salon spécial pour les Etrangew. AQENCE DE OANNES : 33, Rut d'Anlitts Téliphona 12-43 " Les droits des anciens " combattants et victimes de la guerre Les deux premièi-es éditions ds cet ouvrage, de M. Georges Félix, secré- taire général de ]a F.O.P. dej An- ciens Combattants, membre du Con- seil d'administration de l'Office Na- tional des Combattants, Juge au Tri- bunal des pensions, ont été très ra- pidement épuisées et aujourd'hui pa- raît une troisième édition. «. Les Droits des Anciens Combat-/ tants et Victimes de la guerre » cons- titue un ouvrage de 235 pages, con- tenant les renseignements relatifs aux demandes de pensions, revision, cour régionale, tribunal des pensions, Office des Mutilés, habitations à bon marché, emplois réservés, taux des pensions, jurisprudence en matière de pensions : tribunaux des pensions, cours régionales, Conseil d'Etat, etc. D'autre part, le décret du 28 juin 1927, indiquant les formations don- nant droit à la carte du combattant y est également reproduit et com- menté; le texte de la loi sur la Re- traite du Combattant, récemment voté, y est inséré. Tous les Anciens combattants, non pensionnés; toutes les victimes de la guerre, trouveront dans cet ouvrage les renseignements qu.:ils peuvent désirer pour faire valoir leurs droits. Tous ceux qui ont à s'occuper des Anciens Combattants et victimes da la guerre : dirigeants d'associations, maires, secrétaires de mairies, avo- cats, médecins, etc., seront utilement aidés par ce guide. Cet ouvrage est envoyé franco, contre la somme de 8 francs, en timbres-poste ou en mandat, adres- sée à l'auteur : Georges Félix, 2, rue Voltaire, à Périgueux (Dordogne). I I AVIS DE MESSE Les familles Garelli, Bel, Mandrille et Honorât avisent que la messe de sortie de deuil de leur regrettée Antoinette GARELLI aura lieu en l'église Notre-Dame de Bon Voyage, le mardi, à 8 heures. Les familles Rubino, Bel et Lom- bard avisent que la messe, de sortie de deuil de Madame Pauline BASSO Epouse RUBINO aura lieu mardi, à S h. 30, en l'église Notre-Dame de Bon Voyage. Cfl A N 0 5 MAGASINS AUX GALERIES^ CROISE1TE 9ÎI2HUE tiNTIBEtCAMMEi JANTZEN'SPALDTNG OCËANiMDJlNQ HlEOXnMEILLEUR MARglf

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LE LITTORAL

Descendants des VieillesFamilles Cannoises

L'ELE SAINTE-MARGUERITEET LE FORT ROYAL

1«78-1792

Dans divèra ouvrages sur1' ". Homme au Masque de fer », ilest écrit : <• qu'à la suite d'une in-discrétion commise au sujet de cepersonnage, un « frater » du fortavait été trouvé mort dans son lit.Par ce qualificatif, qui n'est plus em-ployé de nos jours, on désignait parironie le garçon chirurgien, alorsque les chirurgiens-barbiers s'of-fraient le luxe d'avoir des garçons.Par extension, on disait aussi «. fra-ter » pour désigner un chirurgien dubas-étage, de même, celui qui faisaitla barbe à bord d'un vaisesau ou aurégiment.

Il est possible aussi que ce mot« frater > vienne des moines chirur-giens, enfin et ce qui eat certain c'estque dans quelques régiors de France>e « frater » était barbier, et nousremarquons dans un acte de naissanceinscrit au registre de lu paroisse deSte-Marguerite que le nom du pèreest suivi du qualificatif de «. frater A.

A cette époque où l'armée perma-nente était constituée par des sol-dats de métier, touchant une solderégulière,, le règlement permettait decontracter mariage, les familles secréaient et parfois elles étaient nom-breuses, ainsi que nous l'avons cons-taté par le registre de la paroisse del'île, de ce fait, en plus de l'élémentmilitaire les civils constituaient unefraction importante, si nous ajou-tons aux différents corps énumérésplus haut : les serviteurs, maîtred'hûtel, cuisiniers ou valets au ser-vice des familles du gouverneur, del'état-major et de quelques autresleur étant apparentées et même fixéesdans le fort, les employés da ladouane, du ravitaillement, les équi-pages du bateau de service, parfoiscelui de la felouque de la ferme duroi, les capitaines ou maîtres de quai,le jardinier du roi, les travailleurs, lespêcheurs professionnels, etc., tout cetensemble militaire et civil constituaitune population d'une certaine impor-tance et parfois encore augmentéepar les équipages des bateaux decommerce et des galères royales quirelâchaient à l'île par suite du mau-vais temps.

En plus des noms déjà cités, nousen avons remarqué d'autres apparte-nant à des familles de la région dontles descendants sont aujourd'hui fixésà Cannes, tels que : Messire Baussy,aumônier des prisonniers, la dameLouise Marie de Fontbonne, épousedu capitaine Antoine de Rochefort,commandant une compagnie d'inva-lides.

L'auberge fut longtemps tenue parles familles Croiset et Truc, et en1787, Honoré Martin est maitre-bou-langer, c'est le même qui sera acqué-reur de la chapelle Saint-Sauveur,sur la petite place du Suquet, à Can-nes, vendue en 1792, par la nation,moyennant le prix de 300 livres assi-gnats, pour la transformer en four àpain. Le père d'Honoré Martin étaitdéjà maître-boulanger è l'île Sainte-Marguerite en 1763.

Vu de la tour du sémaphore, l'inté-rieur du fort par ses rues et places,offre l'aspect d'un village et, par lenombre de3 locaux formant cetteagglomération, il est facile de se ren-dre compte que la population qui lesoccupait devait être fort importante.Pendant la grande guerre ce fort, quifut un lieu d'internement de civilsaustro-allemands et turcs, contîntplus de 300 individus et occupaient apeine la moitié des locaux.

Si nous remontons à l'année 1859,- le nombre des prisonniers autrichiens

fut de 600,Quant aux gouverneurs, le dernier

qui résida dans le fort fût le mar-quis de Saint-Mars, seigneur de Por-letare et de Dimos, grand bailli, gou-verneur de la ville ds Sens et desîles de Lérins; après son départ, en1698, certains en eurent le titre

'mais n'administraient pas par eux-mêmes et l'île fût alors sous lesordres de lieutenants du roi. M. deMontgrand, lieutenant du roi et sei-gneur de la Napoule fût le derniercommandant de l'île Sainte-Margue-rite.

Le registre de la paroisse de l'îlea été commencé le 1"" décembre1678, l'inscription placée en tête dela première page, par le curé Rus-que qui était Cannois, porte que .< les•h actes de baptême, mortuaires et» mariages, tirés sur divers ' mémoi-» res par moy soussigné curé, en ai» pris faute de papier marqué et» que j'ai ramassé pour servir à qui» de besoin sera, le tout fait par•> moy étant curé. »

C'est dans le cours de l'année 1746que les actes sont en plus grand•nombre : 8 baptêmes et 13 décès. Iciil faut remarquer qu'en cette année1746 avait eu lieu l'invasion de laProvence par le maréchal Brown.et, fuyant devant les Autrichiens, ungrand nombre de Cannois se réfu-gièrent à l'intérieur du fort, dansdes locaux et des tentes, hors laplace, ainsi qu'à l'île Saint-Honorât.A ce moment, la garnison du fortRoyal ne comptai,!; qu'une compa-gnie franche et trois compagniesd'invalides, sous, le commandementd'un vieil officier sans fermeté le-quel fût contraint de livrer la places'étant laissé influencer par les la-mentations dea femmes qui pilysèrent la défense au moment del'arrivée des Autrichiens dans l'île,le fort fût occupé par 600 Croatesjusqu'à l'année 1747 (en maii datede la reprise de Tile. A la suite decette reddition, le commandant dufort fût traduit devant un conseilde guerre qui le condamna à la dé-gradation et 10 années d'emprison-nement.

Jusqu'en l'année 1771, la moyennedes actes est de 16, ce nombre com-mence à diminuer en 1773, cepen-dant en 1775 nous en comptons en-core 13, dont 5 mariages et la der-nière année, en 1792, le registre com-

M. PIERRE LAVALà fait accepter

par les syndicats médicauxune convention-type

pour les assurances sociales

M. Pierre Laval, ministre du Tra-lit, vient d'arrêter avec le repré-

sentant de la Confédération générale;s Syndicats médicaux français, lesi-mes d'une convention-type desti-;e à régir les rapports entre Ie3

caisses d'assuraace-maladie et lessyndicats médicaux en ce qui con-cerne les soins aux assurés.

Selon cette convention, qui a parue ,au <• Journal Ofiiciel j-, le libre choi:de l'assuré s'exerce entre tous lemédecins, membres ou non du synrîi

contractant, qui ont adhéré au:clauses.'La caisse délivre aux bénéti

Ï des cialeifeuille de maladie sur laquelle le mé-decin porte les indications prescrites:lurée probable de l'affection, nécessi-:é éventuelle de l'interruption du tm-/ail, etc.. à l'exclusion du diagnostic.Puis la feuille est rendue au malade,

si son état exige des soins spé-ciaux ou une intervention chirurgi-cale, obtient de la caisse une feuuiede soins spéciaux,

Le malade règle directement leshonoraires du médecin; ces frais luilont remboursés dans les proportionsixées par la loi sur les assurances

sociales.Le articles 4 et 5 de la convenuon

régissent l'octroi des ordonnances etinterventions du médecin consul-

tant. , ^es tarifs sont établis à la" suite

d'un accord entre la caisse et le syn-dicat médical, de même que les me-mres de contrôle.

Enfin, selon l'article 9, la présenteîonventk-n, conclue pour une duréed'un an, se renouvellera par tacitereconduction d'année en année, saufpréavis il'un mois par lettre recom-

.ndée lie la partie qui désirerait ladénoncer.

es textes des feiùiks de maladieet de soins sont jointt, a la conven-tion.

L'acco.-d qui vient de se faire mar-que un nouveau point dans l'œuvred'application pratique de la loi sur

s assurances sociales.La réalisation de cet accord se

heurtait à des difficultés qui parais-saient presque insurmontables. Onse rappelle que la loi du 5 avril 1928l'avait pas précisément enchanté lesnilieux médicaux. Le corps médicaî'oulait bien apporter sa collaboration

indispensable à l'application de la lois il y mettait certaines condi-

tiona. 11 voulait notamment que le:ci-et professionnel, le libre choix dulédecin soient respectés d'une façon

absolue.

es modifications apportées, enmars dernier, à la loi du 5 avril 1928,l'habile et convaincante diplomatie

M. Pierre Laval ont enfin entraînél'adhésion des praticiens et la signa-ture de l'accord relatif aux presta-tions médicales.

Dès la promulgation de la loi, leministre du travail avait nommé unecommission spécialement chargée defixer les règles auxquelles les caisses

naires auraient à se conformerpour l'établissement des traités à in-tervenir entre elles et les syndicatsmédicaux.

La tâche de la commission, prési-dée par M. Aron, secrétaire gén&ralLU ministère du travail, a été parti-:ulièremcnt ardue, puisqu'elle a dûroncilier à Sa fois leg intérêts descaisses, ceux des assurés et ceux despraticiens.

Des travaux de cette commissionest née la convention-type que le mi-nistre du Travail et le représentantdes médecins viennent de parapher.

Il faut faire remarquer que la con-'ention-type ne s'impose pas aux

caisses. Celles-ci restent libres decontracter, chacune pour soc compte,avec les syndicats de médecins. Maislorsqu'elles contracteront, elles de-vront le faire en se conformant auxindications contenues dans la conven-tion.

La convention médicale n'a qu'unbut : sauvegarder les droits des ma^lades sans compromettre la dignitéprofessionnelle des praticiens.

Le contrôle technique du service;s prestations médicales est assuré

par les syndicats médicaux eux-mè-les. Il est de la plus haute impor-

tance, dans l'intérêt même de la loi,que ce contrôle soit efficace afin deréprimer des abus toujours possibles.M. Pierre Laval a pris toutes les dis-positions nécessaires pour que la ta-che des syndicats médicaux soit ren-due facile. D'autre part, le ministredu Travail se propose, en outre de cecontrôle indispensable, de faire orga-niser par les services départementauxun contrôle pour le bon fonctionne-ment du service des prsstations.

Les principes qui régissent la con-vention-type avec les médecins ontété appliqués avec les autres grou-pements de pharmaciens, chirurgiens-dentistes, sages-femmes et herbo-ristes.

Enfin, des conventions types ontété également conclues avec les éta-blissements hospitaliers publics deParis et de province. I

pc-rte 5 actes. A titre de curiosité,IOUS citerons que parmi !es derniersLctes de baptême nous constatonslans l'un d'eux que : Marie Guise,de Cannes, est l'épouse de JosephGirard, maître jardinier des jardinsdu roy.

Assurances SocialesI. — OBJET

On croit généralement dans le pu-blic que l'assurance facultative estouverte à tous ceux qui « ne sontpas assurés obligatoires * soit àcause de « leur âge », soit à causede s leur salaire » qui dépasseraitles limites prévues par la loi.

Il n'en est rien. La loi a vouluindépendamment des salaries cou-vrir leti risques de travailleurs indé-pendants de tout patron dont lesmoyens d'existence sont aussi mo-destes que ceux des assurés obliga-toires et qui oni; intérêt a. se prému-nir contre les risques de la vie so-ciale.

Ce sont les fermiers, cultivateurset métayers de diverses catégoriesnon visés à l'assurance agricole, lespetits patrons, artisans, petits com-

;rçants, travailleurs intellectuelsnon salariés et, d'une manière géné-rale, tous ceux qui « sans. Stre sa-lariés vivent principalement du pro-duit de leur travail ».

IL — CONDITIONS EXIGEESDES ASSURES FACULTATIFS

1" II ne faut pas être salarié.Une seule exception est faite en

faveur des assurés obligatoires dontla rémunération viendrait à dépas-ser le salaire limite de plus de2.000 francs et qui sont versés d'of-fice dans l'assurance facultative.

2" II faut vivre principalement duproduit de son travail.

_a rémunération annuelle ne doitpas dépasser les maxima admis pourl'assurance obligatoire (15.000 ou18.000 ou 25.000 francs, suivant le•nombre cl enfants).| Cette rémunération est établie ousur les évaluations servant de basei l'impôt sur le revenu ou sur l'éva-luation forfaitaire de l'intéressé encas de non assujétissement au ditimpôt.

3- II faut avoir moins de G0 ans.Néanmoins, pourront . entrer dans

l'assurance facultative les salariés60 à 65 ans au moment de la

mise en vigueur de la lol, non béné-ficiaires de la loi des retraites ou-vrières et paysannes, dont les condi-tions de salaire répondront aux pres-criptions de la loi des assurances so-ciales, qui pourront opter pour lerisque vieillesse avec une durée mi-nimum da 5 ans de versements.

4" II faut être de nationalité fran-çaise et résider en France.

5" II faut produire un certificatmédical constatant qu'oc n'est at-teint d'aucune maladie ou infirmité.

Des exceptions sont admises pourles malades ou blessés de guerre etpour tes assurés facultatifs de re-traites ouvrières paysannes.

III. — LES COTISATION^ET LES PRESTATIONS

En principe, l'assuré fixe sa coti-sation et choisit ses risques selon untarif appxouvé par le ministre et quin'a pas encore paru; l'assurance in-validité c-st liée néanmoins a cellepour la vieillesse.

La cotisation est fixée au choix del'assuré et ne peut dépasser 10 %de son gain annuel'sans que le mon-tant ne puisse être inférieur à240 francs par an. Toutefois, la co-tisation peut être réduite à 120 fr3par an si l'intéressé n'est assuré quepour le risque vieillesse.

L'entrée en jouissance de la pen-sion . retraite est fixée à 60 ans(10 ans de versement, sauf pour lesassujettis âgés qui auront leur re-traite liquidée au plus tard à 65 ansavec moins de 10 ans de versement).

6" Liaison avec l'assurance obliga-toire.

a» Un assuré obligatoire peuti de-venir assuré facultatif (dépasssmentdu salaire limite);

b) Un assuré facultatif peut de-venir assuré obligatoire en devenantsalarié. Ce qui amène un transfertdes réserves mathématiques acqui-ses par l'assuré.

7" Immatriculation.La Fédération des Sociétés de

Secours Mutuels se tient à la dispo-sition des personnes qui désirentremplir un bulletin d'assurance facultative portant le choix de ltCaisse-

roy.En cette année 1792, le curé était

ron, il n'y eût plus dl t à

Messire Tanneron, il y pdesservant jusqu'au Consulat; à par-

de cette époque il n'y a plug detrace d'état-civil, cependant, nouspouvons affirmer que quatre ma-riages furent contractés en 1817entre des Mamelucks prisonniers etdes Egyptiennes.

Les actes du registre de la pa-roisse étaient cotés et paraphés à lafin de chaque année, au bas de ladernière page par le lieutenant gé-néral civil, séant à Grasse.

Le dernier en titre fût M. Fantond'Andon.

{à suivre.)

Le Mouvement des PrixLes services de la statistique géné-

rale de la France publient les indi-ces caractérisant le mouvement desprix au cours du mois de juillet.

Prix de gros — Après plusieursreculs successifs, l'indice général desprix de gros pour la Franca accuseune hausse de 4 points entre le28 juin et le 2G juillet, passant de544 à 548.

Le tableau ci-dessous donne le dé-tail des indices du mois da juilletcomparés à ceux de juin et de m;

Indice gi-nêra! .Produits nationaux..Produits Imjiortéa. .

Denrées alimentaireEnaemhle 'Aliments végétaux..Alimenta animaux ..Sucre, cott, cacao. .

Matières industrielleEnsemble.. .. .. .'.Minéraux et métaux

. • lis)

.- (20)

.. (16)

.. (20). ( 8)• ( 8)

• ( I )

. (23)

. ( 7)

5.18•rm•lflO

B3S485

591501

537

'519

585•170

5174525S2516

567

522

553590•181"

5 2 3

• 1 7 2

3 7 1

52-

578530

Les produits nationaux se sontdonc élevés de 11 points et s'inscri-vent à 596 contre 585 précédemment,tandis que les produits importés ontcontinué leur mouvement de recul etsont passés de 470 à 460.

Parmi les denrées alimentaires,dont l'ensemble marque une haïde 21 points, les aliments végétauxenregistrent une nouvelle haussiconsidérable (43 points) et les ali-ments animaux s'élèvent de 582 à591.

Quant aux sucre, café et cacao, ilspoursuivent leur mouvement debaisse et passent de 516 à 504.

Dans les matières industrielles,dont l'ensemble est.en baisse de 10points, les minéraux et métaux accu-sent un recul da 3 poiïlts et Isa textf-

îes de 17 points. Le chapitre «. di-vers s enregistre également unebaisse de 12 points.

En Belgique, l'indice général desprix de gros (en monnaie nationale)l'inscrit à 750 fin juin, contre 774 finnai.

En Italie (Chambre de Commercede Milan), le même indice ressort a412 fin juin contre 420 fin mai.

L'indice or dea prix de gros pourla France (base 100 en 1914) est de111 fin juillet contre 110 fin juin et112 fin mai.

Prix de détail. — Pour Paris, l'in-dice mensuel des prix de détail ac-;use une nouvelle hausse de 8 points•t passe de 593 à SOI.

Le tableau ci-de3sous donne pour:haque mois, depuis janvier 1928,l'indice caractérisant les prix de dé-tail pratiqués à Paris pour 13 den-rées choisies parmi les produits depremière nécessité (pain, viande,lard, beurre, œufs, lait, fromage,

unes de terre, haricots, sucre,huile, pétrole, alcool à brûler) :

1928 192» 1930

Janvier . . . . 530 599 609Février . . . . 522 602 598Mars 524 607 591Avril 532 615 586Mai 546 626 590Juin 557 624 593 'Juillet . . . . 547 606 601Août 540 606Septembre .. 544 602O c t o b r e . . . . 566 612Novembre .. 585 618Décembre .. 596 614

Pour la France entière (300 villes),l'indice moyen caractérisant le 2" tri-mestre de l'année est de 569 contre583 pour le 1-' trimestre.

En Belgique, l'indice des prix dedétail (en monnaie nationale) est de866 fin juin, contre 867 fin mai.

En Italie (Milan) le même indiceressort à 519 fin mai, contre 520 fin

L'indice or des prix de détail (base100 en 1914) est,'pour Paris, de 122fin juillet, contre 120 fin juin. Pourla France entière, l'indice or moyendu 2- trimestre est de 116, contre 118pour le 1"' trimestre.

Coût de la vie. — La statistiquegénérale publie également les indicesarrêtés par la commission régionalechargée à Paris d'évaluer trimes-triellement le coût de la vie. Ces in-dices (Sont calculés, comme on sait,sur la base 100 en 1914, de mêmeque ceux des prix de détail. Ils repré-sentent le mouvement de la dépensed'une famille ouvrière de quatre per-

L'indiee général du coût de la vieà Paris est, pour le 2" trimestre 1930,de 572, contre 565 pour le 1" tri-mestre.

Dans l'évaluation de ce chiffre,l'alimentation intervient pour 593,contre 579, précédemment; le chauf-fage et l'éclairage pour 607 cor.tre633; le logement pour 350, ' sanschangement; l'habillement pour 626,comme précédemment.

Le tableau ci-dessous donne quel-ques indices du coût de la vie éta-blis pour Paris depuis la fin d=1926 :

1926 4- trimestre. . . . . . 5451927 4' trimestre 4981928 1er trimestre 507— 2- trimestre/ 519— 3" trimestre 519— 4- trimestre 531

1929 T r trimestre 547— 2' trimestre 556— 31 trimestre." 555— 4'- trimestre 565

1930 l"r trimestre 565— 2- trimestre 572

Voici, enfin, ies derniers indicesarrêtés par quelques-unes dss com-missions régionales chargées d'éva-luer le coût de la vie dans les gran-des villes françaises :

Marseille. — Indice général finjuin : 661; alimentation : 678.

Bordeaux. — Indice général finjuin ; 580; alimentation : 597.

Rouen. — Indice général fin mai :544; alimentation : 540.

Nancy. — Indice général fin juin :532; alimentation : 553.

Dijon. — Indice général fin mai :594; alimentation : 618.

La 6e Foire Internationalede Marseille

LA SECTION COLONIALEMalgré les lourdes obligations que

leur crée la préparation de l'Expo-sition Coloniale de Paris, toutes nospossessions d'outremer participerontcette année à la 6""- Foire de Mar-seille, avec un éclat encore plus accru.Dès à présent on peut envisager laparticipation de nos colonies et pro-tectorats comme exceptionnellementintéressante.

L'Algérie d'abord, occupe une gran-de partie du Palais colonial. On ytrouvera, groupé sous l'égide deschambres de commerce, un véritableinventaire des produits des trois dé-partements. Plus de trois cents ex-posants y seront représentés.

Dans le même Palais colonial, leMaroc et son stand si suggestif, l'ar-tistique présentation de la Tunisie,les produits variés et si précieux pour!es industries métropolitaines de l'A-frique équatoriale, ceux des anciennescolonies, Martinique, Guadeloupe Réu-nion, Côte des Somalis, Nouvelle-Ca-lédonie, etc., groupés par l'Agencegénrale dos colonies, donneront leurnote particulière dans cette mise enrelief de notre production.

L'Indochine déploira dans sa pa-gode richement décorée, toute lagamme de sa production animale,végétale et minérale, et Madagascaroffrira dans son pavillon imité desconstructions de l'Imérina, un aperçucomplet des nombreuses marchandisesqui figueent au tableau de ses expor-tations.

Ainsi s'affirmera, plus brillante quejamais, la spécialisation coloniale quifait de la Foire internationale deMarseille le grand marché de con-centration de tout ce que notre im-mense domaine extérieur peut mettredans des conditions on ne peut plusavantageuses, à la disposition de laMétropole.

La Fête Patronalede la Saint-Barthélémy

à la BoccaA l'occasion de la Saint-Barthéle-

my, Ja grand'messe solennelle, suiviede l'absoute pour les soldats de làBocca tombés au champ d'honneur,revêtira aujourd'hui dimanche, à 9heures à l'église paroissiale un éclattout particulier. Les autorités reli-gieuses et civiles seront présentes àcet office. M. le curé de La Bocca afait appel avec succès à l'une desmeilleures chorales de Cannes pourl'exécution des chants liturgiques ;deux violonistes distingués ont égale-ment promis leur concours bénévole.L'église sera bien petite pour contenirla foule désirant rendre hommagepieux aux Morts de la guerre.

Voici le programme du grandconcert de gala qui sera donné àl'occasion de cette fête :

M. Pierre Lamy, ténor de l'Opérade Monte-Carlo ; Beroard, le talen-tueux baryton bien connu des Can-nois; Mme Raclielly, l'exquise di-vette des Folies-Bergères de Paris;Thegis, le fin diseur à voix desGrands Concerts Parisiens; Lanei, legai tourlourou, un des derniers sur-vivants des comiques militaires,genre Polin; Lauzes, i l'impression-nant baryton réaliste, obligeammentprêté par le Cercle Entre-Nous ;Paul's, l'inimitable comique; les Di-vry, duettistes, et d'autres encore;au piano d'accompagnement le maî-tre Maurice Lecierq.

Et enfin pour corser la brillantesoirée, la Musique des Sapeurs-Pompiers, dans les meilleurs mor-ceaux de son répertoire.

Pair d'AngleterreParmi les enfants qui seront plus

tard des pairs d'Angleterre, il, n'enest pas un qui ait devant lui desperspectives plus brillantes que lsjeune vicomte Lascelles, le fils de laprincesse Mary, le seul petit-fils duroi George V.

Ayant ainsi pour mère une prin-cesse, pour grand-père un monarqueet quatre princes pour oncles, ce joligarçonnet de sept ans, parfaitementinconscient de sa grandeur future, etfort indifférent aux pompes de cemonde, n'a que des soucis idoines àson âge, Ainsi qu'il convient à unenfant normal et bien portant, ilprend ses jeux pour la chose la plusintéressante du monde. Il admire tousles sports, il est passionné d'équita-tion. Mais il sait que les arts mys-térieux de la lecture, de l'écriture etdu calcul doivent tenir une placeimportante dans la vie d'un enfant.

Le titre dont il héritera fut d'abordérigé en baronnie au temps où Pittétait premier ministre d'Angleterre.

La Circulation RoutièreLe Préfet rappelle les dispositions

du Code de la routeconcernant l'éclairage

des automobiles, bicyclettes, etc.

En raison des graves dangers quirésultent de l'inobservation des pres-criptions relatives à l'éclairage desvoitures hippomobiles et automobiles,des motocyclettes et des bicyclettes,le Préfet des Alpes-Maritimes croitutile de rappeler aux conducteurs devéhicules à traction animale et mé-canique, ainsi qu'aux motocyclisteset aux bicyclistes, les dispositionsédictées,.à ce sujet, par les articles4, 24 et 49 du Code de la route, arti-cles modifiés par le décret du 5 oc-tobre 1929 et dont les prescriptionsessentielles sont indiquées ci-après,savoir :

a) Les voitures hippomobiles doi-vent être signalées, à l'avant par unou deux feux blancs, et à l'arrièreet à gauche, par un feu rouge. Si lefeu blanc est unique, il doit êtreplacé à gauche.

b | Les automobiles doivent êtremunies, à l'avant, de deux feuxblancs et d'un ou de deux dispositifspermettant d'éclairc;r efficacement laroute sur une distance de 100 mètresau moins et, à l'arrière et à gauche,d'un feu rouge et d'un dispositif spé-cial susceptible de rendre lisible lenuméro d'immatriculation.

ci Leg motocyclettes doivent êtresignalées, à l'avant, par un ou deuxfeux blancs et, à l'arrière, par unfeu rouge.

d) Les bicyclettes doivent êtremunies, à l'avant, d'un feu blanc et,à l'arrière, d'un feu rouge ou d'unappareil à surface réfléchissanterouge ou orange.

Des ordres sévères sont donnés àla police et à la gendarmerie ea vuede la répression rigoureuse des in-fractions aux prescriptions ci-dessus,ces infractions pouvant avoir lesconséquences les plus graves, nonseulement pour les voituriers, auto-mobilistes, motocyclistes et bicy-clistes, mais pour tous les usagersde la route.

A 475 mètres sous l'eau

Au large de la côte des Bermudes,M. William Beebe, professeur de bo-tanique, poursuivant pour le Muséumd'histoire naturelle de New-York, sesexpériences et battant ses recordsantérieurs, est descendu à 475 mè-tres de profondeur à l'intérieur d'uncylindre d'acier pesant deux tonnes.A cette profondeur la pression d'eauétait de dix mille kilos par poucecarré.

Le savant est resté trente minu-tes sous la mer, sans éprouver lemoindre malaise. Il était en commu-nication par téléphone avec le na-vire de l'expédition et des câbles ap-portaient à son projecteur un puis-sant courant électrique, qui lui apermis de faire de très intéressantesobservations sur la vie sous-marineen regardant par les deux hublots ducylindre. Ce dernier contenait un ré-servoir à oxygène suffisant pour uneplongéB d'une heure.

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[Cannes84, nie d'Antlbet

2, ruB du Grand Hôteltél. : 16-03

ILe rendement des impôts

en juillet

Avec 5.549.838.200 franca11» sont en plus-value

de 14.696.900 francs sur juillet 1929

Les recouvrements opérés pendantle mois de juillet dernier au titre dubudget général se sont élevés à lasomme globale de 5.549.338.200 fra.Dans ce total, les ressources excep-tionnelles, les recettes d'ordre et pro-duits divers entrent pour 46 mil-lions 794.300 francs, dont 6 mil-lions 297.000 francs pour la contri-bution extraordinaire sur Ie9 béné-fices de guerre.

Les recettes normales et perma-nentes ont donc atteint 5 mil-liards 502.543.900 francs.

La répercussion des dégrèvementsvotés par le Parlement s'est fait sen-tir au cours du mois de juillet.

C'est ainsi que l'impôt sur les opé-rations de bourse accuse une moins-value de 24.828.000 francs qui porteexclusivement sur les opérationstraitées dans les bourses de valeurs.Si cette diminution est due en partieau ralentissement des transactionselle est également consécutive auxdégrèvements portant sûr les opéra-tions de bourse.

Le rendement de la taxe sur le re-venu des valeur^ mobilières est in-férieur de 19.406.000 francs au mon-tant des évaluations, par suite desréductions de taux réalisées par laloi du 26 avril 1930 (art. 7 et 8).

Quant au fléchissement de775.000 francs constaté sur le pro-duit de la taxe de luxe sur les venteseffectuées entre non commerçants,il résulte de l'application de l'arti-cle 16 de la loi du 26 avril 1930.

D'Une façon générale, la plus-value par rapport aux évaluationsbudgétaires, est de 167.234.650 frspour le mois de juillet, de 719 mil-lions 153.300 francs pour les quatrepremiers mois de l'exercice.

Par rapport aux recouvrements dumois de juillet 1929, ces chiffresaccusent une plus-value de 14 mil-lions. 696.900 francs et pour les qua-tre mois une moins-value de 1 mil-liards 394.990.700 francs.

Les ayants droit à la Cartedu Combattant

Le décret du 28 juin 1927 a ins-titué l'Office National du Combat-tant, destiné à venir en aide aux mi-litaires ayant effectivement com-battu ou qui ont été mobilisés danscertaines formations exposées audanger, dans la zone des armées.

L'Office National peut accorderdes secours divers, des allocationsen cas de maladie, des prêts pourdivers usages, etc.

Condition essentielle pour bénéfi-cier de ces avantages : Etre titu-laire de la carte du combattant prô-vue par le décret précité.

Or, des millions d'anciens com-battants n'ont pas encore réclamécette carte ignorant les formalités àaccomplir.

La F.O.P. des Associations de Mu-tilés, veuves, orphelins et ancienscombattants, S5, boulevard Beau-marchais, Paris (3") a fait éditerdes formules qu'elle envoie gratuite-ment, sur simple demande, accom-pagnée d'un' timbre pour réponse.Elle y joint une notice, résumant 13sdifférents avantages de l'Office Na-tional du Combattant.

Il y a lieu d'observer que la cartedu combattant n'est pas accordésseulement aux anciens combattantsde la guerre 1914-1918, mais aussi-à ceux qui ont pria part à des opé-rations de guerre avant 1914 (guerre1870, guerre coloniale du Tonkin,Chine, Tunisie, Madagascar, Maroc,etc.), et à ceux qui ont fait campa-gne après 1918 (campagne de Syrie,Maroc, etc.).

Suivant la classe et la situationmilitaire, les formalités sont diffé-rentes. La F.O.P. donne sur cepoint et sur simple demande tousrenseignements.

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AQENCE DE OANNES : 33, Rut d'Anlitts

Téliphona 12-43

" Les droits des anciens "combattants et victimes

de la guerre

Les deux premièi-es éditions ds cetouvrage, de M. Georges Félix, secré-taire général de ]a F.O.P. dej An-ciens Combattants, membre du Con-seil d'administration de l'Office Na-tional des Combattants, Juge au Tri-bunal des pensions, ont été très ra-pidement épuisées et aujourd'hui pa-raît une troisième édition.

«. Les Droits des Anciens Combat-/tants et Victimes de la guerre » cons-titue un ouvrage de 235 pages, con-tenant les renseignements relatifsaux demandes de pensions, revision,cour régionale, tribunal des pensions,Office des Mutilés, habitations à bonmarché, emplois réservés, taux despensions, jurisprudence en matièrede pensions : tribunaux des pensions,cours régionales, Conseil d'Etat, etc.

D'autre part, le décret du 28 juin1927, indiquant les formations don-nant droit à la carte du combattanty est également reproduit et com-menté; le texte de la loi sur la Re-traite du Combattant, récemmentvoté, y est inséré.

Tous les Anciens combattants, nonpensionnés; toutes les victimes de laguerre, trouveront dans cet ouvrageles renseignements qu.:ils peuventdésirer pour faire valoir leurs droits.

Tous ceux qui ont à s'occuper desAnciens Combattants et victimes dala guerre : dirigeants d'associations,maires, secrétaires de mairies, avo-cats, médecins, etc., seront utilementaidés par ce guide.

Cet ouvrage est envoyé franco,contre la somme de 8 francs, entimbres-poste ou en mandat, adres-sée à l'auteur : Georges Félix, 2, rueVoltaire, à Périgueux (Dordogne).

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AVIS DE MESSE

Les familles Garelli, Bel, Mandrilleet Honorât avisent que la messe desortie de deuil de leur regrettée

Antoinette GARELLI

aura lieu en l'église Notre-Dame deBon Voyage, le mardi, à 8 heures.

Les familles Rubino, Bel et Lom-bard avisent que la messe, de sortiede deuil de

Madame Pauline BASSOEpouse RUBINO

aura lieu mardi, à S h. 30, en l'égliseNotre-Dame de Bon Voyage.

Cfl AN05 MAGASINS AUX

GALERIES^CROISE1TE9ÎI2HUE tiNTIBEtCAMMEi

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