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27A RTE Magaz ine28 juin > 4 juillet 2003

Le lion est mortce soir

Thema “Safari”, dimanche 29 juin

Le lion est mortce soir

Thema “Safari”, dimanche 29 juin

14.00 > 19.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS

19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS

27Semaine du 28 juin au 4 juillet 2003

Samedi 28 Dimanche 2 9 Lundi 30 Mardi 1er Mercredi 2 Jeudi 3 Vendredi 4

14.00ARTE Europa

14.303 000 lieues àcontre-courant

15.15Les crapaudsde la canne à sucre

16.15La junglemillimètrepar millimètre

16.45Kaléidoscope

17.15Compte àrebours dans la forêt vierge

18.00Swissair 111ne répond plus

19.00Flash Info

19.00Le forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le d. des cart e s

20.10ARTE Météo

20.15Jardinsd’artistes (4)

20.45L’aventurehumaineLe véritableIndiana Jones

21.35Metropolis

22.30FictionLe concoursdes meilleurshoraires

23.55La lucarneMon tout-petit

01.25Liam

14.00Création(s)

14.30Voyages,voyages

15.15Le concoursdes meilleurshoraires

16.50Cuisines des terroirs

17.30Les grandsduels du sport

18.15Biographie

19.00Flash Info

19.00MaestroG e n n a d iR o j d e s t v e n s k y

19.45ARTE Info /Météo

20.15DanseLost

20.45-00.25ThemaSafari

20.45Mogambo

22.40 Le derniersafari

23.35 Camérassauvages

00.30 La piscine

02.30 Polanow

14.00Lola

14.30-16.55ThemaQuelle sécuritépour nosavions ?

14.30Pourquoi lesavions tombent

15.30Swissair 111ne répond plus

16.25Y a-t-il unterroriste dans l’avion ?

16.55 ARTE Europa

17.25Chute libre

19.00Flash Info

19.00NatureLe naufrage de Tuvalu


20.15ARTEReportage

20.45Ciné-lundiAugustin, roidu kung-fu

22.10Grand formatCorée, dans les souvenirsde mon père

23.40Court-circuit(le magazine)

00.30Mogambo

02.20 Square couine

14.00Cuisines des terroirs

14.30Imre Madách

15.55Danse des saris

16.25D’après nature

16.55Lola

17.25Court-circuit(le magazine)

19.00Flash Info

19.00Archimède


20.15ARTE ReportageLa terre enotage

20.45-23.00ThemaAux frontièresde l’Irak

20.45Une jeunessedésorientée

21.40 A r a b i eSaoudite : la parole voilée

22.20 Débat

22.45 Reportage

23.00FictionSansa

00.50Augustin, roidu kung-fu

02.15Les rêveshomo deJames Bidgood

14.00Album de famille

14.30Voyages,voyages

15.15La foi du siècle(1)

16.15Potionsmagiques de la forêt vierge

16.45Mega

17.20Famille brisée

19.00Flash Info

19.00ConnaissanceLa force de l’eau (1)


20.15ARTEReportage

20.45Les mercredisde l’histoireDéplacementscroisés

21.40 MusicaLuciano Berio

22.40 Ciné-découverteAprès la pluie

00.10 Fatale

02.00 Pourquoi lesavions tombent

14.00Hippocrate


15.15Tu vas prendredes ailes, ma fille

16.15Le massacredes singes

16.45Création(s)

17.15La fracturedu myocarde

19.00Flash Info

19.00Voyages, voyagesAlexandrie


20.15ARTEReportage

20.45Ciné-jeudiM.A.S.H.

22.35ComediaMère Courageet ses enfants

01.20 Après la pluie

02.50Coup de lune

14.00Mega

14.30Compte à rebours dansla forêt vierge

15.15Le véritableIndiana Jones

16.10La junglemillimètrepar millimètre

16.45Album de famille

17.30Le concoursdes meilleurshoraires

19.00Flash Info

19.00Tracks


20.15ARTE ReportageJe vous écrisde Chypre

20.45FictionL’année de mes sept ans

22.10La vie en faceLa caravane du Tour

23.10ProfilsArthur Cravan

00.50 Il était une foisSaint-Tropez

02.35La défaite du rouge-gorge

Les grands rendez-vous

P. 5 Le véritable Indiana Jones À la recherche de trésors perdus avec l’aventurier qui a inspiréSteven Spielberg. “L’aventure humaine”, samedi 28 juin à 20.45

P. 17 Aux frontières de l’Irak Au lendemain de la guerre, quels sont les sentiments despopulations dans les pays voisins de l’Irak ?“Thema”, mardi 1er juillet à 20.45

P. 24 Mère Courage et ses enfantsLa célèbre pièce de Brecht mise en scène par Peter Zadek à Berlin. “Comedia”, jeudi 3 juillet à 22.35

P. 29 Arthur CravanSur les traces d’un scandaleux génie, poète, boxeur et neveud’Oscar Wilde, qui défraya la chronique à l’aube du XXe siècle.“Profils”, vendredi 4 juillet à 23.10

Les films de la semaineLiamde Stephen Frears Samedi 28 juin à 01.25

Mogambode John FordDimanche 29 juin à 20.45

et lundi 30 juin à 00.30

La piscinede Jacques Deray Dimanche 29 juin à 00.30

Augustin, roi du kung-fud’Anne FontaineLundi 30 juin à 20.45

et mardi 1er juillet à 00.50

Après la pluiede Takashi KoizumiMercredi 2 juillet à 22.40

et jeudi 3 juillet à 01.20

Fatalede Louis Malle Mercredi 2 juillet à 00.10

La fracturedu myocardede Jacques Fansten Jeudi 3 juillet à 17.15

M.A.S.H.de Robert AltmanJeudi 3 juillet à 20.45

Maggie Cheung in the mood (Augustin, roi du kung-fu, lundi).

<

P. 9Safari

Quand l’Afrique des grands fauves étaitla chasse gardée de l’homme blanc.

“Thema”, dimanche 29 juin à 20.45

> En couverture

Un portrait d’Arthur Cravan, poète-boxeur qui fit de sa vie

un chef-d’œuvre (“Profils”, vendredi).

14.00ARTE Europa

14.303 000 lieues à contre-courant(Rediffusion du 23 juin)

15.15Les crapauds de la canne à sucre(Rediffusion du 3 septembre 2000)

16.15La jungle millimètrepar millimètre(Rediffusion du 1er mars 1999)

16.45Kaléidoscope(Rediffusion du 14 juin)

17.15Compte à rebours dans la forêt vierge(Rediffusion du 25 juin)

18.00Swissair 111 ne répond plus(Rediffusion du 24 juin)

19.00Flash Info


19.45ARTE Info

20.00Le dessous des cartes

20.10ARTE Météo

20.15Jardins d’artistes (4)

20.45

L’aventure humaineLe véritable Indiana JonesDocumentaire de Michael Tauchertet Wolfgang Ebert

21.35Metropolis

22.30

FictionLe concours desmeilleurs horaires Téléfilm de Peter Lichtefeld

23.55

La lucarneMon tout-petitDocumentaire de Katja Baumgarten

01.25Liam(Rediffusion du 23 juin)

4 - A RTE MAGAZINE n° 27 - 28 juin > 4 juillet 2003

19.00Le forum des EuropéensRédaction en chef : Jürgen Pfeiffer,Éric LemassonRéalisation : Guy Saguez (France, 2003-41mn)Coproduction : ARTE France, Compagnie des Phares et BalisesARTE FRANCE

En partenariat avec

Ils sont fous ces Romains !

À partir du 1e r juillet, l’Italie assurera poursix mois la présidence de l’Union euro-péenne. L’occasion pour le Forum desE u ro p é e n s d’essayer de compre n d re com-ment fonctionne l’Italie aujourd’hui. Lapéninsule ne cesse d’intriguer les observa-teurs : existe-t-il ailleurs une démocratiedont le chef de gouvernement soit aussi le premier entre p reneur de presse et detélévision du pays ? Où les lois sont modi-fiées au gré des intérêts personnels desdirigeants ? Où le chef du gouvern e m e n tinvite les citoyens à travailler au noir ?Enquêtes et débat.Rediffusion le 3 juillet à 14.30

20.00Le dessous des cartes Magazine géopolitique de Jean-Christophe Vi c t o rRéalisation : Frédéric Lernoud (2003-10mn)ARTE FRANCE

La pollution marine (1)

Les causes

Les marées noires font de plus en plusréagir l’opinion publique. Pourtant, elles nesont pas la seule cause de pollution mari-ne. Les océans et les mers sont aujourd’hui

menacés par des polluants venus de terrecomme du large. L’étude de la diversité dess o u rces de pollution est nécessaire pourmesurer son ampleur…

En partenariat avec

20.15J a rd i n s d ’ a rt i s t e s ( 4 )Les jardins mobiles de l’Atelier Alias Documentaire de Christoph Schuch (Allemagne, 2003-26mn)ZDF

La série Jardins d’artistes revient sur A RTE :quatre épisodes inédits qui témoignent del’inventivité des jardiniers et des paysagistescontemporains. Ce soir : l’Atelier A l i a s .Un jardin, il n’est pas nécessaire de le pos-séder. On peut le louer, le partager, l’instal-ler le temps d’un happening puis passer àa u t re chose. Trois jeunes paysagistes deDessau, la patrie du Bauhaus, ont inventéles jardins éphémères ou improbables. Parexemple, ils remodèlent les paysages défi-gurés durant des décennies par les minesde lignite à ciel ouvert en ex-Allemagne del’Est, entre la Saxe et le Brandebourg. Una u t re projet de l’Atelier Alias voit actuelle-ment le jour à Berlin : l’aménagement d’un

péage le long du virage nord du circ u i tautomobile de l’Avus. L’Atelier sera égale-ment présent au nouveau musée de l’Artdes jardins et du paysagisme contempo-rain, qui doit ouvrir l’an prochain àDüsseldorf.

s a m e d i 28 juin

Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

➤ www.arte-tv.com

Avec l’Atelier Alias, promenez-vous avec votre jardin !

Anne-Sophie

Mercier et

Matthias

Beermann.

A RTE MAGAZINE n° 27 - 28 juin > 4 juillet 2003 - 5

p e rdue de Paititi, mythique Eldorado. Pourl’équipe, le passage des premiers cols àplus de 4 500 mètres d’altitude est un défipour le moins dangere u x : tempêtes deneige, chevaux qui glissent dans le préci-pice, mulets rétifs qui désarçonnent leurscavaliers… C’est ainsi que le cameramantombe et se fêle les côtes. Une fois auPérou, il faut se frayer à la machette un che-min à travers la forêt vierge. L’ e x p é d i t i o nprogresse jusqu’à ce que se produise l’unede ces merveilleuses découvertes qui fontcourir Savoy depuis des décennies : le murd’un temple rongé par la mousse. “ C ’ e s tune expérience très impressionnante quetrès peu de gens ont l’occasion de vivre,raconte l’explorateur ému. En voyant défilerle passé devant ses yeux, on a soudainl’impression de faire partie de l’Histoire.”Rediffusion le 4 juillet à 15.15

et le 11 juillet à 01.55

20.45Le véritable Indiana Jones

Le mystère du peuple des brumesLe véritable Indiana Jones, c’est lui : Gene Savoy. Cet explorateur américain a inspiré

à Steven Spielberg le personnage de son célèbre aventurier. Il sert ce soir de guide

pour un périple au cœur de la civilisation inca. Des ruines de Vilcabamba à l’Eldorado

des conquistadors, l’histoire revit.

Documentaire de Michael Tauchert et Wolfgang Ebert (Allemagne, 2003-49mn)ZDF

L’explorateur américain Gene Savoy, 74 ans, a consacré sa vie à la re c h e rc h edes cités disparues. Il a dirigé plus d’unedouzaine d’expéditions sur les cheminse m p runtés naguère par les Incas, de la c o rd i l l è re des Andes aux forêts vierg e spéruviennes. C’est ainsi qu’il a pu mettre aujour plusieurs sites enfouis depuis dessiècles sous la végétation luxuriante,notamment l’ancienne ville de Vi l c a b a m b ala Vieja, où la dern i è re dynastie des Incasen lutte contre les envahisseurs avait tro u-vé refuge. Cette cité fut rasée par lesEspagnols en 1572. En août 2001, une équipe de tournage s’estjointe à la dern i è re grande expédition deS a v o y, qui se proposait de découvrir denouvelles cités au Pérou. Ils partent de lam é t ropole andine de Bolivar, puis longentle fleuve Soposoa à la recherche de la cité

À la recherche des trésors perdus

du Pérou, avec Gene Savoy.


Peter Lichtefeld avait

entrepris de rendre

hommage au grand

cinéaste finlandais

Aki Kaurismäki ;

mais, le thème

du voyage aidant,

il s’est laissé entraîner

beaucoup plus loin

qu’il ne le pensait…

21.35MetropolisMagazine culturel européen (Allemagne, 2003-52mn)ZDF

Constanza Macras

Constanza Macras vit à Berlin depuisp resque dix ans. La danseuse et choré-graphe argentine s’est notamment imposéeavec un opéra cyber-punk, Mir - A LoveS t o ry. Celle qu’on surnomme la Tr a s hQueen présente actuellement une perf o r-mance chorégraphique de douze heure sdans un ancien grand magasin situé aucentre de Berlin.

Goldfrapp

Après Felt Mountain, premier album trèsre m a rqué, Goldfrapp revient avec B l a c kC h e rry. Rencontre avec Alison Goldfrapp,la charismatique chanteuse du duo pop bri-tannique.

Maisons flottantes

Les îles flottantes, rêve ou cauchemar ? À Monaco, le projet Isula prévoit la constru c-tion d’une île en béton armé en face de laprincipauté. Véritable ville flottante, leF reedom Ship (1 300 mètres de long, vingt-cinq étages…) devrait bientôt sillonner lesmer du globe avec 80 000 personnes à bord !À côté, le géant des océans The Wo r l d ( d é j àen service) paraît bien modeste. La vie surl’eau attire aussi les adeptes des maisonsindividuelles. Aux Pays-Bas, les pre m i e r sbâtiments flottent déjà sur le lac Ijmeer. À Berlin, des floating homes de luxe sont enp rojet sur les rivières Spree et Havel. Cesc o n s t ructions prétendent pallier la pénuriede terrains sur la terre ferme. Mais quellesconséquences cette forme d’arc h i t e c t u re a-t-elle sur l’environnement ?

(Zugvögel)

Téléfilm de Peter Lichtefeld (Allemagne/ Finlande, 1997-1h24mn) - VF Scénario : Peter LichtefeldAvec : Joachim Król (Hannes), Outi Mäenpää(Sirpa), Peter Lohmeyer (le commissaire), Peter Franke (Karl-Heinz), Oliver Marlo (Lako),Hilmi Sözer (Harry), Jochen Nickel (Lothar),Nina Petri (la secrétaire), Kati Outinen (Inkeri),Kari Väänänen (Asko)Image : Frank GriebeMontage : Bernd EuscherMusique : Christian Steyer Production : Bosko Biati Film, Prokino, WDR,Tuotanto Film, Kinotuotanto Oy, WDR WDR

Hannes, livreur de bière à Dortmund, sepassionne pour les indicateurs de cheminsde fer du monde entier. Il décide un jour dese re n d re à Inari, dans le nord de laFinlande, pour participer au pre m i e rconcours international des spécialistes enhoraires ferroviaires. Hannes est prêt à toutpour réaliser son rêve. Il fait même pre u v ed’une audace inhabituelle en tenant tête àson chef qui lui refuse des congés. Lors deson voyage en train, il rencontre Sirpa, uneFinlandaise dont il tombe amoureux. Maisle jeune homme ignore que, peu après sond é p a rt, son chef a été re t rouvé assassiné.Le commissaire, pour qui la culpabilité deHannes ne fait aucun doute, le traque jus-qu’en Finlande...

Les chemins les plus courts

ne sont pas les meilleurs

Peter Lichtefeld a débuté comme chef opé-rateur de Tom Tykwer (Maria la maléfique,les Rêveurs, Cours, Lola, cours !). Il appor-

samedi 28 juin

22.30Le concours des meilleurs horairesTr a i n - m o v i e dans le Grand Nord : un camionneur

allemand consacre ses loisirs à appre n d re par cœur

les horaires de chemins de fer du monde entier ;

le jour où il prend le train, un cadavre se met en

travers de sa ro u t e …

Le projet Freedom Ship, véritable ville flottante.

Audiovision pour aveugles et malvoyants


te une attention part i c u l i è re au travail del ’ i m a g e : les paysages que filme FrankGriebe entre Dortmund et Inari sont nimbésd’un voile brumeux ; le spectateur a alorsl ’ i m p ression d’évoluer dans un conte defées. Dans cette atmosphère de rêve, cha-cun prend son temps et le film y gagne enc h a rme et en pro f o n d e u r. Le réalisateur ac l a i rement cherché par ce biais à pre n d rele contre-pied des comédies actuelles, quiimposent une cadence effrénée. Ce voya-ge est un parcours initiatique où le camion-neur découvre que les chemins les plusbeaux et les plus étonnants ne sont pas for-cément les plus courts. Le Concours desmeilleurs horaires a reçu en 1998 le Ruband’argent (Prix du cinéma allemand), le chefopérateur Frank Griebe et l’acteur PeterLohmeyer étant récompensés par unRuban d’or. Le film a obtenu un immensesuccès public lors de sa sortie en salles enAllemagne.

23.55Mon tout-petitDocumentaire de Katja Baumgarten(Allemagne, 2001-1h28mn)ZDF

Au sixième mois de grossesse, KatjaBaumgarten apprend que l’enfant qu’elleporte est atteint de malformations. Elle décide de le garder et de filmer la fin de sagrossesse et les suites de l’accouchement.Une échographie révèle à Katja, enceintede six mois, que son bébé présente de trèsgraves malformations. “La solution habi-tuelle dans ce genre de situation, c’est l’in-t e rruption de gro s s e s s e, dit le médecin.C’est à vous de décider. ” Le documentairecommence après ce diagnostic prénatal. À la future mère de choisir, donc, si elledonne la mort tout de suite à son enfant ousi elle lui accorde quelques jours de vie

dans un service de réanimation néonatale.Katja Baumgarten, sage-femme de form a-tion, refuse la “solution habituelle”, maisaussi l’accouchement à l’hôpital. Elle déci-de de faire venir son fils au monde chezelle, dans le cercle familial et de le laissermourir en paix dans ses bras. En étroite collaboration avec son amie GiselaTuchtenhagen, elle réalise le film de cesmoments d’une intensité hors du commun,qui nous mène des tourments de la déci-sion à la fin paisible de son bébé, tro i sheures et demie après sa naissance.

La lucarne

Katja Baumgarten, sage-femme, mère et cinéaste.

Naturellement, c’est dans un train

que Hannes (Joachim Król)

rencontre Sirpa (Outi Mäenpää).

14.00Création(s)

14.30Voyages, voyagesLes Cyclades(Rediffusion du 26 juin)

15.15Le concours desmeilleurs horaires(Rediffusion du 28 juin)

16.50Cuisines des terroirsLe pays basque(Rediffusion du 20 avril)

17.30Les grands duels du sportTennis : Evert / Navratilova(Rediffusion du 8 juin)

18.15BiographieFranco Knie

19.00Flash Info

19.00

MaestroGennadi Rojdestvensky

19.45ARTE Info / Météo

20.15

DanseLost

20.45-00.25

ThemaSafari

20.45 MogamboFilm de John Ford

22.40 (PDC : 22.35)

Le dernier safariDocumentaire de Michel Viotte

23.35 (PDC : 23.30)

Caméras sauvagesDocumentaire de Michel Viotte

00.30 (PDC : 00.25)

La piscine(Rediffusion du 22 juin)

02.30 (PDC : 02.25)

Polanow(Rediffusion du 16 juin)


14.00 Création(s)Chemins d’artistesÉmission de Serge MoatiRédaction en chef : Sylvie NicoletRéalisation : Patrice Le Van Hiep (2002-26mn)Coproduction : ARTE France, Image et CompagnieARTE FRANCE

En partenariat avec

À Nantes, Oh Inhwan p a rticipe à une expo-sition consacrée à des artistes coréens. Lajeune soprano Patricia Petibon entame lesrépétitions du Chevalier à la rose de Straussà l’Opéra de Lyon. Aux Kammerspiele deMunich, le metteur en scène Andre a sK r i e g e n b u rg conçoit les répétitions del ’O re s t i e d’Eschyle comme un vaste chantier.Rediffusion le 3 juillet à 16.45

19.00GuennadiRojdestvenskyRéalisation : Bruno Monsaingeon(France, 2002-41mn)Coproduction : ARTE France, Idéale AudienceARTE FRANCE

Un “Maestro” en compagnie de GuennadiR o j d e s t v e n s k y, immense chef d’orchestreet personnage pittoresque.Le chef d’orc h e s t re Guennadi Rojdestvenskyfait partie, avec David Oïstrakh, SviatoslavR i c h t e r, Mstislav Rostropovitch et Emil Guilels,du quintette des musiciens moscovites lesplus exportés. Il compte plus de 2 000œ u v res à son répert o i re, dont une quantitéi m p ressionnante de partitions contempo-raines. Sa discographie prolifique, révélatri-ce de son insatiable curiosité, fait de lui lechef le plus enregistré de tous les temps. Onne peut être que subjugué par la gestuelle

bien part i c u l i è re de GuennadiR o j d e s t v e n s k y. Interprète privilégié des com-positeurs contemporains, il répète et dirigeici les Âmes mort e s, une suite pour orc h e s t requ’il a composée sur des thèmes d’Alfre dSchnittke. Guennadi Rojdestvensky est éga-lement un excellent pianiste, et on le re t ro u-ve dans un extrait du film Viktoria etG u e n n a d i, en compagnie de son épouse, lapianiste Viktoria Postnikova, au piano àq u a t re mains. Ils jouent la Valse opus 11 d eS e rgueï Rachmaninov et deux Valses opus3 9 de Johannes Brahms.

20.15LostChorégraphie : Ed WubbeAvec le Scapino Ballet de RotterdamRéalisation : Willem van de Sande Bakhuyzenet Ed Wubbe (Allemagne, 2001-26mn)ZDFMention, Festival de la rose d’or

de Montreux 2001

Nominé aux Emmy Awards 2002

Improvisation orchestrée, Lost place leregard au centre de la chorégraphie…Une jeune femme flâne sur le marché deRotterdam. Soudain, sa promenade se mueen une folle errance. Elle croise des dan-seurs et des danseuses qui semblent sur-gir du néant pour disparaître aussitôt enp renant l’allure de passants ord i n a i re s …D i recteur artistique du ballet Scapino deR o t t e rdam, Ed Wubbe a élaboré L o s t s o u sl’œil de la caméra et dans un échange avecelle. Les regards sont au centre du film, quiest une sorte d’improvisation et de va-et-vient entre le chorégraphe, les danseurs etle réalisateur. À partir de mouvements quo-tidiens (tels que marcher ou se pencher) sedéveloppent de longs enchaînements dontla fonction n’apparaît que peu à peu auspectateur, au fil de leur répétition.

En partenariat avec

d i m a n c h e 29 juin


Film

Câble et satellite

Maestro

Danse

Guennadi

Rojdestvensky

Dans les rues de Rotterdam, on y danse on y danse…


ARTE FRANCE

20.45 MogamboFilm de John Ford(États-Unis, 1953-1h56mn) - VF Scénario : John Lee Mahin d’après la pièce de Wilson CollisonAvec : Clark Gable (Victor Marswell), Ava Gardner (Eloise Kelly), Grace Kelly (Linda Nordley), Donald Sinden (Donald Nordley) Image : R. Surtees, F. A. Young Production : MGM

Signée John Ford, une partie de chassedans un cadre naturel somptueux, avecClark Gable, Ava Gardner et Grace Kelly.Eloise Kelly se rend en Afrique équatorialesur l’invitation d’un maharadjah pour part i-ciper à une chasse aux fauves. Son hôteétant re p a rti prématurément aux Indes,Kelly est recueillie par Victor Marswell,o rganisateur de safaris. Elle devient sa maîtresse. Peu après arrivent Nordley et safemme Linda, anthropologues britanniques.Une idylle se noue entre Victor et Linda,

qui décide de quitter sonm a r i ; Victor est chargé de le lui annoncer. Mais l’innocence du mari et sonamour pour sa femme fontreculer Vi c t o r, qui fait comprendre à Linda qu’ellen’est pour lui qu’une aventure… Rediffusion le 30 juin

à 00.30 et le 10 juillet

à 17.05

Quand l’Afrique des grands

fauves était la chasse gard é e

de l’homme blanc :

après le somptueux

M o g a m b o de John Ford ,

“Thema” présente

les plus belles images

de safari tournées

au XXe siècle. Grandiose.

Film

20.45-00.25Safari

Les grands fauves hollywoodiens

sont lâchés dans la nature

africaine : Linda (Grace Kelly,

à gauche) tire sur Victor

(Clark Gable) qui propose

le mariage à Kelly (Ava Gardner,

ci-dessous).


se moyenne, qui privilégiait la découvert eo rganisée et l’usage de l’appareil photo àcelui des armes à feu. En 1977, le gouver-nement kényan interdit la chasse et le com-m e rce de trophées animaliers – re p r é s e n-tant pourtant une source de revenus nonnégligeable – sans grand succès. Les braconniers firent un tel carnage que le 18 juillet 1989, le président du Kenya mit lefeu à deux mille défenses d’une valeur det rois millions de dollars et demanda auxtouristes occidentaux de ne plus acheterd ’ i v o i re, dont le commerce fut interdit peuaprès par les Nations unies. Mais commentconcilier économie et écologie ?

Mickey brousse

Le terme s a f a r i – qui signifie “voyage” en swahili – prit son sens actuell o r s q u ’ E u ropéens et Américains se l’appro-p r i è rent. Il désigna rapidement toute expédi-tion en brousse, quel qu’en soit l’objectif :chasse, photographie, collecte de spéci-mens ou simple découverte. Pour mieuxc o m p re n d re l’attrait de ces “voyages” pourles Occidentaux et l’influence de l’hommesur les animaux de la brousse, Michel Vi o t t e

d i m a n c h e 29 juin

22.40Le dernier safariDocumentaire de Michel Viotte(France, 2003-52mn)Coproduction : Ideacom International, La Compagnie des Indes, ARTE France

L’histoire tumultueuse des relations entreles hommes et les animaux en Afrique noire,depuis le grand safari de Roosevelt en 1909jusqu’aux débats actuels sur la conserva-tion des espèces sauvages.De longues files de porteurs noirs, un chas-seur blanc expérimenté, des aristocratese u ropéens ou de riches clients américainsen quête d’exotisme et de sensationsf o rtes. Sur les dépouilles des lions, rh i n o-c é ros ou éléphants, ils posent, torse enavant et fusil au poing. Aventure liée à l’èrecoloniale, le safari connut ses heures degloire pendant les trente premières annéesdu XXe siècle, puis évolua suivant les réali-tés africaines et les mentalités occidentalesvers une prise de conscience écologique.Avec les années 60 et le tourisme demasse, le safari devint l’apanage de la clas-

“Est-ce que nous ne

sommes vraiment plus

capables de respecter

la nature, la liberté

vivante, qui n’a pas de

rendement, pas d’utilité,

pas d’autre objet que

de se laisser entrevoir

de temps en temps ?”

(Romain Gary, les

Racines du ciel, 1958)

Safari


présente des images superbes, parfois cho-quantes, de safaris photographiques desannées 20 à nos jours. S’appuyant sur desi n t e rviews d’historiens, de documentaristeset de chasseurs, il montre également l’enversdu décor : tribus massaïes devenues séden-t a i res et cherchant une place près des parc snationaux aux clôtures électrifiées, défensesd’éléphants confisquées aux braconniers quis’entassent sur les étagères des gard e s -chasses… Une foule de documents quip rennent tout leur sens grâce à la clarté duc o m m e n t a i re de Michel Vi o t t e .Rediffusion le 5 juillet à 15.15

23.35Caméras sauvagesDocumentaire de Michel Viotte(France, 2003-52mn)Coproduction : Ideacom International, La Compagnie des Indes, ARTE France

De Mogambo à Out of Africa, des pionniersdu documentaire à l’âge d’or du film anima-l i e r, Caméras sauvages raconte la fascina-tion des cinéastes pour la farouche Afrique. Jusqu’au début du XXe siècle, les popula-tions occidentales ne connaissent l’Afrique

qu’à travers les gra-v u res des botanistes,les récits des aventu-riers ou missionnaire s ,la visite des parcs zoo-logiques. La caméraest utilisée dès lesannées 20 pour rappor-

ter des images sur la beauté et la diversitéde la faune africaine. Ces vues d’animauxsauvages en mouvement font sensationp a rmi le grand public. Dès la fin des années30 et jusqu’à la fin des années 50, Hollywoodsuit l’engouement des spectateurs et imagi-ne une contrée primitive peuplée de canni-bales, popularisant définitivement l’image du“grand chasseur blanc” confronté à un uni-vers sauvage. Symbole de l’aventurier, celui-ci est incarné à l’écran par les plus grandesstars, de Clark Gable (M o g a m b o) à JohnWayne (H a t a r i) en passant par Humphre yB o g a rt (African Queen). Les années 60voient le mythe s’inverser, notamment grâceaux documentaires : les animaux féro c e ssont en voie de disparition et ce n’est plusl’homme qui est en danger mais la faune qu’ilredoutait tant. Alternant images d’arc h i v e s ,

“Mon plus cher désir

était de découvrir

quelque chose de

nouveau, entièrement

nouveau. Quelques

majestueuses espèces

animales encore

inconnues.”

Harry Corn Wallis Harris

(chasseur et naturaliste,

début XXe siècle)

“Manger ou être

mangé, c’est

ça l’Afrique !”

(Woody Van

Dyke, Trader

Horn, 1923)

photographies et entretiens, Caméras sau-v a g e s analyse l’Afrique des cinéastes de fic-tion mais aussi l’évolution du film animalier :réalité des risques, adaptation des tech-niques de prises de vues, nature des rap-p o rts avec les animaux…

Michel Viotte

Réalisateur et pro d u c t e u r, Michel Viotte estl’auteur de nombreux documentaires diff u-sés sur ARTE. Pour “Thema”, il a notammentsigné Jean Gabin, gueule d’amour ( 2 0 0 1 ) ,les Amants de l’aventure (1999), R e n éGoscinny : profession humoriste ( 1 9 9 8 ) . ➤ www.arte-tv.com

14.00Lola

14.30-16.55

ThemaQuelle sécurité pour nos avions ?(Rediffusion du 24 juin)

14.30Pourquoi les avionstombent

15.30Swissair 111 ne répond plus

16.25Y a-t-il un terroristedans l’avion ?

16.55 ARTE Europa (Rediffusion du 28 juin)

17.25Chute libre(Rediffusion du 25 juin)

19.00Flash Info

19.00

NatureLe naufrage de Tuvalu


20.15ARTE ReportageProgramme communiqué ultérieurement

20.45

Ciné-lundiAugustin, roi du kung-fuFilm d’Anne Fontaine

22.10

Grand formatCorée, dans les souvenirs de mon pèreDocumentaire de Britta Lübke

23.40Court-circuit (le magazine) n° 127

00.30 (PDC : 00.40)

Mogambo(Rediffusion du 29 juin)

02.20 (PDC : 02.30)

Square couine(Rediffusion du 16 juin)


14.00LolaLe magazine féminin d’ARTE(2003-26mn)ARTE G.E.I.E.

Présenté par Lio

Cette semaine, Liopropose son best ofdans Lola : des portraits de femmesqui l’ont touchée,impressionnée, amu-s é e . . .Lola rend hommageaux “ f u g u e u s e s ” d e

Téhéran, ces femmes qui tentent d’échap-per au fondamentalisme religieux de leurentourage en s’enfuyant de chez elles.R e n c o n t re avec Sabine Contrepoix, ensei-gnante à Vi t ry - s u r-Seine (où la jeuneSohane a été brûlée vive en octobre 2002),qui combat par le dialogue le regain debrutalité masculine envers les filles. Agnès,28 ans, raconte avec humour comment ellea découvert et assumé son homosexualité.Visite chez Fifi Chachnil, créatrice de modeexcentrique, qui tient au cœur de Paris uneboutique de dessous chic très en vue…Rediffusion le 1er juillet à 16.55

19.00Le naufrage de TuvaluDocumentaire de Marianne Aschenbrenner et Bernd Niebrügge (Allemagne, 2003-41mn)BR

Menacées par la montée du niveau desocéans et les ouragans, les îles paradi-siaques de Tuvalu pourraient bientôt dispa-raître…Tuvalu : avec ses 11 000 habitants, sesneuf îles coralliennes et ses plages bor-dées de palmiers, ce minuscule État duPacifique Sud est un vrai petit coin de para-dis. Mais sa survie est menacée par laconjonction de deux phénomènes clima-t i q u e s : l’élévation du niveau de la mer et la violence croissante des ouragans quidévastent le terr i t o i re, engloutissent desp a rties d’îles, détruisent des habitations,des champs et des puits d’eau douce.E ffrayés, les insulaires ont demandé aux

Australiens et aux Néo-Zélandais l’asile “ c l i m a t i q u e ” , qui leur a été re f u s é .Désespérés, les habitants de Tuvalu por-tent aujourd’hui plainte contre les paysindustrialisées qu’ils jugent re s p o n s a b l e sdu réchauffement de la planète et qui nep rennent aucune dispositions pour sauverTuvalu d’une disparition certaine…Rediffusion le 5 juillet à 14.30

19.45ARTE Info Le journal de la rédaction d’ARTE (2003-28mn) ARTE G.E.I.E.

Tous les soirs, de 19.45 à 20.15, le journ a lA RTE Info p ropose l’essentiel de l’actualitéd’un point de vue européen.

l u n d i 30 juin


Câble et satellite

Nature Tuvalu, un minuscule État qui disparaît sous les flots

dans l’indifférence générale.


Film d’Anne Fontaine (France, 1999-1h29mn)Scénario : Anne Fontaine et Jacques Fieschi Avec : Jean-Chrétien Sibertin-Blanc (Augustin),Maggie Cheung (le docteur Ling), Darry Cowl(René), Bernard Campan (Boutinot), PauletteDubost (madame Haton), Pascal Bonitzer (le metteur en scène), Ming Shan (le professeurde kung-fu), Fanny Ardant, André Dussolier et Pascal Bonitzer (dans leur propre rôle) Image : Christophe Pollock Son : Jean-Claude Laureux Montage : Luc Barnier Musique : Ri-Mah et Olivier Lebe Production : Philippe Carcassonne, Alain Sarde et César Benitez ARTE FRANCE

Acteur raté, Augustin rêve de devenirgrand maître de kung-fu et d’incarner unjour ce rôle au cinéma. Il répète maladro i-tement la gestuelle des initiés, quand unmaître zen lui apparaît en songe, l’invitant à“ renoncer à tout ce qui l’entoure ”, à “ p a rt i rl o i n ”, “là où les hommes ont inventé lekung-fu”. Augustin décide alors de s’instal-ler “de l’autre côté”, dans le quartier chinoisdu XIIIe a rrondissement de Paris. Il s’inscrità des cours de kung-fu et s’immerge dansl’univers des exilés. Il re n c o n t re successi-vement René, un vendeur de bibelots asia-tiques qui devient son collègue de travailet bientôt son ami, une sorte de père ; ledocteur Ling, jeune acupunctrice récem-ment arrivée de Pékin qui tente de le guérirde ses inhibitions et dont il tombe amou-reux ; Boutinot enfin, professeur de françaispour les immigrés chinois, ami de Ling.Avec ces compagnons, Augustin s’ouvre àla vie, à l’amitié et à l’amour...

Prince de l’imaginaire

Avec son premier A u g u s t i n, en 1995, AnneFontaine brossait le portrait d’un type mal-a d roit et efflanqué dont le côté burlesqueétait un enchantement. Dans Augustin, ro idu kung-fu, le personnage, toujours interpré-té par Jean-Chrétien Sibertin-Blanc, semblese réveiller de sa torpeur, mû par le désird ’ a t t e i n d re des sommets. Inconscient deses limites, il se croit capable de vivre selonles principes d’une sagesse orientale et dedevenir un grand prince du kung-fu, à l’ima-ge de ses acteurs préférés. Augustin dépas-se tous les obstacles avec une aisance qu’ildoit justement à son inconscience. Sonentourage accueille ses incongruités sansb roncher – ses figures de kung-fu sont desm o rceaux d’anthologie –, peut-être parc eque cet entourage est lui-même bizarre :D a rry Cowl, prodigieux dans son rôle devendeur de camelote, est un contre p o i n tvolubile au mutique Augustin ; MaggieCheung, tout en intériorité, est gagnée parun trouble des sentiments qui la rend fragi-le, décalée elle aussi. Anne Fontaine(Nettoyage à sec) p ropose ici une fable réa-liste, où l’imaginaire glisse imperc e p t i b l e-ment vers le réel, tout comme son anti-héro sAugustin prend pro g ressivement figure deh é ros véritable.

20.45 Augustin, roi du kung-fu Q u a t re ans après, Anne Fontaine re t rouve le héros de son film A u g u s t i n, un Pierro t

l u n a i re burlesque et tendre. Avec un humour pince-sans-rire, Augustin réalise

son rêve d’Orient… dans le quartier chinois à Paris. Un conte limpide et féerique.

Augustin se tourne

vers le kung-fu

mais le kung-fu

se retourne contre lui !

À lire dans Cinémarte :

une interview

d’Anne Fontaine

(www.arte-tv.com)

Rediffusion le 1er juillet

à 00.50, le 7 juillet à 17.20


Dans sa quête de sagesse orientale,

Augustin (Jean-Chrétien Sibertin-

Blanc) fait la connaissance de René

(Darry Cowl, prodigieux en vendeur

de camelote chinoise).Sous-titrage pour sourdset malentendantsO

Audiovision pour aveugles et malvoyants


Un chapitre mal connu

de l’histoire de la RDA,

lorsque “l’État

des travailleurs et

des paysans” envoyait

ses concitoyens aider

la Corée du Nord

au nom de la solidarité

entre les peuples.

Documentaire de Britta Lübke(Allemagne, 2002-1h30mn)RB

Au lendemain de la guerre de Corée – etbien qu’elle se remette elle-même diff i c i l e-ment de la Seconde Guerre mondiale –, la RDA met en place un programme decoopération en Corée du Nord. Entre 1954et 1962, des dizaines d’architectes, d’urba-nistes, d’artisans et d’ingénieurs viennentp a rticiper à la construction de Pyongyang,bâtir la cité de Hamhung – d’où ils tirent leurnom de “groupe Hamhung” – et former despersonnels qualifiés. Le père de la réalisa-trice fait alors partie de l’aventure : i n g é n i e u r, il met en place des réseaux d ’ a p p rovisionnement en eau. Son épouseet lui peuvent librement circuler à travers laCorée du Nord. Pendant deux ans, ils accu-mulent une exceptionnelle somme dedocuments relatifs à cette époque.Revenus en RDA en 1958 pour la naissan-ce de leur fille, les Lübke décident de re s-ter à Madgebourg. C’est alors que le pèrede Britta est accusé d’espionnage et dehaute trahison au titre de ses activités enCorée. La famille fuit à l’Ouest en 1960,

emportant avec elle tout ce qui a trait à soni n c royable aventure asiatique : journ a u xintimes, diapositives, films en Super-8…En 2002, Britta Lübke – dont l’enfance a étébercée par les récits de ses parents – déci-de de partir avec eux en Corée du Nord .Ensemble, ils tentent de re t rouver les lieuxoù ils ont vécu, les sites qu’ils ont filmésa u t refois, les gens qu’ils avaient re n c o n-trés…

lundi 30 juin

Dans le cadre d’un programme de coopération entre la RDA et la Corée du Nord, les

Lübke ont travaillé pendant deux ans à Pyongyang à la fin des années 50. Quarante-cinq

ans après, ils décident d’y re t o u rner pour re t rouver les lieux où ils ont vécu, les gens

qu’ils ont connus… Récit d’une drôle d’aventure germ a n o - c o r é e n n e .

22.10 Corée, dans les souvenirs de mon père

Un éclairage éminemment

original sur un pays

qui défraye la chronique

internationale.


23.40Court-circuit (le magazine) n°127Le rendez-vous du court métrageRédaction en chef : Luc LagierDirection artistique : Philippe Truffault(France, 2003-1h)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

Valérie Mréjen Plasticienne et vidéaste, Valérie Mréjen réa-lise depuis 1997 un travail sur le langage àtravers une série de portraits en vidéo quimettent en scène des personnages débi-tant des phrases stéréotypées. Portrait àl’occasion de la diffusion de son pre m i e rfilm sur pellicule, la Défaite du rouge-gorge.

Les courts métrages deRoman Polanski en DVDLes sept courts métrages de RomanPolanski réalisés à l’école de Lodz sort e n ten DVD (Universal/Wild Side Vi d é o ) .Présentation de ces premiers films et diffu-sion de quelques extraits.

DogCourt métrage d’Andrea Arnold(Royaume-Uni, 2001-10mn) - VOSTFAvec : Joanne Hill (Leah), Freddie Cunliffe(John), Veronica ValentineImage : Sean BobittProduction : Zephyr Films

Leah, 15 ans, vit à Thamesmead, une ban-lieue morne de Londres. C’est une journ é eapparemment ordinaire jusqu’à ce que soncopain John s’énerve. Les événementsprennent alors une tournure de plus en plusviolente…

La défaite du rouge-gorgeCourt métrage de Valérie Mréjen(France, 2001-22mn)Scénario : Stéphane Bouquet et Valérie MréjenAvec : Jocelyne Desverchère, Scali Delpeyrat,Édouard Lévé et Maurice ClercImage : Catherine PujolMontage : Camille RickProduction : Capricci FilmsPrix du jury de la presse, Festival Côté

court de Pantin

Lucie est une jeune femme d’une tre n t a i n ed’années, timide et intro v e rtie. Au coursd’une fête chez des amis, elle re n c o n t reB e rtrand, dont elle s’empresse de tombera m o u reuse. Impatiente de vivre le granda m o u r, elle projette sur lui la foule de sesespoirs et de ses attentes. Mais Bert r a n dne semble pas être le bon choix…

Tous les lundis vers minuit

Tous les mardis vers 17.30

sur le câble et le satellite

En liaison avec

www.arte-tv.com

Mardi 1er juillet sur le câble

et le satellite : Deux pièces

cuisine de Philippe Harel

Fax“Music Planet2Nite” primé à Montreux

Chaque année, le Festival

de la rose d’or de Montreux

récompense les meilleuresémissions de variétésinternationales. Samedi 17 mai, lors de la soiréede clôture, le jury a attribué laRose d’argent (1er prix dans lacatégorie Programmes musicaux) à l’émission “Music Planet

2Nite - Susheela Raman

et Cheb Mami” . Cette émission,coproduite par ARTE France et KM, a été diffusée sur ARTE le 25 juin 2002.

Dog

La défaite du rouge-gorge

Susheela Raman

Cheb Mami

et Ray Cokes



20.15 La terre en otage Réalisation : David Muntaner et Emmanuel Royer (France, 2003-26mn) ARTE G.E.I.E.

Bilan de la réforme agraire du présidentRobert Mugabe au Zimbabwe. En juin 2000, au Zimbabwe, le parti d’oppo-sition MDC effectue une spectaculaire per-cée lors des élections législatives. Craignantpour son pouvoir, le président RobertMugabe lance une réforme agraire. Son slo-gan : “Un homme, une terre.” Il s’agit deredistribuer les terres de la minorité blanche(70 % des terres pour 1 % de la population)aux plus pauvres des Zimbabwéens. 4 500familles de fermiers blancs sont expulséesde leurs terres. Pendant que les proches dupouvoir héritent des plus belles parc e l l e s ,a u j o u rd’hui en jachère, des milliers de petitsf e rmiers noirs s’installent sur des lopinsd é p o u rvus d’irrigation et de matériel agrico-le. Trois ans plus tard, le bilan est sansappel. Avec une production divisée par dix,l ’ a g r i c u l t u re la plus moderne et la plus pro-ductive d’Afrique australe est totalementsinistrée. Six millions de Zimbabwéens, soitla moitié de la population du pays, dépen-dent aujourd’hui de l’aide alimentaire…

14.00Cuisines des terroirsLe Pays basque(Rediffusion du 29 juin)

14.30Imre MadáchLa tragédie de l’homme(Rediffusion du 15 août 2000)

15.55Danse des saris(Rediffusion du 22 juin)

16.25D’après nature(Rediffusion du 21 juin)

16.55Lola(Rediffusion du 30 juin)

17.25Court-circuit (le magazine n°127Avec le moyen métrage Deux

pièces cuisine de Philippe Harel

19.00Flash Info

19.00Archimède


20.15

ARTE ReportageLa terre en otage

20.45

ThemaAux frontières de l’IrakComment parler d’avenir

20.45Une jeunesse désorientéeDocumentaire d’Amal Mogaizel et Frédérique Lebrun

21.40 (PDC : 22.00)

Arabie Saoudite : la parole voiléeDocumentaire de Saïd Bakhtaoui

22.20 (PDC : 21.40)

Débat

22.45 (PDC : 22.40)

Reportage Programme communiqué ultérieurement

23.00

FictionSansaTéléfilm de Siegfried

00.50Augustin, roi du kung-fu(Rediffusion du 30 juin)

02.15 (PDC : 02.10)

Les rêves homo de James Bidgood(Rediffusion du 26 juin)


19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de Philippe Boulanger, Jean-Jacques Henry,Pierre Oscar Lévy, Gero von Boehm(France, 2003-41mn)ARTE FRANCE

Tache noire

À bord de la station M i r, l’ombre portée dela Lune lors de l’éclipse totale du Soleil, le11 août 1999, forme une étrange tachenoire.

Vols habités

L’intérêt d’une station spatiale intern a t i o n a-le et des vols spatiaux habités.

Grattoir

La reconstitution d’un grattoir datant d’uneépoque comprise entre – 27 000 et – 21 000ans.

C’est tout moi

P o u rquoi se “reconnaît-on” lorsqu’on lit son horoscope ? Grâce à l’effet Barn u m ,explique Archipi.

Éclairs noirs

Un groupe d’astrophysiciens européens ad é c o u v e rt l’origine des explosions derayons gamma dans l’espace.

Sans labour

En Touraine, une quinzaine d’agriculteursont arrêté de labourer pour pratiquer lesemis direct, sans travail préalable de lat e rre. L’INRA étudie l’intérêt de cette nou-velle pratique.

Basique

Compter en binaire, c’est facile.

m a rd i 1e r j u i l l e t

ARTE Reportage

Gérard Saint-Paul et son équipe.


Quelques semaines après la chute deSaddam Hussein, les voisins de l’Irak

n’en reviennent pas d’une résistance aussifaible de la part de celui qui, pendant prèsde vingt-cinq ans, s’était présenté commeun des maîtres de la région. Même ceux quin’avaient pas de sympathie pour le dictateurc o n s i d è rent cette guerre comme une nou-velle humiliation pour le Proche-Orient. Dansces pays, les plus radicaux avaient pris le11 septembre comme un symbole de victoi-re contre “le grand Satan américain”.Depuis, la crainte d’attaques du terro r i s m eislamiste (comme à Ryad ou à Casablanca)et d’une nouvelle intervention américainere n f o rce l’amertume d’une population dontla parole est souvent muselée et qui neconnaît pratiquement pas la démocratie. À cela s’ajoutent la question palestinienne,l’islam comme refuge identitaire et le rêvebrisé d’un modèle occidental. ■

ARTE FRANCE

20.45 Une jeunessedésorientée Documentaire d’Amal Mogaizel et Frédérique Lebrun (France, 2003-52mn) Coproduction : ARTE France, AMIP

Quelques semaines après la chute deBagdad, Amal Mogaizel et FrédériqueLebrun ont voulu connaître l’impact de laguerre chez les étudiants de plusieurs paysvoisins de l’Irak. Une photographie subjecti-

ve des espoirs et de l’amertume des futuresélites de la région. Avoir 20 ans à Damas, Beyrouth ou Ammanaujourd’hui, c’est d’abord ressentir une cer-taine humiliation : celle d’une nouvelledéfaite du monde arabe, d’autant plus dou-l o u reuse qu’elle a été provoquée par unpays longtemps considéré comme un eldo-rado, l’Amérique. C’est aussi la peur de laguerre, comme l’expriment Kamal, étudianten sciences politiques à Beyrouth, ou Saraqui fait les beaux-arts à Téhéran. Mais au-delà de cette réaction à chaud, ces jeunesexpriment – comme Lawand, future ● ● ●

L’ensemble de la “Thema”

est rediffusé le 7 juillet

à partir de 14.30.

20.45-23.00 Aux frontières de l’Irak Comment parler d’avenir Quels sentiments inspire la chute de Saddam Hussein dans les pays voisins

de l’Irak ? ARTE s’est rendue en Arabie Saoudite, en Jordanie, en Syrie, en Iran

et au Liban et s’est mise à l’écoute d’une population inquiète.

Comment les jeunes voient-ils

l’avenir à Beyrouth, Damas,

Amman ou Téhéran ?

Avec les témoignages de Kamal,

au Liban, et Zenia, en Syrie.


À la suite des deux

documentaires, un débat

et un reportage d’actualité

mettront en perspective

l’avenir de la région.

Les noms des invités au

débat seront communiqués

ultérieurement.

●●● médecin à Damas, ou Bader,Palestinien d’Amman – le manque dedémocratie ou de moyens qui leur permet-traient de faire pro g resser leur pays. C’esttout le rêve laïc et nationaliste de leursp è res qui s’écroule. En Iran, pays qui n’apas connu l’occupation, la parole est diff é-rente. La peur est toujours là, mais dans larue où les femmes doivent porter le voile,dans les appartements où se font pre s q u eclandestinement de la musique ou de lap e i n t u re ; ici le poids de l’islam (chiite) estplus fort. Celui-ci n’empêche pourtant pasPouria, futur mollah, de jouer de la musique“metal” ou Hamiyé, étudiante en français,de re g a rder vers deux cultures. Comme ledit un professeur américain de l’universitéaméricaine de Beyrouth, les jeunes de larégion “sont de moins en moins rock et deplus en plus salsa” . En d’autres termes, lesf u t u res élites ne croient plus au modèleaméricain, ils re t rouvent dans l’islam unep a rtie de leur identité bafouée par la guer-re, et dans les cultures du monde un peude l’espoir perdu du côté de Jérusalem etde Bagdad.

21.40 Arabie Saoudite :paroles voilées Documentaire de Saïd Bakhtaoui (France, 2003-52mn) Coproduction : ARTE France, Mano a Mano

Dès le déclenchement de la guerre en Irak,Saïd Bakhtaoui est allé à la rencontre dupeuple d’Arabie Saoudite. Pays insondableque l’on disait allié des Américains (qui yentretiennent des bases militaires) maisaussi pays d’origine des terroristes du 11 septembre. Et pays victime à son tour,en mai dernier, d’un violent attentat. Lemoins que l’on puisse dire, c’est que laparole n’y est pas spontanée. Pour filmer sur place il faut un “garant”,c ’ e s t - à - d i re un guide officiel. Le pays veutdonner de lui-même une image aseptisée,à l’instar de celle d’Assaf Al Assaf, un mil-l i a rd a i re formé aux États-Unis, qui cultivedes fleurs sous serre en plein désert, parailleurs grand collectionneur de chameauxet de faucons ; ou encore du Dr Hala AlHalem, de l’hôpital modèle du roi Fahd, undes rares endroits où cohabitent du per-sonnel masculin et féminin, des Saoudienset des Occidentaux.Curieux pays rythmé par les prières obliga-t o i res qui forcent les magasins à ferm e rsous la surveillance de la police re l i g i e u s eet les cours à s’arrêter à l’université.Curieuse jeunesse qui n’a pas accès à lal i t t é r a t u re occidentale, du moins celle quiest jugée subversive, dans les biblio-thèques universitaires, mais qui avoue flirter par Internet et aller passer ses week-ends à Bahrein pour boire de l’alcool.Arabie étonnante où le chômage est enhausse, les réserves de pétrodollars écor-nées et la main-d’œuvre étrangère si impor-tante que l’on veut “saoudiser” le marc h édu travail. Derrière la parole voilée, le réali-sateur a perçu les inquiétudes d’une jeu-nesse en apparence privilégiée, qui finitpar dire que l’Amérique veut son pétrole etqui craint que les terroristes finissent parentraîner le chaos dans la région.

m a rdi 1e r j u i l l e t

Aux frontières de l’Irak

Lina à Damas

et Bader à Amman

(Une jeunesse

désorientée).


23.00SansaTéléfilm de Siegfried(France, 2003-1h52mn)Scénario : SiegfriedAvec : Roschdy Zem (Sansa), Ivry Gitlis (Click),Emma Suarez (Emita), Silke (Paloma), Valentina Cervi (Valentina), Rita Durao (Chloé),Ayako Fujitani (June), Georges Abe (Georges),Bassem Samra (Ahmed)Image : Siegfried, Vincent BuronSon : Jean-Luc Audy, Olivier BussonMontage : Hervé SchneidMusique : Sigfried, Ivry Gitlis (Geige)Coproduction : Vagabondages, ARTE France,Mate ProductionsARTE FRANCESélectionné à la Quinzaine

des réalisateurs, Cannes 2003

Tel un Candide des temps modernes,Sansa, jeune peintre débrouillard, parcourtle monde. Une errance frénétique et enthou-siaste, tout en couleurs, musiques et ren-contres amoureuses. Avec Roschdy Zem.À Paris, un jeune homme marche dans lanuit. Le jour, il déambule dans un hall degare. Lors d’un contrôle, il décline son iden-tité : il s’appelle Sansa. Que fait-il ? Il voya-ge. Relâché, il reprend sa route. Entre deuxcombines, il franchit les fro n-tières comme d’autres traver-sent la rue. Partout, il poursuitaudacieusement le souriredes femmes. De nouveaua rrêté, il se confie à l’uned ’ e n t re elles : “Je suis amou-reux d’une femme et c’estpeut-être vous…”

Une ode à la vie, à

l’amour et à la création

De Budapest à Tokyo en pas-sant par Lisbonne et Accra,Sansa a la manie d’apparaîtresoudain, comme un diable quibondirait de sa boîte. EnEspagne, il débarque dem a n i è re rocambolesque dansune importante réunion. EnHongrie, il tombe au cœurd’une fusillade orchestrée pardes guérilleros. En Italie, pour-suivi tel un Charlie Chaplin par des agentsde sécurité, il se réfugie sur scène et inter-rompt les répétitions d’un ballet. Le chefd ’ o rc h e s t re, M. Click, commence par sef â c h e r, puis exulte, reconnaissant en Sansaun double de lui-même. Le jeune homme est

un aventurier indiff é rent aux conséquencesde ses envies, un original sans soucis maté-riels. Ensemble, les deux hommes s’amu-sent. Tous deux sont au fond de joyeuxvagabonds épris de musique, de liberté etde femmes. À 79 ans, Ivry Gitlis campe ce M. Click avec une fougue épatante.Violoniste de renommée internationale, il estégalement compositeur et écrivain. Dans lerôle de Sansa, Roschdy Zem est pour sap a rt confondant de vérité. C’est la quatriè-me collaboration du comédien avecSiegfried : “Ce qui est frappant chezSiegfried, c’est qu’il est toujours sincère, tou-jours fidèle à lui-même et à sa manière det r a v a i l l e r. Il n’a pas peur de déranger la rigueur et la discipline des Japonais ou encore la méfiance des Égyptiens vis-à-vis d’une caméra (…) Est-ce de l’incons-c i e n c e ? Je ne sais pas, mais ça a le mérited ’ ê t re honnête.” Y aurait-il des résonancesautobiographiques entre l’auteur et son per-s o n n a g e ? À l’instar de Sansa, le cinéaste alui aussi, en tant que photographe, parc o u-ru la planète. Artiste éclectique, il a réaliséplusieurs courts et longs métrages, ainsi quedes musiques de films. Dans S a n s a, tous lesa rts sont convoqués : la danse (par le bal-let, les mouvements de foule et les déplace-ments énergiques de Sansa), la musique(par le personnage du maestro, la composi-tion de Siegfried et un traitement filmiquep a rfois proche du clip), la photographie (parun esthétisme très pictural) et la sculpture(par le modelé des visages, des corps et las t ru c t u re du montage). Siegfried nous off reainsi une formidable ode à la vie, à l’amouret à la création artistique dont les femmesd e m e u rent les muses.

Rediffusion le 7 juillet à

00.50 et le 11 juillet à 17.05

Fiction

Sansa est libre. Il aime

les femmes, passe

les frontières, observe

le monde, s’amuse.

Partout, la musique

guide ses pas.

14.00Album de familleConnaître ses origines(Rediffusion du 8 janvier 2002)

14.30Voyages, voyagesLes Cyclades(Rediffusion du 26 juin)

15.15La foi du siècle (1)Documentaire de Patrick Rotmanet Patrick Barbéris(Rediffusion du 6 octobre 1999)

16.15Potions magiques de la forêt vierge(Rediffusion du 13 juillet 1999)

16.45Mega(Rediffusion du 1er janvier)

17.20Famille brisée(Rediffusion du 27 juin)

19.00Flash Info

19.00

ConnaissanceLa force de l’eau (1)



20.45

Les mercredis de l’histoireDéplacements croisésDocumentaire d’Osman Okkan et Simone Sitte

21.40 (PDC : 21.35)

MusicaLuciano BerioCompositeur et philosopheRéalisation : Reuven Hecker

22.40 (PDC : 22.35)

Ciné-découverteAprès la pluieFilm de Takashi Koizumi

00.10 (PDC : 00.05)

Fatale(Rediffusion du 26 juin)

02.00 (PDC : 01.50)

Pourquoi les avions tombent(Rediffusion du 24 juin)


19.00La force de l’eau ( 1 )Documentaire en deux parties de Volker Arzt(Allemagne, 2003-41mn)ZDF

Sous l’eau, les lois de la physique et de lanature sont très différentes de ce qu’ellessont en surface. Comment les espèces desprofondeurs s’y sont-elles adaptées ?

1. Dans les profondeurs

La plupart des poissons se laissent “por-ter” par l’élément liquide. Ceux qui sontplus lourds que l’eau (les requins ou lesraies par exemple) ont développé dess o rtes d’ailes qui leur permettent de sedéplacer sans être précipités par le fond.Le documentaire s’intéresse aussi à lafaçon dont les différentes espèces commu-niquent sous l’eau et aux stratagèmes utili-sés pour chasser. Des chercheurs ont ainsimis en évidence que les crabes émettaientdes signaux spécifiques sous form ed’odeurs, tandis que certains poissons pré-dateurs déclenchaient des décharges élec-triques en direction de leurs proies.Rediffusion le 5 juillet à 17.15


La seconde partie de ce documentaire

est diffusée le mercredi 9 juillet à 19.00.

20.45 DéplacementscroisésLes minorités grecques et turquesDocumentaire d’Osman Okkan et Simone Site(Allemagne, 2003-52mn)WDR

En juillet 1923, la Turquie et la Grèce signentle traité de Lausanne qui prévoit un “échan-ge de populations” entre les deux pays. Unmillion et demi de Grecs qui vivaient depuisdes générations en Asie Mineure et quelque500 000 Turcs fixés en Grèce sont forcés dequitter la terre où ils sont nés…

Pour les dirigeants, cette décision était laseule réponse possible aux incidents par-fois violents qui opposaient les groupes depopulation depuis de nombreuses années.Ce qui se présentait comme une mesure depaix entraîna les pires conséquences pourles communautés concernées, chasséessans pitié, jetées sur les routes, dépossé-dées de tous leurs biens. Ce fut en quelques o rte la pre m i è re “purification ethnique” duX Xe siècle, un “modèle” repris lors desdéplacements de population en Euro p eaprès la Seconde Guerre mondiale et, plusrécemment, dans les Balkans après la guer-re en ex-Yougoslavie. Le sujet, demeuré jus-qu’ici largement tabou, commence à fairel’objet d’un débat en Grèce et en Tu rq u i e .En décrivant le parcours de personnesdéplacées à cette époque, les auteursé c l a i rent le drame qui a touché des cen-taines de milliers d’individus. Ils ont aussiaccompagné deux de ces réfugiés qui,q u a t re-vingts ans après, reviennent pour lap re m i è re fois dans leur pays natal, quin’était pourtant qu’à “un jet de pierre”.Avec la participation du compositeur grec

Mikis Theodorakis, de l’écrivain turc

Yachar Kemal, de la chanteuse grecque

Maria Farandouri et du musicien

et cinéaste turc Zülfü Livaneli.

m e rc re d i 2 juillet


Connaissance Les merc redis de l’histoire

Comment nagent les tortues ?


21.40Luciano BerioCompositeur et philosopheRéalisation : Reuven Hecker(Allemagne, 2000-1h)ZDF(Rediffusion du 25 octobre 2000)

A RTE rend hommage au compositeur ita-lien Luciano Berio, figure de proue de lamusique contemporaine, disparu le 27 maid e r n i e r. Un portrait articulé autour de lacréation à Salzbourg de son dernier opéra,Cronaca del luogo, en 1999.À l’exemple de C ronaca del luogo, le film seveut un bilan. Il suit les diff é rentes étapes dup rocessus de création de l’œuvre : chez lesBerio en séance de travail, à Florence etVienne en répétition, et à Salzbourg pour lap re m i è re. C’est une manière pour Berio dese confronter aux rêves d’antan. D’où vientla “nouvelle vague musicale” ? Où va-t-elle ?Au-delà de l’interrogation générale, quelleest sa place dans la société ?

L’aventure musicale

Né en 1925, Luciano Berio est à la fois lerescapé et la figure de proue de la “nouvel-le vague” musicale. Au début desa n n é e s 50, il rejoint les musiciens d’avant-g a rde à Darmstadt et les suit dans leurre c h e rche d’un langage musical universel.Depuis, son nom est mêlé à toutes les évo-lutions de la musique contemporaine. Onpeut même aujourd’hui dire de lui qu’il est“ p o p u l a i re” : les salles se remplissent à laseule annonce d’une de ses œuvres. Lap re m i è re de C ronaca del luogo a été don-née en 1999 en ouvert u re du Festival deS a l z b o u rg. Avec cette forme d’opéra, lecompositeur s’aventure en terre inconnue.Car l’œuvre tient à la fois de la rétrospecti-ve historique et de l’interrogation sur l’ave-nir. Le livret est de l’épouse de Berio, l’écri-vain israélienne Talia Peker-Berio. Leurcoopération est, elle aussi, une pre m i è re .

22.40Après la pluie(Ame Agaru)

Film de Takashi Koizumi(Japon, 1999-1h32mn) - VOSTF Scénario : Akira Kurosawa Avec : Akira Terao (Misawa Ihei), Yoshiko Miyazaki (Misawa Tayo), Shiro Mifune(Nagai Shigeaki), Mieko Harada (Okin), Fumi Dan (Okugata) Image : Shoji Ueda Production : Asmik Ace Entertainment,Kurosawa Production, 7 Films Cinéma ARTE FRANCE

L’un des derniers scénarios d’AkiraKurosawa tourné juste après sa mort parcelui qui fut son assistant pendant vingt-cinqans. Au Japon, époque kyôhô (1716-1735).Après le temps de la guerre civile s’ouvreune nouvelle ère. Misawa Ihei, un samouraïsans maître, erre sur les routes du pays encompagnie de sa femme Tayo. Bloquédans une auberge à cause de la pluie quirend la traversée d’une rivière impossible,le couple séjourne en compagnie de nom-b reux voyageurs désargentés et aff a m é s .Pour leur venir en aide, Ihei accepte unduel illégal. Peu après, il est re m a rqué parle seigneur de la contrée qui souhaite enfaire son maître d’armes...

La vision du maître

Akira Kurosawa est décédé le 6 septembre1998. Un an après sa mort, le Festival deVenise, qui l’avait révélé à l’Occident en 1951avec un Lion d’or décerné à son filmRashômon (premier film asiatique jamaisprimé dans un festival international), lui re n-dait hommage en présentant Après la pluie,réalisé par son fidèle assistant TakashiKoizumi, d’après un de ses derniers scéna-r i o s . “Je n’ai pas fait un film de Koizumi, a ff i r-mait alors celui-ci en toute modestie, j’ai fabri-qué le film que Kurosawa voulait réaliser.”

Musica

Ciné-découverte

“C’est le film d’un

philosophe qui regarde

la vie avec une certaine

sagesse.”

(Elie Chouraqui,

coproducteur français

du film)

Rediffusion le 3 juillet

à 01.20 et le 10 juillet

à 01.15

14.00Hippocrate

14.30Le forum des Européens(Rediffusion du 28 juin)

15.15Tu vas prendredes ailes, ma fille(Rediffusion du 27 juin)

16.15Le massacre des singes(Rediffusion du 13 juillet 1999)

16.45Création(s)(Rediffusion du 29 juin)

17.15La fracture du myocard e(Rediffusion du 15 juin)

19.00Flash Info

19.00

Voyages, voyagesAlexandrie



20.45

Ciné-jeudiM.A.S.H.Film de Robert Altman

22.35

ComediaMère Courage et ses enfantsPièce de Bertolt BrechtMise en scène : Peter Zadek

01.20 (PDC : 01.15)

Après la pluie(Rediffusion du 2 juillet)

02.50 (PDC : 02.40)

Coup de lune(Rediffusion du 16 juin)


14.00HippocrateLe magazine santé(Allemagne, 2003-26mn)ZDF

La psycho-oncologie

La psycho-oncologie consiste à rechercherles éléments psychiques et psychosociolo-giques qui peuvent influencer l’apparitionou l’évolution d’une tumeur cancéreuse.

La dépendance au jeu

L’emprise du jeu s’apparente à celle de l’al-cool ou de l’héroïne. Peut-on guérir de cettedépendance ? H i p p o c r a t e recueille letémoignage d’anciens joueurs qui ont réus-si à re t rouver une vie normale après unethérapie.

L’art de se disputer

Comment faire tenir son couple ? D’aprèsles psychologues, tout réside dans l’art dec o m m u n i q u e r. H i p p o c r a t e donne quelquestuyaux sur la façon la plus judicieused’aborder les conflits.

19.00AlexandrieDocumentaire de Serge Moati(France, 1999-43mn)Coproduction : MK2 TV, ARTE FranceARTE FRANCE(Rediffusion du 17 août 2000)

Serge Moati, réalisateur prolifique et écri-vain — son roman Villa Jasmin vient deparaître chez Fayard — nous raconte sonvoyage à Alexandrie la magnifique. Le réalisateur filme le charme vif desconversations dans les pâtisseries, le ritueldu café, les loukoums : une Alexandrie parfumée, gourmande, sucrée. Il raconte lephare d’Alexandrie, les ombres errantes decette ville, ses légendes et ses histoires...

Impressions

“J’en avais rêvé, de cette ville-là. J’avais sipeur d’être déçu ; j’ai été comblé, enchan-té, ému. Je m’y suis senti léger car tout yre s p i re la tendresse d’un premier matin…Oui, léger comme son ciel et ses filles quidonnent le tournis, belles Alexandrinesdévoilées et chantantes, loin, si loin desrigidités intégristes. Alexandrie, commeune île, un souvenir, certes, mais une espé-rance aussi : celle de la Méditerr a n é eréconciliée qui renouerait avec un passétout proche, celui de la mixité, du métissa-ge, de la tolérance.” (Serge Moati)Rediffusion le 6 juillet à 14.30


j e u d i 3 juillet


Câble et satellite

Voyages, voyages

“J’en avais rêvé,

de cette ville-là…”

(Serge Moati)


Film de Robert Altman(États-Unis, 1970-1h56mn) - VOSTF Scénario : Ring LardnerD’après le roman de Richard HookerAvec : Donald Sutherland (Capt. BenjaminPierce “Œil-de-Lynx”), Elliot Gould (Capt. John MacIntyre “Piégeur”), Tom Skerrit (Capt. Augustus Forrest “Duke”),Sally Kellerman (Maj. Margaret Houlihan“Lèvres-en-Feu”), Robert Duvall (Maj. Frank Burns), Roger Bowen (Lt. Col. Henry Blake)Image : Harold StineSon : Bernard Freericks, John StackMontage : Danford GreeneMusique : Johnny Mandel, Mike AltmanProduction : 20th Century Fox, AspenProductions, Ingo Preminger ProductionsARTE FRANCE/ZDFPalme d’or, Cannes 1970

La guerre de Corée fait rage lorsque deuxc h i ru rgiens mobilisés intègrent l’équipe deM.A.S.H. (acronyme de “Mobile Arm yS u rgical Hospital”), un hôpital de campagnesur la ligne de front. Chaque jour arr i v e n tdes dizaines de blessés. Pour résister à cesvisions d’horreur qui seules témoignent descombats, “Œil-de-Lynx” et “Piégeur” exer-cent leur humour potache et transforment lecamp militaire en véritable colonie devacances. Entre deux opérations, ils org a n i-sent un match (truqué) de football contreune autre unité, partent à Tokyo (principale-ment pour jouer au golf, accessoire m e n tpour soigner le fils d’un député américain)ou détournent le haut-parleur pour diff u s e ren direct les ébats du dévot commandantB u rns et d’une infirm i è re prude, surn o m m é edepuis “Lèvre s - e n - F e u ” . . .

Bidasses en folie

E n t re les grotesques communications duhaut-parleur qui annonce les visites médi-cales et les films projetés (“Au pro g r a m m ev e n d redi : la Brigade de la gloire. B a i s e r s ,c a resses… Le corps du Génie américainluttant côte à côte avec les Grecs. Uneméthode de combat originale”) et les aven-t u res délirantes de chiru rgiens potaches,on ne sait quel est le plus comique, le plusg ro s s i e r, le plus tro u p i e r. On a accuséAltman de faire une apologie de l’ambian-ce vulgaire et grivoise qui règne à l’armée.Cent pour cent bête et méchant, sonhumour évite pourtant les pièges de lasimple caricature ainsi que le discourspacifiste à tout crin. Dans l’absurdité de laguerre, les fous ont raison et ceux qui ne lesont pas le deviennent – tel est le sort dumajor Burns. Sans doute faut-il voir danscette comédie satirique un écho audésastre de la guerre du Viêt-nam, contem-porain du film. Et l’attitude des gradés,désinvoltes et tordus, n’est pas sans rap-peler celle des généraux névrosés et psychopathes du Docteur Folamour d eKubrick.

“Un match de football

faciliterait les relations

entre nos unités. On

pourrait parier 5 000

dollars et s’amuser un

peu. C’est la meilleure

solution pour maintenir

le style de vie américain

en Asie.

- Les paris ?

- Non, le football.”

20.45 M.A.S.H. De l’action, de l’hémoglobine, du sexe, des médecins frondeurs et des infirm i è re s

délurées : dans le bourbier de la guerre, les aventures de “Piégeur”, “Œil-de-Ly n x ” ,

“ l ’ I n d o l o re”, “Lèvres-en-Feu” et “Gro s - q u i - Tache” sont tout sauf militarily corre c t !

Palme d’or à Cannes en 1970.

Anticonformistes et ingénieux, “Œil-de-Lynx” et “Piégeur” rendent cocasse chacune

de leurs aventures, qu’il s’agisse de découvrir si “Lèvres-en-Feu” est une vraie blonde ou d’aider

le dentiste, qui a brusquement pris conscience de son homosexualité, à se “suicider”…


Peter Zadek a abordé Mère Courage

comme une grande fresque épique

dans la tradition de Shakespeare.

Pièce de Bertold BrechtMise en scène : Peter ZadekAvec : Angela Winkler, Vadim Glowna, SusanneLothar, Jutta Wachowiak, Ronald Zehrfeld,Achim Schelhas, Friedrich-Karl Praetorius,Heidrun Perdelwitz, Jürgen Huth, BerndStempel, Sarah Ross, Robert Gallinowski,Thomas Schmidt, Benjamin Cabuk, JudithStößenreuther, Martin BrauerCostumes : Karl Kneidl, Dorothée UhrmacherMusique : Paul DessauDécors : Karl Kneidl, Dorothée UhrmacherRéalisation : Hannes Rossacher(Allemagne, 2003-2h) - VOSTFCoproduction : ZDF, ARTE ZDFEnregistré en juin 2003 au Deutsches

Theater de Berlin

La guerre de Trente Ans a déjà commencédepuis quelque temps quand AnnaFierling, surnommée Courage, fait sonapparition avec ses trois enfants. Eilif, Petit-Suisse et la muette Catherine sont tous dep è res diff é rents. Les deux fils tirent la car-riole. Mère Courage vit de la guerre et saf o rtune suit un cours variable, ascendantquand la guerre fait rage, descendant si lapaix semble proche. Divers personnages

viennent partager ses mul-tiples aventure s : la pro s t i t u é eYvette Pottier, l’aumônier et lecuisinier du capitaine suédois.Mais à la fin elle reste seule :elle a tout perdu, ses tro i senfants et son compagnon, lec u i s i n i e r. Mère Courage, quisymbolise les “petits” sans les-quels les “grands” ne pour-raient pas faire la guerre, s’at-telle à sa carriole et s’en varefaire sa fortune.

Gens normaux

en temps de guerre

C’est la pre m i è re fois que Peter Zadek, codirecteur de

l’Ensemble d’art dramatique de Berlin, osemonter une pièce majeure de Bre c h t .Considérée depuis longtemps comme unclassique du théâtre contemporain, M è reCourage et ses enfants présente la guerrecomme la “poursuite des affaires courantesavec d’autres moyens”. Pour Peter Zadek,“il n’existe pas de meilleure pièce sur desgens normaux en temps de guerre ”. Lemetteur en scène a abordé ce poèmeb rechtien sur les profiteurs de guerrecomme une grande fresque épique dans latradition de Shakespeare. Pour le rôle prin-cipal, il a fait appel à Angela Wi n k l e r, quiavait connu une consécration intern a t i o n a-le grâce à son interprétation dans H a m l e t(mis en scène par Peter Zadek en 1999). Àses côtés, on retrouve plusieurs comédiensrenommés, parmi lesquels Vadim Glowna,Susanne Lothar et Jutta Wachowiak. Lapremière du spectacle a eu lieu le 5 juin auDeutsches Theater de Berlin, là-même où fut donnée la pre m i è re représentation de M è re Courage en Allemagne – l eDeutsches Theater servait alors de salle despectacles au jeune Berliner Ensemble.C’est sur ces planches qu’en 1949 HeleneWeigel tira pour la première fois sa charret-te légendaire…

jeudi 3 juillet

22.35 M è re Courage et ses enfantsLe destin tragique de mère Courage qui, en essayant de profiter de la guerre pour faire

des aff a i res, perd ses enfants l’un après l’autre… Le grand metteur en scène allemand

Peter Zadek propose sa version de la célèbre pièce de Brecht, avec Angela Wi n k l e r

dans le rôle titre .

14.00Mega(Rediffusion du 2 juillet)

14.30Compte à rebours dans la forêt vierge(Rediffusion du 25 juin)

15.15Le véritable Indiana Jones(Rediffusion du 28 juin)

16.10La jungle millimètrepar millimètre(Rediffusion du 28 juin)

16.45Album de famille(Rediffusion du 2 juillet)

17.30Le concours des meilleurs horaires(Rediffusion du 28 juin)

19.00Flash Info

19.00Tracks


20.15

ARTE ReportageJe vous écris de Chypre

20.45

FictionL’année de mes sept ansTéléfilm d’Irène Jouannet

22.10

La vie en faceLa caravane du TourDocumentaire de Philipp Engel

23.10

ProfilsArthur Cravan“Je suis boxeur, poète,peintre...”Documentaire d’Isaki Lacuesta

00.50 (PDC : 01.00)

Il était une fois Saint-Tropez(Rediffusion du 22 juin)

02.35 (PDC : 02.40)

La défaite du rouge-gorge(Rediffusion du 30 juin)


19.00TracksMagazine musicalRédacteurs en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe (France, 2003-41mn)Coproduction : ARTE France, Program 33ARTE FRANCE

En partenariat avec

Tr a c k s, c’est le magazine d’ARTE qui sec o n s a c re à toutes les formes d’expre s s i o nde la jeunesse, utilisant souvent la musiquecomme une clé. Sans a priori, en donnantla priorité aux aventures humaines, l’émis-sion est ouverte à l’avant-garde art i s t i q u eet aux mondes alternatifs. Elle donne aussibien la parole à des groupes négligés parle marketing et les cultures “officielles” qu’àdes stars d’envergure internationale.

Le sommaire de l’émission de ce soir

sera communiqué ultérieurement.

Contact presse :

Frédérique Champs / Vanessa Lassaigne

01 55 00 70 45 / 70 44



20.15Je vous écris de ChypreRéalisation : Emmanuel Amara (France, 2003-26mn) ARTE G.E.I.E.

À la découverte de la société chypriote, quise prépare à l’entrée de son pays dansl’Union européenne. Comment la nouvelle génération vit-elle l’en-trée imminente de Chypre dans l’Euro p esans fro n t i è res, alors que le pays est encorecoupé en deux ? Comment les agriculteurset les viticulteurs envisagent-ils la concur-rence d’Européens ultracompétitifs ?Comment l’Église orthodoxe voit-elle cetteu n i o n ? Une chose est sûre : les Chypriotes,qu’ils soient grecs ou turcs, attendent del ’ E u rope qu’elle leur apporte la paix, la sécu-rité et la prospérité.

v e n d re d i 4 juillet


ARTE Reportage

Gérard Saint-Paul et son équipe.


Téléfilm d’Irène Jouannet (France, 2002-1h28mn) Scénario : Irène Jouannet, Eglal Errera, Jean-Philippe Mitrani Avec : Clémence Meyer (Hélène), Arthur Pelissier (Michel), Marie-José Nat (Alice), Gilles Segal (Georges), Sophie Le Tellier(Rosine), Vanessa Larre (Marthe), Olivier Sitruk(David), Victor Haïm (Sam), Attica Guedj(Thérèse) Image : Dilip Varma Son : Francis Richard Montage : Sophie Menuet Décors : Patrick Colpaert Musique : Faton Cahen Production : Cauri Films, CRRAVARTE FRANCE

O c t o b re 1952. Hélène, 7 ans, et son frèreMichel, 9 ans, sont séparés de leursparents en cours de divorce – mais ceux-cileur cachent cette séparation. Ils quittentMontpellier dans la 2 CV familiale pour allerhabiter à Lille chez leurs grand-parents. SiMichel s’adapte à sa nouvelle vie, Hélènes o u ff re de l’absence de ses parents. Leg r a n d - p è re, dont les souvenirs de laSeconde Guerre mondiale sont encore vifs,t rouve en Michel une oreille attentive. Lag r a n d - m è re montre une nette préfére n c epour son petit-fils, même si elle s’endéfend. Petit à petit, les enfants découvrentqu’ils sont juifs et apprennent l’existencedes camps de concentration. Submerg é epar le sentiment de la mort et du malheur,Hélène instaure d’étranges rituels noc-turnes et tombe malade…

Paradis perdu

Traumatisée par la séparation de sesp a rents et par son déménagement dans len o rd de la France, une petite fille est lap roie d’un sentiment d’abandon et d’unemélancolie qui s’aggravent avec le temps.Sensible au moindre mot indélicat de sa

g r a n d - m è re, au moindre silence gêné deson grand-père, jalouse de la préfére n c eque ceux-ci semblent accorder à son frèreplus insouciant, elle se réfugie dans l’isole-ment et la maladie. Il faudra toute la patien-ce et l’attention d’une enseignante pour las o rtir du malheur et la ramener à la vie.Commençant son récit en voix off, filmant àhauteur d’enfant, la réalisatrice adopte leton intime de la confidence pour mieux sai -sir le désarroi d’une fillette face à une dou-leur qu’elle ne sait pas nommer. À l’âge desd e rniers jeux innocents, Hélène apparaîtcomme prématurément sevrée d’enfance,faisant un étrange amalgame entre la gran-de histoire (la guerre, les camps) et la sien-ne, jaugeant de son regard triste et sombreles faux-semblants des adultes. Dans sonesprit qui refuse l’évidence, la vie “d’avant”devient un véritable paradis perdu. Avec cetéléfilm au style sobre, dont la dimensionautobiographique est prégnante, IrèneJouannet nous fait re s s e n t i r, épro u v e r, par-tager cette perte indélébile qu’il faut pour-tant surmonter.Rediffusion le 9 juillet à 17.30


20.45 L’année de mes sept ansL’évocation subtile d’un traumatisme de l’enfance : à petites touches, avec une

émotion contenue, Irène Jouannet décrit le désenchantement d’une fillette blessée

par la trahison des adultes.

Lauréate du Grand Prix

spécial du jury au Festival

de Clermont-Ferrand

en 1992 pour son cour t

métrage l’Autre Célia,

Irène Jouannet a réalisé

deux téléfilms déjà diffusés

sur ARTE : Dancing nuage

(1995) et le Bon Fils (2001).

Hélène (Clémence Meyer) avec son frère Michel (Arthur Pelissier).

La petite fille devra lutter contre elle-même pour reconquérir son enfance.


v e n d redi 4 juillet

Documentaire de Philipp Engel(Allemagne, 2002-59mn)HR

Fatigue, mauvais temps, embouteillages etbousculades… Pour voir passer leurs cou-reurs favoris, ne serait-ce que quelquessecondes, les fans de la “petite reine” sontprêts à tout accepter. Pour certains, c’estl’un des meilleurs moments de l’année –lequel possède un indéniable parfum devacances. Mais une majorité de badaudssont aussi là pour la “caravane”, à l’affût dum o i n d re cadeau qui peut leur être lancé.Car la plus grande course cycliste dumonde est aussi une formidable entre p r i s ep u b l i c i t a i re. Au cœur du dispositif, il y a larégie centrale. En dehors du choix desm a rques appelées à se mettre en valeur,elle est responsable de la gestion rigoureu-se de l’opération pour garantir que près dedeux cents véhicules, étirés sur une ving-taine de kilomètres, circulent dans lesmeilleurs conditions de sécurité et de re n-tabilité… Sur les véhicules transformés envéritables chars de carnaval, de jeunes ani-mateurs déchaînés et de jolies hôtesses

offrent boissons, fromage, café, paquets decéréales, casquettes, bonbons et autre sgadgets promotionnels. Ce sont souventdes étudiants qui doivent accepter de revê-tir les tenues les plus farfelues, suer sanget eau par 32 degrés pendant tro i ssemaines de folie et de stress, le tout pourmoins de 1 000 euros…Rediffusion le 5 juillet à 18.00


22.10 La caravane du TourLa plus grande course cycliste du monde est aussi une formidable entreprise.

Pendant les trois semaines du Tour de France 2002, Philipp Engel a suivi la “caravane”.

Plongée fascinante dans les coulisses d’une gigantesque opération publicitaire .

Cyclevélo

ARTE fête les 100 ans

du Tour de France

La caravane du Tour

le 4 juillet à 22.10

L’équipée belle


Ferdy National Kubler


Fausto Coppi


Vas-y Pafadnam !


Les grands duels

du sport :

Anquetil / Poulidor


15 millions de badauds

se pressent le long

de la route du Tour

de France chaque

année. Une aubaine

pour les publicitaires…

Trois semaines de folie et de stress, 3 200 km à parcourir…


23.10Arthur Cravan“Je suis boxeur, poète,peintre...” Documentaire d’Isaki Lacuesta(Espagne, 2002-1h37mn)ARTE G.E.I.E.

Sur les traces d’un scandaleux génie,poète, boxeur et neveu d’Oscar Wilde, quidéfraya la chronique à l’aube du surréalis-me et disparut mystérieusement en 1918.Une enquête menée par Frank Nicotra, luiaussi boxeur et poète, sorte de doublecontemporain d’Arthur Cravan.D ’ a b o rd quelques images tremblées d’unmatch de boxe dans les arènes deB a rc e l o n e : ces archives re t rouvées récem-ment montrent le combat disputé en 1916par le mythique champion du monde JackJohnson et le poète-boxeur Arthur Cravan.Mais qui se souvient encore aujourd’hui decet étonnant personnage qui, dans le Parisde la Belle Époque, organisait des confé-rences qu’il achevait par un strip-tease ? Néen 1887, ami de Duchamp, Picabia et ManR a y, salué par Breton comme la fontaine àlaquelle boiraient tous les futurs poètes, ilest généralement considéré comme un pré-curseur des avant-gardes. Pourt a n t ,l’unique chef-d’œuvre de Cravan est sa vie,une existence jalonnée d’insolite et d’aven-

t u res, un voyage passionnant autour dumonde entre Lausanne, Paris, Berlin,B a rcelone, New York et Mexico, où en 1918il disparaît à bord d’un bateau à ramessans laisser de traces.Fasciné par les multiples facettes deCravan, un autre art i s t e - b o x e u r, leFrançais Frank Nicotra, décide def a i re re v i v re le personnage. Il suitses traces de ville en ville, re n-contrant tous ceux qui peuventl’aider à reconstituer sa biogra-phie et à élucider le mystère desa fin dans le golfe du Mexique.Il s’entretient avec le poèteB e rn h a rd Heidsieck, l’écri-vain Enric Casassas, lep e i n t re Eduardo Arro y o ,mais aussi avec deshistoriens pour tenterde faire la part entremythe et réalité.

Cravan demeure une

merveilleuse métaphore

de l’art du XXe siècle,

celui du collage

entre l’art et la vie,

et surtout celui du

scandale élevé au rang

de forme artistique.

Profils

A RTE Éditions, ARTE Vidéo Henriette Souk 01 55 00 70 83

h - s o u k @ a rt e f r a n c e . f r

A RTE G.E.I.E. Téléphone 03 88 14 22 22

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et de la coord i n a t i o n

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Paulus G. Wu n s c h 03 88 14 21 43

Rédaction centrale textes, photos,

m u l t i m é d i a

Sabrina Nennstiel 03 88 14 22 45

A RT E DEUTSCHLAND TV

Téléphone (49) 7221/93690

Communication et marketing

Thomas P. S c h m i d

RT B F Téléphone (32) 2 737 25 57

Communication

Marianne De Muylder

A RTE MAGAZINE

Publication d’ARTE France

ISSN 1168-6707

Rédacteur en chef

Olivier Apprill et/ou Nicolas Bert r a n d

01 55 00 70 58

o - a p p r i l l @ a rt e f r a n c e . f r

01 55 00 70 56

n - b e rt r a n d @ a rt e f r a n c e . f r

S e c r é t a i re de rédaction

A n n e - C l a i re Bouzanne 01 55 00 73 83

a c - b o u z a n n e @ a rt e f r a n c e . f r

Maquettiste

S e rdar Gündüz 01 55 00 70 55

s - g u n d u z @ a rt e f r a n c e . f r

Scanneriste

A rmelle Ritter 01 55 00 70 57

a - r i t t e r @ a rt e f r a n c e . f r

C o l l a b o r a t i o n Jacqueline Letteron,

Catherine We i n z o rn, Josie Mély, Esther

L e h o c z k y, Camille Melin, Elsa Delange,

C a roline Brard, Ruth Legrand

Crédits photos : Photo : X-DR. Toute re p roduction

des photos sans autorisation est interd i t e .

© Couvert u re : Tibor Bognar / Corbis

D i recteur de la publication : Jérôme Clément

E x e m p l a i re n° 27 jeudi 5 juin 2003

I m p ression STIPA, Montre u i l

A RTE FRANCE Téléphone 01 55 00 77 77C o m m u n i c a t i o n Fax 01 55 00 77 00

S e rvice de pre s s e

Fax 01 55 00 73 52

D i rectrice de la communicationMarie-Danièle Boussières

m d - b o u s s i e re s @ a rt e f r a n c e . f rNathalie Loiseaux (secrétariat) 01 55 00 70 35

n - l o i s e a u x @ a rt e f r a n c e . f rC h a rgée de la coord i n a t i o nFrançoise Landesque 01 55 00 70 63

f - l a n d e s q u e @ a rt e f r a n c e . f rP u b l i c i t é - m a r k e t i n gOlivia Olivi (chef de serv i c e ) 01 55 00 70 59

o - o l i v i @ a rt e f r a n c e . f rFrançoise Lecarpentier (part e n a r i a t s ) 01 55 00 71 28

f - l e c a r p e n t i e r @ a rt e f r a n c e . f rÉlodie Denis (assistante) 01 55 00 73 10

e - d e n i s @ a rt e f r a n c e . f r

S e rvice de pre s s eD o c u m e n t a i re sCéline Chevalier 01 55 00 70 41

c - c h e v a l i e r @ a rt e f r a n c e . f rNadia Refsi 01 55 00 70 23

n - re f s i @ a rt e f r a n c e . f rRima Matta ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 70 40

r- m a t t a @a rt e f r a n c e. f r

S p e c t a c l e s / M e t ro p o l i sFrédérique Champs 01 55 00 70 45

f - c h a m p s @ a rt e f r a n c e . f rVanessa Lassaigne (a s s i s t a n t e) (en remplacement de Cécile Braun) 01 55 00 70 44

v - la s s a i g n e@ a rt e f r a n c e . f r

C i n é m a / A RTE France CinémaAgnès Buiche 01 55 00 70 47

a - b u i c h e @ a rt e f r a n c e . f rL a u re Coenca ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 73 43

l - c o e n c a @ a rt e f r a n c e . f r

Soirées thématiquesG r é g o i re Mauban 01 55 00 70 42

g - m a u b a n @ a rt e f r a n c e . f rD o rothée van Beusekom (assistante) 01 55 00 73 25

d - v a n b e u s e k o m @ a rt e f r a n c e . f rMyriam Harleaux ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 70 43

m - h a r l e a u x @ a rt e f r a n c e . f r

F i c t i o nVi rginie Doré 01 55 00 70 46

v - d o re @ a rt e f r a n c e . f rF l o rence Bouché (assistante) 01 55 00 70 48

f - b o u c h e @ a rt e f r a n c e . f r

F o rum, Le dessous des cartes, Arc h i m è d e ,câble et satelliteM a rtina Bangert 01 55 00 72 90

m - b a n g e rt @a rt e f r a n c e. f r

A RTE Info, ART E R e p o rtage, Reportage GEONadia Refsi 01 55 00 70 23

n - re f s i @ a rt e f r a n c e . f rFichier pre s s eMyriam Harleaux 01 55 00 70 37

m - h a r l e a u x @ a rt e f r a n c e . f rS e rvice photoElisabetta Zampa 01 55 00 70 50

e - z a m p a @ a rt e f r a n c e . f rOlivier de Clarembaut (assistant) 01 55 00 70 49

o - d e c l a re m b a u t @ a rt e f r a n c e . f rGeneviève Duigou (assistante) 01 55 00 70 53

g - d u i g o u @ a rt e f r a n c e . f r

S e rvice téléspectateurs

03 88 14 22 55

Minitel

3615 ARTE (1,29 F/mn)

I n t e rnet

w w w. a rt e - t v. c o m

w w w. a rt e p ro . c o m

w w w. a rt e r a d i o . c o m

> A RTE Magazineet les dossiers de pre s s e

des programmes sont téléchargeables sur w w w. a rt e p ro . c o m

La semaine prochaine (28)(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)

Samedi 5 juillet19.00 Le forum des Européens

19.45 ARTE Info

20.00 Le dessous des cartes

20.10 Météo

20.15 Architecture

20.45 L’aventure humaine :

Il était une fois la Mésopotamie

21.35 Metropolis

22.30 Fiction : Le coiffeur et ses femmes

00.00 La lucarne : Tout sur mon père

01.10 Famille brisée (r)

Dimanche 6 juillet19.00 Maestro : Nikolaus Harnoncourt

19.45 ARTE Info / Météo

20.15 Danse : City Dance (1)

20.45 Thema : Mésopotamie, avec le film

Sémiramis, esclave et reine

de Carlo Ludovico Bragaglia

00.55 The celluloid closet (r)

02.35 Dog (r)

Lundi 7 juillet19.00 Nature


20.15 ARTE Reportage

20.45 Ciné-lundi :

Seule, de Benito Zambrano

22.25 Grand format : L’équipée belle

00.05 Court-circuit (le magazine) n° 128

00.50 Sansa (r)

02.45 La funambule (r)

Mardi 8 juillet19.00 Archimède



20.45 Thema : Consommateur, le pouvoir

de dire non

23.00 Music Planet : Superhuman

23.50 Il était une fois la Mésopotamie (r)

00.45 Fièvre de mars, film de Thees Klahn

02.50 Bloody Christmas (r)

Mercredi 9 juillet19.00 Connaissance



20.45 Les mercredis de l’histoire :

Ferdy National Kubler

21.40 Musica :

La vie secrète de Giuseppe Verdi

22.45 Ciné-découverte :

Unloved, de Kunitoshi Manda

00.40 La piscine (r)

02.40 Enfants du miel (r)

Jeudi 10 juillet19.00 Voyages, voyages



20.45 Ciné-jeudi : Chorus line,

de Richard Attenborough

22.40 Thema : Et la femme créa le sexe,

avec le film Une vraie jeune fille,

de Catherine Breillat

01.15 Après la pluie (r)

02.45 David et Goliath (r)

Vendredi 11 juillet19.00 Tracks



20.45 Fiction : Amour aveugle

22.10 La vie en face :

Le pont des rencontres

23.00 Profils : Les Verhoeven

00.05 Sémiramis, esclave et reine (r)

01.55 Le véritable Indiana Jones (r)

02.50 Avis de tempête (r)

ArchitecturesLa grande collection

consacrée aux réalisations

les plus marquantes

de l’architecture moderne

revient sur ARTE chaque

samedi à 20.15,

avec cinq épisodes inédits.

Premier rendez-vous

le 5 juillet avec

le Musée juif de Berlin,

conçu par Daniel Libeskind.

27

ARTE G.E.I.E. 4, quai du chanoine Winterer

BP 2003567080 Strasbourg cedex

Tél. 03 88 14 22 22

ARTE France8, rue Marceau

92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9

Tél. 01 55 00 77 77

ARTE Deutschland(Allemagne)

Schützenstraße 176530 Baden-Baden

Tél. 00 49 7221 9369-0

RTBF (Belgique)

52, Boulevard Reyers1044 Bruxelles

Tél. 00 32 2 737 25 57

TVE (Espagne)

TorrespañaAlcade Sainz de Baranda, 92

28007 MadridTél. 00 34 1 346 88 45

SRG SSR idée suisse(Suisse)

Giacomettistrasse 3case postale 26

3000 BerneTél. 00 41 31 350 91 11

TVP (Pologne)

17, J. P. Woronicza St00-999 Warszawa

Tél. 00 48 22 547 85 01

ORF (Autriche)

Würzburggasse 30 A1136 Wien

Tél. 00 43 1 87878-0

YLE (TV1) (Finlande)

Radiokatu 5, HelsinkiFIN-00024 YleisradioTél. 00 358 9 14801

NPS (Pays-Bas)

Postbus 290001202MA Hilversum

Tél. 00 31 35 677 93 33

www.arte-tv.com

www.arteradio.com

www.artepro.com

Le lion est mort ce soirdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2003bull27.pdf · 2016. 1. 11. ·...

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