LE LANGAGE EST IL OBJET DE SCIENCE
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Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, FèsFaculté des Lettres et des Sciences Humaines, Dhar El Mahraz, Fès
Département de Langue et de Littérature Françaises
Filière d'Etudes FrançaisesSemestre III_FR009 : Langue, Communication & Informatique
Elément de module : Techniques d'Expression et de Communication (TEC)Année universitaire : 2008_09
Le langage en rapport avec la science.
Dossier documentaire
Dossier réalisé par :
Eljemli Abdelhamid
07 FR 1273
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Janvier 2009
Sommaire
Introduction………………………………………………………………………3
Le langage se plie aux besoins méthodiques de la science
1-1-l'existance des sciences du langage :…………………………….4 Document no 1
Dictionnaire Hachette encyclopédique, sous la direction de Marc Moignon; Paris : Hachette livre, 1993, (1726p).collection Hachette
Compte rendu……………………..……………………………………………5. 1-2 -la logique : une science par excellence :……………………….6
Document no 2 Dictionnaire Hachette encyclopédique, sous la direction de Marc Moignon; Paris :
Hachette livre, 1993, (1726p).collection Hachette. Compte rendu……………………………………………………………………7
La science ne cerne pas le langage 2-1 le langage est une source de tromperies………………………….8
Document no3 Marconi, Diego, La philosophie du langage au XXe siècle, Paris : éditions
de l'éclat, 1997. (138p).Collection tiré à part .Compte rendu……………………………………………………………………10
2-2 le langage n'est pas un objet :…………………………………….11
Document no4 Beau vois, Jean-Léon; Ghiglione, Rodolphe, L'homme et son langage
attitudes et enjeux sociaux, Paris : Presses universitaires de France, 1981, (278p).collection Psychologie d'aujourd'hui .
Compte rendu……………………………………………………………………16
La psycholinguistique : comme moyen de réconciliation…………..……17
Document no 5
www.unige.ch/fapse/PSY/persons/frauenfelder/christian/domaine.htm - 41k -
Compte rendu……………………………………………………………………20
Bibliographie………………………………………………………………………21
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Introduction :
Le dossier que nous avons élaborer pour prétendre répondre à la
problématique" Le langage est-il objet de science ou échapperait
il à toute étude rigoureuse ?" contient une sélection de documents,
qui ont été scannés, pour une meilleur présentation, suivis chacun
d'un compte rendu sélectif.
Le choix d'un tel sujet vient de la conviction que le langage est et
sera toujours un champ d'étude passionnant et fertile.
Une attention particulière sera à l'intention des documents:
3 où Gottlob Frege affirme que le langage n'est pas assez crédible
pour appartenir aux champs d'études de la science.
4 dans lequel Noah Chomsky défend l'impossibilité pour le langage
de se constituer en objet pour la science.
5 où l'idée d'une psycholinguistique semble cerner le langage d'une
manière générale pour combler les lacunes des autres sciences se
rapportant au même sujet.
Abdelhamid Eljemli Le 07/02/2009
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Document no1 : L'existence des sciences du langage
Compte rendu :
Ce premier document est une définition le : Dictionnaire Hachette
encyclopédique, sous la direction de Marc Moignon; Paris : Hachette
livre, 1993, (1726p).collection Hachette.
L'existence de sciences du langage ne fait aucun doute aujourd'hui :
phonologie, sémantique, étymologie, entre autres, étudient le langage
dans ses diverses dimensions (respectivement, sa prononciation, son
sens et son histoire). Ces sciences s'emparent du langage comme d'un
phénomène quelconque et tentent, par son observation et par une série
d'hypothèses et de vérifications, de déduire les lois fondamentales de son
fonctionnement.
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Document no2 : La logique : une science par excellence
Compte rendu:
Le document no 2 est une définition du : dictionnaire Hachette
encyclopédique, sous la direction de Marc Moignon; Paris : Hachette
livre, 1993, (1726p).collection Hachette.
La logique (science des enchaînement corrects de propositions) se
présente comme la science du langage par excellence (jusque dans
son étymologie : le mot "logique" vient du grec logos).non seulement
il est parfaitement possible d'étudier le langage de manière
scientifique, mais la plus abstraite des sciences est justement une
science du langage. La logique s'appuie sur des observations,
formule des lois et peut vérifier l'exactitude et le bien-fondé de ces
lois (elle peut dire si tel enchaînement de phrases est ou non correct)
; formelle, elle peut se réécrire sous forme d'un calcul mathématique
(c'est le cas en informatique, par exemple) ; enfin, elle présente
l'efficacité caractéristique de toutes les sciences : si un interlocuteur
déraisonne, la logique peut très facilement lui montrer son erreur.
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Document no 3 : le langage est une source de tromperies.
Marconi, Diego, La philosophie du langage au XXe siècle, Paris : éditions de l'éclat, 1997. (138p).Collection tiré à part.
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Marconi, Diego, La philosophie du langage au XXe siècle, Paris : éditions de l'éclat, 1997. (138p).Collection tiré à part.
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Compte rendu :
Cet extrait est un des chapitres qui constituent l'ouvrage de : Marconi,
Diego, La philosophie du langage au XXe siècle, Paris : éditions de l'éclat,
1997. (138p).Collection tiré à part.
Dans cet extrait Wittgenstein, mais surtout Frege sont convaincus que le
langage tel quel est, n'est pas susceptible d'être traiter scientifiquement.
Puisque pour eux le langage"est une source quasi inévitable de tromperies",
par ses imperfections, son opacité et sa manière de fonctionner qui résultent
de la singularité de l'intention du locuteur dans une situation d'énonciation
précise,avec des emplois curieux comme la connotation. Et ils préconisent la
création d'un langage artificiel parfait qui se substituera au langage
ordinaire .
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Document no 4 : le langage n'est pas un objet.
Beau vois, Jean-Léon; Ghiglione, Rodolphe, L'homme et son langage attitudes et enjeux sociaux, Paris : Presses universitaires de France, 1981, (278p).collection Psychologie d'aujourd'hui.
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Beau vois, Jean-Léon; Ghiglione, Rodolphe, L'homme et son langage attitudes et enjeux sociaux, Paris : Presses universitaires de France, 1981, (278p).collection Psychologie d'aujourd'hui.
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Beau vois, Jean-Léon; Ghiglione, Rodolphe, L'homme et son langage attitudes et enjeux sociaux, Paris : Presses universitaires de France, 1981, (278p).collection Psychologie d'aujourd'hui.
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Beau vois, Jean-Léon; Ghiglione, Rodolphe, L'homme et son langage attitudes et enjeux sociaux, Paris : Presses universitaires de France, 1981, (278p).collection Psychologie d'aujourd'hui.
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Beau vois, Jean-Léon; Ghiglione, Rodolphe, L'homme et son langage attitudes et enjeux sociaux, Paris : Presses universitaires de France, 1981, (278p).collection Psychologie d'aujourd'hui.
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Compte rendu :
Ce chapitre fait partie de l'ouvrage de :
Beau vois, Jean-Léon; Ghiglione, Rodolphe, L'homme et son langage
attitudes et enjeux sociaux, Paris : Presses universitaires de France, 1981,
(278p).collection Psychologie d'aujourd'hui.
La définition d'objet est donnée par l'étymologie :objectum, ou ce qui est
placé devant.
A partir de cette définition N.Chomsky affirme que le langage ne peut pas
se constituer en objet devant un sujet puisqu'il y a fusion entre l'homme et
son langage, qu'il est "l'expression de son essence"ce qui veut dire qu'il n y a
pas de distance entre les deux, ce qui implique l'impossibilité de percevoir le
langage comme une réalité autonome comme un objet qui résiste et oppose
sa consistance propre à son utilisateur.
En plus ni la pragmatique ni la sociolinguistique ni la psychologie du
langage ne traite le langage comme objet.
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Document no 5: la psycholinguistique
La psycholinguistique expérimentale(Page personnelle - Christian LACHAUD – Laboratoire de Psycholinguistique Expérimentale, Université de
Genève)
Situer la Psycholinguistique dans la psychologie et les sciences cognitives
La psycholinguistique ou psychologie du langage est une sous discipline de la psychologie (du grec psyché, originellement «souffle», et de logos, «discours», «science». Science des états mentaux et du comportement). Elle appartient au domaine de la psychologie cognitive, la psychologie étant subdivisée en domaines d’étude, comme la psychologie sociale (étude des interactions entre individus, groupes), la psychologie développementale (étude de la mise en place de la personnalité de l’individu), la psychologie clinique (étude des disfonctionnements mentaux), ou la psychologie cognitive.
Le terme cognitif fait référence à la notion de connaissances dans son acception la plus large. Par connaissances, on entend systèmes mentaux permettant de se représenter le monde réel et d’y déployer une activité, et permettant à l’Homme de générer un monde d’abstractions et de les manipuler. La psychologie cognitive étudie donc ces systèmes mentaux de traitement de l’information, qui sont à la racine de phénomènes comme la perception, la mémoire, le raisonnement, la motricité, etc.
La psycholinguistique se fonde sur la théorie de l’information, qui pose 2 postulats fondamentaux :
Les connaissances correspondent à des processus de traitement de l’information, à du calcul.
Le support physique qui effectue ces calculs importe peu, les calculs pouvant être réalisés à l’aide de tout dispositif technique adéquat.
D’autres disciplines que la psychologie abordent l’étude des connaissances. Elles se regroupent sous le champ des sciences cognitives. Celui-ci s’est développé autour d’un noyau initialement composé par la psychologie, les neurosciences, l’intelligence artificielle, la linguistique et la philosophie. Le schéma suivant, bien qu’incomplet (il existe d’autres domaines ; les domaines ici représentés ne sont pas aussi cloisonnés les uns par rapport aux autres ; ce schéma est seulement une façon parmi d’autres d’organiser les champs de recherche), permet de donner une vue d’ensemble des disciplines qui abordent l’étude des connaissances, et d’y situer la psycholinguistique :
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Pourquoi la psycholinguistique peut-elle être expérimentale ?
La psycholinguistique est la branche de la psychologie cognitive qui étudie les comportements humains en relation à l’objet « langage ».
Ces comportements sont relatifs à l’acquisition du langage, à sa manipulation (production, perception), et aux pathologies ou disfonctionnements d’acquisition, de production et de perception du langage.
La psycholinguistique se subdivise ensuite en domaines d’étude spécifiques, et en thématiques plus ciblées au sein de chaque domaine.
Elle est dite expérimentale lorsque la démarche utilisée par le chercheur pour réaliser son étude se base sur la méthode expérimentale (contrôle strict des facteurs de variation du comportement) au lieu de l’observation clinique ou éthologique. Il s’agit donc une discipline de laboratoire.
Quels sont les buts de la psycholinguistique expérimentale ?
La psycholinguistique expérimentale tente de comprendre, à partir de l’évaluation du comportement grâce à des mesures de laboratoire et à des
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Etc.
Raisonnements
Mémoire
LangagePsycholinguistique
Cognitive
Clinique
Dévale.
Sociale
Psychologie
SciencesCognitives
Linguistique
Philosophie
I.A.
Neurosciences
simulations informatiques, l’organisation du système de connaissances qui sous-tend les manifestations observées.
Ses visées sont essentiellement de :
produire des modèles mathématiques du traitement de l’information afin de rendre pleinement compte du fonctionnement de ces systèmes de connaissances
fournir des pistes permettant de développer des thérapies face aux troubles du langage
www.unige.ch/fapse/PSY/persons/frauenfelder/christian/domaine.htm - 41k -
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Compte rendu :
Cet extrait est tiré d'une page personnelle de : - Christian LACHAUD
– Laboratoire de Psycholinguistique Expérimentale, Université de
Genève) consulté le06/02/09.Disponible sur Internet :
www.unige.ch/fapse/PSY/persons/frauenfelder/christian/domaine.htm - 41k -
La psycholinguistique est l'étude des processus cognitifs mis en
œuvre dans le traitement et la production du langage., la
psycholinguistique fait appel à de nombreuses disciplines, telles les
sciences du langage, la neurologie et la neurobiologie, la psychologie
et les sciences cognitives. La faculté de l'homme à communiquer
nécessite de nombreuses tâches intellectuelles qui s'exécutent très
rapidement, en l'espace de quelques centaines de millisecondes.
Leur variété et leur complexité reposent sur des processus cognitifs,
la plupart du temps inconscients et de ce fait difficilement
définissables. Leur observation ne peut donc s'opérer
qu'indirectement, ainsi la connaissance en psycholinguistique est
essentiellement empirique.
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Bibliographie :
-Marconi, Diego, La philosophie du langage au XXe siècle, Paris : éditions de l'éclat, 1997. (138p).Collection tiré à part.
-Beau vois, Jean-Léon; Ghiglione, Rodolphe, L'homme et son langage attitudes et enjeux sociaux, Paris : Presses universitaires de France, 1981, (278p).collection Psychologie d'aujourd'hui.
-Jean Largeaut, la logique, Paris : éditions : Presse Universitaire de France, 1993, (128p).Collection: Que sais-je ?
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