Le journal du Groupe Andermatt - biocontrol.ch · AfriqueduSud 20% Allemagne 24% ... En Afrique du...

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entomos Le journal du Groupe Andermatt

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Le journal du Groupe Andermatt

PUBLICATION

­­Andermatt­Service­AGStahlermatten­66146­GrossdietwilSuisse

Tel.­+41­(0)62­917­51­17Fax­+41­(0)62­917­50­[email protected]

Parution­annuelle­en­allemand,­­français­et­anglais.

Prix­CHF­9.50

RédactionMartin­­AndermattNadine­Lang

Mise en page Matthias­Jäggin

8­ L’apparition­cyclique­et­en­masse­du­campagnol­terrestre­(Arvicola terrestris)­et­l’importance­d’établir­une­stratégie­de­lutte

9 Drosophila suzukii­–­Expériences­avec­la­lutte­biologique

10­ Actualités­du­marché­suisse

14­ Andermatt­Biocontrol­agrandit­son­Portfolio­avec­les­produits­de­l’entreprise­Plant­Health­Products

15­ Andermatt­Biocontrol­ambitionne­de­développer­trois­nouveaux­insecticides­biologiques­dans­le­cadre­du­projet­européen­BIOCOMES

16 Helicoverpa armigera­NPV­–­Forte­demande­de­produit­contre­un­ravageur­exotique

17­ Accélérer­l’accès­au­marché­Européen­des­produits­à­faible­risque

5­ Fruitiers­pour­les­terrasses­et­balcons

6­ A­l’abri­sous­des­filets

6­ Des­produits­biologiques­pour­les­revendeurs

3­ OXUVAR:­une­étude­dose-réponse­et­la­substitution­du­sucre

4­ Combattre­les­poux­rouges­avec­des­acariens­prédateurs

2­ Insectes,­source­durable­de­protéines:­Entomos­s’engage!

Table des matières

ANDERMATT BIOCONTROL

ANDERMATT BIOGARTEN

18­ Andermatt­France:­L’innovation­par­nature

19­ Andermatt­do­Brasil

20­ Sylvar­Technologies­Inc.­poursuit­le­développement­de­sa­gamme­de­produits­en­2015

ANDERMATT BIOVET

21­ Dernières­nouvelles­

SYLVAR TECHNOLOGIES INC.

ANDERMATT FRANCE

ANDERMATT DO BRASIL

MADUMBI SUSTAINABLE AGRICULTURE

ENTOMOS entomos

neutralImprimé

No. 01-14-979998 – www.myclimate.org© myclimate – The Climate Protection Partnership

AndermattHolding

entomos

GmbH

topcat GmbH

Afrique­du­Sud­­61%

Canada­60%

France­­60%

Autriche­33%

Afrique­du­Sud­20%

Allemagne­24%

Allemagne­10%

Suisse­100%

Allemagne­100%

Allemagne­100%

Hollande­100%

Brésil­100%

Suisse­100%

Suisse­100%

Suisse­100%

Suisse­100%

Suisse­100%

Le groupe Andermatt ne croît pas seu-lement en Suisse, mais aussi à l’étran-ger où des objectifs importants ont été atteints. Andermatt France et Andermatt do Brasil sont désormais fondés et déjà très actifs. En Afrique du Sud, nous avons acquis une participation majoritaire de Madumbis Sustainable Agriculture et une participation minoritaire de PHP, ce qui nous permet de commercialiser

leurs produits innovants partout sauf en Afrique (voir pages 14, 18 – 19, 21).

Le graphique ci-dessous représente le réseau d’entreprises productrices et de distribution que nous voulons développer.

Au nom du groupe Andermatt, je vous souhaite une lecture passionnante.

Chère lectrice, cher lecteur,

Dr. Martin AndermattPrésident du conseil d’administration

Andermatt Holding AG

Editorial

La holding Andermatt est en main familiale avec une prise de participa-tion toujours plus importante de ses collaborateurs.

Le­but­du­groupe­Andermatt­est­de­trou-ver­et­rendre­accessible­sur­le­terrain­des­alternatives­biologiques­aux­produits­phy-tosanitaires,­pesticides,­engrais­et­produits­vétérinaires­chimiques­de­synthèse­–­pour­une­alimentation­et­un­environnement­sains.

Andermatt­Biocontrol­veut­atteindre­ce­but­en­construisant­un­réseau­d’entreprises­de­production­et­de­distribution­ayant­le­même­objectif.

Le groupe Andermatt

Site de Grossdietwil

2 ENTOMOS

entomoswww.entomos.ch

[email protected]

+41 (0)62 917 51 51

Vos personnes de contact:

Entomos – Insectes pour l’alimentation, la recherche et la biochirurgie

Urs FangerDirecteur­général

[email protected]

Muriel KaufmannSanté­animale,­autorisation­de­mise­sur­le­marché

Tamara KollerService­clientèle

[email protected]

Photo 1: Ver de farine – Ces madeleines n’ont pas l’air appétissantes, mais sont excellentes!

Insectes, source durable de protéines: Entomos s’engage!En 2050, 9 milliards d’êtres humains vivront sur terre. Pour nourrir toutes ces personnes, il faudra doubler la production alimentaire actuelle selon la FAO. Les terres cultivables sont limitées et les res-sources de pêche surexploitées. Il faut donc trouver de nouvelles voies de production alimentaire. Les insectes sont une alternative intéressante.

URS FANGER, ENTOMOS

Les insectes comestibles font depuis longtemps partie de l’alimentation humaine, mais ne sont pas acceptés comme nourriture dans certaines socié-tés. Plus de 1900 espèces sont comes-tibles (FAO, Edible Insects, 2013). Les insectes comestibles sont le plus sou-vent consommés entiers. Mais ils peuvent aussi facilement être transfor-més en farine, puis consommés sous forme de gâteau, barre énergétique, boisson énergisante, etc. Actuellement, la commercialisation d’insectes pour l’alimentation humaine est interdite en

Suisse et en Europe. Entomos s’engage activement avec d’autres institutions pour que les insectes soient autorisés dans l’alimentation humaine. Entomos SA est en outre partenaire de projets de recherche nationaux sur les insectes dans l’alimentation humaine.

La farine et l’huile de poisson, ainsi que le soja deviendront de plus en plus rares et donc de plus en plus chers. Bientôt, les insectes joueront un rôle impor-tant comme fourrage de substitution. Les insectes sont actuellement encore

interdits pour l’alimentation animale en Suisse et dans l’UE, sauf en pisci-culture sous certaines conditions. Les insectes sont une alternative raison-nable et durable aux sources actuelles de protéines pour l’alimentation ani-male et humaine. Les autorités ont reconnu ce potentiel. Elles s’engagent avec des experts tel Entomos pour adap-ter les bases légales afin que les insectes puissent être produits et commercialisés à ces fins. Le but ultime est la sécurité des aliments et fourrages produits à base d’insectes.

3ANDERMATT BIOVETwww. biovet.ch

[email protected]

+41 (0)62 917 51 10

OXUVAR contre varroa: une étude dose-réponse et la substitution du sucreL’acide oxalique est devenu incontournable dans le cadre d’une lutte intégrée pour le traitement d’hi-ver. OXUVAR®, notre produit à base d’acide oxalique, est commercialisé en Allemagne depuis 2006 et en Suisse depuis 2008. C’est un produit à deux composantes.

ROMAN ERNI, ANDERMATT BIOVET

Avec OXUVAR, l’acide oxalique et le sucre sont mélangés au moment de l’application et doivent être employés dans le mois qui suit. Si la solution prêt à l’emploi est stockée à tempéra-ture ambiante, des HMF, toxiques pour les abeilles, se forment. C’est pourquoi Andermatt BioVet a développé un nou-veau produit à base d’acide oxalique qui a une bonne efficacité et dont la formulation prêt à l’emploi est stable et stockable. Une solution avec un pro-duit de substitution du sucre a été appli-quée en décembre dans des ruches sans couvain en mélange avec 3 concentra-tions différentes d’acide oxalique (2,5%; 3,5% et 4,5%). Chaque procédé comp-tait 5 ruches. Deux procédés supplé-mentaires ont été effectués: l’un avec OXUVAR et l’autre avec une solution à 0% d’acide oxalique. La littérature (Charrière J.-D. et al., 2001) indique que les solutions avec plus de 4,5% d’acide oxalique dihydraté sont mal tolérées par les abeilles, ce qui explique cette concentration maximale.

Vos personnes de contact:

Andermatt BioVet – Des solutions naturelles pour la santé animale

Dr. Paz Gordon Responsable­homologations

[email protected]

Bettina SetzService­clientèle,­Export

[email protected]

Rachel AsbachService­clientèle,­Export

[email protected]

Ralph SchmidgallDirecteur­général

[email protected]

Elena DischMarketing­santé­animale

[email protected]

Roman ErniDirecteur­des­ventes­apiculture

[email protected]

Myriam LanzService­clientèle,­Desktop-Publishing

Apprentie­médiamaticienne

[email protected]

Pascal ScheiberService­clientèle,­Desktop-Publishing

Apprenti­médiamaticien

[email protected]

Graphique 1: Efficacité des différentes solutions d’acide oxalique (PM = Polymer).

Teneur en acide oxalique dihydraté

Epais-sissant

Gran-deur des colonies (ruches)

Efficacité [%]

0% PM 6

2,5% PM 6

3,5% PM 7

3,5%­(OXUVAR) Sucre 6

4,5% PM 5

Tous les procédés 30

Compter les acariens ➜ somme­des­acariens­sur­l’ensemble­des­traitements­=­100%

L’efficacité du traitement a été déterminée comme suit:

0 4020 60 80 100

Ø 74,78%

Ø 20,23%

Ø 61,02%

Ø 83,30%

Ø 82,15%

Efficacité [%] = × 100%Somme des acariens du traitement d’hiver

Total des acariens sur l’ensemble des traitements

4 ANDERMATT BIOVET

Combattre les poux rouges avec des acariens prédateursCes dernières années, les poux rouges causent toujours plus de problèmes dans les poulaillers, en partie à cause du développement de résistances envers les acaricides spécifiques. Cet ectoparasite actif la nuit, suce le sang et affaiblit ainsi les volailles. Des infestations engendrent chez les animaux nervosité, diminution de la prise d’aliments, anémie, voire la mort en cas d’attaques extrêmes. Une méthode de lutte relativement nouvelle consiste à lâcher des acariens prédateurs afin d’atteindre un équilibre naturel dans le poulailler.

ELENA DISCH, ANDERMATT BIOVET

Depuis plusieurs années, Andermatt BioVet effectue avec succès des lâchers d’acariens prédateurs Hypoaspis miles contre les poux rouges. Les acariens prédateurs appartiennent à la classe des arachnides. Chaque espèce a un climat de prédilection bien spécifique. Dans les poulaillers, ils s’alimentent prin-cipalement de poux rouges. Étant de taille similaire, ils pourchassent les poux rouges dans les moindres recoins. Un équilibre peut ainsi s’établir à temps et la pression des poux rouges être main-tenue à un bas niveau. Un développe-ment de résistance envers les acariens prédateurs est exclu.

Depuis peu, Andermatt BioVet propose deux acariens prédateurs supplémen-taires dans son assortiment: Taurrus et Androlis. Ces deux acariens apprécient des climats différents, mais se com-plètent de manière optimale. Il faut de préférence les utiliser toute l’année. Taurrus est relativement petit (0,8 mm de diamètre). Il mange tous les stades de poux rouges. Ses besoins en liquide sont couverts par sa consommation de poux et est donc très bien adapté aux zones sèches du poulailler. Androlis se déplace rapidement et chasse acti-vement les poux rouges, mais de pré-férence les jeunes stades. Son environ-nement préféré est les zones humides,

telles que les zones à déjections ou sous les abreuvoirs.

Les lâchers d’acariens prédateurs doivent commencer tôt, avant que les populations de poux rouges ne soient importantes, au plus tard dès l’appa-rition des premiers poux rouges au printemps. En cas d’attaques faibles à

moyennes, il est préférable d’employer des acariens prédateurs plutôt que des acaricides. Nos conseillers élaborent avec l’éleveur un plan de lâcher adapté à sa situation, en tenant compte de la grandeur du poulailler, du type de sta-bulation et de la pression de l’attaque. Cela permet, à long terme, de décimer les populations de poux rouges.

Photo 1: Androlis, dimension réelle jusqu’à 1 mm

Le traitement final a été effectué à un intervalle de 4 semaines, conformément aux recommandations de l’EMA, pour les varroacides chimiques de synthèse. La mortalité des abeilles a été relevée dans chaque procédé. La charge effec-tive des traitements sur les abeilles a également été mesurée. Les différentes concentrations appliquées n’ont pas entraîné des taux de mortalité significa-tivement différents chez les abeilles. Il n’y avait pas de différences statistiques quant à la mortalité des abeilles consé-cutive aux traitements avec différentes

concentrations d’acide oxalique, d’OXUVAR et d’eau épaissie. La solu-tion sans matière active avait une effi-cacité relativement élevée de 20% qui s’expliquerait par l’agitation et l’acti-vité de nettoyage que provoque le trai-tement sur les abeilles qui élimineraient ainsi une première couche de varroas. Comme prévu, l’efficacité des solutions a augmenté avec la concentration. Les concentrations supérieures à 3,5% n’avaient cependant pas une efficacité significativement meilleure. La solution avec 3,5% d’acide oxalique dihydraté

a obtenu une efficacité similaire à celle d’OXUVAR, ce qui laisse penser que le sucre et le substitut du sucre ont une efficacité comparable sur les varroas. Par contre, la variabilité était moindre avec la nouvelle solution qu’avec OXUVAR. D’autres essais sont prévus pour vérifier ces résultats. Une solution prêt à l’emploi, chimiquement stable, sans augmentation des risques pour les abeilles, est donc faisable. Une simpli-fication de l’emploi et du stockage du produit est ainsi prévisible pour les api-culteurs.

5ANDERMATT BIOGARTENwww. biogarten.ch

[email protected]

+41 (0)62 917 50 00

Vos personnes de contact:

Andermatt Biogarten – Produits pour maison et jardin

Manuel WeberConseiller­de­vente

[email protected]

Rita Uhlmann Export,­service­clientèle­

[email protected]

Sandra Pabst-GublerMarketing

[email protected]

Charlotte ZauggService­clientèle­

[email protected]

Lukas SchwitterDesktop-Publishing

[email protected]

Nando LüscherApprenti­médiamaticien

[email protected]

Ralph SchwarzDirecteur­général

[email protected]

Judith Ladner CallipariProduct­management

[email protected]

Rudolf IngoldProduct­management

[email protected]

Fruitiers pour les terrasses et balconsDéguster chez soi des fruits juteux, des baies sucrées et savoureuses est alléchant, mais … Que faire lorsqu’il n’y a plus de place pour un petit verger? Pas de problème! Des arbres fruitiers de petite taille peuvent être cultivés en baquets ou en pots sur le balcon ou la terrasse.

SANDRA PABST, ANDERMATT BIOGARTEN

Même sur une place restreinte, il ne faut pas renoncer d’emblée aux fruits frais et à de délicieuses baies. Des fruitiers nains et des mini-fruitiers ont été sélectionnés spécialement par les pépiniéristes pour la culture en pots. En plus des nectari-niers et d’abricotiers très appréciés, sont nouvellement disponibles des pom-miers, des poiriers, des cerisiers et des amandiers sous forme de fruitiers nains.

Arbres colonnairesLes arbres colonnaires conviennent bien à la culture en pots: leur croissance ne dégage que peu de courtes branches latérales. De par cette croissance étroite, ils ne prennent que peu de place et se plaisent ainsi sur un balcon, une ter-rasse, dans un petit jardin ou dans une haie originale. Malgré cette apparence étroite, ils sont très productifs. En plus

des pommiers et poiriers colonnaires, sont aussi disponibles des pruniers et des cerisiers.

Chez Andermatt Biogarten est dispo-nible une multitude de plantes pour des jardins miniatures sous forme de kiwiers, de figuiers, de fraisiers, de myr-tilliers etc. en qualité bio.

Photo 1: Amandier en fleur

6 ANDERMATT BIOGARTEN

Des produits biologiques pour les revendeursUn assortiment qui ne peut manquer dans un Garden Centre.

RALPH SCHWARZ, ANDERMATT BIOGARTEN

La disparition des abeilles, la pollu-tion de l’eau par des pesticides sont des thèmes omniprésents dans les médias. Il est ainsi important pour le commer-çant spécialisé de se différencier de la concurrence en offrant à la clientèle des solutions qui ne présentent pas de problèmes pour l’homme et son envi-ronnement. Avec une large palette de produits, Andermatt Biogarten propose un vaste assortiment de produits pour la lutte phytosanitaire.

L’assortiment a été continuellement développé pour les revendeurs. Parmi les nouveaux produits, il y a par exemple l’huile d’hiver Rappol ou les housses pour les grappes de raisin afin de les protéger des guêpes, des oiseaux ou encore de la Drosophile suzukii. En plus de ces produits phytosanitaires, une gamme unique d’auxiliaires est proposée. Ceux-ci, offrent une protec-tion des plantes naturelle et biologique

favorable à l’environnement dans le jar-din familial.

Il n’y a pas que pour le jardin qu’il y a des solutions adéquates. Avec la ligne de produits «Linea Casa» d’ Andermatt Biogarten les insectes nuisibles peuvent également être combattus avec des procédés naturels dans la maison ou l’appartement.

Pour cela, depuis 2014, Manuel Weber, conseiller de ventes d’ Andermatt Biogarten, est à votre disposition pour toutes questions concernant le com-merce spécialisé. Il souhaite également vous conseiller sur la qualité des pro-duits dans vos locaux de ventes. Les revendeurs disposent ainsi d’un soutien optimal pour la vente des produits aux utilisateurs avec pour objectif de lutter efficacement et de manière écologique contre les insectes nuisibles de la mai-son, du jardin et du balcon.

A l’abri sous des filetsAucun produit phytosanitaire n’a autant d’efficacité qu’un filet de protection. Il protège les auxiliaires, est exempt de résidus et ne présente aucun inconvénient pour la santé, ceci durant de longues années. Pourtant, il est peu utilisé dans les jardins familiaux. Il y a donc assez d’éléments pour un petit plai-doyer en sa faveur!

JUDITH LADNER CALLIPARI, ANDERMATT BIOGARTEN

Juste après le semi ou la plantation, les filets sont à poser de manière lâche sur la culture et à plomber avec des pierres ou avec des sardines sur le pourtour afin d’écarter les insectes nuisibles. La plu-part du temps, ils sont utilisés contre les prédateurs des légumes. Les filets retiennent beaucoup de mouches dif-férentes et de chenilles, mais aussi les pucerons, les mouches blanches et les altises.

Un filet maniable et léger avec des mailles de 0,85 mm est le filet FILBIO d’Andermatt Biogarten. Avec ses dimen-sions de 5 m × 2,2 m, il couvre de manière optimale les couches du jar-din. Le tissu, à base d’un polyamide élastique, s’adapte à la croissance des plantes potagères. Le filet laisse pas-ser l’air, la lumière, mais aussi la pluie et l’eau d’arrosage. De plus, la vitesse

des gouttes est ralentie, l’effet de com-pactage de la structure superficielle du sol sera réduit et la texture de la terre ménagée. Jusqu’à un certain degré, le filet FILBIO protège également les cultures de la grêle. Où un bon amar-rage est possible, le filet protège aussi les cultures de baies et la vigne.

Afin d’éviter un piégeage accidentel d’oiseaux et d’hérissons, il doit être tendu et surtout bien fermé à la base des plantes. Lors de la pose, les surplus doivent être enroulés à l’intérieur. Au jardin familial, où il n’y a que peu de ceps de vignes, ceux-ci peuvent être protégés individuellement avec des sachets de protection des grappes de raisin. Même la Drosophile suzukii, un nouveau parasite, sera écartée avec un filet FILBIO bien fixé ou avec un sachet de protection des grappes de raisin.

Photo 1: Les sachets de protection des grappes de raisin sont faciles à poser et offrent une protection de 100%.

Photo 1: Appui à la vente pour le commerce spécialisé

7ANDERMATT BIOCONTROLwww. biocontrol.ch

[email protected]

+41 (0)62 917 50 05

ESTHER MANSER

SILKE SÜSSE

SAMUEL STÜSSI

MARCO ARN

RICHARD PELLISSIER

BERTRAND GENTIZON

LIONEL LO BRUTTO

LIONEL LO BRUTTO

MARTIN GÜNTER

Daniel ZinggDirecteur­général

[email protected]

Vos personnes de contact marketing Suisse:

Andermatt Biocontrol – Protection des plantes pour les professionnels

Silke SüsseConseillère­de­vente­Suisse­orientale

[email protected]

Kathrin FlückigerSecrétariat

[email protected]

Lionel Lo BruttoConseiller­de­vente­­Suisse­romande

[email protected]

Toni RuprechtConseiller­production­­plantes­ornementales

[email protected]

Nikola StakicSecrétariat,­Desktop-Publishing­

Apprenti­médiamaticien

[email protected]

Marco ArnConseiller­de­vente­­Suisse­romande

[email protected]

Daniela MeyerSecrétariat­

[email protected]

Margrit FesslerSecrétariat

[email protected]

Oliver AndréSecrétariat,­Desktop-Publishing­

Apprenti­médiamaticien

[email protected]

Richard PellissierConseiller­de­vente­­Valais

[email protected]

Matthias JägginDesktop-Publishing

[email protected]

Irene BremgartnerSecrétariat­

[email protected]

Martin GünterResponsable­du­­marketing­Suisse,­Conseiller­en­viticulture,­grandes­cultures

[email protected]

Samuel StüssiConseiller­en­cultures­maraîchères,­­ornementales,­sous-abri,­­jardins­bota-niques,­baies,­auxiliaires

[email protected]

Bertrand GentizonConseiller­en­arboriculture,­­horticulture

[email protected]

Esther ManserConseillère­lutte­contre­les­rongeurs

[email protected]

8 ANDERMATT BIOCONTROL

L’apparition cyclique et en masse du campagnol terrestre (Arvicolaterrestris) et l’importance d’établir une stratégie de lutteLa multiplication en masse du campagnol conduit à de grandes pertes en cultures fourragères, et les dégâts sont encore plus conséquents en cultures spéciales comme les cultures fruitières. Ce phéno-mène s’observe depuis des décennies, toutes les connaissances acquises doivent être incluses dans la stratégie de lutte.

ESTHER MANSER, ANDERMATT BIOCONTROL

Les données sur la biologie du campa-gnol terrestre (Arvicola terresris), aussi dénommé taupe grise, nous indiquent que ce rongeur possède un énorme potentiel de développement: matu-rité sexuelle atteinte après 8 semaines, 4 – 5 petits par portée voire même plus lors d’un automne favorable. Si il y a assez de nourriture, que le temps est chaud et sec et que la protection contre les prédateurs est suffisante, un couple de campagnols peut donner une des-cendance massive. L’habitat idéal est la prairie; les terres cultivées sont moins attractives. Par ailleurs, le paysage suisse est pauvre en réseaux naturels contigus comme les haies de plantes sauvages, les groupes d’arbustes etc. Les préda-teurs naturels des souris trouvent peu d’abris (belettes, hermines) ou de pos-sibilités d’habitats (rapaces nocturnes et diurnes). La combinaison de ces fac-teurs peut conduire à un développement explosif des souris. Ceci se démontre par une courbe de Gauss rapide, en forme de pic sur le graphique 1 (déve-loppement exponentiel). Avec 300 sou-ris/ha, en peu de temps, la culture peut être anéantie. Si des mesures continues sont prises contre ces populations, avec par exemple la mise en place de pièges TOPCAT, le niveau des dégâts peut être contenu: il en résulte alors une courbe de développement en forme de cloche. Par contre, la soudaine diminution de la population après l’obtention du pic

reste inexpliquée. Il semble que cela est la résultante de multiples facteurs: manque de nourriture, surpopulation, développement accentué de parasites et de maladies, influences climatiques, etc.

Des détecteurs radar de l’ADCF relèvent chaque année les attaques des campa-gnols terrestres dans des parcelles réper-toriées. Ils indiquent si les populations stagnent ou si elles évoluent dans un sens positif ou négatif. Il est intéressant de constater que l’évolution varie forte-ment selon les parcelles. Toutes les stra-tégies de lutte utilisent une combinai-son des différentes mesures disponibles:

utilisation de la fauche-pâture, maintien de l’herbe basse, installation de perches pour les rapaces, niches pour les petits prédateurs, etc. Les cultures intensives peuvent être protégées contre les péné-trations des souris avec les barrières STANDBY. En 2013/2014, dans la plu-part des régions, une diminution des populations a été constatée. Une nou-velle explosion des populations vien-dra certainement. Afin de contrecarrer cette prochaine échéance, il est primor-dial d’anticiper. Dès que les prémices du redéveloppement des populations apparaîtront, il faudra lutter préventive-ment et systématiquement de manière ciblée avec les pièges TOPCAT.

Photo 1: Campagnol terrestre capturé avec un piège TOPCAT.

Graphique 1: Courbe de Gauss en forme de pic ou de cloche. Source: Bulletin U6 et site web de l’ADCF (Association pour le développement de la culture fourragère, Suisse).

Ca

mp

ag

no

ls p

ar

he

cta

re

Année

0

100

200

300

400

500

En forme de pic

En forme de cloche

1 2 5 83 6 94 7 10

9ANDERMATT BIOCONTROL

Drosophilasuzukii – Expériences avec la lutte biologiqueDepuis que la drosophile suzukii (DS) est apparue en Suisse, Andermatt Biocontrol recherche des solu-tions biologiques pour lutter contre ce nouveau ravageur. Les expériences et connaissances les plus récentes (mi-octobre 2014) sont résumées ci-dessous.

SAMUEL STÜSSI / MARTIN GÜNTER, ANDERMATT BIOCONTROL

Filets de protection – Une option pour les baiesDepuis déjà plusieurs années, les nou-veaux vergers de cerises sont plantés entièrement sous filet afin d’éviter l’in-cursion de la mouche de la cerise. Ce concept est aussi envisageable contre la drosophile suzukii (DS). Des premiers essais ont été réalisés sur des cultures de myrtilles au Tessin. Les points suivants sont à observer:

– Taille des mailles: En principe, l’écartement des mailles devrait être inférieur à 0,8 mm. Mais cela influencerait négativement le cli-mat sous le filet (ventilation réduite, températures et humidité de l’air plus élevées) et favoriserait p. ex. le développement de maladies fon-giques. Un écartement des mailles de 0,8 × 1,7 mm nous semble un bon compromis.

– Type de filets: Les filets croche-tés (p. ex. FILBIO) sont un peu plus chers que les filets tissés, mais leurs mailles ont l’avantage de ne pas se déformer, évitant ainsi la formation d’entrées pour DS.

– Montage: La DS est très mobile. Les entrées pour les machines et le personnel doivent être très bien fermées, voire inclure des sas de protection.

Les limites du piégeage de masseAucun changement important n’a été relevé quant à l’efficacité des pièges ces dernières années. L’efficacité des pièges est principalement déterminée par l’at-tractivité et la volatilité de l’appât: les grands pièges (p. ex. DROSOTRAP) capturent jusqu’à cinq fois plus de DS que les petits pièges. En cas de fortes attaques, l’expérience nous a montré que DS ne peut pas être combattue de manière satisfaisante seulement avec des pièges.

Lutte directe avec des insecticidesLa situation exceptionnelle qui a pré-valu cette année chez de nombreux pro-ducteurs (particulièrement cet automne en viticulture), a requis l’emploi d’insec-ticides. Mais la profession avait peu de recul envers l’efficacité des différentes

matières actives contre DS. Le spinosad et la pyréthrine ont permis de contenir les populations de DS. Les résultats ont montré qu’un traitement naturel ciblé le soir avec du pyrèthre (éventuellement à renouveler après 4 – 5 jours) donne de bons résultats, ce qui nous a posi-tivement surpris compte-tenu de sa très courte rémanence. Etant donnés le dan-ger de résidus (spinosad) et l’effet négatif envers les auxiliaires (spinosad et pyré-thrine), l’emploi d’insecticides reste critique.

«Attirer et tuer» – Une solution pos-sible et éléganteUne méthode basée sur le principe «attirer et tuer» consisterait à appli-quer un mélange d’appât et d’insec-ticide en quantité très réduite, loca-lement, au-dessus de la zone des grappes. Andermatt Biocontrol étu-die un tel système de lutte avec

l’appât COMBI-PROTEC® et a réalisé un essai sur vigne à Riehen (Bâle). COMBI-PROTEC (1 l/ha) a été appli-qué en mélange avec SPINTOR® (5 ml/ha) avec seulement 20 l / ha de bouil-lie, et ce à partir de début août et à 7 reprises, à un rythme hebdoma-daire. Lors des évaluations, il y avait toujours moins d’asticots dans les rai-sins issus de la surface traitée. Lors de la dernière évaluation, 32 DS ont été clairement identifiées dans 500 grains de raisin non traités, alors que seule 1 DS a été trouvée dans la partie trai-tée. Il paraît important de faire la pre-mière application suffisamment tôt et de répéter les traitements à un rythme hebdomadaire. Compte-tenu des résul-tats obtenus et des avantages évidents de cette méthode quant aux résidus et effets secondaires, cette solution avec COMBI-PROTEC doit être étudiée sérieusement.

Graphique 1: Plan et résultats d’un essai en viticulture contre la drosophile suzukii (DS) à Riehen. Récolte aléatoire dans la partie traitée et non traitée de 500 baies d’apparence saine. Evalutation fi-nale après 7 traitements appliqués à rythme hebdomadaire avec 1 l/ha COMBI-PROTEC + 5 ml / ha SPINTOR. Comptage des DS clairement identifiées après 13 jours d’incubation dans une cellule à 20 – 25 °C.

COMBI-PROTEC + SPINTOR1 DS / 500 baies

Témoin non-traité32 DS / 500 baies

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m

10 ANDERMATT BIOCONTROL

La lutte par confusion continue de progresserMARTIN GÜNTER, ANDERMATT BIOCONTROL

Au cours de ces 15 dernières années, la lutte par confusion, contre le vers de la grappe, s’est imposée comme méthode de lutte standard dans les régions viticoles adaptées. Seules quelques parcelles viti-coles ne sont pas confusées dans les can-tons du Valais et de Vaud. Dans le can-ton de Genève, un certain nombre de nouvelles régions sont venues se greffer

sur celles déjà présentes ces deux der-nières années (Soral, Jussy, Meinier, Dar-dagny Malval). En suisse allemande, les deux régions les mieux adaptées pour la confusion, car d’un seul tenant, du can-ton des Grisons et une grande partie du lac de Bienne ont aussi adopté la lutte par confusion. Une autre région, Klet-tgau dans le canton de Schaffhausen, va

se relancer dans la confusion en 2015. De plus, les premières surfaces confu-sées du Tessin ont débuté en 2014. Selon nos estimations la proportion des sur-faces confusées en Suisse est d’environ 65% du vignoble (soit environ 9700 ha). La lutte par confusion est, de ce fait, la méthode biologique qui a de loin le plus de succès en Suisse.

Actualités du marché suisse

Comparaison de l’efficacité de VITISAN et d’ARMICARB contre la tavelure et la maladie de la suieBERTRAND GENTIZON, ANDERMATT BIOCONTROL

En 2014, VITISAN® (99,6% bicarbo-nate de potassium) a été homologué en Suisse en tant que produit phytosanitaire pour l’arboriculture. En Allemagne par contre, VITISAN est intégré avec suc-cès dans différentes stratégies phytosa-nitaires depuis déjà plusieurs années, alors qu’ARMICARB® (85% bicarbo-nate de potassium + 15% co-formulant) n’y est homologué que depuis peu. Les arboriculteurs et conseillers arboricoles suisses se sont alors demandés s’il y avait des différences d’efficacité entre ces deux produits: d’un côté VITISAN – un produit non formulé et bon marché, et de l’autre ARMICARB – un produit formulé. Durant cette saison très plu-vieuse, les premières expériences sous conditions suisses ont été rassemblées et évaluées, permettant une première comparaison de ces deux fongicides.

TavelureLa tavelure a été sous contrôle aussi bien dans les vergers où seul VITISAN a été appliqué, que dans ceux où l’ef-ficacité de VITISAN et d’ARMICARB a été comparée. VITISAN et ARMICARB,

toujours appliqués en mélange avec du SOUFRE STULLN®, ont tous deux montré une bonne efficacité contre la tavelure sur fruit. Les éléments-clef pour contrôler la tavelure avec du bicarbo-nate de potassium sont l’ampleur de l’in-fection primaire, ainsi que le moment et la fréquence des applications.

Maladie de la suieDans le cadre de deux essais pratiques dans les cantons de Berne et de Thur-govie, l’efficacité de VITISAN, VITISAN + BIOFA COCANA® et ARMICARB a été comparée par rapport à un témoin non traité. Ces procédés ont été appliqués en mélange avec du SOUFRE STULLN. La pression de la maladie de la suie était forte dans le canton de Berne, alors qu’en Thurgovie elle était faible. Les différentes évaluations ont mon-tré que là où la pression était élevée (Berne), il n’y avait pas de différences significatives entre les traitements, bien qu’ARMICARB montrait une effi-cacité tendanciellement supérieure. Des essais en Allemagne ont cepen-dant montré une meilleure efficacité du

mélange VITISAN + BIOFA COCANA que VITISAN seul. Là où la pression était faible (Thurgovie), aucune différence entre les traitements n’a été consta-tée. Dans ces circonstances, l’ajout de BIOFA COCANA n’améliore pas l’ef-ficacité de VITISAN seul, laquelle est équivalente à celle d’ARMICARB.

PhytotoxicitéUn des avantages de VITISAN est le moindre risque de phytotoxicité sur feuille et sur fruit. Son application est recommandée en mélange avec du SOUFRE STULLN. Les possibilités d’ap-plications ciblées en mélange ou non avec un mouillant ou un savon, par exemple contre la maladie de la suie, ou en mélange avec d’autres matières actives, rend VITISAN nettement plus flexible qu’un produit déjà formulé comme ARMICARB. Dans le cadre d’une stratégie avec de nombreux trai-tements à base de bicarbonate de potas-sium, il faut éviter si possible de traiter sur feuillage sec, afin de diminuer les risques de phytotoxicité.

Photo 1: Depuis 2014, la lutte par confusion est employée à grande échelle sur les coteaux du Lac de Bienne.

11ANDERMATT BIOCONTROL

Bénéfices client des pièges TOPSNAP vu par les utilisateursESTHER MANSER, ANDERMATT BIOCONTROL

TOPSNAP – la souricière indoor est apparue sur le marché en automne 2012. Sur ces deux dernières années, une récapitulation des avis de retours-clients nous donnent une image des priorités qu’accordent les utilisateurs.

Au premier rang et sans surprise, ce sont la rapidité et le nombre des prises qui pointent, suivis par la sécurité de l’utilisation notamment vis-à-vis des enfants, des petits animaux (par ex. poules) et bien sûr l’absence de roden-ticides. L’indicateur des prises est aussi apprécié, tout comme sa manipulation fort simple sans utilisation d’appâts. La vidange de la trappe est appréciée car il n’y a pas besoin de voir ou de tou-cher les souris piégées. Ceci est surtout intéressant dans les zones d’habitations. L’habillage et la nouvelle présentation conviennent particulièrement. Suite à diverses constatations de notre clientèle, son utilisation à l’extérieur contre les campagnols de champs est réjouissante;

les prises sont nombreuses. De plus, les corbeaux et autres volatils sauvages ne peuvent emporter le piège. Un pro-duit avec des matériaux de haute qua-lité, tout comme sa fabrication suisse

conviennent à la clientèle. Notre entre-prise Andermatt Biocontrol est reconnue pour son authenticité, avec un produit proche de la pratique auquel la clientèle accorde sa confiance.

Lutte biologique contre le botrytisMARTIN GÜNTER, ANDERMATT BIOCONTROL

Depuis plusieurs années, Andermatt Biocontrol investit beaucoup dans la recherche d’un moyen de contrôle bio-logique du botrytis dans les vignes. Au travers d’essais qu’elle a elle-même entrepris ou fait réalisé, elle a testé plu-sieurs antagonistes de ce pathogène. La lutte contre le botrytis dans les vignes est de façon générale complexe, car les dégâts dépendent des conditions clima-tiques de l’année. Ces conditions cli-matiques ont une influence de la fleur à la maturité des baies. C’est pourquoi il a été difficile à ce jour de générer des résultats exploitables. De plus le botrytis

est resté discret ces dernières années, ce qui a rendu difficile voire impossible certaines évaluations. Souvent, des résul-tats prometteurs étaient suivis de résul-tats difficiles à interpréter. Grâce aux données de Suisse et des pays environ-nants, une homologation d’efficacité par-tielle du produit BOTECTOR®, à base de la levure Aureobasidium pullulans, a pu être obtenue contre le botrytis l’hi-ver passé. La pratique établie en Suisse «pas de traitement en viticulture après le 15 Aout», empêche toutefois la pro-fession de profiter de ce produit antago-niste pendant la phase de maturation du

raisin, ceci même alors qu’il n’engendre aucun résidu. C’est pourquoi Andermatt Biocontrol ne l’a pas encore intégré dans son assortiment. Nous continuons cependant avec de nouveaux essais à essayer de démontrer les avantages de ce produit sur la phase de maturation, par exemple dans des conditions d’humi-dité constante, tant dans des stratégies de traitements biologiques que convention-nelles. Ces essais sont nécessaires pour démontrer l’efficacité de BOTECTOR s’il est appliqué après le 15 Aout, et ainsi espérer un assouplissement des pratiques actuelles.

MADE SWISS MADE

Photo 1: Curiosité, besoin de se protéger et appât attirent les souris dans TOPSNAP. Dans le piège, en marchant sur le déclencheur, elles déclenchent le mécanisme du clapet.

Service-conseil en production horticole MARTIN GÜNTER, ANDERMATT BIOCONTROL

A partir de 2015, Andermatt Biocontrol proposera un service de conseils à la production pour les entreprises de pro-duction horticoles. Dans cette perspec-tive, une nouvelle personne répondant au nom de Toni Ruprecht a été enga-gée au mois d’août. Toni Ruprecht est horticulteur option floriculture, diplômé

en horticulture de la HES de Wäden-swil et a pratiqué le métier d’horticul-teur plusieurs années. Il possède ainsi l’expérience nécessaire pour offrir un tel service. Grâce à notre collabora-tion de longue date avec le service de vulgarisation allemand du Nordbaden, nous avons accès à un réseau disposant

d’un bagage et de connaissances impor-tantes en la matière. Cela nous permet dès maintenant de proposer des conseils culturaux complets et compétents. Toute personne intéressée par cette offre est invitée à nous contacter.

12 ANDERMATT BIOCONTROL

Alimentation des acariens prédateurs avec du pollenSAMUEL STÜSSI, ANDERMATT BIOCONTROL

Les acariens prédateurs sont un élé-ment important de la lutte biologique et intégrée dans les cultures sous abris des baies, des légumes et des cultures ornementales. Il est connu que certaines espèces se reproduisent mieux si la quan-tité de pollen à leur disposition est supé-rieure. Dans les cultures de poivrons, 1 à 2 lâchers d’Amblyseius swirskii sont suffisants pour établir une population, car l’offre en pollen des fleurs est suffi-sante et permanente. Dans les cultures avec peu ou pas de pollen à disposition (ex. concombre), les lâchers d’acariens prédateurs doivent avoir lieu réguliè-rement. Les premiers essais avec une offre suffisante en pollen ont été effec-tués en collaboration avec l’Agroscope

Conthey il y a 5 ans. Les résultats n’étaient pas pertinent et les coûts liés au pollen trop hauts. Notre partenaire Biobest propose depuis ce printemps un système «Nutrimite». Du pollen de Typha est réparti de façon appropriée tous les 14 jours sur la culture. Ce pol-len idéal favorise le développement des espèces Amblyseius et devrait être simultanément moins attractif pour les ravageurs (thrips). Nos premières expé-riences dans les fraises, concombres et roses sont prometteuses. Nous avons pu observer, grâce à cette alimenta-tion en suffisance, une augmentation significative des populations d’aca-riens prédateurs par rapport au lâcher standard.

Photo 1: Application de pollen de typha comme nourriture pour les acariens prédateurs.

Pyrale du maïs – Application de trichogrammes sur de grandes surfacesMARTIN GÜNTER, ANDERMATT BIOCONTROL

Ces dernières années, le développe-ment de la pyrale a été favorisé par un climat plus doux et parallèlement au développement de la technique du tra-vail du sol sans labours. Cette évolu-tion engendre une hausse des dégâts. Suite à celle-ci, en Suisse romande, on a même parlé d’autorisation spéciale pour des insecticides et certains agri-culteurs ont doutés de l’utilisation des trichogrammes dans la lutte contre la pyrale.

Dans de nombreux essais officiels et de firmes, une efficacité de 70% a été rele-vée et confirmée pour l’utilisation de cet auxiliaire. Souvent, les attaques de la pyrale ont été sous-estimées et aucune stratégie envisagée à son encontre. Lors de fortes pression initiales, il arrive qu’il y ait plus d’une larve par plant. Lorsque

l’attaque sur tiges est multiple, avec une efficacité de 70% sur les larves, il en résulte un plus petit effet. Ainsi, l’effica-cité exprimée en pour-cent sur les tiges peut apparaître plus faible. Mais, ceci est également valable avec les matières actives chimiques.

La lutte contre la pyrale à l’aide de guêpes parasitantes (Trichogramme) devrait ce faire à grande échelle afin d’abaisser durablement les popula-tions de pyrale. Pour vérifier cette stra-tégie, en 2012, un groupe de travail s’est constitué. Il comprend les com-pétences suivantes: le service phytosa-nitaire du canton de Vaud, Agroscope Changins, de l’OFAG et des firmes Omya et Andermatt Biocontrol; son but est d’évaluer un essai de grande enver-gure sur une durée de 3 – 4 ans. Ces

trois dernières années, des lâchers de guêpes parasitantes ont été réalisés sur toutes les surfaces de maïs de Mathod (25 – 30 ha). A l’automne, les dégâts ont été évalués et comparés à ceux de la commune avoisinante de Valeyres-sous-Rances. Un premier bilan est encoura-geant et semble confirmer que l’utili-sation coordonnée des trichogrammes durant 2 – 4 ans sur de grandes surfaces, permet de réduire et de tenir en échec la pyrale du maïs. L’essai continue dans la durée afin d’observer le développe-ment de la pyrale.

Nous adressons nos sincères remercie-ments à tous les participants pour ce travail très constructif entre des firmes, des vulgarisateurs, des personnalités de la recherche et les autorités.

Punaises dans les cultures sous serresSAMUEL STÜSSI, ANDERMATT BIOCONTROL

Les dégâts dus aux punaises subissent une augmentation significative. Les cultures sous serres les plus sensibles sont les aubergines, les concombres, les poivrons et les fraises. Pour la déter-mination précise des ravageurs, des pièges à phéromones viennent d’être récemment développés. Les attrac-tifs sont efficaces pour les mâles de

Lygus rugulipennis et Lygocoris pabu-linus. Nous testons leur efficacité et recherchons avec qu’elles mesures il faut réagir après une apparition pré-coce de punaises. Le choix dans les produits phytosanitaire est limité. En lutte biologique, les produits potentiels seront NEEMAZAL®-T/S, SPINTOR® et PYRETHRUM FS. Ces produits,

lors d’utilisations répétitives sont nui-sibles aux auxiliaires et difficile à inté-grer dans une stratégie de lutte. Dans le groupe des produits de synthèse, l’image n’est pas meilleure. Après l’uti-lisation de neonicotinoïdes ou de pyré-thrines de synthèse, de longs délais sont à observer suite à leur rémanence.

13ANDERMATT BIOCONTROLwww. biocontrol.ch

[email protected]

+41 (0)62 917 51 25

ALEX MEIER

PHILIP KESSLER

IRIS KRAAZ

RETO FLÜCKIGER

SIMON FLEISCHLI

DEBORAH BRITSCHGI

GISELA BRAND

Vos personnes de contact marketing exportation:

Iris KraazConseillère

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Cécile BrunSecrétariat­

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Simon FleischliConseiller

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Vera AeschlimannSecrétariat­

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Alex MeierResponsable­­marketing­exportation

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Dr. Philip KesslerResponsable­homologations

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Erich FrankResponsable­des­ventes­exportation

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Répartition des pays:

Andermatt Biocontrol – Protection des plantes pour les professionnels

Daniel ZinggDirecteur­général

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POSTE VACANT

14 ANDERMATT BIOCONTROL

Andermatt Biocontrol agrandit son Portfolio avec les produits de l’entreprise Plant Health ProductsL’entreprise sud-africaine Plant Health Products (PHP) développe et produit des microorganismes (bac-téries, champignons et virus) utilisés pour la protection des végétaux. PHP produit exclusivement des produits d’une haute efficacité et pratiques. Ces produits sont utilisables dans les cultures biologiques et conventionnelles. Andermatt Biocontrol se réjouit d’être le nouveau distributeur exclusif des pro-duits PHP pour le monde entier (exceptés les pays d’Afrique au sud du Sahara).

RETO FLÜCKIGER, ANDERMATT BIOCONTROL

L’histoire de PHPL’entreprise PHP a été fondée en 1998 par le professeur Mark Laing et Dr. Mike Morris. Mark Laing a développé pendant 10 ans à l’Université KwaZulu-Natal un produit commercial à base de Tricho-derma harzianum utilisable contre dif-férents champignons et bactéries. Mike Morris a dirigé pendant 25 ans un pro-gramme national de recherche pour la protection biologique des plantes. La création de la société PHP a permis de réunir les connaissances étendues ainsi que l’expertise de ces deux chercheurs.

ECO-T et ECO-77 sont les deux pre-miers produits que PHP a homologué en Afrique du Sud. La substance active de ces deux produits est une souche de Trichoderma-harzianum. Après avoir développé avec succès deux insecti-cides biologiques, des produits à base de rhizobiums fixatrices d’azote pour les cultures de légumineuses tel le soja ont été commercialisés avec grand suc-cès. En Afrique du Sud, c’est Madumbi Sustainable Agriculture qui commercia-lise tous ces produits. Grâce à sa colla-boration avec l’Université KwaZulu-Natl et d’autres partenaires de la recherche, PHP dispose d’un programme de recherche important capable de fournir continuellement de nouveaux produits.

Produits à base de trichoderma et de rhizobium ECO-T et ECO-RHIZ SOYA sont actuel-lement les produits avec le plus grand succès. Grâce à une puissante souche de Trichoderma, ECO-T améliore la croissance de la plante et freine le déve-loppement des agents pathogènes du sol (Photo 1). Ces dernières années, ECO-T a montré des résultats prometteurs dans diverses cultures comme le maïs, le blé, le soja, les pommes-de-terre, les légumes, les gazons de sport, ainsi que dans les pépinières. Le type d’appli-cation dépend de la culture: pour les grandes cultures, c’est un traitement des

semences qui est recommandé. En pro-duction de jeune plants, l’application se fait par arrosage ECO-RHIZ SOYA contient une souche de bactéries sybio-tiques fixatrices d’azote Bradyrhizobium japonicum. ECO-RHIZ SOYA remplace les apports d’azote en production de soja et engendre des rendements plus élevées, ainsi qu’une répartition uni-forme de la production. En Afrique du Sud, la combinaison d’ECO-T et ECO-RHIZ SOYA pour l’enrobage des semences est devenu une straté-gie affectionnée des producteurs de soja, permettant une augmentation des rendement.

Graphique 1: Effets sur le rendement du soja, du traitement microbien sur les semences.

L’augmentation de la récolte [%]

ECO-T

RHIZOBIUM

ECO-T + RHIZOBIUM

0 205 10 15 25 30 35

ANDERMATT BIOCONTROL DEVIENT ACTIONNAIRE À 20% DANS PHP

Plant­Health­Products­(PHP),­basé­en­Afrique­du­Sud,­est­spécialisé­dans­la­production­de­microorganismes­pour­l’agriculture.­Avec­cette­participation,­­Andermatt­­Biocontrol­reprend­la­commercialisation­des­produits­PHP­dans­le­monde­entier­(excepté­les­pays­africains­ au­ sud­ du­Sahara).­ Cette­ représentation­ exclusive­ permet­ à­ ­Andermatt­­Biocontrol,­avec­le­produit­RHIZOVITAL®­42­déjà­bien­établi,­de­créer­un­nouveau­seg-ment­de­biostimulants­et­bio­inoculants­de­haute­qualité.

Les produits prometteurs de PHP:�� ECO-T:­Trichoderma harzianum­kd;­augmentation­de­la­croissance­­des­plantes­et­blocage­des­agents­pathogènes­du­sol�� ECO-77: Trichoderma harzianum­B77;­répression­du­botrytis,­protection­des­plaies­de­taille­et­protection­contre­l’eutypiose­dans­les­vignes�� ECO-RHIZ SOYA:­Rhizobium­fixateur­de­N²;­innoculant­pour­le­soja�� ECO-RHIZ LUCERNE:­Rhizobium­fixateur­de­N²;­innoculant­pour­la­luzerne�� ECO-BB:­Beauveria bassiana;­contre­les­mouches­blanches­et­acariens­tétranyques

Photo 1: Boutures de chrysanthèmes 24 heures après la coupe et le repiquage. Les pousses à droite, traitées avec ECO-T, affichent une vitalité supérieure. Agauche: non-traitées.

Témoin non-traité ECO-T

15ANDERMATT BIOCONTROL

Photo 1: Chenille de bombyx disparate Lymantria dispar.

Andermatt Biocontrol ambitionne de développer trois nouveaux insecticides biologiques dans le cadre du projet européen BIOCOMESLe but de BIOCOMES est de développer des moyens de lutte biologiques pour les principaux marchés européens de l’agriculture et de la sylviculture.

DANIEL ZINGG / FRANZ BOLLHALDER, ANDERMATT BIOCONTROL

Andermatt Biocontrol a l’intention de développer trois produits phytosani-taires biologiques durant les quatre ans que dure ce projet: un produit à base de baculovirus pour combattre la mineuse de la tomate (Tuta absoluta) et la mineuse de la pomme de terre (Phtho-rimaea operculella), la production in vitro de baculovirus contre le bombyx disparate (Lymantria dispar), ainsi qu’un auxiliaire contre la noctuelle du chou (Mamestra brassicae). Les progrès déjà atteints sont prometteurs.

Toile de fondBIOCOMES regroupe les compé-tences de 10 PME, trois multinatio-nales et 14 instituts de recherche. Le but de ce consortium est de dévelop-per onze nouveaux produits phytosani-taires biologiques d’ici à 2017, dont 3 où Andermatt Biocontrol est partie pre-nante. C’est un défi ambitieux, car le développement de la formulation et la préparation du dossier d’homologation font partie des tâches requises.

Développement d’un baculovirus de Tuta absolutaAucun baculovirus efficace contre la mineuse de la tomate n’est encore connu, mais une certaine virulence du granulovirus de Phthorimaea operculella (PhopGV) est décrite dans la littérature.

Le but d’Andermatt Biocontrol, en col-laboration avec l’Institut Julius Kühn (Allemagne), l’Université publique de Navarre (Espagne), CBC (Italie) et Hel-lafarm (Grèce), est de développer un baculovirus avec une bonne efficacité contre Tuta absoluta. Pour cela, des virus ont été isolés à partir d’échantil-lons de sol pris dans des champs de tomates et de pommes de terre, puis sélectionnés d’après leur virulence. Les premiers succès ont été enregistrés lors de l’isolation de souches recherchées, mais les cycles de sélection doivent être poursuivis afin d’augmenter la virulence et développer un produit commerciale-ment intéressant.

Production in vitro de nucléopolyhe-drovirus de Lymantria dispar (LdMNPV)Bien que l’emploi pharmaceutique de baculovirus génétiquement modifiés et produits en culture cellulaire est large-ment établi, tous les insecticides à base de baculovirus actuellement commer-cialisés sont produits à partir d’insectes vivants (in vivo). Les principaux défis d’une production in vitro sont les coûts élevés, ainsi que garantir une virulence stable des baculovirus produits. Un sys-tème de test avec une souche de cel-lule de Lymantria dispar développé par la Haute École de Zürich en Sciences Appliquées (Suisse) a permis d’obtenir

des résultats prometteurs quant à la den-sité cellulaire. La prochaine étape sera la production expérimentale de baculo-virus, suivie d’examens de virulence en laboratoire. En parallèle, des essais en plein champ à partir des isolats de virus LdMNPV issus de la production in vivo seront réalisés par l’Institut Badawczy Lesnictwa (Pologne), afin de trouver l’isolat le plus virulent et le dosage nécessaire.

Telenomus sp. contre Mamestra bras-sicaeL’institut de recherche en agriculture bio-logique (FiBL, Suisse) a découvert une guêpe parasite Telenomus sp. avec un bon taux de parasitage envers Mames-tra brassicae lors de premiers essais en plein champ. Andermatt Biocontrol va développer un élevage à grande échelle de cet auxiliaire, alors que le FiBL va déterminer les périodes d’emploi, les intervalles entre les lâchers, ainsi que les quantités nécessaires par lâcher. L’éle-vage de différents insectes-hôtes pour un élevage de masse a déjà été défini avec succès.

RemerciementsNous adressons un grand merci à tous nos partenaires pour l’excellente collaboration lors de cette première année.

16 ANDERMATT BIOCONTROL

HELICOVEX = BOLLDEX = VERPAVEX = DIPLOMATA

le­larvicide­est­basé­sur­un­virus­naturel­de­la­polyédrose­nucléaire­d’Helicoverpa armi-gera­(HaNPV).­Grâce­à­son­mécanisme­alternatif,­ses­effets­durables­de­réduction­des­populations­et­la­préservation­des­auxiliaires­naturels,­le­HaNPV­est­un­outil­de­contrôle­et­de­management­des­résistances­efficace­et­sélectif­contre­Helicoverpa spp. En­raison­de­la­demande­importante­et­des­différentes­spécificités­des­marchés,­plusieurs­marques­de­commerce­ont­été­enregistrées:­HELICOVEX®­(dans­plusieurs­pays),­BOLLDEX®­(Afrique­du­Sud),­VERPAVEX®­(Brésil)­et­DIPLOMATA®­(Brésil,­propriété­de­la­marque­est­Koppert­do­Brasil).

Helicoverpaarmigera NPV – Forte demande de produit contre un ravageur exotiqueGrande inquiétude chez les producteurs de soja au Brésil: l’année passée, le ravageur nouvellement importé Helicoverpa armigera a causé d’importants dégâts sur de grandes surfaces. Le virus de la polyédrose nucléaire d’Helicoverpa armigera (HaNPV) d’Andermatt Biocontrol est devenu en peu de temps un produit très demandé pour contrôler de façon durable ce ravageur redouté.

GISELA BRAND, ANDERMATT BIOCONTROL

Progression de la chenille exotiqueLa noctuelle de la tomate Helicoverpa armigera a été identifiée officielle-ment pour la première fois au Brésil en 2013. Ce ravageur a un grand poten-tiel de nuisance dans diverses cultures en Asie, Afrique et Australie et était considéré jusqu’à peu comme orga-nisme de quarantaine dans le nouveau monde. Les espèces locales améri-caines Helicoverpa zea et H. virescens se confondent aisément avec Helicov-erpa armigera, mais ne causent pas de pertes de récoltes aussi importantes que Helicoverpa armigera.

HaNPV un produit sélectif à utiliser dans une stratégie intégréeAu Brésil, les pertes économiques engendrées par les dégâts d’Helico-verpa se chiffrent en milliards. Les struc-tures agricoles des régions concernées sont souvent homogènes et s’étendent sur de vastes surfaces, augmentant de façon importante les risques de propa-gation du ravageur. Helicoverpa armi-gera a déjà été aperçu dans les pays avoisinants. La mobilité élevée, le haut potentiel de reproduction, la grande polyphagie et la présence toute l’an-née sous les climats tropicaux rendent son potentiel de nuisance énorme. L’ef-ficacité de beaucoup d’insecticides conventionnels sur Helicoverpa armi-gera au Brésil s’est avérée insuffisante. La lutte contre cette espèce a déjà été rendue difficile dans le vieux continent par le développement de résistances. Seule une lutte sans faille combinée

à un management intégré du rava-geur pourra empêcher sa propagation à toute l’Amérique. Les autorités brési-liennes ont accordé une homologation temporaire du produit contre Helico-verpa d’ Andermatt Biocontrol. Depuis ce moment, Andermatt Biocontrol est en contact étroit avec différents distri-buteurs pour couvrir au maximum le marché.

Restructuration et extension à Gross-dietwilAndermatt Biocontrol a décidé, en

raison de la forte demande en prove-nance du Brésil, d’investir dans la pro-duction de HaNPV. En quelque mois, elle a engagé 60 nouveaux collabora-teurs, étendu ses infrastructures et mul-tiplié par cent sa production. HaNPV est devenu le produit avec le plus gros volume de production de l’entreprise. Dans le but de garantir les débou-chés sur le long terme, Andermatt Biocontrol est en contact avec d’autres partenaires potentiels en dehors du Brésil et regarde sereinement vers le futur.

Photo 1: Les larves d’Helicoverpa engendrent des dégâts importants sur le soja.

17ANDERMATT BIOCONTROL

Accélérer l’accès au marché Européen des produits à faible risqueLes produits phytosanitaires à base de microorganismes ont souvent un potentiel limité sur le marché. Bien que la plupart de ces produits ne comportent que de faibles risques, leur homologation est trop chère et trop longue. Un procédé Green Track est actuellement à l’étude.

PHILIP KESSLER, ANDERMATT BIOCONTROL

Intérêt public et besoin de l’agricultureLa protection des plantes au sein de l’Union Européenne doit devenir plus sûre. Des vieux produits hautement toxiques doivent être retirés du marché et remplacés par des produits moins ou non toxiques. De plus, les consomma-teurs exigent des aliments avec peu ou pas de résidus. Les produits ne compor-tant que d’insignifiants risques, notam-ment ceux à base de microorganismes, sont une alternative sûre et offrent à la protection des plantes, la possibilité deremplir les exigences d’une utilisa-tion durable (Sustainable Use Directive de l’UE). C’est pourquoi il est impor-tant que les producteurs aient un accès rapide à ces produits.

Besoins de l’industrieLes produits phytosannitaires à bases de microorganismes ont souvent un spectre d’efficacité restreint, ce qui les rend plus sûrs du point de vue toxicolo-gique et écotoxicologique, et limite de plus le potentiel du marché. Cependant les investissements pour la récolte des données d’l’homologation restent très hauts, et le processus d’enregistrement est long et souvent imprévisible. Ces

circonstances combinées avec un retour sur capital réduit, en raison du potentiel de marché limité, rend l’investissement dans de nouveaux produits presque impossible. Elles peuvent même mettre en jeu la survie de l’entreprise, surtout des PME. Un accès rapide au marché pourrait débloquer partiellement cette situation.

Produits à faible risqueLe nouveau Règlement (CE) No. 1107/2009 de l’Union Européenne comprend un processus pour l’éva-luation des produits phytosanitaires contiennant des matières actives à risque insignifiant. Jusqu’à présent les critères nécessaires à la définission des microorganismes «à faible risque» n’ont pas pu être clairement précisés. Le nouveau Règlement de l’Union Européenne inclut une prolongation des homologations (jusqu’à 15 ans) ainsi qu’un processus d’évaluation rapide pour les produits à faible risque (dans les 120 jours). Cependant, ces conditions attrayantes ne sont accor-dées qu’après une évaluation complète de la matière active. Ce processus, tout particulièrement, était très ralenti par le

passé. De plus les autorités ne sont sou-vent pas en mesure de boucler l’éva-luation du produit dans les 120 jours prévus par le règlement.

Suggestion pour le Green TrackLes produits phytosanitaires qui rem-plissent les critères d’un faible risque, devraient recevoir immédiatement une autorisation provisoire sitôt la première évaluation de la substance active réussie (Green Track, voir gra-phique 1). Une autorisation provisoire des produits permetterait leur commer-cialisation limitée, pendant que l’éva-luation complète en serait finalement effectuée.

Ce processus, déjà utilisé dans un cadre similaire par les anciennes directives européenne, sera proposé par IBMA (International Biocontrol Manufac-turers’ Association) à la commission de l’Union Européene dans leur pro-gramme de révision de 1107/2009 dès 2015. Cette possibilité d’homologation anticipée provisoire pour les produits à faible risque, devrait naturellement aussi être discutée pour les marchés hors-Europe.

Graphique 1: Green Track: Les produits phytosanitaires à faible risque devraient recevoir une autorisation provisoire directement après une première évaluation par l’état membre rapporteur (RMS) pendant l’analyse de la complétude du dossier (CC). L’autorisation complète de la matière active serait ensuite réalisée par le RMS, l’autorité européenne de sécurité des aliments EFSA ainsi que par la commission européenne COM. L’évaluation complète du produit serait finalement effectuée par les zones RMS et les autres MS, pendant que le produit est autorisé à la commercialisation pour un champ d’application limité.

Substance active Produit

Jusqu’à 40 mois Plus que 4 mois

zRMSCOMEFSARMS

4 mois

MSCC

Autorisation définitive

15 ans

Autorisation provisoire des produits à faible risque

18 ANDERMATT FRANCEwww. andermatt.fr

contact@ andermatt.fr

+33 (0)5 64 11 51 04

Andermatt France: L’innovation par natureLa demande de produits de Biocontrôle s’accélère en France, le plus grand marché européen pour la protection des cultures. Andermatt France s’est établi en janvier 2014 dans ce contexte favorable. Alain Querrioux, actionnaire aux côtés d’Andermatt Biocontrol, en assure la direction générale. 5 personnes assurent aujourd’hui le développement de l’entreprise qui compte 25 produits.

ALAIN QUERRIOUX, ANDERMATT FRANCE

Avec 2 milliard euro de chiffre d’af-faires, le marché agricole français de la protection des cultures est le plus important d’Europe. La mise en place du plan «Ecophyto» par les autori-tés françaises en 2008 provoque un virage encore sans précédent dans les règles, les mentalités et les pratiques du monde agricole. L’intérêt et la demande de produits de Biocontrôle s’intensi-fient de jour en jour, portés notamment par l’obligation faite aux coopératives et aux négoces de proposer aux agri-culteurs des solutions alternatives aux produits de la chimie conventionnelle. Andermatt Biocontrol choisit ce moment propice pour pérenniser et développer sa présence sur le marché français. Le 13 janvier 2014, la société Andermatt France voyait le jour, fruit de l’alliance entre Andermatt Biocontrol et Alain Querrioux qui en prend la direc-tion générale.

Andermatt France affiche son ambi-tion d’être la PME de référence dans le domaine du biocontrôle, dotée d’un large panel de solutions et présente sur les marchés clefs. La société est l’un des rares spécialistes et propose d’emblée pas moins de 25 produits. Les sociétés allemandes Abitep, Biofa, Trifolio font d’ores et déjà confiance à Andermatt France aux côtés de Andermatt Biocontrol et Andermatt Biogarten. Andermatt France propose ainsi les virus, RHIZOVITAL® 42, les gammes PHERONORM®, REBELL® et Riga ainsi

que les pièges TOPCAT, TOPSNAP. Le fongicide CURATIO, l’insecticide NEEMAZAL®-T/S et le biostimulant ALGOVITAL® complètent la gamme. D’autres projets sont en cours de germi-nation et pourraient bientôt voir le jour!

Andermatt France a clairement choisi de mettre en œuvre une stratégie de long terme fondée sur 3 piliers qui sont: l’obtention d’homologations, une approche technique et la revente aux coopératives et négoces. Dans les pre-miers mois de son activité, Andermatt France a contribué et obtenu l’homo-logation de deux produits majeurs: CURATIO et NEEMAZAL-T/S. Ce succès a sans nul doute permis de positionner la société sur l’échiquier français. Après 8 mois d’activité, la société est invitée par les principaux organismes tech-niques et référencée chez les principaux

distributeurs. Ces étapes ne sont qu’un début. Chacun sait que le développe-ment commercial en France est long, complexe et nécessite de la persévé-rance. Dans ces conditions, la réussite repose sur les hommes et les femmes. Ainsi, Andermatt France investit et choi-sit de s’entourer de compétences pour réussir le challenge. 5 personnes portent aujourd’hui le projet et insufflent leur dynamisme dans les missions; tech-nique, marketing, commerciale et admi-nistrative. D’autres nous rejoindrons pour conforter le développement.

La création d’une société est un privi-lège, un moment de grande exaltation. La qualité des produits et le soutien de nos collègues en Suisse nous confortent. Ils seront, j’en suis certain, détermi-nants dans la réussite d’Andermatt en France.

Andermatt France – Des solutions biologiques pour le marché français

Alain QuerriouxDirecteur­général

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Jacqueline LustiereResponsable­Administrative

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Vos personnes de contact:

Catherine GillonnierIngénieur­Commercial­Région­Est­Sud-Est

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Photo 1: Siège opérationnel – Technopôle de Bidart (64)

19ANDERMATT DO BRASILwww. andermatt.com.br

[email protected]

+55 41 35038703

Andermatt do BrasilAvec 30 millions ha, le soja est la principale grande culture du Brésil et représente près de 50% de la production agricole. Suite aux attaques soudaines et massives d’Helicoverpa armigera, principale-ment dans le soja, le ministère de l’agriculture brésilien a été contraint d’ouvrir la voie aux homolo-gations d’urgence pour les produits efficaces contre ce ravageur. Koppert et FMC – les distributeurs d’Andermatt Biocontrol au Brésil ont, entre-temps, reçu une homologation d’urgence pour le virus d’Helicoverpa d’Andermatt Biocontrol. Andermatt Biocontrol a également décidé d’ouvrir sa propre filiale – Andermatt do Brasil – afin d’assurer un soutien sur place.

MARKUS R. RITTER, ANDERMATT DO BRASIL

Les conditions tropicales et subtropi-cales, ainsi que les pratiques cultu-rales intensives, requièrent une atten-tion considérable en ce qui concerne le désherbage, la protection contre les insectes et contre les maladies. Le marché brésilien de la protection des plantes pèse 11,5 milliards de dollars et est devenu le plus gros marché du monde. La pulvérisation intensive de produits chimiques accentue le déséqui-libre toujours grandissant entre les rava-geurs et les auxiliaires et autres orga-nismes utiles. Un exemple actuel est l’épidémie d’Helicoverpa armigera, un papillon ravageur devenu incontrôlable dans les cultures de soja et de coton. La situation a dramatiquement empiré au point que le ministère de l’agriculture a promulgué un décret urgent autorisant l’emploi de baculovirus, Bacillus thu-rigiensis, ainsi que divers insecticides chimiques, autorisation qui en situa-tion normale requiert plusieurs années de procédures.

Cette infestation d’Helicoverpa armi-gera, ainsi que la possibilité d’une homologation d’urgence et d’une commercialisation rapide, a motivé Andermatt Biocontrol à poser le pied sur l’énorme, mais aussi complexe et très régulé marché brésilien. Pendant un certain temps, Andermatt Biocontrol a

essayé de trouver un distributeur adé-quat, mais cette nouvelle situation exi-geait d’agir rapidement. La décision a été prise de commercialiser les baculo-virus d’Helicoverpa armigera avec des distributeurs bien établis sur le marché, en l’occurrence Koppert et FMC. Cepen-dant, afin d’assurer une base commer-ciale durable à long terme, une propre filiale a été fondée – Andermatt do B rasil. Cette nouvelle filiale doit com-mercialiser au Brésil les produits à base de virus homologués au travers d’autres canaux de distributions établis.

En plus des baculovirus, une ligne de produits à base de bactéries offre encore de nombreuses possibilités commerciales. Les producteurs de soja

et d’autres légumineuses connaissent et apprécient les avantages des inocu-lants. Depuis peu, ils ont également commencé à traiter les semences de maïs et autres céréales avec des bacté-ries fixatrices d’azote, ainsi que des bac-téries favorisant le développement raci-naire. Cependant, ces produits à base de bactéries pour le traitement des racines ou des semences ne sont pas encore disponibles.

Andermatt introduit ainsi sur un marché très concurrentiel des produits avec un standard de production très élevé et une formulation de très haute qualité. Nous allons continuer à faire le maximum pour que la marque «Andermatt» soit associée à la qualité et à l’innovation.

Andermatt do Brasil – Les solutions biologiques conquièrent l’agriculture de masse

Markus R. RitterDirecteur­général

[email protected]

Márcia A. SmaniottoDirecteur­technique

marcia.smaniotto@ andermatt.com.br

Vos personnes de contact:

Photo 1: Au Brésil, près de 30 millions d’hectares de soja sont cultivés.

20 SYLVAR TECHNOLOGIES INCwww.sylvar.ca

[email protected]

+1 506 444 5690

Sylvar Technologies Inc. poursuit le développement de sa gamme de produits en 2015Sylvar prévoit le lancement d’un nouveau produit de lutte biologique (LOOPEX) contre la fausse arpen-teuse du chou, Trichoplusia ni et de plusieurs nouveaux produits à base de phéromones.

STEFAN RICHARD / JOHN MORRISON, SYLVAR TECHNOLOGIES

LOOPEX™Le nouveau produit de lutte biologique (LOOPEX) de Sylvar contre la fausse arpenteuse du chou, Trichoplusia ni, devrait faire son entrée sur le marché canadien à temps pour la saison de production 2015. Il a pour base l’ingré-dient actif Autographa california nucleo-polyhedrovirus ou AcMNPV. La fausse arpenteuse du chou, un organisme nuisible hautement migratoire et des-tructeur pour diverses cultures (y com-pris pour la plupart des légumes cruci-fères), est active dans toute l’Amérique du Nord. Elle est également largement présente dans les régions tropicales et subtropicales. Au Canada, elle est par-ticulièrement nuisible pour les légumes

de serre. Ce parasite peut provoquer des pertes de rendement dans les cultures en défoliant les plantes et en se nour-rissant directement de leurs fruits. Le LOOPEX constitue un outil de lutte bio-logique extrêmement efficace contre les larves de la fausse arpenteuse du chou, mais reste compatible avec tous les pro-grammes de lutte antiparasitaire, y-com-pris ceux ciblant particulièrement la gestion de la résistance.

APHINITY™La gamme de produits Sylvar à base de phéromones pour la surveillance des ravageurs (APHINITY) compte déjà 8 produits et 6 autres sont atten-dus en 2015. L’année dernière a été

marquée par la mise en place réussie d’APHINITYEAB et d’APHINITYBSLB dans des programmes de veille partout en Amérique du Nord.

Andermatt Biocontrol, la société mère de Sylvar, ainsi que ses par-tenaires prévoient de commerciali-ser les séries LOOPEX et APHINITY à l’ international.

Sylvar Technologies Inc. – Sylvar fournit des pesticides efficaces et biorationnels au Canada (forêt et argriculture) et aux USA (forêt)

Stefan RichardDirecteur­général

[email protected]

John MorrisonMarketing­et­Conseiller­de­vente

[email protected]

Vos personnes de contact:

SYLVAR TECHNOLOGIES

Sylvar­Technologies­ Inc.­ est­ la­ filiale­canadienne­ d’Andermatt­ Biocontrol.­Sylvar­propose­plusieurs­gammes­de­produits:

Produits de lutte biologique à base de baculovirus contre:�� Lymantra dispar�� Neodiprion abietis�� Orgyia leucostigma�� Orgyia pseudotsugata�� Trichoplusia ni

Technologies de veille à base de phéromones contre: �� Acantholyda erythrocephala�� Agrilus planipennis�� Heterocampa guttivitta�� Itame argillacearia�� Tetropium fuscum�� Acleris variana�� Macaria argillacearia�� Lambdina fiscellaria

Photo 1: Fausse arpenteuse du chou Trichoplusia ni

21ANDERMATT DO BRASILwww.madumbi.co.za

[email protected]

+27 (0) 33 342 3984

Madumbi Sustainable Agriculture – Cheville ouvrière dans l’agriculture durable en Afrique du Sud

Vos personnes de contact:

Andre FoxDirecteur­général

[email protected]

Michelle LesurDirecteur­financier

[email protected]

Clint LawsonDirecteur­Marketing­national

[email protected]

Equipe de Madumbi Sustainable Agriculture

Andre Fox Directeur­général­et­fondateur

Brendon Neumann Key­account­manager,­zone­sud­de­l’Afrique­du­Sud

Clint Lawson Directeur­Marketing­national

Karen Moig Administration

Megan Tarr Marketing,­service­clientèle­et­soutien­à­la­vente

Michelle Lesur Directeur­financier

Rob Hellig Key­account­manager,­zone­est­de­l’Afrique­du­Sud­et­autres­régions

Robyn Rowe Secrétaire

Rosan Jansen van Vuuren Conseil­technique,­national

Sias Leipoldt Key­account­manager,­zone­centrale­de­l’Afrique­du­Sud

STRATÉGIE DE CROISSANCE DE MADUMBI SUSTAINABLE AGRICULTURE:

�� Développer­ des­ collaborations­commerciales­avec­des­fournisseurs­locaux­ et­ internationaux­ amenant­ainsi­ une­plus-value­en­ termes­de­nouveaux­produits,­technologies­ou­homologations.�� Augmenter­le­chiffre­d’affaires­des­produits­biorationnels­au­travers­de­distributeurs­bien­formés­et­techni-quement­compétents.�� Evaluation­continuelle­des­structures­et­ possibilités­ commerciales­ pour­mieux­pénétrer­le­marché­avec­nos­produits.

Dernières nouvelles Septembre 2014 – Madumbi Sustainable Agriculture (MSA) salue l’entrée majoritaire d’ Andermatt Biocontrol dans son capital. Au niveau agricole, l’Afrique du Sud est un tremplin pour le continent africain. Cette participation majoritaire est une acquisition stratégique pour le développement des projets globaux d’Andermatt Biocontrol.

ANDRE FOX, MADUMBI SUSTAINABLE AGRICULTURE

Madumbi Sustainable Agriculture a été fondée en 2005 et s’est dévelop-pée avec succès en se focalisant sur la vente de produits biologiques dans un marché dominé par l’agrochimie. En août 2010, Andermatt Biocontrol a pris une part minoritaire du capital de MSA. Ces deux entreprises ont construit

ensemble une plateforme solide recon-nue dans toute la région grâce à leurs compétences techniques et un assorti-ment correspondant à leurs valeurs.

L’assortiment de Madumbi Sustainable Agriculture est constitué de virus, bac-téries, champignons, extraits végétaux

et engrais de niche. Tous les produits commercialisés sont homologués dans les pays respectifs et reposent sur de solides bases scientifiques, soutenus par une équipe de haute compétence.