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Le Journal des Sciences Numéro 6 - Octobre 2013 LORSQUE LES INTÉRFÉRENCES VIENNENT PER- TURBER NOS OUTILS THÉORIQUES Page 1 LE FONCTIONNEMENT DE L’UCBN Page 3 LES ÉVÉNEMENTS D’OCTOBRE Page 4 TUTO: GOOGLE DRIVE Page 5 RECETTE/REVIEW: UTOPIA Page 6 Bonjour à tous, nous revoici pour le mois d’octobre! Merci à vous d’avoir été si nombreux lors de la soirée d’intégraon, vous avez mis l’ambiance à l’Orient Ex- press! Nous vous rappelons que le projet Aubergine est toujours d’actualité et que vous pouvez venir réserver votre cageot (photo ci-dessus) pour 6€ au local de la CSC! — La Corpo Sciences—

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Le Journal des Sciences

Numéro 6 - Octobre 2013

LORSQUE LES INTÉRFÉRENCES VIENNENT PER-TURBER NOS OUTILS THÉORIQUES Page 1

LE FONCTIONNEMENT DE L’UCBN Page 3 LES ÉVÉNEMENTS D’OCTOBRE

Page 4

TUTO: GOOGLE DRIVE Page 5

RECETTE/REVIEW: UTOPIA Page 6

Bonjour à tous, nous revoici pour le mois d’octobre! Merci à vous d’avoir été si

nombreux lors de la soirée d’intégration, vous avez mis l’ambiance à l’Orient Ex-

press! Nous vous rappelons que le projet Aubergine est toujours d’actualité et que

vous pouvez venir réserver votre cageot (photo ci-dessus) pour 6€ au local de la

CSC! — La Corpo Sciences—

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DOSSIER

SCIENTIFIQUE

Lorsque les interférences viennent perturber les outils théoriques

par François FREMONT, enseignant-chercheur au laboratoire CIMAP.

I. Un socle lumineux

Prenons un faisceau Laser. Pointons-le sur une

feuille percée de deux trous, et regardons la distri-

bution de lumière sur un écran. Au lieu d’observer

deux taches, des franges brillantes et sombres ap-

paraissent, alternativement. C’est le phénomène

d’interférence, connu depuis le début du 18ème

siècle. Il est dû au fait que la lumière, lorsqu’elle

traverse les trous, se comporte comme des ondes

(Figure 1). Et deux ondes qui se superposent peu-

vent s’additionner (franges brillantes) ou se sous-

traire (franges sombres). Autrement dit, avec de la

lumière, de l’obscurité peut être créée.

Figure 1

Cette expérience a été réalisée avec d’autres

appareillages, donnant des résultats similaires, et

les modèles théoriques basés sur la nature ondula-

toire reproduisent parfaitement les expériences.

II. Et avec des électrons ?

En 1924, Louis de Broglie, physicien français,

émet l’hypothèse que, puisque la lumière se com-

porte soit comme un corpuscule (grain) soit comme

une onde, il en va de même pour les atomes, les

molécules, les électrons, etc … Ceux-ci sont connus

pour être assimilés à des objets ayant une certaine

taille mais, lorsque ces objets traversent des trous,

ils se comportent aussi comme des ondes, produi-

sant ainsi des interférences, comme la lumière. De

nombreuses expériences ont été faites avec des

électrons traversant des fentes (Figure 2), la plus

spectaculaire et la moins connue étant celle du

physicien allemand Claus Jönsson réalisée en 1961.

Figure 2

III. Et si les trous sont remplacés par des atomes ?

En 2005, notre équipe a réalisé une expérience

dans laquelle des électrons traversent deux pro-

tons. Pour cela, un faisceau d’ion hélium sans au-

cun électron (He2+) entre en collision avec un jet de

molécules H2. Au cours de la collision, l’hélium as-

pire les deux électrons de H2. L’hélium se retrouve

dans un état très excité, tandis que la molécule, qui

1 • Le Journal des Sciences | octobre 2013 • N°6

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n’a plus d’électron, se sépare en deux protons. En

se désexcitant, l’hélium émet un électron. Si cet

électron se dirige vers les deux protons, l’onde as-

sociée à l’électron diffuse sur les deux protons,

provoquant ainsi des interférences. En mettant un

détecteur d’électrons, le nombre d’électrons fait

apparaître des maxima et des minima d’intensité,

comme le montre la Figure 3 [1-5].

La logique veut que la mécanique quantique

soit utilisée pour décrire ce phénomène microsco-

pique. Malheureusement, nous avons eu la sur-

prise de constater que, quelque soit le modèle

quantique utilisé, aucune variation d’intensité n’est

observée. Le nombre d’électrons est constant, au

lieu d’osciller. Cela ne signifie pas que la méca-

nique quantique doit être remplacée. Mais le pro-

blème est trop complexe pour être correctement

décrit de façon précise par la mécanique quan-

tique, en tout cas pour le moment.

Figure 3

IV. Un modèle curieux

A cause de l’inefficacité des modèles quan-

tiques, nous nous sommes tournés vers un modèle

classique. Nous avons dans un premier temps con-

sidéré les particules (He, les deux protons et les

deux électrons) comme des billes, et résolu les

équations classiques du mouvement, afin de déter-

miner les trajectoires de ces particules. Lorsque

toutes les trajectoires ont été déterminées, les

électrons ont été considérés non plus comme des

billes, mais comme des ondes. Nous avons ajouté

l’amplitude de toutes les ondes associées aux élec-

trons, comme cela est fait pour de la lumière, et

finalement déduit l’intensité, autrement dit le

nombre d’électrons en fonction de leur position

dans l’espace. Curieusement, ainsi que le montre la

Figure 4, le nombre d’électrons détectés ne varie

pas de façon sinusoïdale comme dans l’expérience.

Par contre, des séries de maxima et de minima ap-

paraissent bien, et sont la signature des interfé-

rences. Le point fascinant est que la mécanique

classique, inadaptée en théorie pour expliquer des

phénomènes atomiques, fonctionne néanmoins

très bien, et même mieux que prévu, puisqu’il ap-

porte des renseignements complémentaires sur

des points annexes, qui ne seront pas développés

ici.

Il reste à savoir pourquoi ce modèle est bien

adapté à cette situation pourtant complexe, et de

trouver un modèle de mécanique quantique com-

plètement différent de ceux utilisés aujourd’hui

afin de reproduire correctement l’expérience. Pour

le moment, ce modèle classique est utilisé en pro-

fondeur pour décrire non seulement les interfé-

rences, mais aussi, plus généralement, la collision

elle-même.

2 • Le Journal des Sciences | octobre 2013 • N°6

90 100 110 120 130 140 150 160 170 1800

1000

2000

3000

Nom

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Angle de détection (deg.)

Figure 4

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ZOOM SUR…

3 • Le Journal des Sciences | octobre 2013 • N°6

Par Rahma TRAFEH, vice-présidente étudiante Le fonctionnement

de l’Université de Caen Basse-Normandie

Les conseils de composantes:

Pour les étudiants en Sciences il s'agit du Conseil d'Ad-

ministration de l'IBFA et du Conseil de l'UFR Sciences.

Dans ces conseils on y traite tout ce qui se rapporte à la

composante: l'offre de formation, l'orientation de la

Recherche, le budget, etc...

Au sein de ces conseils siègent les élus de la Corpo

Sciences, ils y sont pour représenter et défendre les in-

térêts des étudiants en Sciences et en Biologie.

Les avis de ces conseils seront alors transmis aux con-

seils centraux.

Les conseils centraux :

- Conseil d'Administration (CA)

- Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire (CEVU) /

Commission Formation et Vie Etudiante

- Conseil Scientifique (CS)/ Commission Recherche

Au sein de ces conseils siègent également les élus de la

Fédération Campus BN, ils y sont pour représenter et

défendre les intérêts des étudiants de l'Université de

Caen Basse-Normandie.

Le Conseil d'Administration (CA) est composé de 31

membres dont 5 élus étudiants, il est l'organe décision-

nel de l'Université: il détermine la politique de l'établis-

sement ainsi que sa gestion financière. C'est également

en son sein qu'est élu le Président de l'Université.

Le Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire (CEVU)

quant à lui est composé de 40 membres dont 16 étu-

diants. Dans ce conseil, on traite de tout ce qui est rela-

tif à la formation et à la vie étudiante de l'Université, ses

avis sont ensuite transmis au Conseil d'Administration.

Le Conseil Scientifique (CS) est composé de 41

membres dont 4 doctorants, il est compétent en ma-

tière d'orientation et développement de la Recherche

de l'établissement, comme le CEVU ses avis seront

transmis au CA.

Pour assurer son bon fonctionnement, l'Université dispose de nombreux conseils qui ont chacun leurs

problématiques et sont reliés entre eux afin de permettre une bonne gestion de ces dernières.

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EVENTS

4 • Le Journal des Sciences | octobre 2013 • N°6

Les évènements d’octobre La soirée Halloween

La journée PCS La Fédération Campus Basse-Normandie organisera le mardi 1er oc-

tobre prochain sur le campus de l’Université une journée de préven-

tion. En effet, plusieurs stands seront disposés sur l’Esplanade de la

Paix dans le but de vous proposer des animations ludiques autour de 4

thèmes principaux : les Infections Sexuellement Transmissibles, la Pré-

vention Routière, les Drogues et l’Ethylisme. Toute l’après-midi, venez

participer aux activités gratuites proposées : jeu sexe et chocolat, soft

pong, question pour un préservatif, parcours de l’ébriété. Venez tester la black box, et venez vous former

à la PLS (position latérale de secours). Vous trouverez également sur place des goodies et de la documen-

tation. Toute l’équipe de la Fédération Campus Basse-Normandie vous attend nombreux !

Vous avez aimé la soirée d’inté à l’Orient Express ? Alors venez

remettre ça avant les vacances lors de la soirée Halloween et par-

ticipez au concours de déguisements !

Tarifs:

Prévente: 1€ adhérent, 2€ non-adhérent

Sur place: 2€ pour tout le monde

+ les 3€ de l’entrée de l’Orient Express (dont 2€ déductibles sur

une boisson).

La Fête de la Science Du 7 au 13 octobre, c’est la Fête de la Science! Tout comme en 2012, le village

des Sciences est accueilli par la pépinière "Norlanda 3" (Nouveau bassin, Quai

Lefèvre) les samedi 12 et dimanche 13 octobre 2013. Sur près de 3 000 m2, labo-

ratoires de recherche et entreprises innovantes y présentent l'actualité de la Re-

cherche. La CSC y sera présente aux côtés du laboratoire CIMAP pour un stand

grand public d’expériences optiques! Vous trouverez le programme sur le site de

la Fête de la Science.

Partenaires de l’événement:

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TUTO

Le Google Drive Par Jacques EVERWYN, ministre de la magie à la CSC

5 • Le Journal des Sciences | octobre 2013 • N°6

Vous en avez assez de perdre vos projets que vous n’aviez pas sauvegardés en deux exemplaires? Marre

de se trimballer une clé USB pour finir le travail chez vous? Alors passez à Google Drive et stockez vos

documents en ligne!

Ce tuto abordera deux fonctions du Google Drive: importer/exporter des documents et les partager. Tout d’abord, installez Google Drive à cette adresse: https://tools.google.com/dlpage/drive/?hl=fr#eula . Un dossier Google Drive sera créé sur votre PC et tous les fichiers placés à l’intérieur seront synchro-nisés sur le Drive, qui vous offre 15 Go de stockage en ligne. Vous n’êtes pas obligés de l’installer sur votre PC, mais c’est quand même bien plus pra-tique! Le bouton (1) vous servira à importer des fichiers sur le Drive. Généralement, on s’en sert lorsqu’on n’est pas sur son PC et que Google Drive n’est pas installé. De même pour (2) qui vous permet de créer un dossier qui s’ajoute à la liste des dossiers déjà présents (3). Vous pouvez déplacer les fichiers entre les dossiers comme sur Windows en les fai-sant glisser, mais vous pouvez aussi faire ‘Clic droit’ -> ‘Déplacer vers’ sur le fichier et en choisir la desti-nation. Pour télécharger un fichier, il suffit de faire ‘Clic Droit’ -> ‘Télécharger’. Ceci est l’utilisation la plus simple du Drive, il dis-pose bien évidemment de nombreuses fonctionna-lités mais rien qu’avec ça vous pourrez gérez vos fichiers!

Parlons maintenant du partage: vous pouvez parta-ger l’utilisation d’un fichier entre plusieurs per-sonnes. Pour cela, il suffit de faire un clic droit sur le dossier/fichier voulu et de choisir l’option « Partager » puis « Partager... ». Vous arriverez sur une page qui vous donne le lien de partage, les personnes qui ont accès au docu-ment et la possibilité d’ajouter des personnes sur le partage. Pour changer la disponibilité du docu-ment, cliquez sur l’option « Modifier ». Trois choix s’offrent alors à vous:

Pour voir les fichiers que d’autres ont partagés avec vous, allez sur l’onglet « Partagés avec moi » du menu. Les Google Docs sont d’une grande utilité lorsqu’ils sont utilisés en partage. En cliquant sur « Créer », vous pourrez créer un document texte, un tableur, un formulaire, etc… qui permettent de regroupe facilement des informations venant de plusieurs personnes. Pour plus d’informations sur le Google Drive, je vous conseille de vous rendre sur ce lien qui est très bien fait! http://www.pearltrees.com/#/N-u=1_484983&N-p=42593870&N-s=1_4986167&N-f=1_4986167&N-fa=4034534

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6 • Le Journal des Sciences | octobre 2013 • N°6

INFOS

Les recettes de tata Mélissa

Pas le temps de cuisiner et vous n'avez plus grand chose dans le frigo mais il vous reste un œuf, un peu de crème ou du fromage, tentez l’œuf cocotte! Munissez vous d'un petit bol ou une tasse allant au micro-ondes et mettez y un peu de crème (fraîche ou liquide), vous pouvez ajouter selon vos goûts quelques morceaux de jambons, tomates, champignons, poi-vrons… Puis, mettez y votre œuf, percez le jaune à l'aide d'un couteau (pour évi-ter que l’œuf n'explose, déjà vécu je peux vous dire que ça brûle ! ) Rajoutez du fromage: râpé ou en morceau (camembert, raclette...) et assaisonnez avec du poivre et du sel, vous pouvez rajouter du curry, cumin, herbes de Provence à vous de voir ! Couvrez votre bolinette avec du film étirable ou une petite assiette, mettez au micro-ondes à puissance maximale pendant 30 secondes. Vérifiez la cuisson de l’œuf et au besoin remettez le tout par tranche de 10 secondes. Dégustez avec du pain grillé, bon appétit !

Utopia REVIEW

Si vous deviez retenir un seul pays européen producteur de bonne série ces dernières années, c'est bien le Royaume-Uni ! Avec des séries comme Sherlock, Luther, Skins ou Misfits, les britanniques ont beaucoup à nous apprendre en terme de séries dites « drama », c'est-à-dire de 45 min et abordant des thèmes plutôt sérieux. Le petit nouveau à re-joindre la famille de ces séries originales, captivantes et pre-

nantes s’intitule Utopia. Ce petit chef-d’œuvre de 6 épisodes d'une heure (pour le moment!) s'est fait remarquer par son esthétique graphique, ses acteurs convaincants, mais surtout par son scénario plein de rebondissements. Mais Utopia, qu'est-ce que c'est ? Cette série raconte l'histoire de 4 personnages : Ian, Becky, Grant et Wilson, qui n'ont rien en commun excepté leur passion pour une BD mystérieuse, « Utopia ». Ils parta-gent leurs théories fantasques sur la bande dessinée sur un forum afin de tromper l'ennui de leur vie mo-notones jusqu'au jour où celle-ci se voit bouleversée lorsqu'ils reçoivent tous le manuscrit originel de la bande dessinée. Ils se retrouvent alors tous traqués par une organisation meurtrière appelée « The Net-work », qui semble tout contrôler, tout savoir, et porter une importance incroyable au fameux manus-crit. Ceci n'est qu'une bribe de l'intrigue d' Utopia, mais je peux vous assurer que ces 6h passées devant cette série vous apporteront plus qu'elles ne vous coûteront !

Par Timothée MOUTEL, ministre de la culture à la CSC

Par Mélissa ANNE, cuisinière en chef de la CSC

L’œuf cocotte

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BD

Suivez Maryne sur son blog et sa page Facebook!

Facebook: Maryne — Blog: Journal Public

La Fédération Campus Basse-Normandie innove et souhaite créer une épicerie solidaire étudiante.

Dans ce but, nous souhaitons recueillir votre opinion sur la mise en place de ce projet par le biais d’un questionnaire anonyme.

La FCBN est actuellement la première organisation étudiante bas-normande. Ses missions sont d'ani-mer la vie étudiante, de représenter les étudiants au sein des instances et d'organiser la solidarité entre étudiants.

Une Agoraé est une épicerie solidaire gérée par les étudiants pour les étudiants, afin de permettre à ceux qui sont en grande précarité de bénéficier de produits de biens courants à des prix inférieurs à 80% de ceux pratiqués par les grandes surfaces traditionnelles.

Pour accéder au questionnaire, scannez ce QR Code ou rendez vous sur ce lien.