«Le Hip-hop : des cultures, du partage, notre art de vivre» expressions graphiques avec le...
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Année 2014-2017
Projet Associatif :
Pôle associatif de la Marbaudais
32, rue de la marbaudais 35700 Rennes
DEMOZAMAU «LE HIP-HOP : DES CULTURES, DU
PARTAGE, NOTRE ART DE VIVRE»
Démozamau Année 2014-2017
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SOMMAIRE
INTRODUCTION:................................................................................................................................................. 3
I) LES OBJECTIFS DE L’ASSOCIATION : .......................................................................................................... 4
1) Favoriser les échanges interculturels, lutter contre les discriminations : ................................................... 4
2) Partager les valeurs et notre passion du hip-hop : ...................................................................................... 4
3) Développer les champs d’action de l’association : ..................................................................................... 4
II) NOTRE DEFINITION DU HIP-HOP : ............................................................................................................. 5
III) ETATS DES LIEUX : .................................................................................................................................... 10
1) Du quartier vers l’ « inter-quartiers » : ..................................................................................................... 10
2) De l’urbain vers le rurbain et le rural : ..................................................................................................... 11
3) A l’international : ...................................................................................................................................... 12
IV) ACTIONS : ................................................................................................................................................. 13
V) PERSPECTIVES : ....................................................................................................................................... 21
1) Poursuite de nos actions : ......................................................................................................................... 21
2) Professionnalisation de l’association : ...................................................................................................... 22
ANNEXE : ......................................................................................................................................................... 23
Cadres de l’association : .................................................................................................................................. 23
1) Organigramme : ....................................................................................................................................... 23
2) Fonctionnement de l’association : ........................................................................................................... 23
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INTRODUCTION:
Créée en octobre 2011, l’association Démozamau voit le jour sur le quartier de Maurepas dans le but
de créer un pôle « cultures urbaines » au sein du pôle associatif de la Marbaudais. Dans l’objectif de
développer les cultures et les disciplines urbaines, ce collectif d’artistes cherche à mutualiser des
compétences et des motivations pour réaliser des projets spécifiques et innovants. A travers la culture Hip-
Hop, nous défendons les valeurs de partage, d’unité et de diversité. En nous appuyant sur les principes de
l’éducation populaire, nous visons à créer des espaces d’expression, d’échanges et de transmission.
L'association vise principalement à démocratiser les pratiques musicales en accompagnant, soutenant et
valorisant la démarche artistique des musiciens.
Au-delà des logiques discriminantes liées au sexe, à l’âge, à l’origine ou au territoire, nous cherchons à
favoriser l’engagement citoyen. Nos actions sont co-construites : elles s’adaptent à la demande des publics et
aux objectifs de chaque partenaire.
Nous accordons de l’importance aux échanges interculturels et à la lutte contre les discriminations. De ce
fait, il est essentiel de développer des projets à l’échelle locale, régionale et même à l’international ! Ainsi,
l’année 2014 a été forte en expérimentations. Notamment, le projet « Rwanda, 20 ans après, s’en souvient-
on ? » a permis de créer des espaces de réflexion et d’action autour des processus de racialisation et du
devoir mémoriel.
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I) LES OBJECTIFS DE L’ASSOCIATION :
1) Favoriser les échanges interculturels, lutter contre les discriminations :
Créer des outils d’expression facilitant l’ouverture d’esprit
Mettre en place des projets socioéducatifs à l’échelle locale et à l’étranger
Sensibiliser aux modes de lutte contre les discriminations
Permettre la réflexion sur les mécanismes de racialisation
Poursuivre les actions sur le devoir de mémoire
2) Partager les valeurs et notre passion du hip -hop :
Favoriser l’estime de soi et l’épanouissement personnel par l’expression
Défendre le hip-hop, sa richesse culturelle et son histoire
Articuler et animer des espaces de création musicale
Accompagner des projets artistiques (albums, vidéos, scènes…)
Organiser des manifestations culturelles
3) Développer les champs d’action de l’association :
Pérenniser un poste de chargé de projets culturels
Réaliser des projets inter-quartiers, urbains-ruraux et internationaux
Promouvoir les dynamiques participatives, le bénévolat et l’engagement citoyen
Renforcer nos modes de communication
Fédérer des acteurs et des publics autour de notre dynamique
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II) NOTRE DEFINITION DU HIP-HOP :
1) « Hip-Hop », ça veut dire quoi ?
Traduit directement de l’anglais courant, le mot « hip » correspond à la hanche alors que « to hop »
signifie sauter. Ainsi « Hip-Hop » correspondrait à un bond, un mouvement de hanche. Le Hip-Hop est
expression corporelle, une « danse cassée » par des mouvements du bas du dos. Le Hip-Hop réunit
également des expressions musicales et graphiques, un état d’esprit, un mode de vie et de pensée.
Battle de Break Dancing avec le Rock Steady Crew (Années 1980):
Surtout, le mot « hip » est un dérivé de « hep » signifiant en argot de rue (le slang) « être affranchi, à la
cool », il répond à « « To hop » qui veut dire danser. Le « hip » et le « hop » traduisent le défi lancé à soi-
même et aux autres. Le Hip-Hop est un mouvement intelligent issu des couches populaires qui s’organise
autour :
De la mode de rue (Street Fashion), le langage de rue (Street Langage), la culture/connaissance de
rue (Street Knowledge) et l’entreprenariat de rue (Street Entrepreneurialism).
Les expressions musicales avec le MC-ing (Le rap) qui est un genre musical auquel on peut ajouter le
beatmaking qui est la production musicale, le Dj-ing qui est un ensemble des techniques réalisées par
un DJ et le Beat-Boxing.
Les expressions corporelles avec le Break Dancing (la danse)
Les expressions graphiques avec le Graffiti qui désigne les dessins ou inscriptions réalisés sur des
façades (Tag ou Graff).
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Quant aux personnes concernées par le Hip-Hop, il convient de distinguer les activistes ou les praticiens -
que l’on appelle les hiphopers - et son public (l’auditeur, le spectateur). Le passage de l’un à l’autre se fait
par l’initiation à l’une des pratiques du Hip-Hop, mais également par la transmission de ses valeurs
fondatrices.
2) Le Hip-Hop, c’est quoi ?
Le Hip-Hop est un mouvement urbain et populaire né dans les rues du South-Bronx au tournant des
années 1960 et 1970. D'abord considéré comme un phénomène de mode voué à disparaître, il est parvenu à
s’imposer comme une culture tournée vers l’universalité des codes et des valeurs.
Le point de départ du Hip-Hop se trouve au sein des premières Blocks Parties animées par DJ Kool Herc.
Ces fêtes improvisées ont pour effet de stimuler toute une jeunesse issue des ghettos par une sorte de tension
créatrice. Il contribue à fonder un mouvement culturel et artistique représenté par les « pères fondateurs du
Hip-Hop » : Dj Kool Herc, Grand Master Flash et surtout, Afrika Bambaataa.
Les « pères fondateurs » du mouvement Hip-Hop :
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Personnage charismatique et énigmatique du mouvement, ce dernier créé en 1975 une organisation qu’il
baptise l’Universal Zulu Nation. Celle-ci a pour vocation de véhiculer des valeurs positives de respect et de
lutte contre la misère et la discrimination raciale : Paix, amour, amitié, unité et éclate.
Quant à la pratique du Hip-Hop, elle permet de s'exprimer et de canaliser les énergies grâce à quatre
éléments d’expressions artistiques : le Dj-ing, le Mc-ing, la Breakdance et le Graff. Un cinquième élément
s’ajoute pour pérenniser le mouvement : la connaissance (Knowledge).
La Zulu Nation ne dresse donc aucune frontière ethnique ou spatiale et le mouvement s’implante
progressivement dans les quartiers populaires Français. Les activistes se retrouvant dans cet état d'esprit se
constituent en une identité urbaine spécifique au cours des années 1980 et 1990. La France est aujourd’hui
considérée « la deuxième nation du Hip-Hop ».
3) Le Hip-Hop au sein des milieux socioculturels et associatifs :
Le Hip-Hop, c’est l’art de transformer quelque chose de négatif en ondes (vibes) positives. Il est
« culture urbaine » car né dans les quartiers populaires. Il permet d’offrir un cadre où l’on est libre de
s'exprimer et d'évoluer comme bon nous semble. Au sein du monde associatif, les activités Hip-Hop
permettent de :
Développer le sens artistique des personnes,
Créer des dynamiques de groupe,
Comprendre et accepter les différences de chacun,
Valoriser l'investissement de tous.
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Diverses structures, notamment les maisons de quartier et les Maisons de Jeunes et de la Culture (MJC)
permettent à des artistes en herbe de rencontrer des artistes confirmés, de réaliser des productions musicales,
picturales ou chorégraphiques, de s'impliquer dans des projets événementiels ou socioéducatifs… Il y est
également possible de disposer des salles de répétition ou d’organiser des ateliers d'écriture où le rap devient
un outil de développement au service de l'expression. On peut aussi parler de pédagogie car le breakdance
ou le deejaying sont enseignés au même titre que le chant ou le piano par exemples. Certains organismes
dispensent en outre de cours de MAO (Musique Assistée par Ordinateur).
4) Un Hip-Hop participatif au service des expressions artistiques :
Les activités Hip-Hop sont riches, diverses et impulsées par les animateurs du mouvement, les Hip-Hopers.
Ainsi, mettre l’écriture et d’autres disciplines du Hip-Hop au cœur d’un projet permet de stimuler
efficacement la création, l'activisme et l'implication citoyenne.
En effet, les arts du Hip-Hop contribuent à construire une réelle médiation entre projets sociaux, culturels et
artistiques. De plus, le Hip-Hop est un univers multiple et riche qui promeut l'expression individuelle, la
participation et l'échange collectif à travers ses différentes disciplines. Le Hip-Hop est donc un art
participatif jouant un rôle d’interface où les publics interagissent en utilisant des règles et des instruments
spécifiques :
Concernant le rap : l’écriture, le rythme, les rimes et autres formules lexicales, la voix,
l'improvisation, l'échange avec le public. Le Hip-Hop comme art dissipe les inhibitions face à la
satisfaction d’exploiter ses possibilités, d'affirmer sa personnalité et de se réaliser personnellement au
sein d’un collectif. Il promeut l'épanouissement personnel par la créativité, il jette un pont entre sens
de partage et la compétition (pacifique).
Le Hip-Hop est également vecteur d'épanouissement personnel, d'intégration dans la société, de
cohésion sociale et d’ouverture d’esprit. Le Hip-Hop vise donc à sensibiliser les publics à la
citoyenneté :
susciter des réflexions par la pratique artistique,
amener à échanger et partager avec un public initié et/ou néophyte,
encourager la prise de parole devant un auditoire,
considérer les pratiquants comme des acteurs de transmission de savoir-faire.
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5) Hip-Hop, cultures urbaines et espaces pluriculturels :
Les cultures urbaines font souvent référence à la culture Hip-Hop. Toutefois, elles ne peuvent pas se
réduire à ce mouvement urbain et populaire. Les cultures urbaines ont pour point commun un ensemble de
caractéristiques :
elles font référence aux territoires urbains sur lesquels elles se développent. Peuplés de populations
migrantes, jeunes et déqualifiées, ces territoires sont surtout des espaces de mixité et de métissage
social et culturel.
elles résultent des synergies entre des personnes s’appropriant des lieux où ils peuvent manifester
leur volonté de créer une identité collective.
elles expriment un désir de reconnaissance et de médiatisation.
elles prennent essor en marge des réseaux culturels officiels.
elles contribuent à renouveler, diversifier, bousculer les esthétiques et les codes établis à travers la
pratique.
Les cultures urbaines sont donc des cultures vivantes qui se nourrissent en permanence de l’autre, des
constructions et des représentations, des pratiques artistiques et culturelles. En perpétuelle évolution, elles
intègrent de nouvelles formes d’expression artistique dès lors qu’elles sont issues de territoires urbains.
Ainsi, le slam est récemment entré dans le champ des cultures urbaines. D’autres formes
cinématographiques, plastiques, théâtrales, musicales et littéraires émergent. A la périphérie de ces formes
artistiques, se sont développées des pratiques sportives et ludiques comme le skate, le roller, le basket de rue
ou street ball, le street golf, le parkour, etc. Surtout, cela permet aux personnes d’être en mouvement, de
s’ouvrir aux autres, d’accepter les différences, d’aller vers l’autre. Le Hip-Hop devient donc expression des
diversités dès lors qu’elle est connectée avec l’ensemble des cultures urbaines.
Toutefois, son expansion ne s’arrête pas seulement aux quartiers urbains. Aujourd’hui, le Hip-Hop concerne
également des populations issues de zones périurbaines et rurales en Bretagne, en France et à travers le
monde. En s’exportant, les idées de mouvement perpétuel et de tension créatrice prennent alors plus de sens.
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III) ETATS DES LIEUX :
1) Du quartier vers l’ « inter-quartiers » :
L’association, domiciliée au pôle associatif de la Marbaudais, est à l’origine créée dans le but de
promouvoir la pratique des cultures urbaines sur le quartier de Maurepas. Ainsi, les premières actions se
déroulent d’abord uniquement sur les territoires nord-est: Quartiers en scène 2012 au Cercle Paul Bert des
Gayeulles, Hip-Hop n’ Maur à la MJC Grand Cordel, Quartiers d’été 2012 au parc des Gayeulles…
Au terme de notre première année d’activité, nous nous sommes cependant rendus compte que nous
parvenions surtout à attirer des publics issus de territoires très diversifiés (Cleunay, la Poterie, le Blosne,
Villejean, Saint-Jacques-de-la-Lande…). Ce constat nous a poussés à apporter une nouvelle dimension à nos
actions en nous inscrivant dans une logique inter-quartiers.
En effet, notre participation à des projets tels que la Caravane des quartiers au Blosne (octobre 2012), la
semaine des droits de l’enfant aux Longs-Champs (novembre 2012) ou le festival Envie de Respect au
collège de la Binquenais (juin 2013) démontre qu’il existe de nombreux espaces de mixité et de métissage
social et culturel sur Rennes. Les publics ont répondus présents et ont pu développer de multiples formes
d’expressions (musique, vidéo, danse, arts plastiques…).
En parallèle, chaque samedi après-midi nous avons mis à disposition un temps d’accueil au Pôle Nouvelles
Technologies (P.N.T) au Pôle Associatif de la Marbaudais (P.A.M) afin que les publics participant puissent
s’exercer à leur(s) pratique(s). Majoritairement issus des zones déqualifiées, nous avons souhaité mettre en
avant leurs richesses culturelles en organisant un premier concert en autonomie en juin 2013 (Hip’Brid).
Dans la poursuite de nos travaux menés autour de la mobilité des publics, nous avons ensuite participé à la
mise en place du projet « open mic ». Entre septembre 2013 et juillet 2014, nous avons réalisé des
prestations autour de l’écriture et de la représentation scénique libre. Ce projet itinérant émane d’une
demande de jeunes souhaitant : exercer leurs activités musicales à travers toute la ville, se mettre en réseau
avec d’autres artistes, partager leurs créations et trouver des lieux de restitution scénique. Dans ce cadre, il
nous est paru intéressant de sensibiliser et susciter la réflexion des jeunes autour de questions liées aux
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préjugés, au sexisme, au racisme et aux discriminations. Cela nous a également permis de faire connaître nos
ateliers auprès d’autres structures de quartiers telles que : la Maison de Suède de Bréquigny, le Cercle Paul
Bert de Villejean…
2) De l’urbain vers le rurbain et le rural :
Si notre expérience vécue au sein de l’association nous a permis d’appréhender l’expression des
diversités au travers les cultures urbaines, cependant cela ne se réduit pas seulement aux quartiers urbains.
En effet, aujourd’hui la culture Hip-Hop intéresse également des populations issues des zones rurbaines et
rurales. Ces espaces reculés sont assez prédominants en Bretagne mais relégués de l’activité culturelle.
Lors de l’événement « Hip’Brid » en juin 2013, nous avons convié des personnes issues de Rennes
métropole, de toute la Bretagne et du Grand Ouest. Nous nous sommes rendu compte que le public était au
rendez-vous avec plus de 100 entrées et une cinquantaine d’invités et de bénévoles. Nous souhaitons
désormais « aller vers » les personnes vivant dans ces territoires, il est toutefois important de pouvoir
disposer suffisamment de moyen humains et financiers.
Désormais, nous faciliterons davantage les échanges interculturels dans d’autres communes. Pour ce faire, il
s’agit de :
Communiquer sur notre activité dans les zones rurales et rurbaines,
Répondre à des demandes émanant de structures socioculturelles implantées dans ces territoires,
Déconstruire certains préjugés liés à la ruralité,
Travailler la matière dans ces territoires puis la confronter avec celle produite dans les zones
urbaines.
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3) A l’international :
L’expression par la musique améliore considérablement les dialogues entre cultures. Notre objectif est de
favoriser l’expression des diversités, de les connecter avec les cultures urbaines en s’inspirant des valeurs
fondatrices du Hip-Hop.
Ainsi, l’association souhaite inscrire une mise en mouvement des publics qui pousse à :
S’ouvrir aux autres,
Vivre dans la diversité,
Valoriser les cultures de chacun.
Par cette posture, nous mettons en place des échanges entre habitants, artistes et acteurs culturels issus de
pays différents : France, Rwanda, Liban, Royaume-Uni, Allemagne, Etats-Unis, etc.
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IV) ACTIONS :
Ateliers de création musicale
Description : Les ateliers de création musicale sont des outils de médiation culturelle et des leviers pour
l’épanouissement personnel et l’ouverture sur le monde pour la jeunesse d’aujourd’hui. Nos
ateliers contribuent à faire découvrir ce que signifie « produire de la musique » : un
investissement de chacun même si cela peut ne pas fonctionner, progresser, persévérer… Nos ateliers
deviennent alors des espaces interactifs où il est possible d’exploiter ses capacités et d'affirmer sa
personnalité grâce à :
l’écriture,
le sens du rythme,
les rimes et autres formules lexicales.
Mais également :
la voix,
l'improvisation,
la mise en scène,
les échanges avec le public.
Objectifs :
Inciter les publics (enfants, jeunes et adultes) à participer à des activités artistiques et
culturelles
Apporter un support culturel à la fois ludique et créatif à travers la pratique musicale
Réaliser des ateliers favorisant les échanges entre participants pour construire ensemble
Permettre au public de s’approprier de nouveaux outils d’expression
Renforcer le réseau de partenaires (acteurs associatifs et culturels, artistes…)
Evaluation : Nombre de participants aux séances et tout au long des projets
Diversité des publics présents
Participation et implication tout au long des séances
Participation aux divers ateliers (écriture, M.A.O, scène…)
Satisfaction des publics
Nombre de personne souhaitant adhérer à l’association et participer à d’autres projets
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Les étapes de la création musicale :
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1) L’écriture :
2) La répétition
3) L’enregistrement :
4) La scène ouverte :
5) Le concert :
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Espaces d’échanges, de médiation et de transmission interculturelle
Description : Nous proposons de construire des articulations entre projets sociaux,
culturels et artistiques. En effet, il est important de placer au centre de nos
actions des thématiques abordées par les publics que nous accompagnons.
Souvent liées à l’actualité, nous permettons l’échange avec une multitude
d’acteurs (professionnels, habitants, jeunes ) et à travers différents médias
(musique, radios, vidéos). En général, ces thématiques sont abordées par les
publics eux-mêmes, les intervenants de l’association se contentant de leur donner
de la voix, de permettre l’écoute, mais également de sensibiliser autour des
discriminations, des constructions de processus de racialisation, de l’engagement
citoyen, etc. Nous souhaitons ainsi confronter les opinions et les stéréotypes
pour déconstruire les préjugés et lutter à terme contre les discriminations.
Objectifs :
Développer et permettre l'appropriation des connaissances
Mutualiser des connaissances
Partager des compétences et des pratiques de terrain
Échanger des expériences, des savoir-faire, de l'information
Evaluation : Nombre de participants aux séances et tout au long des projets
Diversité des publics présents
Participation et implication tout au long des séances
Qualité et pertinence des témoignages
Satisfaction des publics
Nombre de personne souhaitant adhérer à l’association et participer à
d’autres projets
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Accompagnement de projets artistiques
Description : Nous considérons le rap comme un outil de développement au service de l'expression et du
partage d’une passion. En promouvant le Hip-Hop, nous jouons un rôle d’interface entre une
diversité de publics où l'expression individuelle et l'échange collectif permettent de mener à
terme les projets de chacun. Participer aux ateliers de Démozamau revient à s’inscrire dans un
processus partant de l’impulsion de la dynamique artistique jusqu’à la production devant des
publics. Nous cherchons principalement à développer le sens artistique des publics en les
initiant aux différentes étapes de la création. Pour les impliquer, divers moyens sont
mobilisés (rencontres avec des artistes confirmés, implications lors d’événements spécifiques,
autogestion de la communication…). Nous accordons une attention particulière à la
valorisation des créations musicales :
Enregistrements audio,
Productions d’albums musicaux,
Réalisations de clips vidéo,
Scènes diverses (micros ouverts, concerts…).
L'engagement dans le cadre d'un accompagnement permet de travailler sur la durée
l'émancipation des publics. Le processus de création artistique permet également de porter un
regard sur les espaces qui les entourent, de ressentir des émotions, une poésie. Ce type
d’action favorise la découverte ainsi que le partage de plaisir.
Objectifs :
soutenir des groupes amateurs à une première expérience musicale
susciter des réflexions par la pratique artistique,
permettre l’échange et le partage avec un public initié et/ou néophyte,
encourager la prise de parole devant un auditoire,
responsabiliser et considérer les pratiquants comme des acteurs de transmission et de
savoir-faire
Evaluation : Nombre de participants aux séances et tout au long des projets
Diversité des publics présents
Participation et implication tout au long des séances
Participation aux divers ateliers (écriture, M.A.O, scène…)
Nombre de titres et d’albums produits, de clips réalisés
Qualités des titres et des collaborations
Qualité des échanges et nombre de prises d’initiatives
Satisfaction des publics
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Stages d’écriture :
Description : Les stages d’écritures sont des temps privilégiés où des artistes reconnus partagent
leurs savoirs et leurs compétences auprès des publics souhaitant se perfectionner dans la
pratique de leur art. En l’espace d’une demi-journée, chaque intervenant à l’occasion
d’apporter une plus-value en matière d’expérience :
Techniques d’écriture et de rythme
Recherche de thèmes, de concepts et d’univers
Parcours discographique et scénique
Engagement, activisme pour le mouvement Hip-Hop (histoire, codes, valeurs…)
Professionnalisme (édition, production, promotion, collaborations artistiques…)
Objectifs :
Rencontrer un artiste professionnel réputé et échanger avec celui-ci
Acquérir de nouvelles techniques de création et de mise en forme
Croiser des regards entre artistes professionnels et amateurs
Se sentir conseillé et valorisé dans sa démarche artistique
Intégrer un réseau d’activistes
Susciter des vocations
Evaluation : Nombre de participants au stage et diversité des publics présents
Implication tout au long du stage
Qualité des œuvres produites
Qualité des échanges et satisfaction des publics
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Evénementiel
Description : Nous accordons de l’importance à ce que les œuvres produites par les publics soient
restituées à travers multiples manifestations culturelles (événements musicaux, festivals,
émissions de radios, etc.). Nous accentuons la dimension citoyenne en organisant des concerts
avec les membres de l’association et en y associant les publics : programmation artistique,
communication, catering, accueil du public,…
Démozamau a d’ailleurs créé son propre événement : Hip Brid en juin 2013. A l'origine, les
bénévoles et les jeunes publics souhaitaient convier des artistes connus (et reconnus) et se
produire sur scène. Cette action a été co-construite avec les jeunes publics. Elle a pour
avantage d'attribuer une certaine liberté quand à la forme de l’événement : programmation,
durée, choix des artistes et des disciplines, etc.
Des ateliers d'accompagnement à la scène sont proposés avec un travail de jeu de scène et
d'interaction avec le public. Des résidences peuvent être organisées dans des salles de
spectacle, notamment au 4 Bis avec le soutien du CRIJ Bretagne.
Objectifs :
favoriser la mobilité des artistes et des publics
valoriser l'engagement de bénévoles et d'intervenants techniciens
partager des compétences entre bénévoles (feuille de route, gestion financière...)
soutenir le développement artistique local
proposer des temps d’échange entre artistes et publics
Evaluation : Implication tout au long de l’organisation de l’événement et de sa préparation
Nombre de participants à l’événement et diversité des publics présents
Participation aux ateliers de mise en scène
Qualité et nombre de prises d’initiatives
Qualité des œuvres produites su scène
Qualité des échanges et satisfaction des publics
Nombre de scènes et de séances de restitution (radio, presse, télévision, internet… )
Nombre de personne souhaitant adhérer à l’association et participer à d’autres projets
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Réalisation d’albums :
Description : Dans la poursuite des ateliers d’écriture et des événements culturels réalisés, Demozamau
décide de réaliser des nouveaux morceaux et de préparer des albums.
L'idée est de convier un panel d'artistes afin de donner la possibilité à chacun de s'exprimer et
de se faire plaisir. Grâce cette dynamique, une équipe s'est constituée afin d'interagir et de
participer à différentes étapes de la réalisation :
choix des morceaux et des instrumentaux
participation à la création musicale et collaborations sur les titres
gestion des finances, etc...
La force du collectif est de réunir divers acteurs de la vie culturelle rennaise. Tous ensemble
pour apporter un soutien, croiser des regards, et partager des envies !
Il serait également intéressant de se déplacer (Nantes, Paris, Marseille, etc.) afin de rechercher
des partenaires et faire de nouvelles rencontres artistiques.
Les membres de l'association et des jeunes accompagnés peuvent assister (voire même participer)
à divers étapes de la création de chaque album : écriture et enregistrement, mixage, mastering. Un
premier album doit être finalisé pour 2015. Deux autres seront terminés entre 2016 et 2017. A
noter que les ventes des albums seront reversées au profit de l’association.
Objectifs :
Partager du plaisir à travailler ensemble
Coordonner des projets artistiques
Soutenir la création musicale en Bretagne
Faire avancer le mouvement Hip-Hop
Evaluation : Nombre de titres et d’albums produits, de clips réalisés
Qualités des titres et des collaborations
Nombre de ventes d’albums et d’écoutes sur les plateformes (Itunes, Youtube….)
Nombre de scènes et de séances de restitution (radio, presse, télévision, internet… )
Satisfaction des publics
Nombre de personne souhaitant adhérer à l’association et participer à d’autres projets
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V) PERSPECTIVES :
Après trois années de bénévolat, le moment était venu de jeter un regard sur l’ensemble de nos actions
passées pour mieux entrevoir l’avenir. Au-delà de ce que peut nous apporter la richesse d’une telle aventure,
nous souhaitions surtout avoir une visibilité large mais précise du devenir de l’association. Qu’allons-nous
faire de l’ensemble des compétences acquises sur le terrain ?
1) Poursuite de nos actions :
Nous nous situons dans la continuité des ateliers menés en autonomie et auprès de diverses structures
socioculturelles rennaises. Nous souhaitons ainsi poursuivre nos activités, mais également les ouvrir vers
d’autres secteurs tels que les milieux scolaires, carcéraux et hospitaliers, les foyers d’accueil et de jeunes
travailleurs, etc. Les interventions se réaliseront au sein de structures existantes sur le territoire breton et
dans le grand ouest : un centre social à Lorient, une maison à caractère social à Saint-Brieuc, un espace
jeunes à Bréal-sous-Montfort, une maison d’arrêt à Argentan, etc.
Nos actions sont « itinérantes » car elles se réalisent « hors des murs » institutionnels, en marge des réseaux
officiels. Agir dans cette direction contribue à nous développer sur différentes échelles territoriales. En
déployant des échanges allant de l’urbain vers le rural, du local vers l’international, nous entendons favoriser
la participation à la vie culturelle et associative d’un territoire, vecteur important de cohésion sociale et
d'intégration dans la société.
Poursuite de nos actions menées à la Maison de Suède :
En travaillant autour des thématiques liées au sexisme et au racisme, plusieurs ateliers d’initiation à
l’écriture et à la scène sont prévus à partir du mois de novembre 2014. Nous profitons de la réforme sur les
rythmes scolaires pour inscrire nos actions dans le cadre de l’accompagnement à la scolarité de la MJC.
Nous proposerons également d’intervenir lors de la fête de la MJC qui aura lieu en mai 2015.
Organisation de la deuxième édition du concert Hip’Brid :
En juin 2015, nous convierons des artistes et acteurs culturels venus de toute la Bretagne dans le
cadre de la Nuit de 4 Jeudis (ND4J). Des publics issus de ces territoires seront également invités à participer
à l’organisation de cet événement musical, convivial et participatif.
Mise en place du projet « expressions citoyennes en Bretagne » :
Ce projet est encore à ses prémices mais a pour objectif de mutualiser diverses sollicitations
d’acteurs associatifs pour réaliser une action cohérente, artistique et citoyenne.
Tout d’abord, nous comptons nous associer aussi au projet « Empreintes citoyennes » pour faire de la
Bretagne un exemple de citoyenneté. Pour ce faire, nous proposerons à un ensemble de communes la
labellisation « villes citoyennes »
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Dans cette dynamique, nous aborderons le thème des discriminations liées aux handicaps via l’expression
musicale avec le collectif « Transgenik ». Puis, nous souhaitons convier des artistes pour composer des
œuvres musicales destinées à être diffusées sur des radios locales et régionales. Nous inviterons également
des musiciens venus du monde entier à participer à la résidence artistique organisée l’association Keur
Eskem. Enfin, nous poursuivrons l’action initiée avec le Rwanda. En effet, il serait intéressant de créer un
jumelage entre une ville bretonne et une ville rwandaise afin de faciliter la réalisation de projets de mobilité
et d’échanges interculturels entre ces deux destinations.
2) Professionnalisation de l’association :
Pour 2015, l’association compte pérenniser son projet et s’attribuer les moyens de donner plus d’ampleur
à ses activités en soutenant les initiatives locales, régionales et internationales :
Impulsion et coordination de projets (innovation, expérimentations, poursuite d’actions…)
Mise en réseau et partenariats
Sollicitations d’appuis financiers et politiques
Création d’un poste
D’ici la fin d’année 2014, nous souhaitons créer un poste de chargé de projet à temps plein en CDI
(Dispositif Cui-Cae, aide à la création d’emplois associatifs d’intérêt régional, FONJEP…). Le salarié détiendra
un rôle de coordinateur en :
assurant le suivi des projets et les actions liées aux projets
développant les activités sur différents territoires de la région, mais également sur le plan
international
répondant aux demandes des publics et des structures partenaires
trouvant des moyens de mobiliser des ressources humaines (bénévolat, services civiques…) et
financières (appels à projet, financement publics et privés, fonds de développement….) pour assurer
la pérennité de l’association
mobilisant et coordonnant les équipes bénévoles
Mission service civique et pépinière
Il pourra également animer des ateliers de création musicale et participer à des formations spécifiques (lutte
contre les discriminations, mobilisation de bénévoles, inter-culturalité et solidarité internationale). Nous
souhaitons aussi embaucher une personne en service civique au cours de l’année 2015 pour assurer la
communication des activités de l’association. De plus, afin de mieux nous structurer et réaliser les
différentes tâches administratives, nous souhaitions avoir à notre disposition un bureau de travail. Le
résosolidaire35 nous accueille à la pépinière.
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ANNEXE :
CADRES DE L’ASSOCIATION :
1) Organigramme :
2) Fonctionnement de l’association :
L’association Démozamau compte aujourd’hui une cinquantaine de membres. Est membre de
l’association, toute personne s’engageant de façon continue ou spontanée à nos projets. Ainsi, que ce soit
faire partie du bureau ou du conseil d’administration, être bénévole ou usager lors de nos diverses actions,
chacun choisit son degré d’action et/ou d’implication.
De manière générale, participer au projet de l’association signifie s’engager dans une logique solidaire. Cette
valeur fondatrice permet à notre entité :
de construire des parcours communs,
d’impulser des dynamiques collectives et citoyennes,
de mutualiser des compétences,
de développer de nouvelles compétences au sein de divers terrains d’intervention (culture, médiation,
art, social, éducation…).
Association Démozamau :
« Promouvoir les cultures
et les pratiques urbaines et
populaires ».
Publics, usagers,
collectifs.
(53 membres)
Conseil
d’administration
(11 membres)
Equipes de
bénévoles
(24 membres)
Bureau de
l’association :
(3 membres)
Structures
prestataires
Partenaires
associatifs
Partenaires
financiers
Créent, proposent,
évaluent,
transmettent
Agissent,
accompagnent,
proposent, transmettent
Représente,
soutient, conseille,
vote
Décide, propose,
soutient, sollicite
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De plus, le fonctionnement interne de l’association s’inspire des principes de la démocratie participative (du
bas vers le haut) où les publics sont considérés comme des réelles forces de création, de proposition,
d’évaluation et de transmission. Au cours de nos activités, nous sommes fréquemment témoins de synergies
mobilisatrices entre membres, synergies que nous souhaitons préserver sur le long terme. Ainsi, pour 2015,
le conseil d’administration souhaite mettre en place un système de cotisation afin que chaque usager puisse
soutenir l’association en y devenant adhérent sur une année.
En outre, ses bénévoles les plus impliqués sont considérés comme des professionnels promoteurs du
changement social. Avec l’expression comme outil efficace de bousculement, de renouvellement et de
diversification des codes esthétiques établis, ils mettent à disposition leurs compétences au service de
l’amélioration du bien-être de tous. En effet, encourager la pratique artistique lors de divers temps d’action
permet de confronter différents contextes, de se nourrir des représentations, des règles et des normes
culturelles préétablies pour déconstruire les préjugés. Pour ce faire, ils adoptent une posture qui requiert une
certaine capacité d’analyse et qui consiste à :
s’appuyer sur l’expérience vécue de chacun,
prendre en compte les attentes individuelles,
révéler des synergies entre des artistes, des bénévoles, des habitants…,
contribuer à créer des identités collectives propres.
Stage d’écriture avec le rappeur Freeman (IAM), juin 2013, Rennes
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Enfin, c’est pour permettre la libre expression de tous au sein de nos espaces que nous créons des outils
spécifiques d’animation, proposons des temps participatifs, et partageons des savoirs et des compétences.
Inspirée de l’éducation populaire, notre approche pédagogique permet l’épanouissement personnel et
l’investissement de tous. Nous cherchons à :
Repérer les ressources positives et les sources de motivation,
Susciter des envies,
Favoriser les prises d’initiative,
Inhiber les frustrations,
Valoriser l’estime personnelle au sein des collectifs.
Scène ouverte au Bar Le Zola, avril 2014, Rennes.