Le Front - Journal étudiant de l'Université de Moncton

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Le Front - 16 novembre 2011

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2 LeFront Le mercredi 16 movembre 2011

ACTUALITÉ

premièrement, on ne pense pas que c’était volontaire [le manque de respect]. On pense que c’était plus un manque de compréhension culturelle [de la part de MBA]. Mais c’est sûr que plusieurs étudiants ont un attachement au jour du Souvenir, même plusieurs étudiants qui sont dans les forces [armées]. »

Langis confirme que le sujet en a fait jaser plusieurs et que des étudiants ont dénoncé cette soirée comme un manque de respect aux soldats tombés sur le champ de bataille. La v.-p. externe reconnait aussi une différence entre fêter au jour du Souvenir et utiliser le symbolisme de la journée comme instrument de markéting. Le problème résiderait donc, en partie du moins, dans la thématique de l’événement et non dans le fait qu’un party avait lieu le 11 novembre.

Un étudiant des forces militaires s’est plaint à la Faculté d’Administration et à la FEECUM afin que soit reconsidérées la mise en œuvre et la thématique de la soirée. Sa plainte n’a pas été traitée. Approchée deux ou trois jours avant le 11 novembre, la FEECUM ne s’est pas positionnée. Aux dires du président, son comité exécutif et le C. A. n’ont pas eu l’occasion d’aborder le sujet. Malgré cela, Ghislain LeBlanc émet son opinion :

« Les événements du jour du Souvenir sont souvent marqués par un moment de silence. Je pense que les organisateurs ont manqué de jugement quant au thème de la soirée. [L’étudiant qui a porté plainte] fait partie des forces militaires et il tient à cœur le jour du Souvenir, pour

Le Groupe de recherche interdisciplinaire sur les cultures en contact (GRICC) est à l’origine de cet atelier-débat. Devant nous, à une table prudemment habillée d’un drap bleu en polyéthylène, siègent 4 individus. Marie-Nöelle Ryan, professeure au département de philosophie et sciences religieuses ; Katarina McEvoy, étudiante en dernière année du baccalauréat en information-communication et membre organisateur du mouvement Occupy Moncton ; Leyla Sall, professeur au département de sociologie ; et Christophe Traisnel, professeur au département de science politique.

des raisons très évidentes et compréhensibles. Lorsqu’on utilise ça comme une excuse pour célébrer … Je ne sais pas si avoir une photo des soldats de la première guerre mondiale sur une affiche de party est la chose la plus sensible à faire. »

La plainte s’est également rendue au conseil étudiant d’Administration sans toutefois y être déposée officiellement. Comme pour la FEECUM, ce conseil a été pris au dépourvue et n’a pas été en mesure de se positionner. Marco LeBlanc soutient que MBA a agis de façon complètement autonome en planifiant le « Remembrance Party » et que le conseil d’Administration ne peut pas répondre en leur nom.

Le Front n’a pas réussi à rejoindre les membres du conseil MBA.

Ce n’est pas la première fois que la commémoration du jour de l’Armistice sème la discorde. Bien que la plupart des gens reconnaissent la valeur et l’importance symbolique de la journée, il ne semble pas y avoir de consensus quant à la façon de commémorer.

L’an dernier par exemple, la Légion royale canadienne dénonçait une campagne de coquelicots blancs menée par un groupe pacifiste de l’Île-du-Prince-Édouard. Plutôt que de commémorer avec le coquelicot rouge les soldats canadiens morts au combat, le coquelicot blanc exprime un désir de mettre fin aux combats armés en honorant les victimes de toutes les guerres, principalement les morts civiles. Perçu par certains comme un affront aux soldats

« On voit que notre démocratie ne recherche plus l’intérêt général. Notre paysage politique ressemble plutôt à une oligarchie politico-économique », avance Mlle McEvoy, «…la démocratie est devenue tellement malade, qu’il n’y a plus de place pour une pensée critique solide dans l’espace public ». Elle précise que les statistiques électorales canadiennes témoignent très bien de ce problème : « Les gens se sentent exclu de ce système […] ; c’est une apathie générale qui se manifeste de façon exponentielle lors de chaque élection au Canada ». Selon des informations retrouvées sur le

morts et au jour du Souvenir, le coquelicot blanc est réapparu cette année un peu partout au Canada, notamment au Québec.

Les controverses du « Remembrance Party » et du coquelicot blanc sont des rappels de la sensibilité de l’événement. Ce sont des indicateurs de l’importance qu’accordent les canadiens aux thèmes de l’Armistice et de la guerre mais

site web de Statistique Canada, le taux de participation aux élections fédérales était de 64,7% en 2006 ; de 60, 9% en 2008 ; et de 58, 8% en 2011.

Des outils primordiaux

Pour sa part, M. Traisnel rappelle que les révolutions arabes n’auraient pas pu avoir lieu sans l’aide des médias sociaux. « L’essor technologique permet la réalisation d’un citoyen averti, beaucoup plus conscient de ce qui se passe. […] nous faisons face au début d’un cycle de révolte », dit-il. Il explique que la technologie offre aux gens révoltés un moyen de communication avec

aussi de divisions idéologiques au sein d’un même pays. Il semble presque inévitable que des conflits moraux et culturels émergent d’une journée aussi symbolique.

Chose certaine, c’est que plusieurs étudiants se souviendront du « Remembrance Party ».

d’autres gens révoltés à l’échelle planétaire. Cela leur permet à la fois d’acquérir une certaine perspective au niveau des injustices perçues ainsi qu’une très grande facilité d’organisation pour manifester. Il soutient que le rapport de solidarité entre les mouvements occidentaux et arabes se situe au niveau d’une exacerbation commune face à la domination.

Bien qu’il soit encore trop tôt afin de déterminer les débouchés qu’auront ces luttes sociales, tous s’entendent pour dire que de réels changements verront le jour à la suite de celle-ci.

Anthony Doiron

Rémi Frenette

La célébration du jour du Souvenir avec un « Remembrance Party » au bar Le Rouge a suscité de vives réactions au campus Moncton, allant même jusqu’à la déposition d’une plainte par un étudiant outré. L’événement était organisé par le conseil de l’éducation permanente (MBA), un sous-conseil de la Faculté d’Administration.

Le thème de la soirée s’appuyait explicitement sur l’Armistice. L’affiche officielle expose le titre de l’événement avec un gros coquelicot rouge. En dessous sont énoncés les organisateurs (MBA) et les DJs. En bas à gauche, on annonce les spéciaux de la soirée. L’arrière-plan est une photo teintée rouge de soldats durant la Première Guerre mondiale.

La publicité s’est principalement faite dans les médias sociaux. D’ailleurs, la FEECUM et le conseil étudiant de la Faculté d’Administration n’étaient pas au courant de l’événement avant la semaine de l’Armistice. C’est ce qu’ont confié au Front Ghislain LeBlanc, président de la FEECUM, et Marco LeBlanc, v.-p. des relations publiques du conseil d’Administration.

La Faculté des Arts et des Sciences sociales était particulièrement agitée après que la nouvelle soit sortie. Le Front s’est entretenu avec Karina Langis, v.-p. externe du conseil étudiant des Arts, qui a recueilli les impressions d’étudiants et de son conseil :

« Du côté de mon conseil,

Il est maintenant 16h30. Entre dans la salle, des jeunes et des moins jeune ; des étudiants, des professeurs, des infirmières ; des Canadiens, des Français, des Sénégalais. Tous sont animés d’un désir commun : celui de mieux comprendre la raison d’être des mouvements sociaux de l’heure.

Il faut dire qu’ils sont au bon endroit. Cette table ronde intitulée « Des révoltes des peuples arabes au mouvement social mondial » semble nous en mettre la puce à l’oreille.

Le « Remembrance Party » sème la controverse

Nous sommes occupés,Organiser la révolution mondiale à partir de son salon

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Virilité sentimentale

ACTUALITÉ

Au Canada, novembre est associé avec les joies des premières neiges et les froidures de l’hiver, le jour du Souvenir et la fin du premier semestre dans le cas des étudiants. Une fin de semestre souvent synonyme de travaux de dernière minute, d’étude et de révision de notes. Plus important encore, novembre est aussi le mois de la moustache.

Maudit de nos blondes et littéralement vénéré par le sexe masculin; il est de retour.

Le mouvement a débuté au début des années 2000 en Australie. L’idée simple mais efficace de se laisser pousser uniquement la moustache lors du mois de novembre (d’où provient le nom de MOVEMBER) dans le but de sensibiliser les gens au cancer de la prostate est devenue un phénomène mondial. Le cancer de la prostate est le type de cancer le plus commun chez

l’homme. Il est responsable de plus de morts qu’aucun autre cancer (hormis le cancer du poumon). On estime que 230 000 nouveaux cas de ce cancer sont apparus aux États-Unis en 2005; 30 000 hommes sont décédés en raison de celui-ci lors de cette même année.

Ce concept intéressant et comique de movember s’est rapidement propagé dans le monde entier. Il suffit de se promener sur notre campus en gardant un œil attentif sur le

dessus de la lèvre supérieure des garçons pour vite remarquer une présence de poils. Parfois dominantes et remplies de caractère, parfois timides et raboteuses, ces moustaches ont toutes la même volonté de vivre, de sensibiliser les gens.

Amies de l’autre sexe, tentez d’oublier la beauté et la mode et penchez vous plutôt sur la virilité et les sentiments d’appartenance que movember engendre. Encouragez vos collègues masculins avec leur décision

de revenir dans le temps, vers une mode démodée depuis longtemps, et de participer à une cause qui en touche plusieurs.

Il ne faut jamais l’oublier, les chats utilisent leur moustache pour détecter des objets dans la noirceur.

l’orientation sexuelle au lieu de l’aborder d’une façon sociale et décontractée :

« Pourquoi ne pas viser plus large ? Un sur Dix touche beaucoup au côté sensibilisation. Moi, c’était plus le côté de créer un lieu de rassemblement. Juste de voir d’autre monde, c’est ça qui aide les gens à progresser et à se dire : « Heille, je ne suis pas seul ! » Ce n’est pas juste en mettant des affiches que le message passe. C’est en étant là ensemble et en jasant autour d’une bière. »

Pour Marie-Soleil, mettre l’accent sur les différences peut contribuer à la division plutôt qu’à l’unité :

« On enlève la ligne entre le straight et le gay. On ouvre les portes à l’Université à tout le monde. Ça m’a toujours un peu tannée, comme avec la parade gaie et leur « pride, pride, pride ». À un moment donné, est-ce que parce que tu es gay tu es plus fier qu’un straight devrait l’être ? »

Elle précise aussi que l’homophobie n’est pas toujours la cause du refoulement personnelle de l’orientation sexuelle :

« On veut donner du support à celui ou celle qui n’est peut-être pas victime d’homophobie, qui est bien entouré et correct mais qui, lui-même, n’est juste pas capable [de s’affirmer]. Et cette personne-là a quoi ? Des pancartes «Non à l’homophobie» pour l’aider ? »

Aussi, « Be Proud » est une formulation qui s’oppose à des messages de nature plus agressive. Marie-Soleil se souvient par exemple d’un ancien slogan « Fuck hate » visant à dénoncer la discrimination sexuelle. Elle pense que « Be Proud » constitue « le même message mais à l’envers, de façon positive. » Encore une fois, on note le caractère unificateur et

inclusif de son message.Il faut préciser que

l’Université de Moncton ne fait pas exception à ce besoin d’ouverture. Dans l’édition d’avril 2010 du magazine Wayves, Chantal Thanh Laplante, membre du comité exécutif d’Un sur dix,

explique que les affiches de son association sont parfois arrachées des babillards du campus ou jetées à la poubelle. Elle souligne aussi qu’au moins trois étudiants ont tenté le suicide durant l’année 2009-2010 en raison de leur orientation sexuelle.

Au final, c’est pour contester la discrimination en général et pour rassembler les gens de différentes trajectoires de vie qu’aura lieu « Jamnight Be Proud ». Le coût d’admission est de deux dollars à la porte.

Samuel Gagnon

Rémi Frenette

Ce vendredi au Tonneau aura lieu le « Jamnight Be Proud », une soirée musicale voulant rassembler les gens tout simplement dans une atmosphère de fête et d’affirmation identitaire. Le spectacle est organisé par Marie-Soleil Blais, alias DJ Miss Sunshine, étudiante en administration à l’Université de Moncton.

Le slogan et l’activité « Be Proud » sont appuyés par l’association Un sur dix mais Marie-Soleil précise que l’initiative relève plutôt de son implication personnelle. Elle animera une bonne partie de la soirée en tant que DJ Miss Sunshine suite aux prestations d’autres musiciens locaux. Inspirée du « house music » de Montréal, elle promet d’offrir des morceaux qui sortent du moule de la musique de club populaire qu’on retrouve à Moncton. Marie-Soleil en profitera pour faire la vente de ses CD et possiblement de t-shirts « Be Proud ».

Le message central de « Be Proud » est « soyez fiers d’être vous-même, dans vos choix et dans votre façon de vivre ». Le message ne cible pas seulement l’orientation sexuelle mais aussi tous les groupes qui affrontent quotidiennement des barrières contre leur choix et décision qui les définissent comme personnes. Puisqu’on retrouve la discrimination dans tellement de domaines et de sphères de vie, Marie-Soleil tente de rejoindre l’ensemble des gens qui se sentent concernés par le slogan « Be Proud ».

Le message est donc quelque peu en marge des idées habituellement prônées par Un sur dix. Marie-Soleil considère qu’on tend trop souvent à séparer les communautés gaies et hétérosexuelles, à problématiser

« Be Proud » : assez des divisions, place à l’unité !

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ÉDITORIAL

garnie à leur goût. La cause est bonne, et ça en vaut absolument la peine. Cependant, il est important de se souvenir et de toujours garder en tête la raison derrière Movember. Continuons de parler de santé masculine, et de l’importante cause que nous défendons avec le mouvement Movember.

Ceci étant dit, alors qu’on nous demande des dons pour des dizaines de causes à tous les mois, Movember permet aux hommes de défendre une excellente cause sans avoir à sacrifier son portefeuille. Tout ce qui est nécessaire, c’est être prêt à mettre de côté sa fierté pour un mois.

Et le message ?

Les indignés d’un peu partout au Canada se retrouvent

toujours au centre de l’attention médiatique. Récemment, une femme de 23 ans a été retrouvée morte au campement d’Occupons Vancouver.

La jeune femme est décédée d’une overdose de cocaïne et d’héroïne. Il semble également qu’elle était morte depuis plusieurs heures avant d’être retrouvée sur le site.

Du côté de la Nouvelle-Écosse, les indignés ont été expulsés du site qui abritait leurs campements. Les images des policiers menottant violemment des manifestants ont fait le tour du pays depuis leur annonce.

Alors que l’hiver approche à grand pas, les indignés semblent être sur du temps emprunté. Les villes refusent successivement de les laisser construire des

installations en bois, qui leur permettraient de se garder au chaud tout au long de l’hiver.

Ce qui est le plus dommage dans toute cette histoire, c’est que l’on ne parle plus du message que veulent dégager les indignés. Il est dommage que ces quelques histoires prennent plus de place que les causes que veulent défendre ces personnes, qui mettent beaucoup de côté pour défendre des idéaux dans lesquels ils croient profondément.

Un homme, c’est viril. Les hommes ont parfois de la difficulté à parler de leurs problèmes de santé. D’année en année, le mouvement Movember prend de plus en plus de place, et permet à la santé masculine de prendre une plus grande place dans les conversations de tous les jours.

L’idée est franchement excellente, c’est un moyen absolument ridicule d’amasser des fonds pour une excellente cause. Et cette année, il semble que le côté collecte de fonds prend beaucoup d’ampleur, si l’on compare aux concours de poussage de moustache auxquels nous avons pu assister par le passé.

Les dames devront donc être patientes si leurs amoureux ont la lèvre supérieure un peu trop

Dehors Movembre

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INTERNATIONAL

voir une partie. Vous allez dire, qu’est-ce que la religion a à voir avec le sport ? Je m’explique. Ici, le football n’est pas seulement qu’un sport, il est bien plus que cela. Emerson a écrit que « les religions que nous appelons fausses aujourd’hui étaient vraies autrefois », et bien moi je dis que celles qui étaient fausses autrefois sont vraies aujourd’hui. Le « football », communément appelé chez nous le « soccer », est pour ainsi dire une religion chez les Français. Donc, si je voulais assister à une partie de la Ligue des Champions, je devais également me convertir et y croire, du moins pendant la partie.

Clairement, ma décision était prise; je me devais d’atteindre ce but religieusement et je le ferais comme un pèlerinage en trois étapes.

La première étape était d’acheter un billet. Donc, je me suis mis à la tâche en me procurant le billet tant vénéré sur le site officiel du LOSC, pour la modique somme de 50 euros. J’avais maintenant accès

à un siège à l’intérieur de cette enceinte et je sécurisais ma place pour assister au match du LOSC contre l’International de Milan.

La deuxième étape était de m’acheter un foulard à l’effigie de l’équipe, afin que je puisse porter fièrement les couleurs de l’équipe nationale lilloise lors du match tant convoité. Cette étape a été réalisée lors d’une visite à l’intérieur du sanctuaire sacré des adeptes de l’équipe, nommé le détaillant officiel de l’équipe.

La troisième étape était de finalement assister au match. Une heure avant celui-ci, j’ai pris le métro le plus près pour arriver 35 minutes plus tard à l’endroit de prédilection, c’est-à-dire le stade du LOSC. À première vue, celui-ci me semblait petit. Mais, plus je me rapprochais, plus je réalisais que non seulement l’édifice était grand, mais aussi que l’incroyable atmosphère énergétique qui y régnait débordait à l’extérieur. Ce n’est qu’en voyant l’entrée du stade que j’ai réalisé que quelques minutes d’attente, dans une ligne de fans surexcités, me séparaient de mon but

Bien que je ne traite généralement pas de sport à l’intérieur de mes chroniques, il est temps de faire une exception à la règle pour vous faire part d’une expérience des plus mémorables. Cette fois-ci, c’est un évènement sportif que je désire partager avec vous. Plus précisément, un match de la Ligue des Champions auquel j’ai assisté le 18 octobre dernier.

À mon arrivé en France en août dernier, je m’étais fixé comme objectif d’assister à au moins un match de cette ligue légendaire. En très peu de temps, cet objectif est devenu réalité car chez moi, à Lille, l’équipe de football, appelée la LOSC, venait tout juste d’accéder à la Ligue des Champions. Ceci s’est fait grâce à une saison victorieuse établie lors de la dernière année à titre de champions de la « Ligue 1 » de France. Donc, étant un fan inconditionnel de ce sport et « homme croyant » que je suis, il était de mon devoir d’aller

Aperçu d’un match de la Ligue des ChampionsMickaël Arseneau ultime. J’étais toujours dans la

file d’attente quand nous avons entendu, moi et plusieurs milliers de personnes, l’hymne de la Ligue des Champions. C’est à ce moment que l’émotion est montée en moi et que je me suis laissé emporter par la chaleur et la sérénité du moment tout en criant haut et fort mon amour et ma vénération pour le LOSC.

Finalement et heureusement, j’ai réussi à passer les portes du sanctuaire. À l’intérieur du stade, il y avait des milliers de fans vénérant leur équipe par des chants et des prosternements. Il était clair que je devais me joindre à la foule déchaînée. C’est donc en secouant mon foulard et en encourageant l’équipe du

mieux que je pouvais que le match a commencé. Il était également clair que ce match était métaphoriquement devenu l’Armageddon de notre ère pendant ces 90 minutes de jeux. Après seulement 20 minutes de jeu, l’Inter Milan a marqué. Les partisans et moi-même avons tenté d’encourager l’équipe tout de suite après la remise au jeu, cependant les dés avaient déjà été lancés, et du même coup, le LOSC n’a jamais réussi à surmonter cet écart d’un seul but. C’est donc dans un profond silence que moi et des milliers de fanatiques sont sortis du sanctuaire et que mon expérience évangélique s’est terminé.

y avait un mur à peinturer, des gens bénéficiant des services se portaient volontaires afin de le faire. Les centres communautaires devenaient donc autosuffisants, » explique Gaby Lyness, participant au Projet Brésil.

Ce modèle communautaire tel qu’appliqué au Brésil serait, selon les étudiants du voyage, extrêmement difficile à appliquer au Canada. Comme le souligne Danie Comeau, « ici, nous sommes trop individualistes pour instaurer une idée de solidarité aussi présente que celle du Brésil. »

« Le mode de vie ici nous a habitués à tout avoir gratuitement. S’il fallait que les gens d’ici travaillent pour avoir accès à ces services, la réaction serait probablement négative, » renchérit Gaby Lyness.

Selon Danie Comeau, il s’agissait d’une expérience qui les aidera dans le cadre de leur travail professionnel.

« Lorsque l’on évoluera dans le monde du travail social, il nous arrivera de travailler avec des gens des minorités, des exclus de la société. Être stigmatisé, avoir à interagir avec une barrière linguistique, être dans un pays d’où nous n’étions vraisemblablement pas nous

a aidés, en quelque sorte, à ressentir ce que ces gens doivent ressentir. »

« Depuis cette expérience, j’ai un tout nouveau respect et une admiration pour les gens qui partent au loin ou qui viennent de loin pour étudier, qui sortent de leur zone de confort pour venir dans un pays avec une langue et une culture qui, souvent, n’est pas la leur, » ajoute-t-elle.

Danielle Leblanc appuie l’affirmation. « On en apprend tellement sur nous même. Il a fallu cette expérience pour apprendre ma limite personnelle, et le tout sera bénéfique dans le cadre de mon travail. »

Cette année, l’initiative n’a pas été reprise par les étudiants de l’école de travail social, chose déplorée par le groupe. « Nous n’avons malheureusement pas entendu parler d’un intérêt. Nous voulions approcher les années plus jeunes et leur parler de l’expérience et de ses avantages, mais malheureusement, puisque nous sommes en stage, c’est difficile de se réunir et de leur en parler, » explique Danielle Leblanc.

« Ce serait dommage que ça devienne une tradition perdue. »

Martin Savoie

Pour effectuer un voyage, il suffit souvent d’une idée, d’une initiative, de quelqu’un qui est prêt à prendre les rennes d’un projet qui peut prendre une envergure sans pareille. À l’Université de Moncton, des groupes comme cela, il y en a plein, comme le prouve l’initiative de la FÉÉCUM, « Les petits explorateurs ».

Cette semaine, c’était au tour d’un groupe d’étudiants de travail social de présenter le fruit d’un an de préparation. Projet Brésil, une initiative étudiante à l’intérieur de l’école de travail social. De ce groupe, trois étudiants, Danie Comeau, Gaby Lyness et Danielle Leblanc, ont accepté de raconter leurs péripéties au Brésil.

Il s’agissait, d’abord et avant tout, d’un voyage d’apprentissage sur les organismes et les approches communautaires d’un autre pays ainsi qu’une opportunité de faire du travail bénévole à l’étranger.

« À cet endroit, afin d’avoir accès aux services communautaires des centres, ils doivent s’impliquer dans ce même centre. Par exemple, s’il

Projet Brésil

Un projet d’apprentissage révélé aux étudiants

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COURRIER DU SEXEtextait; toute la shit qu’on peut faire avant que les choses « sérieuses » ne commencent. Je ne sais plus quoi penser, va-t-il me reparler ? Suis-je considérée comme étant une fille facile ?

Aidez-moi !Fille facile, lol.

Chère FF lol,

Nous avons toutes déjà connu une soirée comme la tienne où nous avons dérapé au moins une fois, mais c’était avec un gars que nous ne connaissions même pas. Sauf, bien sûr, les filles qui ont décidé de suivre le courant de la Réforme Acadienne Traditionnelle. Mais on vous aime, chers petits religieux, et ceci n’est pas une critique.

Revenons à nos moutons. Nous aimerions sincèrement

te rassurer et te dire que tout ira bien. Toutefois, les événements sont hors de notre contrôle. Ta relation avec ce gars nous est totalement inconnue. Nous ne savons pas ce qu’il te disait, donc nous ne pouvons pas juger.

Ce que nous pouvons te dire, c’est que nous estimons que tu le connaissais déjà un minimum. Il y a pire que toi. Tu sais, ce genre de fille qui, quand elle sort, attrape le premier gars qui lui vient sous le nez et qui finit sous ses draps. Et on s’entend, c’est jamais le même. Cette fille, nous pourrions lui dire sans conteste que c’est une fille facile. Elle doit même avoir sa propre réputation. Mais dans ton cas, c’est moins pire.S’il ne te reparle pas et qu’il ne te text pas, c’est évident que c’est tout ce qu’il voulait de toi. Attends un peu, laisse le temps filer. C’est probable qu’il ne te parlera pas aussitôt que tu te connectes mais, si c’est un bon gars, il va le faire. Si toutefois c’est le silence radio, vas lui parler et mets les choses au clair pour savoir ce que tu dois penser. Mais, avouons-le, qu’est-ce qui t’est passé par la tête ? Coucher le premier soir, n’importe quoi ! Tu aurais dû attendre au minimum une semaine, ou de savoir qui il était. La question est, est-ce que ce gars là a une réputation de merde ? Renseigne-toi subtilement, essaye de savoir comment les gens parlent de lui.

Nous espérons simplement pour toi que ça en valait la peine.

Petite note pour vous, messieurs : Arrêtez de toujours rechercher le sexe avec une fille. Nous avons des sentiments, nous sommes humaines, ne jouez pas avec notre tête. Les filles s’attachent plus facilement à un petit geste, un baiser, des

paroles, et quand elles sont dans le doute, elles se posent mille et une questions. Si vous ne voulez pas avoir une relation, mettez les choses au clair, ou tout simplement, revoyez-vos

principes. Point final !

Cordialement, Courtney et Brittany, xoxo.

Chères Courtney et Brittany,

Jeudi soir dernier, une de

mes amies et moi étions relaxe dans mon appartement et nous débattions pour savoir si nous devions sortir ou non pour le party en Vert.

Le pour : C’est pour une bonne cause.

Le contre : Nous avons beaucoup d’études qui nous attendent.

Les options étaient multiples, mais la motivation, quant à elle, manquait à l’appel. Et bien sûr, nous n’avons ni l’une ni l’autre des vêtements verts.

Finalement, une de nos amies qui était vraiment, mais quand je dis vraiment motivée, je ne mâche pas mes mots, nous a convaincues de sortir. Influençables, n’est-ce pas ? Nous nous sommes donc préparées et nous sommes parties chez elle. Quand nous sommes arrivées, les gens étaient déjà saouls. Devinez le reste des événements !

Tout à coup, minuit sonne. Nous décidons donc de partir au club le plus rapidement possible pour éviter le line-up. Sur les lieux, on danse, on boit, on rigole, etc.

Et là, mon « prince charmant », l’homme de mes rêves, ou devrai-je dire, le rêve de toutes les filles, s’approche de moi. Il est juste hot, vous ne vous imaginez même pas. On danse, on se colle et on finit par s’embrasser. Merci l’alcool ? Je ne sais pas. En tout cas, ça faisait déjà un moment qu’on discutait ensemble sur Facebook et qu’on s’envoyait des SMS. Bien sûr, je savais qu’il sortait. Je suis aux anges, aux ANGES !

La musique s’arrête. Les lumières s’allument. Je fais quoi ? Qu’est-ce que je fais ? Je lui donne un bec et je lui souhaite une bonne soirée ? Les questions se bousculent dans ma tête, c’est Bagdad ! Et là, il me prend la main et me dit qu’il va me raccompagner. Nous prennons donc un taxi. Sauf qu’en arrivant chez moi, il sort du taxi et me suit. Ok, c’est correct. En rentrant, on s’assoit et on discute. Qu’est-ce qu’on s’est dit ? Je sais plus. On a fini par s’embrasser langoureusement, follement, sauvagement jusqu’à ce que les mains dérapent sur la fesse droite, le sein gauche, le ventre, les cuisses ... Bref, ce qui ne devait pas arriver arriva ! Je me suis levée le lendemain matin et il n’était plus là !

Qu’est-ce que je dois penser ? On se parlait beaucoup, on se

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DÉTENTE

SUDOKU

FACI

LEM

EDIU

M

Hangover cure? Gatorade-pong!!!

La vie est trop courte pour prendre le temps de finir ses phr....

Pourquoi on ne fait pas du vendredi (friday) le jour officiel de la friture? (fry-day) J’serais pas déçu moi!

Flu vaccine, check!J’va pour une run nu pieds

avec pas de t-shirt asoir, nothing can go wrong...

The Elder Scrolls: Skyrim sera connu comme la plus grande cause de divorces au monde d’ici les prochaines semaines.

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Puzzle 1 (Easy, difficulty rating 0.39)

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Puzzle 1 (Medium, difficulty rating 0.48)

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Le mercredi 16 movembre 2011 LeFront 9

Rétroaction et collaboration des pairs

Dernièrement, ils se sont classés parmi des demi-finalistes du Festival International de la Chanson de Granby et ont eu la chance de travailler avec des gens de l’industrie musicale. Entre autre avec Brigitte Poupart qui chemine dans le monde de la direction artistique depuis plusieurs années. Pour le groupe il est important de demander aux gens de l’industrie musicale ce qu’ils recherchent : « Qu’est ce qu’il faut faire pour vous impressionner ? Que fait-on de mal ? Que fait-on de bien ? ». C’est le genre de questions et de conversation que Serge Brideau dit avoir eu la chance d’entretenir lors de son passage à Granby.

Ils ont maintenant plus de vingt de chansons dans leur répertoire et cet hiver ils vont se concentrer sur l’écriture : « J’aimerais en avoir le double (de chansons) et notre focus c’est de vivre de notre art ». Il poursuit en indiquant qu’ils sont conscients des sacrifices qu’ils devront faire pour y arriver : « On va faire ce qu’on doit faire pour réussir, écrire des demandes de subventions, et travailler sur notre album futur».

Les Hôtesses

On décrit leur musique comme un rock alternatif avec une sonorité des années

soixante. Originaires de la péninsule acadienne et du sud-est du Nouveau-Brunswick les

membres sont : Serge Brideau, Michel Vienneau, Mico Roy et Maxcense Cormier.

Avec plus de vingt spectacles à leur actifs depuis 2010, Les Hôtesses d’Hilaire se tissent une toile de contacts et de fans de plus en plus grande, tant en Acadie qu’au Québec.

Diversité et humour

Lors de son entrevue Serge Brideau a mentionné qu’ils avaient maintenant de plus en plus d’expérience de scène et continuaient de travailler afin de conserver leur originalité : «On se sent de plus en plus confortable sur scène. On est capable de donner un show de deux heures sans avoir une formule établie et ennuyante. Si quelqu’un vient voir le show plus d’une fois, on ne veut pas qu’il voit le même ». Il est vrai que Les Hôtesses d’Hilaire offrent rarement le même spectacle car ceux-ci sont teintés d’humour et d’anecdotes. Lors de leur prestation aux Oiseaux de nuit dans le cadre de la Francofête en Acadie, Serge Brideau s’est risqué de faire des blagues sur le fromage Suisse, sachant qu’il y avait dans le public des membres de la délégation Suisse : « J’ai fais des jokes sur leur fromage qui pu, ils sont venus nous voir après le show pour nous dire qu’ils ont bien rit ».

ARTS & CULTURELes Hôtesses d’Hilaire

Du talent à revendreVéronique

Wade Gallien

On ne réinvente pas la roue on veut juste avoir du fun – Les Hôtesses d’Hilaire

10 LeFront Le mercredi 16 movembre 2011

SPORTS

L’équipe de volleyball féminin de l’Université de Moncton et celle de Dalhousie University ont disputé chaudement pendant 5 manches, samedi dernier au gymnase du CEPS, les Tigers l’emportant finalement sur l’équipe hôtesse 3 à 2 (25-17, 22-25, 28-30, 25-9 et 15-5).

Dalhousie, qui n’avait perdu qu’un set en quatre matchs avant la partie, est remontée après la troisième manche pour gagner les deux derniers et assurer la victoire.

Selon l’entraineur en chef des Aigles Bleues, Monette Boudreau-Carroll, l’équipe hôtesse a peut-être voulu trop en faire devant ses partisans.

« Il faut apprendre à ne pas avoir peur de gagner », explique-t-elle. « Aussitôt qu’on commence à réaliser qu’on a une chance, on a tendance à juste vouloir trop bien faire. Nos partisans sont loyaux; on a toujours une belle foule qui nous encourage. Je pense que les filles veulent juste bien faire devant eux ».

Les Aigles Bleues ont affiché leur toute première victoire de saison régulière, dimanche passé, l’emportant 3 à 0 (25-21, 25-20, 25-21) sur les Varsity Reds de l’Université du Nouveau-Brunswick au gymnase du CEPS.

Après que les Tigers avaient pris le premier set, Moncton a profité de l’énergie de la foule pour prendre deux manches consécutives très serrés. Toutefois, les Aigles n’ont pas réussi à utiliser l’élan de ces gains pour prendre la victoire et n’ont pas pu arrêter le jeu des Tigers qui ont gagné les deux derniers sets sont trop de craintes. Louise Facca des Tigers a été nommée joueuse du match.

Selon l’entraineur en chef, il y a quand même raison pourquoi être encouragé de la partie, disant que ce n’est pas la défaite comme telle qui est décevante, mais plutôt la façon qu’on a perdu.

« Nous avons pris deux sets très serrés, nous aurions pu aller chercher une victoire que pas beaucoup d’équipe vont réussir à prendre. Nous l’avons pas fait, mais déjà ça nous dit qu’on peut les prendre », souligne Boudreau-Carroll. « Nous sommes complètement bien avec les trois premiers sets, mais nous sommes déçus des deux derniers ».

Tel que mentionné, un moment important du match

L’équipe de volleyball féminin de l’Université de Moncton a connu le goût de la victoire devant une foule dynamique après avoir subi quatre défaites pour ouvrir la saison.

Selon l’entraineur en chef des Aigles Bleues, Monette Boudreau-Carroll, l’agressivité de l’équipe a été importante pour assurer la victoire.

est venu après le troisième set alors que les Aigles venaient de remporter un set très serrée. Toutefois, elles n’ont pas converti cette énergie dans le prochain set et ont perdu l’élan qu’elles

« Aujourd’hui nous avons joué pour gagner », affirme-t-elle. « Les filles sont restées agressives tout le match, et quand nous allons restées agressives comme ça, mêmes les grandes équipes vont avoir de la difficulté à nous suivre ».

Quoique les manches étaient serrées, les Aigles Bleues semblaient être en contrôle du

venaient de créer.« À la place d’essayer de

le gagner, nous avons essayé de ne pas le perdre », ajoute l’entraineur en chef. « Quand on essaye de ne pas perdre un

match tout le long et ont réussi à résister à n’importe quelle remontée des Reds.

Malgré la défaite crève-cœur de la veille face aux Tigers de Dalhousie University, Moncton est sorti fort contre les Varsity Reds. Boudreau-Carroll était ainsi encouragée de la performance de l’équipe, non seulement dans la victoire, mais dans l’ensemble des deux matchs.

« Je pense que la leçon d’hier, de ne pas avoir peur de gagner et de ne pas jouer pour ne pas perdre, a payé aujourd’hui », continue l’entraineur en chef. « Nous aurions vraiment dû être 2-0 cette fin de semaine. C’est la première fin de semaine que nous avons joué comme que nous voulons vraiment jouer ».

La joueuse du match, Stéphanie Lagacé, appuyait son entraineur en jugeant l’importance de la performance de l’équipe de match en match plutôt que les résultats, surtout puisque les Aigles sont déjà assurés une position au championnat du Sport universitaire atlantique (SUA) en tant qu’équipe hôtesse.

match, on ne joue qu’à 80%, et contre des équipes comme (Dalhousie) il faut jouer à 100% tout le temps. C’est une bonne leçon pour les filles et j’espère que cela va leur servir plus tard ».

« Nous voulons surtout nous concentré sur comment on joue les matchs, sur la technique », souligne Lagacé. « Nous avons une occasion en or cette année de vraiment pouvoir travailler sur notre jeu et grandir comme équipe pour arriver prêtes lors du tournoi du SUA ».

Leur première victoire signée, Moncton (1-4) cherchera à continuer à bâtir un élan avec un autre match en fin de semaine à domicile.

« Je pense que la victoire permet aux filles d’avoir une confiance de pouvoir apprendre même en gagnant », estime Boudreau-Carroll. « Ce n’est pas vrai qu’il faut perdre pour apprendre durant un match, et c’est important d’avoir la confiance de pouvoir faire les choses dans la partie en plus que dans les entrainements ».

Les Aigles Bleues affronteront ainsi les Axewomen d’Acadia University, dimanche prochain à 14h dans le gymnase du CEPS.

(Photo : Normand A. Léger).

(Photo : Normand A. Léger).

Normand d’Entremont

Normand d’Entremont

Volleyball

Dal reste invaincue avec une victoire de 5 sets contre les Aigles

Volleyball

Première victoire de la saison pour le Bleu et Or

Le mercredi 16 movembre 2011 LeFront 11

SPORTS

celle-là. Les gars ont travaillé fort, nous avons trouvé une façon de gagner et c’est ça qui compte ».

Moncton a donné le ton en première période avec des buts de Parenteau et Rochon à environ trois minutes d’intervalle dans la deuxième moitié du tiers. Marc-André Côté a ensuite augmenté l’avance des Aigles en désavantage numérique avec son premier de la soirée à 4:02 du début de la deuxième période. Jamie Doornbosch a finalement brisé la glace pour les Huskies en avantage numérique à 16:14 dans le deuxième tiers pour diminuer l’avance des Aigles à 3 à 1 après la deuxième.

En troisième, les Huskies sont sortis forts lorsque Stephen Johnston a marqué à 1:52 et encore une fois à 5:22 pour effacer l’avance de Moncton. Marc-André Côté a riposté seulement 18 secondes plus tard pour redonner les devants aux Aigles, mais Michael Strickland a prolongé le match pour les Huskies lors d’un but avec un peu plus de 5 minutes à faire au match.

Les deux équipes ont échangé des occasions de marquer en prolongation, mais aucune n’a réussi à trouver le fond du filet. En tirs de barrage, Pierre-Alexandre Poulin et Dean Ouellet ont réussi leurs essais tandis que Chris McKinnon et Cam Fergus ont raté leur occasion pour Saint-Mary’s, assurant la victoire au Bleu et Or.

Le joueur du match a remarqué après la rencontre

« (Francis) c’est un gars que je crois que je détesterais jouer contre », dit en riant l’entraineur en chef des Aigles Bleus, Serge Bourgeois. « Il travaille extrêmement fort et il n’arrête pas. Il a prouvé qu’il a un bon lancer et ce soir. Il a profité de ses occasions pour marquer deux gros buts pour nous ».

Son premier but est venu à 8:09 de la troisième période alors que les Aigles Bleus tiraient de l’arrière 1 à 0 après que Bryce Swan ait ouvert la marque pour les X-Men en avantage numérique moins de 30 secondes après le début du dernier tiers. Dean Ouellet a ensuite donné une première avance à Moncton sur un lancer puissant avec un peu plus de 5 minutes à faire au match. Toutefois, les X-Men n’ont pas abandonné et ont réussi à

que les Aigles sont restés calmes malgré la remontée des Huskies.

« Nous n’avons pas paniqué, cette année nous apprenons à gagner », souligne Côté. « Nous savions qu’ils allaient sortir fort (en troisième); déjà en partant, entre nous et Saint-Mary’s, il y a de l’histoire. Je peux dire que je ne les aime pas vraiment. »

Avec les deux victoires en fin de semaine, les Aigles Bleus (8-2-0) sont toujours en deuxième

égaliser la marque sur un but de Michael Kirkpatrick avec moins de 2 minutes à jouer.

Les Aigles ne se sont pourtant pas découragés et ont eu quelques bonnes occasions de marquer en surtemps avant que Rochon termine le match avec son deuxième de la soirée à 2:30 de la période de prolongation.

Après le match, Rochon a souligné l’importance de suivre le plan de match pour compenser le fait que les Aigles comptaient deux joueurs importants en moins, soit Christian Gaudet qui a subi un coup à la tête et qui est toujours blessé, et Alex Quesnel qui servait le premier match d’une suspension de quatre parties.

« Nous savions qu’il nous manquait du personnel, donc il fallait en donner un peu plus »,

position avec 16 points, 3 points devant les Axemen d’Acadia University (6-3-1) et seulement un point derrière les Varsity Reds de l’Université du Nouveau-Brunswick (8-1-1).

Tel que le note Bourgeois, il est trop tôt pour affirmer si Charland ou Labrie manqueront une ou plusieurs parties. L’évaluation se fera bientôt alors que les Aigles disputeront deux rencontres à Fredericton cette fin

remarque le joueur du match. « Nous étions patients ce soir, nous sommes restés dans notre système. C’est important de gagner le plus de matchs possible parce qu’on sait qu’après les fêtes, ce sont tous des matchs avec un sentiment d’éliminatoires. »

Les gardiens de chaque équipe, Pierre-Alexandre Marion pour Moncton et Morgan Clark pour St.-F.-X., ont été parfaits pendant les deux premières périodes, chacun réussissant de gros arrêts pour maintenir l’égalité. Toutefois, malgré qu’il ait été le premier à allouer un but, c’est Marion qui a su mener son équipe à la victoire en fin de compte, bloquant 33 des 35 tirs dirigés vers lui.

« Je me suis dit qu’il fallait que je garde mon équipe dans le match à 1-0 et je savais que

de semaine, vendredi soir face aux Tommies de Saint-Thomas University et dimanche contre UNB.

Ils retourneront ensuite à Moncton pour disputer leur dernière partie à domicile avant les fêtes, samedi le 26 novembre à 19h à l’aréna J.-Louis-Lévesque, et termineront leur premier semestre avec un match à Charlottetown face à UPEI.

la rondelle allait finir par entrer pour nous. J’avais confiance que nous allions le remporter », explique Marion. « C’est une victoire qui va remonter notre moral, surtout après les incidents de la semaine passée ».

Kevin Charland a contribué à la victoire avec deux mentions d’aide, jouant un plus grand rôle avec l’absence de Gaudet et de Quesnel.

« Nous avons donné de plus grands rôles à des joueurs ce soir et ils ont répondu à l’appel », ajoute Bourgeois. « Je pense à un joueur comme Charland que nous avons vu prendre un plus grand rôle et qui a ainsi eu deux mentions d’aide. La foule était bonne encore ce soir, et chaque fois qu’on peut avoir une bonne foule comme cela, ça nous aide beaucoup ».

L’équipe de hockey masculin de l’Université de Moncton a survécu à une remontée féroce des Huskies de Saint-Mary’s University pour l’emporter 5 à 4 en fusillade samedi soir à l’aréna J.-Louis-Lévesque.

Les Aigles Bleus avaient une avance de 3 à 0 mais, ayant un banc qui continuait à diminuer en raison des blessures, Moncton a permis aux Huskies de revenir en force pour prolonger le match.

Le trio de Marc-André Côté, Francis Rochon et Guillaume Parenteau a compté tous les buts de l’équipe hôtesse. Côté a mené l’attaque avec deux buts et une passe, tandis que Rochon et Parenteau ont chacun marqué un but. Pierre-Alexandre Marion a signé sa deuxième victoire consécutive devant le filet pour le Bleu et Or.

Les Aigles, qui étaient déjà sans les services de Christian Gaudet (blessure à la tête), d’Alexandre Quesnel (suspension) et de Charles Bergeron (blessure à l’épaule) avant le match, ont perdu Kevin Charland et Mathieu Labrie suite à des blessures à la tête durant le match. Toutefois, les joueurs restants se sont ralliés pour assurer la victoire.

« C’est comme je l’ai dit aux gars, ce soir on a eu besoin d’oublier notre système un peu, c’était une victoire de caractère », affirme Serge Bourgeois. « Il faut gagner des parties comme

Après avoir disputé ses six premières parties sans marquer de but, Francis Rochon connaît soudainement le sens de l’opportunisme.

Rochon a marqué en troisième période et en prolongation pour donner une victoire de 3 à 2 à l’équipe de hockey masculin de l’Université de Moncton face aux X-Men de St. Francis Xavier University, vendredi soir à l’aréna J.-Louis-Lévesque.

C’était la deuxième fois que Rochon marquait deux buts dans ses trois derniers matchs. Tous ces buts ont été marqués en troisième période ou en prolongation.

Hockey masculin

« Victoire de caractère » en fusillade pour le Bleu et Or

Hockey masculin

Rochon l’emporte pour les Aigles en prolongation

Normand d’Entremont

Normand d’Entremont

Dean Ouellet marque le but gagnant en tir de barrage samedi soir à l’aréna J.-Louis-Lévesque. Les Aigles ont vaincu les Huskies de Saint Mary’s University au compte de 5 à 4 et ont battu les X-Men de St. F.-X. 3 à

2 en prolongation la veille. (Photo Normand A. Léger)