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FILIERE : GESTION ET ADMINISTRATION DES ENTREPRISES NIVEAU : 3 EME ANNEE Thème : Réalisé par : Leila Malki Encadré par : Abderrahmane Massoudi Hananae Chouki 2015 /2016 ECOLE SUPERIEURE DE MANAGEMENTET D'INGENIERIE INFORMATIQUE APPLIQUES

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  • FILIERE : GESTION ET ADMINISTRATION DES ENTREPRISES

    NIVEAU : 3 EME ANNEE

    Thme :

    Ralis par : Leila Malki Encadr par : Abderrahmane Massoudi Hananae Chouki

    2015 /2016

    ECOLE SUPERIEURE DE MANAGEMENTET

    D'INGENIERIE INFORMATIQUE APPLIQUES

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    Remerciement

    Nous tenons exprimer nos sincres sentiments et remerciements tous ceux qui ont particip de manire directe ou indirecte llaboration de ce rapport.

    A cette occasion, nous tenons tout particulirement remercier

    Mr Massaoudi qui nous a bien encadrs moralement et techniquement sans hsiter aucun moment de nous consacrer une part de son temps prcieux, afin de

    nous aider considrablement dans la ralisation de notre rapport.

    Nous remercions tous les professeurs de lESMA et en particulier

    M. BARADA, le directeur de l'institut.

    Un remerciement spcial pour nos parents qui nous ont toujours encourags et soutenus moralement et matriellement.

    Merci tous

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    Ddicace

    A nos chers parents Ce quon vous prsente nest autre que le fruit de votre affection, votre ducation. Veuillez

    trouver dans ce travail lexpression de notre grand amour et notre plus grande reconnaissance.

    A nos chers frres et surs On naurait pas d trouver meilleur que vous comme frres et surs. En guise de notre amour,

    on vous ddie le prsent travail. A nos formateurs

    A qui on porte beaucoup de considration et du respect. A nos collgues et ami(e)s

    Qui ont toujours t l pour nous soutenir et nous aider aller de lavant. A tous ceux qui nous aiment

    A notre encadrant Mr Massaoudi

    Qui a particip de prs laccomplissement de ce travail.

    On vous ddie en signe de reconnaissance et de dvouement cet humble travail qui na pu tre achev quavec vos encouragements et collaboration.

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    Sommaire Introduction ........................................................................................................................5

    Partie I : Conceptions gnrales sur la PME ............................................................................6 Chapitre I : dfinition officielle de la PME au Maroc : ..................................................7 Chapitre II : limportance et rle de la PME dans lconomie marocaine.............................8

    1- La PME facteur de dveloppement rgional : ........................................................8 2- La PME marocaine facteur demploi : ...................................................................8 3- Lapport de la PME lconomie marocaine : .......................................................9

    Chapitre III : Force et faiblesses de la PME au Maroc ....................................................... 10 1- Les forces de la PME .......................................................................................... 10 2- Les faiblesses de la PME :................................................................................... 10

    Partie II : Les diffrents modes de financement de la PME au Maroc ................................. 14 Chapitre I : Les sources de financements internes : ........................................................... 15

    1- Lautofinancement : ............................................................................................ 15 2- Les capitaux propres apports par lentreprise elle- mme : ................................. 17 3- Les comptes courants associs : .......................................................................... 19 4- Les cessions dlments dactifs :........................................................................ 19 5- Les prlvements sur le fonds de roulement: ....................................................... 20

    Chapitre II: les sources de financement externe :............................................................... 21 1- Le financement par le systme bancaire: ............................................................. 21 2- Le rle du march boursier dans le financement des PME : ................................. 22 3- Le financement par le capital-risque : .................................................................. 22

    Chapitre III: autres sources de financement externe : ........................................................ 23 1- Le crdit bail le leasing : ............................................................................... 23 2- Les aides de lEtat : ............................................................................................. 23

    Conclusion ........................................................................................................................... 24

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    Introduction

    Ds les annes 60 l'industrialisation a t inscrite parmi les objectifs du dveloppement, mais l'option pour les grandes units industrielles n'a pas rpondu aux attentes prvues. Il devient donc ncessaire de dvelopper des PME capables de promouvoir l'conomie nationale et de donner une nouvelle pousse en avant.

    La PME fait l'objet actuellement d'une tude particulire dans la mesure o elle participe au dveloppement conomique et social du pays, c'est l'outil le plus efficace pour mobiliser la volont et les capacits cratrices humaines.

    L'importance de la PME vient du fait qu'elle est dote d'un certain nombre d'atouts irremplaables. Cette catgorie d'entreprise peu capitaliste, mais dont la contribution l'emploi est intressante, surtout dans un pays comme le Maroc o le problme du chmage tend s'intensifier chaque anne, elle permet de dcentraliser les investissements, de mobiliser l'pargne prive, par consquent favoriser la rgionalisation et enfin, rationaliser la production par la diminution des cots qui permet l'amlioration de la concurrence de l'conomie sur les marchs trangers.

    En effet, au Maroc Les PME reprsentent plus de 95% des entreprises, occupent 50% des salaris, ralisent 31% des exportations et 51% des investissements nationaux et 40% de la production. Cependant sa participation au PIB se limite seulement environ 20%contre 60% dans certains pays, cela peut s'expliquer par le nombre flagrant d'entraves qui se heurte la PME marocaine surtout sur le plan administratif et aux difficults d'accder aux sources de financement ce qui limite son progrs.

    De ce fait pour favoriser le dveloppement de la PME partout o elle existe, les pouvoirs publics se sont attels lui assurer un environnement macro-conomique, juridique, rglementaire et fiscale transparent, stable et prvisible et lui faire bnficier de renforcement du dispositif financier national travers la modernisation du secteur financier et l'apport d'une assistance technique au secteur bancaire afin d'amliorer l'investissement au niveau des PME.

    Les PME de leur part doivent faire preuve de plus de transparence, de crativit et d'imagination afin de convaincre ses partenaires et permettre l'instauration des rapports solides et plus sains entres eux.

    De ce fait, nous allons prsenter dans une premire partie la PME, limportance et rle de la PME dans lconomie marocaine, Force et faiblesses de la PME au Maroc.

    La deuxime partie sera consacre une tude empirique afin de dgager les difficults d'accs des PME aux sources de financement et suggrer des recommandations pour son panouissement

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    Partie I :

    Le financement des PME au Maroc

    Partie I : Conceptions gnrales sur la PME

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    Chapitre I : dfinition officielle de la PME au Maroc :

    Jusqu'en juillet 2002, il n'existait pas de dfinition "officielle" de la PME au Maroc. Jusqu'alors deux approches prvalaient :

    - la premire, largement rpandue, consistait considrer comme PME toute entreprise dont le Chiffre d'Affaires tait de 75 millions DH.

    - Une seconde, avait t propose en septembre 2001 par les auteurs du document Vision de lavenir du Maroc, Quelle vision pour les PME/PMI rdig l'occasion du projet "Maroc - Vision 2020". Suite une rflexion approfondie sur la notion de PME au Maroc et partir de la stratification d'un chantillon compos de prs de 10 000 entreprises, ceux-ci proposaient de dfinir les PME/PMI marocaines sur la base des deux critres suivants :

    total effectifs : < 200personnes chiffres daffaires : < 50 millions de DHs total bilan : < 30 millions de DHs

    Toutefois, la dfinition de loi 53-00 formant charte de la PME du 23 juillet 2002, cette catgorie dentreprises a une dfinition officielle.

    Par ailleurs, les PME doivent rpondre aux deux conditions suivantes :

    - avoir un effectif permanent ne dpassant pas 200 personnes, - avoir ralis, au cours des deux derniers exercices, soit un chiffre daffaires hors taxes

    infrieur 75 millions de DH, soit un total de bilan infrieur 50 millions de DH.

    Cette mme charte propose galement des critres spcifiques aux entreprises nouvellement cres (c'est dire celles qui ont moins de deux annes d'existence) : sont considres comme PME les entreprises ayant engag un programme dinvestissement initial infrieur 25 millions de DH et respectant un ratio dinvestissement par emploi infrieur 250 000 DH.

    TYPE D'ENTREPRISE EFFECTIF CHIFFRES D'AFFAIRES ou TOTAL DU BILAN

    PETITE ET MOYENNE ENTREPRISE

    200

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    Chapitre II : limportance et rle de la PME dans lconomie marocaine. Lanalyse de la croissance conomique dans plusieurs pays dvelopps dmontre que ce sont les PME qui crent les emplois, innovent et contribuent au dveloppement de faon dterminante.

    Le rle socio-conomique des PME dans la stratgie de dveloppement des pays est important vu leur difficult dadoption aux diffrentes crativits demploi, leur mobilisation de lEpargne individuel et son orientation dans les investissements productifs.

    1- La PME facteur de dveloppement rgional :

    Le dveloppement rgional ne peut se faire sans les PME, car de par leur taille et la nature de leur activit. Donc la promotion des PME hors des villes exerce un impact direct sur celle-ci et contribue la rsolution des problmes urbains.

    La PME contribue au ralentissement, voir mme la suppression des bidons villes qui croissent dans les priphries de la ville, et permet donc lamlioration du niveau de vie des habitants de villes. Elle contribue aussi rduire et voire mme ponger les problmes demploi, dhabitation, de transport etc.

    La petite et moyenne entreprise constitue un vritable levier de dveloppement rgional, elle permet de promouvoir la classe moyenne et dassurer lintgration sociale la PME apparat ainsi comme le seul lment capable de relancer linvestissement et de crer des emplois. .

    2- La PME marocaine facteur demploi : Limportance en nombre et en emploi de la PME nest plus prouver, elle se trouve souvent la base du dynamisme de nouvelles rgions et du renouveau conomique des villes.

    La PME est au cur des transformations de nos conomies dans le cadre de la 3me volution industrielle ou de la mutation de nos conomies.

    En effet, aucun ne retient limportance conomique et sociale de la PME pour les pays en voie de dveloppement. Les PME constituent un instrument efficace de promotion de lemploi. Des tudes ont dmontr que le nombre demploi cres par rapport aux investissements est plus lev dans les petites entreprises.

    Elles stimulent le dveloppement conomique, soit par une contribution direct lactivit nationale, soit par des activits complmentaires celle des grandes entreprises. Le dveloppement des PME en milieu rural peut rduire lexode rural vers les villes.

    La cration intensive des PME qui exploitent une main duvre considrable dans les diffrentes rgions du pays (50% de la main duvre) permettra lessor de toutes les rgions conomiques nationales et partant de toute lconomie nationale, ce qui permettra de faire de la PME un instrument fondamental pour le dveloppement conomique et social des pays.

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    3- Lapport de la PME lconomie marocaine : Nous pouvons affirmer sans risque de nous tromper que la PME est la cheville ouvrire de la croissance conomique au Maroc, cest delle que dpend une partie la promotion de lemploi de lindustrie au pays. On peut dire que la PME est le parent pauvre dune politique industrielle, cest le moyen efficace de contribuer notre expansion conomique pour diverses raisons :

    - La cration des PME constitue un moyen de diversifier les activits industrielles orientes vers la substitution aux importations et autre moyen de chercher la croissance, la rentabilit et lemploi avec des capitaux pas trop grands.

    - La PME contribue rationaliser la production industrielle et diminuer les cots ainsi quelle amliore la concurrence, la dcentralisation et garantie la qualit des produits et la rationalit des prix.

    - Leur implantation rgionale renforce les liens existant entre agriculture et industrie.

    Les PME constituent la base de dveloppement industrielle rgional, car par leur taille et la nature de leur activit, ses PME sadoptent aisment aussi bien dans les grandes agglomrations que dans les petites et moyennes villes.

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    Chapitre III : Force et faiblesses de la PME au Maroc

    1- Les forces de la PME La PME ne peut tre considre comme un simple modle rduit de l'entreprise ou pire encore comme l'inverse de la grande entreprise .Elle est une entit propre qui possde des atouts originaux, qui sont principalement au nombre de trois :

    1.1- La flexibilit : La flexibilit peut tre dfinie comme la capacit de s'adapter rapidement aux variations qualitatives et quantitatives de l'environnement. La capacit d'adaptation la conjoncture est essentielle, cette qualit se trouve en particulier chez les PME. Cela revient dire que les grandes entreprises se caractrisent par une certaine rigidit de structure dfavorable l'adaptation rapide au changement, ce sont souvent handicaps et paralyses par leur bureaucratie interne et la longueur de leur communication. Le tissu de la PME ragit un dsquilibre conomique de manires diffrentes selon des situations respectives des entreprises.

    1.2- L'efficacit: Etant donn que les charges de structures sont plus faibles dans ce type d'entreprise. Les PME vont obtenir par consquent un cot de revient plus faible que celui des grandes firmes. De ce fait elles peuvent aisment matriser l'ensemble des donnes de leur environnement.

    1.3- La qualit et simplicit des relations sociales : La modestie de la taille des PME leur permet une gestion du personnel plus efficace et plus conome : Plus efficace parce qu'elle se traduit souvent par une grande souplesse d'utilisation de la main d'uvre et par une meilleure implication de celle-ci, Plus conome parce que la main d'uvre y est en gnrale moins qualifie et peu syndicalise ce qui tend rduire le cot du travail.

    2- Les faiblesses de la PME : La PME soufre d'un ensemble d'handicapes aussi multiples que divers qui se situent presque au niveau de toutes ses fonctions et rduisent de ce fait ses capacits de production et de commercialisation.

    2.1- Le rle de la personne du dirigeant : L'une des caractristiques propres aux PME marocaines rside dans le rle que joue la personne du dirigeant. Non seulement il cumule les fonctions techniques commerciales et financires mais en outre il assume le plus souvent seul la responsabilit de son affaire. Cette concentration des tches de gestion entre ses mains le rassure certainement dans la mesure o il est inform de ce qui se passe l'intrieur de l'entreprise, mais en contre partie, elle ne lui permet pas d'optimiser la rentabilit de son temps et par consquent il devient sous- inform des relles potentialits de son entreprise, et perd ses premiers objectifs et sa mission initiale d'laborer ses stratgies de conqute de nouveaux marchs et de dveloppement de son entreprise.

    La grande majorit des dirigeants sont des hommes de production ou de commerce sans grande exprience dans le domaine de Finance, Marketing, Comptabilit, Approvisionnement, gestion de stocks. Or, il faut savoir grer une entreprise dans son ensemble et saisir les interrelations qui existent entre ses diverses fonctions.

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    Cependant, si actuellement on assiste une acclration du taux d'chec au niveau des jeunes PME, ceci n'est pas d seulement la conjoncture ou l'environnement conomique mais galement aux erreurs commises par leurs dirigeants titre d'exemple :

    - - La stratgie de se limiter un seul client alors qu'il faudrait mieux diversifier la clientle.

    - - Par son style de management, le dirigent de la PME instaure inconsciemment un esprit dfavorable au dveloppement de l'entreprise (perte de tout comportement cratif de son personnel) et dont les consquences se traduisent par l'alourdissement des charges, la baisse de la productivit et de la rentabilit de l'entreprise et la dtrioration du climat social.

    - - La ngligence du besoin en fonds de roulement. En effet afin d'accrocher des nouveaux clients, le dirigeant leur accorde des dlais de paiement plus long, alors qu'il doit rgler ses fournisseurs dans un dlai beaucoup plus court.

    - - La peur de travailler dans le claire situation qui l'expose au poids de la fiscalit et qu'il qualifie de trs pnalisante pour sa socit.

    - -Pour l'amlioration du niveau de formation de son personnel, ni l'importance ni le besoin en formation sont considrs leur juste valeur.

    - -Pour des raisons culturelles (crainte de rvler le secret de son affaire), mais aussi financires, le conseil externe sous toutes ses formes (tudes, consultations pour les questions techniques, financires, juridiques..) est considr comme peu important et ne mrite pas le prix demand.

    - -La dcision de recrutement d'un cadre, lorsqu'elle est prise, n'est que rarement accompagne des taches qui lui seront confies.

    - -L'insuffisance des technologies locales et l'adoption de technologies avances des pays industrialiss inadaptes aux spcificits locales (fortes intensits capitalistiques, cration d'emploi coteux, surcots, gaspillage de ressources).

    2.2- Absence de facteurs de comptitivit :

    1re niveau : Manque d'informations :

    Le contexte conomique marocain se caractrise par le manque d'informations sur son organisation et son fonctionnement.

    Cependant Les PME n'ont pas les moyens (humains, financiers, matriels) d'avoir une intelligence conomique propre, elles ont pourtant un besoin crucial d'information qui diffre suivant leur objectif : opportunits d'investissement, normes, nouveauts technologiques, marchs et produits nouveaux, etc...

    Les statistiques sont faibles en dehors de celles de bank al Maghrib et l'office de change. Le crateur d'entreprise n'a pas d'informations prcises sur les branches d'activits et plus particulirement sur les crneaux qui peuvent l'intresser sans investigation personnelle. Ces investigations sont gnralement partielles, incompltes et parfois errones. Il n'existe pas encore au Maroc de base de donnes informatises et actualises.

    Trs vite les donnes qui ont pu tre collectes dans le cadre des tudes sectorielles vieillissent et perdent leur intrt en l'absence de cette actualisation ncessaire.

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    2me niveau : Insuffisance d'accs aux nouvelles technologies et l'innovation :

    L'une des faiblesses aujourd'hui soulignes pour les PME Marocaines et leur accs insuffisant aux technologies nouvelles et l'innovation, cette faiblesse sera d'autant plus handicapante que l'conomie marocaine s'ouvre la concurrence internationale. Or, il est galement tablit que le niveau de dveloppement technologique et scientifique d'un pays est l'image de son progrs conomique et que la volont d'accrotre ce dernier ncessite une intgration et une gestion des technologies nouvelles importes puis rgnres sur place. L'exemple du japon des annes 60 et plus rcemment des pays d'Asie du Sud -Est est difiant cet gard.

    Au Maroc, une dconnexion vidente entre les quelques centres de recherche universitaires et les PME, les moyens matriels et humains sont faibles, l'ouverture et la coopration avec des centres trangers plus dveloppes sont limites, les centres de recherche privs ou de grandes entreprises demeurent peu nombreux et porte rduite. Le plus grave, semble tre un certain dsintrt de la puissance publique et des dcideurs des entreprises l'gard de la recherche et du dveloppement technologique. Sans doute, le manque des ressources humaines suffisamment formes et qualifies, le faible niveau gnral de qualification technique et bien sur l'insuffisance des moyens financiers sont autant de facteurs explicatifs de ce sous-dveloppement technologique et technique de nos PME.

    L'innovation, mme relative est faible dans nos PME, le financement de cette dernire est inexistant et les structures d'assistance aux innovateurs sont absentes. Il y a un manque de canaux structurels et organiss d'alimentation en informatique et d'apport de connaissances en provenances de l'tranger pouvant nous irriguer avec continuit et permettant aux entreprises d'intgrer ce qui se passe ailleurs.

    3me niveau : le manque de personnel qualifi :

    Les PME se plaignent d'une manire gnrale de manque de personnel qualifi notamment dans les services, et surtout de ne pas trouver l'embauche presque tous les niveaux des personnes spcialiss correspondant aux emplois offerts. Cette remarque vaut d'ailleurs galement pour les grandes entreprises, mais la situation se trouve aggrave chez les PME par les mthodes mme de caractre passif, qu'elles suivent en matire d'embauche , celles-ci sont faites au coup par coup sous la pression des vnements immdiats : par retenue d'une candidature spontane, recommand par un membre de la famille, ce qui mne des erreurs nombreuses, multiples essais, cot et perte de temps.

    2.3- Les difficults financires : Les principales difficults qu'en souffrent les PME sont de caractre financires, allant jusqu'au menacer leur existence. Ces difficults trouvent leurs explications dans plusieurs raisons, d'abord il y'a une relative instabilit de leur autofinancement compar celui des plus grandes entreprises.

    Ensuite, en ce qui concerne les crdits, la banque intervient dans le financement des projets des PME suivant une tude de faisabilit laquelle est fonde sur des donnes techniques et conomico-financires, si le projet est fiable la banque le finance. Certains promoteurs estiment que la banque refuse de financer leurs projets mais occultent les raisons qui ont motiv le refus.

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    Enfin les autres moyens de financement (le capital risque- financement via le march boursier-le crdit bail) ne sont pas bien exploits par les PME pour maintes raisons que le deuxime chapitre va traiter avec dtail.

    2.4- Contraintes d'accs aux marchs et aux zones et locaux d'implantation : a- Contraintes lies l'accs aux marchs : Le soutien pour l'accs au march constitue un des moyens pour prenniser la PME, qu'il s'agisse de l'accs au march local o l'Etat mobilise des ressources budgtaires importantes dans le cadre des marchs publics ou aux marchs extrieures par l'accompagnement de la PME l'exportation. Mais trs souvent les PME vitent d'accder aux diffrents marchs (publics, extrieurs) et ce pour plusieurs raisons :

    - La plupart des gros donneurs d'ordre privilgient les grandes structures. - Les dispositions rglementaires inadaptes aux PME. - Le manque d'informations sur les organismes internationaux contacter, les

    opportunits d'affaires.... - Les difficults d'accs au financement l'exportation. - L'insuffisance du concept d'ouverture sur l'extrieur.

    L'analyse de l'tat des lieux permet de constater globalement que par sa taille et sa structure, la PME ne peut accder facilement aux marchs publics et ne peut, elle seule faire face la complexit et aux cots d'approches des marchs extrieurs. b- Contraintes lies aux zones et locaux d'implantation : Le dveloppement des PME ncessite la mise en place d'une logistique et des infrastructures d'accueil ncessaires l'importation des projets. En effet le montage de tout projet dpend, dans une large mesure de la disponibilit de terrains, de parcs industriels entirement viabiliss et de locaux des prix abordables. Le cot lev de ces derniers prsente un rel frein au dveloppement des PME marocaines par rapport celles des pays concurrents (Turquie, Jordanie, tunisie..).

    2.5- Faiblesse dans la commercialisation : La fonction commerciale des PME a prsent et prsente encore, malgr une amlioration notable dans les dernires annes, des lacunes persistantes. On rapproche un certain nombre de PME un manque de connaissance de leurs marchs existants ou potentiels, la programmation insuffisante d'une action commerciale mene au coup par coup, un effort trop modr de prsentation des produits et services couler, mais aussi une qualit parfois mdiocre de l'accueil et du service aprs vente, et une assez forte rsistance aux formes modernes de la publicit et des mdias.

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    Partie II : Les diffrents modes de financement de la

    PME au Maroc Partie II : Les diffrents modes de financement de la PME au Maroc

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    Les PME disposent de deux formes de financement ; on a dun cot le financement

    interne cest-a-dire le financement par les fonds propres, et dun autre cot les financements

    externes par des organismes financiers.

    Chapitre I : Les sources de financements internes : Le financement interne, appel aussi autofinancement ; consiste, pour Lentreprise, utiliser ses propres ressources (bnfice, rserves) pour Financer son activit. Cette forme reprsente lautonomie et lindpendance de la PME envers les tiers.

    Par son activit, lentreprise arrive dgager des recettes provenant des ventes de produits quelle fabrique et vend, cest par lexcdent de recettes que lentreprise arrive assurer la croissance de son activit.

    1- Lautofinancement : 1.1- Dfinition : Lautofinancement joue un rle fondamental dans le dveloppement de lentreprise. Il permet dassurer la croissance de lactif conomique sans recours des tiers et sans entraner des charges financires directes : intrts et remboursements.

    Lautofinancement participe directement au processus cumulatif de croissance qui nat du fait que tout nouvel investissement accrot par sa rentabilit et son amortissement, lautofinancement des priodes venir.

    Lautofinancement est aussi gal la marge dautofinancement diminue de dividendes. Cette marge est celle quon dsigne gnralement par ; cash flow.

    Il constitue la principale source interne et qui a pour origine le rsultat net bnficiaire dgag par lactivit propre de la PME elle-mme, il sagit en loccurrence de lautofinancement.

    1.2- Mesure de lautofinancement : Lautofinancement constitue lun des moyens de financement traditionnel des

    moyennes et petites entreprises ; dont il prend source des lments suivant : a- Les rserves : Elles reprsentent lautofinancement accumul par lentreprise partir de ses bnfices appels : autofinancement de croissance.

    Il sagit des bnfices non distribus, elles correspondent une partie du surplus montaire retenu par lentreprise.

    - Rserves lgales : les entreprises doivent prlever chaque anne sur les bnfices raliss une part pour constituer ce quon appelle : le fond de rserve. Ce prlvement est obligatoire, il a pour rle de maintenir la fixit du capital et donne ainsi une garantie supplmentaire aux cranciers de lentreprise. Cette rserve peut suite dune augmentation du capital tre transforme en capital social et peut servir ponger une perte.

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    - Rserves statutaires ou contractuelles : elles rsultent dun contrat et dans le cas des socits anonymes elles rsultent des statuts. Ces rserves sont constitues loccasion de laffectation des bnfices, elles ne peuvent tre distribues quavec laccord de lassemble gnrale extraordinaire.

    - Rserves facultatives : elles ne sont pas prvues par la loi, par les statuts ou par les clauses contractuelles. Elles rsultent parfois dvnements pouvant tirer bnfices lentreprise et desquelles on profite pour constituer cette rserve. b- Lamortissement :

    Lamortissement est la mesure dune dprciation subie par les immobilisations, cest une charge dductible de lassiette imposable, donc permet lentreprise davoir des ressources supplmentaires, cest pourquoi les financiers prfrent voir dans lamortissement le mcanisme de financement interne voire la possibilit de roulement des immobilisations.

    Lamortissement permet donc de compenser la dprciation des immobilisations, il est considr comme moyen de remplacer les immobilisations au moment ou elles cessent dtre utilisables. Du point de vu financier, lamortissement est une ressource qui sintgre dans lensemble des ressources de lentreprise et se forme dune faon continue, il nest pas affect exclusivement au remplacement.

    Ainsi, lautofinancement de lentreprise aura en ressource principale cet amortissement qui, en attente du financement du renouvellement de limmobilisation pour laquelle il est constitu, sera utilis laccroissement de lensemble des ressources financires. c- Les provisions : Toutes les dotations aux provisions ne font pas partie de lautofinancement, seules les provisions caractre de rserve cest--dire constitues sans objet prcis ou trs alatoire sont comprises dans le calcul de lautofinancement.

    Il faut donc carter les provisions, qui ne sont pas fait que des charges terme comme provisions pour crances douteuses et provisions pour dprciation des stocks. d- Le report nouveau RAN : Il est constitu par le montant des bnfices des exercices antrieurs qui nont pas t distribus ou affects un compte de rserve.

    Ces bnfices sont gards dans lentreprise dune anne une autre pour les ajouter aux bnfices de lexercice suivant.

    1.3- Les avantages de lautofinancement : Les avantages de lautofinancement sont reprsents par les ressources annuelles ainsi dgages, dont laccumulation au sein dune entreprise peut permettre :

    La reconstitution, la modernisation, voire mme laccroissement des capacits de production.

    La substitution progressive des capitaux propres lendettement externe onreux Lattention des frais financiers en mme temps que le renforcement de lautonomie

    financire. Mais il faut noter, que lautofinancement peut parfois avoir des inconvnients.

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    1.4- Inconvnients de lautofinancement: Il est lune des principales sources de financement internes de PME marocaines, mais il ne faut pas oublier que le recours systmatique cette pratique comporte des inconvnients:

    Linconvnient le plus grave provient du fait que lautofinancement nest peru qu travers le critre de la gratuit. Cette dernire pousse les PME souvent commettre un certain nombre de ngligences dans le choix des investissements. Autrement dit, les PME qui utilisent lautofinancement ne font que de perdre et gaspiller les ressources retenues.

    Un autofinancement trop important peut avoir comme mfait de geler des fonds dont la PME na pas besoin. Ces fonds sils sont attribus aux actionnaires, pourraient alimenter le march financier et par consquent le financement de dveloppement dautres entreprises.

    Il ne peut pas contribuer une aussi meilleure rpartition des investissements que les marchs de capitaux. Ce sont des raisons pour lesquelles la PME ne peut pas se contenter de la capacit de lautofinancement pour raliser la croissance souhaite, et ainsi ne peut assurer sa comptitivit et mme sa survie.

    2- Les capitaux propres apports par lentreprise elle- mme : Pour financer ses oprations dinvestissement, dexploitation, et mme le dcalage existant entre le lancement de lactivit et lacquis des recettes ventuelles, la PME doit faire un apport sous forme de fonds(en numraire ou en nature) pralable mme au dmarrage. Aprs avoir dfinir ces capitaux propres apports, on fera le traitement des deux manires daugmentation de ceux-ci.

    2.1- Dfinition des capitaux propres apports : Les capitaux sont considrs comme tant le moteur de la naissance et du dmarrage de la PME, cest largent ncessaire pour crer une PME, pour assurer sa croissance, et son bon fonctionnement.

    On peut donc dfinir les capitaux propres de lentreprise comme des fonds qui sont sa disposition de faon permanente jusqu sa liquidation. Ils proviennent des apports des associs, des bnfices non distribus et des corrections dvaluation de lactif. Cest la situation nette comptable.

    Ainsi, une entreprise ne peut jamais exister et raliser ses oprations (approvisionnement, rmunration du personnel) sans avoir un patrimoine propre elle. Autrement dit, un apport personnel et un apport dassoci vont tre obligatoire. Ces fonds ne peuvent tre affects que dans des cas exceptionnels : augmentation, rductions effectues en amortissement de pertes ou dissolution de la socit.

    2.2 - Les formes daugmentation des capitaux propres: Une augmentation du capital peut tre de plusieurs faons et la modification quelle apporte la structure financire de lentreprise est diffrente selon quelle a pour objet un apport en numraire, un apport en nature ;

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    v laugmentation du capital en numraire :

    Laugmentation du capital par rapport en numraire est un procd qui est couramment utilis en matire de financement des investissements. Il permet aux socits :

    De renforcer leurs moyens financiers propres en les adaptant leurs besoins en quipement ;

    De sassurer une certaine autonomie financire ; Daugmenter leur crdit auprs des tiers et des banques et aussi leurs possibilits

    demprunt.

    Cest le seul moyen qui fournit des liquidits lentreprise, et correspond un investissement long terme de lpargne disponible. Il permet dobtenir des ressources qui renforcent les fonds propres de lentreprise ainsi que sa capacit demprunt.

    En effet, pour assurer laugmentation de son capital en numraire, la PME fait appel soit des actionnaires dj en place, soit des actionnaires nouveaux. Cest pour cette raison que les PME ne recourent lapport en numraire que si les disponibilits des actionnaires en place le permettent vu les problmes pos par louverture de leurs capitaux des tiers.

    v Laugmentation du capital en nature:

    Cest un apport non pas sous forme dargent, mais un apport de biens matriels tel que les marchandises, le mobilieretc.

    Donc un tel apport permet non seulement une augmentation du passif, mais aussi de lactif par laugmentation des diffrents emplois que reprsentent les biens apports. Il en rsulte que la structure financire de lentreprise nest pas forcement amlior par une opration de ce genre.

    Cette forme daugmentation assure aux PME un financement indirect de leur activit en leur permettant la fois :

    Laugmentation ou le renforcement des capitaux propres apports dj. Laugmentation de lactif de lentreprise, elle peut se manifester sous diffrentes

    formes : apport dun terrain, des constructions, du matriel,etc.

    On peut dire que les capitaux propres apports prsentent pas mal davantages :

    Ils constituent la source de financement la plus stable, du fait de leur dure et de la possibilit de ntre affects que dans des cas exceptionnels.

    Ils prservent lautonomie et lindpendance vis--vis de lextrieur. Les cots entrans sont faibles et mme parfois sont inexistants.

    v L'augmentation de capital par incorporation de rserves, de crances sur la socit ou de rvaluation dactif :

    Ces diffrentes augmentations ont des effets juridiques importants mais n'ont gure d'incidence sur le financement de la socit car elles ne lui apportent aucune ressource nouvelle.

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    3- Les comptes courants associs : L'utilisation de comptes courants d'associs, qui consiste pour ces derniers prter de l'argent leur socit sous la forme d'un compte courant, est une pratique rpandue qui comporte de nombreux avantages, aussi bien pour la socit elle-mme que pour les associs prteurs. En effet, cette mthode, simple et ncessitante trs peu de formalits administratives constituent la fois un mode de financement efficace pour la socit et un placement financier intressant pour les associs.

    En dautres termes, ce sont les dirigeants qui avancent de largent ou laissent la PME les sommes quils tirent de leur activit. Par assimilation aux autres sommes prcdemment cites, les comptes courants associs assurent la PME des capitaux permanents. Et par consquent, des avantages ainsi que des inconvnients submergent.

    3.1- Les avantages des comptes courants associs: Ce moyen de financement procure des avantages certains aux associs, ainsi qu la socit, cest un systme profitable pour tous les contribuables ;

    Ainsi, ce systme prsente pour la socit une plus grande souplesse, puisqu'il ne ncessite pas de modification du statut social de la socit (contrairement une augmentation du capital social). Il s'accompagne en outre de trs peu de formalits, ce qui n'est pas ngligeable.

    L'avantage majeur de l'utilisation des prts sous forme de compte courant d'associ pour la socit est que celle-ci aura la possibilit de dduire les intrts verss aux associs de ses bnfices imposables.

    Compars aux placements banquiers, le systme de compte courant d'associ leur permettra d'une part de rcuprer tout moment les avances consenties la socit.

    Il assurera un taux d'intrt de trs loin suprieur tous les comptes rmunrs proposs par les banques.

    Et enfin, lindpendance financire de la socit.

    3.2- Les inconvnients des comptes courants associs : Les comptes courants associs prsentent comparativement aux capitaux propres, linconvnient de ne pas reprsenter au regard des tiers, un apport qui aurait pour effet daugmenter les fonds propres de lentreprise, puisquils figurent au passif du bilan. Il convient de plus de signaler quun associ titulaire dun compte courant trs important peut disposer de moyen de pression vis--vis, des autres associs et bnficiaire en pratique dune autorit de fait dans lentreprise, ce qui peut entraner un dsaccord entre tous les associs.

    4- Les cessions dlments dactifs : Les cessions de certains lments dactif (titre de placement, matriels, locaux, terrainsetc.) apportent un appoint financier apprciable, quand elles soprent soit dans un contexte de modernisation ou de renouvellement de biens dquipement, soit lors dune extension dans le cadre dune nouvelle unit (changement de locaux dexploitation par exemple).

    Elles peuvent parfois, reflter la volont des dirigeants deffectuer des investissements dans dautres branches dactivit, ou de faire face des difficults financires.

    Mais ces sources de financires peuvent tre qualifies dexceptionnelles, surtout pour notre PME marocaine, dans la mesure ou la majorit des PME exercent leur activits dexploitation grce des quipements et des machines dont la valeur est nulle sur le plan

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    comptable ainsi, ces entreprises continuent travailler avec ces quipements mme sils sont totalement amortis et deviennent obsoltes. Mais sur le plan conomique, il est remarquer que les cessions de ces actifs ont pour consquences de diminuer la valeur productive des affaires.

    5- Les prlvements sur le fonds de roulement: Lorsque le fond de roulement dune affaire est suprieur ses besoins dexploitation (trsorerie excdentaire) de celle-ci peut en prlever certaines sommes pour raliser des investissements. Ces retraits de fonds doivent tre oprs sans prjudice sur lquilibre financier, et sur la trsorerie, au-del de ce qui est raisonnable et gnralement admis c'est--dire : 15jours un mois de chiffre daffaire. Les prlvements sur le fonds de roulement qui ne sont pas raliss bon escient peuvent engendrer des difficults commerciales et financires. En revanche, si la PME narrive pas couvrir les charges nes de lexploitation et que le besoins en fonds de roulement saccrot de jour au lendemain ; elle lui reste, pour surmonter les problmes lies au financement, daller au-del des ses ressources internes, cest--dire aux diffrentes possibilits dapprovisionnement de la liquidit, secteur bancaire, march financier

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    Chapitre II: les sources de financement externe : Le financement interne est gnralement insuffisant pour couvrir lensemble des besoins de lentreprise. Les entreprises en gnral investissent plus quelles npargnent ce sont des agents conomiques dficit de financement demandeurs de capitaux.

    Au Maroc, comme dans tous les pays en voie de dveloppement, les entreprises souffrent de linsuffisance des capitaux internes, donc elles recourent gnralement aux capitaux externes pour squiper, c'est--dire pour se doter des terrains, et des btiments ncessaires leur exploitation et constituer leur outillage. Les capitaux trangers sont constitus des fonds mis la disposition de la socit par des tiers surplus de financement moyennant un engagement qui est souvent accompagn de certaines garanties. Ces capitaux sont varis et htrognes quand leur origine, ils comprennent essentiellement les emprunts bancaires, les emprunts obligatoires, et le crdit bail.

    1- Le financement par le systme bancaire: Linvestissement dont dpend la croissance conomique du pays, ncessite de la part

    de lentrepreneur un effort financier, intellectuel et physique, devant limportance des

    montants exigs par cette opration, et vu linsuffisance des fonds propres des PME qui

    constituent la base du tissu industriel marocain, le recours au systme bancaire apparat

    ncessaire pour le financement dquipement dentreprise.

    Donc, conscient de limportance de la PME, les banques se sont impliques depuis

    longtemps dans le dveloppement de cette catgorie dentreprises, et a par consquent,

    toujours veill consolider leurs relations par lamlioration constante de leur prise en charge

    et leur accompagnement travers une structure dcentralise et rapproche, et une panoplie

    doutils de financement, quelle que soit la problmatique et la finalit de la PME.

    Avant de traiter lapport de march bancaire dans le financement des PME, on va

    dabord essayer de prsenter les types de crdits les plus utiliss.

    1.4 - Le financement par la banque populaire: La promotion, le financement et lassistance la PME constituent lun des domaines

    o laction du BP est dcisive. La porte de son engagement envers le secteur des entreprises

    est telle que :

    Une cration dentreprise sur deux est finance par la Banque Populaire ;

    La Banque Populaire est le partenaire financier de 60% des PME/PMI.

    Conscient de limportance de la PME, la banque populaire sest implique depuis

    longtemps dans le dveloppement de cette catgorie dentreprises et a, par consquent,

    toujours veill consolider ses relations par lamlioration constante de sa prise en charge et

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    son accompagnement travers une structure dcentralise et rapproche, et une panoplie

    doutils de financement, quelle que soit la problmatique et la finalit de la PME.

    Le rseau banque populaire est constitu la fin de 2007 de 620 agences et 610

    guichets automatiques, il est galement :

    Le premier collecteur de lpargne du systme bancaire marocain ;

    La banque qui ralise le rsultat net le plus important du secteur ;

    2- Le rle du march boursier dans le financement des PME : Le march financier ou ce quon appelle couramment le march boursier est un lieu de rencontre entre les agents conomiques besoin de financement, et ceux qui ont un excdent des capitaux disponibles. Il constitue un mcanisme irremplaable pour des dcisions dinvestissement et de financement.

    Cest un march rglement de valeurs mobilires, qui sont des titres ngociables (actions et obligations) qui procurent des revenus leurs dtenteurs. En fait, le march boursier assure une triple fonction de march primaire, de march secondaire et de valorisation des actifs qui y sont cots.

    Cest le march de la finance directe ou ne sont ngocis que les titres moyen et long terme, cest le lieu privilgi pour des rencontres entre les entreprises la recherche des capitaux pour financer leur dveloppement et des investisseurs en qute de placements rmunrateurs.

    3- Le financement par le capital-risque : Les entreprises marocaines, et particulirement les PME rgionales se heurtent frquemment une difficult rcurrente : le manque rel en fonds propres et en assistance freine leur croissance. Dans un tel contexte, le financement participatif et plus particulirement lactivit du capital-risque, innovation financire induite par la mutation du systme financier occidental mais rejoint pleinement les fondements de base du systme financier islamique, reprsente a priori un outil adquat de rponse aux besoins financiers spcifiques des PME rgionales.

    Les raisons qui militent pour la cration des organismes de financement participatif (OFP) vocation rgionale tiennent, la fois, leurs qualits structurelles en tant quacteurs de proximit et la nature des financements quelles ont vocation de proposer aux entreprises.

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    Chapitre III: autres sources de financement externe :

    1- Le crdit bail le leasing : Le leasing est un mode de financement relativement proche des crdits moyen terme rescomptable. Il intervient trs peu dans le financement des PME par rapport aux autres formes de financement.

    Cest une formule dorigine Anglo-saxonne qui a t introduit au Maroc dans les annes 60 mais qui a pris depuis une certaine ampleur. Les socits de leasing ont pour technique dacqurir des matriaux la demande dun entrepreneur, puis de le lui louer pendant une priode dtermine convenue avec lui gnralement de 3 5 ans.

    Il connat actuellement un important dveloppement qui sexplique par les besoin de financement grandissants des PME. Cest pour ces raisons quon sest pench pour traiter les caractristiques et le rle du leasing dans le financement des PME au Maroc.

    2- Les aides de lEtat : Parmi les principaux objectifs de lEtat et des pouvoirs publics figure la cration de nouvelles entreprises. Do loctroi par lEtat de facilits aussi bien dans le domaine fiscal, douanier que dans le domaine financier. Ces actions remdient aux difficults rencontres avec les organismes financiers.

    .

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    Conclusion

    Vu l'importance qu'elles occupent dans l'conomie et particulirement dans le tissu industriel surtout dans un pays en voie de dveloppement comme le Maroc, Les PME largement rpandues d'aprs les tudes et les constatations souffrent beaucoup plus de faiblesses et ceux pour plusieurs raisons, soit internes, c'est dire propres l'entreprise, soit externes lies son environnement.

    Les PME sont devenues de plus en plus dpendantes de l'environnement conomique international, elles subissent des impratifs macro-conomiques et les conditions de leur survie et du dveloppement sont certes lies au contexte lgislatif, financier et social du pays.

    Ici au Maroc, l'exprience de promotion des PME est trs rcente, dans ces dernires dcennies que les autorits Marocaines l'ont opte pour rsoudre les problmes socio-conomiques (Chmage- l'exode rural...).

    Alors, il faut encourager les PME, cependant le principal obstacle qui entrave son dveloppement reste le problme de financement, soit par la faiblesse des moyens de financement, soit par la complexit des procdures suivre pour octroyer des crdits.

    Malgr les efforts mens par les organismes nationaux et internationaux pour prparer un climat favorable aux PME, il reste beaucoup faire de la part de l'Etat et de la part des bailleurs des fonds tant que les PME rclament une assistance financire accrue, l'assouplissement des procdures et la diversification des techniques bancaires.

    Le nouvel ordre conomique international, marqu par la Mondialisation de l'conomie (systmes productifs, marchs, biens et services, capitaux et main-duvre) impose des rgles de gestion (planification et contrle) plus strictes aux entreprises, catgories, tailles et secteurs confondus.

    Dans un tel contexte turbulant et incertain, les frontires technico-conomiques et socio-politiques des entreprises, n'est pas clairement dfinies, sont devenues d'avantages flous et permables. Ce qui tait prouv dfaille, ce qui tait clair s'embrouille et ce qui tait matris se rebelle .L'action de l'entreprise sur son environnement devient encore malaise.

    La PME doit faire face une comptitivit multidimensionnelle impliquant toutes ses fonctions et domaines d'activits. Elle doit s'organiser pour mieux agir, exploiter rationnellement ses ressources, diffuser grande chelle ses produits, anticiper le comportement des diffrents intervenants et faire dfendre ses intrts dans le but de continuer assurer son existence.

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    Webliographie

    http://www.enset-media.ac.ma/cpa/definition_pme_maroc_et_europe.html

    http://www.memoireonline.com/05/09/2049/m_Financement-pme-maroc-contraintes-et---perspectives1.html

    http://www.doc-etudiant.fr/Gestion/Finance/Memoire-Financement-des-pme-au-maroc-20045.html