Le drapeau, plus qu’une étoffe, une déclaration · Depuis la mort du général de Gaulle en...

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La plante qui détruit le TNT page 09 Brève histoire du Dog Tag page 10 Carte du combattant page 26 Le drapeau, plus qu’une étoffe, une déclaration La Médaille Militaire N° 569 TRIMESTRIEL DÉCEMBRE 2015 - LE NUMÉRO 1,50 e - www.snemm.fr

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La plante qui détruit le TNTpage 09

Brève histoire du Dog Tagpage 10

Carte du combattant

page 26

Le drapeau, plus qu’une étoffe,

une déclaration

La Médaille MilitaireN° 569 TRIMESTRIEL DÉCEMBRE 2015 - LE NUMÉRO 1,50 e - www.snemm.fr

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Kader KHADI731 - SevranSensible aux valeurs civiques, Kader Khadi (14 ans) s’est rapproché de la section après avoir assisté à une cérémonie qui l’aura inspiré. Il a été décidé qu’il portera le drapeau uniquement pendant les vacances scolaires. Le 30 août dernier aura été sa grande première, lors de la commémoration de la libération de la ville de Sevran (93).

Yves SALLAN1764 - Tinténiac HédéNé le 5 mars 1932, appelé du contingent 52/2B, Yves Sallan est incorporé à la BA 140 à Blida le 15 octobre 1952. Après 18 mois de service, il rengage comme caporal-chef et opte pour la spécialité de maître-chien, puis pour celle de fusilier de l’air. Affecté pour 18 mois au DOT de Paul Cazelle en 1959, il gagne ensuite la BA 136 de Bremgarten (RFA), au sein des commandos de l’air. En 1967, la base rejoint Toul-Rosières. L’adjudant-chef Sallan en sera le directeur du Centre d’instruction militaire pendant dix ans. Sa

carrière s’achèvera le 1er janvier 1976, avec le grade de major. Titulaire du diplôme réservé à sa fonction, Yves Sallan porte le drapeau de la section depuis 1980.

Médaille Militaire (1966), ONM (chevalier), croix de la valeur militaire, croix du combattant, TRN.

Hubert BERGEROT862 - RougemontNé le 9 octobre 1938, appelé sous les drapeaux en novembre 1958, Hubert Bergerot effectue ses classes au CIDB de Trèves, avant de rejoindre le 5e Régiment de Hussards. Affecté au 21e Régiment de Spahis, il servira 16 mois dans une harka. De retour en métropole, il intègre l’École de gendarmerie de Charenton. Après des débuts en gendarmerie mobile, il poursuivra sa car r ière en gendarmerie départementale, notamment en Franche-Comté et en Lorraine. Retraité depuis 1993, il porte le drapeau de la section depuis 2005 et est titulaire du diplôme réservé à sa fonction.

Médaille Militaire (1992), croix du combattant, TRN.

Philippe MASSONNEAU395 - Romorantin-LanthenayNé le 13 octobre 1936 à Selles Saint-Denis (41), Phil ippe Massonneau est appelé sous les drapeaux le 8 janvier 1957. Débarqué à Oran le 11, il est affecté au 21e Régiment de Tirailleurs Algériens, puis au 1/43 Régiment d’Artillerie. De retour en métropole le 8 mars 1959, une citation à l’ordre de la brigade à son actif, il rejoint la vie civile le 19. Philippe Massonneau porte le drapeau de la section depuis 2011.

Médaille Militaire, croix de la valeur militaire, croix du combattant, MRN.

HONNEUR AUX PORTE-DRAPEAUX

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La médaille militaireAffiliée à la Fédération nationale André Maginot des anciens combattants ● GR n° 113 ● Tirage 27 000 exemplaires ● Directeur de la publication : Jean-Paul Martin ● Conceptrice-Rédactrice : Dominique Dali ● 36, rue de la Bienfaisance - 75008 Paris ● Téléphone 01 45 22 82 95 ● Fax 01 45 22 00 39 ● www.snemm.fr ● Abonnement annuel : 6,00 € ● N° Commission paritaire 1017 A 07121 ● Réalisation : Compos Juliot - 75009 Paris ● Impression : Groupe Sego - 95150 Taverny ● Dépôt légal : décembre 2015.

Nos bureaux sont ouverts du lundi au vendredi(fermés le samedi)

de 9 h à 12 h et de 13 h à 17 h

(fermés de 12 h à 13 h)

2 ● Les dernières infos

3 ● Le mot du Président

4 ● Le drapeau, plus qu’une étoffe, une déclaration

6 ● Ramenons-les à la maison

9 ● La plante qui détruit le TNT

10 ● Brève histoire du Dog Tag

12 ● Héros malgré lui

14 ● La Medal of Honor, ou la récompense suprême

16 ● Les médaillés vous informent

17 ● Diesel, une mort qui s’ajoute aux autres

18 ● En langage militaire

20 ● Cérémonie du Souvenir, Mardi 17 novembre 2015

Encart jeté sous film : France abonnements

21 ● La boutique de la SNEMM

22 ● Réserve citoyenne de l’Éducation Nationale Mode d’emploi

24 ● Renforcer les droits du monde combattant

25 ● Notes de lecture

26 ● Carte du combattant Évolution des critères d’attribution

28 ● La Chancellerie communique

30 ● Carnet Médaillés à l’honneur

31 ● Deux médaillés d’exception

32 ● Décès Errata/Petites annonces

36 ● Vie des unions et des sections

40 ● Conseil d’administration Séances des 7 et 8 octobre 2015

44 ● Contacts Bulletin d’adhésion

SommaireN° 569 – 112e année – 4e trimestre 2015 - Le numéro 1,50 € – www.snemm.fr

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Contacts et bulletin d’adhésion p. 44

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LES DERNIÈRES INFOS

Chers lecteurs,’avais prévu de vous parler musique, au travers d’une histoire insolite et méconnue que je conserve depuis longtemps. Ç’aurait été une heureuse façon de clore une année qui, déjà, ne brillait pas des feux de l’optimisme. Le vendredi 13 novembre, de sombre, 2015 a brus-quement viré au noir. Dès lors, plus d’insouciance possible, plus de légèreté, mais le devoir -et la nécessité- de réserver une place de choix aux trois éclatantes couleurs dans lesquelles les Français sont allés puiser le réconfort tandis que Paris tremblait de terreur. Comme la vie a repris son cours après ces tragiques événements, ce numéro reprend son rythme habituel après ses premières pages. Cha-cun y trouvera, je l’espère, ce qu’il attend de trimestre en trimestre. Je saisi l’occasion qui m’est ici donnée pour vous remercier de vos encouragements. Ils sont pour moi une motivation de chaque instant.Et maintenant, il est temps de vous souhaiter une très belle année 2016. Qu’elle soit pour vous pleine de belles émotions.

Dominique Dali

J

Répondant aux directives du Conseil départe-mental de l’autonomie du Var, la Résidence de la Médaille Militaire disposera, à compter du 1er janvier prochain, de 23 places supplémentaires dédiées aux longs séjours et séjours permanents (toutes éligibles à l’aide sociale).

La Résidence de la Médaille Militaire, désormais Foyer Logement ouvert à tous !Si vous souhaitez rompre l’isolement, si vous êtes valide et autonome, elle sera heureuse de vous accueillir et de vous faire bénéficier d’un cadre sécurisé et de tous les services propres à faciliter votre quotidien.

Tarifs 2016 : frais de dossier 50 €, taxe de séjour 0,83 €/jour. Tous les lits sont assujettis à l’aide sociale (Conseil Départemental), ainsi qu’à l’allocation logement (CAF).

CHAMBRES PAR JOURMOIS DE 30 JOURS

MOIS DE 31 JOURS

NOMBRE DE CHAMBRES DISPONIBLES

SIMPLE 35,75 € TTC 1 072,50 € TTC 1 108,25 € TTC 9

DOUBLE POSSIBILITÉ

2 PERSONNES

41,50 € TTC 1 245,00 € TTC 1 286,50 € TTC 7

CHAMBRE + SALON POSSIBILITÉ

2 PERSONNES

46,50 € TTC 1 395,00 € TTC 1 441,50 € TTC 7

REPAS 1 PERSONNE

PETIT DÉJEUNER 2,97 € TTC 89,10 € TTC 92,07 € TTC

DÉJEUNER 5,67 € TTC 170,10 € TTC 175,77 € TTC

DÎNER 4,86 € TTC 145,80 € TTC 150,66 € TTC

TOTAL REPAS 13,50 € TTC 405,00 € TTC 418,50 € TTC

CHAMBRE + REPAS 1 PERSONNE

SIMPLE 49,25 € TTC 1 477,50 € TTC 1 526,75 € TTC

DOUBLE 55,00 € TTC 1 650,00 € TTC 1 705,00 € TTC

CHAMBRE + SALON

60,00 € TTC 1 800,00 € TTC 1 860,00 € TTC

RENSEIGNEMENTS & RÉSERVATIONS

RÉSIDENCE DE LA MÉDAILLE MILITAIRE

20 avenue Marc Riché 83408 HYÈRES Cedex

04.94.00.53.00Fax 04.94.00.53.79

[email protected] www.snemm.fr

Maison d’éducation de la Légion d’honneur de Saint-DenisJournée portes-ouvertes BTS et classes préparatoires le 13 février 2016La maison d’éducation de la Légion d’honneur de Saint-Denis ouvrira ses portes le 13 février prochain, afin de présenter ses classes de BTS de commerce international, d’hypokhâgne et khâgne aux potentielles candidates, descendantes* de décorés de la Légion d’honneur, de la Médaille Militaire et de l’ordre national du Mérite.

MAISON D’ÉDUCATION DE LA LÉGION D’HONNEUR

5 rue de la Légion d’honneur 93200 Saint-Denis (Métro ligne 13, station Saint-Denis Basilique)

Réunion plénière BTS commerce international à 14h00, puis rencontre avec les équipes pédagogiques à 15 h30.

Réunion plénière hypokhâgne-khâgne à 15h30, puis rencontre avec les équipes pédagogiques à 16h30.

Confirmation de la participation obligatoire, par mail à [email protected]

Une pièce d’identité sera demandée à l’entrée

* Filles, petites-filles, arrière-petites-filles de décorés de la Légion d’honneur, de la Médaille militaire ou de l’ordre national du Mérite et aux filles et petites-filles de décorés de la Légion d’honneur étrangers.

Le mot de la rédactrice

La Résidence de la Médaille Militairechange de statut et agrandit son potentiel d’accueil long séjour

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LE MOT DU PRÉSIDENT

décembre 2015 .3

Jean-Paul MartinPrésident général

Aujourd’hui, les pouvoirs publics, à tous les niveaux, demandent des comptes aux associations, sur ce qu’elles font, sur ce qu’elles reçoivent et ce qu’elles donnent, sur leur utilité sociale et sur

leur position dans la société. Face à ce processus d’évaluation qui se met en place, il est urgent que le monde associatif se ressaisisse. À défaut, il ne faudra pas s’étonner que certaines associations voient leur utilité sociale contestée et leur spécificité niée.

Dans l’esprit de toujours

et dans l’action au quotidien

Ce n’est certes pas notre situation, car si notre vocation profonde a été, depuis notre création, de porter toujours plus haut le prestige de la Médaille Militaire en lui conservant une âme, nous avons toujours été des acteurs plutôt que des spectateurs. Des acteurs, en l’occurrence réalistes et prévoyants, en nous positionnant comme des interlocuteurs crédibles dans de nombreux domaines auprès des autorités civiles et militaires, aussi bien qu’auprès des institutions nationales telles que la Défense et l’Éducation Nationale qui font partie des piliers de la République.En s’ouvrant et en offrant à nos jeunes concitoyens une image nouvelle et différente de notre association, nous sommes à même de leur démontrer que notre engagement ne se limite pas aux commémorations patriotiques organisées par les autorités civiles ou étatiques, mais va bien au-delà pour établir un dialogue pédagogique lié naturellement au devoir de mémoire, à la Défense et/ou à la connaissance de la communauté militaire. Au-delà également dans le cadre des grandes causes nationales qu’il est de notre devoir de soutenir de manière active.Sachons donner sans attendre de recevoir. Sachons être compétents et efficaces sans pour autant nous éloigner de notre mission initiale. Travaillons davantage avec nos partenaires et partageons des savoir-faire, des méthodes, qui constituent un ensemble d’outils précieux dont nous devons savoir tous bénéficier, y compris notre cher pays.

Cette année 2015 a été pour la SNEMM une étape importante dans son évolution. Cette évolution lui est nécessaire, aussi faudra-t-il la poursuivre encore l’an prochain, malgré les obstacles et certaines réticences au changement. Plus que jamais, il nous faut rester en première ligne !

Je vous souhaite à tous de belles fêtes et forme des vœux pour que l’année nouvelle vous réserve le meilleur.

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4. médaille militaire décembre 2015

T

Le drapeau, plus qu'une étoffe, une déclarationL'hommage national rendu aux victimes des attentats survenus à Paris le 13 novembre dernier a amené les Français à pavoiser leurs fenêtres. Depuis la mort du général de Gaulle en 1970 et la victoire de la France lors de la Coupe du monde de football en 1998, on ne peut pas dire que le drapeau tricolore ait vraiment servi, ni même qu'il ait fait l'objet d'une emblématique sacralisation nationale. Sa réapparition soudaine dans le paysage symbolique de notre pays est éminemment significative du pouvoir rassembleur qu’il cristallise.

HISTOIRE

rois couleurs pour une pièce d’étoffe (drap-pus, « petit drap » en latin), le bleu, le blanc et le rouge, indissociables de trois mots, Liberté, Égalité, Fraternité. Pas besoin de discours bien préparés ou de gestes superflus, le dra-peau français est à lui seul tout en éloquence. Plus qu’un symbole, il est la représenta-tion concrète du parcours d’hommes et de femmes qui l’ont colorié au fil de l’Histoire.

Dans les jours qui ont suivi ce tragique ven-dredi 13, nombreux ont été les pays à revêtir leurs monuments de tricolore. Autant de manifestations de soutien et d’attentions affectueuses qui ont très certainement concouru à l’envie des Français de se réap-proprier sans arrière-pensées ces couleurs si populaires ailleurs. Pourtant, ce drapeau national, subitement mondialisé, certains Français l’avaient oublié, raillé. Avant les

attentats, à la différence d’autres pays, beau-coup entretenaient avec lui une relation passablement compliquée, voire tendue. Contrairement aux Anglo-Saxons, totale-ment décomplexés à l’idée de se draper dans l’Union Jack, les Français donnaient dans la frilosité. À cet égard, il est avéré que certains épisodes de notre histoire ont contribué à brouiller les cartes et à amalgamer tous les adeptes du drapeau, du sympathisant au fanatique, sous une même étiquette, celle de

« nationalistes ». Il ne faut pas s’y tromper, les patriotes ne versent pas dans une idéologie politique. Ils ont toujours fait fi des modes et des époques pour porter haut les couleurs de la France, qu’ils aiment et dont ils sont fiers.

Ignoré, bafoué, renié, instrumentalisé, pris en otage, et pourtant intact et puissamment fédérateur, tel est le drapeau qu’ont (re)découvert les plus oublieux. Les mêmes, bien souvent, qui ne soupçonnaient pas la force de la réalité de l’Homme, instinctive et grégaire. Dans les moments difficiles, lorsque la patrie est en danger, le citoyen ne peut échapper à cette animalité originelle, quand bien même il y en aurait pour lui faire croire qu’en individu civilisé il n’a plus besoin d’histoire, de traditions, de valeurs pensées comme d’un autre temps. En faisant bondir les ventes de drapeaux, les Français n’ont pas tant répondu à l’appel présidentiel au pavoisement qu’à un réflexe primaire.

Ce propos simplement pour souligner s’il en était encore besoin que le drapeau français, associé aux secousses de l’Histoire, demeure une valeur sûre, une entité constante, rassu-rante, propre à incarner l’unité silencieuse et la fraternité active. Il est ce que devrait être tout drapeau : un objet autour duquel des gens peuvent se retrouver, au-delà des clivages, pour partager un sens commun. Chacun doit pouvoir lui affecter ce qu’il veut, ou ce qu’il s’autorise, et projeter dans ses plis ses émotions.

En marge de ce constat, la question est évi-demment posée de savoir si cet élan patrio-tique, massif et spontané, s’inscrira dans le temps, si la voie est ouverte vers un nouveau

« Le patriotisme, c’est aimer son pays. Le nationalisme, c’est

détester celui des autres »Charles de Gaulle

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La fabuleuse histoire du drapeau françaisPar Raphaël DelpardPrix indicatif 37 eurosÉditions Quai de Seine, 230 pages, parution 2012, ISBN-10 : 2363000005, ISBN-13 : 978-2363000002.

« La France et le drapeau tricolore, c’est une même pensée, un même prestige, une même terreur au besoin pour nos ennemis »Alphonse de Lamartine

BEAUCOUP DE PAYS SE SONT INSPIRÉS DU DRAPEAU FRANÇAISLe drapeau français et ce qu’il représente (liberté, égalité, fra-ternité) a inspiré de nombreuses nations au moment de choisir le leur. C’est le cas de la Côte d'Ivoire, du Sénégal et du Mali, par

exemple. Le drapeau tchadien a lui en revanche été pensé par le dernier gouverneur français du pays, là aussi en hommage à l’étendard tricolore de la France.Après son entrée en Italie, Napoléon Bonaparte instaure la République transpadane qu’il dote, comme la France, d’un drapeau tricolore (vert-blanc-rouge). Le Royaume d'Italie, proclamé en mars 1861, gardera ce drapeau comme emblème offi ciel du pays. Les Belges, Roumains et Irlandais auraient aussi été infl uencés par le modèle tricolore vertical.

chemin culturel. Il est certain que tout événement historique fort – et l’impact terroriste sur la France a été absolument énorme – a toujours des conséquences dans tous domaines, celui des références auxquelles un peuple cherche à se raccrocher en fait partie. Dans le domaine de la symbolique, on peut d’ores et déjà dire que le drapeau français s’est enrichi d’un nouveau message : il célèbre le goût de la vie, le sens du « nous », fort et déterminé. En quelque sorte, il s’est émancipé. Et s’il devait retourner à son sommeil, chacun sait maintenant qu’il se réveillera au prochain courant unitaire, sans rancune, gonflé de toute sa superbe. ★

Dominique Dali

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6. médaille militaire décembre 2015

C

Ramenons-les à la maison« Ramenons-les à la maison », c’est l’objectif lancinant qui anime les Américains au sujet de leurs prisonniers de guerre et disparus au combat. Dans le jargon peu sentimental du Pentagone, les premiers sont appelés les POW, pour « prisoners of war » ; les seconds sont les MIA, pour « missing in action ». Chaque année, le troisième vendredi de septembre, les États-Unis célèbrent leurs POW/MIA, une journée nationale à rapprocher de notre 11 novembre.

DISPARUS AU COMBAT

ette volonté fervente d’identifier et de rapa-trier coûte que coûte les soldats perdus remonte à la genèse de l’histoire des États-Unis. « Vous ne cessez pas d’être un militaire américain parce que vous êtes mort ! », disait George Washington en 1783. Le tout pre-mier chef de l’armée américaine pensait, en effet, que la fidélité de l’armée envers la nation était directement liée à la fidé-

lité de la nation envers son armée. C’est sur cette noble conception que reposent, en particulier depuis la Seconde Guerre mondiale, les recherches menées par plu-sieurs organismes dépendant du Pentagone. L’organisme actuellement à l’œuvre est le

Defense POW/MIA Accounting Agency (DPAA). Il succède depuis le début de l’an-née 2015 au Joint POW/MIA Accounting Command (JPAC).

Entre 1946 et 1951, les États-Unis ont consacré 1,3 milliard de dollars à un vaste programme visant à donner une digne sépulture à ses 400 000 morts. Les deux tiers des corps ont été rapatriés à la demande des familles, tandis que d’autres ont été enterrés, alignés au cordeau, dans des cimetières mili-taires européens. Reste encore la cohorte énigmatique des disparus jamais identifiés. Au dernier décompte (février 2015), ils étaient 73 624 soldats à errer quelque part, dans un fossé, un champ, un coin de jungle d’Asie ou bien dans un pli de rocaille des îles du Pacifique. À cette comptabilisation macabre s’ajoutent 7 857 disparus durant la guerre de Corée, 1 636 durant celle du Vietnam, 126 au cours d’opérations

« Les meilleurs investigateurs militaires de terrain, enquêtent et

fouillent, la tâche est malaisée »

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menées pendant la Guerre froide, 6 durant les guerres du Golfe et d’autres conflits. Au total, ce sont plus de 83 000 corps qui n’ont pas été rendus à leurs familles. 75% d’entre eux sont localisés en Asie-Pacifique et 41 000 présumés disparus en mer.Selon le Département de la Défense des États-Unis, 27 000 corps pourraient être retrouvés, identifiés et inhumés, d'où un effort financier et matériel durable pour récupérer les restes humains et les rapa-trier. Entre 2003 et janvier 2015, le JPAC a réussi à identifier les restes de 700 militaires américains. À sa disposition, un budget annuel de plus de 100 millions de dollars et environ 500 employés.

Ainsi, partout où les troupes US ont combattu, aussi loin que dans la jungle de Papouasie-Nouvelle-Guinée, des équipes, constituées des meilleurs investigateurs mili-taires de terrain, enquêtent et fouillent. La

tâche est malaisée, puisqu’il faut souvent atteindre des sites difficiles d’accès et com-poser avec les autorités des pays concernés. Une équipe de plongeurs se tient également toujours prête à effectuer des recherches sous-marines. Ce fut le cas pour tenter de retrouver le soldat Tony Duca, artilleur-mitrailleur à bord d’un bombardier B17, disparu en mer Méditerranée le 17 février 1944, en baie de Calvi (Haute-Corse). Pendant deux mois, ils ont sondé l’épave du bombardier au pied de la Citadelle de Calvi, malheureusement sans succès selon de récentes informations. Outre des militaires, l’agence emploie des archéologues, des historiens, des médecins légistes, et dispose à Hawaï de laboratoires ultramodernes pour identifier les restes. À noter qu’elle se prépare actuellement à l'exhumation de 388 marins et Marines tués sur le cuirassé Oklahoma, à Pearl Har-bour, le 7 décembre 1941. Les corps non

1- Imaginé en 1971 par Marie Hoff, épouse d’un soldat disparu au Vietnam, le drapeau de POW/MIA a été conçu par Newt Heisley. Cet ancien pilote reconverti dans la publicité s’est inspiré du profil de son propre fils et n’avait pas prévu que l’emblème reste noir et blanc. Sa popularité a grandi si vite que la société de production n'a jamais eu le temps de le recréer en couleur. La présence du drapeau de POW/MIA aux côtés de celui des États-Unis est significative de l’engagement du pays pour tenter de retrouver ceux qui l’ont servi au fil de l’Histoire.

2- Des vétérans dévoilant une chaise d’honneur dédiée aux disparus. Le message est clair : « Nous ne vous oublions pas. Vous aurez toujours une place parmi nous ».

3- Chaque année, le troisième vendredi de septembre, selon une tradition remontant à la fin de la guerre au Vietnam, de très nombreux Américains dressent une table spéciale. De petite taille, elle symbolise la fragilité du prisonnier seul contre ses oppresseurs. Ronde, elle évoque le souci permanent éprouvé à l’égard des disparus. La nappe blanche représente la pureté de leur réponse à l’appel de leur pays. La Bible représente la force des États-Unis, une et indivisible sous la protection de Dieu. La serviette noire exprime le vide laissé dans le cœur des familles et amis des disparus (une médaille de Purple Heart est parfois épinglée sur cette serviette). La rose rouge évoque l’espoir de les retrouver un jour. Le ruban rouge symbolise la détermination à ne jamais les oublier. La bougie jaune et son ruban symbolisent l'espoir éternel de les voir revenir, vivants ou morts. Le citron rappelle leur terrible sort. Le sel évoque les larmes de leurs proches. Le verre retourné indique l’impossibilité des disparus à porter un toast et partager l’instant.

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8. médaille militaire décembre 2015

identifiables, après être restés longtemps immergés, avaient été enterrés dans le cimetière national du Pacifique. La mission est dantesque puisque les ossements sont mélangés, mais les légistes ont bon espoir d'obtenir des résultats grâce aux analyses dentaires et ADN.

« Quand je travaille sur un cas, je me souviens de cette femme qui a pu enfin connaître, des décennies après, le sort de son père, un soldat disparu que nous avons retrouvé dans une forêt allemande », souligne l’un de ces détec-tives. En lui rendant son père, mort alors qu’elle n’avait que 18 mois, cette Améri-caine, aujourd’hui mère et grand-mère, a trouvé la paix. C’est aussi cela le but de ces recherches : soulager des milliers de familles en tentant d’apporter la pièce manquante au puzzle d’autant de vies. ★

4- Le 19 septembre dernier, Jean-François Baranski, qui réside aux États-Unis mais n’en est pas moins membre associé de la 330e section de Chaumont (52), a pris part à la journée de célébration organisée par le Military Heritage Museum de Punta Gorda (Floride). Au nombre des participants, des vétérans du Vietnam, bien sûr, ainsi qu’un prisonnier de guerre du second conflit mondial. Bob Herres (94 ans), rescapé de l’attaque du B-24 Liberator dans lequel il se trouvait avec 9 autres membres d’équipage, est l’un des rares militaires américains à avoir été récompensé de la Légion d’honneur. La Floride déplore 57 soldats portés disparus dont 33 tués au combat, un mort en captivité et 23 présumés morts. Le sapin, décoré de 57 dog tags figurant les disparus et d’une guirlande de 57 diamants représentant leurs familles, est une tradition de plus du National POW/MIA Recognition Day.

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« Outre des militaires, l’agence emploie des archéologues,

des historiens, des médecins légistes »

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décembre 2015 .9

Fruit du travail de recherche du chimiste allemand Julius Wilbrand en 1863, le TNT (ou Trinitroto-luène) est un explosif utilisé par l’industrie militaire, notamment

pour la fabrication de bombes. Après avoir été massivement employé au cours du second conflit mondial, son utilisation a progressive-ment décliné. Pour autant, nombre de ter-rains militaires et sols bombardés conservent aujourd’hui des séquelles que l’on croyait irré-versibles, sachant que le TNT a un impact sur la diversité des communautés microbiennes du sol et la croissance végétale.La découverte d’une mutation chez Arabidop-sis thaliana, une plante fréquemment utilisée dans les études biologiques, ouvre la voie à une nouvelle méthode de décontamination des sites pollués : cette plante, en effet, pré-sente la particularité de décomposer l’explosif. Mais comment cela ?!En tentant de faire simple, disons que le TNT réagit avec une enzyme (appelée MDHAR6), associée à la protection contre le stress, en générant un composé toxique pour les cellules végétales. De fait, les plantes qui poussent sur un terrain pollué au TNT ont des racines atrophiées et poussent moins bien. Il se trouve que des scientifiques de l’Université de York (Royaume-Uni) ont récemment annoncé la découverte d’une lignée d’Arabidopsis avec un gène muté qui ne secrète plus cette enzyme. Eurêka… Ces plantes mutantes qui prospèrent dans les sols contenant du TNT n’ont pas montré de tolérance à d’autres substances nocives. La mutation est donc « TNT-spécifique ». Plus fort encore, ces mêmes scientifiques ont découvert que ces lignées pouvaient décom-poser le TNT présent dans la terre.À ce stade, on peut imaginer qu’en ciblant cette enzyme dans les espèces végétales concernées, il deviendrait possible de produire des plantes résistantes à la toxicité du TNT. Ces plantes permettraient de « revégétaliser »

La plante qui détruit le TNTAlors que dans le numéro 567 nous dressions le triste constat d’une nature victime silencieuse des conflits armés, attardons-nous aujourd’hui sur cette plante surprenante qui pousse dans les sols pollués par le TNT.

ÉCOLOGIE

Arabidopsis thaliana, communément appelée « Arabette des dames », est utilisée dans la recherche végétale dès le début du XXe siècle. Elle a pris un nouveau souffle au tournant du millénaire avec le séquençage de son génome, le premier chez une plante. Organisme modèle pour les généticiens et les spécialistes de l’évolution, elle dispose de propriétés insoupçonnées. Des chercheurs danois ont modifié un de ces gènes et observé qu’elle change de couleur au contact du dioxyde d’azote, un gaz qui s’échappe des mines enterrées. L’idée serait de faciliter leur détection en semant des graines de cette plante, qui décidément ne manque pas d’atouts, sur des zones infestées. Rappelons que les guerres contemporaines ont laissé quelque 100 millions de mines antipersonnel dans le sol de 75 pays.

et de décontaminer les zones polluées par l’explosif.L’assainissement de la terre et de l’eau suite à une activité militaire est un problème urgent, nous l’avons vu dans notre numéro de juin dernier. La possibilité de recourir pour cela à des mécanismes naturels présente des intérêts complètement évidents (au nombre desquels un faible coût). En outre, en décryptant l’ac-tion du TNT sur les plantes, les scientifiques ont ouvert la voie au développement de nouveaux herbicides. Ils sont actuellement à la recherche de substances qui réagissent, comme le TNT, avec l’enzyme MDHAR6, mais qui seraient beaucoup moins toxiques pour l’environnement. À souligner que la résistance aux herbicides ne cesse de croître depuis les années 1970 et qu’aucun herbicide doté d’un nouveau mode d’action n’a été commercialisé depuis les années 1980. ★Sources : sciencesetavenir.fr

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Brève histoire du Dog TagLe Dog Tag est un élément important de la culture populaire américaine. Si, comme nous venons de le voir, il lui arrive d’orner l’arbre dédié aux POW/MIA, il est également très prisé des collectionneurs d’articles militaires. Dans l’univers du prêt à porter, il est devenu un accessoire de mode qui peut même se décliner en véritable bijou. Précieux, il l’était déjà à l’origine, dans un monde très éloigné du superflu.

HISTOIRE

ulle terre sans guerre », proverbe français. La guerre existe depuis que le monde est monde, mais la valeur de l’homme parti combattre et susceptible de ne jamais reve-nir n’a pas toujours fait l’objet d’une prise de conscience collective. Quand cela a été le cas, l’intention n’est pas venue des ins-titutions militaires, mais des populations civiles. La chose est finalement assez récente, puisque ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle, durant la Guerre de Sécession, que l’on a estimé utile de pouvoir identifier les corps des soldats tombés au champ de bataille. À cette époque, la notion de famille bouge, la conception conjugale éclipsant peu à peu la version patriarcale. Ceci n’est peut-être pas étranger à cette volonté nouvelle de ne pas perdre irrémédiablement la trace des soldats happés par la guerre.

Dans les premiers temps, les hommes pren-dront l’habitude d’épingler au dos de leur manteau un papier comportant leurs nom et adresse. Origine bien fragile de la plaque d’identification qui sera plus tard déclinée dans d’autres pays et d’autres versions, ce petit morceau de papier si dérisoire et pour-tant inestimable sera bientôt relayé par la gravure des coordonnées sur les boucles de ceinturon ou sur des pièces de laiton. Le concept a pris racine, mais il reste disparate.Lors de la Première Guerre mondiale, un artisan berlinois propose au ministère de la Guerre allemand de créer des plaques mili-taires sur le modèle des plaques que portaient les chiens pour justifier que leur maitre s’était

bien acquitté de leur redevance. Voilà donc la source de l’appellation populaire « Dog Tag » (en français, « Plaque de chien »), pour désigner plus communément les plaques d’identité militaire.

Le Dog Tag entrera officiellement en cir-culation dans l’armée américaine en 1906. Désormais, chaque militaire devra porter autour du cou, sous l’habillement, une plaque d'identification standardisée. Dans sa circulaire, le Département de la Guerre a cru bon de souligner qu’elle serait émise à titre gratuit. Les informations qu’elle comporte évolue-ront au fil du temps. Les basiques nom, pré-nom, rang, compagnie, régiment, viendront à être complétés par l’adresse, le groupe sanguin, le numéro de sécurité sociale, ainsi que la religion (donnée nécessaire pour la bénédiction appropriée des funérailles).L’amélioration notable consistera à doubler la plaque, soit en deux éléments distincts, soit en un seul en partie percée dans sa moitié afin de pouvoir le diviser en deux. Ainsi, un exemplaire restera sur le corps du soldat, tandis que l’autre sera destiné aux archives militaires. Durant la guerre du Vietnam, l’armée amé-ricaine, qui a opté pour un jeu de deux

«Le Département de la Guerre a cru bon de souligner qu’elle serait

émise à titre gratuit »

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plaques, ajoutera un « silencieux » en caout-chouc autour de chacune, de façon à ce que les soldats ne soient pas repérés en pleine jungle par le tintement du métal.À ce propos, il convient de souligner que le traumatisme imprimé dans la conscience américaine par cette « sale guerre » (qui s’est déroulée à 16 000 kilomètres des États-Unis, a fait 58 177 morts sur les 2 700 000 appelés, a provoqué des désordres neurologiques chez 500 000 d’entre eux) n’est pas pour

rien dans l’engouement observé à l’égard du Dog Tag. À l’heure actuelle, l’armée américaine pro-duit des plaques doubles, quand l’armée française ou l’armée israélienne produisent des plaques simples. Il est d’usage chez cer-tains soldats israéliens de placer une plaque d’identification dans un talon de chaussure, de façon à ce qu’elle soit définitivement à l’abri de l’ennemi, et que l’identification soit possible en toutes circonstances. ★

1- « Ancêtre » du Dog Tag (Guerre de Sécession).

2- Dog Tag ayant appartenu au lieutenant H. Marquette du 22e Bataillon (unité composée de soldats canadiens et français lors de la Première Guerre mondiale).

3- Dog Tag Seconde Guerre mondiale. La lettre « P » fi gurant en bas à droite renseigne sur la religion protestante du porteur.

4- Dog Tags revêtus du silencieux en caoutchouc (guerre du Vietnam).

5- « Platoon », sorti en 1987, est l’un des nombreux fi lms sur le thème de la guerre du Vietnam.

6- Devenu phénomène de mode, le Dog Tag se décline en véritable bijou.

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Héros malgré luiIl est le dixième vétéran de la guerre en Afghanistan à être récompensé de la plus haute distinction militaire américaine. Le 12 novembre dernier, Florent Groberg a été décoré de la Medal of Honor, lors d’une cérémonie officielle organisée à la Maison Blanche.

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n héros, un Américain envers lequel nous pouvons tous être reconnaissants », ce sont les termes choisis par Barack Obama à l’heure de récompenser ce jeune capitaine d’origine française pour avoir fait montre d’une bravoure exemplaire le 8 août 2012. Le jeune homme, pourtant, ne l’entend pas de cette oreille.En mission pour la seconde fois en Afghanistan, il est chargé de la protection rapprochée du colonel Mingus lors d’une rencontre plutôt sensible avec des hauts dignitaires afghans, dans la province de Kunar. Un homme s’approche : « Il avait quoi, 17, 20 ans... Quand je l’ai vu, je suis allé l’attaquer, le repousser ». En le saisissant Florent Groberg comprend rapidement qu’il porte une veste explosive. L’un de ses hommes vient à la rescousse, pousse à son tour l’individu qui explose sur l’instant. « J’ai été propulsé à au moins 10 mètres » expliquera-t-il. Pour autant, il n’en démord pas, il n’est pas un héros : « Vous réagissez. Vous n’avez pas le temps d’analyser la situation.

C’est une menace, vous allez au-devant d’elle. Tout le monde aurait réagi de la même façon » commente-t-il simplement.Quatre de ses camarades ont péri dans cet événement dont le bilan aurait pu être encore plus lourd. Pour sa part, ce soldat méritant se remet tout juste de trois années de convalescence après avoir subi une trentaine d’interventions chirurgicales à une jambe.Le jeune capitaine, désormais retraité, n’est pas très à l’aise avec le fait d’être récompensé. Au cour de la cérémonie, il a rappelé le souvenir de ses quatre collègues disparus dans l’explosion : « Ils étaient de vrais héros. C’est à eux que la médaille devrait revenir » a-t-il souligné. Encore aujourd’hui, il porte en permanence un bracelet où sont gravés leurs noms.

Florent Groberg a toujours voulu servir pour la paix et la démocratie. Né à Poissy (78) en 1983 d’un couple franco-algérien, il a été très tôt bercé par les mythes familiaux :

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1- Le lieutenant Groberg survolant la province de Kunar le 16 juillet 2012. Trois semaines plus tard, il devait faire face à des terroristes.

2- Florent Groberg a raconté, ému, l'appel téléphonique de Barack Obama lui annonçant, le 21 septembre, qu’il recevrait la Medal of Honor : « Ce n’est pas tous les jours que l’un des hommes les plus influents du monde vous appelle sur votre portable ».

3- Le 11 septembre 2012, lors de la visite du président Obama à l’hôpital militaire Walter Reed à Washington.

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« Je dois l'éloigner de mon chef, je dois l'éloigner de tout le monde (…). À ce moment là, il atterrit sur le sol, je le regarde, et il explose, il explose juste devant mes pieds »

son père infirmier dans l’armée française, et décoré en Indochine, son frère engagé dans l’armée algérienne pour lutter contre le terrorisme, son oncle également, assassiné par des islamistes algériens en 1995. Expatrié aux États-Unis à l’âge de 11 ans, avec sa mère et son père adoptif, un Américain de l’Indiana venu travailler en France pour Motorala, il s’intègre facilement dans la société américaine, au point de quitter rapidement le lycée français de Washington pour le lycée Walter Johnson de Bethesda. « Un jour, ma mère m’a donné des papiers, m’a dit signe ici, et, boum, je suis devenu Américain ! » a-t-il raconté. Après des études brillantes et l’obtention d’un diplôme en psychologie criminelle, il décide de s’engager dans l’armée. C’est

ainsi qu’il devient ranger (l’élite de l’armée de terre américaine), après un passage réussi dans la prestigieuse académie militaire de Fort Benning, dans l’état de Géorgie. Particulièrement performant en course, les séquelles de cette journée du 8 août 2012 le privent aujourd’hui de cette passion et de toute fonction dans la force active. Il devrait rejoindre le personnel civil du ministère américain de la Défense. ★

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La Medal of Honor, ou la récompense suprêmeAux États-Unis, depuis 1863, sous la présidence d’Abraham Lincoln, la Medal of Honor distingue un « acte d'héroïsme allant au-delà du devoir ». En d’autres termes, cet acte doit être tel que son non accomplissement n’aurait pu être reproché à son auteur. Autant dire qu’il s’agit de la plus haute distinction militaire américaine, distribuée avec parcimonie. Funestement, elle est d’ailleurs le plus souvent décernée à titre posthume.

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a voie la plus courante pour attribuer la Medal of Honor consiste à faire proposer le candidat par un membre de la chaîne de commandement. Cette proposition doit ensuite être confirmée par tous les niveaux hiérarchiques de cette chaîne. L’autre voie (plus rare) est qu’un membre du Congrès en fasse la demande (à l’origine, souvent exprimée par une tierce personne). Cette demande doit ensuite être acceptée par un acte du Congrès. Dans tous les cas, cette récompense suprême est remise par le pré-sident des États-Unis au nom du Congrès. C’est pour cette raison qu’elle est parfois improprement nommée « Congressional Medal of Honor » (Médaille d’Honneur du Congrès).

La toute première Médaille d’Honneur est revenue au soldat Jacob Parrot pour son rôle dans le raid Andrews, en avril 1862 au cours de la Guerre de Sécession. Depuis lors, on dénombre à peine 3 500 attributions. Cer-taines récompenses accordées ont été retirées après enquête. D’autres ont fait l’objet de controverses, en particulier d’ordre racial. Il en est ainsi du caporal afro-américain Fred-die Stowers, destiné à être honoré à titre posthume pour son acte de bravoure durant le premier conflit mondial, mais à qui cette décoration n’a été accordée qu’en 1991. Dans ce même esprit, une étude demandée

par l’armée américaine en 1993 a conclu à une discrimination raciale et religieuse systé-matique dans les récompenses offertes lors de la Seconde Guerre mondiale. Après révision de tous les dossiers archivés, il a été décidé de remplacer certaines médailles (Distinguished Service Cross notamment) remises à des Afro-Américains par la Médaille d’Hon-neur. C’est ainsi que le 13 janvier 1997 le président Bill Clinton l’offrait à sept vétérans afro-américains de la Seconde Guerre mon-diale (dont un seul encore en vie). En 2001, une étude similaire a valu la distribution de 21 nouvelles médailles à des Américains d’origine asiatique. En 2005, le président George W. Bush récompensait, également après révision de son dossier, le vétéran juif Tibor Rubin, survivant de l’holocauste.Globalement, depuis le début de la Seconde Guerre mondiale, 853 médailles ont été remises, dont 527 à titre posthume. 18, notamment, ont été décernées depuis le retrait américain du Vietnam en 1973 (dont 16 à titre posthume).Protégée par une loi fédérale, la Médaille d’Honneur ne tolère aucune revendication, verbale, écrite ou physique, qui ne soit pas fondée. La violation de son aura, aussi bien que sa contrefaçon, sont hautement répri-mées. C’est ainsi qu’en 1996 HLI Lordship Industries Inc., ancien fabricant de cette médaille, a fait l’objet d’une amende pour avoir vendu 300 faux exemplaires au prix unitaire de 75 dollars. Cette même année, un habitant de Fort Lauderdale (Floride), surpris à arborer indûment cette décoration, a été condamné à un an de conditionnelle, avec obligation de rédiger une lettre d’excuses aux 171 porteurs légitimes toujours en vie à l’époque. En 2003, nouvelle sanction,

« Protégée par une loi fédérale, la Médaille d’Honneur ne tolère

aucune revendication, verbale, écrite ou physique, qui ne soit pas fondée »

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c’est cette fois Edward Fedora, un homme d’affaires canadien, qui écope de plusieurs mois d’emprisonnement pour avoir revendu les médailles de deux soldats méritants.Dans un autre registre, la loi confère cer-

1- Depuis sa création, l’apparence de la Médaille d’Honneur a évolué. La version actuelle de l’armée de terre représente une étoile dorée entourée d’une couronne surmontée d’un aigle sur une barre où fi gure le mot « Valor ». La médaille est attachée par un crochet à une cravate de soie bleue d’environ 30 mm de large et de 55 cm de long. Il existe néanmoins trois versions différentes : celle de l’armée de terre (US Army), celle de la marine (US Navy) et celle de l’armée de l’air (US Air Force). Puisque le corps des marines fait administrativement partie de l’US Navy, il utilise la médaille de la Navy. Avant la création de la version de l’US Air Force en 1965, cette armée utilisait la même médaille que celle de l’armée de terre.

2- Mary Edwards Walker (1832-1919), seule femme décorée de la Médaille d’Honneur. Proposée à la Médaille d’Honneur pour sa contribution en qualité de chirurgienne au cours de la Guerre de Sécession, elle se verra retirer sa décoration en 1917 au motif qu’elle n’était pas militaire. La médaille lui sera fi nalement restituée à titre posthume en 1977 par Jimmy Carter.

3- Selon la tradition en vigueur dans l’armée américaine, chaque militaire, quel que soit son rang, doit saluer le porteur de la Médaille d’Honneur, un geste qui s’adresse davantage à la médaille qu’à la personne, mais l’un ne va pas sans l’autre tant cette décoration illustre la bravoure.

4- Buffalo Bill (1846-1917), fi gure emblématique de l’Ouest américain. Cet éclaireur notoire de l’armée américaine s’est vu retirer en 1916 la Médaille d’Honneur qui lui avait été remise en 1872, au motif qu'il n'était pas offi cier ou engagé dans l'armée (les éclaireurs étaient alors considérés comme des civils). L'armée américaine lui rendra sa décoration à titre posthume en 1989.

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tains privilèges aux détenteurs de la Médaille d’honneur, dont une pension de 1 000 dol-lars, une majoration de retraite de 10 %, l’accès facilité des descendants aux Académies militaires. ★

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« Soldats inconnus »,

LES MÉDAILLÉS VOUS INFORMENT

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Photographies d’Antoine Schneck - Salle des Palmes de l’Arc de triomphe - Jusqu’au 11 novembre 2018Ces photographies de l’artiste représentent une sélection de soldats de la Grande Guerre. S’y côtoient des Français, des Allemands, des Américains, des Anglais, des Australiens, des Belges, des Italiens, des Néo-Zélandais, ou encore des Russes. Sans visage, sans identité, mais en uniforme, ils incarnent la diversité du combattant de la Grande Guerre. Cette exposition est organisée par le Centre des monuments nationaux en partenariat avec le musée de l’Armée.Arc de triomphe - Place Charles de Gaulle Étoile - 75008 Paris - Tél. 01 55 37 73 77Ouvert tous les jours : 1er avril / 30 septembre, de 10h à 23h - 1er octobre / 31 mars, de 10h à 22h30Plein tarif : 9,50 € / Tarif réduit : 6 €

Somme 2016 : une adresse dédiée pour les inscriptions

Organisée conjointement par les gouvernements français et britannique, avec le concours de la Commonwealth War

Graves Commission (CWGC) et de la Royal British Legion (RBL), la cérémonie franco-britannique de la bataille de la Somme se déroulera le 1er juillet 2016 à Thiepval, en présence des plus hautes autorités civiles et militaires. Environ 10 000 invités français, britanniques et en provenance des pays

du Commonwealth, sont attendus. Le secrétaire d’État à la Culture, John Whittingdale, responsable de l’organisation du centenaire de la

Première Guerre mondiale au Royaume-Uni, a lancé officiellement lundi 28 septembre 2015 le tirage au sort qui permet au gouvernement britannique d’allouer les places aux familles du royaume désireuses d’assister aux cérémonies de la bataille de la Somme. Pas de « loterie » côté français, pour attribuer les 2 000 places disponibles. La volonté de l’État est « d’abord de satisfaire les familles des combattants français de la bataille de la Somme », incitées à se faire connaître auprès des préfectures. Il s’agira aussi de « tenir compte des acteurs locaux du centenaire ». Bref, de faire vivre aussi « la mémoire française » de la bataille. Une adresse dédiée a été mise en place pour le public français désireux de participer à la cérémonie de Thiepval (selon l’ordre d’inscription) : [email protected]

Le dossier du mémorial parisien dédié aux militaires français morts en OPEX prend du retardEn octobre 2011, suite à un rapport remis au ministre de la Défense, Gérard Longuet, par le général d’armée Bernard Thorette, l’édification à Paris d’un monument destiné à rendre hommage aux militaires morts pour la France au cours d’opérations extérieures menées depuis 1962 avait été décidée. Trois emplacements avaient été envisagés : le secteur de l’Arc de Triomphe, l’Hôtel des Invalides, ou, à l’arrière de ce dernier, la place Vauban. Le choix s’était porté sur celle-ci, cependant qu’en 2013 certains habitants s’y étaient opposés au nom de la « nécessité de protéger les perspectives du 7e arrondissement et en particulier celle de l’avenue de Breteuil, dans l’axe de la place Vauban ». Depuis lors, le dossier était au point mort. Dans une audition récente à l’Assemblée Nationale, le secrétaire d’État aux Anciens Combattants, Jean-Marc Todeschini, a appris que la Place Vauban avait finalement été abandonnée au profit du Parc André-Citroën, autrement dit à proximité du site du ministère de la Défense à Balard. La partie n’est pas pour autant gagnée, car il semblerait que cela pose d’autres problèmes vis-à-vis des concepteurs du projet. Le secrétaire d’État est néanmoins optimiste pour sa finalisation en 2016.

Chaumont 3.0 : l’élève-gendarme connecté Créée en 1945, l’École de gendarmerie de Chaumont est la plus ancienne des écoles de formation initiale de sous-offi ciers de gendarmerie, la seule dont le drapeau est honoré de la médaille militaire.La formation en gendarmerie a beaucoup évolué ces dernières années. À travers le schéma directeur mis en œuvre en 2012, elle est désormais perçue à sa juste mesure comme un levier stratégique, gage d’efficacité et de performance. Chaque commandant d’école met en œuvre un programme défini, avec toutefois une totale autonomie dans les actions. Placée sous le commandement du colonel le Callonec, l’École de gendarmerie de Chaumont dispose depuis 2014 d’un système de formation numérique baptisé « Chaumont 3.0 » visant à enrichir le processus d’enseignement. Ce sont ainsi 700 élèves par an qui bénéficient de l’attractivité et du plein accès à la dynamique de cet outil novateur. À terme, une tablette devrait être remise à chaque élève entrant, qui l’accompagnera par la suite dans son unité d’affectation.

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Arrivé au chenil il y a cinq ans, sur le terrain depuis quatre, Diesel aurait été réformé

au printemps prochain. Certains réclament qu’une médaille lui soit décernée. Pour son

maître, qui se rappellera d’un chien « Assez on/off, calme, couché les pattes

croisées lors des périodes d’attente, mais très excité dès qu'il sentait un mouvement ou le moment pour lui d’y aller », ce serait

une belle récompense.

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Diesel, une mort qui s’ajoute aux autresAprès avoir traité dans notre numéro précédent du remarquable parcours d’Ugo, chien secouriste des sapeurs-pompiers mort de maladie il y a quelques mois, nous voici maintenant à évoquer Diesel, chien d’assaut du RAID, dont la disparition a ému le monde entier autour des attentats de novembre dernier. Que serait l’Homme sans l’animal ?

HOMMAGE

« Il a fait le tour d’une première pièce, qui était dégagée. Il est donc passé dans la deuxième. Je l’ai vu s’élancer, l’ai perdu de vue, et là des coups de feu

ont retenti. Et voilà ». La voix tremblante, le maître-chien d’ajouter qu’il a tout de même espéré voir ressurgir Diesel au cours de l’assaut mené à Saint-Denis (93) le 18 novembre dernier. En vain. Il n’est pas rare que des chiens blessés rejoignent leur maître, même en rampant. Diesel est mort sur le coup. C’est un membre du groupe d’élite qui a disparu, et toute la brigade cynophile qui s’en est trouvée affectée.

Le rôle du chien d’assaut est essentiel dans ce type d’opération. Il ouvre la voie au reste de la colonne, utilise tous ses sens pour détecter la présence d’individus, l’ouïe, la vue, le flair. Autant dire que robots et drones, qui ne fonctionnent qu’au visuel, ne pourraient remplacer les animaux. Ce mercredi, Diesel a probablement sauvé la vie de l’un de ses collègues humains.L’Homme et l’animal, une histoire merveilleuse qui aurait pu être un conte de fée. À l’heure où s’achève la Conférence climat au cours de laquelle, dans une sorte d’état de panique, l’Homme se sera penché sur l’avenir de l’humanité, une réflexion toute simple s’impose à propos

de son rapport à l’animal. Cette question est sans conteste un enjeu politique, philosophique et éthique majeur de notre époque. Se l’est-il jamais posé ? Et pourtant, Ugo, Diesel, et combien d’autres, montrent combien l’animal est pour l’Homme un interlocuteur à part entière et parfois un partenaire, auprès duquel il a contracté une dette infinie.

Romain Gary est sans doute celui qui a le mieux défendu cette idée dans son magnifique roman « Les Racines du ciel », publié en 1956. « Pourquoi se soucier des éléphants ? » s’interrogent les détracteurs

de son héros, qui se bat pour sauver les éléphants au Tchad. La réponse de ce dernier est lumineuse : « Parce que leur liberté est le gage de la mienne ». Il est par conséquent illusoire d’imaginer un futur de l’homme sans les animaux. Tout d’abord, dans le futur, l’animal sera une valeur sans prix pour l’homme. Ensuite, une nouvelle alliance entre l’homme et l’animal permettra de se protéger contre les excès des technologies intelligentes, de plus en plus invasives.En d'autres termes, combien l'homme serait menacé sans l’animal. ★

« Il n’y a pas de rupture radicale entre l’homme et l’animal, seulement des proximités plus ou moins grandes »Dominique Lestel, philosophe et éthologue

Source : « L’animal est l’avenir de l’homme » (Dominique Lestel, Éd. Fayard)

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En langage militaire« Il était une fois une petite fi lle de village, la plus jolie qu'on eût su voir : sa mère en était folle, et sa grand-mère plus folle encore. Cette bonne femme lui fi t faire un petit chaperon rouge qui lui seyait si bien, que partout on l'appelait le Petit Chaperon rouge »… Vous ne vous trompez pas, ce sont bien les premières lignes du fameux conte qui a bercé votre enfance. Vous savez certainement qu’il en existe deux variantes : celle de Charles Perrault (qui laisse le loup dévorer l’héroïne et sa grand-mère) et celle des frères Grimm (qui ont fait choix d’une fin plus heureuse). Qu’auraient-ils pensé de cette autre version au style, disons, nettement plus épuré ?!

SIGLE

Compte-rendu de perte PCRai l’honneur de vous rendre compte de l’existence d’une jeune PMF rurale.Elle avait reçu en dotation une parka rouge, celle qui va bien. À l’issue, on l’appelait PCR (Petit Chaperon Rouge).Le jour J, son supérieur parental lui fit percevoir une RCIR, avec le pain de combat qui va bien. À l’issue elle lui donna un MOICP :- Dans la direction de mon bras, ta grand-mère. Vu ?- Vu !- Porte lui cette RCIR !- Reçu !À l’issue, le PCR partit dans la direction de sa grand-mère, itinéraire le bois, en lisière militaire.Elle rencontra un loup qui voulait grailler, mais il psychotait à cause de PLO composées de bûcherons qui étaient sur zone.Il lui demanda un PIF.Le PCR ignorant les consignes de sécurité et de protection du secret militaire (TTA 130), lui rendît compte :- Je vais voir ma grand-mère et lui porter cette RCIR, ordre de ma mère.- Quelles sont ses coordonnées XY ?- Dans la direction de mon bras, 500 mètres, un moulin. Vu ?- Vu !- Deux doigts à droite du moulin, une maison. Vu ?- Vu !- J’y vais aussi. Séparons-nous. Équipe 1 : ce chemin-ci. Équipe 2 : ce chemin-là.

Rendez-vous à H +3.Le loup progressa par bonds et en courant. La PCR se postait sans arrêt et progressait lentement dans les kékés.Le loup arriva à l’objectif à H -1. Il frappa : - Halte là ! Qui va là ?- C’est le PCR, dit le loup en camouflant sa voix. Je vous apporte une RCIR,

avec le pain de combat qui va bien.La grand-mère, qui était consignée en chambre parce que consultante, hurla :- Utilise le percuteur et l’extracteur cherra !Le loup obéit. La porte s’ouvrit. À l’issue, le loup se jeta sur la PMF et la dévora.À l’issue, il referma la porte et alla se poster dans le lit, non sans avoir vérifié qu’il était FOMECBLOT.Le PCR arriva et frappa à la porte :- Halte là ! Qui va là ? dit le loup en camouflant sa voix.- C’est le PCR. Je vous apporte une RCIR, avec le pain de combat qui va bien.

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Le loup lui ordonna :- Utilise le percuteur, et l’extracteur cherra !Le PCR obéit aux ordres, car réfléchir c’est désobéir, et entra. Elle se pencha sur le lit de sa grand-mère et lui dit :- Mère-grand, que vous avez de grands bras !- C’est pour mieux faire des séances

d’assouplissement des membres inférieurs, mon enfant.

- Mère-grand, que vous avez de grandes jambes !

- C’est pour être pêchu au Cooper, mon enfant.

- Mère-grand, que vous avez de grands yeux !- C’est pour mieux chouffer, mon enfant.- Mère-grand, que vous avez de grandes

dents !- C’est pour mieux grailler, mon enfant !Disant ces mots, le loup fit un bond sur le PCR, l’acheva à la pelle US et grailla, car il n’avait eu que des RCIR depuis 10 jours !

Tout le monde l’aura compris, dans cette version comme dans celle de Charles

Perrault l’histoire se termine mal. Afin que les non initiés ne perdent pas une bouchée de ce savoureux exercice de style, un petit lexique « qui va bien » n’est peut-être pas superflu. ★

PMF : Personnel Militaire FémininQui va bien : ad-hocÀ l’issue : aprèsRCIR : Ration de Combat Individuelle RéchauffableMOICP : Mission / Objectif / Itinéraire / Conduite

à tenir/Place du chefGrailler : au départ approvisionner son chargeur ; par

extension, mangerPsychoter : hésiterPLO : Patrouille Légère d’ObservationPIF : Point à atteindre / Itinéraire / Formation TTA : Texte Toutes Armes. Il s’agit d’un ensemble de

documents règlementaires généraux de l’armée de terre française.

Kékés : fourrés, buissonsFOMECBLOT : Formes / Ombres / Mouvements

/ Éclat / Couleurs / Bruits / Lumière / Odeurs / Traces (fondamentaux du camoufl age)

Pêchu : motivéChouffer : surveillerConsultante : malade

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20. médaille militaire décembre 2015

Cérémonie du SouvenirMardi 17 novembre 2015

HOMMAGE

Cette année, notre traditionnel rassemblement s’est déroulé dans une capitale meurtrie et une ambiance particulièrement recueillie, tout juste quatre jours après les tragiques événements

qui ont ébranlé Paris. Célébré en la cathédrale Saint-Louis des Invalides, l’office religieux dédié à nos camarades disparus, ainsi qu’aux victimes de ce terrible 13 novembre, a été suivi d’un dépôt

de gerbe au monument des médaillés militaires, puis d’une cérémonie militaire présidée par le Grand Chancelier de la Légion d’honneur, le Gouverneur militaire de Paris et le Gouverneur

des Invalides. Par la voix de son président, la SNEMM a exprimé son soutien total à l’égard des personnes dans la peine et des dispositifs propres à une sécurisation renforcée.

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21. médaille militaire juin 2013

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septembre 2015 .21

Support pour médaille(s)1 médaille : 8 €3 médailles : 12 €6 médailles : 17 €9 médailles : 22 €12 médailles : 25,50 €

Médaille Militaire pendante

Fixation par 2 épingles doréesPrix unitaire : 37,80 €

Insigne porte-drapeau :Grand modèle 9,00 € / Petit modèle 12,00 €

Insigne porte-drapeau 10 ans :Grand modèle 9,00 € / Petit modèle 12,00 €

Insigne porte-drapeau 20 ans :Grand modèle 10,00 € / Petit modèle 13,10 €

Insigne porte-drapeau 30 ans :Grand modèle 11,00 € / Petit modèle 14,30 €

Insigne sociétaire

Poids 16 grammesPrix unitaire : 4,50 €

Médaille de reconnaissance :

20 €

Cravate porte-drapeau :

13,00 €Carte de vœux (par 5) : 7,50 €

Pendule : 37 €

Revers Médaille Militaire (par 6) : 6,40 €(Seuls les insignes grand modèle sont présentés ici)

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22. médaille militaire décembre 2015

Réserve citoyenne de l’Éducation Nationale Mode d’emploi

ENGAGEMENT

omme je le souligne en page 3 de ce numéro, nous devons être maintenant, et plus que jamais, des acteurs réalistes et prévoyants en nous positionnant comme des interlocu-teurs crédibles dans de nombreux domaines auprès des autorités civiles et militaires, mais également auprès des institutions nationales comme la Défense et l’Éducation Nationale qui font parties des piliers de la République.C’est dans cet esprit que nous avons répondu en ces termes à la demande de Madame la Ministre de l’Éducation Nationale :

Labellisée « Partenaire de la Réserve citoyenne de la Défense » par arrêté du 3 novembre 2014, la Société Nationale d’Entraide de la Médaille Militaire souhaite aujourd’hui étendre son champ d’implication et répondre dans son entier à l’appel lancé en faveur de la Réserve citoyenne d’appui aux établissements scolaires. Association plus que centenaire, qui nourrit intrinsèquement le culte de la citoyenneté, celui de l’histoire et de la mémoire, elle est forte de 50 000 adhérents et dispose de fait d’un vivier d’expériences et de compétences propres à être avantageusement sollicitées dans le cadre de la promotion des valeurs de la République. Ses membres, pour la grande majorité porteurs de la Première décoration militaire française, retraités ou actifs, militaires de carrière ou reversés dans la société civile après un certain temps sous les drapeaux, sont autant de profils susceptibles d’être un maillon du réseau d’intervenants extérieurs dédiés à l’éducation citoyenne auprès des jeunes générations. En ce qui est des champs d’expertise, outre ce qui en fait ses fondements et fédèrent ses effec-tifs, je suis convaincu que l’association que je préside, héritière d’une imprégnation civique exemplaire, est à même d’apporter un éclairage avéré dans les domaines du droit, de la santé et de la prévention, ainsi que plus généralement du monde professionnel.

À ce stade, je me tiens à la disposition de vos services pour examiner la faisabilité d’un parte-nariat fructueux dans le cadre de ce qui est à voir avec honneur comme un engagement au service de l’École de la République.

Cette « proposition de services » a été accueil-lie favorablement et a donné lieu à la signa-ture d’une convention (consultable sur le site www.snemm.fr) qui fait de la SNEMM une « ambassadrice de la Réserve citoyenne de l'Éducation Nationale », aux côtés notamment de structures telles que la Fédération Natio-nale des Sapeurs Pompiers et le Mémorial de Rivesaltes. Une première réunion, à laquelle j’ai participé, s’est tenue courant octobre, afin de débattre sur la meilleure stratégie de fonctionnement à adopter. À noter qu’elle regroupait majoritairement des représentants d’associations très proches de l’Éducation Nationale. Néanmoins, la volonté d’impli-cation de la SNEMM, une fois commentée, a été nettement appréciée. Aussi, et conformément à l’esprit de disci-pline qui est le nôtre, je vous demanderai de suivre les consignes qui vous seront transmises et d’éviter toutes initiatives malheureuses qui pourraient être préjudiciables à la poursuite de cette ouverture réelle vers l’intérêt général que nous sommes en train de mener.

Qu'est-ce que la Réserve citoyenne de l’Éducation Nationale ?Lancée le 12 mai 2015, la Réserve citoyenne de l’Éducation Nationale offre à tous les citoyens la possibilité de s’engager bénévo-lement pour transmettre et faire vivre les valeurs de la République à l’École. Elle est pour celle-ci une opportunité de bénéficier de manière pratique de l’engagement des acteurs de la société civile. En l’occurrence de personnes prêtes à s’engager aux côtés des enseignants et des équipes éducatives.

C

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décembre 2015 .23

Le site www.lareservecitoyenne.fr propose un certain nombre de témoignages de personnes de tous horizons qui ont rejoint la Réserve citoyenne de l’Éducation nationale. Ils illustrent le fait qu’il n’y a pas de profil type, simplement une motivation solide et une intention construite.

UN POINT STATISTIQUECLASSEMENT DES ACTIVITÉS LES PLUS REPRÉSENTÉES (CANDIDATURES FINALISÉES)

Retraité 29,53 % Cadre de la fonction publique 16,72 %Cadre supérieur 13,21 % Employé 8,33 %Artisan, commerçant, chef d'entreprise 5,22 % Étudiant 4,34 % Profession intermédiaire 4,08 %Ouvrier 0,40 %Agriculteur 0,18 % Autre 17,79 %

CLASSEMENT DES CHAMPS D'EXPERTISE LES PLUS REPRÉSENTÉS (CANDIDATURES FINALISÉES)

Valeurs de la République (liberté, laïcité, égalité, citoyenneté, non-discrimination…) 25,41 %

Relations avec le monde professionnel 13,33 % Actualité, médias et réseaux sociaux 11,02 % Histoire et mémoire 10,22 % Arts et culture 7,92 % Santé et prévention des risques 7,33 % Droit 7,04 % International 6,77 % Environnement et développement durable 5,67 %

À l’heure actuelle, 5 019 candidatures ont été finalisées et 3 437 ont été validées. La moyenne d'âge des intervenants est de 51 ans (60 % d'hommes pour 40 % de femmes).Le doyen de la Réserve citoyenne de l’Éducation nationale est le sociologue et philosophe Edgar Morin (94 ans).

Membre de la SNEMM, vous êtes désireux d’apporter votre concours à la transmission des valeurs de la République dans la sphère éducative ? Voici comment procéder : Le but étant de recenser par département les personnes sensibles à cette cause, il est important que votre candidature soit formulée directement auprès de l’Union Départementale de laquelle dépend votre section. Les UD composeront, en quelque sorte, un tronc commun qui permettra de donner corps à un projet complet. Celui-ci devra être consistant, argumenté et commenté. Après avoir été soumis au siège de la SNEMM, il sera transmis aux services de la Réserve citoyenne de l’Éducation Nationale, qui jugeront de sa viabilité. En dernier lieu, le Rectorat d’Académie concerné sera chargé de sa validation, ultime préalable à sa concrétisation. Je compte sur vous pour apporter votre pierre à un édifice particulièrement nécessaire à notre pays en cette période de crise, et remercie les présidents départementaux de leur collaboration.

Mesdames, Messieurs, à vos projets ! Jean-Paul Martin

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24. médaille militaire décembre 2015

L

Renforcer les droits du monde combattantLe 1er octobre dernier, Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, a présenté le projet de Loi de finances 2016 aux représentants des associations d’anciens combattants. À cette occasion, il a rappelé sa volonté de « maintenir et conforter l’ensemble des dispositifs de reconnaissance et de réparation à l’égard du monde combattant ». Les moyens alloués en 2016 à la mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation », à hauteur de 2,51 millions d’euros, confirment la politique ambitieuse du Gouvernement.

BUDGET 2016

e budget 2016 vise en premier lieu à per-mettre le financement des engagements pris en 2015 pour renforcer les droits des anciens combattants et victimes de guerre. C’est ainsi que depuis le 1er octobre, le critère de quatre mois de présence sur un théâtre d’opération extérieure est généralisé pour l’attribution de la carte du combat-tant (voir pages dédiées). Cet élargissement constitue un symbole fort de reconnaissance envers la nouvelle génération du feu. Par ailleurs, la deuxième tranche de revalorisa-tion de 50 points de la majoration spéciale accordée aux conjoints survivants des grands invalides de guerre sera effective au 1er janvier 2016. L’augmentation totale pour chaque bénéficiaire sera portée à près de 1 400 euros par an.

Dans un souci d’équité et de justice sociale, il prévoit également de consolider le droit à réparation. À cet égard, les anciens combat-tants d’Afrique du Nord, militaires d’active et appelés du contingent, agents de la fonction publique et assimilés, dont les droits à pension ont été liquidés avant 1999 bénéficieront de la « campagne double ». De même, les conjoints et ex-conjoints survivants d’anciens membres des formations supplétives touchés par la forclusion des demandes d’allocations de reconnaissance bénéficieront d’un dispositif d’aide qui s’élèvera à 3 415 euros par an.Ce budget 2016 entend faire en sorte de

porter une attention particulière aux anciens combattants eux-mêmes, ainsi qu’aux ressortissants de l’ONAC-VG. Pour parvenir à cet objectif, une refonte de la poli-tique sociale de cet organisme a été engagée. Cet effort sera accompagné par une hausse de 2 millions d’euros de sa dotation pour l’action sociale, soit 26 % de plus au total depuis 2012. Par ailleurs, le dispositif de réparation en faveur des conjoints survivants des grands invalides de guerre sera étendu à un plus grand nombre de bénéficiaires. La majoration de leur pen-sion sera en effet appliquée progressivement à partir de 5 années de soins révolues, contre 15 avant le PLF 2015. Le ministère confirme donc sa volonté de concentrer son action sociale envers les plus démunis, les plus fragiles et les plus isolés.Instrument de cohésion nationale, la politique de mémoire se trouve dotée de 22,2 millions d’euros. Cet apport traduit l’am-bition d’assurer un programme commémoratif digne des enjeux de l’année 2016, marquée notamment par le Centenaire des batailles de Verdun et de la Somme. La dimension péda-gogique et citoyenne des lieux de mémoire n’échappe pas à cette perspective puisqu’il est prévu de poursuivre, voire d’amplifier, l’effort de préservation et de valorisation du patrimoine de pierre, en France comme à l’étranger. Dans ce même esprit, le tourisme de mémoire voit ses crédits consolidés à 1,65 million d’euros. Les jeunes générations font également partie des orientations de ce budget. À ce titre, la consolidation de la Journée Défense et Citoyenneté et son recentrage sur les enjeux de la Défense devraient permettre, dans un contexte marqué par les événements tragiques de janvier et novembre 2015, de renforcer la cohésion nationale et le lien armée-Nation. ★

« Le ministère confirme donc sa volonté de concentrer son action

sociale envers les plus démunis »

+50points de majoration

aux conjoints survivants

3 415euros d’allocations de reconnaissance

par an

+26%pour l’action sociale

22,2millions d’euros pour la cohésion

nationale, la politique de mémoire.

En quelques chiffres

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décembre 2015 .25

NOTES DE LECTURE

Psaumes balbutiésLivre d’heures de ma mèrePar Erwin Mortier

Maman perd la boule, elle s’affaire comme un lion en cage, elle panique et pleure sans cesse. Alzheimer. Le déclin est à la fois lent et violent. Papa est épuisé, mais ne se résout pas à la placer. L’éternelle culpabilité. Les enfants se relaient, et parmi eux Erwin, l’écrivain, qui tient ce Livre d’heures. Tout devient insupportable : se souvenir de qui elle était avant que la maladie ne la frappe ; assumer ce qu’elle devient, ce délabrement sans répit, sans retour. Un monde s’en va : « Vous étiez le centre, toi et papa. Nous étions des enfants et vous étiez des parents. Un univers

gravitait autour de vous ». Un univers qui s’effiloche, part en lambeaux. On s’interroge sur ce que représente la vie en fin de compte. Pas grand-chose quand on voit cette femme, autrefois si dynamique, n’être plus que l’ombre d’elle-même. Un fantôme hors de contrôle, « comme si j’étreignais un sablier d’os et de peau ».Né en 1965 près de Gand (Belgique), Erwin Mortier est poète, roman-cier et journaliste.Prix indicatif 15 eurosÉd. Fayard EAN : 9782213671253 - 192 pages.

Mehun-sur-YèvreHistoire des monuments du souvenir et condi-tions de vie de 1914 à 1922Par Bernard Giboz et Jean-Pierre Pyckhout

À propos de cet ouvrage, laissons parler Jean-Pierre Pykhout, président de la 1142ème section de Mehun-sur-Yèvre (18) : « Ce livre est le résultat de recherches menées avec mon ami Bernard Giboz, ancien industriel à La Guerche et Vierzon. Ce que nous avons découvert nous a permis de mettre en valeur une situation excep-tionnelle sur notre petite commune. Outre le monument commémoratif de la guerre 1870-1871, construit sur une crypte où reposent onze soldats, le cimetière en compte un autre, dédié aux morts des conflits

de 1914-1918 et, par extension, de ceux de 1939-1945 et d’Algérie. Érigé en 1931, dans le style Art Déco, il a beaucoup souffert des outrages du temps, le but étant que le produit de la vente de ce livre contribue à sa restauration ».Prix 16 euros (+ frais de port)Éd. Bernard Giboz 36 rue de Ouche Boyer 18500 Mehun-sur-Yèvre

Profession du pèrePar Sorj Chalandon

« Tu connais ton père », disait la mère d’Émile. Un jour, il était parachutiste. Le lendemain, habillé en pasteur, il obligeait son fils à s’agenouiller pour être exorcisé. Et le soir, il lui avouait à voix basse être un agent secret américain. En pleine nuit, le père d’Émile s’est réveillé rebelle. Soldat clandestin chargé d’une mis-sion supérieure : assassiner de Gaulle. Mais pour tuer le Général, il fallait être deux. C’est comme ça qu’Émile a été enrôlé par son père dans l’organisation secrète. Alors, il

était heureux, Émile. De plaire à son père, de ne plus être battu. Mais aussi, il avait terriblement peur. Parce qu’à 13 ans, c’est lourd un pistolet. C’est pour ça qu’il a demandé à Lucas de rejoindre le complot. Lucas était Pied-Noir. Tout juste rapatrié d’Algérie, le collégien voulait se venger du Général. « Tout ça, c’est des bêtises », disait la mère d’Émile. Pour rassurer son enfant, elle lui répétait : « Tu sais bien que ton père est malade ». Non, Émile ne le savait pas. Le père était tellement malade que même le fils a failli en mourir.Sorj Chalandon, né en 1952, a été longtemps journaliste à Libé-ration avant de rejoindre Le Canard Enchaîné. Ses reportages sur l’Irlande du Nord et le procès Klaus Barbie lui ont valu le Prix Albert-Londres en 1988.Prix indicatif 19 eurosÉd. Grasset - 320 pages - EAN : 9782246857136

À la mesure de nos silencesPar Sophie Loubière

« Deux jours de ta vie. Deux jours pour changer les choses ». Jamais Antoine n’aurait pensé que son grand-père puisse agir ainsi : il y a quelques heures à peine, l’ado-lescent sortait du lycée, s’apprê-tant royalement à rater son bac. Kidnappé par Papy à bord d’un vieux coupé Volvo, il roule à présent vers l’inconnu, privé de son iPhone. À 82 ans, François Valent, journaliste brillant, aura parcouru le monde et couvert tous les conflits du globe sans jamais flancher. S’il a conclu un marché avec son petit-fils, c’est pour tenter de le convaincre de ne pas lâcher ses études. Mais ce

voyage improvisé ne se fera pas sans heurts. La destination vers laquelle le vieil homme conduit Antoine — la ville de Villefranche-de-Rouergue, où il a grandi — a ce parfum particulier de remords. C’est là que l’enfance de François a trébuché. Lors d’un drame sanglant de la Seconde Guerre mondiale dont l’Histoire a gardé le secret. À la fois quête du souvenir et voyage initiatique, cette échappée belle les révélera l’un à l’autre. La vraie vie n’est jamais là où on l’attend.Prix indicatif 17 eurosÉd. Fleuves - 304 pages - ISBN-10 : 2265099023 - ISBN-13 : 978-2265099029

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26. médaille militaire décembre 2015

L

Carte du combattantÉvolution des critères d’attribution« Ils ont des droits sur nous », voici ce que déclarait Georges Clemenceau le 20 novembre 1917 à propos des combattants de la Première Guerre mondiale. C’est dans cet esprit que la carte du combattant a été créée en 1926, assortie à partir de 1930 de la croix correspondante. Des conflits s’ajoutant aux conflits, l’attribution de cette marque de reconnaissance de la Nation a évolué. C’est ainsi qu’à ce jour près de 9 000 000 de cartes ont été délivrées (4 425 379 pour la Première Guerre mondiale, 2 605 079 pour la seconde, 210 875 pour celle d’Indochine, 1 672 326 pour l’Afrique du Nord et 103 560 pour les opérations extérieures). Ses critères d’attribution viennent encore tout récemment d’être modifiés.

ACTUALITÉ

a règle générale pour obtenir la carte du combattant était d’avoir servi pendant 90 jours dans une unité qualifiée de combattante par le ministère de la Défense. D’autres conditions avaient également été retenues : évacuation pour blessure reçue ou maladie contractée en unité combattante, blessure assimilée à une blessure de guerre quelle que soit la nature de l’unité, capture et détention par l’adversaire.Les mêmes paramètres ont été appliqués pour les combattants du second conflit mondial et de la Guerre d’Indochine.

La mise en œuvre des dispositions de la loi du 9 décembre 1974 accordant (sous certaines conditions) la qualité de combattant aux personnes ayant participé aux opérations effectuées en Afrique du Nord entre le 1er janvier 1952 et le 2 juillet 1962 a amené les membres de la commission de la carte du combattant à définir un concept nouveau, ce en raison de la nature même des opérations dites « de maintien de l’ordre » à l’époque : la notion d’action de feu ou de combat.

En 1998, dans un souci d’adaptation de la législation à la nature différente du conflit d’Afrique du Nord par les méthodes de combats utilisées, un critère d’assimilation entre action de feu ou de combat et durée de service ou de séjour a été intro-duit. Il trouvait sa justification par l’exposition prolongée au risque diffus, à l’insécurité provoquée par la guérilla, faisant se succéder les engagements de combats aux atten-tats, dans des endroits imprévisibles, de telle sorte que tous les militaires en subissaient l’effet.

Par la loi n°93-7 du 4 janvier 1993 les droits à la carte du com-battant ont été étendus aux opé-rations extérieures. Elle concerne les militaires des forces armées françaises ainsi que les personnes civiles qui, en vertu de décisions des autorités françaises ont parti-

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cipé au sein d’unités françaises ou alliées ou de forces internationales, à des opérations ou missions menées conformément aux obligations ou engagements internationaux de la France.

Depuis le 1er octobre 2015, l’article 87 de la loi de finances pour 2015 (loi 2014-1654 du 29 décembre 2014) visant à modifier les cri-tères d’attribution de la carte du combattant au titre des opérations extérieures est entré en vigueur. Sont désormais concernés les militaires des forces armées françaises ainsi que les personnes civiles qui, en vertu des décisions des autorités françaises, ont parti-cipé au sein d’unités françaises ou alliées ou de forces internationales soit à des conflits armés, soit à des opérations ou missions menées conformément aux obligations et engagements internationaux de la France.

Ces combattants et anciens combattants doivent justifier d’une durée de service d’au moins quatre mois (ou 120 jours) effectuée

sur un ou des territoire(s) pris en compte au titre de la réglementation actuelle.

À terme, cette mesure devrait permettre de délivrer 145 000 cartes et croix à des per-sonnes qui, jusqu’à présent, ne remplissaient pas les conditions requises. Elle constitue un symbole fort de la reconnaissance de la Nation envers les militaires ayant servi ou servant sous les couleurs de la France.La carte du combattant délivrée par l’ONAC-VG ouvre plusieurs droits. Elle permet de bénéficier notamment de la retraite du combattant, de porter la croix du combattant, d’accéder à la qualité de ressortissant de l’ONAC-VG, ainsi qu’au Titre de Reconnaissance de la Nation. ★

« Les critères d’attribution de la carte du combattant au titre des opérations extérieures est entré en vigueur »

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Médaille MilitairePromotions du 9 novembre 2015 (JO du 10)

Personnels militaires n’appartenant pas à l’armée d’active

Nom Prénom Né(e) le Section n° Section Dpt

ABRAHAM Ferdinand 21/09/38 1220 VERVINS EN THIERACHE 02

ANDRIEUX Alfred 13/12/37 162 ARRAS 62

AUGEREAU Georges 14/09/39 1772 MONTAIGU 85

BARLERIN Gérard 02/11/50 426 CASTRES 81BARRE Michel 23/11/36 76 LA FLECHE 72

BIANCHIN Gilbert 12/06/40 200 ANNEMASSE 74

BRASSEUR Jean-Paul 21/09/39 65 ABBEVILLE 80

BRATEK Bernard 05/11/39 671 MONTREUIL 93

CARAMINOT Pierre 30/07/39 203 MOULINS 03

CHABRIDON Jean 17/08/41 94 SAINT-BRIEUC 22

CHAILLOU Daniel 02/03/38 274 MONTLUCON 03

CHOUTEAU Fernand 05/03/38 338 SAINT-BREVIN LES PINS 44

CHESTIA Eric 24/03/72 1621 SAINT-CYPRIEN 66

CRUAUD Michel 26/09/34 195 LA BAULE - PRESQU'ÎLE GUERANDAISE 44

DAGNICOURT André 25/04/38 1220 VERVINS EN THIERACHE 02

DECAY Claude 08/07/39 36 TOURS 37

DEGAITE Roger 20/02/36 120 FLERS 61DELAHAYE Jean-Marie 13/05/38 1456 LES HERBIERS 85

DELEVOIE Jean 04/02/35 162 ARRAS 62

DUCLOS Edouard 02/05/34 523 GRANVILLE 50

EHRHARDT Ernest 01/01/40 203 METZ 57

EMERIT Bernard 19/09/39 1413 LA TRANCHE sur MER 85

FERRON Roland 06/12/38 1726 MASSY PALAISEAU 91

GEORGIEFF Alexandre 15/02/35 1136 MIRIBEL 01

GOUNANT Sylvère 03/04/39 1050 LE THILLOT 88

GOURCY Georges 10/03/38 195 LA BAULE - PRESQU'ÎLE GUERANDAISE 44

GUARELLA François 15/01/37 423 SALON DE PROVENCE 13

HADET Serge 18/08/39 149 SAINTES 17

HANOT Jean 14/10/37 523 GRANVILLE 50

HEMBERT Georges 31/12/38 162 ARRAS 62

HUC Michel 20/03/38 408 REMIREMONT 88

HUIBAN Francis 27/04/37 1690 GOURIN 56

JANOT Robert 12/05/39 1727 JOINVILLE-WASSY 52

JURION-LE NIVEZ Claude 06/06/37 90 LE MANS 72

KOTCHIAN Grégoire 25/08/36 1582 LA ROCHEFOUCAULD 16

LAMBOLEZ Jean 18/09/33 840 RUPT SUR MOSELLE 88

LANARO Gilbert 06/08/38 1136 MIRIBEL 01

LANOIZELEE Michel 27/07/39 541 DECIZE 58

LAZZARONI Sylvio 21/06/38 3000 Isolés 75

LEBAS Eugène 21/01/30 162 ARRAS 62

LEBEAU Jean 20/02/39 626 COURBEVOIE 92

LECOINTRE Bernard 24/07/38 913 L'AIGLE 61

LECONTE Julien 22/06/37 162 ARRAS 62

LEDOUX Bernard 29/10/35 670 BEAUNE 21

LELEU Michel 10/01/38 162 ARRAS 62

LEMER Michel 22/07/39 362 SEGRE 49

LEROY Robert 24/01/41 1665 KARLSRUHE Allemagne

LOIRET Abel 09/10/37 1772 MONTAIGU 85

28. médaille militaire décembre 2015

La Chancellerie communique

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LOPEZ François 08/10/36 1136 MIRIBEL 01

LORY Roger 06/05/38 1830 LA CHATRE 36

MADEJSKI Antoine 03/12/38 162 ARRAS 62

MASIA Pierre 12/02/38 250 ALBI 81

MAUGE Cyrille 01/06/36 395 ROMORANTIN-LANTHENAY 41

MICHEL André 26/02/37 162 ARRAS 62MONTOURCY Raymond 14/03/38 79 RIOM 63

PARFAIT Roland 23/05/35 395 ROMORANTIN-LANTHENAY 41

PEROT Francis 19/07/39 209 CHATEAUROUX-DEOLS 36

PRIOU Andrè 03/10/37 131 ANGERS 49

SI GUESMI Si Ahmed 07/07/40 189 BOULOGNE-BILLANCOURT 92

SIGOT Christian 26/08/50 1142 MEHUN SUR YEVRE 18

SIMONNET Raymond 09/01/38 330 CHAUMONT-NOGENT 52

THAMIE André 16/04/36 80 CAHORS 46

THEIN Robert 02/12/39 84 LONGWY-LUWEMBOURG 54

THERON Paul 18/02/36 1633 VILLEFRANCHE DE LAURAGAIS 31

VIDAL Jacques 08/06/04 1621 SAINT-CYPRIEN 66

VILLEDIEU Paul 19/02/38 207 PONTOISE 95

WOETS Gustave 30/11/39 162 ARRAS 62

Ordre National du Mérite

Promotion du 9 novembre 2015 (JO du 10)

Nom Prénom Né(e) le Section n° Nom section Dépt Grade

ANGLEZI Didier, Pierre 06/03/59 1061 LEZIGNAN CORBIERES 11 Offi cier

Nominations du 20 novembre 2015 (JO du 22)

Nom Prénom Né(e) le Section n° Nom section Dépt Grade

DEPIERE Didier, Gaston, 01/09/49 188 PAU 64 Chevalier

GUICHOT née ROY Renée, Julienne 16/02/35 308 COLMAR 68 Chevalier

RENAULT née THINET Geneviève 08/12/40 1739 ORLEANS-BRICY 45 Chevalier

TARRALLE Jean, Adolphe 21/08/30 988 VILLENEUVE LE ROI 94 Chevalier

THAREAULT Serge 10/07/46 73 RENNES 35 Chevalier

Nota : en couleur, dossiers traités par la Chancellerie de la SNEMM.

LA CHANCELLERIE COMMUNIQUEContingent Légion d’honneur 2015-2017

Recherche de candidatures d’anciens combattants 39-45, AFN, RPV

Les commémorations du 70e anniversaire des débarquements et de la libération ont permis de récompenser une partie des anciens combattants 39-45. Afin de récompenser ceux qui ne l’ont pas encore été lors des précédentes promotions, mais également les anciens combattants d’Indochine (TOE) et d’Afrique du Nord (AFN), ainsi que les derniers Résistants Particulièrement Valeureux (RPV), la Grande chancellerie a décidé d’allouer un contingent supplémentaire et significatif de croix de la Légion d’honneur, dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau décret triennal (décret du 15 mars 2015). Dans le cadre de la préparation des prochaines promotions, les candidats doivent répondre à l’un des profils-types ci-après :

1- Anciens combattants 39-45Être titulaire d’un fait de guerre, blessure de guerre ou citation individuelle avec croix.

2- Anciens combattants TOE-AFNÊtre titulaire de la médaille militaire et de deux faits de

guerre, blessure de guerre ou citation individuelle avec croix, reçus uniquement lors du conflit d’Indo-chine (TOE) ou reçus uniquement lors du conflit en Algérie (AFN) ou reçus au cours des deux conflits TOE / AFN.

3- Résistants Particulièrement Valeureux (RPV)Être titulaire d’une carte du combattant volontaire

de la résistance (CCVR), un certificat d’appartenance aux forces françaises de l’intérieur (CAFFI) ou un cer-tificat d’appartenance aux forces françaises combattant (FFC), justifier d’une période de résistance reconnue de plus de trois mois entre 1940 et 1943 au plus tard, avoir exercé des responsabilités avérées reconnues de niveau P2 pour les FFC et de chef de groupe pour les FFI.

décembre 2015 .29

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Légion d’honneur■ CHEVALIER

CASTEX Jacques, 505e (32)MOINE Michel, 1533e (64)PEDINIELLI Jean-Baptiste, 89e (13)

Carnet

Noces (Monsieur et Madame)

■ PALISSANDRE (65 ANS)

POTTIER Jacques, 1831e (75)

■ ORCHIDÉE (55 ANS)

NOUILLEZ Jean-Marie, 1374e (62)STANCATO Sauveur, 75e (77)

■ OR (50 ANS)

DECAUDAIN Guy, 286e (59)GOUINEAU Max, 600e (17)LEMAUFT Christian, 31e (17)MIDOUX Julien, 7e (76)PARENT Marc, 1374e (62)RESTORI Jean-Louis, 786e (65)ROUINVY Jean-Pierre, 1216e (22)

Naissances

ADÈLE, petite-fille de Claude FOUQUET 1005e (25)AGATHE, arrière-petite-fille de Jean-Luc ANGLES 656e (36)DEANA et ROXANE, petits-enfants de Gaston LANDAIS 39e (64)ELIOTT, arrière-petit-fils de Claude BIZET 286e (59)LOLA, arrière-petite-fille de Yvette DEMARS 141e (51)LYNÈS, arrière-petite-fille de Madeleine BIAU 76e (72)MARIE, petite-fille de Jean-Luc et Nicole LESPAGNOL et fille de Éric 245e (02)MATHILDE, petite-fille de Jean-Claude TERPREAU 76e (72)PAUL, petit-fils de Jean-Paul VIRY 44e (54)QUENTIN, petit-fils de Daniel DE JONGHE 286e (59)THOMAS, arrière-petit-fils de Marie-Thérèse DESSUGES 76e (72)

Mariages

JEANNOUTOT Robert avec Jackie Bernadou 1577e (34)ESPEGEL Raphaël avec Agnès Tavernier 1577e (34)

Décès (Conjoints et enfants de nos adhérents)

BOUILLEZ Léa, épouse de Pierre 662e (62)BERARD Jean-Noël, fils de René 252e (84)BRUSSON Renée, épouse de Gabriel 19e (21)CABROL Renée, épouse de Georges 1061e (11)CHAVOUTIER Jacqueline, épouse de Jacques 176e (89)DESTOMBE Jeannine, épouse de Bernard 286e (59)MILLOT Alain, fils de Paulette 19e (21)PEDINIELLI Hélène, épouse de Jean-Baptiste 89e (13)POTTIER Mme, épouse de André 90e (72)RICHARD Madeleine, épouse de Roger 1216e (22)ROCHE Lucette, épouse de Claude 1332e (86)TERRASSE Simone, épouse de Jean-Claude 19e (21)VIALET Marie-Louise, épouse de Paul 1349e (71)

Afin d’éviter de fréquents doublons, nous remercions nos lecteurs de formuler leur demande de parution auprès des présidents de sections, lesquels se chargeront de nous communiquer l’information de préférence par voie électronique.

La parution dans ces colonnes des noms des nouveaux décorés et promus n’est pas automatique. Elle est laissée à l’appréciation de chaque récipiendaire qui, s’il le souhaite, veillera à en informer son président de section. Celui-ci se chargera de nous faire suivre la demande. La rédaction

Les médaillés à l’honneur

Médaille militaire

GODFRIN René, 1533e (64)

Croix du combattant

AUTIER Gérard, 1577e (34)BONNIN Christophe, 1697e (34)FERRACHI Christian, 1577e (34)

Diplôme d’honneur de porte-drapeau

AMILLARD Georges, 505e (32)

Champagne Premier cru

CHAMPAGNE A. BAGNOST30, rue du Général de Gaulle - 51530 Pierry

Ë 03 26 54 04 22 - Fax : 09 70 61 07 [email protected]

TARIFS VALABLES DU 1er OCTOBRE 2015 AU 28 FÉVRIER 2016

BOUTEILLE : T.T.C.

CUVÉE CARTE ROUGE ............................................................................................ 12,50 €CUVÉE SÉLECTION - CUVÉE RÉSERVE ................................................. 13,70 €CUVÉE BRUT ROSÉ Premier Cru ................................................................... 14,70 €CUVÉE BLANC DE BLANCS Millésime 2008/2009 Grand Cru ............................................................................................................................ 15,00 €CUVÉE PRESTIGE Premier Cru.......................................................................... 16,00 €CUVÉE TRADITION Millésime 2011 Blancs de Noirs .................... 17,00 €RATAFIA (apéritif champenois) .............................................................. 8,90 €

DEMIE :

CUVÉE SÉLECTION ..................................................................................................... 7,30 €MAGNUM :

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30. médaille militaire décembre 2015

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décembre 2015 .31

Maurice Lombard,un adhérent exemplaire depuis 1947.Engagé volontaire le 22 février 1941 (il n’a pas encore 19 ans), Maurice Lombard sert au Maroc, en Algérie, en Corse, à l’Île d’Elbe, prend part au débarquement de Provence et sera blessé par balle à deux reprises en août 1944 à Toulon. Avec la 9e DIC, il participe à la campagne de France, puis à celle d’Allemagne. Il combat ensuite en Indochine, ainsi qu’en Algérie où il sera une nouvelle fois blessé par balle. Il séjournera enfin au Sénégal, en Mauritanie et en Martinique et quittera la vie militaire en 1969, avec le grade de capitaine. Admis dans les réserves, il sera défi-nitivement rayé des contrôles en 1978, avec celui de lieutenant-colonel. Entre temps, il entamera une carrière dans l’administration et occupera en particulier les fonctions d’attaché de préfecture, directeur de la protection civile de Meurthe-et-Moselle.Décoré de la Médaille Militaire en 1945, Maurice Lombard, président honoraire de la 44e section de Nancy, est, entre autres, commandeur de l’ordre national du Mérite, titulaire de 7 citations, chevalier de l’ordre du Lion du Sénégal. Il a été récemment élevé à dignité de grand officier de la Légion d’honneur.

Sylvain Lansou,passion aviation.Il y a des kilomètres, ou plutôt des heures de vol (6 935 en l’oc-currence), entre le certificat de contrôleur laitier et beurrier que ce Béarnais a décroché en 1950 et la très belle carrière militaire qui l’attendait. En 1954, le voici aux États-Unis, à l’École des cadets de l’aviation de la base aérienne de Barrow (Floride). Son certificat de pilote en poche, il rejoint l’École de Pilotage Web Air Force Base de Big Spring (Texas). Plusieurs certificats et autres diplômes d’honneur et de reconnaissance plus loin, il connait sa première affectation en qualité de pilote de chasse le 13 mars 1955. Une petite trentaine d’années plus tard il sera nommé lieutenant-colonel. À n’en pas douter, en quittant la France, ce passionné d’aviation avait bel et bien rendez-vous avec ses rêves. Ses états de services témoignent de ses qualités et de son aptitude au commandement aussi bien en tant que chef d’escadrille, offi-cier d’opérations, commandant d’escadrille, que comme officier d’alerte. Pilote, instructeur, commandant de bord sur les avions à hélices, puis sur les avions à réaction, aucun appareil n’avait de secret pour lui.Sylvain Lansou, médaillé militaire au parcours insolite, s’est éteint en septembre dernier. Il repose à Noguères, petit village qu’il l’avait vu naître il y a 82 ans. ★

Deux médaillés d’exceptionMAGAZINE

Outre son brillant palmarès militaire, Maurice Lombard est citoyen d’honneur des villes de La Valette du Var, Wittenheim et Capvern-lès-Bains.

Sylvain Lansou était membre de la 1533e section du Bassin de Lacq et Soule.

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01 Ain

BARRET Marius, Loyettes (205e)PERRET Georges, Saint-Denis-lès-Bourg (1136e)PERROT Jack, Feillens (1136e)POINTET Hubert, Bourg-en-Bresse (1136e)

02 Aisne

CARIOU André, Clastres (83e)CHAPELET Daniel, Soissons (393e)DETREZ Yvonne, Étréaupont (1220e)GEOFFROY Armand, Laon (122e)MOULBACH Jean, Gauchy (83e)

02A Corse du sud

QUILICHINI René , Pianotolli-Caldarello (1845e)

03 Allier

BUFFAVAND Jean, Yzeure (203e)CERVEAU Yvette, Cusset (740e)VIEILLE CIRARDET Raymonde, Meussia (552e)

06 Alpes - Maritimes

HOUEN Suzanne, Menton (1e)MAILLARD Gilbert, Antibes (353e)MALAQUIN Nelly, Grasse (98e)MARTIN Louis, Juan-les-Pins (353e)RAINAUT Jacques, Villefranche-sur-Mer (564e)SAMMARCELLI Pierre, Nice (2e)SEGURA Jean, Villefranche-sur-Mer (564e)

08 Ardennes

BONAFIS André, Flize (181e)DEFOIN Michel, Sedan (130e)JORAND Elisabeth, Montcy-Notre-Dame (181e)LECLERCQZ Francis, Ham-sur-Meuse (305e)LEROY Gilles, Charleville-Mézières (181e)

09 Ariège

CAYLA Denise, Varilhes (1769e)CHEVALIER Daniel, Saint-Paul-de-Jarrat (241e)SERVAT Georges, Lorp-Sentaraille (241e)SERVAT Jean-Marie, Massat (241e)

10 Aube

RACHER RAULIN Maurice, Palis (555e)

11 Aude

AUGE Félix, Coursan (1449e)GUILHEM René, Narbonne (1463e)HARDOUIN Jean, Villeseque (1061e)KOCH Karl, Castelnaudary (204e)MEYER Jean-Michel, Carcassonne (216e)SCHERER Horst, Castelnaudary (204e)VERDIER Ludovic, Narbonne (58e)VIOLEAU Pierre, Douzens (216e)

12 Aveyron

BOUVIALA Paul, Saint-Rome-de-Tarn (1496e)MIGAIROU Andrée, Millau (1496e)

13 Bouches - du - Rhône

BRUN Paul, Martigues (1429e)COMBES Denise, Salon-de-Provence (423e)FRANCON Jacques, Aix-en-Provence (290e)GARCIA Alexis, Istres (455e)JEANNEAU Norbert, Marseille (89e)LE BRIS Henriette, Marseille (89e)MIEDZINSKI Stéphane, Entressen (1748e)NADAUD Huguette, Fos-sur-Mer (1748e)PINIER Jean, Carnoux-en-Provence (550e)REMIRES Armand, Carnoux-en-Provence (1574e)REYNA Pierre, Fos-sur-Mer (1748e)THOREL Georges, Martigues (1429e)VEILEX Roger, Cassis (1758e)

14 Calvados

BRAU Lucienne, Saint-Pierre-sur-Dives (220e)FAUVEL Philippe, Cagny (1450e)MICHEL André, Caen (162e)VANCOILLE Michel, Villers-sur-Mer (219e)

15 Cantal

BERTHUY Joseph, Bonnac (150e)

16 Charente

BELAIR Pierre, Roullet-Saint-Estèphe (119e)DEBORD André, Magnac-sur-Touvre (1582e)MORDANT Jeannine, Puyréaux (1692e)MOTUT Maxime, Montboyer (1134e)RICHETON Jacqueline, Cognac (390e)ROBERT Arlette, Châteaubernard (390e)TEXIER Jean-Pierre, Saint-Amant-de-Bonnieure (1692e)

17 Charente - Maritime

AUGRAS Jack, Port-des-Barques (31e)BEUGNOT Paulette, Le Château-d’Oléron (600e)CHAILLOT Raoul, Corme Royal (213e)CLEMENT Claude, Tonnay-Charente (31e)DAPOIGNY Raymonde, Landes (416e)EDOUARD Marcel, Saint-Savinien (1550e)FEUVRIER LAFORET Raymond, Saint-Sulpice-de-Royan (213e)FRUGERE Jacques, Royan (213e)GIRARD Lucien, Royan (213e)GUILBOT René, Aigrefeuille d’Aunis (704e)LARMAT Suzanne, Loix-en-Ré (704e)ROUGE Paulette, Saint-Trojan-les-Bains (600e)THOMAS Jean-Pierre, Fouras (1550e)

18 Cher

FOURNIER Amédée, Achères (30e)GATEAU Jean, Bourges (30e)LARUE René, Sancerre (1065e)

19 Corrèze

GOUFFAULT Roger, Brive-la-Gaillarde (128e)GUILLAUMIE Georges, Brive-la-Gaillarde (128e)LAURIER Daniel, Lubersac (438e)

21 Côte - d’Or

BERTHIOT Pierre, Buffon (1281e)

22 Côtes d’Armor

BOHEC Jean, Saint-Quay-Portrieux (452e)CAILLIBOTTE Paul, Erquy (1216e)LE FAUCHEUR Jean Pierre, Lannion (152e)

LE GRACIET François, Plougrescant (1788e)LE LOARER Augustin, Penvénan (1788e)LE PAGE Bernard, Perros-Guirec (165e)MICHELET Raymond, Pléneuf-Val-André (1216e)MORGANT Pierre, Bégard (146e)QUILGARS Jean, Plouëc-du-Trieux (1214e)RAOULT Alexis, Maël-Pestivien (146e)

23 Creuse

MARTIN René, Sainte-Feyre (896e)PIOLLET René, Betete (896e)

24 Dordogne

BELGARRIC Paul, Montferrand-du-Périgord (63e)CAILLOU Émile, Ribérac (682e)CHONIS Jean, Verteillac (682e)DUPEYROUX Anne-Marie, Périgueux (25e)HULIN Michel, Menesplet (1598e)LOSEILLE Georges, Trélissac (25e)MAGIE Yvan, Montpon-Ménestérol (1598e)MAS Jacques, Vélines (63e)

25 Doubs

BERGIER Lucien, Robert, Valdahon (1765e)CUPILLARD Jean, Serre-les-Sapins (144e)DURAND Désiré, Audincourt (527e)LORENZELLI Gabriel, Nommay (527e)PHILIPPE Rémy, Bouclans (1765e)SINEPE Maurice, Pontarlier (1557e)

26 Drôme

ALLEMANY Jean, Romans-sur-Isère (263e)BLADINIERE Jean-Louis, Saint-Paul-Trois-Châteaux (1677e)CHEVALIER Félix, Saint-Marcel-lès-Valence (257e)GALLAND Albert, Valence (257e)GEORGESCO Jean, Montélimar (135e)

27 Eure

BALLET Roger, Saint-Marcel (718e)GOUTARD Gabriel, Vernon (718e)ROCTON Renée, Garennes-sur-Eure (715e)

28 Eure - et - Loir

PRETRE Romuald, Dreux (300e)SOBIESKY Paulette, Chartres (20e)

29 Finistère

CORRE Claude, Roscoff (1829e)GOURIOU Pierre, Saint-Renan (11e)GOURVELLEC Jean, Brest (11e)GUIVARC’H Victor, Roscoff (1829e)HERRY Germaine, Bénodet (18e)JEGU Raymond, Saint-Thegonnec (325e)LE BIAN Jean-Baptiste, Plomelin (18e)LE GRATIET Bernard, Lanvéoc (1835e)LESLE Raphaël, Bénodet (18e)LOUSSOUARN Pierre, Quimper (18e)MOENNER René, Plogonnec (18e)OLIVIER Laurent, Penmarch (1753e)

30 Gard

DENAIX Yves, Marguerittes (6e)ESTEVE Sylvia, Nîmes (6e)HOUILLON Jean-Baptiste, Nîmes (6e)LAUZE Roger, Générac (6e)LESQUIER Paul, Junas (1782e)MAMECIER Robert, Marguerittes (6e)RODRIGUEZ Émile, Junas (1782e)THIEBAUT André, Nîmes (6e)

DÉCÈS

32. médaille militaire décembre 2015

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31 Haute - Garonne

CALLOT Jacques, Toulouse (21e)COQUOT Camille, Bruguières (21e)DOS SANTOS Henri, Toulouse (21e)DUBOIS Jean, Tournefeuille (1167e)DUPRAT Georges, Muret (1705e)GUERRE André, Saint-Lys (1705e)GUILLET Jean, Martres-de-Rivière (1643e)MICALEF Louis, Lagardelle-sur-Lèze (1793e)SAVY Elie, Toulouse (21e)

32 Gers

BERNAJUSANG Michel, Auch (505e)BORDES Eliane, Auch (505e)COUSSOT Jacques, Mirande (1751e)EPITO Elie, Riscle (1785e)LAFFITTE Paulette, Sainte-Christie-d‘Armagnac (184e)LAGABI Djilali, Pessan (505e)MARCHANDISE Émile, Caupenne-d’Armagnac (184e)

33 Gironde

ADOLPHE Edmond, Libourne (1058e)BLONDEL Marcelle, Pessac (392e)BODIN Hervé, Coutras (1058e)BROQUE Pascal, Carbon-Blanc (1711e)COURS Serge, Gaillan-en-Médoc (1762e)FOURTON Jean, Soulac-sur-Mer (1458e)LAHAYE Christian-André, Cantenac (1457e)LATESTERE Jean-Pierre, Noaillan (1610e)LIEVRE Pierre, Pineuilh (1020e)MONTANGON Emma, Coutras (1058e)PUJOL Marie-Thérèse, Libourne (242e)SIRBEN Guy, Le Bouscat (507e)TESSIER Robert, Villenave-d’Ornon (1457e)TIRLEMONT Marie-Madeleine, Arcachon (1152e)VERDIER Pierre, Lesparre-Médoc (661e)ZAIDA Mohamed, Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt (1020e)

34 Hérault

AUTIER Pierrette, Castelnau-le-Lez (177e)BROUSSAL Louis, Mauguio (1697e)CANTONNET Marie-Noële, Agde (1577e)FOSSE Paul, Pézenas (1562e)GAUDRON René, Vias (1577e)OLIVIER Claude, Pézenas (66e)

PECQUEUX Gaston, Saint-gervais-sur-mare (66e)PIETRAVALLE André, Lattes (177e)RAMONDOU Chantal, Sète (347e)

35 Ille - et - Vilaine

BEAUDOUIN Pierre, Pleurtuit (164e)BIENVENUE Pierre, Rennes (73e)BLOSSE Louis, Vitré (69e)CALO André, Rennes (73e)CHEININ Serge, Rennes (73e)DEMALVILAIN Pierre, Saint-Malo (143e)FENICE William, Dinard (143e)GEIGER Henri, Feins (73e)POUETTRE Claude, Epiniac (1101e)

36 Indre

BALLON Christiane, Le Blanc (656e)BRASSAUD Remy, La Châtre (1830e)LECLERC Guy, Clion-sur-Indre (1176e)

37 Indre - et - Loire

JARRY Jean, Montlouis-sur-Loire (36e)LE ROY François, Fondettes (36e)MEHU Jean, Veigné (36e)MOREAU Adrien, Amboise (36e)SUTTER Jacques, Tours (36e)

38 Isère

DEL NEGRO Alexandre, Charvieu-Chavagneux (205e)DURAND Joseph, Grenoble (96e)GAY Marcel, Bourgoin-Jallieu (61e)ISNARD Jean, Les Abrets (807e)OSMOND Bernard, Villette-d’Anthon (205e)

39 Jura

CRETIN Ginette, Montmorot (1557e)GIBARDET Robert, Montaigu (552e)LAUNAY Roger, Lons-le-Saunier (356e)MONDON André, Lons-le-Saunier (552e)

40 Landes

ALMEIN François, Biscarrosse (1585e)BELLEE Guy, Aire-sur-l’Adour (1785e)BOURDEN Marius, Mimizan (1680e)

BRETHOUS Gilbert, Hinx (186e)DAMBLON Jean, Sanguinet (1585e)DUMUR Jacques, Morcenx (1680e)DUVIGNACQ Mathieu, Vielle-Saint-Girons (1638e)FAYARD Claude, Biscarrosse (1585e)GUENOUN Gérard, Mont-de-Marsan (184e)LAGOFUN Ginette, Labouheyre (1745e)MARECHAL Christiane, Saint-Sever (1373e)MARX Bernard, Biscarrosse (1585e)PERPERE René, Ychoux (1585e)PLANCHARD Roger, Peyrehorade (1811e)ROMANETTI Jean-Marie, Saint-Paul-lès-Dax (1781e)SIMON Bernard, Grenade-sur-l’Adour (1373e)SIMON Alain, Léon (1638e)

41 Loir - et - Cher

DUVAL Maurice, Nouan-le-Fuzelier (447e)

42 Loire

BEVENGUT Edmond, Roche-la-Molière (973e)

44 Loire - Atlantique

BECHU Bernard, La Baule (195e)BOURGEOIS Claude, Pornichet (195e)DUPONT Bernard, Saint-Nazaire (195e)FRAGNEAU Fernand, Saint-Nazaire (195e)GASZTOWTT Georges, Rezé (180e)GUIDOUX Pierre, Guérande (195e)GUYOT Émile, Le Pellerin (180e)LEYAS Jeanne, Saint-Brévin-les-Pins (338e)MEDINA Jean, Pornichet (195e)MORICE Frédéric, Saint-Michel-Chef-Chef (338e)RABAZAN René, Le Pouliguen (195e)REUZE Maurice, Guérande (195e)SOULARD Edouard, La Baule-Escoublac (195e)TEXIER Robert, Bouaye (1716e)

45 Loiret

BOURGOIN Michel, Briare (835e)DAVAU André, Beaulieu-sur-Loire (835e)FOUCHARD Robert, Lion-en-Sullias (835e)JOUDON Jacques, Saran (139e)LAMERAND Camille, Corbeil-en-Gâtinais (421e)PANNETIER Eugène, Chevilly (1739e)RAYSSIGUIER René, Orléans (139e)THIEBAUT Odette, Orléans (139e)

46 Lot

SALVAN Jacques, Puy-l’Évêque (1495e)

47 Lot - et - Garonne

CHARRON René, Houeillès (1653e)SEIBERT Georges, Monclar (23e)

49 Maine - et - Loire

BOURRON Michel, La Chapelle-sur-Oudon (362e)ETCHEVERRY Louis, Villevêque (131e)

50 Manche

EUSTACE Émile, Bricquebec (428e)GEHANNE Marcel, Le Mesnil-au-Val (428e)LEGRAVERAND Claude, Agon-Coutainville (315e)LENOIR Alexandre, Saint-Pair-sur-Mer (523e)MAUGER Henri, Helleville (1414e)MOUCHEL Bernard, Ozeville (1414e)

décembre 2015 .33

Page 36: Le drapeau, plus qu’une étoffe, une déclaration · Depuis la mort du général de Gaulle en 1970 et la victoire de la France lors de la Coupe du monde de football en 1998, on

51 Marne

FERRANDO Marie, Bassuet (1749e)GOUMEAUX Jean, Fismes (1687e)GUILLOUX Mariette, Mourmelon-le-Grand (145e)LARUE André, Mourmelon-le-Grand (145e)PETON Colette, Châlons-en-Champagne (141e)PLOMION Jeannine, Mourmelon-le-Grand (145e)VAN LOOKE Jean-Claude, Mourmelon-le-Grand (145e)

53 Mayenne

BACOUILLARD Constantin, Quelaines-Saint-Gault (214e)LEHAIRE Gilbert, Laval (214e)

54 Meurthe - et - Moselle

CAMAETI Bruno, Mont-Saint-Martin (84e)FANARD Gilbert, Petitmont (1234e)FERRON Jean-Marie, Val-et-Châtillon (1234e)HERBIN Lucien, Mance (841e)PERRIN Roland, Baccarat (609e)SERRIER Michel, Bulligny (384e)STEITZ Jean, Jarny (841e)STOULIG Robert, Lunéville (51e)THIERY Thérèse, Essey-lès-Nancy (44e)VOIRIN Daniel, Lunéville (51e)

55 Meuse

MAUCOURT Germain, Bar-le-Duc (55e)REINBOLT Roger, Bar-le-Duc (55e)

56 Morbihan

AMBERLIN Roger, Queven (964e)BELLUCCI Joseph, Vannes (125e)BERSAC Gérard, Larmor-Plage (663e)BUREL Louis, Lorient (43e)COULON Marcel, Ploemeur (964e)DUCHENE Georges, Lanester (1307e)HERRAUD Jean, Locminé (125e)LE JALLÉ Pierre, Île-aux-Moines (125e)LE NAVEOS François, Lanester (43e)LE NY François, Lanester (43e)MOURA Pierre, Baden (708e)ONEN Pierre, Lorient (43e)RAULT Robert, Vannes (125e)

57 Moselle

ANDEL Maurice, Hombourg-Haut (698e)CONTESSE Georges, Hilsprich (597e)LAMBERT Emile, Guénange (340e)MORONENKO Yvan, Fameck (349e)NASSOY André, Bitche (794e)SCHULL Marie Louise, Illange (340e)SEITH Jeannot, Metzervisse (340e)TISSERAND Hortense, Bertrange (340e)WANNER Jean-Baptiste, Nilvange (349e)

59 Nord

CREPIN Patrice, Dunkerque (34e)DAMEZ Gérard, Seclin (1694e)DEPUILLE Gilbert, Valenciennes (1297e)DEUDON Henri, Arleux (133e)FLIPOT Fernande, Neuville-Saint-Rémy (286e)GIBON Guy, Jeumont (140e)HANON Claudine, Avesnelles (1049e)LENGLET Raymond, Bertry (1246e)QUENTON Maurice, Mouchin (1694e)RACLOT Louis, Ramillies (286e)VANDAMME Claude, Ronchin (1694e)VANNESTE Joseph, Tourcoing (545e)

60 Oise

PAGNET René, Compiègne (136e)

61 Orne

BEAUVAIS Albert, Pointel (496e)GUEGAN Jean, Flers (120e)LEFEBVRE Marie, Beaufai (307e)LEROY Georges, Saint-Langis-lès-Mortagne (307e)

62 Pas - de - Calais

ACKERMANS Jacques, Longuenesse (958e)ANSEL Jules, Hesdin (1374e)BACQUET Gérard, Campagne-les-Hesdin (1374e)DEWASMES Jules, Rely (1095e)GUILMAIN Arthur, Longuenesse (958e)LECLERCQ Albertine, Montreuil (1374e)ORTEGA Jenny, Berck-sur-mer (196e)YAHIAOUI Rabah, Arras (162e)

64 Pyrénées - Atlantiques

BRANA Cécile, Garlin (1638e)ETCHEGOYHEN Jean-Pierre, Ledeuix (107e)GARIADOR Ignace, Sainte-Suzanne (494e)LANSOU Sylvain, Abos (1533e)MARTI Louis, Biarritz (1823e)MIDY Georges, Biarritz (39e)PERCHERON Jean-Marie, Lahonce (39e)PUCHEU Marie, Larceveau-Arros-Cibits (1566e)RECALT Georges, Charritte-de-Bas (1533e)ROUSSEAU François, Urt (39e)SINDE Thomas, Arthez-de-Béarn (494e)TUS Marie-Louise, Agnos (107e)

66 Pyrénées - Orientales

AGUILAR Maurice, Sournia (1668e)BRUNET André, Argelès-sur-Mer (1716e)GUIARD Henri, Canet-en-Roussillon (1668e)IACONO Roger, Salses-le-Château (1620e)MICOU René, Perpignan (1668e)MOUNIER Pierre, Perpignan (53e)OGIER Jacques, Cabestany (1620e)PATRON Paul, Perpignan (53e)PENGAM Jean, Saint-André (1716e)PIERRE André, Saint-Estève (1676e)VANTHOURNOUT Maurice, Alenya (1621e)

67 Bas - Rhin

AURIOL Jean-Claude, Dachstein (788e)BELPERRON Elisabeth, Strasbourg (236e)DENIAU Gaston, Haguenau (323e)FISCHER Lucien, Schiltigheim (236e)GUERARD René, Strasbourg (236e)LANG Georges, Biblisheim (409e)SCHNEPPE Maurice, Entzheim (236e)

68 Haut - Rhin

GISSINGER Armand, Dannemarie (1316e)MARCHAL Emilienne, Guebwiller (1280e)MARCQ Guy, Cernay (1272e)

69 Rhône

CAILLAULT Gérard, Gleizé (430e)HUIN Jeanne, Chaponost (502e)MARTINEZ Gilberte, Meyzieu (717e)

70 Haute - Saône

DAVID Jacques, Noidans-le-Ferroux (974e)PAUGET Georges, Longevelle (476e)SAMETIN Louis, Vesoul (309e)SIMONIM Max, Vesoul (309e)

71 Saône - et - Loire

BERTHELON Henriette, Charnay-lès-Mâcon (67e)BESSARD Armand, Tournus (67e)CHANET Claude, Macon (67e)GORSSE Paul, Saint-Marcel (238e)HENRY Christiane, Mortcerf (421e)LOREAU Jean-Claude, Chalon-sur-Saône (238e)PANIER René, Mellecey (238e)ZEROUKI Suzanne, Crissey (238e)

72 Sarthe

BARITAUD Jean, Bazouges-sur-le-Loir (76e)GUILMET Marguerite, Le Lude (76e)MAUNY Paul, Le Mans (1711e)RYCHLICKI Jan, Le Mans (90e)

73 Savoie

BARBIER Michel, Bourg-Saint-Maurice (1184e)MOLLINARI Émile, Bassens (61e)

74 Haute - Savoie

ROTA Philippe, Ayse (790e)

76 Seine - Maritime

COZETTE Patrice, Forges-les-Eaux (1100e)JOSEPHAU Jacques, Le Havre (137e)

77 Seine - et - Marne

CLERIN Marie-Thérèse, Provins (10e)CORRE Raymonde, Saint-Pierre-lès-Nemours (374e)LUTEREAU Robert, Nemours (47e)PATRON Camille, Mouroux (421e)

78 Yvelines

TEROIN Jean, Vélizy-Villacoublay (1642e)

79 Deux - Sèvres

GAY Pierre, Saint-Vincent-la-Châtre (1599e)POIRAULT Michel, Saint-Loup-Lamairé (1350e)TOURON Gaston, Saint-Génard (1599e)VIGNE Émile, Luché-Thouarsais (875e)

80 Somme

LAURENT Maurice, Montdidier (174e)

81 Tarn

FRIMIN Pol, Castres (426e)PRADELLES Félicien, Puylaurens (1769e)

82 Tarn - et - Garonne

DAYDOU René, Montauban (132e)GEY André, Castelsarrasin (1209e)MAGRO Joseph, Castelsarrasin (1423e)MOLES Jacques, Golfech (1167e)VERGNON Joseph, Castelsarrasin (1209e)

34. médaille militaire décembre 2015

Page 37: Le drapeau, plus qu’une étoffe, une déclaration · Depuis la mort du général de Gaulle en 1970 et la victoire de la France lors de la Coupe du monde de football en 1998, on

83 Var

ASSEMAT Francis, Six-Fours-les-Plages (630e)BOUFFORT Alberte, Besse-sur-Issole (1754e)CESARD Odette, Six-Fours-les-Plages (630e)DELAVAU Marcel, Sanary-sur-Mer (630e)DURAND Olympe, La Celle (311e)DUREPAIRE Edmond, Fréjus (258e)FERRER Raymond, Toulon (3e)IUNG Yvette, Carces (311e)MEHIDI Mohamed, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (311e)NICAISE René, La Seyne-sur-Mer (344e)PIHAN Pierre, La Seyne-sur-Mer (344e)RIO Marcel, La Farlède (1718e)RISS Charles, Toulon (3e)ROCHEDREUX Yvonne, Ollioules (630e)VACCHINO Gilda, Hyères (345e)ZAMIT Louis, Hyères (345e)

84 Vaucluse

DEMEY Roland, Orange (252e)JOLY Jean, Entraigues-sur-la-Sorgue (1609e)

SOAVI Pierre, Mazan (1658e)

SOPHRON Michel, Carpentras (1658e)

TORLOTIN Robert, Piolenc (1041e)

85 Vendée

CHAUVET Michel, Luçon (685e)

FLORIN Gérard, Olonne-sur-Mer (402e)

GIRAULT Jacqueline, Les Sables-d’Olonne (402e)

GUILLOTEAU Bernard, Le Château-d’Olonne (402e)

PAPIN Marcel, Luçon (685e)

RIGOLLET René, Beauvoir-sur-Mer (796e)

VINCENDEAU Stéphanie, Saint-Gilles-Croix-de-Vie (1383e)

86 Vienne

BRUNET Guy, Migné-Auxances (91e)

LEBRUN Abel, Civray (616e)

LECOQ Marie-Thérèse, Vivonne (1669e)

RIVAULT Edouard, Ligugé (91e)

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ERRATA

■ N° 568Page 37 - Dpt 40 : Turounet Eugène, non décédé (son épouse, Julienne, s’est éteinte le 13 juin 2015).

Page 43 - Dpt 95 : Lire 92 – Hauts-de-Seine, lire également 4 juin et non 14 concernant la cérémonie d’Amfreville.

Petites annonces / Espace gratuit - parution unique

Décès du sergent-chef Alexis Guarato

Grièvement blessé le 13 octobre dernier avec deux de ses camarades lors d’une mis-sion de reconnaissance motorisée dans la région de Tessalit (nord du Mali), et pris en charge depuis lors à l’Hôpital d’instruction des armées de Percy, le sergent-chef Gua-rato (35 ans) n’a pas survécu à ses bles-sures causées par l’explosion d’une mine. Il s’est éteint dans la nuit du 26 novembre.

Membre des Commandos parachutistes de l’air n°10 d’Orléans, il combattait, au sein des forces spéciales, les groupes armés terroristes qui cherchent à déstabiliser la bande Sahélo-Saharienne.

Le sergent-chef Alexis Guarato avait intégré les forces spéciales en 2007 et notamment participé à des opérations en Afghanistan, en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso. Il était titulaire de la Croix de la valeur militaire, avec deux cita-tions, de la médaille d’outre-mer avec agrafes Côte d’Ivoire et Sahel et d’une citation sans croix avec attribution de la médaille d’or de la Défense nationale.

IN MEMORIAM 87 Haute - Vienne

DENIS Robert, Limoges (45e)

88 Vosges

COURTIER Fernand, Poussay (696e)

GUILLON Roger, Mirecourt (697e)

JACQUEL Christian, Éloyes (408e)

LARCHER Jean, Saint-Étienne-lès-Remiremont (408e)

PETOT René, Anould (514e)

TREMSAL Madeleine, Ramonchamp (1050e)

VILLEMINEY Marcel, Remiremont (408e)

89 Yonne

BOURDIAUX Raymond, Moneteau (176e)

MOREL André, Germigny (368e)

SOUCHARD Yves, Paron (360e)

92 Hauts - de - Seine

BONNIEUL Lucien, Clichy (1740e)

BORDERIE Pierre, Clamart (406e)

BRETON Gilbert, Meudon (374e)

GAUTIER Gilbert, Clamart (406e)

SZPIKOWSKI Jaroslaw, Villeneuve-la-Garenne (1740e)

93 Seine - Saint - Denis

BERTHET Pierre, Noisy-le-Sec (346e)

94 Val - de - Marne

REMY Emmanuel, Vincennes (192e)

SICARD Daniel, Mandres-les-Roses (1710e)

971 Guadeloupe

SSOSSE André, Saint-Claude (154e)

MONACO

DELAYE Lucienne, Monaco (40e)

décembre 2015 .35

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ARDÈCHE Union départementale

Les Ardéchois découvrent leurs ancêtresEn octobre dernier, 134 médaillés militaires et sympathisants ont communié avec leurs lointains ancêtres en découvrant la réplique de la grotte Chauvet, exploit de réalisation unique, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Au cours de ce saut en arrière de 36 000 ans, ils ont pu observer le travail pictural réalisé par les premiers artistes de l’Humanité, en particulier une fresque de 12 mètres figurant 92 animaux en mouvement.

1157 – Privas

Reprise des activitésLe 5 septembre, les « sportifs » se sont retrouvés pour le chal-lenge de la section. Après plusieurs parties de pétanque achar-nées, les plus entrainés se sont naturellement démarqués. La coupe est revenue à l’équipe composée de André Bedouin et Michel Gaillardon. La saison estivale s’achevant, le temps est venu de reprendre le chemin du travail ou bien de retrouver les activités associatives laissées en sommeil. C’est ainsi que le 8 septembre plusieurs membres ont eu le plaisir de partager avec le commandant de la DMD et son personnel un méchoui concocté par le président de la 1157e et les membres de son bureau.

1767 – Tournon-sur-Rhône

Par une belle journée d’automneLe 27 septembre, grande réunion chez Pierre Breynat, res-ponsable de la commission d’action sociale, à l’occasion de la traditionnelle journée familiale d’automne. À la faveur d’une copieuse paella et de ferventes parties de pétanque et de coinche, le tout sous un soleil magnifique, cette réunion cordiale a été vivement appréciée.

07 AVEYRON 1496 – Millau

Félicitations à Claude OrtunoLe 30 mai dernier, Claude Ortuno a été décoré de la Médaille Militaire par le colonel Dubon, commandant le Centre d’Entrai-nement de l’Infanterie aux Tirs Opérationnels du Larzac à La Cavalerie. La cérémonie s’est déroulée à Brusque, village du sud-Aveyron, lors de l’inauguration d’une stèle érigée en hommage aux 25 familles de Harkis qui ont vécu sur la commune de 1962 à 1964 pour réaliser des travaux fores-tiers. Appelé de la classe 56-2c, Claude Ortuno a effectué son service militaire de 1957 à 1959 comme interprète auprès d’une harka composée d’une soixantaine de harkis avec qui il a combattu et dont il garde le souvenir ému d’hommes d’honneur au service de la France. Pour leur rendre un peu de ce qu’ils lui ont donné, il milite depuis plusieurs années au sein de l’association « Les Harkis de l’Aveyron » dont il est le trésorier.

BOUCHES-DU-RHÔNE 1574 – Carnoux-en-Provence

Direction la République tchèqueCourant septembre, 42 voyageurs ont sillonné ce petit pays d’Europe de l’est à l’intérêt touristique indiscutable. 3 jours ne leur ont pas été de trop pour découvrir Prague, la ville aux cent clochers, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ils sont ensuite visité Nizbor et tenté de percer les secrets de fabrication du célèbre cristal de Bohême. Vyserhad, son église Saint Pierre - Saint Paul et son cimetière où reposent les plus grands génies tchèques ainsi qu’un soldat français tombé au champ d’honneur en 1944 ; Vissi Brod, sur les berges de la rivière Vitava, son monastère cistercien du XIIIe siècle avec la troisième plus grande bibliothèque de Bohême et ses 70 000 volumes ; Cesky Krumlov et ses maisons aux façades décorées, Ceske Budejovice et la Brasserie Budvar, Trebon et son château…, voici dans les grandes lignes le contenu d’un séjour d’une grande richesse. Sur le chemin du retour, un arrêt à Bruxelles a réservé aux participants encore bien des découvertes.Prochaine destination : l’Autriche du 19 au 25 juin 2016 Renseignements : François Cassandri Tél 06 70 47 25 07

CANTAL 914 - Aurillac

Georges Aymar n’est plusLe 23 juin 2015, les médaillés militaires ont perdu un ami. Georges Aymar, ancien d’Algérie, s’est éteint à l’âge de 77 ans. Laissé pour mort à la suite d’une embuscade survenue le 26 décembre 1959, il avait récupéré de ses blessures après 18 mois d’hospitalisation à Lyon, mais avait dû surmonter ses douleurs le reste de sa vie. C’est un compagnon émérite qui est parti trop tôt. Que sa famille soit assurée du soutien de toute la section.

DOUBS 144 - Besançon

Félicitations à Léon ChambellandLe 5 octobre dernier, la section s’est fait un plaisir de célébrer le 100e anniversaire de son doyen autour d’un repas servi au mess de la gendarmerie. Léon Chambelland a particulièrement

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3325

apprécié de recevoir l’ouvrage dédié à la Médaille Militaire dédicacé par le président général de la SNEMM. 100 ans, 68 ans de mariage, 52 ans de médaille militaire, 27 ans d’adhésion à la section, voici le palmarès de ce grand ancien qui coule des jours heureux en compagnie de son épouse, entouré de deux enfants, de quatre petits-enfants et de deux arrière-petits-enfants.

1557 - Pontarlier

La section et ses aînésUne délégation de la section n’a pas manqué de marquer le 100e anniversaire de Henriette Perrin en lui rendant visite, munie d’un gâteau et d’un diplôme d’honneur, dans l’établissement où elle réside. Ses enfants, présents, ont apprécié cette démarche qui, pour les médaillés militaires, allait de soi. Soulignons que la section accorde une attention toute particulière à ses veuves et que, dans cet esprit, 14 d’entre elles ont participé à une sortie en bateau depuis Villers-le-Lac. Elles ont ainsi pu découvrir le saut du Doubs tout en dégustant le sympathique déjeuner servi à bord. Enfin, quelques semaines plus tard, les membres du comité et quelques adhérents étaient aux côtés de André Drezet, résidant à la maison de retraite de Mouthe, à l’occasion de son 90e anniversaire.

FINISTÈRE 1753 - Pays Bigouden

Solidarité et bienfaisanceComme chaque année, la section a tenu à réunir ses membres, disséminés dans 23 communes, au cours d’une journée placée sous le signe de la solidarité et de la fidélité. C’est ainsi que le 11 octobre a donné lieu à de belles retrouvailles pour 64 d’entre eux, rassemblés autour d’une bonne table à Plonéour-Lanvern. Une action de bienfaisance a permis de recueillir près de 400 euros, bien sûr destinés à l’Entraide de la SNEMM.

DRÔME 257 – Valence

Paul Baconnier s’en est alléPaul, « dit Poulou », membre de la section et porte-drapeau dépar-temental, s’est éteint le 8 juillet dernier à l’âge de 82  ans. Ses obsèques ont eu lieu le 13 juillet 2015 en l’Église de Saint-Marcel-lès-Valence. Engagé volontaire à 18 ans dans la Marine, il avait ensuite intégré la Gendarmerie en 1956. À son épouse, sa famille, ses camarades renouvellent leurs très sincères condoléances.

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VIE DES UNIONS ET DES SECTIONS

36. médaille militaire décembre 2015

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GARD 381 - Uzès

La section fait sa rentréeLes adhérents et amis de la 381e se sont retrouvés au Prieuré le 15 septembre dernier afin de renouer les liens que les vacances avaient distendus. Un petit apéritif, une bonne table, les 91 printemps de Georgette Boisnel célébrés comme il se devait, ainsi qu’une sympathique tombola, tel a été le pro-gramme des réjouissances. Prochain rendez-vous autour de la galette 2016 !

GIRONDE 242 Libourne-Castillon

Journée à PuisseguinCette année, la section a organisé sa sortie dédiée au Maréchal Foch sur la commune viticole de Puisseguin. Après avoir déposé une gerbe au monument aux morts, en présence notamment de MM. Sublett, maire, Lamy, président du Souvenir Français, Breillat, maire de Castillon-La Bataille, les participants ont visité les caves du Château Beauséjour. Vin d’honneur servi au château, puis déjeuner servi en la salle des fêtes. En bref, une journée fort sympathique, empreinte tout à la fois de solennité et de cordialité.

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HÉRAULT 1577 - Agde

Fête des associations en AgdeLes médaillés militaires étaient, bien sûr, présents à la Fête des associations, manifestation qui fait toujours l’objet d’une fréquentation nombreuse. Cette année, elle s’est tenue le 5 septembre sur le splendide site du parc du château Laurens. Par ailleurs, la section s’est jointe à l’Association Nationale des Sous-Officiers de Réserve de l’Armée de l’Air Hérault, afin de rendre hommage au Capitaine Georges Guynemer. La cérémonie militaire s’est déroulée le vendredi 11 septembre sur le boulevard du Front de Mer du Grau d’Agde. Au cours de la messe qui l’a précédée, le nouveau drapeau de la 1577e a été béni par le Père Yannick. Au terme des solennités d’usage (qui, notons-le, ont compté la présence d’une classe de qua-trième du Collège Notre-Dame en Agde), une patrouille de deux Mirage 2000 de la BA d’Orange a clos avec panache cette manifestation. La journée s’est poursuivie autour d’un déjeuner, puis par la visite d’un bunker de la Seconde guerre mondiale, récemment restauré sur le site de la Tamarissière.

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ISÈRE 881 – Bourgoin-Jallieu

En bonne place au Forum des associationsLe 5 septembre, pour la 6e fois consécutive, la section a participé au Forum des associations organisé dans la salle polyvalente de la commune. Rencontrant toujours un vif succès, cette manifestation atteste de la dynamique des associations locales. C’est ce qu’ont pu observer Vincent Chriqui, maire, 1er vice-président de la Communauté d’Agglomération Porte de l’Isère et conseiller départemental, ainsi que Danièle Mulin, conseillère municipale 2e adjointe chargée des affaires sociales du handicap et des personnes âgées.

JURA 552 – Lons-le-Saunier

Journée de partage à RosnayLe 30 août dernier, membres de la section et membres de l’Association des Retraités Militaires du Jura se sont réunis à la « Ferme des méchouis » de Rosnay, soit quelque 80 participants. Ce rapprochement, initié par Claude Brenot et Claude Millet, vise à cultiver des valeurs communes et à nourrir des actions en faveur du devoir de mémoire. La journée, qui s’est déroulée en toute simplicité, s’est achevée sur une tombola.

MEURTHE ET MOSELLE Union départementale

Hommage fraternelPour la cinquième année, l’hommage aux médaillés militaires de Meurthe-et-Moselle morts pour la France s’est déroulé le dimanche 12 avril 2015, place du Tret à Pont-à-Mousson, où une stèle est érigée depuis 2011. Forte de 21 drapeaux, de nombreux médaillés militaires et sympathisants, de l’appui de la 62e section et du concours de la Musique locale, cette belle cérémonie a donné lieu au dépôt de 4 gerbes, des mains de

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MAINE-ET-LOIRE 131 - Angers et sa région

Louis Etcheverry n’est plusLa section déplore la disparition de son ami « Loulou ». Né en 1932, Louis Etcheverry s’était engagé en 1951 à Versailles et avait fait toute sa carrière dans l’arme du Génie. L’Indochine de 1954 à 1955, Port-Lyautey et le 31e régiment, Oran et le 63e bataillon, l’École d’application du Génie de 1959 à 1962, l’Algérie et le 11e régiment, Rouen et le 12e régiment en 1965, Angers en 1971, où il sera promu major et achèvera sa carrière, voici l’itinéraire d’un médaillé militaire dont le départ laisse un grand vide pour sa famille et ses amis.

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décembre 2015 .37

Page 40: Le drapeau, plus qu’une étoffe, une déclaration · Depuis la mort du général de Gaulle en 1970 et la victoire de la France lors de la Coupe du monde de football en 1998, on

30 AVENUE DR PAUL DURAND26600 TAIN-L’HERMITAGETEL : 04.75.08.24.87FAX : 04.75.08.52.74e-mail : [email protected]. 22catalogue franco sur demande

MM. Viry et Sodoyer, puis de M. Lemoine, maire de la commune accompagné de son adjoint correspondant Défense, M. Pizel, conseiller départemental du canton, M. Perello, directeur de l’ONAC, délégué pour l’occasion du Préfet de Meurthe-et-Moselle. À noter la présence de représentants de la base de Défense de Nancy, de la BA 133, du 516e RG de Toul, de la Gendarmerie de Meurthe-et-Moselle, de la Police nationale, de la FNACA et des associations patriotiques du secteur.La prochaine cérémonie aura lieu au même endroit le 3 avril 2016.

MORBIHAN 884 - Port Louis

Une sympathique petite journée de fin d’étéUne vingtaine de dames d’entraide ont participé à la journée que la section avait concoctée le 19 septembre à l’Espace des Grands Chênes de Nostang à leur attention mais éga-lement à celle de ses sympathisants. Après l’incontournable photo de groupe, c’est avec appétit et bonne humeur que tous ont partagé le buffet aimablement organisé par Marie-Claude Dumortier (secrétaire). Les convives rassasiés et la salle remise en ordre, le temps est venu de se confronter à la pétanque au fil de belles heures de fin d’été.

MOSELLE 243 – Sarreguemines et environs

Neuf adhérents mis à l’honneurLe 25 octobre 2015, la section a organisé son repas de fin d’année, également dit « Repas de l’Armistice ». Cette réunion cordiale a notamment compté la participation de MM. Hennard, adjoint au maire représentant Céleste Lett, député-maire, Peiffer, conseiller municipal avec délégation, du chef d’escadron de gendarmerie départementale. Norbert Amann a rappelé le souvenir des adhérents décédés au cours de l’année 2015, puis il a décerné des récompenses à Mme Arend et à MM. Eidesheim, Hason, Kempfer, Bois, Dubois, Haton, Pascal et Hittinger. Place ensuite au verre de l’amitié et au déjeuner.

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NORD 286 – Cambrai

Une pensée pour les victimes des attentatsConformément au souhait du Président Général, les membres du comité de la 286e section de Cambrai se sont réunis le 16 novembre à 12 h devant la stèle dédiée aux médaillés militaires pour y déposer des bougies et respecter une minute de silence en hommage national aux victimes du terrorisme.

ORNE 4 – Alençon

Journée convivialeLe 3 octobre 2015, les adhérents se sont retrouvés au res-taurant les Trois Chênes, près de Sees. À cette occasion les présidents de l’UD 61 et de la 4e ont remis à Joël Rivière, porte-drapeau et vice-président de la section, la médaille de bronze de la SNEMM. À noter qu’une médaille à l’effigie de la médaille militaire a été offerte à Nathalie Goulet, sénatrice de l’Orne, pour son engagement et son amitié en faveur des médaillés militaires. Déjeuner et tombola ont permis de pro-longer ces instants fort sympathiques.

TARN-ET-GARONNE Union Départementale

Un nouveau président pour l’UD 82La section avait choisi la ravissante commune de Labarthe pour s’y réunir au gré de la traditionnelle journée détente. Évocation des curiosités d’une région marquée notamment par le grand poète occitan Antonin Perbosc, remise de diplômes pour sceller l’estime et la cordialité qui prévalent naturellement dans la section, visite du Moulin de Géraud, voici quelques uns des ingrédients d’une journée unanime-ment appréciée.

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1167 - Valence d’Agen

Une participation particulièrement touchanteÀ noter la présence exceptionnelle et très symbolique de deux chevaux lors de la cérémonie commémorant le 97e anniversaire de la fin de la Grande Guerre. N’oublions pas, en effet, que les animaux, comme les hommes, ont été au cœur du conflit. 800 000 d’entre eux, des chevaux pour la plupart, sont tombés au champ d’honneur.

1211 – Beaumont de Lomagne

Hommage aux combattants de la Grande GuerreLe dimanche 1er novembre 2015, jour de la Toussaint le drapeau de la section était, comme le veut la tradition, présent à la cérémonie devant le carré militaire du cimetière de la commune pour rendre hommage aux combattants de la Grande Guerre. Jean-Luc Deprince, maire et conseiller général, a remercié la participation des drapeaux de la 1211e, de l’UNC et de la FNACA.

38. médaille militaire décembre 2015

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Nous nous permettons de rappeler à nos lecteurs que nous ne sommes plus en mesure d’exploiter les demandes de parution qui nous parviennent sur support papier. Nous leur suggérons vivement de se rapprocher d’une personne de leur entourage disposant d’Internet. La Rédaction

1423 – Saint-Nicolas de la Grave

Hommages aux disparusLes journées jouxtant le 20 août sont pour le Tarn-et-Garonne des dates que la mémoire ne peut oublier. Après les cérémonies de Montauban, le 19 août, le 20 a été marqué cette année par d’importantes commémorations. Celle, tout d’abord, qui s’est déroulée à Saint-Porquier et a donné lieu à l’inauguration d’une stèle en mémoire des habitants de cette commune qui ont donné leurs vies pour notre liberté. Celle de Montech, ensuite, puis celle de Fihnan. La section, bien sûr, était représentée à chacun de ces hommages.Par ailleurs, c’est devenu chose acquise, la section est conviée à cette toujours belle et émouvante cérémonie qu’est la pré-sentation au drapeau, première phase de fin d’instruction militaire. Cela a donc été le cas le 8 octobre. L’événement, qui s’est déroulé selon un protocole bien huilé, était placé sous les ordres du lieutenant-colonel Tremblay, commandant en second et représentant le colonel Veinard, chef de corps du 31e RG de Castelsarrasin. Outre Henry Dessaux, de nombreux adhérents de la 1423e étaient présents, dont Romain Deilhes (91 ans) et Léon-Pierre Caulat (ancien du 31e RG). L’on notait également la présence de Michel Chatelet, président de la 132e section de Montauban, ancien également du 31e RG.Dans le registre des nouvelles tristes, la section déplore la perte de Joseph Ange Magro qui s’est éteint, à l’aube de ses 92 ans, le 24 octobre 2015 à l’hôpital de Moissac. Ses obsèques ont rassemblé une foule venue nombreuse au point que l’église de Castelmayran, pourtant grande, avait peine à contenir la famille, les amis, les élus, les associations patriotiques, sans compter les anonymes. C’est un valeureux serviteur de l’État qui s’en est allé.

VENDÉE Union départementale

Alien Fournier a 100 ansNé le 24 août 1915 à La Ferrière, Alien Fournier a connu un parcours exceptionnel. Incorporé le 15 octobre 1936 au 5e RG de Versailles, il sera rappelé sous les drapeaux le 23 mars1939. Un an plus tard, il sera fait prisonnier et restera en captivité jusqu’en avril 1945, malgré 4 évasions. Ce grand ancien a en particulier connu l’épouvantable camp de Rawa Ruska. Après avoir intégré l’École de gendarmerie de Chaumont en 1947, il servira dans différentes affectations, dont une grande partie à la brigade de Challans en Vendée. Retraité en août 1968, il s’engagera alors dans la sphère associative et sera notamment président de la section vendéenne de « Ceux de Rawa Ruska » de 1997 à 2002. Médaillé militaire depuis 1955, il est également chevalier de la Légion d’honneur au titre du contingent réservé aux déportés et internés de la résistance. Son 100e anniversaire a été célébré comme il se devait à l’initiative de la section locale de la FNRG, avec la participation du président départemental, ainsi que des président et vice-président de la 147e section dont il est membre. À noter encore la présence de plusieurs autorités civiles et militaires locales. Alien, votre longévité atteste de votre grande sagesse, de votre équilibre intérieur sans faille. Votre expérience de la vie, aussi bien que votre histoire, sont une science pour tous. Votre épouse à vos côtés, profitez pleinement de chaque instant de bonheur.

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HAUTE-VIENNE 45 - Limoges

Journée d’entraide dans le LimousinComme chaque année à pareille époque, la section a organisé, le 11 octobre dernier à Mézières-sur-Issoire, une journée festive dédiée à l’Entraide de la SNEMM. Après un office religieux et un dépôt de gerbe au monument aux morts, des mains de MM. Peyrichou, Godrie, et du colonel Szolyga, DMD, un vin d’honneur a été offert par la municipalité. Au cours du repas qui lui a succédé, la souscription organisée au profit des œuvres sociales a remporté un grand succès. Merci encore à tous pour cette journée d’amitié, de partage et de générosité.

YONNE 176 - Auxerre

« Tout vient à point à qui sait attendre »C’est fort de cet adage que Michel Roy a œuvré pendant 8 ans, afin qu’un axe de la ville d’Auxerre rappelle l’existence de la Médaille Militaire. Ce projet de longue date s’est finalement concrétisé le 25 septembre dernier, en présence notamment des plus hautes autorités civiles et militaires du département, ainsi que des représentants des services de l’État. L’Allée des Médaillés Militaires bénéficie d’un emplacement symbo-lique, dans un cadre très agréable, dans le prolongement du monument aux morts de la ville et à proximité de ceux d’AFN.

ÉTRANGER 40 - Monaco-Beausoleil

Visite du Musée des Carabiniers du Prince de MonacoLe 9 octobre dernier, guidés par l’adjudant-chef Puccini, les membres de la 40e section ont eu l’avantage de découvrir ce musée qui abrite des uniformes et autres équipements ayant appartenu aux Princes et à leurs gardes personnelles au fil de plus de deux siècles d’histoire militaire.

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40. médaille militaire décembre 2015

Administrateurs présents : MM. Cherrière, Dauba, Davennes, Des-hayes, Dominati, Géry, Lauseig, Lemaire, Marcant, Marcadeux, Martin, Maury, Tourbier, Mmes Richard et Sayos.

Absent représenté : M. Géry, mandataire de M. Bonte, a donné lecture d’un courrier émanant de ce dernier concernant ses nombreuses absences.

Présents également : Mmes Favreau (1e vice-présidente générale honoraire), Étoré (assistante de Direction), MM. Machefer (directeur de la Résidence), Guez (commissaire aux comptes).

Le quorum étant atteint, la séance a été ouverte par le président général, Jean-Paul Martin, à 8 h 20.

Approbation des PV du 80e congrès national (16/17 juin 2015) et de la séance du 2 juillet 2015 Approbation unanime, dans le cadre d’une consultation d’urgence avant parution sur le site Internet de la SNEMM.

Compte d’exploitation du SiègePréalablement à l’exposé du compte d’exploitation, le trésorier général, Edmond Dominati, précise que fin 2015 il sera mis fin aux prestations des deux cabinets d’experts comptables, celui ayant en charge le siège social et les struc-tures et celui chargé de la Résidence de la Médaille Militaire. En revanche, à compter du 2 décembre 2015, un chef comptable salarié prendra ses fonctions pour exercer au sein de l’ensemble de la SNEMM. M. Dominati présente ensuite le compte d’exploitation provisoire arrêté au 5 octobre 2015 :

Produits 851 182,26 €

Dépenses 543 599,46 €

=> Balance positive 307 582,80 €

Avant budget prévisionnel du SiègeCe préalable au budget prévisionnel 2016 est le suivant :

Produits 976 458,21 €

Dépenses 999 980,00 €

=> Balance positive 23 521,79 €

Il sera finalisé et présenté au cours du CA de janvier prochain.

Compte d’exploitation de la Résidence de la Médaille MilitaireLa Résidence ayant changé deux fois de direction (voir rubrique ci-après) suite au départ de Mme Gabert en juin 2015, le temps est laissé à son nouveau respon-sable de préparer le compte d’exploitation en toute quiétude, en vue de sa présen-tation au cours du prochain CA.

Direction de la RésidenceM. Martin annonce que Mme Freulon, qui a succédé à Mme Gabert, n’a pas été reconduite dans ses fonctions et qu’elle a été remplacée par M. Machefer (31 ans). Celui-ci expose son parcours profession-nel (cursus universitaire hôtelier [BTS + licence], restauration commerciale pour le groupe « Casino cafétéria », directeur adjoint du même groupe dans la région marseillaise, responsable d’un groupe de restauration pour les maisons de retraite et de santé « Le Noble Âge », respon-sable de la restauration au groupe de mutuelles et d’assurances pour artisans et professionnels du bâtiment PRO-BTP, directeur/comptable/animateur de la résidence de vacances de PRO-BTP dans les Alpes-Maritimes, responsable d’un village vacances de PRO-BTP). Diplômé d’un programme de management général (PMG), il prépare actuellement un Master 1 en médico-social.M. Martin que le Directeur et lui-même se rendront le lendemain à la Direction sociale (service de l’autonomie) du Conseil départemental du Var, afin de traiter de l’évolution de la Résidence.Il désigne M. Dominati comme « réfé-rent » du Siège auprès de la Direction de la Résidence.

Attitude comptable des structuresM. Dominati présente la situation comptable des structures arrêtée au 1er octobre 2015, concernant le retard de paiement des cotisations annuelles, la non-ouverture des comptes bancaires auprès de la Société Générale et le non-envoi du bilan financier annuel.Les administrateurs demandent que soient mentionnées les structures qui sont en infraction avec les textes qui régissent la SNEMM en vertu de la non-application des directives. Ainsi, cette résolution évi-tera de créer des doutes sur l’ensemble des structures, sur celle notamment qui respectent l’éthique de la Société.Le commissaire aux comptes demande que cette situation soit suivie avec une grande rigueur, car ces informations (notamment les bilans) pourront être

prises en compte pour son rapport annuel. Il se propose, en outre, de se déplacer pour effectuer des contrôles.M. Martin précise que lors du prochain CA les administrateurs devront se prononcer sur les actions à entreprendre à l’égard des structures contrevenantes.

Cotisations annuellesÀ l’heure actuelle, 40 sections ne sont pas à jour des cotisations. M. Dominati fera un point de situation plus précis lors du prochain CA.

Ouverture des comptes bancaires auprès de la Société GénéraleAu 1er octobre 2015, 587 sections et 67 UD ont effectivement ouvert un nouveau compte bancaire. Lors du prochain CA, M. Dominati fera part des structures qui ne l’auront pas fait.

Bilan annuelLes structures qui n’ont pas envoyé le bilan 2014, voire antérieurement, sont approximativement du même ordre que celles en retard de cotisations. M. Dominati reviendra sur ce constat lors du prochain CA.

Gestion informatisée des structures La directrice administrative et assistante de M. Martin Mme Étore, est chargée de présenter le dossier. L’envoi des jus-tificatifs du livre comptable est impéra-tif à compter du 1er janvier 2016 pour l’ensemble des structures.

Gestion électronique des donnéesLa SNEMM a fait choix du logiciel « Therefore ».

Participation à l’achat d’emblèmes4e section Alençon (61) 150 €

UD Haute Corse 150 €

1769e section Revel 100 €

Entraide et solidarité Mme Sayos rappelle que les demandes d’aides à la scolarité et colis de Noël doivent lui parvenir pour le vendredi 23 octobre 2015 (livraison des colis à partir du 15 novembre).Concernant les orphelins, les allocations ont été versées le 24 mars 2015, en un paiement unique de 1 150 € par enfant. 48 enfants (soit 31 familles) ont été pris en charge au premier semestre 2015 ; 47 (30  familles) au second,

Séances des 7 et 8 octobre 2015 - (Résidence de la Médaille Militaire)

CONSEIL D’ADMINISTRATION

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pour un total de 57 900 €. Provenance : armée de terre (34 enfants/23 familles au premier semestre ; 33/22 au second) ; gendarmerie (14 enfants/8 familles).

Sociétaires nécessiteuxSur 14 Vieux Sociétaires budgétisés, 12 ont été pris en charge au second semestre par suite de 2 décès. L’allocation versée pour 2e trimestre s’élève à 4 800 €. Le montant total 2015 représente 11 200 €.

DonsLes dons à ce jour sont répartis de la façon suivante :

Dons sections Dons individuels

Pour l’Entraide 38 752,12 € 1 861,20 €

Pour la Résidence 17 115,00 € 810,00 €

Pour les blessés 50,00 € 100,00 €

Fédération MaginotUne aide financière de 2 000 € a été accordée à l’un de nos sociétaires à la suite d’un dossier présenté par la SNEMM.

Secours ponctuelsDepuis le début de l’année, 14 dossiers ont été instruits : 11 recevables, pour un montant de 6 400 € ; 3 refusés.

Secours aux sinistrésUn secours de 1 000 € a été accordé à la suite des intempéries répétitives.

Dépenses engagéesÀ ce jour les dépenses engagées s’élèvent à 87 821,40 €. Soit la totalité des allocations et secours attribués, auxquels s’ajoutent 10 781,40 € correspondant aux frais d’envoi de la revue.

Dépenses prévisionnellesFrais d’envoi des revues n° 567 et 568 : 10 781,40 €Bourses scolaires : 8 000,00 €Colis de Noël : 12 000,00 €

Chancellerie L’administrateur national, chef du service de la chancellerie, présente les dossiers traités sous forme d’un tableau et com-mente les différentes rubriques mentionnées sur celui-ci.

Décorations 2010 2011 2012 2013 20142015

au 01/10

Légion d’Honneur 35 27 41 45 26 45

Grand Officier 0 0 1 0 0 1

Commandeur 1 2 2 6 1 1

Officier 5 3 4 6 2 7

Chevalier 29 22 34 33 23 36

Médaille Militaire 190 150 126 97 107 69

Ordre Nationale du Mérite 35 44 52 44 28 15

Commandeur 0 0 2 1 1 0

Officier 8 9 13 8 4 7

Chevalier 27 35 37 35 23 8

Total des mémoires traités et expédiés par années 260 221 219 186 161 129

M. Martin lui demande de bien vouloir étudier les conditions de proposition et d’obtention de la médaille de la Jeunesse, des Sports et de l’Engagement associatif et éventuellement de lui soumettre des propositions.

RécompensesDiplômes décernés du 1er janvier 2015 au 30 septembre 2015 : 451 diplômes de plus de 50 ans de port de la médaille mili-taire/366 diplômes d’honneur/234 diplômes de la médaille de bronze/163 diplômes de la médaille d’argent/131 diplômes de la médaille de vermeil/34 diplômes de la médaille d’or.Au cours de CA, 11 demandes de la médaille d’or ont été soumises. 6 ont été acceptées, ainsi que 2 médailles de ver-meil, 1 d’argent. À noter 2 ajournements (les demandes sont à renouveler).

Reprise de la séance à 14 h 20

LegsDossier Courboillet : en cours de traitement. Le montant de la succession s’élève à 71 060 €, mais sur ce patrimoine il y a 2 héritiers et 16 associations actuellement de recensés.Dossier Demaret : clos. Une recherche d’éventuels héritiers avait été demandée. À la suite des frais de recherche, 5 100 € ont dû être reversés au notaire sur les 10 128,13 € perçus.Dossier Gatelier : en attente de la vente de tous les biens conte-nus dans l’appartement. Le montant susceptible de revenir à la SNEMM pourrait s’élever au maximum à 5 240 €.Dossier Braganti : toujours en cours d’instruction. Nous sommes en attente de l’adresse d’une nièce. Le montant susceptible d’être encaissé par le Siège serait de 24 240,22 €.Dossier Giraud : toujours en cours, mais pour une somme très modique d’environ 1 500 €.

EffectifsL’administrateur national, chef de service des effectifs présente et commente les différents mouvements de sociétaires, mais également la participation administrative des UD. Il s’inquiète de la baisse des effectifs et surtout de l’esprit indépendantiste contraire aux buts de l’association conseillé par certains respon-sables de structures locales. Au 1er octobre 2015, la SNEMM compte 49 988 sociétaires ainsi répartis :

Membres titulaires 34 234

Membres associés 4 468

Dames d’entraide 11 286

Au cours du 3e trimestre, la SNEMM a enregistré 260 adhé-sions, 443 décès, 27 démissions, et prononcé 950 radiations.Les UD traitant la gestion de leurs fichiers territoriaux, en relation informatique avec le Service des effectifs, sont :02, 03, 21, 24, 25, 33, 40, 52, 56, 67, 82, 83, 84, 85.Les UD 08 et 17 appliqueront prochainement ce mode de gestion.

Point sur la revueAprès des débats « animés » au sujet de l’abonnement à la revue et de son maintien (en interactif) sur le site Internet pour 2016, il a été décidé que son recouvrement serait exigible pour le 31 mars au même titre que la cotisation annuelle (référence aux statuts de l’année 2013, se reporter ci-dessous). Son maintien sur le site sera débattu lors d’un prochain CA.

Article 20 – RessourcesLes ressources de la « Société » se composent  :- du revenu de ses biens à l’exception de la fraction prévue au n° 6 de l’article 18 des statuts ;

- des cotisations de ses membres, dont le montant annuel est fixé par l’assemblée générale (ou congrès). Les modalités

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des démarches administratives entre la SNEMM et le ministère des Finances.Malgré l’envoi de documents justificatifs concernant une participation active dans le cadre de l’intérêt général entrepris par notre association (l’association ADICARE, l’association PRADER-WILLI France, la Ligue contre le cancer, le Secours Popu-laire, l’association de la Flamme sous l’Arc de Triomphe, l’association des artistes de la musique de la Garde Républicaine, la Réserve Citoyenne, la fondation Un Avenir Ensemble, le Souvenir Français), des courriers de notre avocate, un ren-dez-vous au Ministère, il n’y a à ce jour aucune réponse de l’administration fiscale et cela fait plus de huit mois qu’il y a un mutisme.Le Président général, avec l’approbation du CA, décide de remettre en vigueur l’établissement de reçus fiscaux à compter du 1er janvier 2016 pour l’année fiscale 2015. Ces reçus nominatifs seront établis uniquement par le Siège et sur la base de la cotisation annuelle (revue exclue). Pour en bénéficier, les sociétaires devront être à jour de cotisations exceptionnellement au plus tard à la date du 31 décembre 2015 (ordinairement les cotisations sont exigibles dans le premier trimestre de l’année civile en cours).

Textes régissant la SNEMML’administrateur national et secrétaire général œuvrant depuis l’année 2001 sur l’élaboration des statuts et règlement inté-rieur, propose, compte tenu de l’arrivée de nouveaux administrateurs, de confier à au moins deux d’entre eux l’étude et la préparation des textes qui devront nous administrer pour les années à venir du fait de l’évolution de la société civile et du devenir des associations. Le Président général approuve cette proposition. MM. Deshayes et Marcant se proposent pour assurer cette relève. Le CA apprécie et approuve ce volontariat. Le secrétaire général les assure de son aide dans le travail qu’ils vont entreprendre dès main-tenant.

PV annuels des sections localesLes AG des sections locales, ou les congrès pour les UD, doivent faire l’objet d’un PV adressé au Siège pour exploita-tion. De l’étude menée par l’administra-teur chargé des archives, en coopération avec le secrétaire général, il résulte que, sur 816 sections traitées, 367 n’ont pas communiqué le document (44,97 %), 156 l’ont sommairement renseigné (19,11 %), 293 mentionnent les approbations sur les rapports et bilans (35,90 %). Concernant les 85 UD, 38 n’ont pas communiqué le document (44,70 %), 35 l’ont sommai-rement renseigné (41,17 %), 12 men-tionnent les approbations sur les rapports et bilans (14,11 %).Un projet de PV a été proposé pour étude

Fusions• 169e section de Colombes (92) avec

la 626e section de Courbevoie / La Garenne (92)

• 717e section de Décines (69) avec la 534e section de Villeurbanne (69)

• 1334e section de La-Guerche (18) avec la 1268e section de Dun sur Auron (18)

• 1381e section de Champigneulles (54) avec la 44e section de Nancy (54)

• 1432e section de La Mure d’Isère (38) avec la 96e section de Grenoble (38)

• 1469e section de Sannois (95) avec la 712e section d’Argenteuil (95)

• 1802e section de Ruffec (16) avec la 1800e section de Villefagnan (16)

• 1816e section de Bandol (83) avec la 1560e section de Sud Sainte-Baume (83)

• 1821e section de Six Fours les Plages (83) avec la 630e section de Sanary / Ollioules (83)

Approbation du conseil d’administration national à titre provisoire et conservatoire.

Changement de dénomination• 44e section de Nancy (54) demande à

se dénommer « 44e section de Nancy et environs » : Approbation du CA.

Cérémonie aux InvalidesL’administrateur national et 2e vice-pré-sident général, responsable du protocole, commente l’organisation prévue (sous réserve) pour la cérémonie annuelle au monument aux Morts dédiés aux médail-lés militaires situé dans la cour Vauban aux Invalides à Paris :Mardi 17 novembre 2015 - Messe en l’Église Saint-Louis des Invalides à 14 h 00 - Cérémonie à l’intérieur de dôme des Invalides (tombeaux des maréchaux de France Foch et Lyautey et crypte des gouverneurs) à 15 h 00 - Cérémonie au monument aux Morts des médaillés mili-taires à 15 h 30 - Réception salle Galbert (bâtiment Robert de Cotte) à 16 h 00.

81e AG nationale Elle se tiendra vraisemblablement les mardi 14 et mercredi 15 juin 2016 à l’École militaire à Paris.

Transfert des biens immobiliersM. Martin précise qu’à ce jour, après 8 ans de tracasseries administratives, tous les dossiers concernant le transfert des biens immobiliers de l’ex Associa-tion de l’Orphelinat et des Œuvres des Médaillés Militaires au profit de l’actuelle SNEMM sont régularisés devant notaire (versement de 746 000€ au titre de provision) et qu’elle est propriétaire de tous les biens immobiliers (siège social et Résidence de la Médaille Militaire).

Reçus fiscauxM. Martin retrace pour les adminis-trateurs nouvellement élus l’historique

de recouvrement sont exigibles impé-rativement dans le premier trimestre de l’année civile en cours (le membre, exclu ou non, n’en demeure pas moins redevable de la cotisation. Il s’agit d’une obligation contractuelle et à ce titre la « Société » peut engager toute mesure, y compris judiciaire, pour le recouvrement de cette créance) ;

- des souscriptions de ses membres ;- des subventions publiques et privées ;- du produit des libéralités dont l’emploi est décidé ;

- des ressources créées à titre excep-tionnel et, s’il y a lieu, avec l’agrément de l’autorité compétente, au profit des œuvres de la SNEMM (quêtes, confé-rences, tombolas, loteries, lotos, sous-criptions, spectacles divers, vente de bienfaisance et de charité, anniversaire de la « société » et de ses structures « établissements secondaires ») ;

- du produit des ventes et des rétributions pour service rendu ;

- de toutes rentrées financières compa-tibles avec les lois françaises et euro-péennes ;

- des recettes liées à l’objet social.

Le fait de différer la date de l’abonnement (15 février en 2015) risque de provoquer un décalage sur la parution du premier exemplaire de « La Médaille Militaire » pour 2016 (avril au lieu de mars).

Abandon de traitement 1 281 abandons ont été recensés depuis le début 2015 : 430 au 1er trimestre ; 851 aux 2e et 3e trimestres

ArchivesL’administrateur national traitant des archives commente ses recherches, utiles pour l’Association mais également pour les structures (répondre aux sollicitations des présidents demandeurs). Au cours des 2e et 3e trimestres, il a procédé à l’examen et à la destruction après archi-vage de 3 750 documents et traité 100 sections. Temps passé : 90 heures.

Vie des structures

Dissolutions• 394e section de Fesches-Le-Châtel (25)

- 491e section de Poissy (78) - 829e sec-tion de Mutzig / Molsheim (67) - 1155e section de Châtel Guyon (63) - 1814e section d’Australie : approbation du CA à titre provisoire et conservatoire.

• 673e section de Bruyères (88) - 701e section de Bernay (27) - 823e section de Vittel (88) - 1059e section d’Ouis-treham (14) - 1107e section de Barlin et environs (62) - 1734e section de Sartrouville (78) - 1750e section de Bruay La Buissière (62) : en attente.

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à 3 régions administratives (24 départe-ments) par les administrateurs nationaux ayant en charge celles-ci. Après les sug-gestions et propositions formulées par les sociétaires concernés, un document simplifié recto/verso (pouvant être télé-chargé et imprimé) est proposé. Après des explications fournies par le Secrétaire général et les débats autour de ce PV succinct, le CA en approuve le principe pour une mise en application au 1er janvier 2016 (ce document sera mis en ligne sur le site national).

Réunion du CALe Président général annonce que le premier CA 2016 se tiendra les 20 et 21 janvier 2016 aux Invalides, salle des Boiseries.

Séance du jeudi 8 octobre 2015Administrateurs présents : MM. Cherrière, Dauba, Davennes, Deshayes, Dominati, Lauseig, Lemaire, Marcant, Marcadeux, Martin, Maury, Tourbier, Mmes Richard, Sayos. Administrateur représenté : M. Géry (procuration à Mme Richard).Administrateur absent : M. Bonte (non représenté).Présents également : Mmes Favreau (1e vice-présidente générale honoraire), Étoré (assistante de Direction), M. Machefer (directeur de la Résidence).

Hommage aux défunts de la Résidence de la Médaille MilitaireCette cérémonie s’est déroulée au cime-tière de la commune de Giens (83), sur la presqu’ile de Giens.Le CA était également accompagné de Mme Favreau, d’une délégation du dépar-tement du Var (du président de l’UD et de la 1834e section de La Crau et de ses drapeaux respectifs, du président de la 345e section de Hyères et de son drapeau). Le drapeau de la Résidence de la Médaille Militaire était porté par M. Dominati, également porte-drapeau national. Le cortège s’est rendu aux deux caveaux appartenant à la SNEMM (un troisième caveau est envisagé dans l’extension du cimetière).

Cérémonie des couleurs La matinée du jeudi 8 octobre 2015 s’est complétée par la cérémonie des couleurs à la Résidence de la Médaille Militaire, en présence du CA, des résidants, et de la délégation des structures du Var présente à l’hommage aux défunts.

Débats informelsEn l’absence du Président général en rendez-vous au Conseil Départemental, Direction sociale/Service de l’autono-

mie, avec le Directeur de la Résidence, le CA a abordé des sujets divers avec les présidents de l’UD du Var et de la 345e section. Les discussions variées ne font pas l’objet d’un PV.

Compte-rendu de la réunion au Conseil départementalDe retour du Conseil départemental, le Président général fait un compte rendu très succinct et, compte tenu de l’heure tardive, convoque le CA pour 20 h 30 en réunion extraordinaire.

Réunion extraordinaireLe Président général fait part au CA de son étonnement et de sa frustration d’apprendre par la Direction de l’autono-mie du département, que la Résidence avait un agrément sur l’ensemble de ses chambres disponibles depuis 1975 et qu’elle était encore à ce jour en complète illégalité de fonctionnement. Un agrément depuis 1975 alors que depuis plusieurs années nous nous battons pour avoir une augmentation de 10 lits supplémentaires sur les 40 en fonctionnement. En com-plète illégalité de fonctionnement alors que nous avons été suivis, épaulés, conseillés et contrôlés par des « experts ». Pourquoi cet agrément, ô combien important, n’a pas été transmis ? Pourquoi maintenant après de si longues années de fonctionne-ment ? Que de temps perdu, que d’énergie dépensée pour trouver un fonctionnement rentable.En fin de l’exposé contrarié du Président général et des questions pertinentes posées par les administrateurs, le Secré-taire général propose que, devant cette situation délicate pour le devenir de l’éta-blissement, un vote à main levée enga-geant (absence de l’anonymat) chaque administrateur soit effectué. Cette sug-gestion a fait l’unanimité des intervenants. La question posée par le Secrétaire géné-ral est la suivante :« Êtes-vous d’accord pour donner toute latitude au Président général pour enga-ger dès aujourd’hui toutes les démarches qui sont demandées par le conseil dépar-temental du Var sur le statut de la Rési-dence de la Médaille Militaire et d’œuvrer pour la pérennité de celle-ci ».À l’unanimité des administrateurs, la réponse a été « OUI ».Le Président général remercie les membres du conseil d’administration national pour leur soutien. ★

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44.

ORGANISATION DU SIÈGE

Bureau national

Président général : Jean-Paul Martin

1ère Vice-présidente : Maryvonne Sayos

Vice-président : Jean-Pierre Lemaire

Secrétaire général : Louis Lauseig

Trésorier général : Edmond Dominati

Administrateurs

Adjoint au secrétaire général : Pierre Cherrière

Patrimoine, legs, protocole : Jean-Pierre Lemaire / Adjoint : Jean-Claude Maury

Intérêt général : Marie-Françoise Richard / Adjoint : Norbert Dauba

Communication et mécénat : André Géry et Christian Marcadeux

Contrôle des structures : Roland Marquant et Dominique Deshayes

Anciens combattants / OPEX : Alain Bonte

Chancellerie : Jean-Paul Tourbier

Effectifs : Joël Davennes

Entraide et solidarité : Maryvonne Sayos

Abandons de traitement MM et recrutement : Jean-Claude Maury

Porte-drapeau national

Titulaire : Edmond Dominati / Adjoint : Jean-Claude Maury

Responsables de région

Île-de-France : Pierre Cherrière / Centre : Christian Marcadeux

Normandie : Dominique Deshayes / Bretagne : Alain Bonte

Pays-de-Loire : Jean-Paul Tourbier

Aquitaine-Limousin / Poitou-Charente : Marie-Françoise Richard

Nord - Pas-de-Calais / Alsace-Lorraine - Champagne-Ardenne : Jean-Claude Mary

Bourgogne - Franche-Comté : André Géry

Auvergne / Rhône-Alpes : Jean-Pierre Lemaire

PACA : Maryvonne Sayos

Midi-Pyrénées / Languedoc-Roussillon : Roland Marquant

Corse : Edmond Dominati

Contacts

Direction : 01 45 22 68 [email protected]

Secrétariat général : 01 45 22 68 [email protected]

Comptabilité : 01 45 22 84 [email protected] (Comptabilité siège)

[email protected] (Comptabilité des structures)

Effectifs : 01 45 22 84 [email protected]

(Adhésions, abonnements, changements d’adresse, mutations, radiations)

Entraide et solidarité : 07 89 03 55 [email protected]

Conception-réalisation revue : 01 45 22 84 [email protected]

Chancellerie : 01 45 22 98 [email protected]

Récompenses : 01 45 22 84 46 [email protected]

Boutique : 01 45 22 98 [email protected]

Articles « Vie des structures » site SNEMM [email protected]

SECTION N° .................................. de .....................................................................................................

BULLETIN D’ADHÉSION(Après avoir complété votre bulletin, merci de le remettre au Président de votre section)

Les informations recueillies sont nécessaires pour votre adhésion. Elles font l’objet d’un traitement

informatique et sont destinées au secrétariat de l’association. En application des articles 39 et

suivants de la loi du 6 janvier 1978 modifi ée, vous bénéfi ciez d’un droit d’accès et de rectifi cation

aux informations qui vous concernent.

Si vous souhaitez exercer ce droit et obtenir communication des informations vous concernant,

veuillez-vous adresser à : [email protected]

ARMÉE D’ORIGINE(Cocher la case correspondante)

Terre ªMer ª

Air ªGendarmerie ª

Mme/M. : Nom .........................................................................................................

Prénom(s) .................................................................................................................

Né(e) le ............................................. À ....................................................................

Demeurant ...............................................................................................................

Code postal ..............................Ville ........................................................................

.............................................................................................................................

Adresse électronique .............................................................................................

Ancien combattant ª Oui ªNon

N° carte AC ...............................................................................................................

Date délivrance ..........................................................................................................

CATÉGORIES DE MEMBRES ET COTISATIONS ANNUELLES

ª MEMBRE TITULAIRE ......................................................... 25,00 €

Médaillé militaire par décret n°........................................ du . ..........................

ª MEMBRE ASSOCIÉ ..................................................................... 25,00 €

ª DAME D’ENTRAIDE ..................................................................... 10,00 €

ª ABONNEMENT ANNUEL REVUE (facultatif) ..................6,00 €

Dame d’entraide veuve de Médaillé militaire (Revue adressée gratuitement)

Fait à ....................................................................

le ............................................................................

SOCIÉTÉ NATIONALE D’ENTRAIDE

DE LA MÉDAILLE MILITAIRE

Signature de l’adhérent

SOCIÉTÉ NATIONALE D’ENTRAIDE

DE LA MÉDAILLE MILITAIRE

Approuvée le 29 mai 2009 sous le n° IOCA 0812574A

Reconnue d’Utilité Publique (décret du 20 décembre 1922).

Affiliée à la Fédération Nationale André Maginot GR 113

SIÈGE SOCIAL36, rue de la Bienfaisance - 75008 PARISTél. : 01 45 22 82 95Fax : 01 45 22 00 39N° siret : 342 006 491 00019

SERVICE DES EFFECTIFS

01 45 22 84 [email protected]

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Claude BORDES1776 - MérignacNé le 27 août 1945 à Fez (Maroc) – Engagé volontaire en février 1964 au titre de l’armée de l’air – Affecté Bases Écoles de Nîmes et de Rochefort pour un brevet électronicien de radio bord – En 1965, rejoint la BA 106 Méri-gnac (B26, Mirage III B, Mirage IV A et Nord 2501 SNB) – En 1974, rejoint Strasbourg-Entzheim (T33 et RT 33, Fouga Magister) – En 1977, affecté Ouagadougou (Haute-Volta) (ALIII, Broussard et Nord 262) - En 1979, intègre la BA127 de Metz-Frescaty – En 1986, retrouve la BA 106 – Janvier / juillet 1991, participe à l’opération DAGUET (Arabie Saoudite) – 14 juillet 1994, quitte le service actif. Porte-drapeau suppléant depuis 1995, Claude Bordes est titulaire du diplôme réservé à sa fonction.

Médaille Militaire, croix du combattant, médaille de la Défense nationale, TRN.

Sébastien MILLAN1810 - TartasNé le 2 avril 1975 à Mont-de-Marsan (40) – Le 1er août 2003, souscrit un engagement pour ser-vice long à la BA 118 de Mont-de-Marsan – Après un séjour d’un an à Tahiti, s’engage au titre de personnel non naviguant service logistique – Successivement affecté aux BA 117 de Paris et BA 101 de Toulouse, puis au Gabon – Admis à la retraite le 31 janvier 2012 avec le grade de sergent.

Médaille de la Défense nationale (bronze), TRN.

René CRUVEILLER1776 - MérignacNé le 23 novembre 1939 à Joigny (Yonne) – Engagé volontaire le 31 octobre 1958 au titre du GIT-TOM de Fréjus – A servi successi-vement à Brazzaville (Bataillon de tirailleurs de Brazzaville avril 1960 / novembre 1962, juin 1966 / juillet 1968, septembre 1972 / septembre 1974), au commandement militaire de la Guyane (juillet 1979 / juillet 1981), au bureau d’aide militaire à Lomé (juin 1986 / juillet 1989), à l’ambassade de France à Abidjan au titre des affaires étrangères (secré-taire de l’attaché de Défense et chancelier de l’Ambassadeur, juin

1992 / août 1993). Affecté par la suite à l’AA/DITDM Paris, 1er Rima Granville, 89e Bataillon des services Paris, DPMAT Paris, état-major des armées Paris. A terminé sa carrière avec le grade de major. Versé dans les réserves de février 1994 à novembre 2000 comme chancelier à la DMD 94 au Fort Neuf de Vincennes. Porte-drapeau titulaire, René Cruveiller est titulaire du diplôme réservé à sa fonction.

Médaille Militaire, ONM (chevalier), médaille des services militaires volontaires (bronze), ordre du Mérite ivoirien (chevalier).

Jean-Marie DOZIÈRES1831 - Brigade des Sapeurs Pompiers de ParisNé le 8 mars 1959 à La Loge Pom-blin (10), Jean-Marie Dozières a intégré la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris le 2 novembre 1977. Il sera nommé sergent le 1er avril 1983 et accèdera à tous les postes de responsabilité en unité d’incendie. Promu sergent-chef, il aura la charge du Centre de secours de Nanterre de juin 1992 à juin 1997. Il occupera ensuite la fonc-tion d’adjudant d’unité au poste de

commandement de la 4e compagnie d’incendie et de secours (Centre de secours Colombier) jusqu’en septembre 2001. Jean-Marie Dozières sera admis à la retraite le 1er janvier 2016.

Médaille Militaire, médaille de la Jeunesse et des Sports, deux médailles pour acte de courage et de dévouement et trois témoignages de satisfaction.

HONNEUR AUX PORTE-DRAPEAUX

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