Le drapeau Franco-Ontarien · FC3100.5.D72 2005 305.811’40713 C2005-904145-5 Diffusion au Canada:...

36
Le drapeau franco-ontarien Sous la direction de Guy Gaudreau avec des textes de Tina Desabrais, Denise Quesnel, Stéphanie St-Pierre, Francine Tisdelle Postface de Gaétan Gervais Prise deparole AGORA Extrait de la publication

Transcript of Le drapeau Franco-Ontarien · FC3100.5.D72 2005 305.811’40713 C2005-904145-5 Diffusion au Canada:...

  • Le drapeau franco-ontarienSous la direction de Guy Gaudreau

    avec des textes de Tina Desabrais, Denise Quesnel, Stéphanie St-Pierre, Francine Tisdelle

    Postface de Gaétan Gervais

    Prisedeparole

    Prise

    depa

    role

    AGORA

    Sous

    la

    dire

    ctio

    n de

    Guy

    Gau

    drea

    uLe

    dra

    peau

    fran

    co-o

    ntar

    ien

    D’abord symbole puis acteur des luttes marquantes de l’Ontariofrançais, le drapeau franco-ontarien a été hissé pour la première fois le25 septembre 1975 au mât de l’Université de Sudbury. Pour soulignerson trentième anniversaire, Tina Desabrais, Denise Quesnel, StéphanieSt-Pierre et Francine Tisdelle, sous la direction de Guy Gaudreau,professeur d’histoire à l’Université Laurentienne, ont entrepris deraconter son histoire.

    L’ouvrage Le Drapeau franco-ontarien révèle les circonstances de sanaissance, examine les luttes menées en Ontario français alors que ledrapeau prenait un lent essor, puis retrace les événements marquants— dont SOS Montfort — qui l’ont acheminé vers sa reconnaissanceofficielle par le Parlement ontarien en 2001. L’ouvrage rappelle,finalement, les prises de position municipales récentes à son sujet.

    L’ouvrage, qui comprend 40 pages de photos et d’images, explore aussila dimension iconographique du drapeau.

    Lire l’histoire du drapeau franco-ontarien, c’est se remémorer les tempsforts de l’histoire franco-ontarienne récente.

    «La construction d’une identité permet à la fois de s’afficher, maisaussi de choisir, de façon concrète, d’adhérer à un mode de vie età une langue d’usage. Devenir franco-ontarien plutôt que naîtrecanadien-français… n’est-ce pas là la plus grande affirmation quisoit ! » (STÉPHANIE ST-PIERRE)

    PdP_couvDrapeau3_150805 15/08/05 10:09 AM Page 1

    Extrait de la publication

  • Extrait de la publication

  • -

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:31 PM Page 1

  • Du même auteur

    Avec Micheline Tremblay, Conversation poétique : la correspondance entre AlfredDesRochers et Harry Bernard, Ottawa, Éditions David, 2005, 382 p.

    (Dir.), Trois études sur les femmes et les familles du Nouvel-Ontario, Ottawa et Sudbury,Éditions du Vermillon et Société historique du Nouvel-Ontario, 2005, 148 p.

    L’histoire des mineurs du Nord ontarien et québécois, 1886-1945, Sillery (Québec),Septentrion, 2003, 300 p.

    Les récoltes des forêts publiques au Québec et en Ontario, 1840-1900, Montréal/Kingston,McGill-Queen’s University Press, 1999, 178 p.

    (Dir.), Bâtir sur le Roc. De l'ACFÉO à l'ACFO du Grand Sudbury (1910-1987),Sudbury, Éditions Prise de parole et Société historique du Nouvel-Ontario, 1994,xvii-223 p.

    (Dir.), Le Théâtre du Nouvel-Ontario. Vingt Ans, Sudbury, Éditions TNO, 1991, 99 p.

    Cinquante exemplaires de cet ouvrage

    ont été numérotés et signés par l’auteur.

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:31 PM Page 2

    Extrait de la publication

  • -

    Sous la direction de Guy Gaudreau

    avec des textes de

    Tina Desabrais

    Denise Quesnel

    Stéphanie St-Pierre

    Francine Tisdelle

    Postface de Gaétan Gervais

    [ÉTUDE]

    ACFO du grand Sudbury / Prise de parole

    Sudbury, 2005

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:31 PM Page 3

    Extrait de la publication

  • Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives CanadaLe drapeau franco-ontarien / sous la direction de Guy Gaudreau ; textes de Tina Desabrais ... [et al.] ; postface de Gaétan Gervais.(Agora)Publ. en collab. avec : Association canadienne-française de l’Ontario du grand Sudbury. Comprend des réf. bibliogr.

    ISBN 2-89423-179-2

    1. Canadiens français — Ontario — Histoire. 2. Drapeaux — Ontario — Histoire. 3. Ontario — Histoire — 1945.4. Minorités linguistiques — Ontario — Histoire. 5. Canadiens français — Ontario — Histoire — Ouvrages illustrés.6. Drapeaux — Ontario — Histoire — Ouvrages illustrés. I. Gaudreau, Guy, 1953- II. Desabrais, Tina. III.Association canadienne-française de l'Ontario. Régionale du Grand Sudbury IV. Collection : Agora (Prise de parole (Firme))

    FC3100.5.D72 2005 305.811’40713C2005-904145-5

    Diffusion au Canada: Dimédia

    Ancrées dans le Nouvel-Ontario, les Éditions Prise de parole appuient les auteurs et lescréateurs d’expression et de culture françaises au Canada, en privilégiant des œuvres de facturecontemporaine.

    La maison d’édition remercie le Conseil des Arts de l’Ontario, le Conseil des Arts du Canada,le Patrimoine canadien (Programme d’appui aux langues officielles et Programme d’aide audéveloppement de l’industrie de l’édition) et la Ville du Grand Sudbury de leur appui financier.

    Conception graphique et mise en pages : Olivier Lasser

    Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous pays.Imprimé au Canada.Copyright © Ottawa, 2005ISBN 2-89423-179-2 (Papier)

    C.P. 550, Sudbury (Ontario) Canada P3E 4R2

    435, avenue Notre-Dame, Sudbury (Ontario) Canada P3C 5K6

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:31 PM Page 4

    www.prisedeparole.ca

    ISBN 978-2-89423-747-2 (PDF)

    http://www.prisedeparole.ca

  • À toutes celles et à tous ceux qui se battent pour la cause.

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:31 PM Page 5

    Extrait de la publication

  • Nous désirons remercier les personnes et les organismes suivants, qui nous ont gracieu-sement ouvert leurs archives, ou encore accordé la permission de reproduire les documentsvisuels qui se trouvent dans cet ouvrage :

    figures 1.1 et 1.3, photographies de Gaétan Gervais ; figures 1.4 et 4.1, archives deGaétan Gervais ; figure 1.2, The Sudbury Star; figure 1.5, Université d’Ottawa,CRCCF, Fonds Fédération des sociétés Saint-Jean-Baptiste de l’Ontario (C19),C19/17/12 ; figure 2.1, dessin éditorial de Marc Tessier, Le Journal de Cornwall; figure2.2, journal Le Temps (Association canadienne-française de l’Ontario), vol.1, no 5,Ottawa, juin 1979, p. 4, Université d’Ottawa, collection Centre de recherche en civi-lisation canadienne-française, PER1645, photographies de Claudette Paquin ; figure2.3, La Clé d’la Baie en Huronie ; figure 2.4, [Caricature] Daniel McKale, Le Droit,1980, Université d’Ottawa, CRCCF, Fonds Le Droit (C71), C71-2, 1980 (89) ; figure2.5, dessin éditorial de Franklin, Globe and Mail, Toronto ; figure 2.6, l’Orignal déchaîné,Université Laurentienne ; figure 2.7, photographie de David Wiewel, Northern Life,Sudbury ; figure 2.8, bulletin mensuel Entre nous de l’Association des enseignantes et desenseignants franco-ontariens ; figures 3.1 et 3.3, Michel Gratton ; figure 3.2, photo-graphie de Michel Bénac ; figure 3.4, Le Droit, photographie d’Étienne Morin ; figures3.5, 4.3, 4.4 4.7, 4.8, 4.11, 4.12 et 4.15, archives de Michel Dupuis ; figures 3.6et 4.13, la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) ; figure 4.2, L’Express,semaine du 11 au 17 juin 1991; figure 4.5A, Association canadienne française de l’Ontario,régionale d’Ottawa, figure 4.5B, Association canadienne française de l’Ontario ; figure4.5C, Association canadienne française de l’Ontario, régionale de Hamilton ; figure 4.6,Journal de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, vol. 2, no1 (avril 2002), p. 5 ; figure4.9, Conseil scolaire catholique du Nouvel-Ontario ; figure 4.10, Société franco-ontarienned’histoire et de généalogie, calendrier, septembre 1987 ; figure 4.14, Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques ; figure 4.16, Association canadienne-française del’Ontario ; figures 4.17 et 4.18, Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien ;figures 4.19 à 4.23, Les symboles du Canada, Ottawa, Patrimoine canadien, 2002.

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:31 PM Page 6

  • 7

    P ourquoi, avec tous les dossiers qu’elle mène, l’ACFO du GrandSudbury s’intéresserait à publier un historique du drapeau franco-ontarien ? La réponse est bien simple : c’est une question de fierté.On ne peut nier l’importance des symboles dans notre société. Signed’appartenance, point de ralliement et oui, outil de marketing, undrapeau peut, dans un contexte favorable, traduire toute la fierté d’unecollectivité. Malheureusement, dans un contexte défavorable, il peut aussiservir de point de mire. Il nous fait plaisir de voir que le drapeau franco-ontarien, son symbolisme et son historique, font maintenant partie ducurriculum des écoles de langue française en Ontario à compter de la troi-sième année. Tous les jeunes Franco-Ontariens et Franco-Ontariennespeuvent maintenant vous expliquer le sens des couleurs et des symboles deleur drapeau. C’est un bon début. Mais encore faut-il le faire voir, cedrapeau, pour, comme le disait Mme Dyane Adam, commissaire aux lan-gues officielles, qu’il «dérange moins» la majorité.

    Depuis quelques années, l’ACFO du Grand Sudbury a entrepris, pardivers moyens, de rehausser la visibilité du drapeau, tant au niveaurégional par le biais de concours et de publicité, qu’au niveau provincialen faisant la mise en marché et la vente du drapeau franco-ontarien etd’articles connexes. En prévision du 30e anniversaire du dévoilement dudrapeau, le moment nous semblait opportun de puiser dans les archivesdes principaux intéressés afin de répertorier ce qui avait été écrit au sujetdu drapeau et de porter un regard sur l’état actuel de ce symbole.

    DENIS CONSTANTINEAU

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:31 PM Page 7

  • Cette tâche aurait pû être entreprise ailleurs et par d’autres. Il noussemblait logique, cependant, que l’histoire de ce symbole, né chez nous,soit rédigée et publiée chez nous afin de souligner cette importantecontribution de Sudbury à l’Ontario français.

    Bien entendu, un projet comme celui-ci ne peut être mené à terme sansle concours de nombreuses personnes. Notons en premier celui deSuzanne Roy, directrice générale de l’ACFO régionale, qui, pendant deuxans, a coordonné les divers éléments de ce dossier. Nous avons fait appelau professeur d’histoire Guy Gaudreau et à ses étudiantes de l’UniversitéLaurentienne afin d’assurer la recherche et la rédaction du document.Partenaire indispensable et une autre importante contribution de Sudburyà l’Ontario français, les Éditions Prise de parole ont bien accepté de s’em-barquer dans ce projet avec nous et nous les en remercions. Le travailde recherche et la publication du présent ouvrage n’auraient pas étépossibles sans la contribution financière de l’ACFO du Grand Sudbury,Développement des ressources humaines Canada et la Fondationfranco-ontarienne.

    Sudbury, août 2005

    8 L E D R A P E A U F R A N C O - O N T A R I E N

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:31 PM Page 8

    Extrait de la publication

  • P ersonne n’aurait pu prévoir le succès qu’a connu le drapeau franco-ontarien lorsqu’il fut dévoilé, pour la première fois, le 25 septembre1975. Après tout, ce n’était, à l’origine, que quelques mètres detissu achetés au centre-ville de Sudbury qu’on a laissés flotter au vent parune journée d’automne comme on en compte tant ! Quelques personnesseulement étaient impliquées et une foule bien sage avait assisté àl’événement.

    Ses deux concepteurs, Michel Dupuis et Gaétan Gervais, avaientconvenu de rester discrets afin que cette nouvelle affirmation de notreexistence ne puisse être associée à un groupe en particulier. D’ailleurs,pendant plus de 15 ans, Gaétan Gervais a été un collègue et un complicesans que je sache qu’il était un de ses concepteurs. Plus important peut-être, la communauté avait l’urgence de se dire et de se reconnaître aprèsles bouleversements des années 1960. Il était d’autant plus facile de serallier à ces deux fleurs qui cohabitent à jamais qu’elles étaient orphelines.Puisqu’elles n’avaient ni père ni mère, tout le monde a pu les faire siennes.

    Maintenant que notre drapeau fête ses 30 ans, qu’il est reconnu partouten Ontario français, il convenait de raconter son histoire. C’est la raisonpour laquelle j’ai accepté de diriger une équipe qui pourrait brosser letableau des grandes étapes de sa création et de son évolution, non seu-lement parce que la communauté me le demandait, mais aussi parce quece projet de recherche pouvait s’inscrire dans le cadre d’un enseignementuniversitaire. Quatre étudiantes, triées sur le volet, signent les chapitres de

    9

    GUY GAUDREAU

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:31 PM Page 9

  • 10 L E D R A P E A U F R A N C O - O N T A R I E N

    cet ouvrage. Je les remercie vivement d’avoir accepté de relever ce défi auxretombées insoupçonnées. La plupart de ces étudiantes sont déjà connuesde la communauté. Celles à l’origine de la crise du drapeau à Sudbury en2003, Stéphanie St-Pierre et Tina Desabrais, signent chacune un chapitrede même que Denise Quesnel, la rédactrice en chef du journal étudiantde l’Université Laurentienne, L’Orignal déchaîné, en 2004-2005.

    À l’exception de Francine Tisdelle, également auteure d’un chapitre,l’ouvrage a été confié à des militantes, et cela était voulu. Rédiger sonchapitre bénévolement, quand on étudie à temps plein et qu’on travailleà temps partiel, exige beaucoup ; il fallait tenir compte de ces conditionsde recherche. On ne cherchera pas à nier notre préjugé favorable à l’égarddu drapeau. Même si les auteures ont voulu dire les choses telles qu’ellesse sont passées, même si elles ont été encouragées à être critiques et àprendre du recul, il fallait qu’elles y croient et qu’elles l’aiment pourpousser aussi loin la recherche alors que nous n’avions qu’un an devantnous. Elles n’ont pas craint d’examiner les points de vue des opposants audrapeau, les laissant parler et exprimer leurs craintes. Elles se sont aussirendu compte que la majeure partie des années du drapeau se sont passéesdans une totale indifférence : il fallait bien le dire et elles l’ont dit.

    Une autre consigne, c’était d’engranger un dossier de recherche quitouche tout l’Ontario français. Mis à part l’épisode du dévoilement dudrapeau qui a lieu à Sudbury, il n’était pas question d’examiner les hautset les bas du drapeau du seul point de vue du Nord-Est ontarien. Tou-jours les auteures ont ratissé large pour décrire les luttes, choisir lesillustrations.

    La structure de l’ouvrage reste fort conventionnelle car le découpageépouse principalement la chronologie. Un chapitre entier, signé parStéphanie St-Pierre, est consacré au dévoilement du drapeau en 1975,mais surtout au contexte qui explique et prépare ce geste de même qu’auxpremières réactions. Tina Desabrais prend ensuite la relève et aborde, enquelque sorte, la traversée du désert du drapeau en embrassant les années1977 à 1995. Ces années sont marquées par la lente utilisation du drapeauau fil des différentes luttes menées en Ontario français, tandis que,parallèlement, le milieu scolaire, premier admirateur du drapeau, l’intègredans son quotidien. Le troisième chapitre est de Denise Quesnel ; il

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:31 PM Page 10

  • P R É S E N T A T I O N 11

    couvre les 10 dernières années en s’arrêtant sur le rôle du drapeau dans lalutte de Montfort et sa reconnaissance officielle en 2001, deux temps fortsde l’histoire du drapeau franco-ontarien. Il aborde aussi sa difficile recon-naissance sur le plan municipal en évoquant l’épisode de North Bay etcelui de Sudbury. Francine Tisdelle, au dernier chapitre, convie le lecteurà prendre du recul face au drapeau en examinant sa dimension icono-graphique, tant sa composition matérielle que ses représentations. Ellelaisse dans son texte une grande place aux illustrations, ce qui accentue ladimension visuelle de l’ouvrage.

    Dernière pièce de l’ouvrage, une postface rédigée par Gaétan Gervaisinvite les lecteurs à une réflexion sur ce geste, fait il y a 30 ans, et sur l’ave-nir de l’Ontario français. Je suis très heureux de l’avoir convaincu derédiger ce texte. Avec encore le réflexe de ne pas être associé au drapeau depeur de paraître vouloir le faire sien, il a longuement hésité. Pourtant etheureusement, cela fait un bon moment qu’il existe en dehors de savolonté !

    Ce projet n’aurait pas été rendu possible sans la collaboration de plu-sieurs personnes, à commencer par les deux concepteurs du drapeau,Michel Dupuis et Gaétan Gervais, qui ont bien voulu nous donner accèsà leurs archives personnelles, mais aussi qui ont accepté de nous donnerdes entrevues. D’autres acteurs de l’histoire franco-ontarienne ont acceptéde nous livrer leur témoignage tant à Sudbury qu’à Ottawa : qu’ils ensoient remerciés.

    Suzanne Roy, de l’Association canadienne-française de l’Ontario(ACFO), régionale du Grand Sudbury, nous a fait confiance tout au longdu projet et a accepté dès le début de trouver un premier financementpour développer les bases d’un dossier de recherche au cours de l’été 2003.Les partenaires financiers de cette publication, qu’elle a dénichés et quiont bien voulu participer à cette célébration, ont aussi notre gratitude.

    En terminant, je tiens à remercier ma compagne, Micheline Tremblay,qui m’appuie généreusement dans tous mes projets et qui a relu avec uneplume bien aiguisée les textes qu’on vous livre aujourd’hui.

    Sudbury, été 2004

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:31 PM Page 11

    Extrait de la publication

  • PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:31 PM Page 12

    Extrait de la publication

  • 13

    - :« puissent ses couleurs nous rallier

    dans une nouvelle amitié et fraternité »

    1975-1977

    À l’automne 1975, le contexte est propice pour que l’Ontario fran-çais se dote d’un drapeau, mais comment trouver un symbole quiunirait les Franco-Ontariens tout en se distinguant des nombreuxsymboles, politiques, territoriaux et autres, qui existent déjà ? Et commententame-t-on un tel projet ? Il n’existe, après tout, aucun manuel pour en-seigner comment se fait la création d’un symbole viable et durable ! Voilàdes questions auxquelles les créateurs du drapeau franco-ontarien, MichelDupuis, étudiant à l’Université Laurentienne, et Gaétan Gervais, profes-seur d’histoire dans cette même institution, ont dû faire face.

    Dupuis amorce sa deuxième année en sciences politiques. Il avait déjàsuivi un cours avec Gervais. Les deux s’étaient rapidement liés d’amitié etse rencontraient régulièrement au Grand Salon de l’université pour prendreun café. C’est justement dans le cadre de l’une de ces rencontres, en juillet1975, qu’ils prirent la décision de créer un drapeau pour les Franco-Ontariens.

    STÉPHANIE ST-PIERRE

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:31 PM Page 13

    Extrait de la publication

  • Tous les matins, Gaétan et moi, on se rencontrait [...] On passait de longues heuresà régler les problèmes du monde. Au mois de juillet de 1975, la discussion a portésur le sort des francophones hors Québec, sur les Acadiens, les Fransaskois, lesFranco-Albertains et, à ce moment-là, on a discuté, justement, de la question dessymboles francophones tels que le drapeau acadien et on se posait la question àsavoir pourquoi les Franco-Ontariens n’avaient pas de symbole distinctif. La déci-sion de créer un drapeau franco-ontarien fut prise ce matin-là1.

    Vient ensuite le choix des couleurs et des symboles. Michel Dupuissavait bien que «[l]e succès d’un symbole réside toujours dans sa simplicité[...]2». C’est pourquoi il fallait trouver des aspects visuels qui per-mettraient aux gens d’identifier la communauté franco-ontarienne dès lepremier coup d’œil.

    La fleur de lys est un symbole international représentant la francophonie : on l’aimmédiatement adoptée. Et puis, toujours en respectant les règles de simplicité, ils’agissait de trouver un symbole qui représente la province de l’Ontario. On a décidéde choisir la fleur de trille, symbole officiel de la province de l’Ontario3.

    Pour ce qui est de la couleur, il était important de rester neutre pouréviter que le drapeau ne soit rattaché à aucun groupe particulier ou mêmeà une région particulière. Gaétan Gervais se souvient de ses sentimentsface au choix des couleurs et des symboles :

    On s’était armé de ciseaux et de cartons de couleur, puis on avait essayé différentescombinaisons de symboles, de couleurs. Notre idée était de trouver un symbole quireprésente les Franco-Ontariens. Nous voulions quelque chose de simple. On serendait bien compte du caractère arbitraire de certains choix. Pour éviter le rouge dudrapeau canadien et le bleu du drapeau québécois, nous avons choisi le vert enpensant qu’il représentait bien les forêts de l’Ontario4.

    14 L E D R A P E A U F R A N C O - O N T A R I E N

    ————————

    1. Entrevue avec Michel Dupuis, enregistrée le 17 juillet 2003 à Sudbury. 2. Ibid.3. Ibid.4. Entrevue avec Gaétan Gervais, enregistrée le 23 juillet 2003 à Sudbury.

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:31 PM Page 14

    Extrait de la publication

  • Ayant choisi les symboles et le vert pour accompagner le blanc, les deuxse sont dirigés vers le centre-ville de Sudbury pour acheter quelquesmètres de tissu des deux couleurs afin de confectionner le drapeau.Revenus à l’université, ils ont commencé la confection du drapeau. Unefois les symboles choisis, il restait encore à en fabriquer des exemplairesappropriés.

    On a cherché pour nos deux symboles. Je pense que la fleur de lys, on l’avait trouvéedans un dictionnaire et la fleur de trille, sur une enveloppe du gouvernement del’Ontario. On a tracé sur papier les deux symboles et ensuite, on les a transposés surle tissu. Cette même journée, nous avons approché Mme Jacline England, secrétairedu service d’animation de l’Université Laurentienne, pour coudre le drapeau franco-ontarien. Le premier drapeau franco-ontarien existe toujours aujourd’hui5.

    Sur fond vert, la fleur de lys, sur fond blanc, la fleur de trille. Ce rêvede Gaétan Gervais, qui depuis 1974 songeait à créer un drapeau pour lesFranco-Ontariens, venait de se concrétiser. Il ne restait qu’à le présenter àcette communauté qu’il devait représenter.

    Le 25 septembre, accompagné d’un vent quasi complice

    d’un moment tant attendu, flottait, pour la première fois, au mât de l’Université de Sudbury, un nouveau

    symbole, c’est-à-dire le drapeau franco-ontarien6.

    Dans les quelques jours précédant le dévoilement du drapeau franco-ontarien, le comité du drapeau7, mis sur pied en septembre 1975 pour en

    « P U I S S E N T S E S C O U L E U R S N O U S R A L L I E R . . . » 15

    ————————

    5. Ibid. On peut voir une photographie du drapeau original au dernier chapitre. Notonsque Jacline England possède également un exemplaire du drapeau original.

    6. Extrait d’un texte de Michel Dupuis.7. Le comité du drapeau compte, dès ses débuts, Michel Dupuis, Gaétan Gervais, Donald

    Obonsawin, Normand Rainville, Jacline England et Yves Tassé.

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:31 PM Page 15

    Extrait de la publication

  • assurer la promotion et la publicité, avait distribué des invitations et descommuniqués de presse pour convier les Franco-Ontariens de partout àassister à la fête du 25 septembre.

    21 septembre 1975COMMUNIQUÉ DE PRESSELes Franco-Ontariens sont invités au déploiement de leur drapeau, le jeudi25 septembre à 16 h, au mât devant l’Université de Sudbury dans la cité universitaireLaurentienne. On servira un vin au salon des étudiants après le dévoilement. Puissent ses couleurs nous rallier dans une nouvelle amitié et fraternité typiquementFranco-Ontarienne [sic].

    La fête resta humble. L’As-sociation des étudiants fran-cophones (AEF), qui avait étéprévenue de l’affaire, s’étaitengagée à prêter quelquessous au comité du drapeaupour l’organisation de la fête.L’Université de Sudbury,pour sa part, avait exigé lasomme de 25 $, soit le coûtdu nettoyage de la salle.

    Dès le départ, les deuxcréateurs du drapeau ont tou-jours voulu rester discrets,c’est pourquoi ils se sontéclipsés des festivités. Ilsavaient convenu, au préala-

    ble, de rester anonymes pendant les 15 ou 20 premières années d’existencedu drapeau, afin que ce drapeau ne soit pas associé à un groupe ou à desindividus en particulier. Le drapeau devait représenter les Franco-Ontariens dans l’ensemble et non pas les Franco-Ontariens del’Université Laurentienne. Pour éviter d’être associés directement audrapeau, Dupuis et Gervais avaient demandé à Yvonne Lemieux, épouse

    16 L E D R A P E A U F R A N C O - O N T A R I E N

    1.1

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:31 PM Page 16

  • de feu Camille Lemieux, rédacteur en chef du journal L’Ami du peuple8,de prononcer le discours (voir la figure 1.1). Ce discours se voulait uneréflexion sur la vie des Franco-Ontariens et un signe d’espoir. Noustenons à le reproduire ici entièrement :

    La présence française en Ontario date de 360 ans : c’est en 16159 que Samuel deChamplain, ayant remonté la rivière des Outaouais et celle de Mattawa, traversa lelac Nipissing et descendit la rivière des Français pour se rendre à la baie Georgienne.Cette route de canot devint la grande voie de pénétration du continent durant toutle régime français : les missionnaires, les explorateurs et les commerçants ont tousemprunté cette route qui passe à une quarantaine de milles du point où noussommes. C’est dire l’ancienneté de la présence française en Ontario. Des établis-sements français furent fondés à Sainte-Marie-aux-Hurons (aujourd’hui Midland),à Sault-Sainte-Marie, au Détroit, à Niagara, au fort Frontenac (aujourd’huiKingston). En 1671, ayant rassemblé à Sault-Sainte-Marie tous les chefs indiens dela région, Simon François Daumont, sieur de Saint-Lusson, prit possession, au nomde la France, de toutes les régions adjacentes aux lacs Huron et Supérieur : il en pritpossession, comme dit le texte ancien, «par trois fois et à haute voix et à cri publicq. » Aux XIXe et XXe siècles, des milliers de Canadiens-Français vinrent s’établir enOntario : venus pour travailler dans les forêts ou pour cultiver la terre, ils se sontétablis dans l’est puis dans le nord de la province, ajoutant leur nombre aux petitsgroupements qui survivaient depuis le régime français. Au début de ce siècle, le nordde la province était même considéré comme une région à dominance française.Longtemps oubliés par les gouvernements ontariens, brimés et marginalisés, etdisons-le, persécutés, nous continuons, malgré des progrès dans certains secteurs,d’être défavorisés économiquement et politiquement. Toute communauté doitposséder ses symboles : ils deviennent le moyen d’identification, le point de rallie-ment, l’affirmation de l’appartenance au groupe. Désormais, par ce drapeau, lesFranco-Ontariens posséderont un symbole : le vert et blanc, avec la fleur de lys et lafleur de trille.

    « P U I S S E N T S E S C O U L E U R S N O U S R A L L I E R . . . » 17

    ————————

    8. L’Ami du peuple est un hebdomadaire de la région de Sudbury, fondé en 1942, qui aprécédé Le Voyageur; voir Serge Dignard, Camille Lemieux et L’Ami du peuple 1942-1968, Sudbury, Société historique du Nouvel-Ontario, «Documents historiques », no 80,1984.

    9. Étienne Brûlé est, en fait, de passage en Ontario dès 1610.

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:31 PM Page 17

  • 18 L E D R A P E A U F R A N C O - O N T A R I E N

    1.2

    1.3

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:31 PM Page 18

  • Aujourd’hui nous déployons notre drapeau, mais demain nous déploierons la forceéconomique et politique nécessaire à notre épanouissement. Sans ces pouvoirs, nousn’avons pas d’avenir : notre programme d’action doit comporter en premier lieul’acquisition de ces pouvoirs économiques et politiques. Nous allons maintenant procéder au déploiement de notre drapeau, celui de tous lesFranco-Ontariens, le symbole de notre solidarité et de notre volonté commune etdéfinitive de rester ontariens et français. Ce n’est qu’un début10.

    Plusieurs Franco-Ontariens s’étaient rassemblés pour voir flotter « leurdrapeau». Gervais se remémore ce moment : «Mon souvenir de la céré-monie, c’est qu’il y avait pas mal de monde. Il y a des photos qui montrentun grand cercle formé par des participants autour du mât11. » (Voir lafigure 1.2.)

    Quoique son rôle de créateur n’allait être connu que bien plus tard,c’est nul autre que Michel Dupuis qui eut l’honneur de hisser le vert etblanc pour la première fois au mât de l’Université de Sudbury. Peu detemps avant l’événement, Gervais avait pris des photographies dequelques-uns des étudiants impliqués (voir la figure 1.3). Dupuis sesouvient bien des sentiments éprouvés en ce moment historique :

    J’avais extrêmement peur, j’étais jeune, j’avais 19 ans. Je me souviens de ne pas avoirdormi pendant des semaines avant la levée du drapeau parce que c’était quand mêmeun geste assez radical. Sachant que les tensions entre francophones et anglophonesétaient probablement à leur plus bas niveau, hisser un symbole de la sorte était ungeste provocateur. J’avais peur de la réaction à la fois des francophones et desanglophones. Comment on était pour accepter ce nouveau symbole-là dans laprovince de l’Ontario12 ?

    « P U I S S E N T S E S C O U L E U R S N O U S R A L L I E R . . . » 19

    ————————

    10. Discours prononcé par Mme Yvonne Lemieux le 25 septembre 1975, à l’occasion dudéploiement officiel du drapeau franco-ontarien à l’Université de Sudbury, à Sudbury,Ontario.Tiré des archives personnelles de Michel Dupuis ; une autre copie du discours setrouve dans les archives personnelles de Gaétan Gervais.

    11. Entrevue avec Gaétan Gervais.12. Entrevue avec Michel Dupuis.

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:31 PM Page 19

  • Les craintes du jeune Dupuis étaient fondées. Bon nombre de gens sontheureux de le voir flotter, convaincus qu’il répond à un besoin historiquedes Franco-Ontariens. Le jésuite Hector-L. Bertrand de l’Université deSudbury écrit, dans une lettre au comité du drapeau : « Je profite del’occasion pour féliciter le Comité du drapeau franco-ontarien de cettedémonstration patriotique, qui m’a plu énormément et que je classeparmi les initiatives françaises les plus louables des dernières années13. »Toutefois, au début, le drapeau n’a pas fait l’unanimité chez les Franco-Ontariens. Maintenant que le drapeau est bien ancré dans la commu-nauté, il est difficile de retrouver les écrits et les commentaires de celles etceux qui n’étaient pas d’accord14. Pour Normand Renaud, alors étudiantà l’Université Laurentienne, le drapeau ne répondait pas aux besoins de lacommunauté. Sans être contre, loin de là, il était plutôt surpris par sonémergence. Plusieurs années plus tard, en l’honneur du vingtième anni-versaire du drapeau franco-ontarien, Renaud racontera sa réaction le jourde son déploiement en 1975 :

    Il est né, notre drapeau, à l’époque où c’était plutôt le drapeau québécois qu’ons’étonnait de voir si souvent à la télévision, arboré avec engouement par une jeunessesoixante-dixarde qui le portait fièrement dans les défilés, sur les t-shirts et les jeans.En balançant si fièrement leurs drapeaux bleus et blancs [sic] à bout de bras, c’étaitcomme s’ils nous faisaient des bye-bye à nous, les francophones perdus et sans espoir,parce que, hors Québec, point de salut. La première fois que je l’ai vu [...] j’avoue que je ne l’ai pas trouvé particulièrementbeau ni inspirant. Je n’aimais pas le partage en deux moitiés à la verticale qui faisaitjustement trop divisé, trop carré, trop bilingue, trop schizophrène. Je trouvais queça ne ressemblait pas à un vrai drapeau. Je trouvais que c’était un fanion bien mo-deste pour une communauté elle aussi bien modeste, qui ne devrait peut-être pasavoir la prétention de passer pour un peuple. En somme, ce jeune drapeau franco-ontarien me gênait un peu, parce que le jeune exigeant que j’étais trouvait qu’ilflottait sur pas grand-chose. C’était il y a 20 ans. J’étais jeune et surtout mal informé

    20 L E D R A P E A U F R A N C O - O N T A R I E N

    ————————

    13. Hector-L. Bertrand, s.j., lettre au Comité du drapeau, 16 octobre 1975. 14. Une autre réaction assez tiède face au drapeau est celle de Donald Dennie ; voir le

    chapitre suivant.

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:31 PM Page 20

    Extrait de la publication

  • 125

    I. SOURCES PRIMAIRES:*Archives personnelles de Michel Dupuis

    Ces archives renferment une belle collection de t-shirts à l’effigie du drapeau demême que de nombreux macarons et photographies. On y trouve aussi unensemble d’articles de journaux, des lettres, des affiches, du papier à en-tête etdes programmes arborant le drapeau.

    * Archives personnelles de Gaétan Gervais

    Ces archives comprennent le drapeau original hissé en 1975, les procès-verbaux ducomité du drapeau, des photographies, des macarons et quelques textes.

    * ACFO du Grand Sudbury

    Communiqué : «Maire Gordon et 6 conseillers anglophones votent contre unepermanence du drapeau franco-ontarien à l’hôtel de ville de Sudbury», Sudbury,28 avril 2003, 2 p.

    Roy, Suzanne, Lettre envoyée aux conseillers Ted Callaghan, Doug Craig, J.Austin Davey, Eldon Gainer, Dave Kilgour et Gerry McIntaggart, 25 avril 2003.

    Roy, Suzanne, Lettre envoyée au maire Jim Gordon, 25 avril 2003.

    * ACFO du Nipissing

    Corriveau, Anita, «Presentation to North Bay City Council by ACFO-Nipissing», 21 octobre 2002, 2 p.

    *ACFO de Prescott Russell

    Communiqué : «Appui aux Franco-Ontariens de Sudbury», Alfred, 7 mai 2003,2 p.

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:33 PM Page 125

  • *Conseil scolaire du district catholique de l’Est ontarien

    «Communiqué», L’Orignal, 26 septembre 2003.

    * Entrevues :

    Boudria, Don : entrevue menée par Tina Desabrais à Ottawa, le 26 août 2003.

    Desabrais, Tina : entrevue par courriel menée par Denise Quesnel,le 1er mars 2004.

    Dupuis, Michel : entrevue menée par Denise Quesnel à North Bay,le 17 juillet 2003.

    Gauthier, Jean-Robert : entrevue menée par Tina Desabrais à Ottawa,le 6 août 2003.

    Gervais, Gaétan : entrevue menée par Denise Quesnel à Sudbury, le 23 juillet 2003.

    Lalonde, Gisèle : entrevue menée par Tina Desabrais à Ottawa, le 10 septembre 2003.

    Lalonde, Jean Marc : entrevue menée par Tina Desabrais à Rockland,le 13 août 2003.

    Saint-Denis, Yves : entrevue menée par Tina Desabrais à Hawkesbury, le 13 août2003.

    St-Pierre, Stéphanie : entrevue par courriel menée par Denise Quesnel, le 28 février2004.

    Tassé, Yves : entrevue menée par Denise Quesnel à Sudbury, le 10 juillet 2003.

    Théoret, Richard : entrevue menée par Denise Quesnel à Sudbury, le 6 août 2003.

    * Publications officielles :

    Assemblée législative de l’Ontario, Journal des débats (Hansard), 2e session, 37e

    législature, 26 avril 2001, www.ontla.on.ca/hansard/.

    Assemblée législative de l’Ontario, Journal des débats (Hansard), 2e session, 37e

    législature, 21 juin 2001, www.ontla.on.ca/hansard/.

    Préambule de la Loi de 2001 sur l’emblème franco-ontarien, L.O. 2001, c.5,www.gov.on.ca.

    126 L E D R A P E A U F R A N C O - O N T A R I E N

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:33 PM Page 126

  • * Articles :

    «All kinds of flags to run up the mast », The Sudbury Star, 3 mars 1978, p. [4].

    Beaulieu, Angèle, «Des Québécois déchirent le drapeau franco-ontarien», Le Droit, 4juillet 1995, p. 12.

    Bock, Michel, «REUFO renseigne... », L’Orignal déchaîné, 5 novembre 1991, p. 9.

    Bouchard, Régis, «Morin veut faire sonner les cloches », Le Droit, 5 mars 1997, p. 6.

    Boyd, Alison, «The Canadian flag should represent all Sudburians », The SudburyStar, 19 mai 2003, p. A7.

    Brennan, Richard, «Franco-Ontarians honoured», Toronto Star, 22 juin 2001, p.A19.

    Burroughs, Charles, «Un drapeau ni vu ni connu», Le Droit, 12 juillet 1995, p. 4.

    Burroughs, Huguette, «Silencieuses et invisibles », Le Journal de Cornwall, 6 octobre1988.

    Charette-Lavoie, Diane, «Courrier du lecteur », Le Voyageur, 30 avril 2003, p. 7.

    Checkeris, Ernie, «Franco-Ontarian flag», The Sudbury Star, 7 mai 2003, p. A9.

    «Communiqué du 20 novembre 1972», Ré-action spontanée.

    «Communiqué du 21 novembre 1972», Ré-action spontanée.

    Cramer, Brandi, «Flag raising a ’step forward’ for francophones », North Bay Nugget,26 septembre 2002, p. A1.

    «Criticism seen possible as new flag is unfurled», The Sudbury Star, 26 septembre1975, p. 17.

    d’Amours, Michel, «No need to fight over flag issue», The Sudbury Star, 21 mai2003, p. A10.

    Dale, Dave, «Flag won’t fly over City Hall — Burrows», North Bay Nugget,22 octobre 2002, p. A3.

    Dennie, Donald, «Le Franco-Ontarien», Le Voyageur, 2 novembre 1977, p. 39, 41.

    Descôteaux, Josée, «Heure de gloire pour le drapeau franco-ontarien», Le Droit, 26juin 2001, p. 3.

    Despatie, Lynn, «Anti-bilingual sentiment in Sudbury», The Sudbury Star, 12 mai2003, p. A9.

    Dexter, Alain, «Dénoncer la démesure», Le Droit, 28 février 1980, p. 6.

    B I B L I O G R A P H I E 127

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:33 PM Page 127

  • 128 L E D R A P E A U F R A N C O - O N T A R I E N

    Dignard, Serge, «City is obligated to fly Franco-Ontarian flag», The Sudbury Star, 7mai 2003, p. A9.

    «Le drapeau franco-ontarien reconnu», Le Temps, vol. 1, no 5, 5 juin 1979, p. 3.

    Dumont, André, «Tina Desabrais veut poursuivre le combat», Le Carillon, 14 mai 2003, p. 3.

    Dzuirban, Al, «Canadians don’t need more flags flying», The Sudbury Star, 24 mai2003, p. A9.

    Émond-Thériault, Danielle, «Franco-Ontarian flag should be cultural debate, notpolitical », The Sudbury Star, 14 mai 2003, p. A9.

    «Encart publicitaire » du Journal de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, vol. 2,no 1 (avril 2002), p. 8.

    Fecteau, Jean-François, «Refus de hisser le drapeau franco-ontarien à la place Tom-Davies », Le Voyageur, 30 avril 2003, p. 1.

    Fecteau, Jean-François, «Refus de hisser le drapeau franco-ontarien», Le Voyageur, 21 mai 2003, p. 1.

    «La fin des porteurs d’eau», Le Voyageur, 8 octobre 1975, p. 4.

    «Fleur de lys just a bust at this affair », The Sudbury Star, 25 octobre 1975, p. 7.

    «Franco-Ontarian flag unveiled at varsity», The Sudbury Star, 26 septembre 1975, p. 1.

    «Francophone banner raised at Cambrian», The Sudbury Star, 20 octobre 1983, p. 1.

    French, Orland, «Numbers, logic argue against francophone Penetang school », TheOttawa Citizen, 12 octobre 1980, p. 6.

    Frenette, Normand, «Can have unity in diversity », The Sudbury Star, 10 octobre1975, p. [4].

    George, R., «Canada is not a truly bilingual country», The Sudbury Star, 24 mai2003, p. A9.

    Gordon, Jim, «Mayor defend’s [sic] council’s decision on Franco-Ontarian flag»,Northern Life, 30 avril 2003, p. 8.

    Goulais, Bob, «Canada founded on backs of Anishinabek», North Bay Nugget, 25octobre 2002, p. A6.

    Gratton, Denis, «Le héros n’est plus seul », Le Droit, 23 mars 1997, p. A4.

    Gratton, Denis, «30 jours de révolution», Le Droit, 27 avril 1997, p. 1.

    Gratton, Denis, «Le conseil de Sudbury se moque des Francos», Le Droit, 6 mai 2003, p. 8.

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:33 PM Page 128

  • Gratton, Denis, «Les Italiens en rient et les Finlandais s’en fichent », Le Droit, 7 mai 2003, p. 8.

    Gratton, Michel, «Montfort, Montfort, Montfort », Infomag, juillet-août 1997, p. 19.

    Gratton, Michel, «Montfort : une lutte historique pour la francophonie canadienne àune étape déterminante», Action nationale, Édition spéciale : Le Sommet del’Acadie, août 1999, Site Web de l’Action nationale, www.action-nationale.qc.ca/acadie/gratton.html.

    Kellett, Ed, Reader’s Views : «Flying only certain flags leads to friction», North BayNugget, 30 octobre 2002, p. A6.

    «Levée du drapeau franco-ontarien — Les élèves de la région célèbrent le 25e», LeVoyageur, 20 septembre 2000, 16 p.

    Lumsden, Joseph Napoléon de [Claude Belcourt], «Des révolutionnaires à SturgeonFalls ?», Réaction, octobre 1971, p. 27-30.

    Maltais, Murray, «Double jeu», Le Droit, 11 mars 1999.

    Millroy, Douglas, «A New French University », The Sault Star, 28 février 1980, p. 4.

    «Montfort : la cour entendra l’appel interjeté par Toronto», Le Droit, 3 mars 2000, p. 4.

    «Un mouvement étudiant pour un collège francophone en Ontario», Le Devoir, 27février 1980, p. 7.

    «Not the best of times for an unofficial flag», The Sudbury Star, 9 août 1977, p. 4.

    Paiement, Jean-Marie, Mgr, «L’Université de l’Ontario français, c’est faisable ! »,L’Orignal déchaîné, 17 novembre 1991, p. 4.

    Patry, A., «Francophones are distinctly in need of respect locally », The Sudbury Star, 19 mai 2003, p. A9.

    Pilon, France, «Le nord ontarien francophone (2) Une université est en procès », LeDroit, 5 mars 1980, p. 5.

    «Plaidoyer pour une université de langue française à Sudbury», Le Soleil, 28 février1980.

    «Questions raised along with ‘flag’», The Sudbury Star, 27 septembre 1975, p. 4.

    «Des révolutionnaires à Sturgeon-Falls ? », Réaction, septembre 1972, p. 12.

    Rogers, Grenville et Gerhard Helm, «City council right not to fly Franco-Ontarianflag», The Sudbury Star, 19 mai 2003, p. A7.

    B I B L I O G R A P H I E 129

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:33 PM Page 129

  • Rouleau, Yves, «Un projet de loi pour valoriser le drapeau franco-ontarien», Le Droit,18 avril 2001, p. 6.

    Roy, Daniel, Communiqué : «Une place pour le drapeau Franco-Ontarien [sic]»,North Bay, juin 2003.

    «Pour sauvegarder l’hôpital Montfort : Pétition à Queen’s Park», L’Express, 29 avril1997, p. 1.

    «Le Sommet de la Francophonie ontarienne : La Loi sur les services en français devraits’appliquer aux villes », L’Express, semaine du 11 au 17 juin 1991, p. 1-2.

    Spears, Tom, Ottawa Citizen, 23 mars 1997, dans Michel Gratton, Montfort, p. 116.

    Tanguay, Paul, «On demande une école unilingue anglaise », Le Temps, Ottawa,vol. 1, no 5, juin 1979, p. 1.

    Thériault, Éric R., «Courrier du lecteur », Le Voyageur, 30 avril 2003, p. 7.

    Thomas, Don E., «Canada already has a flag for all of us », The Sudbury Star, 3 juin2003, p. A7.

    Thomas, Don F., «We are all just Canadians, with many languages », The SudburyStar, 19 mai 2003, p. A7.

    «Version ontarienne», Le Soleil, Québec, 30 septembre 1975, p. A6.

    Whitehouse, Mike, «The New Soo : Franco-Ontarian flag flap makes waveselsewhere», The Sudbury Star, 3 mai 2003, p. B8.

    Zettler, Rob, «Why do we reject our francophone history ? », The Sudbury Star, 7 mai2003, p. A9.

    Documents et textes en lignes

    «Béatrice et Diane Desloges : Servir jusqu’au bout», Infomag, vol. 3, no 3, Site Web de la revue Infomag, www.infomag.ca.

    Bouvier, Luc, «Le Carillon-Sacré-Cœur», Histoire des drapeaux québécois : du tricolorecanadien au fleurdelisé québécois, 2004, http ://www.imperatif-francais.org/dossiers/dossiers. php?id_dossier=33.

    Centre de recherche en civilisation canadienne-française, La Présence française enOntario : 1610, passeport pour 2010,http ://www.uottawa.ca/academic/crccf/passeport/z/drapeau.html.

    Commission de restructuration des services en santé, Site Web de la CRSS,http ://192.75.156.24/f_vision.htm

    130 L E D R A P E A U F R A N C O - O N T A R I E N

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:33 PM Page 130

    Extrait de la publication

  • Duchesne, Jules, Mot du président : «Une ACFO sans équivoque ! », Site Web del’ACFO-Nipissing, home.cogeco.net/~lescompag/.

    Hôpital Montfort, «50e anniversaire de l’hôpital Montfort : une histoire de courage,un avenir sans limites », Site Web de l’hôpital Montfort,www.hopitalmontfort.com.

    Hôpital Montfort, «Énoncé de mission», Site Web de l’hôpital Montfort,www.hopitalmontfort.com

    Hôpital Montfort, «SOS Montfort, Peuple debout ! », p. 1, Site Web de l’hôpitalMontfort, www.hopitalmontfort.com

    Lalonde, Jean-Marc, Site Web officiel, jeanmarclalonde.ca/francais/.

    «Minority Rights : the Case of SOS Montfort », Mac-Talla : Shunpiking and theGaelic Council of Nova Scotia, no 4 (mai 2003), Site Web de Mac-Talla,www.shunpiking.com/shun0844/Minority-Rights.htm.

    «Montfort : l’hôpital de la “Résistance” franco-ontarienne à un point critique d’unelutte de presque deux années », p. 1, Site Web,www.amlfc.com/Articles/1999_01_01.html.

    La Nuit sur l’étang, www.lanuit.on.ca.

    Office des Affaires francophones, Gouvernement de l’Ontario, Site Web de l’OAF,www.ofa.gov.on.ca/francais/index.html.

    Radio-Canada, «Le drapeau franco-ontarien fait toujours des vagues », 21 mai 2003,Site Web de Radio-Canada, www.radio-canada.ca/regions/nord-ontario.

    Radio-Canada, «North Bay fait fi de la demande de l’ACFO», 22 octobre 2002, SiteWeb de Radio-Canada, www.radio-canada.ca/regions/nord-ontario.

    Radio-Canada, «Pas de drapeau franco-ontarien devant l’hôtel de ville de Sudbury»,25 avril 2003, Site Web de Radio-Canada, www.radio-canada.ca/regions/nord-ontario.

    «SOS Montfort », Assemblée parlementaire de la francophonie : Région Amérique, vol. 7,no 2 (septembre 1997), article 13, Site Web de Région Amérique,www.regionamerique.aiplf.org.

    B I B L I O G R A P H I E 131

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:33 PM Page 131

  • II. SOURCES SECONDAIRES

    Allaire, Gratien, La Francophonie canadienne : portraits, Sudbury, Prise de parole,2001.

    Bernard, Roger, De Québécois à Ontarois. La communauté franco-ontarienne, Hearst,Le Nordir, 1988.

    Bernard, Roger, «La culture éclatée », Liaison, septembre 1993, p. 12-14.

    Bock, Michel, «Les États généraux du Canada français ou l’éclatement de la nation :une analyse des journaux de langue française de Sudbury», Revue du Nouvel-Ontario, no 19, 1996, p. 11-37.

    Bordeleau, Louis-Gabriel, Roger Bernard et Benoît Cazabon, «L’éducation enOntario français », dans Francophonies minoritaires au Canada : l’état des lieux,Moncton, Éditions d’Acadie, 1999, p. 435-473.

    Bisson, Josée et Marko Roy, Le réveil : la naissance d’une association étudiantefrancophone à l’Université Laurentienne, texte manuscrit, 28 février 1996.

    Cardinal, Linda, L’engagement de la pensée : Écrire en milieu minoritaire francophoneau Canada, Hearst, Éditions du Nordir, 1997.

    Clavel, B., M. L’Écuyer, M. Grenier et G. Samson, À la recherche d’une identitéfranco-ontarienne, Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques, 1980.

    Dignard, Serge, Camille Lemieux et L’Ami du peuple 1942-1968, Sudbury, Sociétéhistorique du Nouvel-Ontario, «Documents historiques », no 80, 1984.

    «Drapeau», dans Grand Dictionnaire encyclopédique Larousse, vol. 4, 1982, p. 3 397.

    Eco, Umberto, Le signe, Bruxelles, Éditions Labor, 1988.

    Frenette, Yves, Brève histoire des Canadiens français, Boréal, Montréal, 1998.

    Gaudreau, Guy, «Présentation», dans Le Théâtre du Nouvel-Ontario : 20 ans decréation et d’engagement, Guy Gaudreau (dir.), Sudbury, Théâtre du Nouvel-Ontario, 1991, p. 7-9.

    Gaudreau, Guy (dir.), Bâtir sur le roc : de l’ACFÉO à l’ACFO du Grand Sudbury(1910-1987), Sudbury, Société historique du Nouvel-Ontario, 1994.

    Gervais, Gaétan, «Les droits du français en Ontario : l’argumentation traditionnelledes élites à l’époque du Canada français », dans Opération Constitution : Lacommunauté franco-ontarienne : un peuple, ses droits et son destin. Actes du colloquetenu à Ottawa le 11 août 2000, Sudbury, Institut franco-ontarien, 2001.

    Gervais, Gaétan, Des gens de résolution : le passage du «Canada français » à l’«Ontariofrancais », Sudbury, Prise de parole, 2003.

    132 L E D R A P E A U F R A N C O - O N T A R I E N

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:33 PM Page 132

  • Gilbert, Anne, Espaces franco-ontariens, Hearst, Éditions du Nordir, 1999.

    Gratton, Michel, Montfort. La lutte d’un peuple, Ottawa, CFORP, 2003.

    Jameux, Dominique, «Symbole», Encyclopaedia Universalis, vol. 21, 1989, p. 936-939.

    Jarvis, Anne, «Green marks French-language school’s plight », The Windsor Star, 18juin 1992.

    Lacourcière, René, «L’imaginaire et l’histoire : Une étude de deux incidentsprovenant de la crise scolaire provoquée par l’avènement du Règlement XVII»,M.A. (Histoire), Université Laurentienne, 2004.

    Lalonde, Gisèle, «La défense de l’hôpital Montfort », dans De Mahé à Summerside :quinze réflexions sur l’évolution de l’Ontario français de 1990 à 2000 : entretiens,Marco Dubé (dir.), Ottawa, Le Nordir, 2001, p. 123-132.

    Lalonde, Gisèle, «Québécois et Québécoises : merci ! », Journal de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, vol. 2, no 1 (avril 2002), p. 8.

    Pichette, Marie-Hélène, Musique populaire et identité franco-ontariennes : La Nuit surl’étang, Sudbury, Société historique du Nouvel-Ontario, 2001.

    Renaud, Normand, De face et de billet : une chronique d’humour franco-ontarienne,Sudbury, Prise de parole, 2002.

    Rodrigue, Michel, «1970-1975. Une nouvelle vision : la création collective », dans LeThéâtre du Nouvel-Ontario : 20 ans de création et d’engagement, Guy Gaudreau(dir.), Sudbury, Théâtre du Nouvel-Ontario, 1991, p. 12-22.

    Savard, Pierre, R. Beauchamp et P. Thompson, Cultiver sa différence. Rapport sur lesarts dans la vie franco-ontarienne, Ottawa, Conseil des arts de l’Ontario, 1977.

    Seymour, Michel, «Les droits collectifs des minorités linguistiques : le cas Montfort »,dans La communauté franco-ontarienne : un peuple, ses droits et son destin. Actes ducolloque tenu à Ottawa le 11 août 2000, Sudbury, Institut franco-ontarien, 2001,p. 67-79.

    Smith, Whitney, «Flag», dans Encyclopedia Americana, vol. 11, 1992, p. 348-363.

    Sylvestre, Paul-François, Penetang : l’école de la résistance, Sudbury, Prise de parole,1980.

    Sylvestre, Paul-François, Le discours franco-ontarien, Ottawa, Éditions L’Interligne,1985.

    Les Symboles du Canada, Patrimoine canadien, Ottawa, 2002.

    Thériault, Joseph Yvon, Francophonies minoritaires au Canada : l’état des lieux,Éditions d’Acadie, Moncton, 1999.

    B I B L I O G R A P H I E 133

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:33 PM Page 133

  • PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:33 PM Page 134

  • Préface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 007DENIS CONSTANTINEAU

    Présentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 009GUY GAUDREAU

    Le drapeau franco-ontarien : « Puissent ses couleurs nous rallier dans une nouvelle amitié et fraternité », 1975-1977 . . . . . . . . . 013STÉPHANIE ST-PIERRE

    Le déploiement officiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 015

    Le réveil : la culture franco-ontarienne des années 1970 . . . . . . . . 021Une question d’identité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 022La culture franco-ontarienne à Sudbury . . . . . . . . . . . . . . . . . 027La vie universitaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 030

    Un drapeau pour tous... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 034

    La distribution et la promotion du drapeau : 1975-1977 . . . . . . . 039

    L’implantation communautaire, 1977-1995 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 043TINA DESABRAIS

    La réception sociale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 045La communauté franco-ontarienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 045Les réactions anglo-ontariennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 049Les réactions québécoises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 050

    Les luttes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 052Des pas officiels vers l’enseignement en français . . . . . . . . . . . 052L’envers de la médaille : la demande

    d’une école unilingue anglaise à Hearst . . . . . . . . . . . . . . . 053L’épisode de Penetanguishene . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 054Une université franco-ontarienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 059

    135

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:33 PM Page 135

    Extrait de la publication

  • Le système d’éducation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 064Le système d’éducation, berceau de la culture . . . . . . . . . . . . . 064Une participation concrète dans nos écoles . . . . . . . . . . . . . . . 066

    Un mouvement politique indécis, 1995-2004 . . . . . . . . . . . . . . . . . 069DENISE QUESNEL

    Un fer de lance : SOS Montfort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 070

    Vers une reconnaissance officielle : le drapeau franco-ontarien à Queen’s Park . . . . . . . . . . . . . . . 079

    Un objet de controverse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 084

    La lutte pour le drapeau à Sudbury . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 087

    Un drapeau aux multiples facettes : quelques réflexions sur l’iconographie du drapeau franco-ontarien . . . . . . . . . . . . . 099FRANCINE TISDELLE

    Une nouvelle toile destinée à être peinte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

    Au drapeau ! Un symbole de lutte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103

    Nous demeurons unis : symbole de solidarité et d’identité franco-ontariennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105

    Les fleurs et les couleurs : des symboles devenus indépendants . . . 107

    Le drapeau franco-ontarien : un emblème bien présent dans les écoles . . . . . . . . . . . . . . . . 110

    Le drapeau franco-ontarien : une source d’inspiration à l’échelle nationale ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112

    Postface : Les origines du drapeau franco-ontarien . . . . . . . . . . . . . 115GAÉTAN GERVAIS

    Légendes des photos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119

    Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125

    PdP_DrapeauFrancoOnt3_120805 12/08/05 3:33 PM Page 136

  • Extrait de la publication

  • Le drapeau franco-ontarienSous la direction de Guy Gaudreau

    avec des textes de Tina Desabrais, Denise Quesnel, Stéphanie St-Pierre, Francine Tisdelle

    Postface de Gaétan Gervais

    Prisedeparole

    Prise

    depa

    role

    AGORA

    Sous

    la

    dire

    ctio

    n de

    Guy

    Gau

    drea

    uLe

    dra

    peau

    fran

    co-o

    ntar

    ien

    D’abord symbole puis acteur des luttes marquantes de l’Ontariofrançais, le drapeau franco-ontarien a été hissé pour la première fois le25 septembre 1975 au mât de l’Université de Sudbury. Pour soulignerson trentième anniversaire, Tina Desabrais, Denise Quesnel, StéphanieSt-Pierre et Francine Tisdelle, sous la direction de Guy Gaudreau,professeur d’histoire à l’Université Laurentienne, ont entrepris deraconter son histoire.

    L’ouvrage Le Drapeau franco-ontarien révèle les circonstances de sanaissance, examine les luttes menées en Ontario français alors que ledrapeau prenait un lent essor, puis retrace les événements marquants— dont SOS Montfort — qui l’ont acheminé vers sa reconnaissanceofficielle par le Parlement ontarien en 2001. L’ouvrage rappelle,finalement, les prises de position municipales récentes à son sujet.

    L’ouvrage, qui comprend 40 pages de photos et d’images, explore aussila dimension iconographique du drapeau.

    Lire l’histoire du drapeau franco-ontarien, c’est se remémorer les tempsforts de l’histoire franco-ontarienne récente.

    «La construction d’une identité permet à la fois de s’afficher, maisaussi de choisir, de façon concrète, d’adhérer à un mode de vie età une langue d’usage. Devenir franco-ontarien plutôt que naîtrecanadien-français… n’est-ce pas là la plus grande affirmation quisoit ! » (STÉPHANIE ST-PIERRE)

    PdP_couvDrapeau3_150805 15/08/05 10:09 AM Page 1

    Extrait de la publication

    CouvertureDu même auteurTitreCréditsDédicaceProvenances des visuelsPréfacePrésentationLe drapeau franco-ontarien : « puissent ses couleurs nous rallier dans une nouvelle amitié et fraternité », 1975-1977Le déploiement officiel

    BibliographieTables des matières4e de couverture