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Le Directeur musical Le chef d’orchestre (ou de chœur) est mani- festement un incompris. Incompris, d’abord, des philistins qui n’y comprennent goutte et qui n’ont de cesse de brocarder cet histrion qui, selon eux, ne fait que leur gâcher la vue en s’échinant à mouliner des bras devant un groupe de musiciens – lesquels musiciens, fort agacés, se passeraient volontiers de tant d’agi- tation. Que ces mauvais esprits éclairent donc notre lanterne sur le moyen de faire attaquer un accord – ensemble, naturellement – à une centaine de musiciens éparpillés sur un vaste plateau, de modeler amoureusement une sonorité orchestrale au gré des fulgurances d’une partition, quitte à corriger sur le champ les éventuels errements de ses musiciens. Toutefois, ses admirateurs eux-mêmes peuvent lui vouer une vénération certes ardente dans son expression, mais quelque peu nébuleuse dans ses raisons. Il faut dire que notre chef s’affaire parfois à compliquer la situation, en endossant par exemple les atours du Directeur musical, d’un orchestre ou d’un chœur, voire d’une maison d’opéra. Que fait donc le Directeur musical lorsqu’il quitte la salle de concert ? Mille et une choses, en vérité, car les responsabilités s’avèrent très lourdes. Bien sûr, sa priorité absolue demeure, envers et contre tout, la qualité artistique de sa formation. Cela commence par la participation aux jurys de recrutement de musiciens, étape cruciale dans le façonne- ment de la sonorité-même et de la discipline d’ensemble de l’orchestre. Les concerts qu’il dirige lui-même lors d’une saison revêtent une importance primordiale car, dans le tourbillon des baguettes se succédant au pupitre chaque année, le Directeur musical représente la per- manence, la stabilité, le socle sonore sur lequel se construit l’édifice orchestral. Le Directeur musical peut également se dou- bler d’un Directeur artistique: dans ce cas lui reviennent la définition des programmes musicaux exécutés (choix qui influent très directement sur les couleurs d’une phalange, tant il est vrai que la fréquentation assidue d’un certain répertoire façonne la manière de jouer d’un orchestre ou d’un chœur), ainsi que la sélection des chefs et des solistes invités ad hoc. Précisons que cette fonction est fré- quemment confiée à une autre personne qui s’efforce alors d’appliquer les grandes lignes directrices fixées par son Directeur musical. D’autres tâches lui incombent, certes non musicales mais essentielles, telles que les rencontres avec les mécènes ou les autorités de tutelle, sans oublier la presse car, littérale- ment, le Directeur musical incarne aux yeux et oreilles du monde la formation aux destinées de laquelle il préside, pour le meilleur et, par- fois, pour le pire. Nombreux sont les exemples, dans l’his- toire, de relations presque symbiotiques entre un Directeur musical et un orchestre, de ces couples légendaires perdurant pen- dant des décennies. Qui n’associe dans son esprit Berlin et Karajan, Boston et Ozawa, ou encore Amsterdam et Mengelberg, Leipzig et Masur ? Plus près de nous, le nom de Valery Gergiev est indissociable de celui du Mariinski, puisqu’il en est le Directeur musical depuis 1988. On connaît aussi les accomplissements historiques de Charles Dutoit et l’Orchestre symphonique de Montréal durant les 25 années de collaboration qu’ils entretinrent. On ne peut que souhaiter aux Verbier Festival Orchestras de vivre, avec leur Directeur musi- cal respectif, ces histoires d’amour dont tout le monde musical rêve. Il est évidemment impossible de pénétrer les méandres de l’ave- nir, mais cela semble malgré tout bien parti... Yutha Tep Le Festival au quotidien PUBLICATION OFFICIELLE DU VERBIER FESTIVAL WWW.VERBIERFESTIVAL.COM infos services t. +41 (0)27 775 41 60 | billetterie t. +41 (0)848 771 882 samedi 20 juillet © Aline Paley

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Le Directeur musicalLe chef d’orchestre (ou de chœur) est mani-festement un incompris. Incompris, d’abord, des philistins qui n’y comprennent goutte et qui n’ont de cesse de brocarder cet histrion qui, selon eux, ne fait que leur gâcher la vue en s’échinant à mouliner des bras devant un groupe de musiciens – lesquels musiciens, fort agacés, se passeraient volontiers de tant d’agi-tation. Que ces mauvais esprits éclairent donc notre lanterne sur le moyen de faire attaquer un accord – ensemble, naturellement – à une centaine de musiciens éparpillés sur un vaste plateau, de modeler amoureusement une sonorité orchestrale au gré des fulgurances d’une partition, quitte à corriger sur le champ les éventuels errements de ses musiciens.

Toutefois, ses admirateurs eux-mêmes peuvent lui vouer une vénération certes ardente dans son expression, mais quelque peu nébuleuse dans ses raisons. Il faut dire que notre chef s’affaire parfois à compliquer la situation, en endossant par exemple les atours du Directeur musical, d’un orchestre ou d’un chœur, voire d’une maison d’opéra. Que fait donc le Directeur musical lorsqu’il quitte la salle de concert ? Mille et une choses, en vérité, car les responsabilités s’avèrent très lourdes. Bien sûr, sa priorité absolue demeure, envers et contre tout, la qualité artistique de sa formation. Cela commence par la participation aux jurys de recrutement de musiciens, étape cruciale dans le façonne-ment de la sonorité-même et de la discipline

d’ensemble de l’orchestre. Les concerts qu’il dirige lui-même lors d’une saison revêtent une importance primordiale car, dans le tourbillon des baguettes se succédant au pupitre chaque année, le Directeur musical représente la per-manence, la stabilité, le socle sonore sur lequel se construit l’édifice orchestral.

Le Directeur musical peut également se dou-bler d’un Directeur artistique: dans ce cas lui reviennent la définition des programmes musicaux exécutés (choix qui influent très directement sur les couleurs d’une phalange, tant il est vrai que la fréquentation assidue d’un certain répertoire façonne la manière de jouer d’un orchestre ou d’un chœur), ainsi que la sélection des chefs et des solistes invités ad hoc. Précisons que cette fonction est fré-quemment confiée à une autre personne qui s’efforce alors d’appliquer les grandes lignes directrices fixées par son Directeur musical.

D’autres tâches lui incombent, certes non musicales mais essentielles, telles que les rencontres avec les mécènes ou les autorités de tutelle, sans oublier la presse car, littérale-ment, le Directeur musical incarne aux yeux et

oreilles du monde la formation aux destinées de laquelle il préside, pour le meilleur et, par-fois, pour le pire.

Nombreux sont les exemples, dans l’his-toire, de relations presque symbiotiques entre un Directeur musical et un orchestre, de ces couples légendaires perdurant pen-dant des décennies. Qui n’associe dans son esprit Berlin et Karajan, Boston et Ozawa, ou encore Amsterdam et Mengelberg, Leipzig et Masur ? Plus près de nous, le nom de Valery Gergiev est indissociable de celui du Mariinski, puisqu’il en est le Directeur musical depuis 1988. On connaît aussi les accomplissements historiques de Charles Dutoit et l’Orchestre symphonique de Montréal durant les 25 années de collaboration qu’ils entretinrent.

On ne peut que souhaiter aux Verbier Festival Orchestras de vivre, avec leur Directeur musi-cal respectif, ces histoires d’amour dont tout le monde musical rêve. Il est évidemment impossible de pénétrer les méandres de l’ave-nir, mais cela semble malgré tout bien parti...

Yutha Tep

Le Festivalau quotidien

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2 | LE FESTIVAL AU QUOTIDIEN

SAMEDI 20 JUILLET 2013

UNE ULTIME SONATE SI BOULEVERSANTE

JUN HONG LOH, Violon VFO

Dès la première année du Verbier Festival, les grands interprètes comme Mischa Maisky commencent à cimenter la famille musicale de Verbier. Fiers de lui appartenir, ils reviennent presque chaque année, accompagnés des leurs.

Originaire de Singapour, Jun Hong Loh est encore tout impressionné par ses premiers jours: «Il y a des gens formidables, c’est une telle chance d’être à Verbier. Je n’ai pas tel-lement d’expérience en tant que musicien d’orchestre, et le Verbier Festival Orchestra est connu pour être le meilleur orchestre de jeunes du monde !». Mais en écoutant parler ce violoniste sympathique, on réalise que le Verbier Festival a également bien de la chance de l’accueillir. Ses mots sont d’une maturité surprenante pour un musicien de 23 ans: «J’ai créé à Singapour une société de musique de chambre qui essaie de donner le goût de la musique à des publics non mélo-manes. La musique classique est en pleine expansion dans mon pays. Mais le public ne connaît pas encore très bien le répertoire. C’est pour cela que je donne des concerts dans de petites salles, où nous transmettons notre passion de la musique. Nous échangeons avec le public avant et après le concert.» De quoi être rassuré pour le futur de la musique classique dans le monde. Quant à l’avenir de notre violoniste au Festival, ce sera, outre les concerts du Verbier Festival Orchestra, un concert dans Fenêtre sur Orchestre: «Je suis très heureux de jouer avec mon ami, le pianiste Louis Schwizgebel, que j’ai connu à la Juilliard School. Ce sera un beau moment.»

A U P R O G R A M M E A U J O U R D ’ H U I

sonate, la plus libre des trois sonates probable-ment, la plus atemporelle sans doute.

Esquissée en 1915, elle coûtera de nombreux efforts à son auteur. Son finale notamment: Debussy s’échinera longuement sur la manière de terminer l’œuvre comme si, à son tour, il se doutait qu’il s’agirait des dernières barres de musique qu’il publierait. Finalement, il optera pour une idée «tournant sur elle-même comme un serpent qui se mord la queue». La Sonate, en trois mouvements, a décontenancé les admira-teurs et décontenance encore les debussystes quand, tout de bon, elle ne les bouleverse pas. L’auteur lui-même ne savait pas trop quoi en penser: «Cette sonate sera intéressante d’un point de vue documentaire, et comme un exemple de ce qu’un homme malade peut écrire pendant une guerre. Je la dédie à ceux qui savent lire entre les portées !» L’écriture, souveraine-ment agile, oscille entre angoisse morbide et sérénité diaphane. Le violon y prend la violence du cri, tandis que le piano assène ses coups de griffe. Acerbe, la sonate rejoint sans doute finalement cette «fantaisie faite de sensibilité» que Debussy appelait de ses vœux pour une certaine tradition française.

Laurent Vilarem

Les œuvres ultimes sont fascinantes, car elles représentent un point d’aboutissement dans la trajectoire créatrice de leurs compositeurs. Encore faut-il s’entendre sur ce que recoupe cette formule «dernière œuvre»: Mozart, pour reprendre l’exemple le plus célèbre, ne savait pas dans son Requiem qu’il annonçait sa propre disparition. A contrario, notre contemporain Xenakis (1922-2001) écrivit un Oméga – der-nière lettre de l’alphabet grec – et fit ensuite vœu de silence. Le cas de la Sonate pour violon et piano de Debussy – on pourra l’entendre à deux occasions, par Ilya Gringolts aujourd’hui et le jeune Noé Inui demain – est plus ambigu. Certes, il s’agit de la dernière œuvre du com-positeur français. Sa création en mai 1917 fut même l’occasion de la dernière apparition publique du compositeur. Mais Debussy (1862-1918) n’a jamais vraiment su la gravité de son mal – le cancer. Mordante, pathétique, crépusculaire, la Sonate pour violon et piano ne ressemble en réalité à rien de ce qu’a écrit Debussy ailleurs. Cette bouleversante parti-tion sonne à de nombreux égards comme un testament, à la fois synthèse et dépassement.

En 1915, Debussy est un compositeur déjà malade et affaibli. 1914 a été pour lui une année entièrement stérile, et le début de la

Grande Guerre a fait monter en lui un natio-nalisme rampant. Sous le prétexte fallacieux que «trente millions de Boches ne peuvent pas détruire la pensée française», Debussy connaît un vif regain d’inspiration. Il décide de com-poser un cycle de Six Sonates dans l’esprit de celles de Rameau et Couperin qu’il signera «Claude Debussy, musicien français». De ce grand cycle projeté, seules trois seront ache-vées. Dès la première Sonate pour violoncelle, le ton est extrêmement grimaçant. La deuxième pour flûte, alto et harpe possède une mélanco-lie qui fera dire à son auteur: «Je ne sais pas s’il faut en rire ou en pleurer». Les contemporains de Debussy n’ont pas manqué de s’étonner du revirement stylistique du compositeur avant-gardiste de La Mer. Ce changement radical s’accentue avec la troisième et dernière

Claude Debussy

Rétrospective OrchestrasMischa, monstre sacré, unique violoncel-liste au monde à avoir été l’élève de Mstislav Rostropovitch et de Gregor Piatigorsky, partage son temps, dès le premier Festival, entre la pre-mière master class de violoncelle de l’Académie dont il est le maître et les concerts. Ses enfants sont à ses côtés. Sascha vient de commencer ses études de violon avec Leonid Kerbel, il a un peu plus de 4 ans, et Lily, pianiste en herbe de 6 ans déjà, rejoint son papa à la fin du tout premier récital qu’il donne à l’Église, pour jouer avec lui cinq bis !

Un moment inoubliable pour l’heureux papa, d’autant que les éditions suivantes confirment le talent de sa descendance: «En 2007, pour ses débuts officiels, nous avons refait exactement le même récital et, chaque année, nous fêtons son anniversaire à Verbier (cet été, elle va avoir 25 ans). Alors, ce n’est pas seulement moi, c’est toute ma famille qui se sent chez elle ici, attachée à cet endroit et à ce magnifique Festival. Et c’est toujours un plaisir de revenir encore et encore...»

Aujourd’hui, la famille Maisky présente son talentueux trio, violon, piano et violoncelle, formé depuis peu. Et demain, le vœu de Rostropovitch se réalisera peut-être, comme Mischa le confie avec fierté: «Il voulait que mon premier fils soit vio-loncelliste. Le deuxième a 8 ans et demi et débute sérieusement le violoncelle. Alors, qui sait ?»

Mischa a encore deux autres jeunes garçons, dont le dernier a 4 mois… La relève est assurée !

Michèle Larivière

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SAMEDI 20 JUILLET 2013

A U P R O G R A M M E A U J O U R D ’ H U I

Nous nous réjouissons de vous accueillir dans notre succursale de Verbier, rue de la Poste 25

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JEUNES TALENTS À L’HONNEURIdentifier, nourrir et développer les jeunes talents exceptionnels à travers ses activités éducatives est inscrit en partie dans l’ADN du Verbier Festival depuis ses débuts. Cet été, pour jouer les concertos de Beethoven aux côtés du Verbier Festival Orchestra dirigé par Charles Dutoit, nous recevons des artistes s’inscrivant dans ce cadre. David Kadouch et Louis Schwizgebel ont tous deux participé à deux reprises à la Verbier Festival Academy. Adam Laloum est, lui, un ancien premier prix du Concours Clara Haskil.

Aujourd’hui à 14h15, venez au Chalet Orny écouter ces jeunes et extraordinaires musi-ciens, en conversation avec Charles Sigel, évoquer leur carrière respective, les défis qu’ils ont affrontés dans leur évolution, sans oublier leurs réflexions sur les Concertos pour piano de Beethoven.

Cette conversation sera enregistrée pour de futures diffusions sur Espace 2.

Verbier Festival Discovery propose aux plus jeunes plusieurs ateliers durant le Festival : collages, composition, danse, opéra et même un atelier découverte pour les tous petits de 0 à 5 ans !

Animé par Kiki Thompson, le premier atelier célèbre les 20 ans du Festival : les enfants vont à réaliser des portraits de 20 artistes appartenant à l’histoire du Festival, en utilisant des archives et en imitant les techniques de grands plasticiens (Warhol/ Matisse) pour réaliser leur collage. Ces portraits seront ensuite exposés dans les télécabines dès le 23 juillet.

Ecole de la Comba (Salle de la Fanfare)

Lundi 22 juillet de 10h00 à 12h00 pour les 6-9 ans et de 14h00 à 16h00 pour les 10-13 ans.

L’inscription est obligatoire : [email protected]

(Programme complet des ateliers disponible sur www.verbierfestival.com)

Discovery

HOMMAGE AU CIRQUE D’AUTREFOISDepuis sa création en 2004, la Compagnie Makadam propose un vaste choix de spec-tacles de rue alliant habilité acrobatique, talents de jonglerie et d’équilibrisme sur un ton humoristique et musical; le tout inspiré

Compagnie Makadam

Louis Schwitzgebel

Fest’Off

Live sur medici.tv

Concert du Verbier Festival Chamber Orchestra, dirigé par Gábor Takács-Nagy avec Elisabeth Leonskaja, Salle des Combins, 19h00

Live

ATELIER PORTRAITVerbier Festival Discovery propose aux plus jeunes plusieurs ateliers durant le Festival: collages, composition, danse, opéra et même un atelier découverte pour les tout-petits, de 1 à 5 ans !

Animé par Kiki Thompson, le premier atelier célèbre les 20 ans du Festival: les enfants vont réaliser des portraits de 20 artistes appartenant à l’histoire du Festival, en utilisant des archives et en imitant les techniques de grands plasticiens (Warhol, Matisse) pour réaliser leurs collages. Ces portraits seront ensuite exposés, dès le 23 juillet, dans les télécabines.

École de la Comba (Salle de la Fanfare) lundi 22 juillet• 10h00 à 12h00 pour les 6-9 ans• 14h00 à 16h00 pour les 10-13 ans

L’inscription est obligatoire: [email protected] programme complet des ateliers est disponible sur www.verbierfestival.com.

Discovery - Enfants

d’univers des années trente. S’imprégnant d’époques, de folklores ou de mythes, créant des décors et des costumes surprenants, les artistes vous entraînent dans des tableaux dépaysant. Ici, le cirque s’associe à d’autres expressions artistiques comme la musique, le chant, les contes ou la danse.

La Compagnie Makadam présentera aujourd’hui à 16h00 Pocket Circus, un hom-mage au cirque d’autrefois, faisant revivre de grands personnages comme Monsieur Muscle, les Gentlemen Jongleurs, Monsieur Loyal et autres figures emblématiques du cirque traditionnel. Les deux artistes du Pocket Circus commencent par monter leur mini-chapiteau et endossent tour à tour les rôles afin d’offrir aux spectateurs un spectacle varié où se succèdent numéros de haute voltige, numéros parodiques et numéros humoristiques.

Retrouvez la Compagnie Makadam…• aujourd’hui à 9h45 pour la randonnée

culturelle et à 16h00 à la Place Centrale (Pocket Circus)

• demain à 16h00 à la Place Centrale (Cabaret des Quat’z’Arts)

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SAMEDI 20 JUILLET 2013

ELISABETH LEONSKAJA, LA GRANDE DAME DU PIANOElle est comme chez elle à Verbier. Les heu-reux mélomanes de l’édition 2010 se sou-viennent sans doute de sa sublime intégrale des sonates de Schubert au Cinéma puis à la Salle des Combins, qu’un public, d’abord fidèle, ardent ensuite, fit triompher. Une gageure certes, mais pas si étonnante, s’agis-sant d’une pianiste habituée aux défis insen-sés, et qui suscite l’admiration de ses pairs.

On ne peut résister à la tentation de racon-ter ses années d’apprentissage aux côtés du grand Sviatoslav Richter dont elle fut la partenaire privilégiée durant de nombreuses années. C’est Schumann qui scella leur entente musicale, l’Andante & variations pour deux pianos notamment, suivi ensuite par des Grieg immortalisés par un disque merveil-leux. Dans une interview, Elisabeth Leonskaja confiait: «Quand nous jouions ensemble avec Richter, il me répétait sans cesse «plus doux !» et je devais parfois me bousculer pour le satisfaire, mais après un an, ma palette harmonique était devenue plus riche.» Son installation à Vienne en 1978 ne changea rien à leurs relations, et leur amitié dura jusqu’aux derniers jours du pianiste, en 1997.

Aujourd’hui, elle est la grande dame du piano russe. En dépit de leurs personnalités

dissemblables, Elisabeth Leonskaja peut être considérée l’une des grandes héritières de Richter, de ce pianisme sans concessions qui, certes, peut être d’une énergie torrentielle et virtuose, mais dont la variété de toucher et l’infinie palette de couleurs impressionnent par leur capacité de suggestion.

Toute de noir vêtue, elle en impose sur scène, mais cette absence d’afféterie n’est en réalité qu’une manière de se tenir au

plus près de la musique. Dans cette même interview, Elisabeth Leonskaja ajoutait: «La maîtrise de l’instrument est naturelle pour un musicien, car il s’agit de son langage. Nous, musiciens, devons simplement exprimer ce qui est écrit dans le texte. Heinrich Neuhaus a dit un jour: Ne cherchez pas à vous trouver dans la musique, mais trouvez la musique en vous.» Et c’est dans cette humilité que Leonskaja se donne au public.

Elle est l’une des plus prodigieuses conteuses de la planète pianistique, capable de surprendre aussi bien dans les fulgurants emportements que dans les abandons les plus sereins. N’attendez pas d’elle qu’elle s’épanche en paroles sur le Concerto de Schumann qu’elle interprète ce soir avec le Verbier Festival Chamber Orchestra sous la direction de son chef Gábor Takács-Nagy. La musique seule raconte une histoire, tout juste consent-elle à parler du dernier mou-vement «comme d’une valse lente, alors que d’autres préfèrent la jouer comme une marche». Elisabeth Leonskaja nous raconte les plus belles des histoires sans paroles, grâce à une aisance souveraine et une fraîcheur à la fois franche et raffinée.

Laurent Vilarem

Elisabeth Leonskaja

Coup de cœur

LES BELLES RENCONTRES DE DAVID KADOUCH

I L S V O U S F O N T R Ê V E R

sommes rencontrés au Festival de Schloss Elmau, et ce fut un véritable coup de foudre: je me sens très bien sur scène avec lui, tout simplement parce que je pense parfaitement le comprendre. Toutes les œuvres au programme de notre concert à l’Église me tiennent à cœur, mais j’attends avec impatience les Préludes de Chostakovitch. J’ai enregistré leur version pour piano seul, et les découvrir dans cet arrangement avec violon sera très intéressant, d’abord pour moi bien sûr, mais aussi pour le public. Cet arrangement donne à la musique quelque chose d’un peu plus mordant, car avec l’archet, le violon peut se montrer encore plus rêche que le piano. La Sonate de Debussy est évidemment un chef-d’œuvre et celle de Richard Strauss constitue un moment épique pour le piano. C’est vraiment un très beau programme.»

Yutha Tep

Il est des musiciens sans lesquels le Verbier Festival ne serait pas tout à fait ce qu’il est. Cela est devenu le cas de David Kadouch qui, depuis sa première participation à l’Académie en 2009 sur l’incitation de son maître vénéré, Dmitri Bashkirov (il quitta la station avec le Prix d’Honneur en poche), a pris dignement sa place dans la grande famille du Festival: «Il y a bien sûr une notion de famille, mais on ne peut nier qu’il y a tout de même une certaine pression quand on vient à Verbier. C’est ici que j’ai déroulé une partie de ma vie professionnelle et j’y ai vécu des choses très fortes. J’ai eu la chance de rencontrer tellement de gens extraordinaires, je serais capable de voya-ger pour jouer gratuitement avec certains d’entre eux, non pas parce que je trouve cela intéressant professionnellement mais tout simplement parce qu’ils m’inspirent. Récemment, j’ai joué avec Gábor Takács-Nagy à Manchester, je suis rentré chez moi après le concert, j’étais heureux.»

David Kadouch a manifestement lié des rap-ports privilégiés avec le Directeur musical du Verbier Festival Chamber Orchestra, mais pour le Concerto N° 2 de Beethoven, demain soir à la

Salle des Combins, ce sera la rencontre avec Charles Dutoit: «C’est la première fois que je joue sous sa direction, et il m’est difficile de dire ce que j’attends de cette rencontre. Généralement, on aime être surpris par une rencontre. On a envie que le chef qui dirige nous emmène quelque part, et qu’il y ait un dialogue, un échange avec l’orchestre. On a envie que cet orchestre soit dynamique, mais ici à Verbier, je ne doute pas qu’il le sera, avec tous ces jeunes musiciens qui le constituent. Je me souviens de concerts inoubliables avec eux. Je trouve ce projet magnifique et je remercie Martin [Engstroem] de nous offrir cette opportunité. Nous, les pianistes de cette intégrale des concer-tos de Beethoven, avons tous un lien très fort avec Verbier par le biais de l’Académie, à l’exception peut-être d’Adam [Laloum], mais il a joué ici tout de suite après sa victoire au Concours Clara Haskil. C’est ce qui rend ce projet si touchant.»

En attendant ce grand moment, il faut abso-lument aller l’écouter à l’Église, aujourd’hui à 11h00, dans le programme plantureux qu’il donne en superbe compagnie: «Avec Ilya Gringolts, c’est une belle histoire. Nous nous

David Kadouch

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SAMEDI 20 JUILLET 2013

UN FESTIVAL DE NOTES ET DE SAVEURS

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Aujourd’hui

Ensoleillement 50 - 80%

Risque d’orage faible

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Minimum 11°

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Le Festival au QuotidienPublication officielle du Verbier Festival 2013

ÉditeurFondation du Verbier Festival

RédactionYutha Tep (rédacteur en chef), Laurent Vilarem, Michèle Larivière, Marion Grossiord et Claire Reigneau Desproges

PhotographieAline Paley & Nicolas Brodard

ConceptionBlossom Communication, Genève

RéalisationPIM Sportsguide SA

ImpressionImprimé à Verbier par Publiprint

Si l’ouïe est le sens le plus choyé durant le Verbier Festival, ne laissez pas vos papilles en sourdine. Nos nombreux restaurants et com-merces vous invitent à la gourmandise: pro-duits du terroir (raclette de Bagnes AOC, sérac et autres fromages d’alpage, viande séchée, abricots, tisanes aromatiques et médicinales, et bien sûr les fameux vins valaisans gorgés de soleil), haute gastronomie (quatre restau-rants notés au Gault et Millau), saveurs d’ici et d’ailleurs. Ne manquez pas non plus nos divers marchés (Verbier, Champex-Lac, La Tzoumaz) ainsi que nos activités gourmandes (brunch à l’alpage, cueillette et cuisine des plantes sauvages, fabrication de sirops et pommades,

découverte des champignons, balades aroma-tiques, fabrication de pain de seigle, dégusta-tions de vins, etc). Un souvenir de la région ? Demandez la Corbeille d’Entremont! Bon appétit !

- Marchés, produits du terroir: La Tzoumaz (Marché le 20.07, Escapade gour-mande le 04.08), Alp en fête-Verbier (21.07), Champex-Lac (28.07), Verbier (le dimanche matin du 14.07 au 11.08), Bourg St-Pierre (Journée de mouture au Moulin du Valsorey (11.08), Fionnay (Fête patronale, marché 15.08), Liddes (Marché 15.09), Sembrancher (Désalpe 21.09), La Fouly (Désalpe 21.09), Le Châble (Bagnes, Capitale de la Raclette 21.09), Verbier (Expo champignons 27-29.09).

- Balades aromatiques, fabrication de sirops et pommade: Champex-Lac (20.07)

- Cueillettes gourmandes: La Tzoumaz (tous les mercredis), La Fouly (20.07)

- Découverte des champignons: Champex-Lac (25.07), Fionnay (15.08), Vollèges (le dimanche de juillet à octobre), Verbier (expo-sition, dégustation 27 au 29 septembre)

Toutes les meilleures adresses et propositions d’activités auprès de l’Office du Tourisme - +41 27 775 38 88 – www.verbier.ch

Impressum

Météo

Tél. 043 810 91 91www.interhome.ch - [email protected]

Tél. 027 771 67 [email protected]

Tél. 027 771 11 66www.agence-eugster.ch - [email protected]

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SAMEDI 20 JUILLET 2013

N O S PA R T E N A I R E S & A M I S

NESPRESSO ET LE VERBIER FESTIVAL – LA SÉDUCTION DES SENSUne fois de plus, le Verbier Festival enchante ses visiteurs avec son programme de musique classique incomparable. Comme l’un de ses sponsors principaux, Nespresso, le Festival offre à son public un plaisir au plus haut niveau. Tandis que les sons classiques se conjuguent pour former une sympho-nie virtuose, les notes aromatiques variées d’un Grand Cru Nespresso transportent les connaisseurs vers l’univers sensuel du café.

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“Entrée des artistes”

Sponsor du Verbier Festival 2013www.nespresso.com

LE FESTIVAL AU QUOTIDIEN | 7

SAMEDI 20 JUILLET 2013

B A C K S TA G E & O F F S TA G E

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Master class de violoncelle de Gary Hoffman, vendredi 19 juillet.

Le Cantondu Valais

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Commune de Bagnes

INSTITUTIONS

QUADRI RED: C: 0% | M: 100% | Y: 63% | K: 25%GREY: K: 50%

PANTONE

COUCHÉ/COATED: RED: 201 C | GREY: 430 C

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BLACK

PARTENAIRES

PARTENAIRES, FONDATIONS

Aspect Foundation

Blue Door Foundation

Gianni Bergamo Classic Music Award

Heineman Foundation

Fondation Juchum

Tabor Foundation

International Music and Art Foundation

Porter Foundation

Société Gustav Mahler Genève

PARTENAIRES MÉDIAS

CO-SPONSORS

Urfer Group SAOfficial Cars

SPONSORS

LES SPONSORS & PARTENAIRES

SAMEDI 20 JUILLET 2013

A U P R O G R A M M E D E M A I N

Des billets pour la plupart des concerts sont encore disponibles ! La Billetterie du Verbier Festival est ouverte au Chalet Mascotte (Rte de Verbier 88) tous les jours de 9h30 à 12h30 et 14h00 à 19h00. Vous pouvez acheter vos billets aux guichets ou par téléphone au T +41 (0) 848 771 882.Un guichet du soir vous attend également entre 18h00 et 19h00 devant la Salle des Combins (retrait des billets et achat des billets pour le concert du soir).

Service SMSLe Verbier Festival vous propose son ser-vice SMS gratuit (annulation, changement de programme, etc).Pour vous inscrire, envoyez VF START par SMS au numéro 723.Pour vous désinscrire, envoyez VF STOP au numéro 723.Pour être toujours informé des dernières nouvelles concernant le Verbier Festival, inscrivez-vous à notre e-newsletter sur: www.verbierfestival.com

UN INÉPUISABLE VIVIERLe Verbier Festival, c’est aussi l’iné-puisable vivier de la Verbier Festival Academy. L’expérience pour les jeunes musiciens est si forte et enrichissante qu’elle les lie de façon indéfectible à la vie future du Festival.

A 11h00 à l’Église, c’est donc un ancien académicien qui se produit en récital: quinze ans après sa première venue dans la station, le pianiste russe Yevgeny Sudbin propose un pro-gramme Scarlatti, Liszt, Scriabine d’une intense virtuosité.

Autre membre de la famille festiva-lière, le violoniste Noé Inui a reçu le Prix Julius Baer 2012, distinction qui récompense les membres les plus prometteurs de la Verbier Festival Academy. Notre jeune violoniste se produit à 14h30 à l’Église avec le pia-niste Julien Quentin dans des pièces passionnantes de Françaix, Mozart, Debussy et Szymanowski.

La jeunesse est à l’honneur également pour le concert de 19h00 à la Salle des Combins. C’est l’un des événements du Festival: l’intégrale des Concertos pour piano de Beethoven en deux soirées dont voici le premier volet. Les trois premiers seront interprétés par trois jeunes vedettes, les si talentueux Louis Schwizgebel, David Kadouch (anciens membres de l’Académie) et Adam Laloum, dirigés par l’indispensable Charles Dutoit à la tête du Verbier Festival Orchestra.

A 20h00 à l’Église, une foule enthou-siaste ira acclamer l’une des artistes qui ont initié la légende du Verbier Festival: Barbara Hendricks. La célèbre soprano nous arrive dans un programme d’une extraordinaire générosité, un voyage musical foisonnant, du sublime Lamento d’Ariane de Monteverdi à de non moins somptueux Spirituals. A ses côtés, Björn Gäfvert (orgue) et Anders Ericson (luth & guitare) déploieront une parure instrumentale scintillante.

Points fortsDIMANCHE 21 JUILLET

Informations

09H30 | LES RUINETTES * FEST’OFF

Atelier de l’Académie Suisse de Cor des Alpes

09H30 | CHALET D’ADRIEN * ACADEMY

Master class d’alto avec Antoine Tamestit

09H30 | HAMEAU * ACADEMY

Master de piano avec Klaus Hellwig

09H30 | TÉLÉVERBIER * ACADEMY

Master class de violoncelle avec Gary Hoffman

09H45 | MÉDRAN * FEST’OFF

Randonnée culturelle

10H00 | CINÉMA * ACADEMY

Master class de chant avec Thomas Quasthoff

10H00 | SALLE DES COMBINS * ORCHESTRAS

Répétition de l’Orchestre

10H30 | LES PLANARDS * FEST’OFF

Alp en Fête aux Planards avec 36 Rue du Swing

11H00 | ÉGLISE

Yevgeny Sudbin pianoFranz Liszt (1811–1886) Domenico Scarlatti (1685–1757) Wolfgang Amadeus Mozart (1756–1791) Claude Debussy (1862–1918) Alexandre Scriabine (1872–1915)

11H45 | LES PLANARDS * FEST’OFF

Alp en Fête aux Planards avec 36 Rue du Swing

12H00 | LA CHAUX * FEST’OFF

Lunch musical avec l’Académie Suisse de Cor des Alpes

12H30 | HAMEAU * FEST’OFF

Concert Surprise avec les membres du Verbier Festival Music Camp et du Verbier Festival Orchestra

14H00 | LA CHAUX * FEST’OFF

Atelier de l’Académie Suisse de Cor des Alpes

14H00 | HAMEAU * ACADEMY

Master class d’opéra avec Barbara Bonney

14H00 | HAMEAU * ACADEMY

Master class de musique de chambre avec Gábor Takács-Nagy

14H15 | CHALET ORNY * DISCOVERY

Conversations avec Lisa Batiashvili et Khatia Buniatishvilli menée par Charles Sigel

14H30 | ÉGLISE

Noé Inui (Prix Julius Baer 2012) violon, Julien Quentin pianoJean Françaix (1912–1997) Wolfgang Amadeus Mozart (1756–1791) Claude Debussy (1862–1918) Karol Szymanowski (1882–1937)

14H30 | LE CHÂBLE * MUSIC CAMP

Répétition de l’Orchestre du Music Camp

16H00 | PLACE CENTRALE * FEST’OFF

Spectacle de rue «Cabaret des Quat’z’Arts» avec la Cie Makadam

16H30 | CINÉMA * ACADEMY

La Verbier Festival Academy présente…

17H30 | PLACE CENTRALE * FEST’OFF

Apéro jazz avec le groupe 36 Rue du Swing

18H00 | CAFÉ SCHUBERT * DISCOVERY

Présentation du programme avec Michèle Larivière

18H00 | CAFÉ CHOPIN * DISCOVERY

Pre-concert talks with Steven Johnson

19H00 | SALLE DES COMBINS

Verbier Festival Orchestra Charles Dutoit Direction, Louis Schwizgebel, David Kadouch, Adam Laloum pianoLudwig van Beethoven (1770–1827)

23H00 | ÉGLISE

Barbara Hendricks soprano, Björn Gäfvert orgue, Anders Ericson guitare et luth Lamenti et Spirituals Negro Spirituals (traditionnels)

23H00 | ÉGLISE * ORCHESTRAS

Fenêtre sur l’Orchestre* Entrée Libre

Barbara Hendricks