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N126 mai 2012

Magazine de la Chambre de commerce et dindustrie de Versailles Val-dOise/Yvelines

GRAND PARIS EXPRESS :

LE PROJET SE CONCRTISEDVELOPPEMENT :

MENER UNE VEILLE STRATGIQUE ET TECHNOLOGIQUE

UNE NOUVELLE NERGIE

APPRENTISSAGE:

DITO

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YVES FOUCHETPrsident de la CCI de Versailles Val-dOise/Yvelines [email protected]

Recruter un apprenti :

un investissement pour lavenir de votre entreprise!

L

apprentissage est une voie dexcellence qui ouvre un jeune une qualification professionnelle dont votre entreprise a besoin. Vous tes fier de votre savoir-faire et de la notorit de vos produits sur les marchs professionnels et auprs de vos donneurs dordres. Vous souhaitez bien videmment consolider ces positions en donnant vos futurs collaborateurs, techniciens, administratifs, commerciaux votre vision de lavenir imprgne de la culture de votre entreprise. Lapprentissage rpond directement votre attente car il permet une entre de jeunes talents ouverts votre environnement technique et professionnel. Votre CCI la bien compris et travaille depuis de nombreuses annes, en collaboration avec les entreprises et les professions, larticulation complexe entre les attentes dun chef dentreprise exigeant comme vous ltes et un jeune apprenti qui ne demande qu comprendre et sinsrer dans un nouvel environnement professionnel. Grce une intgration progressive, il en connatra les

moindres recoins, ce qui en fera le collaborateur diplm et performant que vous recherchez. Pour garantir la russite de cette intgration, la CCI met votre disposition 35 annes dexprience de lenseignement, avec 16 coles formant chaque anne par lapprentissage prs de 6 500 jeunes talents, une voie dexcellence leur permettant dapprendre et de russir autrement et de donner ainsi votre entreprise des ressources fiables pour lavenir. Sans cesse lcoute de lvolution du march du travail et grce des infrastructures en constante volution et une pdagogie innovante (travail en mode projet, intgration de la dimension entrepreneuriale et internationale), la CCI rpond aux besoins des 75 000 entreprises de son territoire en proposant des jeunes diplms issus de la formation par alternance. Sur simple appel de votre part au 01 30 06 70 12 ou [email protected], la CCI peut vous apporter son expertise pour recruter de jeunes talents adapts vos besoins. Recruter un apprenti, cest faire confiance un jeune, nous sommes l pour vous y aider.

Le courrier conomique N 126 mai 2012 www.versailles.cci.fr

SOMMAIRE

Grand Paris express : Le prsident Fouchet appelle les entreprises se mobiliser pour que la ligne verte rejoigne La Dfense : une ncessit au regard du potentiel conomique que nous reprsentons .

ACTUALITS LOCALES

15/ IMPLANTATION

Versailles ouvre sa premire ppinirePRINTEMPS DU COMMERCE DANS LES YVELINES

12Autrefois cantonn aux mtiers manuels, lapprentissage a fait sa mue. Dsormais convoites par les recruteurs, les formations en alternance cumulent les atouts. Dans ce contexte, les coles de la CCIV accompagnent les entreprises et les jeunes chaque tape de leur parcours respectif.

Une premire russie

ACTUS

ACTUALITS COMMERCE16/ BAISSE DES COMMISSIONS INTERBANCAIRES

6/ GRAND PARIS EXPRESS

Le projet se concrtise9/ INVESTISSEMENTS DAVENIR

Une mise en uvre effective17/ VIVACOMMERCE

Des projets laurats dans les Yvelines et le Val-dOise10/ CDT ROISSY

Un diagnostic prcis et complet du point de vente18/ CLASSIFICATION DES HTELS

Le racteur du Grand Paris11/ AXE SEINE

Cest le moment de se mettre aux normes

Trois questions Yves Fouchet11/ FABRIQUE 21

Des locaux ddis lco-construction12/ APPRENTISSAGE

Des parcours de formation haute valeur ajouteN126 mai 2012

N 126 MAI 2012GRAND PARIS EXPRESS :

Magazine de la Chambre de commerce et dindustrie de Versailles Val-dOise/Yvelines

LE PROJET SE CONCRTISEDVELOPPEMENT :

MENER UNE VEILLE STRATGIQUE ET TECHNOLOGIQUE

UNE NOUVELLE ENERGIE

APPRENTISSAGE:

Le Courrier conomique, journal bimestriel dinformation et daction de lopinion socio-conomique Chambre de commerce et dindustrie de Versailles Val-dOise/Yvelines 21, avenue de Paris, 78021 Versailles Cedex (Tl. : 01 30 84 78 78)

Directeur de la publication : Michel Delamaire Directeur de la rdaction : Karine Michel Rdacteur en chef : Frdric Gaudichon ([email protected]) Rdaction : Nicolas Demare, Martine Bousquet, Stphane Marcovic, Agns Nol,

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DV ELO PPE MEN T INN OVA TIO N FOR MA TIO N TRA NSM ISS ION RS EAU X CR ATI ON INF ORM ATI ON

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19/ RESTAURATION

Les modalits dapplication de la TVA 7 %

30/ RSEAUX DENTREPRISES

Rseaulia monte en puissance

ACTUALITS INDUSTRIE20/ BUSINESS TO BUSINESS

BAROMTRE

32/ TABLEAU DE BORD CONOMIQUE

Les pratiques commerciales interdites24/ INTERNATIONAL

34/ DFENSE

LESSENTIEL

Cap sur lAmrique latine25/ PROPRIT INDUSTRIELLE

De nouvelles comptences pour votre entreprise35/ PORTRAIT

Valorisez les actifs immatriels de votre entreprise26/ DVELOPPEMENT

Prfrence Domicile36/ PRATIQUE

Agenda-rendezvous de la CCIV37/ FORMATION CONTINUE

Pourquoi mener une veille stratgique et technologique?28/ INNOVATION

Zoom sur les stages venir

Soyons ouverts

JURI-INFOS

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38/ LOYER DU BAIL COMMERCIAL RENOUVEL

Pas de diminution possibleLa veille stratgique et technologique est souvent juge onreuse et chronophage pour les PME. Pourtant, disposer dinformations fiables et actualises est un atout, voire un impratif, pour prenniser lactivit de lentreprise et gagner des parts de march.

Patricia Coignard, Alexis de Fontenioux Publicit : HSP Christian Delarette Tl. : 01 55 69 31 00. Conception : samourai.fr Ralisation : Scoop Communication Impression : ETC, avenue des lions, Sainte-Marie-des-Champs,

B.P. 198, 76196 Yvetot Cedex. Tl. : 02 35 95 06 00. N ISSN : 0752-1855 Crdits photos : Fotalia, Socit du Grand Paris, EADS, Philippe Guignard, Raoul Dobremel, Direction des douanes, Studio Ghin, Eurosatory, Genaris, Fabrique 21

6 ACTUSDV ELO PPE MEN T INN OVA TIO N FOR MA TIO N TRA NSM ISS ION RS EAU X CR ATI ON INF ORM ATI ON

TRANSPORT

GRAND PARIS EXPRESS, LE PROJET SE CONCRTISEYves Fouchet, prsident de la CCIV, a invit, le 15 mars dernier, le prsident du directoire de la Socit du Grand Paris rpondre aux interrogations des entreprises concernant ce grand projet structurant et dterminant pour lavenir de nos territoires.Ce projet qui a commenc par sinscrire dans des cartes, des discours, des lois, des accords, va bientt scrire sur le territoire lui-mme . Etienne Guyot, prsident du Directoire de la Socit du Grand Paris

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e Grand Paris Express , ce nouveau rseau de transport, qui vise rpondre aux difficults quotidiennes de dplacement des Franciliens tout en suscitant le dveloppement conomique

LES DIFFRENTES LIGNESLalignerouge, longue de 95km, dessert les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne, la Seine-SaintDenis, la Seine-et-Marne et le Val-dOise. Elle assure ainsi des dplacements de banlieue banlieue sans avoir transiter par le centre de Paris. Laligneverte, entre Orly et Versailles, assure la desserte du ple scientifique et universitaire de Saclay et de grands bassins demploi des Yvelines. Lalignebleue, 30km, assure la liaison entre Paris, le ple de Saint-Denis-Pleyel au nord et la plate-forme dOrly au sud. Laligneorangedessert le centre et le sud de la Seine-Saint-Denis.

durable et quilibr de la mtropole, sera donc bel et bien ralis. Etienne Guyot, prsident du directoire de la Socit du Grand Paris, a annonc le passage en phase terrain dun projet qui a commenc par sinscrire dans des cartes, des discours, des lois, des accords et va bientt scrire sur le territoire luimme, sancrer dans les communes, se graver dans le sol du Grand Paris . Le nouveau mtro reliera les territoires stratgiques du Grand Paris et notamment les sept clusters de la rgion le-de-France et assurera des correspondances avec les gares TGV et les aroports. 166 km de lignes nouvelles et prs de 57 gares verront le jour. Cet ajout consquent va augmenter la taille du rseau actuel de 70 %, rduire laffluence sur certaines lignes satures et faciliter les dplacements de banlieue banlieue qui seffectuent aujourdhui trs majoritairement en voiture. Le voyageur pourra, par exemple, rejoindre La Dfense depuis laroport Paris-Charles-de-Gaulle en moins de 30 minutes ou encore aller de laroport dOrly Saint-Quentinen-Yvelines en 30 minutes galement.

Une boucle verte incomplte !La ligne verte, du moins un premier tronon entre Orly et Versailles, a finalement t avalise par le Gouvernement. Cette liaison de 35 km, dont 15 dans les Yvelines, assurera la desserte du ple scientifiqueLe courrier conomique N 126 mai 2012 www.versailles.cci.fr

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et universitaire de Saclay ainsi que de grands bassins dhabitat et demploi des Yvelines et de lEssonne. Cependant, la section Versailles-La Dfense et donc lachvement de la ligne verte sont reports une phase ultrieure, aprs 2025 , regrette Yves Fouchet. Le mtro automatique va toutefois permettre de dsenclaver le plateau de Satory. Charles Maisonneuve, Directeur de la communication externe de Renault Trucks Dfense, qui fabrique des matriels blinds pour les forces armes, sen flicite. Nous tions un peu lcart des rseaux de transports en commun, un handicap certain pour nos employs alors mme que nous sommes en croissance forte et que nous comptons embaucher une centaine de collaborateurs supplmentaires sur le site de Satory . La desserte de Saint-Quentin-en-Yvelines a galement t reconnue comme une priorit. La mobilisation des entreprises a t exceptionnelle et nous a permis dobtenir, la suite de ngociations ardues, deux gares, initialement non prvues, Saint-Quentin-en Yvelines , se rjouit Yves Fouchet. En effet, le risque est rel si loffre de transports ne samliorait pas, que les entreprises qui ont fait le pari de sy implanter de grand noms de lindustrie et des services migrent vers des territoires mieux desservis , prvient Laurent Legendre, prsident de lassociation dentreprises Deltas SQY. La ligne verte est aussi la condition du succs de lOIN Paris-Saclay, projet phare national dans la recherche et le dveloppement. Cest, en effet, un enjeu primordial pour nos entreprises , insiste Laurent Legendre nous nous sommes fortement

Schma densemble du rseau de transport public du Grand Paris | 30

impliqus dans le projet dOIN, un territoire sur lequel vont se dvelopper des centres de recherche publics et privs qui travailleront sur les innovations futures de nos produits .

O en est-on aujourdhui ?De nombreuses tudes techniques ont t menes dans des temps records tout au long de lanne 2011. Runis en comits de pilotage, lus locaux, techniciens du Stif et services de ltat examinent les diffrentes solutions techniques, urbaines et environnementales et rflchissent, par exemple, lintgration du rseau dans les territoires. Nous allons dfinitivement arrter cette anne lemplacement des gares , assure Etienne Guyot, autour desquelles la Socit du Grand Paris entend conduire des projets de dveloppement et de valorisation, logements, services, commerces, bureaux Nous allons galement procder aux premires acquisitions foncires , poursuit Etienne Guyot. Comme vous le voyez, la Socit du Grand Paris se met en ordre de bataille pour lancer de faon pratiquement simultane les procdures denqute des cinq premiers tronons afin quelles soient toutes ralises avant la fin de 2013 et que les dclarations dutilit publique puissent tre obtenues dans la foule . Les premiers travaux devraient dmarrer lhorizon 2014 pour une mise en service en 2018. Je crois que la perspective du Grand Paris Express est une chance pour nos entreprises et nos territoires , commente Yve Fouchet qui appelle les entreprises se mobiliser pour que la boucle verte rejoigne La Dfense, une ncessit au regard du potentiel conomique que nous reprsentons .

Yves Fouchet appelle les entreprises se mobiliser pour que la ligne verte rejoigne La Dfense : une ncessit au regard du potentiel conomique que nous reprsentons .

LE RSEAU DE TRANSPORT PUBLIC DU GRAND PARIS, CEST : 66kilomtresdelignesnouvelles,57gares 1 escorrespondancesavecleslignesexistantes D (tram, mtro, transilien, RER) esconnexionsaveclesaroportsdeRoissy-Charles D de Gaulle, Le Bourget, Orly et les gares TGV estrainsaccueillant1000voyageursencapacit D maximaleetroulantenviron65km/h,soitletriple de la vitesse commerciale actuelle du mtro nintervalleentretrainsrduitjusqu85secondes U entredeuxrames nchantierde20,5milliardsdeuros,reprsentant U 20000emplois et la promesse de diviser les lots pour que les PME puissent y participer.

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8 ACTUSDV ELO PPE MEN T INN OVA TIO N FOR MA TIO N TRA NSM ISS ION RS EAU X CR ATI ON INF ORM ATI ON

GRAND PARIS

LE SCHMA DIRECTEUR TERRITORIAL PARIS SACLAY EST EFFECTIF DEPUIS JANVIER 2012Le document du Schma de Dveloppement Territorial (SDT) a t adopt le 13 janvier 2012 par le Conseil dAdministration de ltablissement Public Paris Saclay. Presque deux annes defforts furent ncessaires pour donner une ralit ce document et pour dfinir une vision partage dun territoire trois fois plus vaste que Paris, regroupant 49 communes, 5 intercommunalits, 657 000 habitants et 372 000 emplois. Le transfert de technologie reste une thmatique promouvoir dans le cadre de ce SDT tout comme la prise en compte des projets labliss dans le cadre du Plan dinvestissements davenir. Franois Bellini, vice-prsident de la CCIV

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e SDT est un document plus large que les Contrats de dveloppement territoriaux (CDT) dcrits par la loi du 3 juin 2010, relative au Grand Paris. Il a pour objectif de dfinir un cadre global pour une politique de dveloppement conomique, de logement, de transport et de mobilit, avec le dveloppement durable comme enjeu transverse. Sur cette base tablie, les diffrents CDT dclineront les grandes orientations dans des conventions cadres soumises la signature de ltat et des lus locaux vers la fin de lanne 2012.

Les objectifs et les enjeux du SDTLe SDT Paris Saclay dcline lambition et un travail collaboratif des collectivits. Le Plan Campus et le ple de comptitivit Moveo, qui constituent le projet du Cluster Paris Saclay, seront ainsi connects par le rseau de mtro automatique aux principaux ples conomiques et urbains de la rgion parisienne. Il sagit doffrir, proximit de Paris, un cadre de vie de qualit et dassurer la mobilit des chercheurs, des chefs dentreprise et des tudiants. Le SDT doit relever le dfi de la visibilit pour rpondre sa vocation internationale. Il doit galement rpondre la problmatique du foncier pour pouvoir accueillir les tudiants et les chercheurs, permettre leur maintien sur le territoire et assurer un dveloppement conomique quilibr. assurer le lien entre les entreprises, leurs centres de recherche et de dveloppement, le potentiel scientifique et les territoires entre eux. Elle soutient galement la capacit de crer les rseaux entre les grandes entreprises et les PME, ainsi que la ncessaire adaptation de loffre immobilire aux besoins des entreprises pour permettre leur implantation et le logement de leurs salaris. La CCIV a toutefois mis quelques objections et recommandations. Le transfert de technologie reste une thmatique promouvoir. Un appui plus prononc serait galement opportun sur les projets lablliss dans le cadre des investissements davenir , prcise Franois Bellini, vice-prsident de la CCIV. Enfin, la CCIV porte lide dun meilleur suivi des entreprises innovantes et de leur chane de financement pour conforter leur dveloppement. Lensemble de ces propositions pourront tre affines et intgres dans le cadre des CDT.

La CCIV est partie prenanteLa CCIV est implique dans le comit consultatif de ltablissement Paris Saclay sous lgide de la Chambre rgionale de commerce et dindustrie dle-de-France. Elle a approuv les dispositifs pourLe courrier conomique N 126 mai 2012 www.versailles.cci.fr

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INVESTISSEMENTS DAVENIR

DES PROJETS LAURATS DANS LES YVELINES ET LE VAL DOISEVeDeCoM, port par la fondation MoveoTec, est un des projets slectionns lors du deuxime appel lanc dans le cadre du Plan dinvestissements davenir.

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e Plan dinvestissements davenir, lanc en 2010, vise renforcer leffort de R&D priv comme public et placer la France sur le chemin dune croissance verte et durable. Dun montant total de 35 milliards deuros, il est cibl pour lessentiel sur des projets scientifiques et technologiques dans des secteurs fort potentiel (numrique, biotechnologies, nergie, transports, nanotechnologies, environnement) dont les entreprises, notamment celles de nos dpartements, pourront exploiter les rsultats. En effet, 118 projets franciliens ont t retenus lors dun premier appel, un bilan remarquable qui consacre lexcellence du potentiel de recherche, de formation et dinnovation de notre rgion et la monte en puissance des ples de recherche et denseignement suprieur. Une des grandes russites de ces appels est certainement davoir initi des projets en rseau dont bnficieront des quipes de recherche en mathmatiques, physique, biologie-sant Cergy fait ainsi partie des sites dimplantation du projet Robotex ddi la robotique. Des avances majeures sont attendues notamment en matire dassistance aux personnes autonomie rduite. Le projet Robotex devrait permettre aux PME franaises dtre plus comptitives et plus ractives sur ces marchs. Le plateau de Saclay, pour sa part, a obtenu la labellisation de treize quipements de recherche dexcellence.

Des opportunits pour nos entreprisesDautres projets issus de nos dpartements seront soutenus dans le cadre de ce programme. Ils portent notamment sur lanticipation du changement climatique, la gntique des plantes, lutilisation des modles mathmatiques par les PME, la bio-informatique ou encore les transferts de technologies. Propos par les universits de Cergy et de Versailles, Patrima , qui vise dvelopper de nouvelles techniques de restauration des uvres

dart, suscite dj lintrt des plus grand muses nationaux. Lors dune seconde vague dappels projets, le projet Vhicule Dcarbon Communicant et sa Mobilit a retenu lattention du Commissariat Gnral aux Investissements dAvenir. VeDeCoM va runir un ensemble de comptences unique au monde et offrir lunit de temps et de lieu pour gnrer lcosystme indispensable une filire industrielle naissante et pleine davenir , se rjouit Guillaume Devauchelle, prsident de la Fondation MoveoTec. tabli sur le site de Versailles-Satory, le tout nouvel institut VeDeCoM, soutenu par de nombreux partenaires, dont la CCIV, dveloppera des programmes de recherche autour de llectrification des vhicules, lautomatisation des modes de dplacement et la conception dinfrastructures et de services. VeDeCom a ainsi pour dessein dinventer simultanment de nouvelles mobilits et de nouveaux vhicules. Ces innovations devraient avoir un impact majeur avec la cration et la reconversion de plusieurs dizaines de milliers demplois et le positionnement de notre industrie sur des axes forte valeur de diffrenciation dans la comptition internationale.

VeDeCoM va runir un ensemble de comptences unique au monde et gnrer un cosystme indispensable une filire industrielle pleine davenir. Guillaume Devauchelle, prsident de la Fondation MoveoTec

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10 ACTUSDV ELO PPE MEN T INN OVA TIO N FOR MA TIO N TRA NSM ISS ION RS EAU X CR ATI ON INF ORM ATI ON

CDTROISSYTERRESDEFRANCE

LE RACTEUR DU GRAND PARISLa Convention cadre du contrat de dveloppement territorial Cur conomique Roissy Terres de France signe le 14 fvrier 2012 constitue une premire feuille de route pour impulser un nouvel lan au dveloppement dun territoire stratgique pour le Grand Paris. Laroport de Roissy Charles De Gaulle constitue la vritable porte dentre du Grand Paris linternational. Il doit imprativement renforcer sa connexion au cur de la mtropole. Frdric Vernhes, 1er vice-prsident de la CCIV

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aire de lle-de-France une rgion comptitive et attractive, capable de dfier la concurrence des capitales europennes et mondiales : tel est lenjeu du dveloppement du Grand Paris. ce titre, le territoire de Roissy en constitue lune des chevilles ouvrires. Laroport constitue la vritable porte dentre du Grand Paris linternational, souligne Frdric Vernhes, vice-prsident de la CCIV. Cest pourquoi il doit imprativement renforcer sa connexion au cur de la mtropole et aux bassins de vie, ainsi quaux nouveaux ples de dveloppement du Grand Paris . La signature, le 14 fvrier dernier, de la convention cadre du contrat de dveloppement territorial (ou CDT) Cur conomique Roissy Terres de France , fixe les grandes orientations pour concrtiser cette ambition rgionale. Ce document sarticule autour de trois principaux objectifs : favoriser un essor conomique bas sur la performance et la comptitivit de la plate-forme aroportuaire, dvelopper une infrastructure de transport qui optimise les changes entre les

diffrents espaces (de vie, de travail) et les usagers du territoire, et contribuer lamlioration du cadre de vie.

La signature conomique du CDT : les changes internationauxPlus concrtement, la stratgie de dveloppement conomique du CDT prvoit de conforter le positionnement comptitif de la plate-forme aroportuaire dans toutes ses composantes. Par ailleurs, la cration dun cluster des changes internationaux profitera notamment la filire tourisme daffaires, congrs et salons. Ce dernier sappuiera sur lextension du Parc International des Expositions de Villepinte (PIEX), la cration de la Cit de lExposition, la cration de lInternational Trade Center, dune salle omnisport de 20 000 places (le Colise) et lextension du parc htelier. Enfin, lamnagement du Corridor mtropolitain , vritable colonne vertbrale du CDT (territoire situ entre Roissypole, Roissy-en-France, Paris Nord 2 et Villepinte), au travers dun mode de transport en site propre (le projet Comet), renforcera la cohrence spatiale du dveloppement conomique du CDT. Second volet majeur de ce document provisoire de cadrage : les transports. Trois orientions principales ont t retenues. Mettre

en relation laroport et le PIEX avec lensemble des ples conomiques et urbains du Grand Paris grce au rseau du futur mtro automatique, le Grand Paris Express ; amliorer les liaisons routires, notamment Est-Ouest au travers, du bouclage de la francilienne ; complter le rseau de lignes de bus reliant laroport, les gares du Grand Paris Express et RER, et les diffrentes zones dhabitation. La cration dune nouvelle gare du RER B au sein des zones de fret (appele Arofret ) de laroport est galement ltude. Prochaines tapes pour le CDT : finalisation de la rdaction du CDT pour juin et lancement, ds septembre 2012, de la phase de concertation des acteurs publics associs. noter : dans le cadre des travaux mens sur le Grand Roissy sous lgide du Prfet de Rgion, M. Canepa, les CCI limitrophes de CDG (CCI 77, CCI 93 et CCIV), organises depuis 2008 en une Confrence Permanente Interconsulaire, se sont vues confier la responsabilit de travailler la dfinition dune stratgie de dveloppement conomique pour le territoire du Grand Roissy. Cette stratgie sattachera notamment articuler les diffrents CDT qui composent ce grand territoire afin den maximiser les complmentarits et retombes locales.

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11VALLE DE LA SEINE

LAXE STRATGIQUE DENVERGURE MONDIALELe rseau consulaire organise le 25 septembre prochain Versailles un deuxime colloque consacr aux futurs dveloppements de la Valle de la Seine, dans le cadre du Grand Paris. Les explications dYves Fouchet, le prsident de la CCIV.En quoi cet Axe Seine constitue-t-il un atout pour les acteurs conomiques ? Nous sommes face lun des derniers grands projets damnagement denvergure europenne et mondiale de nos territoires. Pour la premire fois, tous les acteurs du monde conomique travaillent en bonne intelligence et avec la volont daboutir un projet cohrent sur quelque deux cents kilomtres. Les entreprises de toutes tailles auront donc des opportunits saisir. La Valle de la Seine leur apportera de lattractivit et de la comptitivit. Comment les CCI vont-elles sinscrire dans cette dynamique ? Les CCI de Normandie, la CCIP et la CCIV collaborent en parfaite intelligence pour valoriser ensemble leurs territoires respectifs. Nous avons dabord men un travail dinventaires des atouts conomiques en identifiant trois filires prioritaires qui disposent de potentiels rels et avrs sur cet axe maritime : la mobilit, la logistique et les co industries. Nous poursuivons galement notre rflexion sur dautres filires davenir supplmentaires comme par exemple celles du tourisme et de laronautique... Quels sont les objectifs du deuxime colloque Axe Seine ? Sur la base dun tat lieux de nos travaux et changes avec les quipes du commissaire gnral pour le dveloppement de la Valle de la Seine, Antoine Rufenacht, nous proposerons de nouveaux axes dactions et porterons la parole des entreprises pour que leurs intrts et leurs besoins soient bien pris en compte. Le rapport du commissaire gnral pour le dveloppement de la Valle de la Seine, Antoine Rufenacht, a largement repris les ides dfendues par les CCI et quelles avaient prsentes lors du premier Colloque Axe Seine en novembre 2011.

FABRIQUE21

DES LOCAUX DDIS LA FILIRE CO-CONSTRUCTION

Ce site innovant vise valoriser et donner accs tous les mtiers et services de lhabitat durable. Livraison prvue en juin prochain.a Fabrique 21 est le premier ensemble immobilier dentreprises de la rgion parisienne intgr, spcialis et ddi aux TPE-PME et PMI de la filire de lco-construction. Cet espace de 2,2 ha, Carriressous-Poissy, offrira sur plus de 5 000 m2 des bureaux sous forme dhtels et de ppinires dentreprises, des locaux dactivits, un centre de ressources disposant dune matriauthque, dun hall de dmonstration, dune salle de formation et des bureaux de lAgence co Construction Seine Aval. En outre, une surface commerciale sera destine la vente de matriaux. Les quelque 1 700 professionnels de Seine-Aval bnficieront dun outil conomique particulirement stimulant leur permettant de promouvoir et de croiser leurs comptences , indique Jean-Marie Ripart, directeur du dveloppement conomique de la Communaut dAgglomration 2 Rives de Seine (CA2RS). Idalement situ lentre du futur cople Seine Aval qui sera desservi par un port conomique ddi, au carrefour stratgique de lAxe Seine et du futur Canal Seine Nord Europe, la Fabrique 21 est un signal fort de la volont de lOpration dIntrt National de faire de Seine Aval, lchelle rgionale, le lieu dimplantation et de dveloppement privilgi des entreprises de lco-construction et de lefficacit nergtique , conclut Alexandre Borotra, responsable du dveloppement conomique au sein de ltablissement public damnagement du Mantois Seine Aval (EPAMSA).

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Lcoconstruction a t identifie comme une nouvelle filire de dveloppement dans le cadre de lOIN Seine Aval et du territoire stratgique Grand Paris Confluence Seine Oise

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12 ACTUS

Avec seize coles et plus de deux cents formations, la Chambre sest naturellement impose comme le premier oprateur dle-de-France en matire dapprentissage. Et la russite est au rendezvous : la rentre 2011 a permis la CCIV de connatre une forte croissance des jeunes forms dans ses coles (plus de 6 800 dont 6 400 apprentis soit une croissance de 8,5 % par rapport 2010, en hausse de prs du double de celle de la rgion le-deFrance). Renaud Nadjahi, vice-prsident de la CCIV

APPRENTISSAGE

DES PARCOURS DE FORMATION HAUTE VALEUR AJOUTEAutrefois cantonn aux mtiers manuels, lapprentissage a fait sa mue. Dsormais convoites par les recruteurs, les formations en alternance cumulent les atouts. Dans ce contexte, les coles de la CCIV accompagnent les entreprises et les jeunes chaque tape de leur parcours respectif.

A

u cours des vingt dernires annes, lalternance a chang son image, sous la double impulsion de ltat et des acteurs de la formation au premier rang desquels la CCIV. Du CAP au Master, cette formule sest impose comme une voie dexcellence et de russite qui a fait ses preuves. Il y a quinze ans, lorsque nous avons recrut nos premiers apprentis, nous tions dans notre secteur dactivit des pionniers, se souvient Jean-Claude Graindorge, le responsable de la socit de comptabilit et daudit VDF. Aujourdhui, la pratique sest gnralise et les formations se sont multiplies jusquau Diplme Suprieur de Comptabilit et Gestion (DSCG), cest--dire le niveau bac + 5 . Dans son cabinet situ Enghien-les-Bains (95), la moiti des collaborateurs actuels sont issus de lapprentissage. Ce chef dentreprise collabore avec lESCIA pour les mtiers comptabilit/gestion/finance et lIFA Pierre Salvi pour le secrtariat.

Un vivier de comptences multiplesInvestir dans lavenir de son entreprise passe aussi par laccueil de jeunes en alternance. Cette prise de conscience rcente des employeurs a t un facteur dcisif pour le dveloppement de lapprentissage. Forms aux procdures et aux valeurs de lentreprise, les jeunes accdent au march du travail avec un diplme et une solide exprience professionnelle. De quoi faciliter lembauche de lapprenti lissue de son cycle en alternance puisque son savoir-faire et son savoir-tre ont t valus pendant plusieurs annes. Ce diplm rassure galement les DRH des entreprises, plus que jamais en qute de profils comptents et oprationnels. Lapprenti diplm nest plus un dbutant mais dj un professionnel , explique Gilles Charlier, le pdg de Brot Technologies Argenteuil (95). Pour lui, lapprentissage possde dautres vertus. Au sein de sa socit qui conoit et ralise des

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13DV ELO PPE MEN T INN OVA TIO N FOR MA TIO N TRA NSM ISS ION RS EAU X CR ATI ON INF ORM ATI ONsystmes dessuie-vitres pour le ferroviaire (dont 45 % pour lexport), ces jeunes apportent beaucoup aux quipes. Parce quils pensent librement et diffremment de nous, sans ides prconues, ils remettent parfois en cause quelques habitudes. Leurs questions que lon pourrait prendre pour naves sont essentielles et nous poussent la rflexion. Certains jeunes ont mme t lorigine dinnovations en rsolvant autrement un problme pos par un client. Aprs tude, leurs solutions ont t gnralises lensemble de lentreprise . Le recrutement dapprentis est galement motiv par les incitations financires. Entre un salari classique et un jeune en alternance, cest un rapport de un trois du point de vue de la rmunration. Sans les exonrations de charges, la prime lapprentissage et le crdit dimpt, nous naurions pas autant recours cette formule au cabinet puisque chez nous, chaque charg de dossier travaille en trinme avec deux apprentis , indique Jean-Claude Graindorge. Au gr de leur formation, ces jeunes dmarrent par les bases de lexpertise comptable (rapprochements bancaires, saisies) jusqu la prise en charge des fiches de paie, de la TVA, voire des bilans annuels. Condition sine qua non pour que lapprentissage soit une aventure gagnant-gagnant : la qualit du recrutement. Tous les chefs dentreprise confirment quil faut accorder cette tape tout le temps et lexigence ncessaires. Lexprience nous montre que, pour un apprenti recrut, il convient den rencontrer trois ou quatre. Nous effectuons une premire slection sur dossier. Puis le futur matre dapprentissage rencontre les postulants. Enfin, je ralise personnellement le dernier entretien qui porte sur la motivation , confirme Gilles Charlier. Son entreprise fait appel diffrentes coles de formation en alternance, dont lIFA Adolphe Chauvin pour les mtiers doprateurs. tion du diplme alors que la France connat encore un taux de chmage des moins de 25 ans lev. Dsireuse de se positionner comme un rel partenaire, la CCIV est aux cts des entreprises pour dtecter et rvler les talents de demain. En amont de chaque parcours en alternance, les collaborateurs de la Chambre vrifient que les jeunes sauront ou non sadapter demble au monde de lentreprise, tout en menant de front leur formation. Ils accompagnent ensuite les postulants chaque tape de leur parcours, du choix de cursus et de lcole ad hoc, son arrive sur le march du travail. Pour optimiser la phase de recrutement des entreprises, les candidats sont prslectionns sur dossiers de candidature, tests et entretien de motivation. Lenjeu : garantir ladaptation des profils et des comptences recherchs par les entreprises. Afin de simplifier et doptimiser cette tape de recrutement, la CCIV organise galement des forums EmploiApprentissage (voir encadr). la manire dun job-dating, recruteurs et candidats se rencontrent au cours dune demi-journe ou dune journe pour des changes directs et trs concrets. Pralablement, des quipes spcialises et ddies au sein de chacune des coles de la Chambre aident, entre autres, les jeunes rdiger leur CV, se prsenter et mettre en valeur leurs atouts, en quelques minutes. En 2011, 224 entreprises et environ 1 400 jeunes ont assist aux 12 forums Apprentissage organiss par les coles de la CCIV. 65 % des offres proposes ont t pourvues ce jour-l. Une initiative aussi utile que probante. En savoir plus: 0130067012ou www.ecoles.versailles.cci.fr

RPONDRE AUX BESOINS VOLUTIFS DES ENTREPRISESADP sest tout naturellement tourn vers lIFA Pierre Salvi, avec lequel nous collaborons depuis une douzaine dannes, pour mettre en place une nouvelle formation, en un an, correspondant au titre de Technicien dAccueil Touristique option Accompagnement, formation de niveau IV (Bac) homologu par le ministre du Travail, de lEmploi et de la Sant. Ce Technicien sera en charge dinformer et dorienter les passagers et leurs accompagnants de toutes nationalits. la prochaine rentre, nous proposerons 20 contrats dapprentissage pour cette formation.Simon dAvigneau Responsable du Service Emploi dADP.

La CCIV : le partenaire incontournable Avec seize coles et plus de deux cents formations, la Chambre sest naturellement impose comme le premier oprateur dle-de-France en matire dapprentissage. Et la russite est au rendez-vous : la rentre 2011 a permis la CCIV de connatre une forte croissance des jeunes forms dans ses coles (plus de 6 800 dont 6 400 apprentis, soit une croissance de 8,5 % par rapport 2010, en hausse de prs du double de celle de la rgion le-de-France) . Autre facteur de russite pour la CCIV, un taux dinsertion professionnelle de 89,5 % six mois aprs lobten-

Dates des prochains Forums emploi Apprentissage des coles de la CCIV : 31 mai : Groupe Enghien/ Gonesse ( Gonesse) 1er juin : Groupe Enghien/ Gonesse ( Enghien) 4 juin : IFA Chauvin 7 juin : Groupe ITIN/ESCIA, IFA Delorozoy, IFA de Rambouillet, CFA dAlembert 14 juin : ITEVEC, CFA UPMC 28 juin : SUP de V 29 juin : Groupe ISIPCA 6 juillet : CFA dAlembert (spcial Dveloppement durable et immobilier durable)

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14 ACTUSDV ELO PPE MEN T INN OVA TIO N FOR MA TIO N TRA NSM ISS ION RS EAU X CR ATI ON INF ORM ATI ON

LE18 e CHALLENGEFRRESBLANC,

DEUX APPRENTIS SUR LA PLUS HAUTE MARCHELARIV RCOMPENSE LES LAURATS DE SON CONCOURS CULINAIREPourlatroisimeanne,lARIV(association des restaurateurs indpendants du Val-dOise) organisait son concours culinaire,enpartenariataveclaCCIVet laChambredesMtiersetdelArtisanat du Val-dOise.14apprentissesont ainsiaffrontsdansleslocauxdelIFA ChauvinOsnysurlethmeproduits dle-de-Franceetleprintemps. eslaurats2012: L - rixdumeilleurbinmecuisine/salle: P ValentinCherifi(CAPCuisinelcoleMdric)etThomasCornelie(CAPServiceen sallelIMAdelaChambredesmtiers deCergy).Tousdeuxsontapprentis lAubergeLesCoteauxBoisemont. - rixdumeilleurcuisinier: P ValentinCherifi - rixdumeilleurserveur:Jeoffrey DeloP bel, BP Salle 2eannelIFAA.Chauvinde laCCIV.Ilestapprentidanslerestaurant SouslePorcheAuvers-sur-Oise.

C

haque anne, cet vnement met sur le devant de la scne les apprentis dcoles htelires en dernire anne de formation salle ou cuisine effectuant leur apprentissage au sein de lun des tablissements du groupe Frres Blanc. Lobjectif de ce challenge est de dmontrer lefficacit de lalternance dans le domaine de la restauration et de valoriser toutes les facettes de ce mtier de service qui ncessite un grand professionnalisme. Alyson Milkowski (lve lIFA de la restauration St Gratien-CCI de

Versailles) et Vincent Guyot (lve lIFA Adolphe Chauvin Osny-CCI Versailles), tous deux en apprentissage La Lorraine, ont dcroch cette anne la premire place de ce challenge, assurant du mme coup une troisime victoire conscutive pour cette brasserie situe place des Ternes Paris.

PABLO-INDPENDANT

FACILITER LA DTAXE POUR LES CLIENTS TRANGERSLes services des douanes sont la recherche de commerants pour tester leur nouveau systme dmatrialis de dtaxe.

INITIACTIVE95: LUNION FAIT LA FORCEDepuisjanvier2012,lesassociationsARSI (Argenteuil Rives de Seine Initiatives), EVOI (EstValdOiseInitiatives)etCergy-Pontoise VexinInitiativesontdonnnaissance une plate-forme dpartementale unique, Initiactive 95, qui fusionne galement avec Prisme95.Cettenouvelleplate-forme, affilieFranceInitiativeetFrance ActivesurlesvillesdArgenteuil,deCergy et de Villiers-le-Bel, est compose des prsidents des trois comits dagrment territoriaux,supervissparMichelLefevre, prsidentdInitiactive95etpardeuxviceprsidents, Jacques Detours et Jocelyne Gantois, engags depuis longtemps au sein deFranceInitiative.

L

e systme Pablo (Programme dapurement des bordereaux de dtaxe par lecture optique) a t mis en place il y a quelques annes pour lexonration de TVA des marchandises acquises dans lUnion europenne au profit de personnes rsidant dans un pays tiers. Linstallation de bornes de lecture optique dans les aroports permet de gagner du temps. Elle vite dsormais davoir apposer le cachet de la douane sur le volet du bordereau prsent par lacheteur. Aujourdhui, les services des douanes vont plus loin avec la mise en place de Pabloindpendant. Cette nouvelle gestion dmatrialise, outre quelle simplifie les dmarches et acclre le remboursement pour lacheteur, offre galement plusieurs avantages au commerant. Celui-ci na plus besoin dacqurir le sommier de bordereaux auprs de la CCI, il peut

archiver ses bordereaux et en assurer la traabilit. Cest trs important, prcise Pascal Piquot, chef du ple daction conomique la direction rgionale des douanes de Paris Ouest. Le commerant est responsable des mentions portes sur le bordereau et doit conserver pendant trois ans la preuve de sortie effective de la marchandise. Il peut tre expos des sanctions en cas de fraude. Les douanes cherchent des volontaires pour tester Pablo-indpendant en conditions relles. Les commerants pilotes seront quips gratuitement avec le nouveau systme. Si vous tes intress, nhsitez pas contacter les services des douanes : Annick Daudigeos, cellule conseil entreprises, direction rgionale des douanes de Paris Ouest, (01 39 21 50 22) ou Pascal Piquot (01 39 21 50 17).

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15 Sandor Jackal

IMPLANTATION

VERSAILLES GRAND PARC OUVRE SA PREMIRE PPINIREInaugure le 22 mars dernier en prsence du prsident de la CCIV, la ppinire d'entreprises accueille d'ores et dj huit entreprises et devrait en comprendre une trentaine terme.

MARATHON DE ROISSY-CDG: DES PLATO AU DEPARTLe 21avril 2012sest droule la 10e dition du Marathonparquipesde Paris-CDG. Pour cette nouvelle dition, laCCIVasouhaitsengager au ct dAroports de Paris, partenaire du rseau Plato Roissy-CDGdepuis2007,et prsenter 3quipes composes de dirigeants de PME et de cadres des grandes entreprises marraines, des territoires Plato anims par laCCIV.Cettemanifestation, qui allie convivialit, performance et esprit dquipe, est limagedelespritrseaux dveloppparlaCCIVdepuis maintenant 10ans.

C

entre sur les nouvelles technologies, la ppinire est ouverte aux jeunes entreprises locales mais aussi internationales qui souhaitent installer leur bureau europen en rgion parisienne. Les 58 bureaux, modulables et accessibles 24 h/24, sont quips de la fibre optique. Ils sont amnags dans un immeuble entirement rnov aux normes HQE (Haute Qualit Environnementale) et BBC (Btiment Basse Consommation). Des salles de runions ainsi que des copieurs multifonctions sont disposition des jeunes entrepreneurs. Versailles Grand Parc et la CCIV ont sign une convention de partenariat dont un des axes concerne la ppinire. La CCIV contribuera

lidentification, la prparation et la slection des crateurs dsireux dintgrer cette structure. La CCIV accompagnera les jeunes entreprises hberges par un suivi individuel sur 3 ans men par un conseiller spcialis et un accompagnement collectif au travers dateliers comptences , chacun organis autour dune thmatique ( gestion de lentreprise , dveloppement commercial , grer au quotidien , communiquer ...). VGP et la CCIV mettent ainsi en commun leurs moyens pour favoriser lentrepreneuriat et tout particulirement la jeune entreprise potentiel. Plus dinformations sur: www.pepinierevgp.fr ou encore [email protected]

PRINTEMPSDUCOMMERCEDANSLESYVELINES

UNE PREMIRE RUSSIE

Une Chambre de commerce qui simplique, des prsidents dunions locales mobiliss, des villes partenaires qui jouent le jeu et des clients heureux... Les 10 jours du printemps du commerce , organiss pour la premire fois dans les Yvelines ont remport un franc succs.

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associations et plus de 3 000 commerants de 30 curs de ville dans les Yvelines ont particip du 16 au 25 mars derniers cette animation commerciale dpartementale initie par le rseau des prsidents dUnions commerciales de la CCIV, vritable catalyseur de cette opration , souligne Renaud Nadjahi, vice-prsident de la CCIV. Au total, ce sont plus de 480 000 cartes gratter qui ont t distribues par les commerants, 14 000 cadeaux ont t remis au

grattage ainsi que 31 vlos (lectriques ou non lectriques) gagns par tirage au sort et remis aux heureux laurats lors dune soire organise le 10 avril dernier dans les locaux de la CCIV Versailles. Cette opration qui ntait pas gagne davance est incontestablement une russite , sest rjoui le Pdt Fouchet. Les communes ont compris lintrt quil y avait sassocier ce type doprations car il ny a rien de pire quun centreville sans commerces. Je pense galement que par ce geste fdrateur,

les associations de commerants ne feront que renforcer leur rle et le nombre de leurs adhrents. Et pour les commerants mobiliss, cela dmontre quune action collective, aussi complexe soit-elle, est toujours payante .

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16 ACTUS COMMERCEDV ELO PPE MEN T INN OVA TIO N FOR MA TIO N TRA NSM ISS ION RS EAU X CR ATI ON INF ORM ATI ON

LABAISSEDESCOMMISSIONSINTERBANCAIRES

UNE MISE EN UVRE EFFECTIVELe 7 juillet 2011, laccord pass entre le GIE Cartes Bancaires et le Conseil du Commerce de France a confirm la rduction du montant des commissions interbancaires pour les commerants. Le montant des commissions perues est dsormais en moyenne de 0,32 %, contre 0,47 % prcdemment. Les petits commerants peuvent dsormais sadresser directement leur tablissement bancaire pour faire valoir leur droit de ngociation. La CCIV souhaite mener une rflexion collective en vue de fdrer ces dmarches et poursuivre une action conjointe auprs des banques. Guy Blanchart, vice-prsident de la CCIV

D

epuis 23 ans, le systme des commissions interbancaires navait pas volu. Il tait bas sur un calcul complexe, comprenant une part fixe et une part variable. Le montant global de la commission pouvait freiner lutilisation de la carte bancaire dans certains tablissements ou pour des montants trop faibles. Lautorit de la concurrence a jug ces commissions excessives et a su convaincre le GIE Cartes Bancaires dun ncessaire ajustement. Depuis le 1er octobre 2011, les conclusions de laccord sont effectives.

Les termes dun nouvel accordLe nouveau montant de la commission interbancaire dpend dsormais dun pourcentage appliqu au panier moyen du commerant et dun taux variable de couverture du risque de fraude la carte bancaire. Au global, la diminution est en moyenne de 36 % et le montant de la commission reste propre chaque commerce. Le montant des commissions perues est dsormais en moyenne de 0,32 %, contre 0,47 % prcdemment, offrant ainsi aux commerants des conomies substantielles et la possibilit de dvelopper leurs activits. Les consommateurs pourront dans ce contexte rgler des achats de petits montants, la part fixe de 0,1 euro prlev sur chaque transaction ayant disparu. LAutorit

de la concurrence suit le respect des engagements pris auprs des 130 tablissements financiers membres du GIE CB.

La ngociation avec son tablissement bancaire est dsormais possibleLapplication de la rduction de la commission reste toutefois ingale. Les ngociations menes entre les banques et les grands commerces ont pour la plupart abouti et tmoignent des efforts raliss par les banques pour traduire concrtement les conclusions de laccord et tenir leurs engagements. Pour les petits commerces toutefois, ces nouvelles dispositions tardent se dployer et la plupart dentre eux nont pas pu bnficier ce jour de cette mesure. En effet, si les banques ont spontanment propos une rengociation aux grands commerces, pour des raisons vi-

dentes de concurrence et fidlisation de leur clientle, les petits commerces nont pas fait lobjet dune telle attention. Les petits commerants peuvent dsormais sadresser directement leur tablissement bancaire pour faire valoir leur droit de ngociation. La transparence des nouvelles dispositions leur permet dagir en toute connaissance de cause. La CCIV souhaite cet effet mener une rflexion collective en vue de fdrer les petits commerces et poursuivre une action conjointe auprs des banques , souligne Guy Blanchart, vice-prsident de la CCIV. La rvaluation des commissions sera dsormais tudie tous les 4 ans et fera lobjet dune nouvelle ngociation avec lAutorit de la concurrence. Un comit de pilotage sest runi le 6 fvrier pour dfinir la mthodologie utiliser pour cette rvision.

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Chlorophylle

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VIVACOMMERCE

UN DIAGNOSTIC PRCIS ET COMPLET DU POINT DE VENTEVivacommerce est un diagnostic prcis et complet propos par la CCIV. Il permet aux commerants et activits de services doptimiser lattractivit et les performances de leur point de vente.

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ne fois que lexpert de la Chambre nous donne son explication, tout devient vident . Emmanuelle Vincent dirige linstitut de beaut ponyme au Vsinet. Elle a bnfici de lopration Vivacommerce de la CCIV et sapprte modifier en profondeur laspect de sa boutique. Ce diagnostic est ouvert aux commerants et aux activits de service disposant dun point de vente avec une vitrine. Son principe est simple : il sagit dans un premier temps pour le chef dentreprise dautovaluer son activit en rpondant une srie de questions trs prcises. Cette valuation porte sur 12 thmatiques englobant bien sr laspect intrieur et extrieur de la boutique, mais aussi la communication, les ressources humaines ou encore la sant financire de lentreprise. Sy ajoutent galement des questions actuelles telles que le dveloppement durable ou laccessibilit des personnes handicapes. Un diagnostic sur ces mmes thmes est ralis par lexpert commerce CCIV. Toutes les thmatiques reoivent une note de A E, qui font merger les trois points forts et les trois axes damlioration de lentreprise. Lors du rendez-vous de restitution, lexpert commerce CCIV propose un accompagnement au commerant. Il peut sagir de conseils pratiques (crer un fichier clients, rdiger le document unique ou encore raliser des cono-

mies dnergie, par exemple), ou de pr-diagnostics thmatiques complmentaires.

Un accompagnement sur mesure Jai opt pour un pr-diagnostic merchandising qui a apport un regard totalement nouveau sur linstitut, souligne Emmanuelle Vincent. Des experts ont visit ma boutique. Ils mont permis de voir en profondeur comment nous fonctionnions avec mes salaris. Ils ont mis en vidence des dtails auxquels on ne pense pas quand on est pris dans la gestion du quotidien. Au-del de ces quelques ajustements, nous allons modifier entirement lapparence de la boutique cet t. Nous allons refaire les peintures pour avoir une cohrence au niveau des couleurs et revoir entirement lagencement.

Lors du rendez-vous avec lexpert commerce CCIV, une autovaluation est faite par le chef dentreprise, sur 12 thmatiques

Regard extrieur Il est toujours trs intressant de profiter dun regard extrieur, confirme Philippe Fajardo, grant de la boutique de torrfaction Nulle part ailleurs Saint-Leu-la-Fort. Jadhre depuis plusieurs annes la Charte de qualit de la CCIV. Jai trouv que ce diagnostic tait une bonne ide. Toute amlioration est bonne prendre. Je connaissais dj certains points renforcer, comme la frquence de changement de vitrine ou la communication. Ce diagnostic a permis de les confirmer et va me forcer un peu men proccuper plus rgulirement . En plus des axes damlioration du point de vente, VivaCommerce dtaille les dispositifs daide dont peut bnficier le dirigeant et loriente vers les experts, internes ou externes la CCIV, dans divers domaines (mise en place dun site Internet, formation, groupements dentreprises). Il faut savoir accepter la critique, quand celle-ci est constructive. Je conseille vraiment tout le monde de faire ce diagnostic , conclut Emmanuelle Vincent. Contact CCIV: Carla Joao au 0130847954 ou [email protected]

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18 ACTUS COMMERCEDV ELO PPE MEN T INN OVA TIO N FOR MA TIO N TRA NSM ISS ION RS EAU X CR ATI ON INF ORM ATI ON

NOUVELLE CLASSIFICATION DES HTELS

CEST LE MOMENT POUR SE METTRE AUX NORMESLa classification des htels (les toiles) va changer pour sadapter aux critres internationaux. Les hteliers disposent de quelques mois pour passer cette nouvelle norme sous peine de perdre de nombreux rfrencements. Cette nouvelle classification va tre le gage dun certain niveau de service. Cependant, le cot de laudit ncessaire pour profiter de ce nouveau classement tant la charge de lhtelier, cela risque de freiner les dmarches . Jean-Louis Goube, lu de la CCIV, prsident de la commission tourisme au sein de la Chambre rgionale de commerce et dindustrie Armin Sestic - Fotolia

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a course aux toiles a dbut depuis plusieurs mois. Le monde de lhtellerie va connatre une petite rvolution avec larrive dun nouveau classement, conforme aux normes internationales, et donc plus lisible pour la clientle trangre. Finie la catgorie 0 toile, ou encore le 4 toiles luxe. Dsormais, le nombre dtoiles varie de 1 5. Jusqu prsent, les critres dattribution taient uniquement quantitatifs, note Jean-Louis Goube, lu de la CCIV, prsident de la commission tourisme au sein de la Chambre rgionale de commerce et dindustrie. Pour un 4 toiles, par exemple, le hall daccueil devait avoir une surface minimum par rapport au nombre de chambres. En revanche, on ne tenait pas compte de son tat. Cette nouvelle classification va tre le gage dun certain niveau de service. Cest trs positif. Malheureusement, les pouvoirs publics nont men aucune campagne de communication sur le sujet. Les clients ne sont pas au courant. De plus, le cot de laudit ncessaire pour profiter de ce nouveau classement est la charge de lhtelier. Ce qui risque de freiner les dmarches pour ceux, nombreux, dont la situation financire nest pas florissante .

site les critres propres chaque catgorie pour savoir dans laquelle faire sa demande. Lhtelier doit ensuite commander une visite dinspection de son tablissement auprs dun organisme de contrle accrdit. L encore, il peut trouver la liste de ces organismes sur le site Atout France. Les tablissements aspirant un classement en 4 ou 5 toiles reoivent en plus une visite mystre. Le dossier est ensuite envoy la prfecture.

Sensibilisation du personnelCest une de ces visites mystres que doit recevoir le Domaine de la Corniche Rolleboise (78), qui souhaite passer de 3 4 toiles. Quand nous avons pris connaissance des nouveaux standards, nous avons fait une projection du score que nous pourrions obtenir, explique Jenny-Lou Mercier, directrice dexploitation du domaine. Pour cela, nous avons ralis notre propre audit. Nous en avons profit pour apporter davantage de confort dans nos chambres. Nous avons aussi men des oprations de sensibilisation auprs de notre personnel, notamment sur les questions de dveloppement durable. Ce nouveau classement va nous offrir une visibilit plus importante, en particulier auprs de notre clientle internationale. Une fois le dossier accept par la prfecture, lhtelier reoit les panonceaux afficher sur son tablissement. Le classement est ractualis tous les 5 ans.

Une classification caduque le 23 juilletDe fait, le nombre dtablissements ayant dj ralis la dmarche reste minoritaire. En mars, il flirtait avec 30 % pour les Yvelines et le Val-dOise. Un chiffre suprieur la moyenne nationale, mais qui reste faible, alors que lancien classement devient caduc le 23 juillet prochain. cette date, toute rfrence (enseigne, panonceau, documentation commerciale) aux toiles acquises avant 2009 pour les htels de tourisme et 2010 pour les autres hbergements devra tre retire. Pour bnficier de ses nouvelles toiles, lexploitant dun htel doit raliser un pr-diagnostic de son tablissement en tlchargeant un formulaire sur www.classement.atout-france.fr. Il trouvera sur le

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LAPPLICATION DE LA TVA 7% DANS LA RESTAURATION

LES MODALITS DAPPLICATIONLe nouveau rgime de TVA, en vigueur pour la restauration depuis le 1er janvier 2012 et prcis par une instruction du 8 fvrier 2012, suit un principe en apparence simple, avec un taux de 7 % applicable aux produits alimentaires prpars en vue dune consommation immdiate. Pour autant, les exceptions et les modalits prvues par la circulaire fiscale mritent dy porter une attention particulire.Limmense majorit des oprations sont soumises au taux de 7 % et cest le conditionnement ou la prsentation qui induit la notion de consommation immdiate. Ainsi, un produit vendu sous emballage, mme surgel, sera considr comme immdiatement consommable, ds lors que des couverts seront mis disposition ou que lenseigne propose une logistique propre la consommation. Ces critres sont indpendants du lieu de vente, que celui-ci offre un service de restauration sur place ou non. Au-del des restaurateurs traditionnels, sont concerns les tablissements de restauration rapide, les vendeurs ambulants, les marchs, les bars, les salles de spectacles, les stades, etc. Ainsi, les ventes emporter ne font pas obstacle une taxation 7 %, ds lors que les produits ne sont pas destins tre conservs par le consommateur. Ewa Walicka - Fotolia

Un principe simple

Des cas particuliersQuelques produits restent soumis un taux de 5,5 %, parmi lesquels leau et les boissons non alcoolises, les produits de confiserie et les chocolats, et les produits considrs comme ntant pas destins une consommation immdiate. La principale difficult rside dans lapplication dun taux de TVA dans une formule tout compris , incluant par exemple une

boisson alcoolique, qui elle est soumise un taux de 19,6 %. Dans le cas dune facturation globale et forfaitaire pour des prestations soumises plusieurs taux de TVA, il appartient au restaurateur de ventiler les recettes correspondant chaque taux. dfaut, le prix devra tre soumis au taux le plus lev de 19,6 %.

Des consquences pour les restaurateursLenjeu dsormais pour la profession rside dans la dtermination et la ventilation des marges en optimisant le rendement de ces nouveaux taux. On peut aisment garder en mmoire quelques principes simples de conversion pour obtenir un prix hors TVA. Ainsi,

pour obtenir le montant HT dun produit 5,5 % de TVA, il faudra multiplier le TTC par 0,947 ; pour une TVA de 7 % la multiplication est de 0,934 et de 0,836 pour 19,6 %. Les restaurateurs doivent dsormais tre en mesure de se positionner et dgager une visibilit cohrente sur les taux applicables pour prserver leurs marges. Si le principe reste simple, sa traduction oprationnelle peut se rvler complexe et le soutien de professionnels est ncessaire. Les experts-comptables ont bien sr vocation clairer leurs clients sur ces dispositifs. La CCI et les organismes professionnels peuvent galement complter ce besoin dinformation.

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20 ACTUS INDUSTRIEDV ELO PPE MEN T INN OVA TIO N FOR MA TIO N TRA NSM ISS ION RS EAU X CR ATI ON INF ORM ATI ON

LESPRATIQUESCOMMERCIALESINTERDITES

DANS LES RELATIONS BUSINESS TO BUSINESSRdiger un contrat est fortement recommand afin danticiper la gestion dventuels conflits

Avant de sengager dans une relation commerciale, il est primordial de dfinir clairement sa stratgie et de dterminer le type de relation mettre en place avec ses partenaires (fournisseurs, distributeurs).

E

n effet, lobligation de communication des conditions commerciales impose un degr de formalisme qui varie en fonction du type de relation commerciale retenu. Ainsi, dans le cadre dune vente directe ou dun achat-revente, il est obligatoire de communiquer les conditions gnrales de vente et les factures ainsi que de conclure une convention annuelle rcapitulant le plan daffaires. Dans le cadre dune franchise ou dune concession exclusive, un contrat doit tre conclu entre les partenaires et une obligation dinformation prcontractuelle doit tre respecte. Dans tous les cas, rdiger un contrat est fortement recommand afin danticiper la gestion dventuels conflits ; ce contrat doit notamment intgrer les points suivants : dfinitions, promotion des produits, droits de proprit intellectuelle, garantie, responsabilit, rupture Au-del de la politique commerciale arrte, la gestion quotidienne des affaires est susceptible de gnrer des comportements ou des pratiques qui faussent le jeu de la concurrence. En effet, les pratiques qui confrent un avantage leur auteur dans la relation avec ses partenaires sont interdites. Ds lors, il est impratif de redoubler de vigilance afin dadopter un comportement appropri et viter toute pratique dite restrictive de concurrence (articles L 442-1 et suivants du code de commerce). Parmi les pratiques viter , on trouve principalement : le non respect des rgles de formalisme (voques ci-dessus) ; lobtention davantages sans contrepartie proportionne ; la soumission dun partenaire des obligations crant un dsquilibre significatif entre les parties ; le non respect des dlais de paiement, soit 45 jours fin de mois ou 60 jours compter de la date dmission de la facture selon le contrat (sauf drogation) ; les pratiques tarifaires et promotionnelles (remises, rabais, ristournes, marges arrires) revtant un caractre abusif ;

le contrle des prix pratiqus par les distributeurs (limposition dun prix de vente minimum est prohibe) ; la rupture brutale des relations commerciales (un pravis doit tre respect). En outre, les pratiques dites anticoncurrentielles (articles L 420-1 et suivants du code de commerce) telles que le partage de march (gographique ou de clientle) et linterdiction de ventes passives (le fait de satisfaire des demandes non sollicites) hors territoire exclusif, empchant la concurrence daccder au march ou de sy maintenir, sont galement interdites. Le non respect des rgles de concurrence est trs lourdement sanctionn par les juridictions nationales (nullit des clauses contractuelles, amende civile maximale de 2 millions deuros ou correspondant au triple du montant des sommes indment verses, amende pnale de 75 000 euros pour la personne physique galement passible de 4 ans demprisonnement et jusqu 375 000 euros pour la personne morale) et par les autorits de la concurrence (amendes pouvant atteindre, au niveau europen, jusqu 10 % du chiffre daffaires mondial). Pour en savoir plus: Adelita AULLET, Conseiller affaires europennes Tl. 0130847282/ [email protected]

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CONVENTIONDAFFAIRES,SALONS

RENCONTRES PROMETTEUSES

Dfi Biotech Business en avril dernier, Eurosatory en juin prochain, le Midest et Pollutec lautomne, les rendez-vous ne manquent pas pour les entreprises en qute de nouveaux marchs et de partenariats.

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rganise par la CCIV et le Ple de comptitivit MEDICEN Paris Rgion dans le cadre du plan Dfi Biotech Sant (www.dfi-biotech-sante. org), la convention daffaires Dfi Biotech Business sest droule le 12 avril dernier, dans les locaux de lEssec, Cergy-Pontoise. Lobjectif tait de permettre aux entreprises prsentes, PME et grands groupes, de nouer des contacts privilgis au profit de leur dveloppement commun , souligne Grard Bachelier, vice-prsident de la CCIV. Un pari gagn, comme en tmoigne Fabrice Beauchne, fondateur et PDG de Popsi Cube, entreprise spcialise dans la recherche clinique et linformatique mdicale, Montigny-leBretonneux : Nous sommes implants en France, aux tats-Unis et en Tunisie. Avec une quipe de 30 personnes, notre PME grandit et innove sans cesse. Nous travaillons dj avec de grands comptes comme Covance, mais aux Etats-Unis. Aujourdhui, nous avons pu rencontrer les contacts franais de cette socit ainsi que dautres grandes entreprises, que nous avons gn-

ralement du mal approcher. Cette convention nous a permis de les rencontrer, de nous faire connatre, de prsenter ce que lon est, ce que lon fait. Au total, plus de 300 rendez-vous daffaires ont ainsi eu lieu entre une trentaine de PME du secteur des biotechnologies et de la sant et 11 grands comptes publics et privs de la filire (Altran, Sanofi, Covance, GE Healthcare, 3M, Horiba, lInria, Bertin Pharma, lInstitut Pasteur, la Ligue contre le Cancer et Synchrotron Soleil). Nous navions jamais particip ce type de manifestations. Lorsque la CCIV ma prsent lopration, jtais trs dubitative quant aux rencontres que nous allions pouvoir faire cette occasion. Cette journe ma dmontr tout lintrt daller davantage vers les petites PME et les start up. Elle ma donn loccasion de dcouvrir et dchanger avec des socits que lon ne rencontre pas au quotidien et donc dagrandir le rseau de 3M et damorcer de futures collaborations , indique Nolline Henault, Directrice Projets Marketing de la Socit 3M base Cergy.

Dfi Biotech Business a permis aux entreprises prsentes, PME et grands groupes, de nouer des contacts privilgis au profit de leur dveloppement commun. Grard Bachelier, vice-prsident de la CCIV

LES PROCHAINS SALONSEurosatory2012 Le Salon international de la dfense terrestre et aroterrestre et de la scurit se droule cette anne du 11au15juinprochains,Paris-NordVillepinte.Pilote duPavillonle-de-France(528m,Hall6),leplus importantdetouslespavillonsrgionauxdusalon,la CCIVaccompagne26des40exposantsfrancilienssur sonespacecollectifde318m. CesalonseraloccasiondelancerlacommercialisationdesstandspourleForumEntreprisesDfense organisparlaCCIVetlaSIMMTsurlabasemilitaire de Versailles-Satory les 29 et 30 mai 2013. SurlestanddelaCCIVEurosatory: Abeillon,AdIndustrie,AEPetsche,AepElectronique, Art concept composites, Astromed-Quicklabelsystems,Bernier,Elsysdesign,

emballage,Emitech,Fujifil,Gaci,Getelec,Groupe Pommier,HEPP,Hghsystemesinfrarouges,LeCblage franais,LFESAS,LMSCONSULTINGIM.IFA,Logicinstrument,NAVIMODISTRIBUTIONSAS,Rodriguez MIDEST Du6au9novembre,leComitMcaniquele-deFranceinvitelesentreprisesparticiperauMidest, Salon mondial de sous-traitance industrielle, ParisNord Villepinte, dans le cadre de son espace collectif. POLLUTEC Pollutec, le salon international des quipements, des technologiesetdesservicesdelenvironnement,se tiendradu27au30novembreLyonEurexpo.Contact: Sandrine Le Du de Pinho, au 01 30 75 35 67 ou [email protected]

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22 ACTUS INDUSTRIEDV ELO PPE MEN T INN OVA TIO N FOR MA TIO N TRA NSM ISS ION RS EAU X CR ATI ON INF ORM ATI ON

METRAMAGNY-LES-HAMEAUX

LEXPORT EN LIGNE DE MIREFiliale 100 % du Cluster Genaris Magny-les-Hameaux, la socit METRA, spcialise dans la mesure tridimensionnelle, emploie une soixantaine de salaris. Forte de 20 annes dexprience, elle mne une politique volontariste ltranger.veaux locaux Magny-les-Hameaux, proximit du Technocentre Renault. Depuis sa cration, elle intervient tant en France qu ltranger, un domaine quelle matrise depuis plus de 20 ans. Son dveloppement soriente dans plusieurs directions pour accompagner ses principaux clients ou creuser de nouveaux secteurs. METRA est ainsi trs prsente au Maroc. Renault ouvre une usine Tanger, dautres clients sy implantent. Nous pensons que METRA a une vraie carte jouer , explique Sbastien Delandre. Autres pays o METRA souhaite simplanter durablement : lAllemagne et la Russie. Lentreprise a tudi le march allemand avec laide dun consultant, poursuit le directeur gnral. Lobjectif est de ne pas se limiter au secteur automobile, mais de souvrir laronautique, march significatif aussi dans ce pays . METRA a ainsi particip au trs renomm salon de la Mtrologie Stuttgart o elle a pu entrer en contact avec clients et fournisseurs de la filire. Avant de sattaquer au march russe, en pleine expansion, lentreprise a fait appel un expert extrieur. Il y a l-bas une forte demande de contrle des vhicules qui sortent des chanes de production , confirme Sbastien Delandre. Pour mener bien ces projets linternational, METRA a bnfici dun accompagnement de la CCIV (lire ci-dessous).

TMETRA a bnfici dune subvention dans le cadre de PMUP pour formaliser ses projets linternational. La CCIV a apport son soutien cette entreprise pour le montage de son dossier. Bruno Didier, vice-prsident trsorier de la CCIV

rs implique dans le secteur automobile, lentreprise METRA na pas t pargne par la crise qui a touch la filire. Pour amortir ses consquences, son directeur gnral, Sbastien Delandre, a fait le pari de linnovation et du dveloppement ltranger pour amortir le choc. Cre en 1991, METRA est spcialise dans la mesure tridimensionnelle. Son expertise lui permet de dimensionner ou valider une structure ou un produit, dobtenir sa reprsentation physique en trois dimensions. Elle peut ainsi calculer les dformations sur une pice, modliser les chocs, notamment en matire automobile, calculer les efforts sur un vrin ou dtecter les anomalies dune pice. Ses principaux clients appartiennent majoritairement aux secteurs de lautomobile, mais aussi de laronautique, de la dfense, du ferroviaire ou de lnergie. De plus, la socit intervient dans le domaine de llectronique embarque sur tous les types de vhicule, en ciblant en particulier hybrides et lectriques. Son activit de consulting par analyse de la concurrence sur le march de lautomobile accompagne ses clients dans loptimisation de leurs sites de production.

SOUTIEN DE LA CCIVMETRA a bnfici dune subvention dans le cadredePMUPpourformalisersesprojets linternational.Cetteaidesesttraduitepar lembauchedetroispersonnesetparlinterventiondexpertsextrieurspouranalyser lesmarchspotentiels.LaCCIVaapportson soutien lentreprise pour le montage de son dossierPMUP.La CCIV a toujours t notre coute, toujours disponible et prenant le temps ncessaire pour comprendre notre activit. Ses quipes sont trs ractives, confie le directeur gnral Sbastien Delandre.

Une carte jouer au MarocEn 2006, METRA est devenue filiale 100 % de Genaris, install depuis fvrier 2011 dans de nou-

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GENARIS JOUE LA COMPLMENTARITLeclusterGenarisregroupeaujourdhuisixentreprises dansseslocauxdeMagny-les-Hameaux.Cecluster sedonnepourobjectifderassemblerdesentits complmentaires pour partager les comptences et avoiraccsdesservicesquunepetiteoumoyenne entreprise ne pourrait pas obtenir seule. Genaris Group est un acteur indpendant dans le conseil, la cration denouveauxproduitsetlaccompagnementindustriel. LidedeclusterddiauxPMEpermetdeproposer unepalettedexpertsaptessemobilisersurdenouveauxprojets,maisaussideprofiterdunedynamique commerciale pour augmenter son rayonnement et acclrer son dveloppement. Enfin, le groupe Genaris accueilleunincubateurdeprojetsinnovantsenpartenariat avec des coles dingnieurs et de commerce. Djmaison-mre100%desafilialeMETRA, spcialise dans la mesure tridimensionnelle, Genaris aintgren2011lasocitVERTEXI,enpointedans la simulation numrique et en particulier en mcanique des fluides. Enfin, le cluster vient dentrer hauteurde40%danslecapitaldeBEPS,unbureau dtudes et de ralisations industrielles qui intervient surlesmarchsautomobileetaronautique.Nous disposons dsormais dquipes dingnieurs en calcul, spcialistes en mcanique des fluides et en rsistance des matriaux, capables de raliser des prestations sur nos propres serveurs de calculs,serjouit Grard Dalle, prsident et fondateur de Genaris Group. Aujourdhui,leclusterdisposedunecapacittotale de 1000m2debureauxetde2000m2dactivits. Actuellement compos de 6entreprises complmentaires dans des secteurs dactivits tels que lnergie, ladfense,leluxe,lartoulepatrimoine,ilpropose auxentreprisesquisouhaitentlerejoindre150m2de bureauxtoutquipsainsique600m2dateliers disponibles.Plus dinformations sur: www.genarisgroup.com ou au 0130125400.

Grard Dalle, prsident et fondateur de Genaris Group.

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INTERNATIONAL

CAP SUR LAMRIQUE LATINELa CCIV organise une journe exceptionnelle pour dcouvrir plus prcisment les opportunits daffaires en Amrique latine.

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elon les Perspectives pour lconomie mondiale 2012 publies par la Banque mondiale, lAmrique latine et les Carabes devraient enregistrer une

croissance de 3,6 % en 2012, puis de 4,2 % en 2013. Le continent est certes affect par le ralentissement de la croissance mondiale, lincertitude dcoulant de la crise de la dette dans la zone euro ou la dclration de la demande intrieure mais la zone demeure dynamique et attractive. Aussi, la CCIV propose aux entreprises de toutes tailles et de tous secteurs de rencontrer, le 19 juin prochain Versailles, les reprsentants des chambres de commerce et dindustrie franaises en poste dans une douzaine de pays dAmrique Latine*. Les chefs dentreprise pourront sentretenir

avec ces experts-pays au cours de rendez-vous individuels dune trentaine de minutes. Des entrepreneurs viendront galement tmoigner de leur exprience sur le continent. Nous avons souhait apprhender la zone latino-amricaine dans sa globalit , note Pierre Kuchly, lu de la CCIV, afin de permettre aux entreprises daffiner leur stratgie en fonction des opportunits identifies dans chacun des pays . Plus dinfos: Ple international CCIV Tl: 0130753581*Argentine, Brsil, Chili, Colombie, Costa Rica, Equateur, Mexique, Nicaragua, Paraguay, Prou, Rpublique Dominicaine, Salvador, Venezuela.

BRSILPrvisiondecroissanceduPIB: 3%en2013 Pays-continent, le Brsil reprsenteunmarchconsidrablequi recouvre cependant des ralits bien diffrentes selon les rgions. Fortdesesressourcesnaturelles et nergtiques, le Brsil est une puissance agricole et dsormaisindustrielle(chimie,papier, aronautique) qui attire les entreprisestrangres.Lapolitique conomique prudente mene est considre comme un atout pourlepaysquidoitenrevanche composer avec des infrastructures insuffisantes et un manque de main-duvre qualifie.

La CCIV propose aux entreprises daffiner leur stratgie en fonction des opportunits identifies dans chacun des pays. Pierre Kuchly, lu de la CCIV

Aprslagravecrisequiaconduit lArgentine la faillite en 2001, lconomie a bnfici dune croissance rapide, stimule par la consommation des mnages, les dpenses publiques, les performances agricoles et le dynamisme deschanges.Toutefois,lconomie argentine souffre de la fragilit dusystmefinancier,dunmanque dinvestissements dans le secteur nergtique et dune situation sociale dlicate.

vhicules,ptrole,machines). Rput comme le meilleur pays pour faire des affaires en Amrique latine,leMexiqueptitcependant dune inscurit grandissante, de la corruption et de linefficacit de sa bureaucratie.

CHILIPrvisiondecroissanceduPIB: 4,5%en2013 LeChilialconomielaplusperformante des pays dAmrique latine et est considr par les investisseurstrangerscommeunmodle de stabilit conomique. La reprise amorce en 2010fut vigoureuse, stimuleparleschanges,la demande interne et un important plan de relance. Lconomie chiliennedoitencorereleverledfi que reprsente sa dpendance lgard du cuivre et dvelopper son agriculture.

MEXIQUEPrvisiondecroissanceduPIB: 3,7%en2013 LeMexiqueestdevenula12e puissance conomique mondiale. Lapartducommerceextrieur danslePIBestdenviron60%.Les tats-Unisachtentlessentieldes exportationsmexicaines(quipements lectriques et lectroniques,

ARGENTINEPrvisiondecroissanceduPIB: 4,2%en2013

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APPEL PROJETS

LES SERVICES INNOVENT AUSSILe secrtariat dtat charg des Services vient de lancer un appel projets pour soutenir les entreprises de services qui innovent dans le but damliorer leur productivit et leur comptitivit.

L Tommi - Fotolia

innovation nest pas lapanage du secteur industriel. Que ce soit dans les domaines de lorganisation, des ressources humaines, voire de commercialisation de nouveaux produits, les entreprises de services cherchent elles aussi en permanence amliorer leurs

performances. Souhaitant favoriser cette innovation, le secrtariat dtat charg des Services a lanc en novembre 2011 un appel projets dot de 7 millions deuros. Les dossiers peuvent tre dposs jusqu mars 2013. Ils seront slectionns et instruits par le rseau Oseo, en relation avec la DGCIS (Direction gnrale de la comptitivit, de lindustrie et des services).

Prt taux zro ou avance remboursablePour participer lopration, les entreprises doivent remplir le

dossier de demande daide et le remettre la direction rgionale dOseo dont elles dpendent. Elles mettront laccent sur la productivit et la comptitivit dune offre existante ou crer, et valueront les retombes attendues en termes de cration demplois, de valeur ou dactivit conomique. Laide prendra la forme dun prt taux zro ou dune avance remboursable. Les projets devront tre mis en uvre par des PME et des entreprises de moins de 2 000 salaris, quil sagisse dentreprises de service B2B ou B2C.

Le cahier des charges complet de lappel projets peut tre tlcharg sur le site dOseo : www. oseo.fr/a_la_ une/agenda/ appels_a_ propositions/ appel_a_ projets_ innovation_ dans_les_ services

PROPRITINDUSTRIELLE

VALORISEZ LES ACTIFS IMMATRIELS DE VOTRE ENTREPRISE!Si les titres de proprit intellectuelle (brevets, marques, dessins et modles, droits dauteurs) confrent un monopole dexploitation et de fait un droit dinterdire (de fabriquer, de commercialiser, de reproduire), ils peuvent apporter bien davantage.

titres qui prsentent des aspects limitatifs en matire de porte technique, de zone gographique couverte Les mthodes de valorisation et destimation sappuient sur des lments juridique, technologique, conomique et financier. Il est donc ncessaire de se faire accompagner par un

laurent Berthelot

E

n effet, ils constituent un actif immatriel important pour les entreprises, quels que soient leur taille et leur secteur dactivits. Mme dormants, ils peuvent tre valoriss et faire lobjet de cession ou de licence dexploitation des tiers, selon des dispositions financires qui dpendent de leur valeur estime. Aussi, une valuation du titre ou du portefeuille de titres est indispensable. Dans le cas dun portefeuille, cette valuation a notamment pour objectifs didentifier les titres les plus porteurs tout en cartant les

professionnel dans cette dmarche. Pour faire le point sur ce sujet, la CCIV organise, en partenariat avec lInstitut national de la proprit industrielle (INPI), deux runions dinformation gratuites : le 27 juin 2012 Montigny-leBretonneux, de 14 h 17 h le 3 juillet 2012 Pontoise, de 9 h 12 h Intervenant : cabinet spcialis en valorisation des droits de proprit intellectuelle. Contact: Myriam LAURENT 0130753514 [email protected]

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DVELOPPEMENT

POURQUOI MENER UNE VEILLE STRATGIQUE ET TECHNOLOGIQUE?La matrise dune information fiable et actualise est dsormais une ncessit pour anticiper les menaces, par exemple dtecter lapparition de technologies concurrentes, obtenir un avantage comptitif...

La veille stratgique et technologique est souvent juge onreuse et chronophage pour les PME. Pourtant, disposer dinformations fiables et actualises est un atout, voire un impratif, pour prenniser lactivit de lentreprise et gagner des parts de march.

P

rs de neuf entreprises sur dix estiment profitable de mettre en place une stratgie de veille technologique* et plus dune sur deux y consacre des moyens, plus ou moins importants il est vrai. Surveiller lvolution des techniques, mais aussi loffre des concurrents, favorise linnovation et permet lentreprise de se positionner prcisment dans une sphre conomique toujours plus concurrentielle. En effet, de nos jours, les produits se renouvellent plus vite, les besoins des clients voluent constamment, les concurrents se multiplient, de nouveaux marchs apparaissent aussi. La matrise dune information fiable et actualise est dsormais une ncessit pour anticiper les menaces, par exemple dtecter lapparition de technologies concurrentes, obtenir un avantage comptitif, identifier de nouveaux dbouchs et dceler des opportunits de dveloppement.

Si la veille technologique est un systme daide la dcision utile, cette tche est toutefois coteuse en temps et ncessite des comptences bien particulires. La profusion dinformations, notamment sur le web, renforce de manire significative la difficult extraire, analyser et recouper les informations rellement pertinentes pour lentreprise. Enfin, la veille technologique ne se justifie que si linformation recueillie est diffuse, exploite et transforme en leviers daction. Aussi, lAgence rgionale dinformation stratgique et technologique (Arist) de la CCIV propose aux PME/PMI industrielles ou de services lindustrie de les accompagner par le biais de la prestation ValidAction Veille Stratgique et Technologique. Aprs avoir pris connaissance des savoir-faire de lentreprise et tabli un diagnostic de pratiques en cours en matire de veille technologique, un ingnieur de lquipe va identifier les besoins en fonction des orientations stratgiques retenues et proposer un plan de veille.

Dfinir les thmes stratgiques et ne pas se disperserIl est fondamental de hirarchiser les besoins pour ne pas tre submerg par une masse dinformations. Pour relever de la veille, un sujet, dont le primtre sera soigneusement dlimit, doit prsenter un caractre prioritaire pour lentreprise. Il convient aussi de dterminer quelles sont les informations concrtement attendues pour chacun des thmes retenus. Une entreprise qui aura identifi un concurrent agressif sintressera de prs lensemble de ses activits en veillant aux tarifs de ses propres fournisseurs, par exemple. Une autre, qui axe son dveloppement sur une technologieLe courrier conomique N 126 mai 2012 www.versailles.cci.fr

Mihai Simonia

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propre, surveillera en priorit les dpts de brevets et des publications cibles. Souple et opportuniste, une stratgie de veille efficace implique, en outre, dadapter et de rajuster rgulirement les axes de recherche. Slectionner les sources pertinentes est lautre condition du succs dune stratgie de veille technologique. Presse, revues scientifiques et techniques, ouvrages, normes et rglements reprsentent une source dinformations trs riche. Mais 80 % de linformation technique nest publie que dans les brevets. De grandes quantits dinformations sont stockes dans des bases de donnes professionnelles et internationales auxquelles nous avons accs , insiste une conseillre Veille et innovation la CCIV. La formulation de lquation de recherche sur ces bases ncessite des comptences bien prcises dont seuls disposent les spcialistes de linformation . La veille technologique que nous avons mise en place avec lArist nous permet dtre informs sur les brevets rcemment dposs par nos concurrents , souligne Christine Maille de la socit Vygon Ecouen. Ces informations sont ensuite tries par gammes de produits et transmises notre quipe technique au sein de la Direction de Recherche et Dveloppement des produits. Les chefs de projets vrifient que leurs inventions en cours de dveloppement ne font pas dj lobjet de dpt de brevet de la concurrence. Cest une source dinformations et une aide importante dans linnovation et la conception de nos produits . Car lentreprise qui mne une stratgie de veille technologique, laquelle reprsente un investisse-

ment, doit en effet analyser linformation recueillie et mettre profit les rsultats. Il appartient ainsi au management de dfinir avec qui et comment partager linformation au sein de lentreprise. Plusieurs options peu onreuses existent : lecteurs partags en rseau, marque-pages Internet, stockage en ligne avec messagerie

80 % de linformation technique nest publie que dans les brevets

* Selon lenqute de lAgence rgionale dinformation stratgique et technologique (ARIST) Bretagne Septembre 2011

Plus dinfos Sophie Chaumet : Arist Ple Innovation et Intelligence conomique, Tl: 0130753586 ou [email protected]

LA VEILLE SUR INTERNETInternet ouvre des perspectives largiesenmatirederecherche dinformations mais il est courant de passer ct dinformations pertinentes. En effet, le web visible et directement accessible nest que la partie merge dun iceberg.Certainssitessontmal, voirepasdutout,indexscarbien tropvolumineuxouprotgsetne permettentpasdavoiraccsaux informations quils contiennent. Par ailleurs,unerecherchesurInternet mal structure peut vite devenir trschronophage.Rappelonsquun dirigeant de PME peut difficilement consacrerplusdunedemi-heure parjourlaveilletechnologiqueet concurrentielle. Il est dsormais acquis que le pourcentage de rsultats communs plusieursmoteursderecherche estextrmementfaible.Ilestdonc conseill dutiliser simultanment plusieurs moteurs afin de multiplier les sources et de recouper linformation. Pour collecter linformation, au-del des favoris bien connus de tous lesinternautes,lesfluxRSSqui reprennent automatiquement les titres ou articles dun site dactualits, dun blog sont un nouveau moyen efficace. Il peut galement trejudicieuxderecourirdesoutils comme les agents de surveillance quicomparentdeuxversionsdune page web et signalent, par mail, dventuelles nouveauts. Pour vous aider dans loptimisation de votre veille sur Internet, lArist vous propose un accompagnement personnalis.

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ra2 studio

28 ACTUS INDUSTRIEDV ELO PPE MEN T INN OVA TIO N FOR MA TIO N TRA NSM ISS ION RS EAU X CR ATI ON INF ORM ATI ON

POURINNOVER

SOYONS OUVERTS limage de MBDA, THALES et EADS ASTRIUM, la CCIV accompagne plusieurs leaders industriels dans lidentification de partenaires technologiques long terme.

Mettre linnovation au cur de la stratgie dentreprise devient de plus en plus une ncessit dans un contexte de crise. Mais relever ce dfi tout seul est presque impossible, dautant plus si lon vise la rupture par rapport la concurrence. L Open Innovation ou innovation ouverte apporte une rponse tout fait adapte cette complexit.

L

es responsables achats tout comme les directeurs techniques des groupes industriels ont donc un rle majeur jouer dans ce contexte. Une dmarche proactive simpose afin dvoluer de la notion de sous-traitance la notion de partenariat stratgique et participer ainsi la cration de vritables filires industrielles. Les acheteurs sont ainsi devenus force de proposition pour gnrer de linnovation en sappuyant la fois sur les ressources et les comptences internes et celles de leurs sous-traitants et fournisseurs.

fondamentale sur les lasers que sur les sousensembles laser dj un stade de dveloppement avanc.

THALESUn forum dinnovation ouverte sera organis au mois de septembre 2012 par les divisions Recherche & Technologie et Dfense & Scurit du groupe en collaboration avec la CCIV sur le thme de la cyberscurit (filtering, authentification, scurit des terminaux, visualisation des menaces, graphes dattaques, raction celles-ci, gestion des accs) et du big data , notamment sur les aspects de stockage, scurit et capacits de visualisation.

Dmarche Open Innovation chez plusieurs leaders industrielsDans le cadre des activits du rseau de la Commission europenne Enterprise Europe Network*, la Chambre de commerce et dindustrie de Versailles Val-dOise / Yvelines accompagne ainsi plusieurs leaders industriels, limage de MBDA, THALES et EADS ASTRIUM, dans lidentification de partenaires technologiques long terme. Toute entreprise PME-ETI ou structure acadmique active sur les domaines technologiques mentionns ci-dessous peut contacter la CCIV afin dtre prsente directement aux responsables techniques & achats de ces grands groupes.

EADS ASTRIUMASTRIUM Services et la CCIV procdent actuellement lidentification dentreprises innovantes dans les domaines des tlcommunications satellites (Ka Band, COTM, modems, routers, M2M), de lobservation de la Terre (cartographie, LIDAR, surveillance, scurit, y compris des fins de recherche scientifique) et de navigation positionnement (GNSS, Galileo). Contact: Pierre ARRIBE au 0130847289ou [email protected]* Initi en 2008 par la Commission europenne dans le cadre du Programme Innovation et Comptitivit, Enterprise Europe Network permet notamment aux entreprises et centres de recherche didentifier des partenaires technologiques et commerciaux dans toute lEurope. La Chambre de commerce et dindustrie de Versailles Val-dOise / Yvelines est membre de ce rseau europen au travers du consortium Paris le-deFrance Centre. Plus dinformations sur www.pic2europe.fr

MBDAEn collaboration avec Pacte PME, la CCIV participe lorganisation de deux forums innovation fin avril et fin mai 2012 au sige du groupe, devenu leader europen des systmes de missiles. Les domaines technologiques suivants sont concerns : tlmtrie laser, LIDAR/LADAR, dsignation laser illumination de cibles, guidage laser. Lintrt du groupe porte tout autant sur les innovations en rechercheLe courrier conomique N 126 mai 2012 www.versailles.cci.fr

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RENDEZ-VOUS

SEMAINE DE LA RECHERCHE ET DE LINNOVATION EN VAL-DOISEOrganise par le Carrefour enseignement suprieur entreprises du Val-dOise (CESE 95), la Semaine de la recherche et de linnovation en Val-dOise se droulera cette anne du 21 au 24 mai 2012 sur lensemble du dpartement.

L

a vocation de cette Semaine est damener les entreprises se mettre en posture dinnovation pour explorer de nouvelles voies, de nouvelles pistes, pour crotre et se dvelopper. 3 journes thme sont proposes : 22 mai : La Ville et lEntreprise de demain, artificielles, intelligentes ? Comment les robots vont-ils intgrer notre quotidien ? 23 mai : Les rseaux et systmes de communication : quelles perspectives pour la Ville et les Entreprises de demain ?

24 mai : Jentreprends et jinnove de manire responsable dans ma Ville et mon Entreprise de demain ! Des exposs de chercheurs, des ateliers spcifiques, des tmoignages dentrepreneurs, des changes et des rencontres entre chercheurs, laboratoires et PME sont prvus tout au long de cette semaine. Pour prsenter les outils et interlocuteurs ddis au financement de linnovation, la CCIV proposera galement une confrence sur le thme : Financez vos innovations de demain ! , le

24 mai 17 h 30 au Technopole Parc (Ple Vinci 1 - Cergy SaintChristophe), en partenariat avec la Communaut dagglomration de Cergy-Pontoise La CCIV organise par ailleurs la 4 e Convention entreprises recherche innovation, dont lobjectif est de favoriser le rapprochement des entreprises, sur la base de projets concrets et des laboratoires et tablissements denseignement suprieur. 20 entreprises seront accompagnes cette anne par la CCIV. Infos: www.sri-valdoise.com

La CCIV acc