Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

48
Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines N° 117 – avril 2010 GRAND PARIS UN ÉLAN EN DEMI-TEINTE AUTOMOBILE UNE CELLULE POUR BOOSTER LA MOBILITÉ

description

Magazine économique de la CCI diffusé aux entreprises et décideurs des Yvelines et du Val d'Oise

Transcript of Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Page 1: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines

N° 117 – avril 2010

GRAND PARIS

UN ÉLAN EN DEMI-TEINTE

AUTOMOBILE

UNE CELLULE POURBOOSTER LA MOBILITÉ

Page 2: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010
Page 3: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Face à l’urgence de la crise écologique et socialequi se manifeste aujourd’hui – réchauffementclimatique, raréfaction des ressources naturelles,perte drastique de biodiversité, augmentation

de la population –, le développement durable s’estimposé à tous les acteurs économiques comme unnouveau modèle de croissance au niveau mondial.

Une gageure tant les intérêts économiques des Etatssont divergents. La France, aux côtés de ses voisinseuropéens, porte la cause écologique de façondéterminée et sans sombrer dans le catastrophisme.

Engagé depuis 40 ans au service du développementdurable avec deux axes qui vont de pair : protectionde l’environnement mais aussi protection de l’hommeau sein de l’entreprise, le réseau des CCI partageavec force cette conviction.Ainsi, la Chambre de commerce et d’industrie deVersailles a très vite identifié la filière éco-industriellecomme un formidable vecteur de croissance surle territoire et, après la réalisation d’une analyseéconomique, a décidé d’animer dès 2004 un réseauentièrement dédié à ce secteur d’activité.

Ce réseau rassemble aujourd’hui plus de 150 membres.Dans le même temps, la Chambre mettait en place,en collaboration avec l’Ademe, l’agence de l’eauNormandie et la Drire régionale, un dispositifd’accompagnement à la performance environnementaledestiné aux entreprises industrielles et de servicesà l’industrie.En 2005, elle créait le premier réseau des Managersde l’environnement (RME) qui compte désormaisplus de 90 membres actifs.

La CCIV participe du 12 au 16 avril prochain auxJournées Entreprise et Développement Durableorganisées par les chambres de commerce deParis – Île-de-France pour informer les PMEet les sensibiliser aux défis environnementaux.

Si les enjeux sont nombreux : réglementationenvironnementale, coût de l’énergie mais aussiattentes des grands donneurs d’ordres,le développement des éco-activités est un nouveausouffle pour l’économie car il représente pourl’entreprise, quelle que soit sa taille, une véritableopportunité d’innovation et donc de croissance.

3ÉDITO

JJEEAANN--FFRRAANNÇÇOOIISS BBEERRNNAARRDDIINNPrésident de la CCI de Versailles Val-d’Oise/YvelinesE-mail : [email protected]

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

AGIR ET AIDERLES ENTREPRISESÀ SE TRANSFORMERDURABLEMENT

Page 4: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

courrier montavril:Mise en page 1 16/03/10 15:43 Page3

Page 5: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

Le Courrier économique,journal bimestrield’information et d’action de l’opinionsocio-économique• Chambre de commerce et d’industrie de VersaillesVal-d’Oise/Yvelines• 21, avenue de Paris,78021 Versailles Cedex(Tél. : 01 30 84 78 78)

• Directeur de la publication :Michel Delamaire

• Directeur de la rédaction :Marie-Pierre Coursat

• Rédacteur en chef :Frédéric Gaudichon

• Rédaction : Nicolas Demare, MartineBousquet, Stéphane Marcovik,Agnès Noël, Patricia Coignard

• Publicité : HSP Christian Delarette Tél. : 01 55 69 31 00.

• Conception, réalisation :samourai.fr

• Impression : ETC,avenue des lions,Sainte-Marie-des-Champs,B.P. 198,76196 Yvetot Cedex.Tél. : 02 35 95 06 00.

• N° ISSN : 0752-1855

• Crédits photos :Getty Images,Philippe Hallé, Essec

A Franconville comme à Sarcelles,la CCIV agit pour obtenirl’indemnisation à l’amiable dupréjudice subi par les commerçantstout en leur apportant un appuitechnique pour traverser les épreuves engendrées par deschantiers de grande envergure.

ACTUS LOCALES14/ SALON DESENTREPRENEURS 2010L’esprit d’entreprise neconnait pas la crise

ACTUSCOMMERCE16/ TRAVAUXLa CCIV mobilisée aux côtés des commerçantsfrappés par l’impact des grands travaux

23/ HÔTELLERIE-RESTAURATIONMaître-restaurateur,un titre pour valoriserson engagement enfaveur de la qualité

ACTIONTERRITORIALEET RÉSEAUX38/ AUTOMOBILEUne cellule pour boosterla mobilité

40/ DÉVELOPPEMENTÉCONOMIQUELe réseau RME fête ses 5 ans

JURI-INFOS46/ RÉFORME DE LA TAXEPROFESSIONNELLELa contributionéconomique territoriale

L’ESSENTIEL45/ RESSOURCESHUMAINESL’art de communiquer

16

Projet structurant polycentrique, le Grand Paris vise à articulerl’ensemble des dimensions de la politique urbaine pour renforcer leur caractère durable, leur attractivité et améliorersignificativement la qualité de vie. Mise en perspective de ces aménagements.6

ACTUSINDUSTRIE28/ ECO-CONCEPTIONDe nouvelles exigencespour les entreprises

31/ ÉVÉNEMENTSemaine de la rechercheet de l’innovation en Val-d’Oise

34/ INTERNATIONALDe nouvelles règles de VIE

BAROMÈTRE28/ TABLEAU DE BORDÉCONOMIQUE

8

ACTUS6/ GRAND PARISUn élan en demi-teinte ?

8/ CONJUGUER BUSINESSET SOCIALL’expertise ESSEC

13/ EUROSATORY 2010Les entreprises desYvelines et du Val-d’Oiseen première ligne.

SOMMAIRE 5

CRÉA

TION

INFO

RMAT

ION

RÉSE

AUX

TRAN

SMIS

SION

FORM

ATIO

N

INNO

VATI

ON

DÉVE

LOPP

EMEN

T

Consciente du rôle croissant de l’économie sociale en France et à travers le monde, l’Essec a fondé il y a sept ans un pôle d’expertise sur l’entrepreneuriat social.

NN°°111177 AAVVRRIILL 22001100

Page 6: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

GRAND PARIS

UN ÉLAN EN DEMI-TEINTE ?

nouvelles infrastructures ainsi que le maillage des futuresgares de transport collectif. Le Grand Paris ne doit pas seu-lement conforter l’existant. Il doit être le levier de crois-sance des territoires périphériques», insiste FrédéricVernhes.

Des opportunités économiques minoréesEt c’est bien là que le bât blesse. Car si le projet valorisele plateau de Saclay, la liaison La Défense-Versailles-Saclay par le métro automatique est repoussée à l’hori-zon 2020-2025. Quid du territoire de Saint-Quentin ? Parailleurs, aucune desserte de Cergy-Pontoise, deuxièmecentre universitaire français, n’est envisagée à ce jour.Celle du triangle de Gonesse demeure encore assez ambi-guë entre une ligne de bus à haut niveau de service alorsque les acteurs locaux exigent un barreau ferroviaire. Etsi le principe de la ligne 14 Pleyel-Roissy est acquise, sonmode de transport reste à définir. «Nous avons le senti-ment que le projet du Grand Paris ne prend pas suffisam-ment la mesure des atouts du Val-d’Oise et des Yvelines, nine saisit les opportunités économiques qui en découlent.Dans ces deux départements, les entreprises disposentd’une offre foncière, de centres de formation et de recherche,d’une population jeune. Le potentiel de développementest une réalité. Il garantirait un excellent retour sur inves-tissement pour l’Etat. Pourtant, tout cela reste latent fauted’une offre cohérente de transport en commun. Le GrandParis doit adosser sa démarche et orienter ses actions entenant compte du développement économique », indiqueYves Fouchet, vice-président de la CCIV, président de ladélégation des Yvelines. Pour Emmanuel Veiga, respon-sable du service aménagement transport à la CCIV « letracé provisoire des quarante gares du métro automatiqueconcerne principalement la petite couronne au détriment

Projet structurant polycentrique, le Grand Paris vise à articuler l’ensemble des dimensions de la politique urbaine – habitat, mobilité, écologie, culture, économie... – pour renforcer leur caractère durable, leur attractivité et améliorer significativementla qualité de vie. Mise en perspective de ces aménagements sur le développement des Yvelines et du Val-d’Oise.

Compte-tenu des enjeux de développement écono-mique et des investissements financiers évalués àenviron 6 milliards d’euros, l’Etat a choisi de conduire

l’élaboration et la mise en œuvre du Grand Paris à unrythme soutenu», constate Frédéric Vernhes, vice-prési-dent de la CCIV, président de la délégation du Val-d’Oise.A ce titre, la période printemps 2010-printemps 2011constituera une étape charnière pour les fondamentauxdu projet : proposition de loi débattue au Sénat en avril,création en juin des établissements publics « Société duGrand Paris » (SGP, acteur unique pour l’infrastructure etl’aménagement) et « Paris Saclay » (EPIC, acteur uniquede la promotion de l’enseignement, de la valorisation dela R&D, de l’aménagement du cluster et de la protectiondes espaces naturels), lancement du débat public en sep-tembre, définition du tracé du métro automatique auprintemps 2011. Et début des travaux programmé pour2013. Un calendrier dense et une cadence inédite pour unprojet d’aménagement du territoire de cette ampleur quefacilite un cadre législatif dédié et allégé.Il faut dire que l’objectif du Grand Paris est très ambi-tieux. Il s’agit ni plus ni moins de faire de Paris, d’ici dixans, un modèle de métropole durable avec des transportsplus efficaces et plus agréables, une économie plus com-pétitive, une meilleure qualité de vie, un rayonnementculturel plus intense et une présence accrue de la naturedans la ville. « Depuis les réflexions menées sur les villesnouvelles il y a une cinquantaine d’années, ce projet consti-tue la première grande démarche remettant en perspec-tive le développement de la région Capitale afin de l’éta-lonner au niveau des grandes métropoles mondiales. LesCCI se félicitent de cet engagement de l’Etat pour réorga-niser et relier les huit pôles économiques des départementsconcernés. Dans cette perspective, nous sommes bien placés pour hiérarchiser les choix d’implantations des

ACTUS6

CRÉA

TION

INFO

RMAT

ION

RÉSE

AUX

TRAN

SMIS

SION

FORM

ATIO

N

INNO

VATI

ON

DÉVE

LOPP

EMEN

T

« Le Grand Paris ne doit passeulementconforterl’existant. Il doitêtre le levier de croissancedes territoirespériphériques ».FrédéricVernhes, vice-président de laCCIV, présidentde la Délégationdu Val-d’Oise.

Page 7: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

7

de l’Ouest du bassin parisien a été récemment adressé auministre Bussereau », explique Emmanuel Veiga. La CCIVpilote également une étude sur la création de pépinièreset de clusters d’entreprises sur le périmètre de Satory.Sans oublier le rapport conjoint des CCI de Seine-et-Marne, Seine St Denis et de Versailles Val-d’Oise/Yve-lines sur le potentiel économique de Roissy-Plaine deFrance qui propose une vision prospective assortie depréconisations et mesures concrètes pour ce territoired’exception. Pour influer de façon prégnante sur le cours des événe-ments, les chambres demandent à intégrer la Société duGrand Paris. « Notre expertise et notre connaissance dutissu économique tant en termes d’offre que de besoin sontune valeur ajoutée au service de l’élaboration du GrandParis. La dynamique et les synergies portées par ce projetne doivent pas être en demi-teinte », conclut FrédéricVernhes. n

Contact CCIV :Emmanuel Veiga au 01 30 84 79 14 ou [email protected]

de la grande. La création de cette nouvelle infrastructurede transport qui ne desservirait pas les zones périurbainesva-t-elle drainer davantage de population dans des terri-toires déjà denses et donc fragiliser le développement desYvelines et du Val-d’Oise ? Car, on le sait, faute d’une bonnedesserte, les entreprises auront des difficultés à attirer desprofessionnels qualifiés, notamment des ingénieurs. LaChambre participe activement aux réflexions afin de plaider en faveur d’une structuration du projet qui per-mette à chaque territoire de se développer en complé-mentarité ».

Participation activedes CCI aux débatsAinsi, un Comité de liaison des CCI de l’Ouest du bassinparisien* s’est renforcé et élargi en février dernier afin defaire valoir leurs ambitions et actions communes concer-nant la liaison LGV Normandie, Le Havre-Paris. « Nousenvisageons de lancer une étude d’impact économiquedestinée à argumenter et soutenir un débranchement decette ligne LGV via Cergy et Roissy. Un débranchementCergy-Beauvais-Amiens-Londres fait également l’objetd’une réflexion nourrie en liaison avec la CCI de l’Oise.Nous participons également activement aux débats concer-nant le canal Seine Europe.Un courrier conjoint des CCI

*Paris, Versailles, Rouen, Le Havre, Eure, Eure et Loire, Oise,Fécamp Bolbec, Elbeuf.

« Nous avons le sentiment quele Grand Paris ne prend passuffisamment la mesure des atouts du Val-d’Oise et des Yvelines, nine saisit lesopportunitéséconomiques quien découlent ». Yves Fouchet,1er vice-présidentde la CCIV,président de la délégation des Yvelines.

Source : Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire.

Page 8: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

CONJUGUER BUSINESS ET SOCIAL

L’EXPERTISE ESSEC

lectif. Face à ces nouveaux enjeux qui conditionnent ledevenir de notre société, l’Essec se devait de proposer uncursus novateur pour former la première génération d’en-trepreneurs sociaux spécifiquement qualifiés », expliqueThierry Sibieude, professeur titulaire et co-fondateur dela chaire. Depuis sa création, près de cent cinquante étu-diants ont suivi ce programme. Au fil des ans, le disposi-tif a acquis une solide expérience en matière d’ensei-gnement et de recherche appliquée sur le thème de laresponsabilité sociale et environnementale (RSE) desentreprises.

L’IIES : un laboratoired’innovation socialeCapitalisant sur les nombreux projets développés, lespersonnalités et les entreprises partenaires de référence*,l’Essec a inauguré le 1er février dernier un Institut dédiéà l’Innovation et à l’Entrepreneuriat social, dont XavierEmmanuelli (fondateur du Samu social) est le parrain et

Consciente du rôle croissant de l’économie sociale en France et à travers le monde,l’Essec a fondé il y a sept ans un pôle d’expertise sur l’entrepreneuriat social.En 2010, l’école franchit une étape supplémentaire avec le lancement du premierInstitut européen de l’Innovation et de l’Entrepreneuriat Social (IIES).

F idèle à sa tradition humaniste et entrepreneuriale,l’Essec a été la première grande école française demanagement à créer, dès 2003, une chaire dédiée à

l’entrepreneuriat social. «Cette démarche émanait de dif-férents constats. D’une part, les initiatives privées au ser-vice de l’intérêt collectif jouent en France et dans le monde un rôle économique et social croissant, de plus enplus complémentaire de ceux du secteur privé à but lucratif et du secteur public. Dans ce contexte, les acteursde l’économie sociale doivent adapter leurs compétencesaux réalités d’un environnement qui évolue à grandevitesse et professionnaliser leurs pratiques de manage-ment. Par ailleurs, les relations entre le secteur de l’écono-mie sociale et le secteur privé à but lucratif se développentau travers de partenariats, de mécénat, de sponsoring,d’appui technique, de transferts de compétences, de par-tage d’expériences ou de modèles de gestion. Enfin, chaqueindividu peut et doit, dans le cadre de sa responsabilitéindividuelle, prendre en charge une part de cet intérêt col-

« Au travers decette démarcheinnovante,notre école offreaujourd’huiaux entrepre-neurs sociaux etaux managersde l’économiesociale et solidaire unnouveau cadrede référenceet d’expertisequi constitue un centre deressourcesuniqueen France et en Europe ». Bruno Bouniol,vice-présidentde la CCIV etprésident dudirectoire duGroupe Essec.

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

ACTUS8

CRÉA

TION

INFO

RMAT

ION

RÉSE

AUX

TRAN

SMIS

SION

FORM

ATIO

N

INNO

VATI

ON

DÉVE

LOPP

EMEN

T

Page 9: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Plus récemment, la convention de partenariat-recherchesignée le 1er février 2010 avec Véolia Eau vise à analyser,évaluer et développer l’expérience menée par la Gra-meen Veolia Water Ltd. dont l’objectif est la productiond’eau potable pour les populations des zones rurales duBangladesh. Les travaux de recherche-action porterontsur le processus de création du service, le business model,les ressources, les compétences et les processus de gouvernance et de construction sociale d’un nouveaumarché. « Grâce à cette étude, nous allons identifier lesclés du succès d’une opération de « social business » et,surtout être capables de les répliquer », conclut EricLesueur, directeur du projet Veolia Environnement etsignataire de la convention. n

Contact : Claire Morkel au 01 34 43 32 05 Internet : www.essec-entrep-social.com

porte parole. « En tant que laboratoire d’innovationssociales, l’IIES expérimentera de nouveaux outils pournourrir les actions d’enseignement et de recherche, notam-ment dans le domaine de l’éducation et de l’égalité deschances, de la RSE et du Base of Pyramid (BOP). Au tra-vers de cette démarche innovante, notre école offre aujour-d’hui aux entrepreneurs sociaux et aux managers de l’éco-nomie sociale et solidaire un nouveau cadre de référenceet d’expertise qui constitue un centre de ressources uniqueen France et en Europe », souligne Bruno Bouniol, vice-président de la CCIV, président du directoire du GroupeEssec.La création de l’Institut a été l’occasion pour l’Essec d’organiser le même jour un symposium intitulé « Lesnouvelles frontières de l’entrepreneuriat ». L’objectif :faire un point d’étape sur les connaissances et les grandsenjeux de l’entrepreneuriat social en France et dans lemonde. Cette journée articulée autour de deux séancesplénières et de sept ateliers a permis de réunir de nom-breux experts et des pionniers de l’entrepreneuriat socialà l’instar de Jeremy Nicholls, président du SROI Network,Jean-Marc Borello, fondateur du groupe SOS, ArnaudMourot, directeur d’Ashoka, Bernard Giraud, vice-prési-dent de Danone sustainability and share value creation.Les résultats d’une enquête exclusive Essec-CSA sur « Les jeunes et l’entrepreneuriat social » ont également étéprésentés en exclusivité lors de cet événement.

La valeur-ajoutée de l’IIES : de la formation, de la recherche, des projets opérationnelsL’Institut s’organise autour de trois pôles d’activités. L’en-seignement dispensé par le truchement de la chairedédiée à l’entrepreneuriat social. Y accèdent les étudiantsdu MBA Essec en formation initiale (quatre cours obli-gatoires, réalisation d’un business plan, stage de six mois)ainsi que les professionnels et bénévoles du secteur viales formations continues (dont un master ManagementGénéral des Entreprises Sociales). Afin d’enrichir et dediffuser les connaissances sur l’entrepreneuriat social,l’Institut mène également des travaux de recherche appli-quée, en collaboration avec les partenaires de la chaire,notamment ses partenaires fondateurs que sont laMACIF, la MAIF et la CDD. Enfin, des projets opération-nels sont mis en œuvre tels que le programme «Unegrande école, pourquoi pas moi ?», Antropia, le premierincubateur social et fonds d’amorçage philanthropique.

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

9

UN NOUVEAU DISPOSITIF POLLEN

Le pôle « Egalité des chances » constitue un voletimportant du programme « social » de l’Essec. Un nouveau dispositif POLLEN – le cinquième depuissa création – a été mis en place en février dernier.Ce programme d’accompagnement collectif aideles lycéens à construire un projet personnelet professionnel ambitieux et à choisir les orientationsles mieux adaptées à leur profil. Il concerneracette année cent cinq lycéens de seconde.

*Macif, Caisse des Dépôts, Caisse d’Epargne Ile-de-France,Resideo, Eco emballages

Page 10: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

Créé en 1989 par la CCIV, en par-tenariat avec la Fédération duBâtiment des Yvelines, l’IFABTP

accueille aujourd’hui 550 apprentiset offre une large palette de métiers :gros œuvre, génie climatique, élec-tricité-électrotechnique, menuise-rie, peinture, couverture…, avec untaux annuel de réussite aux examensd’état de 80 %, nettement supérieurà la moyenne nationale. Parce que les métiers du bâtimentévoluent, l’IFABTP proposera bien-tôt, parallèlement aux formationsclassiques, de nouvelles filières deformation liées au développementde l’éco-construction et de la recher-che de l’efficacité énergétique. Un « centre de ressources » dédié àl’information, la démonstration destechniques et des matériaux de l’éco-construction mais aussi un espacepartenariat développement durabled’environ 350 m2 SHON sera égale-ment mis à la disposition des profes-sionnels du BTP. La CCIV a mis en œuvre un projet de

construction neuve et de réhabilita-tion d’une partie des bâtiments afinde développer les capacités d’accueilen formation du site (800 élèves), touten réalisant cette réhabilitation demanière exemplaire aux normesHQE (Haute Qualité Environnemen-tale) et en recourant aux techniqueset matériaux de l’éco-construction. « Le nouveau bâtiment permettra d’organiser le site autour d’un vasteespace central, à partir duquel rayon-neront toutes les entités, à la manièred’un campus. Ainsi les apprentis accueillis au sein des 7 500 m2 del’IFABTP évolueront dans des locauxtotalement rénovés et pourront béné-ficier de l’enseignement d’avant-gardedans le domaine de la HQE dispensépar les formateur », souligne RenaudNadjahi, vice-président de la com-mission formation à la CCIV.

Un projet ancrésur son territoireL’IFABTP permettra l’accès à deformations professionnalisantes et

diplômantes de niveaux V et IV, maisaussi à des niveaux supérieurs afinde contribuer à une évolution socialedes jeunes. L’établissement se situeen effet dans un environnement spé-cifique rassemblant 14 zones urbai-nes sensibles. Ce projet contribue également à lareconversion économique du terri-toire durement touché par la crise dusecteur automobile. Les différentescollectivités territoriales de SeineAval sont effectivement à la recher-che de nouveaux pôles de dévelop-pement économique alternatifs. L’Opération d’Intérêt National quiconcerne ce bassin ainsi que les opé-rations de l’ANRU (Agence nationalede rénovation urbaine) sont des élé-ments forts et structurants de cetteévolution dont l’IFABTP entend bienêtre un partenaire indispensable. n

Contact :François Chagot au 01 30 90 54 00 ou [email protected] : www.ifabtp.fr

ACTUS10

CRÉA

TION

INFO

RMAT

ION

RÉSE

AUX

TRAN

SMIS

SION

FORM

ATIO

N

INNO

VATI

ON

DÉVE

LOPP

EMEN

T

Restructuration et extension des bâtiments, création de nouvelles filières…Ça bouge à l’IFABTP. Priorité au développement durable.

IFABTP

L’HEURE DES GRANDS TRAVAUX

« Les apprentisaccueillis ausein des 7 500m2 del’IFABTP évoluerontdans des locauxtotalementrénovéset pourrontbénéficier del’enseignementd’avant-gardedans ledomainede la HQE dispensé par lesformateurs ».Renaud Nadjahi, vice-président de la commissionformation à la CCIV.

Page 11: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

11

VAL-D’OISE

UNE PLATE-FORMED’ACCUEIL POUR LES ENTREPRISESEN DIFFICULTÉ

sera officiellement présentée le 12 avril prochain, dans leslocaux de la Chambre de métiers et de l’artisanat, à Cergy.Dans la pratique, sur un simple appel, le chef d’entreprise(accompagné ou non de son conseil) se verra proposer unrendez-vous confidentiel avec trois ou quatre membres deSOS Entreprises (un juge consulaire, un conseiller juri-dique CCI ou CMA, un expert-comptable et un avocat),soit au siège de la délégation de la CCIV à Pontoise (34 ruede Rouen), à la CMA à Cergy-Pontoise ou à la Maison del’avocat, un jeudi après-midi sur deux. n

Contact CCIV :SOS Entreprises Val-d’Oise :01 30 75 35 31

Parce qu’aucune entreprise ne doit rester seule face à ses difficultés, un nouveaudispositif d’accueil et de conseil, SOS Entreprises, se met en place dans le Val-d’Oise.

Le 28 janvier dernier, l’Ordre des avocats au barreau duVal-d’Oise, le Conseil régional de l’Ordre des experts-comptables de Paris Île-de-France, la Chambre de

métiers et de l’artisanat du Val-d’Oise, la CCI de VersaillesVal-d’Oise / Yvelines et le tribunal de commerce de Pon-toise, ont signé un protocole pour mettre en place un dis-positif d’accueil, d’écoute et d’information destiné auxentreprises en difficulté. Accueillir les dirigeants d’entre-prise en difficulté, les soutenir et les informer sur la pré-vention et le traitement des difficultés, sur les dispositifsmis en place pour les accompagner dans l’étude et larecherche d’une solution, enfin, les orienter vers les orga-nismes, institutions ou juridictions adaptées, sont les prin-cipaux objectifs de la plate-forme SOS Entreprises qui

PORTRAIT

L’ART DU MANAGEMENTRessources humaines et communication :deux axes forts pour le cabinet-conseil lancé en 2009 par Sylvie Cagliuli.

Forte d’une solide expérience acquise au sein de diverses struc-tures comme manager et chef

de projet, Sylvie Cagliuli a décidé decréer sa propre affaire : « Je voulais fairequelque chose de plus fonctionnel, m’oc-cuper davantage d’organisation et dedéveloppement humain. Mon passagedans différentes entreprises m’a dé-montré qu’il y avait beaucoup à faire.J’étais déjà consultante interne dansmon dernier emploi. Le pas suivant étaitlogique ». Mais on ne s’improvise pas « conseil » du jour au lendemain. Une

formation à l’Institut pour le Dévelop-pement du Conseil en Entreprise et en coaching à l’Université Paris 8, ajou-tée à sa longue pratique managériale,lui permet de se lancer après 3 annéesd’expérience et de créer finalement, enjanvier 2009, son cabinet de conseil enressources humaines : S2C – manage-ment. « Une année plutôt difficile, vu le contexte économique », reconnaît Sylvie Cagliuli, qui ne baisse pas pourautant les bras. L’entreprise proposeaujourd’hui des prestations cibléesd’accompagnement opérationnel, de

coaching, de gestion du stress et desformations managériales. « Ecoute,concertation et implication, sont nosmaîtres-mots, et à la base de notredémarche auprès des entreprises. » Ins-tallée aujourd’hui à Pontoise, SylvieCagliuli est membre du réseau PlatoCentre Val-d’Oise. n

Contact :[email protected]él. : 06 69 63 24 44

Signature duprotocole departenariat pourSOS Entreprisesle 28 janvier2010, à ladélégation duVal-d’Oise de la CCIV.De g. à d.:F. Vernhes,président de la délégation du Val-d’Oise,E. Azoulay,bâtonnier de l’ordre desavocats dubarreau dePontoise, J-C.Mayer, présidentdu tribunal de commerce de Pontoise,R. Benardeau,président de la chambre demétiers et del’artisanat duVal-d’Oise,S. Cohen, vice-président duconseil régionalde l’ordre desexperts compta-bles de Paris IDF.

Page 12: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Ancien Ingénieurd’affaires,Diderick vander Vliet a passé13 annéesauprès d’éditeursde logicielsavant de créersa propreentrepriseen franchise.

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

ACTUS12

LOCAUX PROFESSIONNELS

APRÈS SAINT-GRATIEN, LA CCIV PROPOSEDES ATELIERS LOCATIFS SUR GONESSE

tis en différents modules de 100 à 150 m2 sur une surfacetotale de 1 800 m2.A l’entrée de la ZAC des Tulipes Sud, rue de la FermeSaint-Simon, les ateliers locatifs de Gonesse sont facile-ment accessibles par la N 17. A proximité de l’aéroport deParis le Bourget, ils sont également desservis par la sortiele Bourget de l’autoroute A1. En plus de s’inscrire dans une démarche de type HQE(haute qualité environnementale), l’ensemble, équipéde nombreuses places de stationnement, bénéficied’un rapport qualité / superficie/prix qui contribue àson attractivité.Uniquement disponibles à la location, ces ateliers sontaujourd’hui mis en commercialisation par la sociétéLoiselet et Daigremont et comptent déjà la présence dequatre entreprises. n

Commercialisation :LD Consultants au 01 41 22 55 91 / 06 60 33 03 59ou [email protected]

Alors que les ateliers locatifs de Saint-Gratien fêtent leur premier anniversaire,aujourd’hui, c’est le programme de Gonesse qui s’ouvre à la commercialisation.

L’objectif des ateliers locatifs de Gonesse est derépondre aux besoins des artisans et des chefs deTPE plus particulièrement des secteurs de l’aéro-

nautique et de la mécanique de précision en recherche delocaux mixtes comprenant un atelier et un espace bureau. Après un premier programme sur le territoire de Saint-Gratien, la Chambre de commerce et d’industrie deVersailles a réalisé, avec le concours de subventions duConseil régional Île-de-France et du Conseil général duVal-d’Oise, la construction de 15 locaux individuels répar-

COURANT RÉNOVATEURAprès l’informatique de gestion financière, Diderick van der Vliet se frotte aujourd’huiau monde de la rénovation de l’habitat. Un grand écart plutôt bien maîtrisé.

Ne m’épanouissant plus dans le sala-riat, j’avais envie d’entreprendre.Pour ce faire j’ai préféré réfléchir au

sein d’une association de cadres pour défi-nir et construire mon nouveau projet pro-fessionnel ». Pourquoi ne pas concilierl’utile (conseils) à l’agréable (une vraiepassion pour le bricolage et la rénova-tion immobilière) ? De là est né son projet de création d’une entreprise decourtage en travaux immobiliers. Aprèsune étude approfondie du marché, le fondateur de Saint-Germain TravauxCourtage a choisi de rejoindre le réseau« La Maison des Travaux ». Il exerce

aujourd’hui sur le secteur de Saint-Ger-main-en-Laye. « Bien souvent les parti-culiers qui se lancent dans des projets derénovation de leur habitat actuel ourécemment acquis ne frappent pas néces-sairement à la bonne porte. Mon rôle estjustement de les conseiller et de les aiderà faire le bon choix de l’entreprise quelque soit le corps de métier. Les entreprisesque je recommande sont issues de monréseau et s’engagent au respect de la chartequalité travaux La Maison des Travaux.Elles doivent répondre à des critères pré-cis (santé financière, assurances, réfé-rences clients, qualité d’exécution…).

Me rémunérant en tant qu’apporteur d’affaires auprès des entreprises parte-naires, ma prestation est sans surcoût etsans engagement pour les particuliers ».Depuis sa création en octobre 2009, l’activité de l’entreprise est en plein essor.Après les particuliers, Diderick Van der Vliet souhaite s’ouvrir dans un ave-nir de un à deux ans au marché desentreprises. n

Contact : Saint-Germain TravauxCourtage au 06 99 56 00 48 Concession indépendante La Maison des Travaux

CRÉA

TION

INFO

RMAT

ION

RÉSE

AUX

TRAN

SMIS

SION

FORM

ATIO

N

INNO

VATI

ON

DÉVE

LOPP

EMEN

T

Page 13: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

13

Référence mondiale des salons de la défense,Eurosatory n’a plus de preuve à faire de son impor-tance majeure pour le secteur et de son succès. Les

chiffres suffisent à le démontrer, pour n’en citer quequelques uns : 1 210 exposants de 52 pays, 52 414 visiteursprofessionnels originaires de 135 pays, 117 délégationsofficielles de 73 pays…Cette année, trente entreprises du Val-d’Oise et des Yvelines,impliquées dans des activités d’équipement des forcesarmées modernes et des forces de sécurité, seront présentessur le pavillon de la CCIV : 300 m2 organisés en trois îlots defaçon à leur donner l’impact d’un emplacement stratégiqueet la visibilité d’un espace parfaitement identifié au sein d’unstand collectif. Elles bénéficieront également d’une prise en

EUROSATORY 2010

LES ENTREPRISES DUTERRITOIRE EN PREMIÈRE LIGNE Eurosatory se déroulera du 14 au 18 juin prochain à Paris-Nord Villepinte. Présenteau rendez-vous, la CCIV accompagne 30 entreprises du Val-d’Oise et des Yvelines.

charge de l’ensemble de la logistique de leurs stands et d’unservice assuré pendant toute la durée du salon.Les exposants et les visiteurs pourront par la même occasiondécouvrir en exclusivité la plaquette commerciale du ForumEntreprises Défense, carrefour d’affaires des donneursd’ordres et fournisseurs de la défense, dont la 11e édition sedéroulera les 18 et 19 mai 2011 sur la base militaire de Satoryà Versailles (www.fed.versailles.cci.fr). Et penser à s’y inscriredès maintenant ! n

Renseignements et inscriptions :Sandrine Le Du De Pinho au 01 30 75 35 67ou [email protected] Eva Bla au 01 30 75 35 65 ou [email protected]

ILS EXPOSENT À EUROSATORY

ABEILLON – ACCUWATT – ART CONCEPT COMPOSITES – ASTRO MED SNC – BERNIER – DAPA TECHNOLOGY/JARDOUYPRODUCTION – ELECTRIC STATION CLIMATISATION – EM2 EMBALLAGE – E. PETSCHE – EURALOG SAS – GETELEC – INDUSTRIAL COMPUTERS FRANCE – KONTRON EMBEDDED MODULES GMBH – LAROCHE GROUPE DICONEX – LE CABLAGEFRANÇAIS – LFE SAS – LOGIC INSTRUMENT – NAVIMO DISTRIBUTION SAS – RARODRIGUEZ GMBH FRANCE – RELLUMIX –SEDOC – SOPEMEA – SPEG PRONERGY – TRESCAL SA.Retrouvez leurs profils détaillés sur www.eurosatory.com

« Cette année,trente entreprisesdu Val-d’Oise etdes Yvelines,impliquées dansdes activitésd’équipementdes forcesarméesmodernes et des forces desécurité,serontprésentes sur le pavillon de la CCIV. »

Page 14: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

P rès d’un jeune sur deux(47%) souhaite créer unjour une entreprise et 13%

des 9 millions de jeunes de 18 à 29 ans envisagent de le faired’ici à 2 ans…, soit 1,2 million deFrançais à court-terme ! C’est ce que révèle une enquête sur « Les moins de 30 ans et l’espritd’entreprise en France »réaliséepar Opinion Way et présentéeen février dernier lors du Salondes entrepreneurs de Paris, unerencontre qui a connu, commel’an passé, un record d’affluenceavec près de 67 000 visiteurs.

Comment créer ou reprendre uneentreprise ?Comment financerson projet ? Durant ces deux jours, leConseil général des Yvelines,

SALON DES ENTREPRENEURS 2010

L’ESPRIT D’ENTREPRISENE CONNAIT PAS LA CRISE

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

14 ACTUS LOCALES

CRÉA

TION

INFO

RMAT

ION

RÉSE

AUX

TRAN

SMIS

SION

FORM

ATIO

N

INNO

VATI

ON

DÉVE

LOPP

EMEN

T

ROUTES ETTRANSPORTS DANSLES YVELINES :LES CHANTIERSÀ LA CARTE

Vous recherchez des informationssur les routes départementales entravaux ? Vous souhaitez connaître et localiser les différentsprojets d’aménagements routiers et de transport à venir dans lesYvelines ? Tous les projets et les travaux d’aménagementsroutes et transports du Conseilgénéral sont désormaisaccessibles sur une carteinteractive. Avec ce nouvel outil,le département souhaite mieuxfaire connaître ses actions enmatière d’aménagement.http://sig.yvelines.fr/carto/?map=PME.map

UN GUIDE DE LA CRÉATIOND’ENTREPRISESUR LE TERRITOIREDE VAL DE FRANCEEdité par la communautéd’agglomération Val de France,ce guide gratuit (pouvant êtretéléchargé sur http://www.agglo-valdefrance.fr/publications.asp)réunit les adresses et les contactsdestinés à aider le porteur deprojet à créer ou reprendre uneentreprise sur le territoire de Val de France (Sarcelles, Villiers-le-Bel, Arnouville-lès-Gonesse etGarges-lès-Gonesse) et pluslargement dans le département du Val-d’Oise.

Turbomeca, filiale du groupeaéronautique Safran, estdevenu officiellement hier le propriétaire, pour 714 000euros, de 34 000 m2 de terrainssitués à Buchelay, dans laCommunauté d’Agglomérationde Mantes en Yvelines (CAMY).Le motoriste pour hélicoptèresa l’intention de s’y implanterd’ici début 2011.Cette construction permettra

de disposer d’un site modernemais aussi de mettre en œuvredes synergies industriellesentre les sociétés du groupeSafran dans le domaine del’hydromécanique, tout commed'intégrer des fonctionspermettant l’innovation et le développement (bureaud’études, formations, pilotagedes filiales et sous-traitants...),d'améliorer l’efficacité

industrielle et de réaliser unevitrine environnementale(HQE).Le groupe précise avoir décidécette implantation en raison de la disponibilité immédiatedes terrains, de l’accessibilitédu site (en bordure de l’A13entre Paris et Rouen) et du partenariat de qualité avec lescollectivités locales.

SAFRAN : TURBOMECA ACHÈTE 34 000 M2

DE TERRAINS EN YVELINES

la CCIV et leurspartenaires (pé-pinières d’en-treprises et col-lectivités loca-les, sociétés deportage, mai-sons de l’emploi,maisons des en-treprises, orga-nismes de pré-voyance et deretraite, grandesécoles…) appuyés par la com-munauté des jeunes entrepriseset les Aface Yvelines Initiative etAface Val-d’Oise, ont rencontréprès de 500 porteurs de projetset répondu à leurs questions. La communauté des financeursdes Yvelines qui regroupe 20 acteurs du financement étaitégalement présente sur le stand. La conférence animée par la

CCIV sur le thème : « Biencomprendre et simplifier vosformalités d’entreprise » a ras-semblé quant à elle près de 300 participants. n

Contact :Marielle Prioux / Sylvie Tragin au 0820 078 095 [email protected]

Durant deux jours, la CCIV, le Conseil général des Yvelines et leurspartenaires ont fait « stand commun » lors du Salon des entrepreneursde Paris, pour le plus grand plaisir des porteurs de projets, jeunescréateurs et repreneurs.

Page 15: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

P rès de 5 000 visiteurs se sont rendus le 30janvier à Pontoise et le 6 février à Versaillesaux deux Nuits de l’orientation et aux pre-

mières Journées portes ouvertes (JPO) organi-sées par la CCIV dans toutes ses écoles.Lors des Nuits de l’orientation, les participantsont pu effectuer des tests personnalisés, béné-ficier d’entretiens individuels, trouver de ladocumentation, rencontrer des représentants

de nos écoles et des professionnels. De nom-breuses conférences, ateliers et tests d’orienta-tion étaient également proposés aux visiteurslors des Journées portes ouvertes de ce débutd’année. n

Un réel succès pour ces manifestations dont lenombre de visiteurs est en forte progression parrapport aux années précédentes.

PORTES OUVERTES

FORTEAFFLUENCEDANSLES ÉCOLESDE LA CCIV

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

D epuis début janvier 2010, le Val-d’Oise dis-pose de deux conseillers spécialisés repré-sentant, par leurs compétences, tous les

grands domaines technologiques, et dédiés à l’ac-compagnement des entreprises en matière d’in-novation. Ces conseillers basés à Bezons et àCergy-Pontoise (Neuvitec) sont à l’écoute desentreprises du département, pour les orienter etles aiguiller dans leurs démarches et dans leursprojets. Leur installation a été rendue possiblepar une convention signée le 16 février dernierentre le Conseil général, le Centre Francilien de

l’Innovation (CFI), la CCIV et les communautésd’agglomération de Cergy-Pontoise et d’Argen-teuil-Bezons, l’Accet Val-d’Oise Technopole, quia permis la mise en place et le financement dudispositif dans le Val-d’Oise. n

Contact :Cergy-Pontoise :Stéphane Roger au 06 28 71 68 96ou [email protected] : Nicolas Rabut au 06 72 21 83 04ou [email protected]

LE TROPHÉE INNOVACT 2009REMIS À UNE ENTREPRISEINNOVANTE DU VAL-D’OISELe Trophée Innovact récompenselors de chaque édition les étudiantset chercheurs des universités et grandes écoles européennesayant un projet innovant. L’édition2009 a désigné dans la catégorie « coup de cœur », l’entreprise debiotechnologies MA.I.A Woundcareinstallée à Neuville-sur-Oise. Cette jeune entreprise innovantes’est vue remettre une dotation de6 000 euros ainsi que des journéesde consulting offertes pour avoirdéveloppé une nouvelle générationde pansements cicatrisants dont la mise sur le marché hospitalierest prévue en 2011.

LA CAVAMSE DOTE D’UN CLUBDES ENTREPRENEURSLe Club des Entrepreneurs de la Vallée de Montmorency(CEVAM) a été officiellement créé le vendredi 5 février. Lancé par la Communauté decommunes de la Vallée deMontmorency (CAVAM), ce club a pour but à la fois de romprel’isolement des chefs d’entreprisedu territoire en favorisant leséchanges d’expériences et les contacts d’affaires, et derenforcer l’attractivité économiquede la Vallée de Montmorency.

INNOVATION

DEUX CONSEILLERSTECHNOLOGIQUESPOUR LE VAL-D’OISE

15

Page 16: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

16 ACTUS COMMERCE

TRAVAUX

LA CCIV MOBILISÉE AUXCÔTÉS DES ENTREPRISESFRAPPÉES PAR L’IMPACTDES GRANDS TRAVAUX

quart à un tiers des commerces impactés et que la pertemoyenne de chiffre d’affaires atteint les 20%. Dans lequartier de la gare à Franconville, qui comptait 60 com-merçants avant son réaménagement, quatre restaurants,un salon de coiffure, le boucher, un fleuriste, un mar-chand d’électroménager et quelques autres encore ontdéfinitivement mis la clé sous la porte.

Une zone de chalandise amputée de 50 %La rénovation du quartier de la gare, qui comprenaitnotamment la suppression de deux passages à niveau etla création de tunnels, a provoqué, durant trois longuesannées, la rupture Nord/Sud du quartier et a donc lour-

A Franconville comme à Sarcelles, la CCIV agit pour obtenir l’indemnisationà l’amiable du préjudice subi par les commerçants tout en leur apportantun appui technique pour traverser les épreuves engendrées par des chantiersde grande envergure.

L es travaux d’utilité publique comme la rénovation duquartier de la gare à Franconville ou la création d’unenouvelle ligne de tramway T5 sur pneus entre Sar-

celles et Saint-Denis apportent la promesse de futures infra-structures performantes, de quartiers plus attractifs et d’uneactivité économique dynamique. Mais durant l’exécutiondes travaux, les entreprises endurent des nuisances consi-dérables : accessibilité restreinte, trafic dérouté, stationne-ment et livraisons rendus impossibles…Et bien qu’il soit annoncé que « les commerces restentouverts pendant la durée des travaux », le chaland se faitrare. Il est d’ailleurs constaté que les travaux de longuedurée provoquent invariablement la fermeture d’un

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

Plus d’unecentained’entreprisessont directementimpactées par le chantier de la ligne detramway T 5Sarcelles-St-Denis dontl’achèvement est prévu en2012.

Page 17: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

« La CCIV setiendra mobiliséeauprès descommerçants deSarcelles commeelle le fut àFranconville etVilliers-le-Bel ».Guy Blanchart,vice-président dela CCIV encharge ducommerce.

17

dement perturbé le fonctionnement des activités.Rejoindre les quartiers Nord et Sud impliquait, en effet,d’emprunter une déviation longue de trois kilomètres.Rapidement la clientèle a changé ses habitudes defréquentation des commerces. Les restaurants ont ététouchés les premiers.Avec l’assistance de la CCIV et le soutien de la mairie, lesentreprises du quartier vont, dès juillet 2006, se regrouperau sein de l’association « Côté Gare » qui s’impose trèsvite comme une force de proposition et un interlocuteurlégitime des partenaires et institutions concernés par ledossier du chantier. La CCIV crée alors un observatoireéconomique pour évaluer l’impact des travaux sur l’acti-vité des entreprises affectées puis, sollicitée par la ville deFranconville et l’association de commerçants, entre-prend de mettre en place une commission d’indemnisa-tion à l’amiable, dont le principe est admis, après dix-huitmois de négociation, par les deux maîtres d’ouvrages quesont le Conseil général du Val-d’Oise et le Réseau Ferréde France.Cette commission, présidée par un magistrat et dont lacoordination et le secrétariat sont assurés par la CCIV, vase réunir pas moins de neuf fois entre juin 2008 et mars2010. « Les commerçants qui ont présenté un dossier éli-gible, soit une vingtaine environ, ont aujourd’hui étéindemnisés », se réjouit Guy Blanchart, vice-président dela CCIV en charge du commerce. « Le fonctionnement decette commission est inédit et les maîtres d’ouvrage onttenu compte des difficultés des commerçants », analyseClaude Salomone, chargée de la coordination de la com-mission d’indemnisation à la CCIV.Outre la préparation des dossiers d’indemnisation, laCCIV est chargée d’apporter une assistance juridique auxentreprises et d’accompagner ces dernières afin de trou-ver des solutions aux difficultés suscitées par les travauxen cours. « Les commerçants qui ont sollicité une attitudecompréhensive de la part des caisses de recouvrement descotisations sociales et de l’administration ont obtenu desréponses positives », commente Jean-Pierre Fanchette,pharmacien et président de l’association « Côté Gare ».Les banques et les bailleurs semblent, par contre, avoirété plus difficiles à convaincre.Un certain nombre d’opérations de communication ontégalement été menées et les commerçants, en dépitd’une situation personnelle difficile, se sont mobiliséspour réaliser des animations de qualité dans le quartieravec le soutien de l’Union des associations des commer-çants de Franconville ACTIONCOM et l’appui de la

mairie. Aujourd’hui, le quartier a retrouvé ses fonction-nalités et les commerçants espèrent bien renouer avecleur clientèle et profiter de l’attractivité nouvelle du quartier.

Intégrer en amont l’impactdes travaux sur l’activité L’expérience du dossier du pôle gare de Franconville aincité le Conseil général du Val-d’Oise, maître d’ouvragedu nouveau tramway aux côtés de la RATP, à anticiper lesconséquences du chantier sur l’activité des commerçantset des entreprises de Sarcelles. Une convention a ainsi étésigné avec la CCIV lui confiant la mission de mettre enplace une commission d’indemnisation à l’amiable etd’apporter une assistance aux entreprises. « Nous avonsentamé nos travaux plus tôt », explique Claude Salomone,« les premiers dossiers d’indemnisation seront examinésneuf mois après le début des travaux alors que les commer-çants de Franconville ont dû attendre plus de deux ans ».Le Conseil général a pris aussi l’initiative de créer un« Point info tram », lieu d’accueil et d’informations pourles riverains et les entreprises.« La CCI nous apporte un soutien moral et stratégiqueprécieux », se félicite Claude Cohen, quincaillier et prési-dent de l’association Pôle Tramway Commerce Sarcellesqui fédère les commerçants déterminés à faire entendreleurs doléances. « Alors que nous nous sommes battuspour défendre l’attractivité du cœur de ville, nous avonstous perdu une part importante de notre chiffre d’affaires »,assure le commerçant, présent depuis 35 ans dans la ville.« Nous faisons un gros effort de communication pourrépondre aux préoccupations des entreprises et mainte-nons un contact direct et étroit pour les aider à surmontercette longue épreuve », assure Claude Salomone. Mais ledossier est lourd. En effet, plus d’une centaine d’entre-prises sont directement impactées par le chantier, quidurera jusqu’en 2012, et l’activité de trois cent autressituées en périphérie sera plus ou moins perturbée.« Lorsqu’un grand chantier est décidé, il faudrait qu’uneréflexion approfondie soit menée en amont sur l’impactdes travaux sur la vie économique et l’emploi », affirmeGuy Blanchart qui rappelle que « la CCIV se tiendra mobi-lisée aux côtés des commerçants de Sarcelles, comme ellele fut à Franconville ou à Villiers-le-Bel ». n

Contact :Claude Salomone au 01 34 34 45 05/ 06 19 14 56 04ou [email protected]

CRÉA

TION

INFO

RMAT

ION

RÉSE

AUX

TRAN

SMIS

SION

FORM

ATIO

N

INNO

VATI

ON

DÉVE

LOPP

EMEN

T

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

Page 18: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Régulièrement,la CCIV organisedes ateliers oùles candidats à la cessionobtiennent déjàdes élémentsd’information etde méthodologieainsi que lescontactsnécessaires pour engagerles premièresdémarches.

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

ACTUS COMMERCE

FONDS DE COMMERCE

ANTICIPER POUR MIEUX CÉDER Préparer son projet de cession à l’avance et se faire accompagner : une doublenécessité pour tous les commerçants qui aspirent à prendre leur retraite.

R éussir à bien vendre son fonds de com-merce représente pour de nombreux com-merçants l’assurance d’une retraite plus

confortable. Or « les commerçants qui se préoccu-pent tardivement du devenir de leur entrepriseprennent le risque de connaître quelques désillu-sions » prévient Géraldine Frobert, directrice de lacréation, de l’information et des formalités d’en-treprises à la CCIV. « Nous invitons les commerçants à nous contacterle plus tôt possible pour faire le point sur la straté-gie qu’ils entendent mettre en œuvre pour céderleur entreprise », insiste Christophe Perrot,conseiller transmission, cession et reprise.Régulièrement, la CCIV organise des ateliers oùles candidats à la cession obtiennent déjà des élémentsd’information et de méthodologie ainsi que les contactsnécessaires pour engager les premières démarches. « Nous proposons aux commerçants de les accompagneren réalisant un pré-diagnostic qui dresse une photogra-phie réaliste de l’entreprise, de ses forces et ses faiblesses auregard d’une éventuelle cession », explique GéraldineFrobert. « Bien évidemment la confidentialité la plus abso-lue est de rigueur ». Ce rapport complet qui aborde lesaspects tant fiscaux que sociaux, commerciaux ou patri-moniaux, permet au cédant de faire le point avant d’en-trer en relation avec les professionnels du conseil enmatière de cession que sont les experts-comptables, lesavocats, les notaires… En premier lieu, il convient de s’assurer de l’existencemême d’éléments transmissibles comme un modèle éco-nomique qui pourra être perpétué en cas de changementde direction. Une étape délicate consiste à établir la

valeur concrète du commerce, son emplacement étantde ce point de vue déterminant. « Attention, surestimer lavaleur du fonds de commerce réduit fortement les chancesde trouver rapidement un repreneur », note Ece Wilkins,manager de ville à Ermont. Trouver un repreneur est plus ou moins aisé en fonctionde l’activité et du dynamisme commercial observé dansle quartier ou la commune. Si aucun repreneur ne semanifeste dans l’entourage du cédant, il peut être judi-cieux de proposer l’affaire à un employé. Une autre solu-tion consiste à rejoindre un réseau de mises en relationcomme les syndicats professionnels ou la bourse d’op-portunités d’affaires Passer le relais, mise en place par lesCCI d’Île-de-France et qui met en contact cédants etrepreneurs potentiels. n

Contact CCIV :Christophe Perrot ([email protected])

Un commerçant qui cesse sonactivité pour prendre sa retraitepeut bénéficier d’une indemnité de départ, notamment s’il éprouvedes difficultés à vendre son fonds de commerce, qu’il doitimpérativement exploiter

personnellement. Cette indemnitén’est attribuée qu’en deçà d’unplafond de revenus et à conditiond’avoir cotisé au moins quinze ansau régime d’assurance vieillessedes commerçants. Le montant del’indemnité varie, pour une

personne seule, entre 2 020 €et 12 100 €, et pour un ménage,entre 3 140 € et 18 820 €.

Pour plus d’informationcontacter la caisse nationale durégime social des indépendants (RSI)ou www.le-rsi.fr.

18

UNE INDEMNITÉ DE DÉPART POUR LES COMMERÇANTS ÂGÉS

CRÉA

TION

INFO

RMAT

ION

RÉSE

AUX

TRAN

SMIS

SION

FORM

ATIO

N

INNO

VATI

ON

DÉVE

LOPP

EMEN

T

Page 19: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

« Ce challengeest la principalemanifestationqui valorise lecommerce deproximité,oril est essentielde montrer quece secteur saitinnover et êtredynamique »,commenteBernardScaillierez,vice-présidentde la CCIV.

19

35E CHALLENGE DU COMMERCE ET DES SERVICES

LE VAL-D’OISE ET LES YVELINESRÉCOMPENSÉSL’édition 2010 du challenge du commerce et des services a distingué la jardinerieHerblaysienne « Au jardin enchanté », la maison des thés « Quin Thé Sens » établieà Chevreuse et l’association des commerçants de Bezons.

Récompensée par un Mercure d’ordans la catégorie innovation commer-ciale et qualité, « Au jardin enchanté »s’est développé, dès sa création en1985, autour du concept de l’écologie.Josiane et Alain Merlin, en véritablesprécurseurs, respectent les piliersfondamentaux du développementdurable à savoir l’écologie (économiesd’eau et d’énergie, suppression despesticides, production sur place, recy-clage des déchets), le social (formationd’apprentis, pas d’objectifs de vente)et l’économique puisque l’entreprise,qui emploie aujourd’hui dix-septsalariés, affiche un chiffre d’affairesen constante progression.« Ce Mercure valorise un engagementde longue durée que nous allonsmaintenant pouvoir mieux faireconnaître, notamment à l’occasionde journées portes ouvertes »,explique Alain Merlin qui associetoute son équipe à cette réussite.

Après un licenciement, VéroniqueMuesser ouvre un comptoir de thés,cafés, chocolats et épicerie fine.

Couronnée d’un Mercure d’or dansla catégorie création d’entreprise,Véronique Muesser, attentive à laqualité de ses produits, a su répondreaux besoins de clients exigeants.Le succès ne se fait pas attendrecomme le montre un chiffre d’affairesen hausse de 84% en deux ans.De surcroît, le magasin, situé au cœurde la vallée de Chevreuse, participeà la vie locale en proposant des ateliersavec des artistes ou des spécialistesdu bien-être qui rencontrent un succèsétonnant. « Je dédie ce Mercure àma clientèle qui m’a suivie fidèlement »,commente Véronique Muesser,ravie d’être récompensée pour avoirsu faire partager sa passion.

…Et le panonceau d’or pourl’Association des Commerçantsde Bezons. Fortement engagée dansune démarche partenariale de gestionde projets avec la ville de Bezons surles problématiques d’environnementurbain, cette jeune association àlaquelle la moitié des commerçantsde la ville adhère, présente égalementun programme d’animations richeet innovant. « Le panonceau d’or représente la reconnaissance d’untravail d’équipe auquel je veux associertous nos partenaires », commenteTony Ramos, son dynamique président.« Même ceux d’entre nous qui doutentde l’utilité de se regrouper au seind’une association peuvent réaliserce qui est accompli malgré la modicitéde nos moyens ». n

Contact CCIV :au 01 30 84 79 11 [email protected]

Le challenge du commerce et des services est unconcours exigeant qui récompense les perfor-mances des meilleures entreprises commerciales et

de services. « Les candidatures sont de grande qualité »,commente Valérie Raffalli, conseillère au commerce à laCCIV, qui accompagne les postulants dans la préparationet le montage de leurs dossiers. « La santé financière des

entreprises est excellente et leurs dirigeants possèdent unevéritable vision du commerce et du management ». Leslauréats issus de nos départements ont ainsi en commund’être animés par une passion et des convictions fortes.« Ce sont deux entreprises où l’on retrouve un conceptoriginal abouti allié au grand professionnalisme desresponsables », commente Valérie Raffalli.

Page 20: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

« Une trentainede dossiers ontdéjà été traitéspar la CCIV. La plupart deces commercessont toujours en activités ». BernardScaillierez,vice-présidentde la CCIV.

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

MULTIPLES RURAUX

QUAND LE COMMERCEREPREND LA CAMPAGNE

ciales dont une pouvant être de services publics. Leplus souvent, les activités souhaitées par les habitantssont l’épicerie, le dépôt de pain, la distribution de jour-naux et un Point-Poste. Mais d’autres activités ou ser-vices peuvent venir se greffer comme le point cata-logue, un tabac, le dépôt de gaz, le développementphoto… Les habitants d’Auffargis dans les Yvelinesréclamaient avant tout un boucher. Ailleurs, ce seraplutôt un café-restaurant.« Les résultats de l’étude de consommation nous ont ras-surés, ce qui était important avant d’engager les financesde la commune dans des investissements conséquents »,commente Alain Jeulain. Après accord du conseilmunicipal, la CCIV poursuit donc l’étude avec le voletcommercial du projet. L’analyse des caractéristiquesprincipales de la commune, de son environnementéconomique, des entreprises concurrentes aux alen-tours permet d’évaluer plus précisément la surface etles rayons du futur commerce et de calculer son chiffred’affaires potentiel. Vient alors le temps de procéder àl’étude financière : définition d’un plan de finance-ment, calcul de seuil de rentabilité et répartition dessubventions sollicitées.Car l’originalité de ce dispositif réside dans le fait que saméthodologie, son montage et son déroulement ont étépréétablis avec les partenaires financiers que sont leConseil général des Yvelines, la préfecture des Yvelinesainsi que le Conseil régional Île-de-France. Les finan-ceurs participent ainsi aux comités de pilotage organi-sés lors des différentes phases de présentation du pro-jet et l’accompagnent en subventionnant l’acquisitiondes locaux et de terrains mais aussi d’un logement des-tiné à l’exploitant ainsi que les travaux d’aménagement,de remise aux normes ou de modernisation et mêmel’acquisition du gros matériel. Le taux de subventionne-ment maximum est de 80 % de ces dépenses. Ces aidesimportantes ont permis au maire d’Hermeray de trans-

Depuis près de 25 ans, la CCI de Versailles accompagne les communes de moinsde 2000 habitants dans leur projet d’implanter un commerce multi servicessur leur territoire.

B ien que l’Île-de-France soit une région fortementurbanisée, notre territoire compte tout de mêmedes communes de moins de 2 000 habitants, pré-

cisément 160 dans les Yvelines et 106 dans le Val-d’Oise, dont une partie est représentée par des com-munes rurales dépourvues de commerces et deservices publics. Dans le cadre de sa mission de soutienau dynamisme du commerce de proximité en zonerurale, la CCIV accompagne donc ces petites com-munes dans leur volonté d’implanter un commercemulti services qui proposera à la population locale unegamme élargie de produits et de services.Alain Jeulain, le maire de Hermeray, commune de 940habitants proche de Rambouillet dans les Yvelines, sedésolait ainsi de la fermeture, quelques années aupara-vant, d’une boucherie-épicerie-restaurant-bar dont lerôle était loin d’être négligeable pour les habitants duvillage. « Ayant appris l’existence d’un dispositif d’appuià la création d’un commerce multi services en zonerurale, j’ai contacté la CCIV pour qu’elle réalise uneenquête sur les habitudes et les besoins de consomma-tion des habitants de la commune », explique le premierédile d’Hermeray. Cette étude est primordiale car ellepermet de recueillir l’avis des habitants, de les informerdes projets de la municipalité mais aussi de les motiverpour consommer dans le futur magasin.

Une activité viable« Le taux de réponse des habitants nous permet d’estimerla fréquentation du commerce, les intentions d’achatsdes habitants et donc la viabilité du projet », commenteAntoine Guichard, conseiller commerce à la Chambre.Si les attentes de la population en faveur d’un tel com-merce n’émergent pas clairement, le projet est alorsabandonné. L’enquête de consommation permet ausside définir le profil du futur commerce multi servicesqui doit regrouper au moins trois activités commer-

ACTUS COMMERCE20

CRÉA

TION

INFO

RMAT

ION

RÉSE

AUX

TRAN

SMIS

SION

FORM

ATIO

N

INNO

VATI

ON

DÉVE

LOPP

EMEN

T

Page 21: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

cipal se porte finalement sur Marylène Pasquier, jusquelà gérante d’une épicerie dans le Morvan « où la popu-lation vieillit, le pouvoir d’achat s’émousse et le com-merce rural périclite ». Les importants investissementsréalisés par la commune représentent selon cette pro-fessionnelle aguerrie un bon coup de pouce car « il estdélicat de s’endetter sans certitude sur le potentiel d’uncommerce fermé depuis des années ». L’ouverture dumagasin est un succès et Marylène Pasquier, plutôtagréablement surprise, est satisfaite de pouvoir vivredécemment de son métier dans un contexte favorableet dans un cadre de vie agréable. La commerçante necompte d’ailleurs pas partir de sitôt. Quant à AlainJeulain, il se réjouit de voir l’épicerie devenir le pôled’animation que ses administrés attendaient.Sur la trentaine de dossiers traités par la Chambre, « laplupart des commerces sont aujourd’hui toujours enactivité, même si, bien sûr, l’exploitant a pu changer »,précise Bernard Scaillierez, vice-président de la CCIV.Des statistiques qui valident la démarche d’accompa-gnement du projet de A à Z que propose la CCIV. n

Contact :Antoine Guichard au 01 30 75 35 46 / 01 30 84 79 56ou [email protected]

former et d’équiper un bâtiment communal idéale-ment situé au cœur du village et de rénover un loge-ment destiné au futur commerçant.

Accompagnement de A à ZLes partenaires techniques associés au projet inter-viennent alors, toujours avec l’appui de la CCIV. LaFédération nationale de l’épicerie réalise le plan d’amé-nagement du local et aide l’exploitant lors de son instal-lation, notamment pour établir des relations avec lesfournisseurs. L’architecte mandaté par la communes’efforce pour sa part de concilier contraintes tech-niques et commerciales et de proposer des solutionsoriginales pour attirer l’attention du consommateur.Il reste alors à recruter le futur exploitant. L’offre estpubliée sur l’Espace Entreprendre, sur le site Internetde la CCIV et relayée par la Fédération nationale del’épicerie auprès de ses adhérents. « Le profil de l’exploi-tant est un élément déterminant du succès de l’implan-tation d’un commerce en milieu rural », affirme AntoineGuichard, « car ce dernier doit répondre aux attentes dela municipalité et s’adapter aux besoins de la clientèle entermes d’horaires et de services, la livraison aux per-sonnes âgées par exemple ». Le maire d’Hermeray, lui,voulait avant tout « un professionnel, sachant gérer etayant la fibre commerciale ». Le choix du conseil muni-

2121

MarylènePasquier,gérante del’épicerie-serviced’Hermeray.

Page 22: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

« L’établis-sement pro-posera desformations duCAP au masteret pourraaccueillir 800 élèves ».Jean-ClaudeImpens, élu dela CCIV.

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

ACTUS COMMERCE22

Très impliquée dans le domaine de la formation des jeunes, la CCIV a engagé la construction d’une école hôtelière à Saint-Gratien.

Face à la demande croissante de formations dans cedomaine (aujourd’hui sur la région Île-de-France,le nombre de jeunes diplômés dans le secteur de

l’hôtellerie-restauration est inférieur de 40% par rapportaux offres d’emploi des entreprises), la CCIV a fait le choixde construire ce nouvel institut de formation par alter-nance sur la commune de Saint-Gratien, dans le Val-d’Oise. L’établissement proposera des formations du CAPau master dans les domaines de la restauration et de l’hô-tellerie et disposera d’une capacité d’accueil de 800 élèvesenviron. D’une superficie de 6 000 m2 la future école sera construitesur un terrain de 10 000 m2, en centre ville, à proximité

ces trois jours, un repas gratuit pour un repas acheté (horsboisson), sur une même table de 8 personnes maximum,au cours du même repas (hors séminaires et banquets). Ilss’engagent naturellement à respecter, dans les conditionsd’accueil habituelles, leurs prestations et la qualité des pro-duits utilisés dans leur établissement tout au long de l’année. Une recette gagnante pour votre restaurant d’autant quela CCIV assure, avec ses partenaires, tout le volet com-munication et marketing dédié à l’opération. Seuls lescoûts d’exploitation de la promotion restent à la chargedes restaurateurs participants. n

Inscrivez-vous sur www.restokdo.com !

Contacts : Philippe Taillard au 01 30 75 35 46 ou [email protected] Stephant au 01 30 84 79 56ou [email protected]

L’objectif de cette opération imaginée par le réseaudes Cafés-Hôtels-Restaurants du Val-d’Oise et desYvelines est de permettre aux restaurateurs d’élar-

gir leur clientèle, de partager la passion de leur métier etde valoriser l’image de leur profession, notamment endonnant envie aux gens de se rendre au restaurant et dedécouvrir de nouveaux établissements. Les participants à l’opération offriront à tout client, pendant

RESTO KDO 2009n 51 restaurateurs des Yvelines et du Val-d’Oisen 10 000 couverts servis en 3 joursn 54 % d’augmentation de la fréquentation des

restaurants par rapport à la même période 2008n Taux de satisfaction des restaurateurs : 84 %

immédiate de la gare RER. Elle s’inscrit d’ores et déjà dansune démarche HQE et d’insertion paysagère, afin d’of-frir aux apprentis et personnels un meilleur cadre d’enseignement. Pour la conception de cet établissement,la CCIV a initié des groupes de travail composés de repré-sentants du monde de l’entreprise, de syndicats profes-sionnels, d’apprentis, de pédagogues, d’architectesconseils…, soit un peu plus de 80 personnes.Le choix du projet et du lauréat (quatre architectes sontactuellement en lice) sera fixé prochainement. n

Contact et information :Jérôme Clinckx au 01 30 23 70 87

HÔTELLERIE-RESTAURATION

UNE NOUVELLE ÉCOLE À SAINT-GRATIEN

RESTO KDO

COUP D’ENVOI POURUNE SECONDE ÉDITIONFort du succès de 2009, les restaurateurs du Val-d’Oise et des Yvelines organisent les 16,17 et 18 novembre prochain trois nouvelles journées « Resto KDO ». Le principe : 1 repas acheté = 1 repas offert.

Page 23: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

23

CRÉA

TION

INFO

RMAT

ION

RÉSE

AUX

TRAN

SMIS

SION

FORM

ATIO

N

INNO

VATI

ON

DÉVE

LOPP

EMEN

T

Depuis 2006, les restaurateurs et les com-merces de bouche sont soumis à unelégislation européenne en matière d’hy-

giène qui instaure une obligation de résultat.Les exploitants sont ainsi tenus de prévenirles risques sanitaires que ce soit lors de latransformation, du transport ou du stockagedes denrées alimentaires. Une formation auxbonnes pratiques et à la maîtrise des outilsd’identification et de contrôle des risques estnotamment rendue obligatoire pour les chefsd’entreprise mais aussi pour leur personnel.Le diagnostic que propose la CCIV assortitcette formation d’un audit hygiène réalisépar un conseiller spécialisé dans les locaux

de l’entreprise. Composé de contrôles tech-niques et visuels, il est destiné à corriger lesdéficiences constatées, par exemple enmatière de traçabilité des denrées, d’amé-nagement des locaux ou de formation dupersonnel. « La formation théorique trouveainsi son application pratique par la restitu-tion au chef d’entreprise et à son personneld’un rapport comprenant des préconisa-tions relatives à la mise en place de procé-dures et de contrôles efficaces qui garantirontla conformité de l’établissement » souligneAbdelilah Taoufik, conseiller commerce,hôtellerie, restauration à la CCIV. La CCIV prend en charge les montages et le

suivi des dossiers de demande de finance-ment auprès des OPCA (Les organismesparitaires collecteurs agréés ex : FAFIHAGEFOS PME).La Chambre a mis en place des partenariatsavec la ville d’Enghien les Bains et le ParcNaturel Régional de la Haute Vallée deChevreuse, pour faciliter la participationdes restaurateurs aux modules collectifs auplus près de leur lieu d’implantation. n

Contact CCIV :Abdelilah Taoufik au 01 30 75 35 53

HÔTELLERIE-RESTAURATION

MAÎTRE-RESTAURATEUR, UN TITRE POUR VALORISERSON ENGAGEMENT EN FAVEUR DE LA QUALITÉCréé en septembre 2007, le titre de Maître-Restaurateur couronne l’excellence des meilleursprofessionnels de la restauration traditionnelle. Cette distinction garantit aux convives une cuisineauthentique, un service soigné, une hygiène irréprochable et des conditions d’accueil satisfaisantes.

RESTAURATION

UN DIAGNOSTIC PERSONNALISÉPOUR ANTICIPER ET MAÎTRISERLE RISQUE SANITAIRELa CCIV propose un dispositif complet d’aide basé sur l’information, la formationet l’accompagnement aux bonnes pratiques en matière d’hygiène alimentaire.

Les candidats, qui doivent attester d'unequalification ou d'une expérience profes-sionnelle avérée, bénéficient de l’accom-

pagnement de la CCIV qui se tient à leurs côtés pour préparer leur dossier de candida-ture et les orienter vers l’un des organismes cer-tificateurs agréés qui réalisera un audit de l’éta-blissement. Le rapport d’audit et l’ensembledes pièces du dossier sont ensuite transmis aupréfet qui accorde le titre de Maître-Restaura-teur, lequel est valable quatre ans. « Cet audit est à la charge du restaurateur »,note Jean-Claude Impens, président de la

commission tourisme et hôtellerie de laCCIV. De plus, le titre de Maître Restaurateurouvre droit à un crédit d’impôt égal à 50 %des dépenses de modernisation et d’aména-gement de l’établissement – dans la limite de 15 000 euros – que le restaurateur peut êtreamené à réaliser pour affirmer son engage-ment en faveur de la qualité de la cuisine etde l’accueil.Ce coup de pouce financier de l’Etat est toutà fait appréciable. Mais la reconnaissanceofficielle que confère le titre de Maître-Restaurateur est également un argument

décisif pour attirer la clientèle et augmenterainsi son chiffre d’affaires.« Malheureusement le secrétariat d’Etat autourisme communique encore peu autourde cette distinction », déplore Jean-ClaudeImpens. Un logo officiel pourrait cepen-dant voir le jour prochainement. n

Contact CCIV :Direction du commerce, de l’hôtellerie-restauration et du tourisme au 01 30 75 35 46ou 01 30 84 79 56 / Fax : 01 30 84 73 75

Page 24: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

« Grâce à cetoutil dediagnostic àgrande échelle,les villesdisposerontd’une visionglobale del’accueil de leurscommerces. En contribuant à la profession-nalisation et au dynamismede leur tissucommercial, ellesse donneront des moyenssupplémentairespour améliorer leurattractivité ».Guy Blanchard,vice-président de la CCIV.

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

24 ACTUS COMMERCE

CRÉA

TION

INFO

RMAT

ION

RÉSE

AUX

TRAN

SMIS

SION

FORM

ATIO

N

INNO

VATI

ON

DÉVE

LOPP

EMEN

T

AGIR

LA CHARTE QUALITÉ ACCUEILFAIT PEAU NEUVELancée par la CCIV en 2003, la Charte Qualité Accueil prend cette année unnouveau départ. Objectif : accélérer le déploiement de cet outil de valorisationdu commerce de proximité sur l’ensemble du territoire.

Une nouvelle organisation pour de nouvellesambitions. Après six années de bons et loyauxservices, la Charte Qualité Accueil a non seule-

ment repensé ses conditions de mise en œuvre, maiségalement étendu son périmètre d’action. «Depuisdeux ans, nous constations une stagnation du nombred’adhérents, un affaiblissement du taux de reconduc-tion des adhésions ainsi qu’une très faible visibilitégrand public du dispositif du fait de la dispersion terri-toriale des commerçants primés. Le temps était doncvenu de faire évoluer la Charte afin qu’elle fédèredavantage de professionnels et soit mieux mise envaleur », explique Damaris Lévi-Miller, chargée du dis-

positif à la Chambre. Une refonte d’autant plus néces-saire que la commercialisation de la Charte mobilisaitles conseillers commerce pendant cinq mois de l’an-née (de juin à octobre), privant, de fait, les adhérentsd’un accompagnement personnalisé.

Des villes-partenairesPour donner une nouvelle dimension au dispositif, laCCIV a doublé la période d’accompagnement desadhérents (de 12 à 24 mois). Elle a aussi externalisé lescampagnes d’audits, « afin de disposer d’une force defrappe commerciale beaucoup plus importante et per-mettre à nos conseillers commerce de se concentrer sur

Page 25: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

25

Un outil demesure simple,objectif, basésur la techniquedu clientmystère pouridentifier lespoints forts etles axes deprogrès descommerçants.

rendez-vous avec un conseiller commerce de la CCIVqui se rendra dans leur établissement afin de leur pré-senter un plan d’actions personnalisé destiné à amélio-rer les points faibles qui auront été mis en évidence parla visite mystère. Les commerçants seront égalementinvités à participer aux sessions de formation collectivesur les thèmes de la qualité de l’accueil organisées par laCCIV dans leur commune », indique Damaris Lévi-Miller. Précision importante : toute entreprise faisant partied’un pôle non conventionné pourra adhérer ou renou-veler son adhésion à la Charte à titre individuel.

Combien ça coûte ?Pour bénéficier de la nouvelle formule de la Chartemillésime 2010-2011, les collectivités de moins de 200commerces devront s’acquitter d’une adhésion de2 000 € HT. Cette contribution financière s’élève à3 500 € HT pour les autres communes. Quant à l’adhé-sion des commerçants, elle demeure à 100 € HT. Destarifs forfaitaires incluant audit, kit de communication,formation et accompagnement personnalisé jugés « d’un excellent rapport qualité/prix » par ThierryDucoulombier, bijoutier adhérent à la Charte depuistrois ans et président de l’association de commerçantsd’Ermont. « Le partenariat avec la ville est importantcar il va amplifier la valorisation du commerce deproximité. Et conforter les clients dans leur choix ».CQFD. n

Contact :Magali Bonnier 01 30 84 79 50 ou [email protected]

leur cœur de métier », souligne Damaris Lévi-Miller.Autre point fort du remaniement : la Chambre proposeaux communes, aux unions commerciales et auxcentres commerciaux de devenir partenaires de laCharte. «Grâce à cet outil de diagnostic à grandeéchelle, les villes disposeront d’une vision globale de laqualité d’accueil de leurs commerces. En contribuant àla professionnalisation et au dynamisme de leur tissucommercial, les communes se donneront des moyenssupplémentaires pour améliorer leur attractivité, fidéli-ser les clients et nouer un partenariat fort avec leurscommerçants. Quant à la Charte elle-même, elle bénéfi-ciera d’une communication plus importante et plus effi-cace. C’est du gagnant-gagnant », constate GuyBlanchart, vice-président de la CCIV.A ce jour, une vingtaine de villes des Yvelines et du Val-d’Oise pourraient signer une convention de partena-riat. A l’instar d’Ermont (95) qui confirme l’intérêtporté au dispositif version 2010. « Le maire a toujoursconsidéré qu’il était indispensable d’avoir des com-merces de qualité sur la commune. Les nouvelles moda-lités de la Charte permettront d’auditer la majorité descommerçants. Si les résultats sont positifs, cela partici-pera à la valorisation d’Ermont. De plus, notre journalmunicipal s’en fera largement les échos ce qui aura àn’en pas douter un impact direct en termes de fréquen-tation de la clientèle », indique Ece Wilkins, managerde ville à Ermont.

Commet ça marche ?Le partenaire communal, aussi appelé pôle, définit lepérimètre géographique de l’étude (quartier, centre-ville, ville entière). Un courrier cosigné de la CCIV etdu pôle est adressé à tous les commerçants et presta-taires de services pour les informer de la mise en placede la démarche. Il disposera d’un coupon-réponse afinde permettre aux entreprises de refuser l’audit si ellesle désirent. Cette communication se décline égale-ment dans les supports de communication de la com-mune (journal local, affichage,…). Les audits sont réa-lisés au fur et à mesure des signatures de conventionsde partenariat par des cabinets extérieurs indépen-dants. « Cela évitera aux commerçants d’attendre leursrésultats pendant six mois comme c’était le cas aupara-vant », souligne Damaris Miller. A l’issue de cette campagne d’audits, la Chambreremettra au pôle un rapport de synthèse sans faire étattoutefois des évaluations individuelles des entreprisesqui demeureront confidentielles. Ce bilan sera pré-senté lors d’une réunion d’information organisée enprésence des commerçants. « C’est à ce moment là quenous solliciterons leur adhésion à la Charte pour unepériode de deux ans. Les adhérents pourrons prendre

LES ATOUTS DE LACHARTE QUALITÉ ACCUEIL

n Une méthode nationale référencée par plus de 40 CCIqui regroupe plus de 7 500 entreprises.

n Un outil de mesure simple, objectif et concret basésur la technique du client mystère pour identifierles points forts et les axes de progrès des commerçants.

n Quatre thèmes analysés au travers de 83 points d’audit :accueil intérieur, extérieur et téléphonique, relation client.

« La Charte est une reconnaissance essentielle pourmoi à la fois vis-à-vis de mes clients mais égalementde mes collègues commerçants. Elle permet de prendredu recul et de ne pas s’enfermer dans une routine »

Angélique Meyzière, responsable du magazin Graine de lookà Ermont, adhérente depuis 2009

Page 26: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

CERTIFICATION ISO 9001

LA QUALITÉ AU SERVICEDE LA PERFORMANCEDe plus en plus de donneurs d’ordres demandent à leurs prestataires des gages dequalité, validés par des certifications. Plutôt que de vivre ces exigences comme unecontrainte, certaines entreprises en profitent pour revoir leur mode de fonctionnement.Exemple avec la SARM, une société basée à Boissy-l’Aillerie (95).

Maintenant les procédures sont plus structurées, plusclaires. Le gain de temps est énorme et, au final, leservice au client n’en est que meilleur » se réjouit

Eric Lobkovsky, gérant de la société SARM, une entreprised’une dizaine de salariés spécialisée dans l’usinage desmétaux et la mécanique de précision qui produit princi-palement de la petite série, voire des prototypes.L’établissement a lancé une démarche qualité à l’automne2008 avec l’aide de la CCIV et décroché la certification ISO9001, version 2008 au début de l’année 2010. « J’aurais souhaité aller plus vite, confie Eric Lobkovsky,mais il faut savoir prendre le temps nécessaire. Mettre àplat tout l’administratif et écrire des procédures ne suffitpas. Nous devons bien comprendre la démarche dans tousses détails ».

Des pressions plus ou moins directes« Nous avons déménagé, renouvelé notre parc de machines.Nous souhaitions passer d’un niveau artisanal à uneproduction plus industrielle. Pour cela, il fallait revoirl’ensemble de notre organisation, repartir sur de nouvelles

ACTUS INDUSTRIE26

bases ». L’exigence de démarche qualité, et de la certificationqui l’accompagne, est également venue des principauxclients de l’entreprise. Et ce, de façon plus ou moins directe.« Certains réalisent des audits réguliers chez leurs four-nisseurs, explique le gérant. Ils soulignent que l’obtentionde la certification serait la meilleure façon d’éviter cettecontrainte. D’autres posent des ultimatums : Si vous n’êtespas certifiés à telle date, nous ne travaillerons plus avecvous ».

Mobiliser autour d’un projet commun« La remise à plat de l’organisation interne et les nouvellesexigences des clients sont les principales motivations pourengager une démarche qualité, rappelle Gérard Marie,responsable du pôle d’activités systèmes de managementet compétences à la CCIV. Une entreprise, petite oumoyenne, a parfois du mal à toujours maîtriser son acti-vité, à en garder un vrai contrôle. Les imprévus, lesurgences désorganisent toujours trop l’entreprise et génè-rent de nombreux disfonctionnements qui se traduisentdans des retards de livraison, dans le compte de résultat.

Succédantà son père,Eric Lobkovskya repris en 2004les rênes del’entreprisefamilialefondée il y aune trentained’années.

Page 27: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

pas forcément pensé. Comme pour les réseaux d’entre-prises dont elle encourage depuis plusieurs années ledéveloppement, la Chambre applique cette démarchedans son accompagnement en vue de la certification ISO9001. Outre les conseils individuels en entreprises réali-sés par un consultant préalablement sélectionné, l’ac-compagnement conseil de la CCIV comprend aussi desréunions collectives sous forme d’ateliers thématiques.

Audit à blanc« C’est sympathique et enrichissant de rencontrer d’autresresponsables d’entreprise, souligne Eric Lobkovsky. Deplus, la société de conseil Adéquation qui a été chargée dusuivi individuel a su adapter ses méthodes à la taille denotre entreprise. Elle a également mené un audit à blancpar un auditeur qualifié, différent du consultant, pours’assurer de réussir le « test ». Tout ce travail nous a permisde confirmer des choses qui marchaient bien, mais quenous faisions de façon empirique. Grâce à lui, nous avonssupprimé ce qui était inutile. La circulation de l’informa-tion est désormais plus fluide. Dans l’atelier, chaque objetest à sa place. Chacun sait où il doit déposer ce qu’il vientde fabriquer. Je pense qu’une organisation claire eninterne transparaît dans l’image que l’on transmet à sesclients. Le mot « procédure » peut faire peur. J’avoue quec’était un peu mon cas au départ. Mais finalement, il s’agitjuste de faire la synthèse de la simplification intervenuedans l’entreprise ».« Une fois qu’une entreprise est entrée dans cette logique, laqualité devient le fil rouge de sa performance et de sondéveloppement. Cela fait 20 ans que nous le répétons : cettedémarche est vraiment très utile », conclut Gérard Marie. n

Contact CCIV :Gérard MARIE au 01 30 84 79 67

Bien sur, cela passe par une bonne gestion documentaire(en évitant la paperasse) de l’ensemble des documents,techniques, administratifs ou commerciaux, C’est la mêmechose en matière de gestion de ressources humaines : biensouvent, il n’existe pas de dossier du personnel ou de plande formation et de gestion des compétences, ou alors demanière dispersée. L’objectif d’une démarche qualité n’est pas seulement dansune bonne gestion. Il est uniquement de répondre en tempset en heure, en coût et en qualité au client en évitant lestress et les situations catastrophiques trop fréquentes.La démarche qualité, c’est simple, c’est facile, ça permet defaire progresser l’entreprise en la rendant plus réactive. Deplus, c’est une bonne opportunité de mobiliser le personnelautour d’un projet commun ».

Amélioration constanteLa certification est acquise par l’entreprise pour unedurée de trois ans. Chaque année, un auditeur d’un orga-nisme certificateur effectue un examen partiel de vérifi-cation. « Ces examens impliquent de notre part une amé-lioration constante de la qualité, constate Eric Lobkovsky.Si l’auditeur note un laisser-aller, il peut suspendre ou reti-rer la certification. Maintenant que nous l’avons décrochée,nous souhaitons la garder et la faire évoluer. Pour la fairevivre au quotidien, nous avons nommé un responsablequalité à mi-temps. Il est en relation directe avec moi pourme faire des propositions, remonter les demandes. Cettedémarche n’est pas anodine. Elle représente un réel coût ».

Travail en communMême quand leurs secteurs d’activités divergent, lesentreprises peuvent être confrontées à des probléma-tiques similaires. Les échanges, plus ou moins formels,permettent de trouver des solutions auxquelles on n’avait

27

UN ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISÉUN CONSEIL INDIVIDUEL + ATELIERS THEMATIQUES

CRÉA

TION

INFO

RMAT

ION

RÉSE

AUX

TRAN

SMIS

SION

FORM

ATIO

N

INNO

VATI

ON

DÉVE

LOPP

EMEN

T

CONSEIL INDIVIDUELObjectif : mettre en place l’ISO 9001 v2008.Appui d’un consultant en organisation& management qualité, spécialiste de laPME, pour accompagner l’entreprise dansla mise en place de son système qualité.8 à 12 jours en fonction de la taille del’entreprise (1-20 sal. : 8 jours, 21-50 sal. :12 jours, 50 et + : sur devis)Suivi CCIV : visite de l’entreprise par leconseiller CCIV à mi-parcours, présence duconseiller CCIV le dernier jour + reporting

régulier du consultant (état d’avancementmensuel fait avec le consultant).Méthode : diagnostic, mise en œuvre,audit à blanc avant certification

ATELIERS THÉMATIQUES Objectif : apporter des informationsprofessionnelles aux entreprises, échangersur les bonnes pratiques, avoir des livrablesde qualité et exploitables, être réellementaccompagné et épaulé par la CCIV avant,pendant et après sa démarche qualité.

4 à 5 ateliers (réunion + atelier de travail)d’une demi-journée, répartis sur l’année,sur les thèmes suivants (à titre indicatif) :• gestion documentaire, audits internes,

mise en œuvre du processus d’améliorationcontinue, conduite du changement...la satisfaction client/mesure

• les ressources humaines

Animations assurées par les consultantssélectionnés + partenaires (organismede certification, formateurs,…)

Page 28: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

ECO-CONCEPTION

DE NOUVELLES EXIGENCES POUR LES ENTREPRISES

le taux de défaillance prématurée, les rayonnements UVA+ UVB, les rayonnements UVC, le facteur de puissanceou l’indice de rendu des couleurs.

Téléviseurs Depuis le 7 janvier 2010, les téléviseurs doivent être dotés(dans la mesure du possible) d’un mode veille et/ou arrêt(ou état équivalent). La consommation d’énergie des télé-viseurs ne doit pas dépasser 1 watt pour les modes arrêt,les fonctions de veille/réactivation, et 2 watts pour lesfonctions d’affichage ou veille/réactivation couplées àdes fonctions d’affichage.A compter du 20 août 2010, la consommation électriqueen mode marche ne devra pas dépasser pour les récep-teurs de télévision, 20 watts et pour les écrans de télévi-sion, 15 watts. Les téléviseurs dotés d’un menu imposédevront intégrer un mode « usage domestique ». La lumi-

Depuis fin 2008, huit règlements1 adoptés en application de la directive européenne2005/32 du 6 juillet 2005 sur l’éco-conception (équipements électriques et électroniques) imposent de nouvelles exigences aux fabricants, importateurset distributeurs d’équipements électriques et électroniques quant à l’efficacité énergétique de leurs produits.

ECHÉANCIER DES EXIGENCES 2010 PARCATÉGORIE DE PRODUITS CONCERNÉSLampes (à usage domestique, non dirigées)Depuis le 1er septembre 2009, les catégories de lampessuivantes sont interdites : lampes non claires des classesB, C, D, E, F et G, lampes claires f ≤ 950 lm, des classes D,E, F et G, des lampes claires 60 lm ≤ f ≤950 lm des classesF et G.A compter du 1er septembre 2010, les lampes claires f ≥ 725 lm, classes D et E seront également interdites.Des exigences de fonctionnalités et de fourniture d’in-formations seront également applicables. Elles concer-neront des paramètres tels que le facteur de survie, laconservation du flux lumineux, le nombre de cycles decommutation avant la défaillance, le temps d’allumage,

Entreprises,conformez-vousaux nouvellesexigencesréglementaires en matièred’éco-conception.

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

28 ACTUS INDUSTRIE

Page 29: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

gences en terme de rendement moyen en mode actifseront également applicables.

Réfrigérateurs ménagers (alimentés sur secteur et ayant un volume de stockage maxi-mum de 1 500 litres)A compter du 1er juillet 2010, les fabricants d’appareils deréfrigération ménagers devront faire figurer dans leurnotice d’utilisation des informations sur la manièred’agencer les tiroirs, bacs et clayettes afin de rationaliserla consommation d’énergie ainsi que sur la manière deminimiser la consommation d’énergie lors de la mise enfonction de l’appareil. Les appareils de réfrigération à compression disposantd’un volume utile égal ou supérieur à 10 litres devrontrespecter un indice d’efficacité énergétique (ratio de la consommation d’énergie annuelle de l’appareil sur la consommation d’énergie annuelle standard) inférieurà 55. Les appareils de réfrigération à absorption et lesappareils avec compartiment de stockage de denrées alimentaires, ou compartiment cave, cave et appareilsde stockage du vin, ou compartiment pour denrées hau-tement périssables ou compartiment sans étoile devrontrespecter un indice d’efficacité énergétique inférieur à 150. n

Contact :n CCI Versailles Val-d’Oise / YvelinesEnterprise Europe Network « Paris Île-de-France Centre »Tél. : 01 72 03 29 65/67Email : [email protected]

nance de crête, pour les téléviseurs sans menu imposéen mode « marche » ainsi que pour les téléviseurs avecmenu imposé en mode « usage domestique », ne devrapas être inférieure à 65 % de la luminance de crête la plusbrillante offerte par le téléviseur en mode marche. Lesfabricants devront fournir des informations quant à laconsommation électrique de ces appareils sur des sitesinternet en libre accès.

Equipements ménagers et de bureauxélectriques et électroniques Depuis le mois de janvier 2010, ces équipements doi-vent être dotés (dans la mesure du possible) d’un modearrêt et/ou veille (ou état équivalent). La consommationd’énergie des équipements ne doit pas dépasser 1 wattpour les modes arrêt, les fonctions de veille/réactivation,et 2 watts pour les fonctions d’affichage ou veille/réacti-vation couplées à des fonctions d’affichage.

Décodeurs numériques simples A compter de fin février 2010, les décodeurs numériquessimples (non munis d’un disque intégré et/ou d’undouble syntoniseur) ne devront pas dépasser 1 watt enmode veille et 5,00 watts en mode actif. La tolérance pourla fonction affichage en mode veille sera de +1 watt. Latolérance pour le décodage de signaux HD en mode actifsera de +3 watts. Par ailleurs, les modes veille et mise horstension automatique (ou fonction similaire) deviendrontobligatoires.

Sources d’alimentation externes(destinées à être utilisées avec des équipements ménagers et de bureaux, d’une puissance indiquée ne dépassant pas250 watts) A compter du 27 avril 2010, la consommation d’électri-cité hors charge ne devra pas dépasser 0,5 watt. Des exi-

TOUS LES PRODUITS AYANT UN IMPACT SUR LA CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE SERONT-ILS BIENTÔT CONCERNÉS ?

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

29

Une nouvelle directive 2009/125 du 21 octobre 2009 élargit le champd’application de la directive 2005/32existante en couvrant tous lesproduits liés à l’énergie. Alors queles règles actuelles en matièred’écoconception ne s’appliquentqu’aux produits consommateursd’énergie, des produits tels que les

fenêtres, les matériaux d’isolationou certains produits consom-mateurs d’eau comme lespommeaux de douche ou lesrobinets seront désormaiségalement couverts. Les nouvellesrègles exigent que les fabricants de produits liés à l’énergie prennenten considération, dès le stade de la

conception, l’impact environne-mental que lesdits produits auronttout au long de leur cycle de vie,facilitant ainsi l’améliorationenvironnementale avec un bonrapport coût/efficacité. Les Etatsmembres devront se conformer aux dispositions de cette directiveau plus tard le 20 novembre 2010.

1 Ces règlements ont été publiés au Journal Officiel de l’UnionEuropéenne. L’équipe Enterprise Europe Network de la CCIVersailles Val-d’Oise / Yvelines se tient à votre dispositionpour vous les communiquer.

CRÉA

TION

INFO

RMAT

ION

RÉSE

AUX

TRAN

SMIS

SION

FORM

ATIO

N

INNO

VATI

ON

DÉVE

LOPP

EMEN

T

Page 30: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

ratoire d’essais situé à Montigny-le-Bretonneux. L’auditmené en 2009 par le cabinet conseil sélectionné par la CCIVnous a confortés dans certaines de nos convictions, maisa aussi fait apparaître d’autres besoins. L’accompagne-ment de la Chambre de commerce et d’industrie nous asurtout permis d’établir une charte informatique. Celle-ci concerne les données, bien sûr, mais aussi le matériel,les messageries, ou encore la sécurisation des ordinateursportables qui sortent de l’entreprise. Une telle démarcheest indispensable aujourd’hui ».Soutenu financièrement par la DRIRE, Valid’Action etActiv’Action IE permettent aux PME de disposer d’unétat des lieux de leurs pratiques IE et de solutions spé-cifiques adaptées à la situation de l’entreprise pour abou-tir à la mise en œuvre d’une démarche globale et struc-turée. n

Pour plus d’informations :Aude Clusan au 01 30 84 73 50ou [email protected]

L’intelligence économique contribue à la maîtrise de l’information stratégique, à lapréservation de son patrimoine et permet aussi de mieux répondre aux caractéristiquesde son environnement professionnel pour s’imposer sur de nouveaux marchés. Dansun contexte tendu, ces valeurs intéressent de plus en plus de PME. La CCIV vouspropose un accompagnement personnalisé pour établir votre stratégie gagnante.

T rop souvent, les entreprises ne se préoccupent pasassez tôt de ces questions d’intelligence économique,constate Aude Clusan, conseiller ingénierie inno-

vation et intelligence économique. C’est dommage, caril est plus simple d’y penser dès la création ». Le terme d’in-telligence économique recouvre de nombreuses réalitésmais peut globalement se résumer à deux positions : lapremière, défensive, consiste notamment à protéger etsécuriser son patrimoine, ses locaux ou ses données infor-matiques ; la seconde, plus offensive, permet entre autresde mettre au point une stratégie de développement, touten instaurant une démarche de veille et une gestion del’information (collecte, classification, diffusion, circula-tion, remontée…).Pour permettre aux entreprises de se situer, la CCIV vientde lancer sa nouvelle offre d’accompagnement person-nalisé. Il s’agit d’établir un état des lieux précis de chaquesituation en vue de mettre sur pied la stratégie adaptée(voir notre encadré).La société Jacret, spécialisée dans la conception et lafabrication de colles structurales méthacrylates au Thil-lay, a bénéficié de ce dispositif d’accompagnement en2009. « Notre TPE dispose d’une avance technologiqueimportante, protégée par des brevets, souligne ArnaudCuret, son responsable. Nos concurrents sont tous desentreprises multinationales. Notre objectif, avec cettedémarche, est de protéger notre savoir-faire ainsi que nosapplications clients, tout en identifiant les réseaux d’in-fluence susceptibles de propager notre technologie. Depuisquelques années, la société a développé des produits depointe sans toujours penser à ces questions d’intelligenceéconomique. Il ne faut pas tomber dans la paranoïa, maisj’estime qu’il est important de s’en préoccuper ».

Une démarche indispensable« Nos données informatiques constituent le cœur de notrepatrimoine, reconnaît de son côté Olivier Saulnier, res-ponsable informatique de la société Emitech, un labo-

ACTUS INDUSTRIE

À SAVOIR

Valid’Action et Activ’Action IELe dispositif de la CCIV se décline en deux prestationsproposées avec le concours financier de la Drire pouvant,selon éligibilité, couvrir jusqu’à 54% de leurs coûts.n Valid’Action Intelligence Economique permet de définir

les points forts et les faiblesses de l’entreprise en lamatière. Un consultant se rend dans l’entreprise pendantune demi-journée avant de rédiger des préconisations.

n Activ’Action Intelligence Economique permet departiciper à quatre modules collectifs parmi les dixproposés dans le parcours thématique et de mettre enœuvre trois modules individuels en entreprise parmi une liste de douze possibles.

30

INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE

OPTIMISEZ LE DÉVELOPPEMENT SÉCURISÉ DE VOTRE PME DANS SON UNIVERS CONCURRENTIELPour permettre

aux entreprisesde se situer,la CCIV vient de lancer sanouvelle offred’accompagne-ment personna-lisé. Il s’agitd’établir un étatdes lieux précisde chaquesituation en vuede mettre surpied la stratégieadaptée.

Page 31: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

La mise en placed’une démarcheenvironnemen-tale représentepour l’entrepriseune véritableopportunitéd’innovation etde croissance :L’efficacitéénergétique,l’éco-concep-tion, les achatsdurables,les nouveauxmétiers, lessystèmes demanagement,la règlementa-tion environ-nementale…

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

ÉVÉNEMENT

5 JOURS POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

L es CCI de Paris – Île-de-France accompagnent quo-tidiennement et concrètement les PME/PMI vers ledéveloppement durable.

Les enjeux sont nombreux : réglementation environne-mentale, coût de l’énergie mais aussi attentes des grandsdonneurs d’ordres. Trop souvent, les PME/PMI ne dis-posent pas des ressources pour s’informer et se lancerdans le développement durable de manière concrète etprogressive. La mise en place d’une démarche environ-nementale représente aussi pour l’entreprise une véri-table opportunité d’innovation et de croissance.Pendant les JEDD, les participants pourront lors de dif-férentes rencontres s’informer sur les différents aspectsdu développement durable et sa mise en œuvre en entre-prise. L’efficacité énergétique, l’éco-conception, les achats

Conférences, visites d’entrepriseset de laboratoires, rencontres pro-fessionnelles, ateliers, conseils en

démarches d’innovation, sont quelques

unes des formes que prendront lesnombreuses manifestations prévuestout au long de cette semaine qui, pourcette 7e édition, tournera autour de 6 grandes thématiques : intelligenceembarquée, art et science, diagnosticmoléculaire, culture numérique, inno-vation et intelligence économique, éco-activités et villes durables. Pour sa part,la CCIV, membre de Cese 95, proposedeux réunions d’information à Pon-toise, 34 rue de Rouen :• le mardi 4 mai, sur le thème « Utiliserefficacement Internet pour initier unedémarche de veille pertinente » (de 14 h 30 à 16 h 30),

• le jeudi 6 mai, sur la question «Quelles nouvelles exigences en matièred’éco-conception ? »(de 8 h 45 à 11 h 30).Le Val-d’Oise compte notamment 35 laboratoires et équipes de recher-che au sein de ses 13 établissementsd’enseignement supérieur, plus de 26 000 étudiants et près de 500 ensei-gnants-chercheurs et 450 doctorants.Unterrain de choix pour les entreprisesqui ont choisi l’innovation commelevier de leur compétitivité. n

Informations et inscriptions :www.sri-valdoise.com

SEMAINE DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

31

Informer et mobiliser les PME/PMI sur les enjeux environnementaux. Tel estle leitmotiv des Journées Entreprise et Développement Durable (JEDD) organiséesdu 12 au 16 avril sur l’ensemble du réseau des CCI de Paris – Île-de-France.

durables, les nouveaux métiers, les systèmes de mana-gement, la règlementation environnementale…, serontabordés. Pour sa part, la CCI de Versailles organisera le12 avril de 14 h 00 à 17 h 00 une conférence sur l’optimi-sation de la gestion des déchets : après un rappel de laréglementation en vigueur et les évolutions liées au Gre-nelle de l’Environnement, 3 ateliers au choix seront pro-posés aux participants : gestion des déchets d’équipe-ments électriques électroniques, gestion des déchetsdangereux et outils de gestion de l’environnement.Nombreux témoignages d’entreprises et participationd’experts pendant les JEDD du 12 au 16 avril 2010. n

Internet :www.jedd.fr

Organisée par le Carrefour enseignement supérieur entreprises du Val-d’Oise (Cese 95), la Semaine de la recherche et de l’innovation en Val-d’Oise se déroulera cette année du 3 au 7 mai 2010 sur l’ensemble du département.

CRÉA

TION

INFO

RMAT

ION

RÉSE

AUX

TRAN

SMIS

SION

FORM

ATIO

N

INNO

VATI

ON

DÉVE

LOPP

EMEN

T

Page 32: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

SALONS

BOOSTEZ VOS AFFAIRES ET DÉVELOPPEZ VOTRE ACTIVITÉ AVEC ENTERPRISE EUROPE NETWORK

grands groupes et bénéficié chacune d’un espace de ren-dez-vous lors de la dernière édition du Mobile WorldCongress, le 1er salon international de l’industrie du télé-phone mobile qui se tient à Barcelone.Patrick Cornille, président de l’entreprise AES Techno-logy établie à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, a ainsi pu pro-mouvoir ses technologies de chargeurs de piles, demoteurs magnétiques et de turbines de cogénérationauprès de plusieurs partenaires industriels potentielssur le salon Pollutec. « Préparer des rendez-vous àl’avance facilite et accélère le processus de mise en contact,ce qui s’avère fort appréciable pour une petite structurecomme AES », explique le chef d’entreprise.

Un clic, un rendez-vous sur PollutecLe modus operandi est on ne peut plus simple. « Nousinvitons les chefs d’entreprise à nous contacter », précisePierre Arribe, conseiller Entreprise Europe à la CCIV etcorrespondant du réseau pour le Val-d’Oise et les Yve-lines, « puis nous les accompagnons pour compléter aumieux un ou plusieurs profils décrivant leur offre ou l’ob-jet de leurs requêtes ». Le service offert par EnterpriseEurope Network est entièrement accessible en ligne, y compris la procédure d’acceptation ou de refus desrendez-vous. « Le moteur de recherche, qui fonctionnepar mots-clés, est facile d’utilisation et nous permet desélectionner nos interlocuteurs en fonction de nos besoinsprécis » poursuit Patrick Cornille qui a obtenu deux ren-dez-vous sur Pollutec, dont l’un s’est avéré concluant.L’efficacité et la performance du réseau étaient les objec-tifs premiers des instances européennes lors de sa créa-tion. Pari gagné si l’on en croit Patrick Cornille, « cet outilse distingue par la gratuité, un élément positif pour lespetites entreprises que nous sommes, mais aussi par laréactivité des animateurs du réseau ». n

Contact : www.enterprise-europe-network.ec.europa.eu ou Pierre Arribe, Conseiller Entreprise Europe :01 72 03 29 68 ou [email protected]

Le réseau Enterprise Europe Network propose aux entreprises d’optimiser leur participation aux salons professionnels en programmant, selon une procédure simple et rapide, des rendez-vous d’affaires.

Initié en 2008 par la Commission européenne dans lecadre du Programme Innovation et Compétitivité, leréseau Enterprise Europe Network propose aux entre-

prises et aux centres de recherche de leur organiser desrendez-vous d’affaires dans le cadre des principauxsalons européens. Ces rendez-vous, en tête-à-tête,constituent autant d’opportunités de se créer descontacts et d’établir une collaboration commerciale outechnologique. Les CCI de Paris et de Versailles Val-d’Oise/Yvelines,membres de Enterprise Europe Network, ont ainsi orga-nisé à l’occasion du salon Pollutec, qui rassemblechaque année à Villepinte l’ensemble des décideurs dusecteur de l’environnement et du green business, desrendez-vous d’affaires ciblés pour plus de deux centsentreprises. Et soixante d’entre-elles ont eu l’opportu-nité, grâce à un partenariat avec l’Organisation desNations Unies pour le Développement Industriel, derencontrer également des entreprises d’Afrique etd’Amérique Latine à la recherche de technologies euro-péennes. C’est également par l’intermédiaire du réseauEnterprise Europe Network que plusieurs entreprisesdes Yvelines et du Val-d’Oise ont approché les plus

Un servicesimple etgratuit, desanimateursréactifs pour unréseau adaptéaux petitesentreprises.

32 ACTUS INDUSTRIE

CRÉA

TION

INFO

RMAT

ION

RÉSE

AUX

TRAN

SMIS

SION

FORM

ATIO

N

INNO

VATI

ON

DÉVE

LOPP

EMEN

T

Page 33: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

CONNEXION MARCHÉS PUBLICS

UNE VEILLE PRO-ACTIVE DES MARCHÉS PUBLICS

ment en trouvant un partenaire sur place, par exemple.En épluchant les avis d’attribution, on peut égalementsavoir quelles sont les entreprises attributaires, ce qui estintéressant en terme de veille concurrentielle ou dans l’ob-jectif de contacter ces sociétés pour savoir s’il est possiblede monter un partenariat ». Les autres ateliers proposéspar la CCIV sont dédiés à des pays ou des zones ciblés.

Affiner les critèresL’accompagnement contient également un suivi trimes-triel qui permet de faire le point avec les entreprises surleur utilisation du service et, si besoin, améliorer le profilpour affiner les critères de sélection des appels d’offres. « Lire tous les appels d’offres publiés nous prendrait beau-coup trop de temps, reconnaît Jean-Jacques Dewost.D’autant que certains sont parfois assez vagues, évoquantseulement des « produits chimiques ». Le système demots-clés mis en place par la CCIV permet de cibler aumieux nos réponses en fonction de nos besoins ». n

Informations :Marie Milon ou Pierre Arribe au 01 72 03 29 65/68 ou [email protected]

Une grande majorité de notre activité dépend desmarchés publics. Nous sommes donc en permanenceà la recherche de nouveaux appels d’offres, explique

Jean-Jacques Dewost, PDG de l’entreprise Eurochlore auVésinet. Nous commercialisons du chlore gazeux utilisépour la désinfection de l’eau potable. Nos clients sontprincipalement des collectivités locales, des syndicatsinter-communaux. Quand j’ai su que la CCI proposait ceservice, je me suis tout de suite inscrit ».La Chambre de commerce et d’industrie vient en effet derepenser son offre de veille sur les marchés publics quis’intitule désormais : Connexion marchés publicsFrance et Europe.« Notre nouvelle offre comprend deux volets », détailleMarie Milon, conseiller affaires européennes à la CCIV : Le premier, la veille proprement dite, consiste à établir unprofil précis correspondant aux besoins de l’entreprise.Cela permet ensuite de sélectionner et de transmettre quotidiennement les avis les plus pertinents parus dansle JOUE (Journal Officiel de l’Union Européenne), leBOAMP (Bulletin Officiel des Annonces Marchés Pu-blics) et d’autres sources françaises et européennes d’annonces marchés publics. Cette veille est donc particulièrement adaptée audomaine d’activité de chacune des entreprises .

Rechercher des partenariatsL’accompagnement proposé par la CCIV va plus loin quela simple veille. Il comporte une série d’ateliers théma-tiques sur une année pour optimiser la réponse auxannonces sélectionnées. « Le premier atelier, animé parun consultant extérieur, fournit une méthode et desconseils pour répondre à un appel d’offres et optimiserainsi les chances de réussite, poursuit Marie Milon. Il metnotamment l’accent sur les démarches et procédures à res-pecter. Le deuxième atelier porte sur les différentesmanières d’exploiter un appel d’offres européen. Il existeplusieurs façons de répondre. On peut le faire indirecte-

TARIFS

n Prestation globale : 1 230 € HT/an (prixtrimestriellement dégressif en fonction de la dated’abonnement).

n Participation au parcours thématique seul :• 1 atelier + 1 offert « Comment exploiter des avis de marchés européens » : 100 € HT• 2 ateliers + 1 offert : 150 € HT• 3 ateliers + 1 offert : 200 € HT• 4 ateliers + 1 offert : 250 € HT

33

La CCIV sélectionne pour vous les appels d’offres français et européens les pluspertinents en fonction de votre secteurd’activité. Elle vous propose également desclés pour optimiser vos réponses.

Page 34: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

INTERNATIONAL

Dans cette optique, Anne-Marie Idrac a décliné une sériede mesures destinées à attirer les petites PME pour les-quelles le coût d’un volontaire constitue souvent un freinau développement à l’international.La principale mesure concerne la caution demandée auxentreprises. Celle-ci est fortement réduite et son rem-boursement est accéléré. De plus, les entreprises peu-vent désormais intégrer les jeunes volontaires dans lecalcul du taux de la taxe d’apprentissage.

Faciliter la tâche des VIE« Ces facilités de trésorerie sont intéressantes, note Frédé-ric Le Roux, directeur général adjoint à la CCIV, en chargede l’appui aux entreprises et du développement écono-mique. Le VIE constitue effectivement une bonne solutionpour les entreprises mais elle n’est pas forcément aussi bonmarché qu’on peut le penser. Le volontaire doit souvent sedébrouiller seul sur place. Il a une expérience restreinte dumonde de l’entreprise. Alors, malgré les efforts importantsdes CCI françaises à l’étranger pour leur faciliter la tâche,de nombreuses PME sont encore réticentes à voir ainsi unepersonne chargée seule de développer un marché à l’in-ternational ». La possibilité nouvelle pour plusieurs entre-

Depuis une dizaine d’années, les volontairesinternationaux en entreprise (VIE) accompagnent ledéveloppement du commerce extérieur. De nouvellesrègles viennent d’entrer en vigueur pour aider plus de PME à profiter de ce dispositif.

Bénéficier de l’aide d’un jeune diplômé pour tenterl’aventure à l’étranger. Le système des VIE mis enplace par Ubifrance avec l’aide des chambres de

commerce et d’industrie est désormais bien installé. Le16 octobre dernier, Anne-Marie Idrac, secrétaire d’Etatau commerce extérieur, a présidé un forum destiné àvaloriser leur action auprès des PME. Son objectif : fairepasser le nombre de VIE de 6 000 actuellement à 10 000à l’horizon 2011.

Ils sont jeunes (moins de 28 ans) et diplômés en majorité de niveau Bac + 5, issus d’écoles decommerce ou d’ingénieurs. Leur mission durejusqu’à 2 années et leur donne droit à une indemnitéforfaitaire allant de 1 200 à 2 500 euros nets parmois en fonction du pays d’affectation. Avec ce système, l’entreprise est exonérée de toutlien contractuel et de toute cotisation sociale.

QUI SONT LES VIE ?

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

34 ACTUS INDUSTRIE

CRÉA

TION

INFO

RMAT

ION

RÉSE

AUX

TRAN

SMIS

SION

FORM

ATIO

N

INNO

VATI

ON

DÉVE

LOPP

EMEN

T

DE NOUVELLES RÈGLES DE VIE

Page 35: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

courrier guide sept:Mise en page 1 31/07/09 11:12 Page3

prises de faire appel au même VIE constitue une bonnefaçon de limiter les frais et donc les risques pour l’entre-prise.

Une convention avec Ubifrance« Ce système fonctionnait dans certains cas avec les coopé-rants il y a une vingtaine d’années, constate Michel Jon-quères, élu de la CCIV, responsable de l’international.Il avait été mis en sommeil avec la fin du service national.Ce partage permet de concrétiser des approches sectorielleset collectives. La CCIV privilégie le travail en réseau et nepeut donc que soutenir cette initiative. La Chambre estégalement le relais d’Ubifrance sur son territoire. En 2008,avec les autres CCI d’Ile-de-France, elle a signé une conven-tion avec l’agence publique pour soutenir le développe-ment à l’international ».Cette convention comprend plusieurs volets : un accom-pagnement individuel dans la durée avec un plan d’ac-tion, la mise en place de tableaux de bord, de programmesde formation continue ; des soirées de l’international aucours desquelles les chefs d’entreprise peuvent rencon-trer des acteurs du commerce extérieur ; une présencedans les plus grandes manifestations professionnelles

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

35

internationales. Un suivi complet et personnalisé pourmettre toutes les chances de son côté avant de se lancerdans une telle aventure. n

Contact : Annick Vandaele au 01 30 17 43 48En savoir plus : www.ubifrance.fr (rubrique VIE)

« Le partaged’un VIE permetde concrétiserdes approchessectorielles etcollectives. LaCCIV privilégiele travail enréseau et nepeut donc quesoutenir cetteinitiative. »MichelJonquères,élu de la CCIV,responsable del’international.

Page 36: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

36 BAROMÈTRE

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

CHÂTEAU DE VERSAILLES :UN BON BILANMALGRÉ LA CRISE En 2009, la fréquentation du domaine deVersailles a atteint 5,6 millions de visiteurset les spectacles, avec 1 151 000 ticketsvendus, ont permis de réaliser un chiffred’affaires record de 10 millions d’euros.Seul le mécénat, qui avait connu entre2007 et 2008 une forte augmentation,est retombé de 15 à 7 millions d’euros.

Indice du coût de la construction(publié par l’Insee – base 100 en 1953)

1er trim. 2e trim. 3e trim. 4e trim.

1991 972 992 996 10021992 1 006 1 002 1 008 1 0051993 1 022 1 012 1 017 1 0161994 1 016 1 018 1 020 1 019

1995 1 011 1 023 1 024 1 0131996 1 038 1 029 1 030 1 0461997 1 047 1 060 1 067 1 0681998 1 058 1 058 1 057 1 0741999 1 071 1 074 1 080 1 065

2000 1 083 1 089 1 093 1 1272001 1 125 1 139 1 145 1 1402002 1 159 1 163 1 170 1 1722003 1 183 1 202 1 203 1 2142004 1 225 1 267 1 272 1 2692005 1 270 1 276 1 278 1 3322006 1 362 1 366 1 381 1 406

2007 1 385 1 435 1 443 1 4742008 1 497 1 562 1 594 1 5232009 1 503 1 498 1 502

Mois Indice

Août 2009 802,2Septembre 2009 803,0Octobre 2009 804,7Novembre 2009 803,6Décembre 2009 804,3

Indice national bt01

Sources : service financement et assistance juridique de la CCIV.

Sur les 4 derniers mois

août2009

septembre2009

octobre2009

novembre2009

décembre2009

830

820

810

800

790

Rappel : calcul d’un loyer commercial par la variation de l’indice Insee du coût de la construction :

EN CHIFFRES

Variation de l’indice du coût de la constructionTrimestre Sur 1 an Sur 3 ans

(révision)

2005 1er 3,67 % 9,58 %2e 0,71 % 9,72 %3e 0,47 % 9,23 %4e 4,96 % 13,65 %

2006 1er 7,24 % 15,13 %2e 7,05 % 13,64 %3e 8,06 % 14,80 %4e 5,56 % 15,82 %

2007 1er 1,69 % 13,06 %2e 5,05 % 13,26 %3e 4,49 % 13,44 %4e 4,84 % 16,15 %

2008 1er 8,09 % 17,87 %2e 8,85 % 22,41 %3e 10,46 % 24,73 %4e 3,32 % 14,34 %

2009 1er 0,40 % 10,35 %2e -4,10 % 9,66 %3e -5,77 % 8,76 %

Trimestre Indice Progression

3e trim. 2009 101,21 -1,22 %2e trim. 2009 102,05 0,84 %1er trim. 2009 102,73 2,73 %4e trim. 2008 103,01 4,16 %3e trim. 2008 102,46 4,48 %2e trim. 2008 101,20 3,85 %1er trim. 2008 100,00 –

Indice des loyers commerciaux (ILC)1

Révision des loyers/baux commerciaux

1 L’ILC peut être choisi par les parties d’un commun accord pour remplacer lindice INSEE du coût de la construction.

ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE : LÉGÈRE AMÉLIORATION EN ÎLE-DE-FRANCEEn Île-de-France, l’activité économiquesemble mieux se comporter fin2009. Au quatrième trimestre 2009, entenant compte de la structure sectoriellede l’Île-de-France, les perspectivespersonnelles de production dans l’industriefrancilienne semblent s’améliorer. Les stocks sont jugés moins lourds. Le niveau des carnets de commande ne se détériore plus mais reste très bas.L’activité dans le commerce de grossemble stagner en fin d’année selon les entrepreneurs.Le niveau des intentions de commandes,toujours inférieur à la normale, continue à afficher une légère hausse selon leschefs d’entreprise interrogés en septembre2009. L’activité dans le commerce de détail affiche une légère reprise et leniveau des intentions de commandessemble s’améliorer.

Ancien loyer x nouvel indice = nouveau loyerAncien indice

Page 37: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

37

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

Plafond de la Sécurité sociale 2010Plafond annuel : . . . . . . . . . . . . . 34 620 €Plafond trimestriel : . . . . . . . . . . 8 655 €Plafond mensuel : . . . . . . . . . . . . 2 885 €

SMICÀ compter du 1er janvier 2010 : SMIC horaire : 8,86 €

SMIC mensuel (entreprises employant plus de 20 salariés)

Horaire hebdo SMIC mensuel

35 heures. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 343,80 €36 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 391,78 €37 heures. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 439,75 €38 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 487,84 €39 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 535,82 €40 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 583,79 €41 heures. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 631,88 €42 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 679,86 €43 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 727,83 €44 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 785,51 €

Minimum garantiÀ compter du 1er janvier 2010 = 3,31 €

Frais de nourriture

Sur le lieu de travail................................... 5,70 €En cas de déplacement ........................... 16,80 € par repasHors locaux ..................................................... 8,20 €

Indemnités forfaitaires de grand déplacement

Nourriture......................................................... 16,80 € par repasLogement région IDF ............................... 60,30 €Logement autres départements ....... 44,70 €

Indemnités de grand déplacement

De 4 à 24 mois

Nourriture ........................................................................................................................ 14,30 € par repasLogement région IDF ............................................................................................... 51,30 €Logement autres départements....................................................................... 38,10 €

De 25 à 72 mois

Nourriture ........................................................................................................................ 11,70 € par repasLogement région IDF ............................................................................................... 42,20 € par jourLogement autres départements....................................................................... 31,30 € par jourIndemnité logement et nourriture durée > 9 mois .................................... 67 € par jourIndemnité pour frais d’installation dans un nouveau logement ......................................................Limite de 1341€majorée de 111,70 € par

enfant à charge dans la limite de 3 enfants

SOCIAL

Intérêts des comptes courants d’associés(Taux maximum des intérêts déductibles pour les exercices de 12 mois)

Dates de clôture taux déductibles

À partir du 31 mai 2010 . . . . . . . .À partir du 30 avril 2010 . . . . . . . .À partir du 31 mars 2010 . . . . . . .À partir du 28 février 2010 . . . . . .Taux d’intérêt légal : 0,65 % pour l’année 2010. Taux REFI (ou REPO) : 1 % au 13 mai 2009.

4,52 %

4,33 %

4,26 %

4,19 %

Frais professionnelsLimite d’exonération de charges sociales et fiscales 2010

Évaluation kilométrique des frais de voiturePrix de revient kilométrique 2010Applicable pour la déclaration des revenus perçus en 2009

Puissance Jusqu’à De 5 001 à Au-delà de fiscale 5 000 km 20 000 km 20 000 km

3 CV et moins 0,387 € x d (0,232 € x d) + 778 € 0,271 € x d

4 CV 0,466 € x d (0,262 € x d) + 1 020 € 0,313 € x d

5 CV 0,512 € x d (0,287 € x d) + 1 123 € 0,343 € x d

6 CV 0,536 € x d (0,301 € x d) + 1 178 € 0,360 € x d

7 CV 0,561 € x d (0,318 € x d) + 1 218 € 0,379 € x d

8 CV 0,592 € x d (0,337 € x d) + 1 278 € 0,401 € x d

9 CV 0,607 € x d (0,352 € x d) + 1 278 € 0,416 € x d

10 CV 0,639 € x d (0,374 € x d) + 1 323 € 0,440 € x d

11 CV 0,651 € x d (0,392 € x d) + 1 298 € 0,457 € x d

12 CV 0,685 € x d (0,408 € x d) + 1 383 € 0,477 € x d

13 CV et plus 0,697 € x d (0,424 € x d) + 1 363 € 0,492 € x dd = distance parcourue dans l’année 2009, à titre professionnel.

Taux d’usureLa réglementation de l’usure n’est plus applicable aux prêts consentis aux sociétéset aux entreprises individuelles.

4e trim. 2009 1er trim. 2010 2e trim. 2010

Découverts en compte 13,16 % 13,21 % 13,33 %Crédit gratuit. 1er semestre 2010 : 5,73 %. Taux de base bancaire 2010 : 6,60 %

Régime complémentaire de retraite des cadres

Plafond mensuel 2010

Tranche A . . . . . . . . . . . . . . . . . . . de 0 à 2 885 €Tranche B . . . . . . . . . . . . de 2 885 à 11 540 €Tranche C . . . . . . . . . . de 11 540 à 23 080 €

Page 38: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

« Cellulemobilité RAVY :un guichetunique pourtoutes les questionsrelatives à ladécouverte du territoire,au logement,à l’éducation,aux loisirs,à l’emploi duconjoint ».

ACTION TERRITORIALE & RÉSEAUX

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

AUTOMOBILE

UNE CELLULE POUR BOOSTER LA MOBILITÉ

des salariés de la filière, investir dans la recherche et ledéveloppement pour positionner le département commeun territoire leader de l’automobile du futur en Europe.La CCIV est responsable de la mise en œuvre de cinqactions de ce plan dont l’élaboration et l’animation de cette cellule-Mobilité» explique Estelle Duflot, l’anima-trice du RAVY. Créée en juillet 2009, la structure est composée de deuxcollaborateurs de la Chambre (une chargée de mission etune assistante). Leur mission : faire l’interface entre lesdemandes des salariés concernés par une relocalisationdans les Yvelines et les prestataires d’accompagnementpublics et privés à même de satisfaire leurs besoins. «Ils’agit d’un nouveau métier pour la CCIV et plus globale-ment pour l’Île-de-France » souligne Delphine Neon, char-gée de mission. «Nous fonctionnons comme un guichetunique pour toutes les questions relatives à la découverte

Afin de prolonger les missions de courte durée en séjour d’un an voire en mutation,le site de PSA Peugeot-Citroën de Poissy et la CCIV collaborent étroitement dans le cadre de la cellule d’accueil et de coordination pour la mobilité des salariés créée il y a dix mois au sein du RAVY*. Focus sur une expérience inédite en Île-de-France.

Pas facile de convaincre un salarié de venir s’instal-ler durablement en région parisienne. Le premierfrein : les conditions de vie et de circulation jugées

difficiles. Autres points de blocage : le prix du logementet l’emploi du conjoint. Pour palier ces obstacles à lamobilité et répondre aux besoins RH des entreprises desYvelines et du Val-d’Oise, la CCIV, dans le cadre du RAVY,s’est vue confier l’animation d’une cellule accueil et coor-dination pour la mobilité des professionnels de la filièreautomobile. « Le Conseil général des Yvelines a voté enmars 2009 un plan d’actions visant à relancer l’économiede la filière automobile dans le département. Ce plan, quirepose sur douze mesures principales, a 4 objectifs : ren-forcer l’attractivité des sites des constructeurs et des grandesentreprises pour permettre leur développement, accroîtrela compétitivité des entreprises de la filière pour préserverle tissu industriel des Yvelines, améliorer les compétences

38

Page 39: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

du territoire, au logement, à l’éducation, aux loisirs, à l’em-ploi du conjoint. Notre prise en charge comprend des pres-tations d’information, d’orientation, d’accompagnementpersonnalisé et de facilitation des démarches auprès desorganismes ». Pour ce faire, la cellule a identifié les par-tenaires susceptibles d’être des relais opérationnels telsque les bailleurs sociaux, les collecteurs du 1% logement,les agences immobilières, l’ADIL, l’AORIF, le Pôle emploiet les Maisons de l’emploi, les agences d’intérim, leComité départemental du tourisme, le Conseil général,les communautés de communes de Seine Aval, etc.

Premier bénéficiaire de la cellule : PSA Peugeot-Citroën usine de PoissyLe site PSA Peugeot-Citroën de Poissy est le premier béné-ficiaire de la cellule d’accueil et de coordination pour lamobilité des salariés. « Lorsque le Conseil général a menéses premières consultations pour le plan de soutien à lafilière, nous avons fait connaitre notre demande d’aide etde moyens pour transformer les missions de trois mois decollaborateurs issus de nos sites en province en mutationsou en missions de longue durée. En effet, la production dedeux nouveaux modèles a fait émerger un besoin pérennede quatre cents à six cents salariés sur Poissy. La cellulenous permet non seulement de lever les freins à la mobi-lité en région parisienne via la promotion des atouts duterritoire mais également d’accompagner concrètementcette mobilité» constate Patrice Henry Duchêne, respon-sable de la communication et des relations extérieuresde PSA Poissy. Le 20 janvier 2010, la signature d’une convention a pré-cisé les conditions générales et les modalités d’exécutiondes interventions respectives de la CCIV et de PSA dansle cadre de la cellule. « Ce document marque le premierpartenariat effectif entre une entreprise automobile desYvelines et la cellule-Mobilité du RAVY. A l’occasion decette signature, nous avons constaté les premiers résultatseffectifs et positifs de cet appui, soit une vingtaine de muta-tions menées à bien en dix mois. D’autres sites PSA ainsique des sites Renault du département sont également enphase opérationnelle avec cette structure », indique YvesFouchet, premier vice-président de la CCIV et présidentde la délégation des Yvelines. Engagé pour une périodede deux ans (juillet 2009 à juillet 2011), le coût de la cel-lule est estimé à 220 000 € dont une prise en charge parle Conseil général des Yvelines à hauteur de 81 000 euros(50 % pour la première année et 25 % pour la deuxièmeannée).

Des engagements respectifsComme le rappelle Patrice Henry Duchêne, « pour garan-tir un bon fonctionnement de la cellule, il fallait une syner-gie entre notre équipe RH et les deux collaboratrices de la

Chambre. Elles possèdent ainsi un bureau au sein de noslocaux et participent à nos réunions afin de disposer detoutes les informations nécessaires pour contribuer à favoriser nos objectifs de mobilité de nos salariés. Aprèsquelques mois de fonctionnement, nous constatons quecette structure répond précisément à nos besoins d’ac-compagnement des mutations et missions de longue durée ».L’efficience de la cellule repose également sur les enga-gements réciproques pris par PSA Peugeot Citroën et laCCIV. Ainsi, le groupe automobile contribue notammentà la promotion interne et externe du dispositif, au finan-cement de demi-journées de découverte du territoire desYvelines et évalue a postériori chaque dossier de mobi-lité. De son côté, la Chambre, tenue à une obligation demoyens, assure une permanence et des rendez-vous afinde proposer un suivi individualisé des salariés dans leursdémarches, organise une réunion mensuelle de suivi dedossiers avec l’équipe RH du site de l’usine et met à dis-position des salariés des informations actualisées et indi-vidualisées sur les thèmes inhérents à la mobilité. « Noustravaillons main dans la main, dans le cadre d’une rela-tion de confiance. Notre cellule permet à l’équipe RH de seconcentrer sur la mutation professionnelle volontaire.Cette expérience démontre sa pertinence et de son effica-cité », conclut Delphine Neon. n

Contact : Delphine Neon, chargée de mission Cellule Coordination accueil et mobilité des salariésRéseau Automobile Val-d’Oise/Yvelines• 01 39 29 23 47 (assistante 23 48)• 06 73 31 52 13

* Réseau Automobile Val-d’Oise/Yvelines

Au centre de la photo, CyrilleCourtier,directeur du sitede PSA Peugeot-Citroën dePoissy et à droite YvesFouchet – vice-président de laCCIV, Présidentde la délégationdes Yvelines lors de lasignature de la conventionPSA Usine dePoissy/CCIV le 20 janvierdernier à l’usinede Poissy.

39

CRÉA

TION

INFO

RMAT

ION

RÉSE

AUX

TRAN

SMIS

SION

FORM

ATIO

N

INNO

VATI

ON

DÉVE

LOPP

EMEN

T

Page 40: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

LE RÉSEAU RMEFÊTE SES 5 ANS

l’environnement un levier pour leur développement éco-nomique et leur compétitivité. « Le principe qui a d’em-blée guidé ces deux programmes a été de former danschaque entreprise un Manager de l’Environnement afinqu’il soit un ambassadeur de l’environnement auprès deses collègues et de sa hiérarchie. A l’issue de la premièreannée, les quarante entreprises accompagnées ont tissédes liens entre elles et ont émis le souhait de se rencontrerrégulièrement pour échanger sur leurs problématiquesenvironnementales. D’où la création par la Chambre, dèsavril 2005, du Réseau des Managers de l’Environnement[RME] qui compte désormais quatre-vingt-dix membresactifs », explique Isabelle François, animatrice du RME etconseillère environnement et développement durable àla CCIV.

Un réseau thématique et techniqueLieu de réflexion et d’actions collectives concrètes, leRME réunit donc des entreprises qui ont toutes faitmontre de leur engagement effectif en matière d’envi-ronnement. Pour Frédéric Vernhes, vice-président de laCCIV, chargé de la commission aménagement et déve-loppement durable « la force du réseau se résume en troismots clés : anticiper, améliorer et valoriser. Au travers deveilles thématiques mensuelles, le RME anticipe les évo-lutions réglementaires et diffuse des informations à valeurajoutée. Il favorise la mutualisation des bonnes pratiqueset l’exemplarité en matière de développement durable.Enfin, le réseau contribue à valoriser, en interne commeen externe, l’image des entreprises respectueuses de l’en-vironnement». Que propose concrètement le RME à ses membres ? Des rencontres bi ou trimestrielles d’une demi-journéeconsacrées à la visite d’une entreprise ayant déployé avecsuccès une démarche de management de l’environne-ment, suivies d’un atelier thématique prolongeant ce « cas pratique ». « Quand une entreprise-membre ne par-ticipe pas à un déplacement, elle peut télécharger un dos-sier complet sur la thématique sur l’Extranet du RME

Moteur en Île-de-France en matière de programmesd’accompagnement à la performance environne-mentale, la CCIV a mis en place il y a six ans, en

collaboration avec l’Ademe, l’Agence de l’Eau Seine-Nor-mandie et la Drire Île-de-France, un dispositif semi-col-lectif. Destiné aux entreprises industrielles et de servicesà l’industrie, il s’articule autour de deux interventionscomplémentaires. Dans un premier temps, l’analyse environnementale – Validaction Environnement. Puis,Activ’Action Environnement, qui engage l’entreprise dansune démarche volontariste débouchant sur la certifica-tion ISO 14 001. Ces deux opérations pilotées par la CCIVcontribuent à la fois à la mise en conformité réglemen-taire mais invitent également les entreprises à faire de

Parce que la prise en compte de l’environnement est non seulement une démarchecitoyenne mais aussi un levier de développement économique, la CCIV propose aux PME-PMI des solutions techniques d’accompagnement et fédère des Managers de l’Environnement au sein d’un réseau performant et utile.

SOCIÉTÉ DUBERNARD,HOUILLES (78)Activité : matériel et service incendieBrieuc Le Cornec, directeur qualité, sécurité,environnement / manager de l’environnement

« L’ensemble de nos sites et de nos activités sontcertifiés ISO 14001 depuis juillet 2009. Intégrer le RME il y a cinq ans nous a guidés et appuyés dans la réussitede cette démarche grâce à deux aspects essentiels :• les contacts avec les partenaires de la CCI et lesautres membres du réseau représentent un vivier desolutions concrètes souvent faciles à mettre en place.Ils apportent aussi un carnet d’adresses utile pourtrouver les bons interlocuteurs sur des problématiquesprécises et promouvoir nos engagementsenvironnementaux.• les aides financières et l’accompagnement par descabinets spécialisés sont prépondérants pour établirdes diagnostics pertinents et construire des démarchespérennes ainsi que pour réaliser des investissementstechnologiques souvent couteux. »

« La force du réseau serésume en troismots : anticiper,améliorer, etvaloriser. »Frédéric Vernhes,vice-président de la CCIV,président de ladélégation duVal-d’Oise et dela commissionaménagement etdéveloppementdurable.

ACTION TERRITORIALE & RÉSEAUX

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

40

CRÉA

TION

INFO

RMAT

ION

RÉSE

AUX

TRAN

SMIS

SION

FORM

ATIO

N

INNO

VATI

ON

DÉVE

LOPP

EMEN

T

Page 41: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

régional. J’en veux pour preuve le nombre croissant d’entreprises de départements voisins qui souhaitent intégrer le RME ». Pour contribuer à la montée en compé-tences permanente des membres du réseau, la CCIV aélargi son offre d’appui technique et financier au travers dedeux nouvelles prestations : le Diagnostic énergie (état deslieux exclusivement énergétique) et le Bilan carbone (priseen compte de l’activité globale). Menées en partenariatavec l’Ademe et la Drire ainsi qu’avec le Secrétariat per-manent à la prévention des pollutions industrielles (SPI)Vallée de Seine, ces démarches ouvrent la voie à de nou-velles pistes d’amélioration en matière de protection del’environnement, donc de productivité. n

Contact :Isabelle François au 01.30.75.35.87 [email protected] Sandra Bravard au 01 30 84 70 13 [email protected]

hébergé sur Ecobiz, la plate-forme collaborative de lachambre », indique Isabelle François.En 2007, le RME a également édité en version papier etdématérialisée (clé USB) l’annuaire des Managers de l’Environnement (réactualisé depuis). Par ailleurs, pourcontribuer à la dynamique réseau, chaque date anni-versaire du lancement du RME est l’occasion de réunirl’ensemble des membres et de remettre les diplômes auxnouveaux Managers de l’Environnement.

Quel bilan après cinq ans ?« D’un point qualitatif, les retours d’expériences des entre-prises sont très positifs [cf. encadré] », indique FrédéricVernhes. « Le RME répond aux besoins permanents d’in-formations pointues et actualisées sur des sujets complexesque sont ceux du développement durable. En cinq ansd’existence, le réseau a démontré son utilité tout autantque sa pertinence. Il n’est pas interdit de penser que ce dispositif puisse à moyen terme se déployer à un niveau

La force duréseau serésume en trois mots clés: anticiper,améliorer et valoriser.

SOCIÉTÉ SOUFFLERIE CLIMATIQUE (SAINT-OUEN L’AUMÔNE/95)

Activité : site d’essai pour les constructeurs et équipementiers automobilesMichel Floutard, directeur

À noter : l’entreprise a fait partie des sites visités en janvier 2009

« Lorsque j’ai repris l’activité en 2003,nous avons fait un premier état deslieux environnemental. Plus de 2 millions d’euros de travauxont été investis pour améliorer l’impactde notre activité. Pour passer à l’étape

supérieure et obtenir la certificationISO 14001, indispensable pour notreclientèle, nous avons intégré le réseauRME. Nous y avons trouvé les aidesfinancières et l’appui dont nous avionsbesoin».

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

41

Page 42: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

ACTION TERRITORIALE & RÉSEAUX

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

ÉCO-INDUSTRIE

UN ANNUAIRE POUR LES ÉCO-TECHNOLOGIESLe réseau des éco-industries vient de publier un annuaire des acteurs des éco-technologiesdans les Yvelines et le Val-d’Oise. Un secteur innovant et en pleine expansion.

développement économique de nos territoires.Sa consultation à plusieurs entrées permet à desclients potentiels, des acteurs publics ou privés, detrouver l’expertise métier dont ils ont besoin à traversun référencement spécifique aux métiers des éco-industries, et participe aux échanges de transferts detechnologies par des partenariats sur les territoires desdeux départements. n

Contact et information : Réseau des éco-industries Céline Vithe, animatrice du réseau des é[email protected] ou tél. : 01 39 29 23 20

Le secteur des éco-activités est en expansion conti-nue depuis plusieurs années grâce à la prise deconscience des enjeux environnementaux. De

façon continue et loin de l’image répandue, les éco-industries développent et mettent en œuvre des com-pétences innovantes et novatrices à travers l’utilisationde technologies complexes et performantes.La principale vocation du nouvel annuaire des éco-technologies conçu par le réseau des éco-industriesVal-d’Oise/Yvelines (190 membres à ce jour) est devaloriser les niches technologiques, de mettre en avantles savoir-faire de nos professionnels, contribuantainsi à accélérer les courants d’affaires et à aider au

42

CRÉA

TION

INFO

RMAT

ION

RÉSE

AUX

TRAN

SMIS

SION

FORM

ATIO

N

INNO

VATI

ON

DÉVE

LOPP

EMEN

T

Page 43: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

43

PERMANENCES« PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE »Ces permanences, gratuites, sont organisées par la CCIV en partenariat avec l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi). Elles permettent lors d’un entretienindividuel de 45 minutes de s’informer sur les enjeux et les démarches de la propriété industrielle.• les 13 avril, 18 mai et 15 juin 2010 à Versailles• les 4 mai, 1er juin et 6 juillet 2010 à Pontoise

Inscription : au 01 30 75 35 82 ou [email protected]

INFORMATION SPÉCIALEREPRENEURS« Comment et pourquoi reprendre une PME-PMI? » (de 9h30 à 11h30, dans les locaux de la CCI).• à Versailles, le 16 avril 2010• à Pontoise, le 21 mai 2010

Contact : Luce Aouad, au 01 30 75 35 61 ou [email protected]

Réunions extérieures

APÉRITIFS CONTACTSOrganisées par le Comité d’expansion économique du Val-d’Oise (Ceevo), ces réunions à thèmes sont destinées àrépondre aux interrogations des chefs d’entreprise sur les sujets qui les préoccupent. Elles sont gratuites et ont lieu un mercredi chaque mois, entre 12 h 30 et 14 h 30 autour d’un buffet léger dans lessalons du Conseil général du Val-d’Oise, 2 avenue du Parc, à Cergy-Pontoise (Bâtiment F). Prochaines rencontres 2010 : « Lutte contre la montée dustress dans les entreprises et amélioration du bien-être dessalariés : quelle responsabilité des Managers ?», le mercredi28 avril ; « Responsabilité sociétale de votre entreprise : les atouts du bénévolat de compétence », le mercredi 26 mai ;« Réduire ses émissions de gaz à effet de serre : pourquoi ?Comment ? », le mercredi 23 juin.

Contact et inscription : 01 34 25 32 43 ou [email protected](inscription au plus tard une semaine avant la date)

LES ATELIERS DE L’ACCETCes ateliers sont organisés par l’Association pour la créationde centres d’entreprises tertiaires (Accet) qui anime le réseaudes pépinières d’entreprises du Val-d’Oise. Ils proposentchaque mois, généralement le vendredi de 8 h 30 à 10 h, de se pencher sur des thèmes intéressant les entreprises.Les prochains ateliers se dérouleront à la pépinière Accet, àNeuville, le 7 mai 2010 sur le thème «Bien préparer la retraitedu dirigeant » et à Sannois, le 4 juin 2010, sur le « Choix desstructures : SARL - EURL/SAS/SA. Les questions à se poser ».

Contact : Accet, Jean-Claude Celectin, au 01 34 10 97 97 [email protected]

La Chambrede commerceet d’industriede VersaillesVal-d’Oise /Yvelinesaccompagneles créateurset repreneursd’entreprisessur l’ensemblede leurparcours.Rencontresd’information,formationscourtes(initiation)ou plusapprofondies(longues),ces interventionsconstituentla basede travailpour tousles porteursde projet.

L’AGENDA DU CRÉATEUR/REPRENEURFormations, stages et séminaires

5 jours pour entreprendreInitiation à la création d’entrepriseFormation organisée la CCI dans le cadre du réseau « CCI Entreprendre en France » et en partenariat avec la Direction Générale de la compétitivité de l’industrie et des services.• Versailles, du 19 au 23 avril et du 21 au 25 juin 2010• Pontoise, du 17 au 21 mai 2010.

17 jours pour réussirSéminaire de création et de direction d’entreprise en partenariat avec le Conseil régional Île-de-France(CRIF) et le Fonds Social Européen.• Versailles : du 26 mai au 2 juillet 2010• Pontoise : du 22 septembre au 3 novembre 2010

16 jours pour reprendre une entrepriseAcquisition des techniques d’audit et d’analysepropres à la reprise d’une PME-PMI en partenariatavec le Conseil régional Île-de-France (CRIF) et le Fonds Social Européen.• Pontoise : du 15 juin au 8 juillet 2010

Contact : Philippe de Silans [email protected] au 01 72 03 29 61 ou Fabienne Malé[email protected] au 01 72 03 29 62

Réunions d’information

Soirée de la création-reprised’entrepriseÀ partir de 16 h 30.• à Versailles, le 13 avril et le 1er juin 2010• à Pontoise, le 22 juin 2010

Après-midi d’informationDe 14 h 00 à 17 h 00, inscription préalable obligatoire.• les 16 avril, 20 mai, 3 et 17 juin 2010, à Pontoise • les 20 mai, 3 et 24 juin 2010 à Versailles

Contact : L’Espace EntreprendreVal-d’Oise, au 01 30 75 35 98 ou [email protected], au 01 30 84 73 90 ou [email protected]

L’ESSENTIEL

Page 44: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

STAGE Site Dates sessions Tarifs

COMMUNICATION / EFFICACITÉ PROFESSIONNELLE

Prise de parole en public Cergy-Pontoise 7, 8, 16 juin 1 260 €Développer l’efficacité de vos écrits Poissy 28, 29 juin 870 €De la prise de notes au compte-rendu Poissy 17, 18 mai 870 €E-mailings Cergy-Pontoise 31 mai, 1er juin 870 €Conduire une réunion Poissy 3, 4 juin 870 €Organisation et gestion du temps Cergy-Pontoise 20, 21 mai 870 €Gérer son stress en situation Cergy-Pontoise 17, 18, 25 mai 1 260 €professionnelleAffirmation de soi Poissy 20, 21, 28 mai 1 260 €Développer sa mémoire Poissy 26, 27 mai 870 €Développer son potentiel créatif Cergy-Pontoise 24, 25 juin 870 €

DIRECTION D’ENTREPRISE ET MANAGEMENT

Management pour agent de maîtrise Cergy-Pontoise 31 mai, 1er, 2, 2 050 €14, 15 juin

Manager l’innovation Poissy 20, 21 mai 980 €Management de la diversité Cergy-Pontoise 31 mai, 1er juin 980 €Gérer les conflits Montigny-le-Btx 1er, 2 juil 920 €Tableau de bord, pilotage Cergy-Pontoise 14, 16 juin 870 €et suivi de l’activitéFondamentaux de la conduite de projet Cergy-Pontoise 27, 28 mai 920 €

MARKETING / VENTE/ ACHATS / RELATIONS CLIENTS

Concevoir et rédiger des supports Cergy-Pontoise 21, 22 juin 870 €marketing performants De la préparation à la réussite Poissy 28 mai 440 €de votre évènementChoisir et réussir son salon Poissy 27 mai 440 €Maîtriser les techniques de vente Pontoise Délégation 10, 11, 24, 25 juin 1 640 €Se perfectionner aux techniques Poissy 31 mai, 1er, 8 juin 1 270 €de venteRéussir ses négociations Poissy 1er, 2 juil 870 €commercialesMaîtriser les techniques d’achat Poissy 14, 15, 21 juin 1 270 €Élaborer un cahier des charges Poissy 27 mai 490 €Prospecter et vendre par téléphone Cergy-Pontoise 17, 18, 28 juin 1 260 €La relation client au téléphone Roissy PN2 28, 29 juin 870 €Technicien, améliorez Poissy 22, 23 juin 870 €votre relation client

COMMERCE / HÔTELLERIE / RESTAURATION

Valoriser l’accueil client et fidélisation Cergy-Pontoise 27, 28 mai 870 €Faire face à un conflit Cergy-Pontoise 7, 8 juin 870 €Mettre en scène sa vitrine pour Cergy-Pontoise 15 juin 440 €développer ses ventesLe guide de bonnes pratiques Cergy-Pontoise 17 juin 350 €d’hygiène et la qualité alimentaire en restauration

DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL

Gestion d’une commande export Poissy 7, 8, 14 juin 1 330 €Sélectionner les paiements Roissy PN2 25 mai 480 €à l’internationalCrédit documentaire Roissy PN2 1er, 2 juil 950 €Les incoterms Montigny-le-Btx 31 mai 480 €Pratiques douanières Poissy 3, 4 juin 950 €Documents d’accompagnement Roissy PN2 10 juin 480 €des marchandisesTVA intracommunautaire et Montigny-le-Btx 17, 18 juin 950 €Déclaration d’Échanges de Biens Les clauses des contrats Cergy-Pontoise 7 juin 480 €internationaux

GESTION DES RESSOURCES HUMAINES ET DES COMPÉTENCES

La fonction tutorale Poissy 21, 22 juin 895 €Formation de formateurs occasionnels Poissy 31 mai, 1er, 9 juin 1 300 €

DÉVELOPPEMENT PERSONNEL ET VIE PRATIQUE

Améliorer son écriture et sa lecture Poissy 10, 17, 24 juin 1 130 €

L’ESSENTIEL

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

44

ZOOM SUR LES STAGES À VENIR STAGE Site Dates sessions Tarifs BUREAUTIQUE

Internet et messagerie Poissy 14 juin 310 €Outlook Poissy 25 mai 310 €

Roissy PN2 14 juin 310 €Word-Prise en main Montigny-le-Btx 7, 8 juin 610 €Word-Présentation de documents Montigny-le-Btx 14 juin 310 €attractifs Word-Mailing et formulaires Roissy PN2 3 juin 310 €

Montigny-le-Btx 28 juin 310 €Word-Gestion de documents longs Roissy PN2 4 juin 310 €

Montigny-le-Btx 29 juin 310 €Excel-Initiation Cergy-Pontoise 9, 10, 11 juin 835 €

Montigny-le-Btx 16, 17, 18 juin 835 €Excel-Base de données et Roissy PN2 10 juin 310 €tableaux croisés dynamiques Cergy-Pontoise 14 juin 310 €

Poissy 1er juil 310 €Excel-Outils avancés et simulations Montigny-le-Btx 18 mai 310 €

Roissy PN2 11 juin 310 €Cergy-Pontoise 15 juin 310 €Poissy 2 juil 310 €

Excel-Macro-commandes Poissy 17 mai 380 €Cergy-Pontoise 8 juin 380 €

Excel-VBA Poissy 19, 20, 21 mai. 1 135 €Access-Initiation Roissy PN2 27, 28 mai, 7 juin 940 €Access-Perfectionnement Poissy 17, 18 juin 700 €Dreamweaver Poissy 21, 22, 28 juin 1 135 €Photoshop-Prise en main Roissy PN2 24 juin 380 €Photoshop-Complément Roissy PN2 25 juin 380 €PowerPoint-Complément Cergy-Pontoise 18 mai 310 €

Montigny-le-Btx 22 juin 310 €PowerPoint-Prise en main Cergy-Pontoise 17 mai 310 €

Montigny-le-Btx 21 juin 310 €Project Poissy 29, 30 juin 760 €

COMPTABILITÉ / GESTION / FINANCE / FISCALITÉ

Fondamentaux de la comptabilité Montigny-le-Btx 18, 20, 25 mai 1 170 €Poissy 29 juin, 1er, 2 juil 1 170 €

Travaux comptables quotidiens Montigny-le-Btx 27 mai, 1er, 3 juin 1 170 €Pratique de la paie : la fiche de paie Montigny-le-Btx 8, 10, 15 juin 1 170 €Pratique de la paie : perfectionnement Montigny-le-Btx 28, 29 juin 870 €Travaux d’inventaire et états Cergy-Pontoise 9, 10, 11 juin 1 230 €de synthèseComptabilité des associations Poissy 10, 11 juin 920 €Pratique de la TVA Cergy-Pontoise 20, 21 mai 920 €

Montigny-le-Btx 22, 24 juin 920 €L’essentiel de la gestion Cergy-Pontoise 21, 22, 23 juin 1 230 €La gestion de trésorerie Cergy-Pontoise 10, 11 juin 870 €

SÉCURITÉ, HYGIÈNE ET CONDITIONS DE TRAVAIL

Habilitation électrique pour Poissy 25 mai 310 €personnel non-électricien H0-B0 Roissy PN2 18 juin 310 €Habilitation électrique pour personnel Roissy PN2 17, 18 mai 590 €électricien H1-B1, H2-B2, Br Cergy-Pontoise 28, 29 juin 590 €Recyclage habilitation électrique Pontoise Délégation 18 mai 310 €Sauveteur Secouriste du Travail (SST) Poissy 17, 18 juin 450 €

Cergy-Pontoise 1er, 2 juil 450 €Recyclage Sauveteur Secouriste Roissy PN2 7 mai 250 €du Travail (R.SST) (4 à 14) Cergy-Pontoise 31 mai 250 €

Pontoise Délégation 8 juin 250 €Roissy PN2 17 juin 250 €Montigny-le-Btx 21 juin 250 €Poissy 24 juin 250 €Cergy-Pontoise 30 juin 250 €Poissy 5 juil 250 €

Sécurité incendie Poissy 3 mai 350 €Gestes et postures Poissy 28 mai 310 €Pratique et fonctionnement du CHSCT Roissy PN2 14, 15, 16 juin 950 €(établissement < 300 salariés)

QUALITÉ / ENVIRONNEMENT / PRODUCTION / LOGISTIQUE

Devenir éco-citoyen Poissy 25 mai 485 €Initiation à la méthode Six Sigma Poissy 15, 16, 25 juin 1 450 €Gestion des stocks Cergy-Pontoise 16, 17, 18 juin 1 270 €

Consultez notre guide interactifwww.formationcontinue.versailles.cci.fr

Page 45: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

45

CRÉA

TION

INFO

RMAT

ION

RÉSE

AUX

TRAN

SMIS

SION

FORM

ATIO

N

INNO

VATI

ON

DÉVE

LOPP

EMEN

T

RESSOURCES HUMAINES

MAÎTRISER UN SIRH* SIMPLIFIÉ ET PERFORMANT

C et outil permet de bâtir et struc-turer un plan de formation cen-tré sur les priorités de l’entre-

prise et les besoins des salariés, deconcrétiser l’élaboration du plan et lagestion du DIF (droit individuel à laformation). Il permet également dedéfinir des priorités, recenser lesbesoins (individuels et collectifs), chif-frer et valider le budget. Son tableaude bord et ses nombreuses fonctionspermettent d’accéder à une offre deformation, planifier les actions, suivrele budget, accéder au bilan pédago-gique, consulter un bilan financier,

télécharger le plan de formation déjàréalisé (sous Excel). La réforme de laformation y est présentée sous formede fiches pratiques imprimables :n des messages d’information avantchaque échéance légale (date dépôt2483…) ;n des courriers types (ex : accepta-tion/refus d’une demande de DIF)sont mis à disposition. C’est égalementun outil d’aide à la gestion des com-pétences et des entretiens profession-nels. Il permet le suivi en temps réeldes heures acquises et consomméesau titre du DIF, la catégorisation du

plan de formation.n la gestion décentralisée est possiblepour les organisations multi sites avec un accès sécurisé et individua-lisé par site ; n mise à jour automatique de l’appli-cation selon l’évolution de la législa-tion.Un outil dont vous ne pourrez plusvous passer. n

Renseignements :

ou [email protected]*Système d’Information RH.

Un désir de perdurer en communi-cation en toute autonomie, unesensibilité artistique, une passion

pour l’événementiel et une longueexpérience en tant que chargée decommunication chez DuPont Perfor-mance Coatings, filiale du Groupe DuPont de Nemours, à Mantes, ont incitéChrystelle Vidamment à fonder en juin2007 sa propre agence de relationspubliques, Com’promis. « Je travaillaisrégulièrement avec un revendeur d’ob-jets publicitaires lorsque j’étais chezDPC. En tant qu’acheteuse, l’on se

retrouve parfois bien démunie face unsimple catalogue. J’ai trouvé qu’unrevendeur conseil en communicationpar l’objet s’adaptant au secteur d’acti-vité du client et étant apporteur de slo-gans pouvait être utile aux entreprises.Après avoir effectué à la CCIV un stagecréateur 17 jours pour réussir, je me suisdonc lancée dans l’aventure »Par des produits de qualité, utiles etpérennes en visibilité et un partena-riat avec des fournisseurs ciblés,Com’promis cherche à se démarquer.« La demande des entreprises a beau-coup évolué. On mise plus sur l’utileque sur l’éphémère gadget » souligneChrystelle Vidamment. En parallèle,Com’promis met en scène les talents

de demain : peintres, sculpteurs,photographes ou créateurs d’objetsinsolites. « J’organise des évènemen-tiels, inaugurations d’entreprise, soi-rées mêlant l’art à la musique, salonsd’art, vernissages, expositions pho-tos… ». Depuis le 24 novembre, l’en-treprise dispose également de sa pre-mière e-Gallery en 3 D consultablesur : www.e-gallery-3d.com/Enfin, Com’promis qui a décidémentplus « d’une corde à son art » accom-pagne les créateurs d’entreprise dansleur communication : flyers, sitesinternet, plaquettes. n

Internet :compromis-ppo.com/

L’ART DE COMMUNIQUERAprès avoir travaillé pour l’industrie de la peinture,Chrystelle Vidamment met aujourd’hui son talent decommunicatrice au service de l’art et de l’objet.

La CCIV vous propose une méthodologie et un outil directement transposables pour construire un plan de formation avec les projets de votre entreprise et les besoinsen compétences de vos salariés.

Page 46: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

JURIS-INFOS

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

RÉFORME DE LA TAXE PROFESSIONNELLE

LA CONTRIBUTION ÉCONOMIQUETERRITORIALE

notamment en matière d’exonérations. La cotisation fon-cière des entreprises a pour base d’imposition la valeurlocative des biens passibles d’une taxe foncière à dispo-sition de l’entreprise, l’avant-dernière année civile précédant celle de l’imposition : terrains, constructions,installations… dans la mesure où ces biens sont à la dis-position du redevable pour les besoins de son activitéprofessionnelle. Ces biens sont pris en compte qu’ils appartiennent à l’entreprise, soient pris en location ou en crédit-bail ouutilisés à titre gratuit. Bien que les équipements et biens mobiliers soient exclusde l’assiette, l’entreprise doit tout de même faire parve-

La taxe professionnelle a été supprimée par la loi de finances pour 2010, qui a créé la contribution économique territoriale. Le Courrier économique vous propose ici une présentation simplifiée de cette nouvelle taxe.

La contribution économique territoriale est compo-sée de deux cotisations principales : la cotisationfoncière (CFE des entreprises) et la cotisation sur la

valeur ajoutée de l’entreprise (CVAE), auxquelles s’ajou-tent les taxes votées et perçues par les chambres consu-laires et une imposition forfaitaire sur les entreprises deréseaux. Chacune de ces cotisations est soumise à desrègles différentes et la somme de ces deux cotisationscorrespond au montant global à payer par l’entreprise.

La CFE Cette cotisation reprend en grande partie des disposi-tions jusque là applicables à la taxe professionnelle,

46

Page 47: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

Le courrier économique • N° 117 avril 2010 • www.versailles.cci.fr

nir une déclaration annuelle de base imposable au plustard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai.Comment est-elle calculée ?Le montant de la taxe est obtenu en multipliant la based’imposition par le taux d’imposition voté par les com-munes et les établissements publics de coopération inter-communale (EPCI). Ces taux ont été fixés en 2010 avantle 15 avril 2010, et le produit de la CFE encaissé par l’Etatsera ensuite reversé aux communes. A partir de 2011, levote des taux est fixé au 31 mars. L’encaissement revien-dra directement aux communes.La CFE est établie dans chaque commune où le contri-buable dispose de locaux ou de terrains et, en cas d’ab-sence d’éléments servant à établir la base d’imposition,une cotisation minimale est due au lieu de l’établisse-ment principal du redevable, calculée sur une base votéepar la commune et comprise entre 200 et 2 000 €.Par qui est-elle payée ?La CFE est payée par toute entreprise, en nom propre ouen société, qui dispose au 1er janvier de locaux ou de ter-rains pour exercer son activité. L’entreprise confrontée à une diminution de sa base d’im-position d’une année sur l’autre peut demander surpapier libre à son service des impôts un dégrèvement.Un premier acompte doit être versé le 15 juin et le soldeau 15 décembre.

La CVAELa cotisation sur la valeur ajoutée vise les entreprisesdont le chiffre d’affaires est supérieur à 152 500 €. Cette taxe est due quel que soit le montant de CFE àacquitter. La valeur ajoutée, assiette de la CVAE, est consti-tuée par : n Le chiffre d’affaires (ventes, prestations de services,

redevances, plus-values de cession… se référer auxpostes comptables)

n Les charges (achats de stocks, variation négative desstocks, services extérieurs, TVA, moins-values de cessions…)

La valeur ajoutée à retenir ne peut jamais excéder 80 %du chiffre d’affaires quand l’entreprise réalise un CA inférieur ou égal à 7, 6 M€, 85 % au-delà. Comment est-elle calculée ?La période de référence correspond à l’année d’imposi-tion. Le montant de la CVAE est égal à une fraction de lavaleur ajoutée. Son taux est progressif : de 0 à 1,5 %. Mais les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieurà 50 000 000 € peuvent déduire un dégrèvement, sansque celui-ci ne représente un montant de CVAE inférieurà 250 €. Ce dégrèvement s’applique sur demande effec-tuée au moment de la liquidation définitive de la CVAE.Toutefois l’entreprise peut tenir compte par anticipationde ce dégrèvement et le déduire du montant de ses

acomptes. Le montant du dégrèvement est majoré de 1 000 € lorsque le CA de l’entreprise est inférieur à 2 M€.Les entreprises dont le CA est inférieur à 500 000 € sontexonérées et la taxation devient progressive quand le CAest compris entre 500 000 € et 50 000 000 €. Comment est-elle payée ? Il s’agit d’une cotisation annuelle. La CVAE est recouvréecomme la TVA. Le redevable doit déclarer au plus tardle 2e jour ouvré suivant le 1er mai la valeur ajoutée pro-duite au cours de l’année.SI le CA dépasse 500 000 €, l’entreprise doit déclarer parvoie électronique. Elle est payable en une fois si son mon-tant est inférieur à 3 000 €, en même temps que la décla-ration. Si le montant est supérieur à 3 000 €, deuxacomptes sont prévus : le 1er acompte égal à 50 % à verserau plus tard le 15 juin, le 2e acompte de 50 % à verser auplus tard le 15 septembre. La liquidation définitive de lataxe intervient au plus tard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai l’année suivant celle de l’imposition.

Des réductions possiblesLa somme de ces contributions, la cotisation économiqueterritoriale, peut faire l’objet de dégrèvements en fonctionde deux dispositions : n Plafonnement en fonction de la CVAE La contribution économique territoriale est plafonnéelorsque le montant de la cotisation excède 3 % de la valeurajoutée de l’entreprise. L’excédent peut faire l’objet surdemande de l’entreprise d’un dégrèvement.n Ecrêtement des pertesLes contribuables qui subissent un accroissement de leurimposition en 2010 du fait de la réforme de la taxe pro-fessionnelle peuvent obtenir un dégrèvement lorsqueleur contribution économique territoriale est supérieurede 500 € et de 10 % à la TP. Ce dégrèvement est dégressifet doit être demandé. Il est égal au pourcentage de la différence entre la somme de la CET des taxes pour fraisde CCI et de CMA et la somme majorée de 10 % des coti-sations de TP. Ce dégrèvement est fixé à 100 % pour lesimpositions établies en 2010, 75 % pour celles établiesen 2011, 50 % pour 2012, 25 % pour 2013.Les contribuables peuvent calculer leur contribution éco-nomique territoriale à partir du simulateur de calcul dis-ponible sur le site www.impots.gouv.fr .Ce système netient pas compte de certaines exonérations légales oudécidées par les collectivités territoriales.A cette fin le contribuable doit se munir de l’avis de taxeprofessionnelle de l’année 2009, de son chiffre d’affaires2009, de la valeur ajoutée produite en 2009. n

Contact : Agnès Noël au 01 30 75 35 31 [email protected]

47

CRÉA

TION

INFO

RMAT

ION

RÉSE

AUX

TRAN

SMIS

SION

FORM

ATIO

N

INNO

VATI

ON

DÉVE

LOPP

EMEN

T

Page 48: Le-Courrier-economique-magazine-CCI-Versailles-Val-Oise-Yvelines-n°-117-avril-2010

courrier montavril:Mise en page 1 16/03/10 15:42 Page2