Le Corps de mon père. Autobiographie de ma mère...Michel Onfray décide avant tout de parler de...
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Fiche de lectureDocument rédigé par Dominique Coutant-Defer
Le Corps de mon père.
Autobiographie de ma mère
Michel Onfray
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Le Corps de mon père.
Autobiographie de ma mère
Michel Onfray
(Université de Nice)docteure en langue et littérature françaises
Document rédigé par Dominique Coutant-Defer
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RÉSUMÉ 7
ÉTUDE DES PERSONNAGES 12Le narrateur
Le père
La mère
CLÉS DE LECTURE 14Des récits autobiographiques
Un thème : la famille
POUR ALLER PLUS LOIN 19
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Michel OnfrayPhilosophe et écrivain français
• Né en 1959 à Argentan (Normandie)• Quelques- unes de ses œuvres :
ʟ Journal hédoniste (1996-2013) ʟ Antimanuel de philosophie (2001) ʟ Traité d’athéologie (2005)
Michel Onfray est un philosophe et écrivain né en 1959 en Normandie. D’abord professeur de philosophie dans un lycée, il crée ensuite l’Université populaire de Caen. Auteur de nombreux ouvrages, il prend position dans ses écrits contre la philosophie traditionnelle et réhabilite les présocratiques, par exemple. Il publie d’ailleurs en 2001 un Antimanuel de philosophie. Son Traité d’athéologie, en 2005, connait un grand succès. Il prône également l’importance du vécu personnel et de l’écriture auto-biographique. Engagé politiquement et journaliste, il est très présent dans les médias.
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Le Corps de mon père. Autobiographie de ma mère
Rendre hommage par l’écriture
• Genre : récit autobiographique• Édition de référence : Le Corps de mon père suivi
de Autobiographie de ma mère, Paris, Hatier, coll. « Classiques et Cie », 2009, 95 p.
• 1re édition : 1996 et 1998• Thématiques : parents, famille, amour, enfance,
généalogie, écriture
Le Corps de mon père est un extrait du Journal hédoniste, plus précisément du tome 1, « Le désir d’être un volcan », paru en 1996. Dans ce court texte autobiographique, l’auteur évoque avec pudeur et lyrisme son enfance auprès de son père, un ouvrier agricole taciturne et courageux. Il parle de l’amour infini, bien que rarement exprimé, qui les liait.
L’Autobiographie de ma mère est extraite du deuxième tome du Journal hédoniste, « Les vertus de la foudre ». L’auteur- narrateur évoque ici un épisode douloureux de la vie de sa mère dont il a été témoin : ayant été placée à l’Assistance publique dès son plus jeune âge, la vieille femme qu’elle est devenue veut retrouver la trace de ses vrais parents.
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RÉSUMÉ
Ces deux courts textes parlent d’amour, celui qu’un enfant éprouve pour ses parents. L’auteur explique aussi l’origine de sa vocation pour l’écriture : une attirance pour les mots qui lui vient de son père et une envie d’écrire, liée à son identité, qui lui vient de sa mère.
LE CORPS DE MON PÈRE
Des conditions difficiles
Le narrateur, à travers lequel on devine l’auteur, évoque son enfance à Argentan, en Normandie, avec ses parents et son frère. Sa famille ne roulait pas sur l’or : elle vivait dans une maison minuscule (« Moins de vingt mètres carrés pour une existence à quatre », p. 13), les toilettes étaient à l’extérieur, on se lavait dans une grande bassine en zinc dans la cuisine et son père, ouvrier, gagnait un salaire de misère.
L’auteur commence le portrait de son père en évoquant les odeurs auxquelles il l’associe : celle du café qui chauffait en permanence sur la cuisinière et montait jusqu’à sa chambre, mais aussi celle mêlée de purin, de maïs pourri et d’engrais, qui imprégnait ses vête-ments de travail et pénétrait tout, malgré la grande propreté de son père.
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Parfois, à la demande de ses enfants, ce dernier leur montrait ses biceps, endurcis par un véritable travail de forçat. Aujourd’hui encore, l’auteur est ému de voir la vieille silhouette de son père façonnée par des années de dur labeur et il voudrait pouvoir prendre en charge sa fatigue, mais il se rend compte que « la communication entre les chairs » (p. 22) est impossible.
Quant au reste du corps paternel, il n’a jamais pu en avoir une idée précise : au moment du bain et lorsque c’était le tour du chef de famille, « [S]on frère et [lui] ét[aient] conviés à quitter la pièce pour un ailleurs où il serait impossible de voir le corps du père » (p. 16).
Un homme stoïque
Le père manifestait peu sa tendresse. De nature réservée et fataliste, il ne parlait pas beaucoup, et l’auteur s’inter-roge : « Je me demande si mon goût pour les mots ne vient pas […] de mon attente toujours déçue de l’entendre me parler. » (p. 19) Mais son père tenait toujours ses pro-messes. Ce manque apparent de tendresse n’empêchait pas son fils de l’aimer : il ne lui en tient pas rigueur et est profondément attaché à lui : « Je sais qu’une partie de ma chair disparaitra le jour maudit où il quittera ce monde. » (p. 35)
D’ailleurs, la main calleuse (à laquelle il manquait un doigt, perdu dans un accident) qu’il a maladroitement passée dans les cheveux de son fils pour le féliciter de l’obtention de son baccalauréat, en juin 1976, reste un grand souvenir pour celui- ci.
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D’ordinaire, son père souffrait en silence. Il ne s’est plaint de la douleur qu’une seule et unique fois dans sa vie : lorsqu’il est tombé malade et qu’il a dû subir une délicate opération du cœur. C’est à ce moment que le narrateur a pris conscience que son père n’était pas éternel.
D’amour et de rage
La conscience politique du narrateur s’est éveillée lorsqu’il s’est rendu compte de la misère des ouvriers et de la dureté des patrons. Il se rappelle en particulier un dimanche d’été où l’un des chefs de son père était venu chercher ce dernier pour une moisson urgente, au mépris du jour de congé, le laissant ensuite mourir de soif dans les champs. Il s’est alors promis de témoigner un jour des efforts de son père pour payer ses études, pour dire « le labeur de ceux qu’on paie des misères […] l’aliénation de ceux qui n’ont ni la conscience, ni les mots, ni le temps de dire » (p. 31).
En regardant aujourd’hui le silencieux vieillard, il éprouve une immense compassion, « pleurant parfois d’amour et de rage mélangés » (p. 25) pour le calvaire de l’ancien ouvrier travaillant dans la fournaise de l’été ou dans le froid hivernal.
AUTOBIOGRAPHIE DE MA MÈRE
Par le biais de cette histoire, le narrateur est amené à par-donner à sa mère d’avoir voulu parfois le priver d’enfance, par exemple en l’envoyant pendant plusieurs années dans l’internat d’un orphelinat : « Son absence d’enfance lui
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interdisait de regarder la mienne en face. » (p. 47) En réa-lité, elle ne faisait que répéter la situation dont elle avait été victime.
En effet, sa mère n’a jamais connu ses parents biologiques, qui l’ont abandonnée à la naissance, et a vécu une enfance malheureuse : elle a connu « les mauvais traitements […], les placements, les privations, la faim et le froid » (p. 37). Après des années passées à chercher la trace de ses parents biologiques, elle obtient enfin l’autorisation de se renseigner sur ses vrais parents. Elle se rend alors aux archives de l’Assis-tance publique, accompagnée de son mari et de son fils adulte.
Ce qu’ils apprennent alors va bouleverser leur vie : en effet, le grand- père du narrateur a demandé le placement de ses enfants, car il était hospitalisé et que la garde en avait été retirée à sa femme pour cause de prostitution. Face à cette terrible révélation, la mère du narrateur fond en larmes : « Là où elle espérait un peu de magie et de rêve […], elle reçoit en plein visage la boue et la terre dont on fait les tombes. » (p. 43)
Alors qu’ils sortent de l’établissement, le narrateur la console en tentant de minimiser les fautes de ses grands- parents, en particulier la prostitution de sa grand- mère, sans doute due à la misère et exagérée par des racontars. Il soutient que l’abandon dont elle a été victime était en fait une mesure de protection.
Sa mère, quelque peu rassérénée, se rend sur la tombe d’une dame chez qui elle a été longtemps placée dans sa jeunesse. Le narrateur, quant à lui, se découvre une nouvelle
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généalogie : aux origines nordiques de son père s’ajoutent à présent les racines espagnoles de sa mère. « J’ai aimé d’un seul coup ma nouvelle famille » (p. 45), écrit- il.
Au sortir de cet épisode, l’auteur sait désormais pourquoi il écrit : pour fixer avec des mots son identité, la preuve de son existence, et ne pas perpétuer l’errance de sa mère.
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ÉTUDE DES PERSONNAGES
LE NARRATEUR
Le narrateur correspond en réalité à l’auteur puisque nous avons affaire à des récits autobiographiques. Il évoque avec émotion son enfance dans un milieu modeste en Normandie. Ces deux textes peuvent être considérés comme un hommage à ses parents, dont il détaille le courage et les souffrances. En effet, le nar-rateur parle peu de lui- même et se positionne plutôt comme un témoin de certains épisodes significatifs de la vie familiale.
LE PÈRE
Le père est ouvrier agricole en Normandie, mais son patronyme évoque des origines scandinaves. Il travaille dur pour faire vivre sa famille, et son fils, le narrateur- auteur, insiste sur sa peine et sa souffrance physique. Son corps, seule manifestation tangible de cet homme taciturne, est un des piliers du récit. Sur lui s’inscrivent ses tourments : « Ses tâches pénibles avaient fabriqué son corps à leur mesure : petit, râblé, sa musculature, développée quand il était jeune, avait stoppé la crois-sance osseuse. À vingt ans, il portait cent soixante- cinq kilos sur les épaules. » (p. 22) Pudique, il dévoile peu ses sentiments, mais le père et le fils n’en partagent pas moins une relation très forte.
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LA MÈRE
Elle apparait surtout dans le second récit. Les recherches qu’elle entreprend sur sa vraie famille révèlent des ori-gines andalouses. Placée dans des familles d’accueil dans sa jeunesse, elle en a raconté la brutalité et les sévices à son fils. Elle n’est pas décrite physiquement, mais on la devine timide et effacée. L’auteur lui pardonne à la fin du récit ses manquements envers lui lorsqu’il se rend compte qu’elle- même n’a jamais eu de réelle vie familiale dans son enfance.
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CLÉS DE LECTURE
DES RÉCITS AUTOBIOGRAPHIQUES
Les deux textes étudiés sont des œuvres autobiogra-phiques. L’autobiographie se définit comme le « récit rétrospectif en prose qu’une personne réelle fait de sa propre existence, lorsqu’elle met l’accent sur sa vie indi-viduelle, en particulier sur l’histoire de sa personnalité » (définition de Philippe Lejeune, 1975). Un des précurseurs de ce genre littéraire est Montaigne (écrivain français, 1533-1592) qui, dans ses Essais (1580), déclare : « C’est moi que je peins. » Ainsi, dans une autobiographie, l’écrivain est à la fois auteur, narrateur et personnage principal, comme c’est le cas dans les deux textes étudiés, même si Michel Onfray décide avant tout de parler de ses parents. En effet, les épisodes racontés et les commentaires qu’ils suscitent le sont toujours au travers de son propre regard : il parle de ses parents à partir de ce qu’il a lui- même vécu.
Une autobiographie inclut toujours un pacte tacite de sin-cérité entre l’auteur et le lecteur. L’auteur s’engage à dire la vérité, que les faits lui soient favorables ou non : « Je n’ai rien tu de mauvais, rien ajouté de bon », assure Rousseau (écrivain et philosophe genevois, 1712-1778) au début de ses Confessions (1765-1770). Le lecteur, en retour, s’engage à le croire. C’est ce qu’on appelle le « pacte autobiographique ».
En outre, l’autobiographie regroupe les caractéristiques suivantes, qu’on retrouve dans les récits d’Onfray :
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• une situation d’énonciation particulière : le narrateur, devenu adulte, rapporte ses souvenirs à la première per-sonne du singulier. Mais il faut distinguer le pronom « je » qui renvoie au narrateur enfant (« En hiver, je souffrais de le voir partir », p. 23), de celui du narrateur adulte (« Je me souviens de chiens qui hurlaient à la mort », p. 36) ;
• des temps verbaux qui renvoient au moment du sou-venir, des temps passés, et le présent de la narration, qui renvoie au moment de l’écriture : l’auteur commente et livre ses réflexions présentes. Par exemple : « C’est là, dans cette plaine d’Argentan, que j’appris le monde du travail » (p. 26) ; « J’ai encore en tête l’odeur du parfum que mon père ne mit pas ce jour- là » (p. 28) ;
• des thèmes spécifiques : ʟ la généalogie : Michel Onfray évoque avec précision
les généalogies respectives de ses parents. Il parle ainsi des « étymologies patronymiques scandinaves » (p. 45) de son père et évoque « une trace espagnole et une mémoire juive » (Ibid.) chez sa mère ;
ʟ le portrait des parents : celui du père est très détaillé dans Le Corps de mon père. Quant à la mère, il s’agit plutôt d’un portrait psychologique, l’auteur évoquant dans ce texte l’enfance malheureuse de cette dernière et les répercussions de cette période douloureuse sur sa vie adulte ;
ʟ les souvenirs scolaires : qu’ils soient heureux ou malheureux, ils tiennent souvent une grande place dans une autobiographie. Aussi, dans Le Corps de mon père, le narrateur se souvient- il très précisément de l’obtention de son baccalauréat, qui a suscité une grande fierté chez son père et a permis un rappro-chement physique entre eux ;
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ʟ la naissance de la vocation littéraire de l’auteur : Michel Onfray décide de mettre son gout et son talent pour l’écriture au service de l’évocation de son enfance et de ses parents. Il pense d’une part que le mutisme de son père a déclenché son envie irrépressible de mots et d’autre part que, « investi du verbe » (p. 44), il peut se servir de cet outil que ses parents n’ont pas pour communiquer leur histoire, si lourde de sens pour lui. Ce don explique d’ailleurs le curieux titre Autobiographie de ma mère (il s’agit plutôt de la « biographie » de sa mère) : il écrit à la place de sa mère qui n’a pas les moyens de le faire ;
ʟ des enjeux spécifiques : l’autobiographe peut notamment chercher à se justifier (comme c’est parfois le cas de Rousseau dans ses Confessions), à mieux se comprendre et se connaitre (Onfray se dit, en écrivant, « en quête d’une identité à asseoir », p. 48), ou encore à ressusciter le passé, soit pour revivre des moments heureux, soit pour mettre à distance des évènements douloureux.
UN THÈME : LA FAMILLE
Les deux textes de Michel Onfray sont centrés sur les figures du père et de la mère, et l’on y trouve de nombreux thèmes touchant tous à la famille :
• les racines familiales : les grands- parents du narrateur sont évoqués, comme on l’a déjà expliqué. Onfray cite « le lignage d’hommes de la terre et du cheval » (p. 45) du côté paternel et « une trace hors- la- loi, un terre- neuvas, une juive alsacienne » (Ibid.) du côté maternel ;
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• l’ambiance domestique : même si les conditions de vie de la famille du narrateur sont très modestes, la minuscule maison apparait comme un cocon pro-tecteur. Une des premières réminiscences est d’ailleurs celle de la chaleur perpétuellement entretenue par le père dans la cuisinière à bois, en opposition avec le froid parfois glacial de l’extérieur. Tout un univers sen-soriel spécifique est recréé : les diverses odeurs, celle du café, celle(s) du père rentrant du travail, sont très détaillées. La mère, qui ne travaille pas à l’extérieur, est la gardienne du foyer ;
• les paysages familiers : le narrateur décrit avec préci-sion les environs de la maison. La nature, que son père affectionne, est évoquée : saisons, végétation, etc. ;
• le cadre moral : le narrateur ne fait jamais allusion à l’autorité de son père, qui semble naturelle. Ses enfants le respectent et l’aiment, même si ses marques phy-siques d’affection sont rares. Le père incarne l’ouvrier, et l’auteur est tellement impressionné par ses mains puissantes et calleuses (dont l’une est amputée d’un doigt à cause d’un accident de travail) qu’il déclare : « Depuis, dans chacune des mains de Picasso ou de Fernand Léger, je vois les siennes. » (p. 19) C’est d’ailleurs une de ses mains qu’il pose « comme en une onction » (p. 18) sur la tête du narrateur pour le féliciter de son baccalauréat, comme pour mimer une bénédiction ou un adoubement, confirmer une initiation réussie ;
• l’identification : l’auteur éprouve de l’admiration pour son père. Lorsqu’il l’accompagne dans les champs, il admire son travail : « J’admirais […] qu’il fut cassé en deux, comme à l’équerre, faisant un angle parfait,
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les bras effectuant leur geste, précis et efficace. » (p. 20) Il évoque longuement la grande hygiène de son père, ses trois rasages quotidiens, malgré son travail salissant, son grand courage face aux lourdes tâches, son fatalisme. C’est de plus la grande compassion qu’il éprouve pour le passé pénible de sa mère à l’Assistance publique et la dure condition d’ouvrier exploité de son père qui va l’éveiller à la conscience politique ;
• les drames familiaux : l’enfance malheureuse de la mère, la grave maladie du père à la fin du Corps de mon père prennent une large place dans le récit de cette chronique familiale.
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POUR ALLER PLUS LOIN
ÉDITION DE RÉFÉRENCE
• Onfray M., Le Corps de mon père. Autobiographie de ma mère, Paris, Hatier, coll. « Classiques et Cie », 2009.
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