Le Conseil d’Etat doit renforcer les mesures d’accompagnement !

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Parti socialiste genevois Rue des Voisins, 15 1205 Genève Téléphone 022 338 20 70 [email protected] www.ps-ge.ch Dumping salarial Le Conseil d’Etat doit renforcer les mesures d’accompagnement ! Un magistrat en campagne pour une droite opposée au salaire minimum ose affirmer que les mesures d’accompagnement telles que pratiquées actuellement « ont fait leur preuve » (sic !). On croit rêver. Alors qu’une grande partie des salarié-e-s est confrontée de près ou dans son entourage au drame du dumping, le super héros du Conseil d’Etat ose l’autosatisfaction ! Le PS genevois soutient que le seul moyen de lutter contre le dumping salarial est le renforcement des mesures d’accompagnement. Il exhorte le Conseil d’Etat à faire preuve de courage en allant dans le sens du renforcement afin de protéger les salarié-e-s du canton. Constats Dans un communiqué de presse paru aujourd’hui, le SECO annonce que le dispositif d’observation mis en place est suffisamment rigoureux pour circonscrire le problème du dumping salarial et nous annonce que les mesures d’accompagnement telles qu’appliquées ont fait leur preuve ! Or, le SECO le reconnaît : les mesures d’accompagnement « marchent », mais ne sont pas suffisantes pour lutter contre la situation réelle du dumping salarial. Le Parti socialiste genevois rappelle que le canton continue à souffrir d’un grave dumping salarial et ceci dans de nombreux secteurs. Plusieurs outils s’avèrent indispensables pour protéger les salarié-e-s du Canton de Genève : le contrôle des entreprises, l’extension des conventions collectives de travail et le contrat-type de travail et le salaire minimum. Si pour la première mesure, on a vu un Conseil d’Etat récemment à l’écoute des revendications syndicales dans le domaine de la restauration, on ne peut que s’inquiéter de cet exercice d’autosatisfaction du SECO. En ce qui concerne, l’extension des CCT, elles ne peuvent être exigées par l’Etat que lorsqu’il y a une sous-enchère abusive et répétée. Le contrat-type de travail permet à l’Etat d’édicter des salaires minimaux ; le Conseil d’Etat l’a déjà fait, il doit l’étendre à d’autres corps de métier. Revendications Le PS genevois réaffirme que dès lors la seule manière de protéger les salarié-e-s est de mettre en œuvre un renforcement des contrôles de l’inspection du travail. Avec un contrôleur pour 19'000 emplois, l’OCIRT est sous-doté en personnel. L’engagement de 20 contrôleurs supplémentaires est une nécessité absolue. Cette revendication poursuit les mêmes objectifs que l’initiative populaire cantonale (IN 151) lancée par les syndicats pour lutter contre la sous-enchère salariale. Les salaires identiques à qualifications égales doivent être généralisés ainsi que l’introduction du salaire minimum qui est indispensable pour protéger les salarié-e-s du dumping. Les salarié-e-s du canton ont besoin d’actions politiques concrètes et ne se suffiront pas d’effets d’annonce servant les intérêts d’un magistrat. Tant que la droite s’arcboutera sur un positionnement idéologique et refusera de mettre en place des mesures politiquement courageuses, les salarié-e-s les moins qualifié-e-s, les demandeurs-euses d’emploi, continueront à souffrir d’une mise en concurrence déloyale. Ainsi, le PS genevois réaffirme que seule une politique d’extensions des CCT plus offensive et l’introduction du salaire minimum porteront leurs fruits et réduiront drastiquement les pratiques de dumping Pour plus d’informations : Carole-Anne Kast, présidente (079 310 48 90) Roger Deneys, chef de groupe (079 418 68 64) Romain de Sainte Marie, député (079 395 23 85) Parti Socialiste genevois Communiqué aux médias Genève, le 5 mai 2014

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Parti Socialiste genevois Communiqué aux médias Genève, le 5 mai 2014

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Rue des Voisins, 15 1205 Genève

Téléphone 022 338 20 70 [email protected] www.ps-ge.ch

Dumping salarial Le Conseil d’Etat doit renforcer les mesures d’accompagnement ! Un magistrat en campagne pour une droite opposée au salaire minimum ose affirmer que les mesures d’accompagnement telles que pratiquées actuellement « ont fait leur preuve » (sic !). On croit rêver. Alors qu’une grande partie des salarié-e-s est confrontée de près ou dans son entourage au drame du dumping, le super héros du Conseil d’Etat ose l’autosatisfaction ! Le PS genevois soutient que le seul moyen de lutter contre le dumping salarial est le renforcement des mesures d’accompagnement. Il exhorte le Conseil d’Etat à faire preuve de courage en allant dans le sens du renforcement afin de protéger les salarié-e-s du canton. Constats Dans un communiqué de presse paru aujourd’hui, le SECO annonce que le dispositif d’observation mis en place est suffisamment rigoureux pour circonscrire le problème du dumping salarial et nous annonce que les mesures d’accompagnement telles qu’appliquées ont fait leur preuve ! Or, le SECO le reconnaît : les mesures d’accompagnement « marchent », mais ne sont pas suffisantes pour lutter contre la situation réelle du dumping salarial. Le Parti socialiste genevois rappelle que le canton continue à souffrir d’un grave dumping salarial et ceci dans de nombreux secteurs. Plusieurs outils s’avèrent indispensables pour protéger les salarié-e-s du Canton de Genève : le contrôle des entreprises, l’extension des conventions collectives de travail et le contrat-type de travail et le salaire minimum. Si pour la première mesure, on a vu un Conseil d’Etat récemment à l’écoute des revendications syndicales dans le domaine de la restauration, on ne peut que s’inquiéter de cet exercice d’autosatisfaction du SECO. En ce qui concerne, l’extension des CCT, elles ne peuvent être exigées par l’Etat que lorsqu’il y a une sous-enchère abusive et répétée. Le contrat-type de travail permet à l’Etat d’édicter des salaires minimaux ; le Conseil d’Etat l’a déjà fait, il doit l’étendre à d’autres corps de métier. Revendications Le PS genevois réaffirme que dès lors la seule manière de protéger les salarié-e-s est de mettre en œuvre un renforcement des contrôles de l’inspection du travail. Avec un contrôleur pour 19'000 emplois, l’OCIRT est sous-doté en personnel. L’engagement de 20 contrôleurs supplémentaires est une nécessité absolue. Cette revendication poursuit les mêmes objectifs que l’initiative populaire cantonale (IN 151) lancée par les syndicats pour lutter contre la sous-enchère salariale. Les salaires identiques à qualifications égales doivent être généralisés ainsi que l’introduction du salaire minimum qui est indispensable pour protéger les salarié-e-s du dumping. Les salarié-e-s du canton ont besoin d’actions politiques concrètes et ne se suffiront pas d’effets d’annonce servant les intérêts d’un magistrat. Tant que la droite s’arcboutera sur un positionnement idéologique et refusera de mettre en place des mesures politiquement courageuses, les salarié-e-s les moins qualifié-e-s, les demandeurs-euses d’emploi, continueront à souffrir d’une mise en concurrence déloyale. Ainsi, le PS genevois réaffirme que seule une politique d’extensions des CCT plus offensive et l’introduction du salaire minimum porteront leurs fruits et réduiront drastiquement les pratiques de dumping Pour plus d’informations :

• Carole-Anne Kast, présidente (079 310 48 90) • Roger Deneys, chef de groupe (079 418 68 64) • Romain de Sainte Marie, député (079 395 23 85)

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Genève, le 5 mai 2014