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EDITORIAL
L’après congrès
Le Congrès inversé
L’école change moins par ses réformes que par la pratique de ses acteurs ; c’est sur
ce postulat que le déroulement de notre congrès a été construit.
La pratique des acteurs Nous avons voulu un public pluriel avec une mixité des fonctions : chefs
d’établissements, adjoints, responsables pédagogiques, professeurs, experts sans
oublier de mettre dans l’équation les élèves.
L’école change Ce temps de congrès a permis d’impulser un changement de gouvernance en proposant
un concept de développement professionnel qui fait bouger les pratiques à partir
d’une proposition de divers ateliers.
Ce congrès a été une étape Le groupe de travail va se transformer en groupe de suivi afin d’être facilitateur du
réseautage, de la mise en lien, de la mise en partage.
Comment ?
Par la diffusion d’informations et de guides.
Par la proposition de formations.
Par l’organisation de séminaires nationaux ou régionaux, à partir du modèle de
ce congrès.
Nous pouvons d’ores et déjà vous annoncer quelques initiatives :
La création du conseil pédagogique de l’UNETP avec une composition plurielle
telle que nous l’avons vécue pendant ce congrès. Il est envisagé de coupler
l’organisation de la première rencontre avec un temps pour fêter les 30 ans
du bac professionnel.
Une ouverture internationale en organisant un séminaire, voire un congrès,
hors de nos frontières. En effet, pendant ces deux jours, a été vécue, à
plusieurs reprises, la richesse des différences.
Le changement est un voyage. Certains d’entre vous ont embarqué et voyagé deux
jours mais il va y avoir des escales auxquelles nous vous donnerons rendez-vous.
Nous vous souhaitons d’agréables fêtes de fin d’année, du temps de ressourcement
auprès de vos proches.
Bernard MICHEL,
Président
N° 053
11 décembre 2015
SOMMAIRE
Editorial
Questions d’actualité Changements pour les
chefs de travaux
Plan numérique pour
l’éducation
Cycles 2, 3 et 4 : nouveaux
programmes & horaires
Commissions Info Social
Institution &
Chefs d’établissement
Formations
technologiques &
professionnelles Bac Pro :
unité facultative d’EPS
L’avenir de la SEGPA
Avenir des 3e Prépa Pro
Rentrée 2015 : le nombre
de lycéens augmente
Apprentissage &
alternance Mobilité franco-allemande
des apprentis
Formation continue Formations UNETP
Vie de l’Union Nouveau Conseil
d’administration
Journée nationale
« Orientation Collège-lycée »
« A hole in the wall »
Vie des régions A propos de décrochage
Question du mois PFMP en dehors de l’Europe
Le Michelet 053 – 11.12.15 – p. 2
QUESTIONS D’ACTUALITÉ
Changements pour les chefs de travaux
Nos chefs de travaux, qui sont
souvent nos adjoints, deviennent
Directeurs Délégués aux
Formations Professionnelles et
Technologiques (DDFPT) par le
décret 2015-1523 du 24 no-
vembre 2015 paru au Journal
Officiel du 26 novembre 2015
(cliquez ici pour y accéder).
Cette mesure prend effet au 1er
septembre 2015.
A ce titre, ils vont percevoir une
indemnité de responsabilité
annuelle plus conséquente (cli-
quez ici pour accéder à l’arrêté
du 24 novembre 2015) :
6 563 euros pour un exercice
dans une ou plusieurs sections
comportant plus de 1 000 élè-
ves ;
5 740 euros pour un exercice
dans une ou plusieurs sections
comportant de 400 à 1 000
élèves ;
4 917 euros pour un exercice
dans une ou plusieurs sections
comportant moins de 400 élè-
ves.
En revanche, ils ne pourront plus
être éligibles à l’indemnité de
missions particulières. Quant
aux HSE et HSA, rien n’est
précisé actuellement
Seuls les DDFPT qui exercent
leur fonction à temps partiel et
qui ont aussi un service
d’enseignant devraient pouvoir
percevoir des IMP, des HSE et
HSA.
Nous sommes actuellement dans
l’attente de la publication du
texte officiel pour les per-
sonnels de l’enseignement privé.
Dès sa parution, nous vous
tiendrons informés des moda-
lités définitives.
[DRS]
Plan numérique pour l’éducation
Le Ministère de l’Education
Nationale et le Commissariat
général à l’investissement ont
annoncé le lancement d’un nouvel
appel à projets « collèges numé-
riques » (pour accéder au cahier
des charges et au dossier de
candidature, cliquez ici).
Celui-ci doit permettre d’impli-
quer 40 % des classes de 5e dans
un dispositif d’équipement indi-
viduel mobile aussi bien en collè-
ges publics que privés sous con-
trat.
Les candidatures sont à présen-
ter avant le 30 janvier 2016 et
seront étudiées par une com-
mission de sélection des projets,
en vue d’un déploiement des
équipements à la rentrée 2016.
[BM]
Cycles 2, 3 et 4 : nouveaux programmes & horaires
Le 26 novembre 2015, a été
publié le Bulletin Officiel spécial
n° 11 relatif aux programmes
d'enseignement du cycle des
apprentissages fondamentaux
(cycle 2), du cycle de conso-
lidation (cycle 3) et du cycle des
approfondissements (cycle 4)
ainsi qu’aux annexes s’y
rapportant (cliquez ici pour y
accéder). Ces textes entrent en
vigueur à la rentrée 2016.
En outre, un arrêté du 9 no-
vembre 2015 relatif aux horai-
res d’enseignement des écoles
maternelles et élémentaires a
été publié au Journal Officiel
puis dans le Bulletin Officiel
n° 44 du 26 novembre 2015
(cliquez ici pour y accéder).
[CVL]
VOTRE AGENDA
UNETP
Bureaux 15.01.16
28.01.16
09.03.16
19.05.16
10.06.16
11.07.16
Conseils d’administration 28 & 29.01.16
17.03.16
20.05.16
17.06.16
12.07.16
Formation des
représentants nationaux 28 & 29.01.16
Journée nationale
« Orientation » 03.02.16
Convention des
délégations régionales 18.03.16
Réunions régionales Nord-Pas de Calais
. 26.01.16
Pays de la Loire
. 21.04.16
Le Michelet 053 – 11.12.15 – p. 3
COMMISSIONS INFO
Social Association des chefs de tra-
vaux de l’enseignement techni-
que privé (18 & 19.11.15).
L’association des chefs de
travaux s’est réunie les 18 et
19 novembre derniers en assem-
blée générale. L’UNETP y a été
invitée et était représentée.
Lors de ces deux demi journées,
des interventions ont porté sur :
« Mobilité des étudiants vers le Québec », par Mmes Vi-
chenon et Landry, chargées
des relations internationales
des CEGEP de Gaspésie (Qué-
bec) ;
« L’éducation de demain : nou-veaux savoirs, nouveaux élè-ves, nouvelles stratégies, nouvelle pédagogie » par
M. Michel, maître de confé-
rences à l’université de Lor-
raine.
Par ailleurs, hormis les exi-
gences traditionnelles liées à
toute assemblée générale, un
point sur les réglementations en
matière de sécurité dans nos
établissements et lors des PFMP
a été effectué ainsi qu’un bilan
du plan de formation 2014-2015.
[AF]
Institution & chefs d’établissementLe Comité de liaison de l’ETP
ouvre de nouveaux chantiers
(12.11.15)
Depuis sa création, en 2010, le
comité de liaison de l’ETP a
travaillé sur différents dossiers.
Autour de l’Union, tous les
partenaires, l’ADETP, l’APEL,
l’ASP, le CNEAP, le CNFETP et le
CTPN ont œuvré afin de
construire des actions communes
autour de l’ETP. Après l’anima-
tion du congrès de 2012 sur
l’intégration des jeunes en en-
treprise et la conception d’une
formation pour les tuteurs en
entreprise, le travail a porté sur
l’élaboration d’une formation sur
l’ancrochage scolaire, formation
qui repose sur le fonctionnement
en réseau d’établissements pour
éviter le décrochage des jeunes.
La fin de l’année 2015 marque
une nouvelle étape. Tout d’abord,
le jeudi 12 novembre, le comité
de liaison accueillait un nouveau
membre, l’AFDET, association
créée en 1902, avec laquelle
l’UNETP a signé une convention
de partenariat, officialisée à
l’occasion du conseil d’adminis-
tration du 13 novembre.
Cette réunion du CLETP du
12 novembre, a permis, par un
échange très riche, d’affirmer
tous les points de convergence
qui existent entre les diffé-
rentes composantes. Les théma-
tiques sont communes et la
« réussite pour tous » est au
cœur des préoccupations de
chacun.
Les modalités d’une participation
des membres du CLETP au
programme du congrès autour de
la pédagogie, notamment avec
les « révolutions » technologi-
ques, ont ensuite été envisagées.
Puis, le comité de liaison a défini
une feuille de route pour les
mois à venir avec, pour com-
mencer, deux axes forts :
Co-construction de la Journée nationale Orientation qui se déroulera à Paris, le mercredi 3 février 2016
Titre et contenu de cette
manifestation ont été affinés
ensemble et chaque organisme
va se positionner sur les
différents temps qui seront
proposés.
Avenir de l’Enseignement Pro-fessionnel
A partir du texte présenté au
Comité National de l’Ensei-
gnement Catholique de novem-
bre par la Commission Avenir
de l’Enseignement Profession-
nel du Secrétariat Général de
l’Enseignement Catholique, le
comité de liaison s’est fixé
comme objectif de participer
activement et conjointement à
la phase d’opérationnalisation
de actions envisagées.
D’autres thèmes comme la
formation des maîtres, la
relation école – entreprises, la
semestrialisation et la validation
en contrôle continu des BTS, …
ont également émergé des
discussions et montrent que les
sujets de travail communs sont
nombreux.
Un ordre de priorité pour le
traitement de ces dossiers
permettra, grâce à un ordre du
jour précis, de garantir l’effica-
cité de chaque rencontre. Vu
l’importance des dossiers à
traiter, la prochaine réunion est
fixée dès le vendredi 15 jan-
vier 2016.
[CVL]
Officialisation de la signature de la convention de partenariat entre l’AFDET et l’UNETP le 13.11.15 en présence de (de gauche à droite) : . André Falentin, Administrateur de l’UNETP ; . Michel Blachère, Secrétaire Général de l’AFDET ; . Françoise Amat, Vice-Présidente de l’AFDET ; . Bernard Michel, Président de l’UNETP.
Le Michelet 053 – 11.12.15 – p. 4
Commission Permanente
(25.11.15) & CNEC (26.11.15)
En commission permanente,
plusieurs sujets d’actualités ont
été abordés, notamment le
projet de textes gouvernemen-
taux sur l’évaluation. Un point a
été effectué sur la répartition
en interne du financement de la
formation initiale entre les
ISFEC et l’UDESCA. Les
premiers éléments sur les
moyens pour la rentrée 2016 ont
été présentés ; une base de
travail va être discutée lors de
la prochaine rencontre des
secrétaires généraux de CAEC.
Sur les 750 postes, une part
significative devrait être flé-
chée par rapport aux projets en
faveur de la réussite pour tous
et de la mixité.
Le CNEC a adopté un texte
important « Dans un contexte nouveau des stratégies nouvelles pour la voie professionnelle ».
Celui-ci a été préparé, en amont,
par la commission avenir de
l’enseignement professionnel du
SGEC où l’UNETP a été un
contributeur assidu et engagé. Il
s’agit d’un texte d’orientation
mais nous avons insisté pour
qu’une deuxième phase soit
rapidement lancée afin d’entrer
dans un temps d’opérationna-
lisation.
Ce texte va être diffusé dans
les semaines à venir.
[BM]
Les petits déjeuners de l’APEL
(26.11.15)
Le jeudi 26 novembre se tenait
le petit déjeuner de l’APEL dont
le thème était « Comment amé-
liorer l’enseignement des langues
en France ».
Après l’accueil de Madame
Saliou, présidente nationale de
l’APEL, un chercheur belge sur
les neurosciences et une spécia-
liste en didactique des langues
étrangères sont intervenus pour
donner leur point de vue sur cet
apprentissage.
Pour améliorer notre niveau en
langues vivantes étrangères, ils
préconisent tous deux de la
pratiquer quotidiennement. Il
faut développer nos connaissan-
ces comme pour l’apprentissage
d’une langue maternelle, en
associant le mot au geste. En
effet, si l’enfant découvre un
mot en le reliant à un geste, il le
retiendra beaucoup plus facile-
ment. C’est la raison pour
laquelle il faut les faire
pratiquer dès la maternelle, s’il
n’y a pas, a priori, de trouble du
langage. Les études en neuro-
sciences montrent que, dès 7 ans
environ, l’acquisition de la phono-
logie d’une autre langue devient
plus difficile.
Les deux intervenants préconi-
sent également qu’une autre
matière que l’anglais soit
enseignée, en anglais, dès le CP,
ce qui implique de renforcer la
formation initiale des ensei-
gnants du primaire. Dans le cas
contraire, il faudrait faire venir
un intervenant natif tous les
jours dans la classe.
Tout l’exposé était fait en
direction des plus jeunes
(maternelle et primaire).
Pour les collégiens, l’APEL
souhaiterait un enseignement
d’une seconde langue dès la 6ème.
Toutefois, la question a été aussi
posée de l’implication des
parents car la France est l’un
des pays européens où l’on
diffuse le moins de films en VO
et, surtout, celui (et de loin) où
l’on ne regarde pas les films
lorsqu’ils sont en VO à la
télévision.
Enfin, si la famille peut se le
permettre, le voyage (immersion
de longue durée) est le moyen le
plus efficace pour l’appren-
tissage d’une langue. Le
témoignage d’une élève de 4ème
qui a passé toute son année de
5ème au canada anglophone a
montré qu’elle est revenue
presque bilingue.
[PP]
FORMATIONS
TECHNOLOGIQUES & PROFESSIONNELLES
Bac Pro : unité facultative d’EPS
Comme nous vous l’avions men-
tionné dans « Le Michelet »
n° 51, une unité facultative
d’éducation physique et sportive
(EPS) a été introduite pour le
diplôme du Bac Pro à compter de
la session 2016.
La circulaire n° 2015-180 publiée
dans le Bulletin officiel du 12 no-
vembre dernier précise la liste
nationale des activités pouvant
être choisies au titre de cette
épreuve, les candidats concernés
et les modalités d’organisation
(cliquez ici pour y accéder).
[GS]
LES SIGLES
DU MOIS
CDOEA
Commission D'Orientation
vers les Enseignements
Adaptés du second degré
CFG
Certificat de Formation
Générale
CIO
Centre d'Information et
d'Orientation
DNB
Diplôme National
du Brevet
Le Michelet 053 – 11.12.15 – p. 5
L’avenir de la SEGPA
La loi d’orientation sur la
refondation de l’école et la
sortie de la circulaire sur les
SEGPA, nous questionnent et
nous intriguent. Comme d’habitu-
de, à chaque annonce de réfor-
me, les projections, les peurs et
les rumeurs font bon ménage
pour nous déstabiliser. Qui a osé
prononcer la phrase « la seule constante, c’est le change-ment ! » ?
Voici quelques éléments tirés de
l’arrêté du 21 octobre 2015
publié au Bulletin officiel du
29 octobre 2015 (cliquez ici pour
y accéder) et de la circulaire
SEGPA n°2015-176 du 28 octo-
bre 2015, publiée au Bulletin
officiel du 29 octobre (cliquez
ici pour y accéder).
Il nous faut
Conforter l'existence et les
moyens de cette structure
pour une meilleure inclusion
des élèves ;
En renforcer le pilotage ;
Redéfinir l'orientation et les
modalités d'admission des
élèves ;
Détailler les conditions
nécessaires à l'individualisa-
tion des parcours de forma-
tion afin que tous les élèves
soient en mesure, à l'issue de
la scolarité obligatoire, d'ac-
céder à une formation condui-
sant au minimum à une quali-
fication de niveau V.
Les objectifs généraux sont
réaffirmés :
Faire réussir le plus grand
nombre d'élèves.
Instaurer un climat de
confiance.
Favoriser l’acquisition du socle
commun.
Poursuivre les apprentissages
tout en préparant un projet
professionnel.
Prendre mieux en compte les
élèves en grande difficulté
scolaire dans le cadre de leur
scolarité en collège.
Déjà vu mais il faut le rappeler :
« La SEGPA n'a pas vocation d'accueillir des élèves au seul titre de troubles du compor-tement ou de difficultés di-rectement liées à la langue française ».
« La SEGPA doit avoir une taille minimale de quatre divisions (sauf spécificités de certains territoires) ».
« Chaque division ne doit pas excéder, si possible, 16 élè-ves ».
De nouveaux sigles font leur
entrée : EPI (Enseignement Pra-
tiques Interdisciplinaires), AP
(Accompagnement Personnalisé).
Le premier me fait penser à
l’Enseignement Professionnel In-
tégré (désagrégé depuis), le
second est présent dans nos LP
depuis quelques années. Un autre
EMC « Enseignement Moral et
Civique » a largement fait parler
de lui.
Des situations d’enseignements
communs avec les autres classes
du collège sont fortement
encouragées, de l’inclusion et
des projets communs de même.
Pour avoir rencontré un certain
nombre de collègues responsa-
bles SEGPA, ces pratiques exis-
tent dans bon nombre de
collèges afin de lutter contre les
discriminations.
Question programmes, ce sont
les mêmes qu’au collège avec les
adaptations et aménagements
nécessaires.
Pour obtenir l’agrément SEGPA
par la CDOEA, le redoublement
n'est plus une condition néces-
saire.
L’information aux familles est
faite au CM1 et la constitution
du dossier au CM2. Une pro-
cédure spécifique est mise en
œuvre lorsque le conseil des
maîtres prononce une orien-
tation vers les enseignements
adaptés.
Ce qui est nouveau : à la fin de la
6ème (ordinaire), le conseil de
classe peut proposer une orien-
tation vers les enseignements
adaptés. Par contre, l’entrée en
SEGPA à partir de la 4ème doit
garder un caractère exception-
nel.
Phrase à méditer : « La sixième doit permettre de réinterroger l'opportunité d'une orientation à l'issue de l'année de la classe de sixième SEGPA avec une nouvelle étude du dossier ».
La disparition de la PSE (pré-
vention-santé-environnement) a
fait réagir bon nombre d’ensei-
gnants et de responsables
SEGPA. Une circulaire adressée
début décembre aux recteurs
précise que la PSE participe à
l’acquisition du socle commun de
connaissances, de compétences
et de culture. Son enseignement
est un appui pour l’épreuve orale
du CFG ou du DNB voie
professionnelle. A compter de la
rentrée 2016, une heure heb-
domadaire sera dispensée aux
élèves de 3ème dans le cadre de
la Découverte Professionnelle ;
cette dernière peut s’inscrire
dans l’EPI portant, par exemple,
sur les thématiques suivantes :
corps, santé, bien-être et sécu-
rité ; monde économique et pro-
fessionnel.
Je me permets de conclure que
de nombreuses pratiques actuel-
les peuvent trouver leur place
dans le collège refondu.
Pour en savoir plus, contactez :
L’Association des Responsa-
bles SEGPA (ARSEC) (cliquez
ici) ;
l’Ecole des Cadres missionnés
(ECM) qui organise chaque
année une formation à
l’attention des responsables
SEGPA des établissements
privés sous contrat (cliquez
ici).
[GS]
Le Michelet 053 – 11.12.15 – p. 6
Avenir des 3èmes Prépa-Pro
La réforme des collèges inclura
les classes de 3ème Prépa-Pro,
qu’elles soient implantées en
collège ou en lycée profes-
sionnel, voire partagées entre
des établissements partenai-
res : collège/LP.
Dans certaines académies, des
réunions d’information ont été
organisées mais le texte officiel
n’est pas encore disponible. Ce
qui est disponible, par contre,
c’est le rapport de 83 pages à
télécharger (cliquez ici pour y
accéder).
On y trouve un historique depuis
les années 60, un état des lieux
et surtout des préconisations.
Le Conseil Supérieur de
l’Education du 10 décembre s’est
penché sur les textes à publier
et les horaires de ces classes.
« À titre dérogatoire, et de
façon pondérée, des aménage-ments de ces volumes horaires peuvent être prévus dans le projet d’établissement, après accord du recteur d’académie, notamment pour tenir compte des spécificités de ces classes lorsqu’elles sont implantées en lycée. »
Ce qui est plutôt acté : la réfor-
me est globale et entre en vi-
gueur en septembre 2016, le
DNB 2017 sera modifié en
conséquence.
L’EPI fait son entrée en collège
avec les thèmes suivants :
Monde économique et pro-
fessionnel.
Sciences, technologie et so-
ciété.
Culture et création artistique.
Écologie, développement dura-
ble.
Information, communication,
citoyenneté.
Langues et cultures étran-
gères.
Corps, santé, bien être et
sécurité.
Langues et cultures de l’Anti-
quité.
Le nouveau livret numérique
suivra l’élève tout au long de sa
scolarité du CP à la 3ème.
Alors soyons patients ! Les
informations vont nous parvenir
début 2016.
[GA, professeur de commerce
en Prépa-Pro au Lycée Don Bosco à Wittenheim, 68]
Rentrée 2015 : le nombre de lycéens augmente
La Direction de l’Evaluation, de
la Prospective et de la Perfor-
mance a publié, fin novembre,
une note d’information sur l’évo-
lution des effectifs dans le
second degré à la rentrée 2015.
Avec 39 300 élèves de plus qu’en
2014, les établissements publics
et privés du second degré
accueillent 5 536 500 élèves à la
rentrée 2015, soit une hausse de
0,7 %.
L’augmentation concerne le se-
cond cycle (52 400 élèves de
plus, soit + 2,4 %) alors que le
premier cycle perd 13 100 élèves
soit - 0,4 %.
Les académies où la hausse est
la plus forte sont : Créteil,
Nantes, Lyon, Rennes, Orléans-
Tours, Bordeaux, Grenoble,
Versailles mais aussi la Guyanne
et Mayotte. Par contre, la
Martinique, la Guadeloupe, Caen,
Reims et Nice connaissent une
baisse d’effectif.
La hausse touche surtout le
second cycle général et techno-
logique en raison de l’augmenta-
tion du taux de passage des
élèves de troisième vers la
seconde générale et technolo-
gique. Néanmoins, des écarts
existent entre les académies et
l’afflux d’élèves en seconde gé-
nérale et technologique est plus
important dans l’enseignement
public (4,9 %) que dans
l’enseignement privé (3,7 %).
Dans la voie professionnelle, les
effectifs sont stables.
La diminution régulière des taux
de redoublement constatée de-
puis le début des années 2000,
qui avait marqué une pause en
2014, se renforce pour tous les
niveaux du collège.
Pour accéder à l’intégralité des
informations, cliquez ici.
[CVL]
Le Michelet 053 – 11.12.15 – p. 7
APPRENTISSAGE & ALTERNANCE
Mobilité franco-allemande des apprentis
Une expérimentation, menée en
2016 et soutenue par l'agence
Erasmus+ France et l'Ofaj
(office franco-allemand pour la
jeunesse), va permettre à une
cinquantaine d’apprentis français
et allemands de passer deux à
trois mois dans une entreprise
du pays voisin.
Les onze entreprises implantées
en France et en Allemagne
engagées dans ce projet sont :
Allianz, Michelin, Danone, Bosch,
BASF, L'Oréal, Siemens, BNP
Paribas, Engie, Airbus et Safran
(en 2017).
L’objectif est de créer une
dynamique permettant d’augmen-
ter le nombre d’apprentis
bénéficiaires d’un financement
Erasmus car, en 2014, ils
n’étaient que 5 000 (contre
35 000 étudiants de la forma-
tion sous statut scolaire). Dans
l’avenir, cette expérimentation a
donc vocation à être généralisée.
Un modèle de convention de
« mise à disposition temporai-
re » d’un apprenti français
auprès d’une entreprise implan-
tée en Allemagne a été conçu,
dans les deux langues, par les
Ministères du Travail et des
Affaires Etrangères. Cette
convention précise les obliga-
tions de l’entreprise d’accueil,
les règles en matière de droit du
travail, les procédures à respec-
ter pour la couverture maladie
de l’apprenti ou encore les
personnes chargées du suivi du
jeune en Allemagne.
Les jeunes principalement con-
cernés sont les apprentis de
deuxième année du cycle de
préparation d’un diplôme de
niveau IV ou III d’une filière
industrielle. L’Ofaj leur propose-
ra des séminaires interculturels
pour faciliter leur intégration
dans le pays.
[CVL]
FORMATION CONTINUE
Formations UNETP 2015-2016
Dans le cadre du plan de
formation 2015-2016 de l’Union,
il vous est proposé, sur janvier
et février 2016, les formations
suivantes :
Créer et gérer un centre de
formation (CFC ou CFA/UFA) :
prévue le 8 janvier 2016 à
Paris.
Les nouveaux chefs d'établis-
sement dans l'ETP : prévue le
21 janvier 2016 à Paris.
Mettre en œuvre une forma-
tion dans le cadre d'un con-
trat de professionnalisation :
prévue le 22 janvier 2016 à
Paris.
Comment anticiper/vivre une
fusion/absorption d’établisse-
ment ? : prévue les 5 février
et 8 avril 2016 à Paris.
Installer une culture numé-
rique dans nos pratiques péda-
gogiques et relationnelles :
prévue les 11 et 12 février
2016 à Paris.
Nous vous rappelons également
que d'autres formations sont
proposées d’ici la fin de la
présente année scolaire.
Vous retrouverez l'ensemble des
formations proposées dans le
catalogue des formations 2015-
2016 ainsi que le bulletin
d'inscription en dernière page
(cliquez ici pour y accéder).
Par ailleurs, l'organisation de
certaines formations en intra ou
inter-établissements dans votre
région est également possible.
Pour plus de précisions,
contactez Delphine Bureau :
[DC]
Le Michelet 053 – 11.12.15 – p. 8
VIE DE L’UNION
Nouveau Conseil d’administration
Le 3 décembre dernier, les
élections pour le renouvellement
du Conseil d’administration de
l’Union se sont clôturées lors du
congrès qui se déroulait au lycée
La Salle – Saint Nicolas à Issy
les Moulineaux.
Aussi, votre Conseil d’adminis-
tration est composé de 20 mem-
bres :
Jean-Louis Baudier,
Lycée Marc Seguin à Annonay
(07) ;
Philippe Besin,
Lycée Hôtelier Notre Dame de
la Providence à Orchies (59) ;
Jean-François Bessières,
Formation et Métier à Mar-
seille (13) ;
Pascal Bivert,
Lycée Saint Jean-Baptiste de
la Salle à Bourges (18) ;
Jean-Philippe Buchet,
Ancien chef d’établissement
du lycée Maurice La Mache à
Lyon (69) ;
Dominique Campana,
Lycée Saint Charles à Vienne
(38) ;
Brigitte Chibani-Mandeville,
Lycée Notre Dame – Saint
Vincent de Paul à Paris (75) ;
Dominique Delarrat,
Lycée Sacré Coeur à Angers
(49) ;
André Falentin,
Lycée Sainte Famille Sain-
tonge à Bordeaux (33) ;
Vincent Fléter,
Lycée Louise de Marillac -
Maria Goretti à Lambersart
(59) ;
Thérèse Harel,
Lycée Sainte Marie des
Champs à Toulouse (31) ;
Daniel Henry,
Chef d’établissement retrai-
té ;
Manuel Krzyzosiak,
Lycée Notre Dame le Ménimur
à Vannes (56) ;
Bernard Michel,
Lycée Saint Louis à Crest
(26) ;
Philippe Mougenot,
Lycée Les Arcades à Dijon
(21) ;
Patricia Pichonnat,
Lycée Catherine Labouré à
Paris (14e) ;
Catherine Rodriguez,
Lycée Myriam à Toulouse
(31) ;
Danièle Roussillon,
Ecole Modèle d'électronique à
Marseille (13) ;
Gérard Schaffhauser,
Lycée Don Bosco à Wit-
tenheim (68) ;
Christine Van Lerenberghe,
Lycée Les Tourelles à Rouen
(76).
De gauche à droite : D. Delarrat, J.F. Bessières, G. Schaffhauser, J.L. Baudier, B. Michel, D. Roussillon, A. Falentin,
C. Rodriguez, J.Ph. Buchet, V. Fléter, B. Chibani-Mandeville, Ph. Mougenot, Th. Harel, Ph. Besin, D. Campana.
Le Michelet 053 – 11.12.15 – p. 9
Le Bureau issu du Conseil
d’administration est, quant à lui,
composé de 7 membres :
Président :
Bernard Michel
Vice-Présidents :
. Philippe Besin
. Dominique Campana
. Danièle Roussillon
. Gérard Schaffhauser
Trésorier :
Dominique Delarrat
Secrétaire :
Vincent Fléter
De gauche à droite : D. Campana, G. Schaffhauser, B. Michel, D. Roussillon, V. Fléter, Ph. Besin, D. Delarrat.
Journée Nationale « Orientation Collège – Lycée » : Législation, enjeux, innovations et perspectives
Le préalable à la réussite des
jeunes est, bien souvent, la qua-
lité de leur orientation. L’accès
systématique des collégiens de
troisième à la seconde générale
et technologique peut être sour-
ce d’échec, de démotivation voi-
re de décrochage.
A contrario, les formations pro-
fessionnelles peuvent favoriser
l’épanouissement et l’accès à une
autre voie d’excellence.
Comment accompagner les pha-
ses d’orientation des collégiens
et leur faire découvrir, ainsi qu’à
leurs professeurs et à leurs pa-
rents, toute la richesse et la di-
versité de l’Enseignement Tech-
nique Privé, Education Nationale
comme Agricole ? Comment
instaurer de nouvelles pratiques
et des innovations permettant
de rebondir après un échec mal
assumé ou de différer le pallier
d’orientation de fin de troisième
après une découverte concrète
des filières ?
Tels sont les objectifs de la
journée nationale du 3 février
2016 à laquelle vous invitent
l’UNETP et ses partenaires,
l’ADETP, l’AFDET, l’APEL, l’ASP,
le CNEAP, le CNFETP et le
CTPN.
Une parole institutionnelle forte
précisera la législation et les
enjeux de l’orientation et pré-
sentera les parcours européens.
Des collègues et des équipes
vous feront partager des expé-
riences, tant en collège qu’en
lycée. Des temps d’échange vous
permettront de bénéficier d’une
mutualisation des outils qui sont
disponibles.
Une « Nouvelles UNETP » préci-
sant les grandes lignes du pro-
gramme de cette journée va
vous être adressée dans les
jours qui viennent.
Inscrivez-vous vite car le nom-
bre de places est limité !
[CVL]
Le Michelet 053 – 11.12.15 – p. 10
« A hole in the wall »
Evidemment, il est impossible de
ne pas revisiter ces classiques
des Pink Floyd en entendant ce
titre mais je pensais davantage à
la fabuleuse expérience menée
par Sugata Mitra, en Inde.
Ces deux journées, à Saint
Nicolas, Issy les Moulineaux, où
nous avons été admirablement
accueillis par Michel Quinton,
son équipe et ses élèves, nous
ont permis de percevoir, à
travers « une percée dans le mur » l’étendue des possibles en
matière d’innovation pédagogique
réussie actuellement à l’œuvre
dans certains établissements.
Percevoir, oui mais davantage,
puisqu’après avoir analysé, dé-
cortiqué des exemples vécus sur
le terrain, nous avons pu valider
collectivement les observations,
vérifier les possibles trans-
positions et imaginer la manière
de les importer dans nos propres
établissements. Bref « observer, analyser et s’approprier effec-tivement » !
Dans 25 ateliers, animés par
une équipe de 30 facilitateurs,
regroupant dans le travail col-
laboratif des élèves, des profes-
seurs et des personnels de di-
rection, nous avons « fait Eco-le ».
Au sens artistique on peut
légitimement parler de « perfor-mance » !
Les collègues qui sont venus
accompagnés ont clairement
souligné qu’ils étaient double-
ment bénéficiaires « j’ai vécu, mon équipe a vécu, pour une fois, je ne serai pas le seul à être convaincu pour transmettre et faire évoluer les autres », ou
encore « la méthode choisie m’a permis en peu de temps de mesurer les enjeux de tel ou tel
projet et d’avoir non seulement un vademecum pour l’utiliser mais également des contacts pour pouvoir le mettre en place dans mon établissement ».
Effectivement, en partant des
laboratoires d’analyses, des
groupes d’enquêtes, en passant
par les ateliers de créativité, les
Fab’ Lab’ et la consultation des
élèves, nous avons investi
6 domaines forts de la pédago-
gie.
Sous la conduite de François
Muller qui, régulièrement, nous a
permis de faire le point et de
saisir les enjeux qui étaient sous
nos yeux, nous avons expéri-
menté, en direct, la puissance
d’un travail collectif de réseau.
Les trois nouveautés de ce
congrès étaient un pari : mixité
des publics présents, mettre
tout le monde au travail (jusqu’à
19h30 le jeudi) et pas d’experts
qui interviennent des heures
durant (devant une audience
attentive branchée en direct sur
l’actualité de son smartphone).
Mais comment s’approprier un
tel titre « Osons l’Ecole ! » si on
ne peut s’appliquer à soi-même la
capacité de créer et d’innover.
Qu’est-ce qui a résolument
changé ? Les personnes présen-
tes l’ont compris : si on a les
bonnes méthodologies de travail
en équipe, on peut faire réel-
lement gagner en compétence
toutes les équipes. Un congrès
de l’Union, c’est un congrès qui
doit unir toutes les forces en
présence dans un établissement
et non se concevoir comme « un gala annuel avec quelques guest stars »…
Et maintenant ?
1. Et bien regardez le contenu
du programme (cliquez ici)
et vous y trouverez les
grandes lignes de notre plan
de formation à venir. A
vivre en équipe ou à par-
tager en établissement ou
réseaux d’établissements.
2. Un Conseil Pédagogique Na-
tional pour l’UNETP va être
créé. Un appel à candida-
ture est donc lancé ; à vous
de le relayer dans vos
équipes !
3. Pour suivre l’actualité des
évolutions pédagogiques,
faites œuvre de transpa-
rence et amenez vos équi-
pes à s’inscrire à :
https://twitter.com/mouve
cole @mouvecole
Le congrès pouvait se résumer
en quelques mots : « enthousias-me, faiseur de lien, laboratoire, pluriel, témoins et oser ». Si
tous ces mots vous plaisent,
alors :
« N’ayez pas peur » du chan-
gement, de l’aventure et de
l’inattendu, et avec l’Union
adoptez ce programme :
« » !
[DC]
un congrès inversé
Le Michelet 053 – 11.12.15 – p. 11
VIE DES REGIONS
A propos de décrochage
Tout d’abord, il nous faut
reprendre la définition du
décrocheur « un décrocheur est un jeune (âgé de 16 ans ou plus) qui quitte un système de for-mation initiale sans avoir obtenu de diplôme de niveau V (BEP ou CAP) ou de niveau IV (baccalau-réat) ». Depuis plusieurs années
nous avions l’habitude d’entendre
que 150 000 jeunes/an quit-
taient le système sans avoir de
diplôme. Nous avons tous des
exemples dans nos établisse-
ments : la bienveillance ou la
patience ne suffisait pas à
enrayer le phénomène. Pour
l’Alsace, les chiffres avancés
pour la période 2012-2014 sont :
4 800 en 2011, 4 100 en 2012,
3527 en 2013 et 3 100 en 2014,
ce qui représente 5% des
effectifs de cette tranche
d’âge. Le phénomène est
essentiellement urbain et se
concentre sur la formation
professionnelle. Une des raisons
évoquées est que ces décro-
cheurs sont « majoritairement orientés vers une formation qui n’était pas leur premier choix »
ou encore « en baccalauréat professionnel, moins d’un décro-cheur sur deux obtient son premier choix d’affectation en fin de troisième ».
La lutte contre le décrochage
scolaire a donné lieu à de
nombreuses opérations à com-
mencer par l’installation des
MLDS « Mission de Lutte contre
le Décrochage Scolaire », des
référents décrochage dans les
lycées, du travail en synergie
avec les missions locales, les
CIO et autres organismes
s’occupant d’orientation scolaire
et d’insertion professionnelle.
Dans l’enseignement privé sous
contrat, nous avons participé à la
mise en place des MIJEC
(Mission d’Insertion des Jeunes
de l’Enseignement Catholique).
Le gouvernement a lancé, il y a
un an, un plan national dont
l’objectif est de diviser par 2 le
nombre de décrocheurs d’ici la
fin du quinquennat.
En Alsace, le Conseil Régional a
participé à ce plan en organisant
de la prévention et du traite-
ment du décrochage des appren-
tis. L’expérimentation en 2014-
2015 a été confiée au CFA
EPPA*, à l’organisme de forma-
tion Apprentis d’Auteuil et à
l’association de formation conti-
nue OFEPAL**. Le bilan étant
plutôt positif, un appel d’offres
a été lancé pour la reconduction
en 2015-2016 et remporté par
sensiblement les mêmes acteurs.
Alors, pour une fois, quand la
presse nationale, le 2 décem-
bre 2015, annonce que le nombre
de décrocheurs en France est
passé de 135 000 en 2010 à
110 000 aujourd’hui, on peut se
sentir encouragé à poursuivre
nos différentes actions.
Pour en savoir plus, veuillez
consulter :
Le site du Ministère de
l’Education Nationale (cliquez
ici) ;
Le site Eduscol (cliquez ici et
ici).
Et, si dans vos régions
(anciennes ou nouvelles), il se
passe de belles choses, n’oubliez
pas de nous dire ce que vous
faites :
[GS]
*
* CFA EPPA : CFA de l’Ensei-
gnement Privé d’Alsace.
** OFEPAL : Organisme de
Formation de l’Enseignement
Privé d’Alsace : http://www.ofepal.eu
QUESTION DU MOIS
PFMP en dehors de l’Europe
Question : Les élèves scolarisés
en baccalauréat professionnel
peuvent-ils effectuer des pério-
des de formation en milieu
professionnel en dehors de
l’Europe ?
Réponse : La réponse est oui
mais il faut respecter quatre
points de vigilance :
1. La nature du stage et la
structure de l’entreprise
doivent permettre de vali-
der des compétences.
2. Le suivi du stage par un
enseignant référent doit
être effectif. Il peut se
faire sous forme d’entre-
tiens par Skype, Go to
meeting ou autre.
3. Avant de valider le choix du
jeune, il faut contrôler sur
les listes disponibles sur les
sites gouvernementaux que,
pour des raisons d’insécuri-
té notamment, le pays n’a
pas été déclaré à éviter.
4. Il est vivement conseillé
que le jeune ou sa famille
contracte une assurance
mondiale assistance.
LES DERNIERES
« NOUVELLES »
DE L’UNETP
N° 676
Accord de branche sur la
formation professionnelle
continue
N° 677
Osons l'Ecole : Bulletin
d'inscription au Congrès
N° 678
EEP Santé :
« Lettre EEP Santé » n° 5
N° 679
Nouvelles dates de
formation
N° 680
Sécurité & fonctionnement
des établissements
N° 681
Congrès de l'UNETP :
informations urgentes
N° 682
Congrès de l'UNETP :
pouvoirs & votes
N° 683
AG Rapport financier
N° 684
AG Rapport d'activité
N° 685
AG Modifications des
statuts de l'UNETP
N° 686
EEP Santé :
« Lettre EEP Santé » n° 6
Le Michelet 053 – 11.12.15 – p. 12
Merci d’adresser les articles que vous souhaiteriez voir paraître dans cette revue à :
Votre avis nous intéresse.
N’hésitez pas à nous faire parvenir
vos remarques et suggestions à :