Le Code d'Hammourabi

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L’ÉGLISE BAPTISTE MARANATHA Catégorie : Archéologie Résumé : L’Archéologie, une Science Récente. La Découverte du Code d’Hammourabi. L’Histoire et le Contenu de ce Code. L’Importance du Document pour le Croyant. LE CODE D’HAMMOURABI par le Dr Jean Rousseau

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suivirent les écrits de ces sceptiques confirmèrent le contraire. Le code d’Hammourabi, ainsi que plusieurs autres de la même époque ou même antérieurement à Moïse, démontrèrent que les arguments de ceux qui rejetaient la Loi de Dieu étaient sans fondement réel: « Les standards représentés dans les codes légaux anciens des Ba-byloniens, des Assyriens, des Hittites, ainsi que les hauts idéaux trouvés dans le Livre des Morts des Égyptiens … ont effective-ment réfuté cette supposition» (Millar Burrows, What Mean These Stones?, New York, Meridian Books, 1957, 46). « … le code de Khammu-rabi (i.e. d’Hammourabi) prouva que la législation de Moïse était possi-ble » (A. H. Sayce, Monument Facts and Higher Critical Fancies, London: The Reli-gious Tract Society, 1904, 82). « L’archéologie parle décidément contre la notion de Wellhausen (sceptique qui défendait cette hypo-thèse) » (Howard F. Vos, Can I Trust the Bible?, Moody Press, Chicago, IL, 1959, 146). Ainsi, les découvertes progressives de l’archéologie moderne ont confirmé non seulement la validité de la Pentateuque, mais aussi de toute la Parole de Dieutoute la Parole de Dieutoute la Parole de Dieu: « Le scepticisme excessif contre la Bible … a progressivement été réfuté. Découvertes après découvertes éta-blirent l’exactitude des détails innombrables, et ils produisirent une reconnaissance accrue de la valeur de la Bible » (McDowell, The New Evidence that Demands a Verdict, 92). « Il est important de rapporter que dans tout ce travail, aucune découverte archéologique n’a contredit une seule déclaration bi-blique quelconque » ( op. cit., 93). Ainsi, l’archéologie confirme que le croyant peut garder sa confiance dans la Pentateuque et dans toute la Parole de son Dieu.

L’ÉGLISE BAPTISTE MARANATHA

Catégorie: Archéologie

Résumé:

•L’Archéologie, une Science Récente.

•La Découverte du Code d’Hammourabi.

•L’Histoire et le Contenu de ce Code.

•L’Importance du Document pour le Croyant.

LE CODE D’HAMMOURABI

par le Dr Jean Rousseau

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Le Code d’Hammourabi est un document Babylonien ancien qui fut découvert grâce à la science de l’archéologie. Cette discipline parti-culière contribua grandement à la compréhension des origines et de l’histoire des peuples de l’antiquité. Grâce à ses méthodes et à son personnel, elle permit une meilleure connaissance des civilisations disparues, telles que les Hittites et les Philistins, quant à leur vie so-ciale, culturelle et religieuse. Cette science historique encouragea la recherche et l’excavation des ruines du passé d’au travers les nations, dans le but de saisir le vécu, les coutumes et les expériences quelque fois tragiques de ces civilisations d’autrefois.

L’Archéologie, une Science Récente L’archéologie est une science nouvelle au niveau de l’approche scientifique à l’excavation et à l’é-tude des peuples anciens. Cet aspect plus structuré et plus disciplinaire de l’archéologie existe seule-ment depuis le 19ième et le 20ième siècle. « Les gens sont tellement familiers avec le mot ‘archéologie’ aujourd’hui, que la plupart d’entre eux ont l’im-pression qu’elle est une branche de la science qui fut développée pendant des siècles, voir des mil-lénaires. Malheureusement, voici une science qui s’est dévelop-pée adéquatement depuis seulement les deux cents dernières an-nées » (Dr. Johnson C. Phillip, The Origin of Archeology, Biblical Archeology.net,

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temps de Moïse, ou si elle était existante à cette époque, elle était que très peu utilisée. Il était donc évident que la Pentateuque avait été écrite à une époque ultérieure » (Josh McDowell, The Best of Josh McDowell, A Ready Defense, Here’s Life, San Bernardino, CA, 94). La découverte du stèle d’Hammourabi changea à jamais cette pers-pective sur le texte Hébraïque et sur les écrits de Moïse: « Mais alors, quelques individus découvrir la ’stèle noire’. Elle possédait des caractères en cunéiforme, et elle contenait les lois détaillées d’Hammourabi. Était-elle ultérieure à Moïse? Non! Moïse était supposément un homme primitif sans un alphabet, mais cette stèle était antérieure à Moïse par au moins trois siècles » ( op. cit. ). Ainsi, le code d’Hammourabi, comme tant d’autres découvertes ulté-rieures, démontre clairement que l’écriture avancée existait à l’épo-que de la rédaction de la Pentateuque. La complexité et l’avancement du code Mosaïque faisait de même réagir les sceptiques concernant l’authenticité de la Pentateuque: « Les lois, la tonalité morale et le niveau social associés à Moïse étaient trop avancés pour cette période ancienne du développe-ment d’Israël … Il semble aussi que l’autre moitié du scepticisme vient de la croyance qu’aucune civilisation primitive n’aurait pu avoir écrite une telle oeuvre comme le code que nous avons au-jourd’hui » (Josh McDowell, The New Evidence that Demands a Verdict, Nelson, Nashville, TN, 1999, 425).

Ainsi, cet argument affirme qu’un tel code civil, moral et religieux, comme celui de Moïse, ne pouvait avoir été développé si tôt dans l’histoire de l’humanité. Pourtant, les découvertes archéologiques qui

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Le code d’Hammourabi présentait des pénalités ou des conséquen-ces pour les divers crimes possibles dans cette société, tenant sur-tout en considération la responsabilité et la position sociale des transgresseurs de la loi. En tant que le bienfaiteur de son empire, le roi Hammourabi désirait démontrer qu’il ne faisait aucun favoritisme envers l’aristocratie ou envers ceux qui étaient élevés en dignité dans son royaume: « Le code d’Hammourabi était plus sévère envers les criminels de la haute société que envers le commun des mortels qui était coupable de la même offense » ( op. cit.).

L’Importance du Document pour les Croyants Le code d’Hammourabi fut très utile pour la défense de l’authentici-té et de la validité de l’Ancien Testament parmi les Écritures inspi-rées de Dieu (Le Canon), en particulier de ses cinq premiers livres, nommés la Torah, la Pentateuque ou la Loi de Moïse (Genèse-Deutéronome). Pendant des générations, certains érudits modernes, quelques fois nommés des sceptiques, ont décrié cette première section de l’An-cien Testament comme étant invalide. Selon eux, il était clair que Moïse n’avait pas écrit cette section de l’Ancien Testament, ou tout au moins, il ne l’avait certainement pas fait près de 15 siècles avant Jésus-Christ, puisqu’il n’y avait aucune indication archéologique et historique qu’une telle forme d’écriture avancée, comme l’Hébreux, ait existé à cette époque: « La Pentateuque n’aurait pas pu être écrite par Moïse puisque les ‘résultats assurés de la haute criti-que’ avait prouvé que l’écriture n’était même pas en existence au

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2004). Avant cette époque, la pratique archéologique était surtout concen-trée vers l’enrichissement monétaire et esthétique des collection-neurs et des chasseurs de trésor: « Les restants archéologiques avaient quelques fois une signification politique pour les descen-dants des gens qui les ont produit, une valeur monétaire pour les collectionneurs, ou simplement un attrait esthétique puis-sant » (Archeology, Importance and Applicability, Wikipedia Encyclopedia ). Même si les hommes ont toujours désiré connaître les mystères du passé, peu d’entre eux cherchaient à découvrir et à conserver adéqua-tement les restes des civilisations disparues. Au contraire, une grande partie du patrimoine humain fut perdue à jamais dans les excès des soi-disant ar-chéologues de l’histoire. « D’après les registres dis-ponibles aujourd’hui, l’activité archéologique la plus ancienne remonte de 1550 à 1070 avant Jésus-Christ, lorsque les Pharaons d’Égypte excavèrent le ‘Sphinx’, qui datait de 2575 à 2134 » (Dr. John-son C. Philip, The Development of Archeology, ) Même les premières tentatives Égyptiennes à la pratique de l’archéo-logie furent une simple image de ce qu’elles allaient un jour devenir. Cette forme de recherche et de fouille fut ainsi nommée la « pseudo archéologie » (pseudo: fausse), puisqu’elle ne suivait nullement les rè-gles reconnues de l’art: « Certains érudits ont étiqueté ces efforts la pseudo archéologie » (op. cit.). C’est seulement lorsque cette dis-

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cipline prit une tournure plus scientifique et plus professionnelle, qu’elle fut considérée utile à la découverte et à la conservation des vestiges du passé: « Ce fut seulement durant le 19ième siècle que l’étude systématique du passé, grâce aux restes physiques, com-mença à être pratiquée d’une manière reconnaissable par les étu-diants modernes de l’archéologie » (Archeology, History of Acrheology, Ori-gins, Wikipedia Encyclopedia). Grâce au développement plus scientifique et plus systématique de l’investigation et de la recherche dans la vie des peuples antiques, l’archéologie moderne permit une recrudescence de la connaissance et de la compréhension humaine quand aux aspects importants de l’existence de ces civilisations disparues. De même, les vestiges de ces peuples furent désormais protégés et préservés par des musées et par diverses organismes spécialisés dans le domaine, pour le plus grand plaisir des érudits et du peuple en général. « Ainsi, l’archéologie est une science âgée de 200 ans, qui fut développée à cause des milliers d’années de van-dalismes de tombeaux … Les résultats aujourd’hui des découver-tes disponibles sont fascinants, invitant plus d’érudits et d’ama-teurs à se joindre aux fouilles ou à l’étude » (Dr. Philipp, op. cit.).

La Découverte du Code d’Hammourabi Le Code d’Hammourabi fut découvert dans la cité de Suse, par un ar-

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Quant à son contenu, le code d’Hammourabi est remarquable par son excellence et sa diversité de sujets: « La célébrité la plus dura-ble lui fut donnée grâce au code législatif d’Hammourabi … Sous les 51 colonnes de texte sont des lois, dans des beaux caractères de cunéiforme … Le code de la loi lui-même incluait près de 300 paragraphes de provisions légales, touchant la vie commerciale, sociale, domestique et morale » (op. cit. 332). Comme préface à son code, le roi Hammourabi présente sa vénéra-tion aux divinités locales: « Le prologue de son fameux code civil décrit son administration: ‘Anu et Enlil (les dieux du ciel et de la tem-pête) m’ont nommé pour promouvoir le bien-être du peuple, moi, Hammourabi, le prince pieu et dévoué, pour faire en sorte que la jus-tice prévale dans le pays, pour détruire le mé-chant et le mauvais, afin que le fort n’op-prime pas le faible, pour me lever comme le soleil au dessus du peuple, et pour éclairer la terre’ » (op. cit., citation du code lui-même). Ce code adressait la question des relations dans le couple, entre le maître et son esclave, entre les citoyens et le roi, etc. « Il y a des rè-glements concernant des sujets comme des exceptions au service militaire, le contrôle du marchandage des boissons alcoolisées, le rôle des banques et de l’usure, la responsabilité de l’homme en-vers son épouse et ses enfants, incluant le paiement par le mari des dettes de son épouse » (op. cit. ).

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durant la première prédominance de cet empire, qui fut nommée l’Ancien Empire Babylonien: « Hammourabi fut le roi de la ville de Babylonne, qui mena cette cité vers son règne d’un siècle et demi sur le sud de la Mésopotamie, connue comme l’Ancien Em-pire Babylonien » (Merrill C. Tenney, The Zondervan Pictorial Bible Dictionary, Zondervan, Grand Rapids, MI, 1976, 331). Grâce à ses efforts, à ses astuces et à ses qualités administratives, il réussit à unifier efficacement cette région du Moyen-Orient: « Il uni-fia systématiquement tout l’ancien monde de Sumer et de Akkad ( au sud de la Mésopotamie) sous son gouvernement centralisé fort » (The Zondervan Pictorial Bible Dictionary, 331). En fait, depuis la fondation de la ville de Babylone par Nimrod (voir Genèse 10:10), jamais un tel dépassement administratif s’était pro-duit auparavant. « Les envahisseurs sémitiques de Canaan et du Désert d’Arabie soutirèrent la Mésopotamie d’entre les mains des Élamites en 2000 avant Jésus-Christ. Le dirigeant de Baby-lonne, un homme du nom de Hammourabi, devint le nouveau di-rigeant de la terre ‘entre les deux fleuves’ » (Bible Almanac, 131). « Hammourabi fit de Babylone une des grandes villes du monde ancien … Elles démontrent son attention particulière aux détails de son règne, et elles nous permettent de l’appeler un dirigeant énergétique et bienfaisant. Hammourabi débuta le premier âge d’or de Babylonne—le second étant celui de Nébucadnetsar, plus de mil ans après » (The Zondervan Pictorial Bible Dictionary, 331).

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chéologue français nommé Jacques de Morgan: « Le Code d’Ham-mourabi … fut découvert par une expédition archéologique Fran-çaise sous la direction de M. Jacques de Morgan en 1901-02, au site de l’ancienne ville de Suse, en Mésopotamie orientale» (Joseph P. Free, Archeology and Bible History, Wheaton: Scripture Press, 1969, 121). Étant installé dans cette région du monde pendant quelque temps, pour y étudier les récifs du passé, M. de Morgan fit la découverte de ce code extraordinaire du passé Babylonien. Le code en question était inscrit sur une immense pierre ou stèle. « Les voyages de Jacques de Morgan s’arrêtèrent en Su-siane ... Il demeura un long moment à Suse. Dans un vaste champ de ruines, sa curiosité fut augmentée par une haute colline connue comme la ‘citadelle’, au pied de laquelle il découvrit une certaine quantité de poterie … et les découvertes continuèrent, étant couronnées par l’ap-parition de la stèle qui portait le code ju-ridique d’Hammourabi » (Jacques de Morgan, Iranian Cultural Heritage News Agency, Iran, May 4, 2005). « Sa plus grande cause de renommée vient du code légal d’Ham-mourabi … trouvé à Suse en 1902 … Il est maintenant à Louvre, à Paris » (Merrill C. Tenney, The Zondervan Pictorial Bible Dictionary, Zondervan, Grand Rapids, MI, 1976, 332).

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Ce code célèbre fut en fait un édit officiel du roi de Babylone, Ham-mourabi, qui désirait présenter une série de décisions juridiques prise par son gouvernement. « Le Code d'Hammourabi est l'une des plus anciennes lois écrites jamais découverte. Elle fut réalisée sur l'initiative du roi de Babylone, Hammourabi, vers 1730 avant Jésus Christ » (Code D’Hammourabi, Wikipedia). Le code découvert à Suse était un de plusieurs exemplaires qui fu-rent répandus au travers l’empire Babylonien d’Hammourabi. « La stèle du Code d'Hammurabi … fut gravée dans un bloc de basalte et fut placée dans le temple de Sippar. Plusieurs autres exemplai-res similaires furent vraisemblablement placés à travers tout le royaume. Cela avait pour but de faire connaître l'autorité et la sa-gesse de Hammurabi sur l'ensemble du territoire qu'il diri-geait » (Code D’Hammourabi, Histoire, Wikipedia). Par ce code législatif, le roi du pays voulait faire connaître ses inten-tions et ses jugements particuliers, qui devinrent célèbres dans l’his-toire à cause de leur sagesse et de leur bon sens . « Sur la surface du monument se trouvait 282 lois, représentant la législation du roi de Babylone Hammourabi » (Joseph P. Free, Archeology and the Bible, His Ma-gazine, May 1949,20). « Ces lois furent sculptées sur une colonne massive de pierre trouvée à Susa. Les érudits modernes ont acclamé la Loi du Code d’Hammourabi comme ‘un monument de sagesse et d’équi-té’ » (Lewis Spence, Myths and Legends of Babylonia and Assyria, London: George G. Harrap and Company, 1916, 21).

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Les lois trouvées sur cette pierre étaient des règlements divers qui touchaient la conduite et les relations interpersonnelles des habi-tants de l’empire Babylonien. Elles servaient surtout à titre d’exem-ples et de préceptes pour le bon fonctionnement de l’empire. « Sur cette grande stèle de pierre, Hammourabi lista 282 lois pour régulariser la vie de tous les jours dans l’empire » (Packer, Tenney, White, The Bible Almanac, Nelson, Nashville, TN, 1980, 132). Bien que différent des lois officielles de l’empire, ce code étalait tout de même la direction que prenait l’esprit de la loi Babylonienne. « Le Code d'Hammurabi n'est pas un code de lois comme nos Codes civils ou pénaux, où chaque délit est censé être répertorié, les ju-ges devant se baser sur un ar-ticle précis pour décider leur jugement. Il s'agit en fait d'un texte établi à partir de la compilation de décisions de justice prises par le roi Ham-mourabi et compilées en un grand texte ... L'utilité de ce texte était plutôt de fournir des exemples de la sagesse du roi, servant aux générations à venir. Il a été comparé à une sorte de traité de justice » ( Code d’Hammourabi, Fonction, Wikipedia ).

L’Histoire et le Contenu de ce Code Le roi Babylonien Hammourabi dirigea le monde de la Mésopotamie

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Ce code célèbre fut en fait un édit officiel du roi de Babylone, Ham-mourabi, qui désirait présenter une série de décisions juridiques prise par son gouvernement. « Le Code d'Hammourabi est l'une des plus anciennes lois écrites jamais découverte. Elle fut réalisée sur l'initiative du roi de Babylone, Hammourabi, vers 1730 avant Jésus Christ » (Code D’Hammourabi, Wikipedia). Le code découvert à Suse était un de plusieurs exemplaires qui fu-rent répandus au travers l’empire Babylonien d’Hammourabi. « La stèle du Code d'Hammurabi … fut gravée dans un bloc de basalte et fut placée dans le temple de Sippar. Plusieurs autres exemplai-res similaires furent vraisemblablement placés à travers tout le royaume. Cela avait pour but de faire connaître l'autorité et la sa-gesse de Hammurabi sur l'ensemble du territoire qu'il diri-geait » (Code D’Hammourabi, Histoire, Wikipedia). Par ce code législatif, le roi du pays voulait faire connaître ses inten-tions et ses jugements particuliers, qui devinrent célèbres dans l’his-toire à cause de leur sagesse et de leur bon sens . « Sur la surface du monument se trouvait 282 lois, représentant la législation du roi de Babylone Hammourabi » (Joseph P. Free, Archeology and the Bible, His Ma-gazine, May 1949,20). « Ces lois furent sculptées sur une colonne massive de pierre trouvée à Susa. Les érudits modernes ont acclamé la Loi du Code d’Hammourabi comme ‘un monument de sagesse et d’équi-té’ » (Lewis Spence, Myths and Legends of Babylonia and Assyria, London: George G. Harrap and Company, 1916, 21).

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Les lois trouvées sur cette pierre étaient des règlements divers qui touchaient la conduite et les relations interpersonnelles des habi-tants de l’empire Babylonien. Elles servaient surtout à titre d’exem-ples et de préceptes pour le bon fonctionnement de l’empire. « Sur cette grande stèle de pierre, Hammourabi lista 282 lois pour régulariser la vie de tous les jours dans l’empire » (Packer, Tenney, White, The Bible Almanac, Nelson, Nashville, TN, 1980, 132). Bien que différent des lois officielles de l’empire, ce code étalait tout de même la direction que prenait l’esprit de la loi Babylonienne. « Le Code d'Hammurabi n'est pas un code de lois comme nos Codes civils ou pénaux, où chaque délit est censé être répertorié, les ju-ges devant se baser sur un ar-ticle précis pour décider leur jugement. Il s'agit en fait d'un texte établi à partir de la compilation de décisions de justice prises par le roi Ham-mourabi et compilées en un grand texte ... L'utilité de ce texte était plutôt de fournir des exemples de la sagesse du roi, servant aux générations à venir. Il a été comparé à une sorte de traité de justice » ( Code d’Hammourabi, Fonction, Wikipedia ).

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durant la première prédominance de cet empire, qui fut nommée l’Ancien Empire Babylonien: « Hammourabi fut le roi de la ville de Babylonne, qui mena cette cité vers son règne d’un siècle et demi sur le sud de la Mésopotamie, connue comme l’Ancien Em-pire Babylonien » (Merrill C. Tenney, The Zondervan Pictorial Bible Dictionary, Zondervan, Grand Rapids, MI, 1976, 331). Grâce à ses efforts, à ses astuces et à ses qualités administratives, il réussit à unifier efficacement cette région du Moyen-Orient: « Il uni-fia systématiquement tout l’ancien monde de Sumer et de Akkad ( au sud de la Mésopotamie) sous son gouvernement centralisé fort » (The Zondervan Pictorial Bible Dictionary, 331). En fait, depuis la fondation de la ville de Babylone par Nimrod (voir Genèse 10:10), jamais un tel dépassement administratif s’était pro-duit auparavant. « Les envahisseurs sémitiques de Canaan et du Désert d’Arabie soutirèrent la Mésopotamie d’entre les mains des Élamites en 2000 avant Jésus-Christ. Le dirigeant de Baby-lonne, un homme du nom de Hammourabi, devint le nouveau di-rigeant de la terre ‘entre les deux fleuves’ » (Bible Almanac, 131). « Hammourabi fit de Babylone une des grandes villes du monde ancien … Elles démontrent son attention particulière aux détails de son règne, et elles nous permettent de l’appeler un dirigeant énergétique et bienfaisant. Hammourabi débuta le premier âge d’or de Babylonne—le second étant celui de Nébucadnetsar, plus de mil ans après » (The Zondervan Pictorial Bible Dictionary, 331).

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chéologue français nommé Jacques de Morgan: « Le Code d’Ham-mourabi … fut découvert par une expédition archéologique Fran-çaise sous la direction de M. Jacques de Morgan en 1901-02, au site de l’ancienne ville de Suse, en Mésopotamie orientale» (Joseph P. Free, Archeology and Bible History, Wheaton: Scripture Press, 1969, 121). Étant installé dans cette région du monde pendant quelque temps, pour y étudier les récifs du passé, M. de Morgan fit la découverte de ce code extraordinaire du passé Babylonien. Le code en question était inscrit sur une immense pierre ou stèle. « Les voyages de Jacques de Morgan s’arrêtèrent en Su-siane ... Il demeura un long moment à Suse. Dans un vaste champ de ruines, sa curiosité fut augmentée par une haute colline connue comme la ‘citadelle’, au pied de laquelle il découvrit une certaine quantité de poterie … et les découvertes continuèrent, étant couronnées par l’ap-parition de la stèle qui portait le code ju-ridique d’Hammourabi » (Jacques de Morgan, Iranian Cultural Heritage News Agency, Iran, May 4, 2005). « Sa plus grande cause de renommée vient du code légal d’Ham-mourabi … trouvé à Suse en 1902 … Il est maintenant à Louvre, à Paris » (Merrill C. Tenney, The Zondervan Pictorial Bible Dictionary, Zondervan, Grand Rapids, MI, 1976, 332).

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cipline prit une tournure plus scientifique et plus professionnelle, qu’elle fut considérée utile à la découverte et à la conservation des vestiges du passé: « Ce fut seulement durant le 19ième siècle que l’étude systématique du passé, grâce aux restes physiques, com-mença à être pratiquée d’une manière reconnaissable par les étu-diants modernes de l’archéologie » (Archeology, History of Acrheology, Ori-gins, Wikipedia Encyclopedia). Grâce au développement plus scientifique et plus systématique de l’investigation et de la recherche dans la vie des peuples antiques, l’archéologie moderne permit une recrudescence de la connaissance et de la compréhension humaine quand aux aspects importants de l’existence de ces civilisations disparues. De même, les vestiges de ces peuples furent désormais protégés et préservés par des musées et par diverses organismes spécialisés dans le domaine, pour le plus grand plaisir des érudits et du peuple en général. « Ainsi, l’archéologie est une science âgée de 200 ans, qui fut développée à cause des milliers d’années de van-dalismes de tombeaux … Les résultats aujourd’hui des découver-tes disponibles sont fascinants, invitant plus d’érudits et d’ama-teurs à se joindre aux fouilles ou à l’étude » (Dr. Philipp, op. cit.).

La Découverte du Code d’Hammourabi Le Code d’Hammourabi fut découvert dans la cité de Suse, par un ar-

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Quant à son contenu, le code d’Hammourabi est remarquable par son excellence et sa diversité de sujets: « La célébrité la plus dura-ble lui fut donnée grâce au code législatif d’Hammourabi … Sous les 51 colonnes de texte sont des lois, dans des beaux caractères de cunéiforme … Le code de la loi lui-même incluait près de 300 paragraphes de provisions légales, touchant la vie commerciale, sociale, domestique et morale » (op. cit. 332). Comme préface à son code, le roi Hammourabi présente sa vénéra-tion aux divinités locales: « Le prologue de son fameux code civil décrit son administration: ‘Anu et Enlil (les dieux du ciel et de la tem-pête) m’ont nommé pour promouvoir le bien-être du peuple, moi, Hammourabi, le prince pieu et dévoué, pour faire en sorte que la jus-tice prévale dans le pays, pour détruire le mé-chant et le mauvais, afin que le fort n’op-prime pas le faible, pour me lever comme le soleil au dessus du peuple, et pour éclairer la terre’ » (op. cit., citation du code lui-même). Ce code adressait la question des relations dans le couple, entre le maître et son esclave, entre les citoyens et le roi, etc. « Il y a des rè-glements concernant des sujets comme des exceptions au service militaire, le contrôle du marchandage des boissons alcoolisées, le rôle des banques et de l’usure, la responsabilité de l’homme en-vers son épouse et ses enfants, incluant le paiement par le mari des dettes de son épouse » (op. cit. ).

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Le code d’Hammourabi présentait des pénalités ou des conséquen-ces pour les divers crimes possibles dans cette société, tenant sur-tout en considération la responsabilité et la position sociale des transgresseurs de la loi. En tant que le bienfaiteur de son empire, le roi Hammourabi désirait démontrer qu’il ne faisait aucun favoritisme envers l’aristocratie ou envers ceux qui étaient élevés en dignité dans son royaume: « Le code d’Hammourabi était plus sévère envers les criminels de la haute société que envers le commun des mortels qui était coupable de la même offense » ( op. cit.).

L’Importance du Document pour les Croyants Le code d’Hammourabi fut très utile pour la défense de l’authentici-té et de la validité de l’Ancien Testament parmi les Écritures inspi-rées de Dieu (Le Canon), en particulier de ses cinq premiers livres, nommés la Torah, la Pentateuque ou la Loi de Moïse (Genèse-Deutéronome). Pendant des générations, certains érudits modernes, quelques fois nommés des sceptiques, ont décrié cette première section de l’An-cien Testament comme étant invalide. Selon eux, il était clair que Moïse n’avait pas écrit cette section de l’Ancien Testament, ou tout au moins, il ne l’avait certainement pas fait près de 15 siècles avant Jésus-Christ, puisqu’il n’y avait aucune indication archéologique et historique qu’une telle forme d’écriture avancée, comme l’Hébreux, ait existé à cette époque: « La Pentateuque n’aurait pas pu être écrite par Moïse puisque les ‘résultats assurés de la haute criti-que’ avait prouvé que l’écriture n’était même pas en existence au

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2004). Avant cette époque, la pratique archéologique était surtout concen-trée vers l’enrichissement monétaire et esthétique des collection-neurs et des chasseurs de trésor: « Les restants archéologiques avaient quelques fois une signification politique pour les descen-dants des gens qui les ont produit, une valeur monétaire pour les collectionneurs, ou simplement un attrait esthétique puis-sant » (Archeology, Importance and Applicability, Wikipedia Encyclopedia ). Même si les hommes ont toujours désiré connaître les mystères du passé, peu d’entre eux cherchaient à découvrir et à conserver adéqua-tement les restes des civilisations disparues. Au contraire, une grande partie du patrimoine humain fut perdue à jamais dans les excès des soi-disant ar-chéologues de l’histoire. « D’après les registres dis-ponibles aujourd’hui, l’activité archéologique la plus ancienne remonte de 1550 à 1070 avant Jésus-Christ, lorsque les Pharaons d’Égypte excavèrent le ‘Sphinx’, qui datait de 2575 à 2134 » (Dr. John-son C. Philip, The Development of Archeology, ) Même les premières tentatives Égyptiennes à la pratique de l’archéo-logie furent une simple image de ce qu’elles allaient un jour devenir. Cette forme de recherche et de fouille fut ainsi nommée la « pseudo archéologie » (pseudo: fausse), puisqu’elle ne suivait nullement les rè-gles reconnues de l’art: « Certains érudits ont étiqueté ces efforts la pseudo archéologie » (op. cit.). C’est seulement lorsque cette dis-

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Le Code D’Hammourabi

Le Code d’Hammourabi est un document Babylonien ancien qui fut découvert grâce à la science de l’archéologie. Cette discipline parti-culière contribua grandement à la compréhension des origines et de l’histoire des peuples de l’antiquité. Grâce à ses méthodes et à son personnel, elle permit une meilleure connaissance des civilisations disparues, telles que les Hittites et les Philistins, quant à leur vie so-ciale, culturelle et religieuse. Cette science historique encouragea la recherche et l’excavation des ruines du passé d’au travers les nations, dans le but de saisir le vécu, les coutumes et les expériences quelque fois tragiques de ces civilisations d’autrefois.

L’Archéologie, une Science Récente L’archéologie est une science nouvelle au niveau de l’approche scientifique à l’excavation et à l’é-tude des peuples anciens. Cet aspect plus structuré et plus disciplinaire de l’archéologie existe seule-ment depuis le 19ième et le 20ième siècle. « Les gens sont tellement familiers avec le mot ‘archéologie’ aujourd’hui, que la plupart d’entre eux ont l’im-pression qu’elle est une branche de la science qui fut développée pendant des siècles, voir des mil-lénaires. Malheureusement, voici une science qui s’est dévelop-pée adéquatement depuis seulement les deux cents dernières an-nées » (Dr. Johnson C. Phillip, The Origin of Archeology, Biblical Archeology.net,

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temps de Moïse, ou si elle était existante à cette époque, elle était que très peu utilisée. Il était donc évident que la Pentateuque avait été écrite à une époque ultérieure » (Josh McDowell, The Best of Josh McDowell, A Ready Defense, Here’s Life, San Bernardino, CA, 94). La découverte du stèle d’Hammourabi changea à jamais cette pers-pective sur le texte Hébraïque et sur les écrits de Moïse: « Mais alors, quelques individus découvrir la ’stèle noire’. Elle possédait des caractères en cunéiforme, et elle contenait les lois détaillées d’Hammourabi. Était-elle ultérieure à Moïse? Non! Moïse était supposément un homme primitif sans un alphabet, mais cette stèle était antérieure à Moïse par au moins trois siècles » ( op. cit. ). Ainsi, le code d’Hammourabi, comme tant d’autres découvertes ulté-rieures, démontre clairement que l’écriture avancée existait à l’épo-que de la rédaction de la Pentateuque. La complexité et l’avancement du code Mosaïque faisait de même réagir les sceptiques concernant l’authenticité de la Pentateuque: « Les lois, la tonalité morale et le niveau social associés à Moïse étaient trop avancés pour cette période ancienne du développe-ment d’Israël … Il semble aussi que l’autre moitié du scepticisme vient de la croyance qu’aucune civilisation primitive n’aurait pu avoir écrite une telle oeuvre comme le code que nous avons au-jourd’hui » (Josh McDowell, The New Evidence that Demands a Verdict, Nelson, Nashville, TN, 1999, 425).

Ainsi, cet argument affirme qu’un tel code civil, moral et religieux, comme celui de Moïse, ne pouvait avoir été développé si tôt dans l’histoire de l’humanité. Pourtant, les découvertes archéologiques qui

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suivirent les écrits de ces sceptiques confirmèrent le contraire. Le code d’Hammourabi, ainsi que plusieurs autres de la même époque ou même antérieurement à Moïse, démontrèrent que les arguments de ceux qui rejetaient la Loi de Dieu étaient sans fondement réel: « Les standards représentés dans les codes légaux anciens des Ba-byloniens, des Assyriens, des Hittites, ainsi que les hauts idéaux trouvés dans le Livre des Morts des Égyptiens … ont effective-ment réfuté cette supposition» (Millar Burrows, What Mean These Stones?, New York, Meridian Books, 1957, 46). « … le code de Khammu-rabi (i.e. d’Hammourabi) prouva que la législation de Moïse était possi-ble » (A. H. Sayce, Monument Facts and Higher Critical Fancies, London: The Reli-gious Tract Society, 1904, 82). « L’archéologie parle décidément contre la notion de Wellhausen (sceptique qui défendait cette hypo-thèse) » (Howard F. Vos, Can I Trust the Bible?, Moody Press, Chicago, IL, 1959, 146). Ainsi, les découvertes progressives de l’archéologie moderne ont confirmé non seulement la validité de la Pentateuque, mais aussi de toute la Parole de Dieutoute la Parole de Dieutoute la Parole de Dieu: « Le scepticisme excessif contre la Bible … a progressivement été réfuté. Découvertes après découvertes éta-blirent l’exactitude des détails innombrables, et ils produisirent une reconnaissance accrue de la valeur de la Bible » (McDowell, The New Evidence that Demands a Verdict, 92). « Il est important de rapporter que dans tout ce travail, aucune découverte archéologique n’a contredit une seule déclaration bi-blique quelconque » ( op. cit., 93). Ainsi, l’archéologie confirme que le croyant peut garder sa confiance dans la Pentateuque et dans toute la Parole de son Dieu.

L’ÉGLISE BAPTISTE MARANATHA

Catégorie: Archéologie

Résumé:

•L’Archéologie, une Science Récente.

•La Découverte du Code d’Hammourabi.

•L’Histoire et le Contenu de ce Code.

•L’Importance du Document pour le Croyant.

LE CODE D’HAMMOURABI

par le Dr Jean Rousseau