Le carnet du jour

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SommaireEditorial 5

CONSTATER ET DÉCLARER UN DÉCÈSLes premiers gestes 6Démarches 7Les contrats obsèques 11

LES OBSÈQUESDifférentes cérémonies 12L’inhumation 16La crémation 18Annonce du décès 20

APRÈS LES OBSÈQUESRecevoir ses proches 24Remerciements de la famille du défunt 24Comment rédiger une lettre de condoléances 26Exemples de textes à lire pendant les cérémonies(églises ou cimetières) 28Adresses et références 33

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Carnet écrit par Laurence CaracallaDirection Artistique : Christophe Brunnquell & Jérôme Lefort

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On croit pouvoir faire face aux situations les plus douloureuses.Et puis vient le jour où l’on se sent dépourvu. La mort d’un proche,quoi qu’il arrive, est un choc terrible. Pourtant, il faut, presque im-médiatement, planifier, prévenir, faire au mieux. Cette situation d’ur-gence est malheureusement inévitable.

Ce guide des obsèques est là pour vous aider. Vous assister pourorganiser cette sombre période. Quand, malgré le chagrin, il ne fautpas baisser la garde.Quels sont les premiers gestes à effectuer ? A qui s’adresser ?Quelles sont les formalités à remplir ? Comment annoncer la dispa-rition au plus grand nombre ? Quelle cérémonie ? Ce sontquelques-unes des questions que chacun se pose à un moment ou àun autre et auxquelles nous allons tâcher de répondre au mieux, afinde vous rendre claires et pratiques toutes ces complexes, mais obli-gatoires, formalités.

Il faut, avant tout, franchir les obstacles, étape par étape. Ce guidese veut, d’abord, fonctionnel. Il a pour but de vous rassurer lorsquevous serez confronté à des choix, des délais, des décisions à pre-mière vue difficiles à affronter.

N’oubliez jamais que l’essentiel est d’être entouré. Acceptez l’idéed’être aidé par vos proches. Il n’y a rien de plus légitime. Sachez queleur aide vous sera précieuse et qu’ils vous seront très reconnais-sants d’avoir fait appel à eux…

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Pourquoi un guidedes obsèques ?

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Constater etUrgence : même si c’est le mot que vous ne voulez pas entendre ence moment douloureux, il sera pourtant celui que vous devez avoirtoujours en tête. Il faut faire vite.

LES PREMIERS GESTES

LEcertificat MÉDICALAvant toute chose, un médecin doit constater le décès. Cette formalitéest obligatoire.Si la mort a lieu à l’hôpital, c’est l’établissement de soins qui se chargedes formalités.Si la mort a lieu au domicile, il vous faut appeler immédiatement un mé-decin afin qu’il établisse un certificat médical de décès.Si le décès a lieu sur la voie publique, les personnes qui découvrentle corps inanimé doivent sur-le-champ prévenir les secours (sous peinede sanctions pour non-assistance à personne en danger). Il est obliga-toire d’appeler le Samu, les pompiers ou un médecin, qui connaissentla procédure.

LA DÉCLARATION DE DÉCÈSSI LE DÉCÈS SURVIENT À L’HÔPITAL

La déclaration sera faite directement par l’hôpital à la mairie du lieudu décès.LE DÉCÈS SURVENU AU DOMICILE

Il doit être déclaré dans les 24 heures au service de l’état civil de la mai-rie du domicile du défunt. La personne qui s’en charge devra être enpossession du certificat établi par le médecin et de sa carte d’identité.

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Il doit aussi présenter le livret de famille ou une pièce d’identité justifi-cative du défunt. Il est possible de demander alors le permis d’inhumerainsi que la préparation d’au moins deux copies de l’acte de décès quiseront exigées pour la succession. Sachez encore que les pompes funè-bres peuvent se charger de toutes les formalités à la mairie.EN CAS DE DÉCÈS À L’ÉTRANGER D’UN EXPATRIÉ

Les proches doivent demander un acte de décès local ainsi qu’unedéclaration de décès au service central de l’état civil du ministèredes Affaires étrangères :

0826 08 06 04 ou www.diplomatie.gouv.frrubrique services et formulaires.

ENFIN, EN CAS DE DÉCÈS AU COURS D’UN VOYAGE À L’ÉTRANGER

Si le défunt est accompagné de proches, ceux-ci doivent déclarer le dé-cès auprès des autorités locales de l’état civil ; il est également souhai-table de faire une déclaration auprès du consulat de France. Si le défuntétait seul, les autorités locales préviendront le consulat ou l’ambassade.

LES DÉMARCHES IMMÉDIATES

DANS LES24heuresFaire constater le décès par un médecin.Déclarer le décès.Récupérer les papiers du défunt (pièces d’identité, livret de famille,contrat de mariage, donation entre époux, testament…).Contacter l’entreprise de pompes funèbres qui s’occupera d’organiserles obsèques. (Avant de signer un contrat, demander un devis pour lesdifférentes prestations proposées.)

déclarerun décés

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Guide des obsèques

Rechercher le titre de concession (s’il existe un caveau de famille) ou,s’il n’y en a pas, prévenir les services municipaux en charge des cime-tières de la commune du décès ou de la commune de domiciliation.S’occuper d’établir faire-part et annonces dans la presse (voir page 20.)

DANS LES SEPT JOURSDès l’obtention de l’acte de décès, il vous faudra exécuter un certainnombre de démarches. Si vous êtes salarié d’une entreprise, commen-cez par obtenir un congé en contactant le service de ressources hu-maines de votre entreprise (légalement 2 jours sont accordés en cas demort d’un conjoint, 1 jour pour le décès d’un parent, d’un frère ou d’unesœur). Puis :• Avertissez l’employeur du défunt en lui envoyant, par lettre recom-

mandée avec accusé de réception, l’acte de décès. Demandez-lui lerèglement du solde de tout compte ainsi qu’un certificat de travail etles trois derniers bulletins de salaire.

• Si le défunt était inscrit au Pôle emploi, transmettez également un actede décès afin de récupérer les sommes restantes dues.

• Faites bloquer les comptes du défunt à sa banque (à l’exception descomptes joints). Il reste cependant possible de prélever une sommeà concurrence de 3050 euros pour les frais d’obsèques.

• Informez la caisse de retraite qui délivre parfois une aide financièred’urgence pour les frais d’obsèques.

• Faites appel à un notaire pour organiser la succession.• Faites établir, si vous le désirez, des faire-part de remerciements ou

une annonce de remerciements par voie de presse (voir page 23.)

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DANS lemois suivantLE DÉCÈS, PRÉVENEZ• La caisse d’assurance-maladie. Celle-ci permet aux ayants droit d’ob-

tenir les remboursements de santé en cours, le versement d’un ca-pital décès et le maintien du droit aux prestations en nature du dé-funt pendant un an à compter de la date du décès.

• La caisse de retraite et la complémentaire du défunt. Celles-ci per-mettant au conjoint survivant ou aux ex-conjoints de demander unepension de réversion (60 % au maximum de ce que le défunt tou-chait ou aurait touché) et d’obtenir le capital décès.

• Informez les entreprises qui gèrent les communications, les four-nisseurs d’énergie et le service des eaux, abonnements de journaux,etc.

• Informez le bailleur, si le défunt était locataire.• Informez les locataires, si le défunt était bailleur.• Résiliez les contrats d’assurance.• Prévenez les organismes de crédit.• Faites changer la carte grise auprès de la préfecture du domicile du

défunt s’il possédait une automobile.

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Guide des obsèques

DANS LES 6 MOIS, SUIVANT le décès• Demandez une immatriculation personnelle à la Sécurité sociale, si

le défunt était votre conjoint.• Établissez une déclaration des revenus du défunt (foyer fiscal) en-

tre le 1er janvier et la date du décès.• Déposez une déclaration de succession.

LES CONTRATS OBSÈQUESLe coût des funérailles varie. Il est peut-être bien de se renseigner surles contrats obsèques. En prévoyant, on permet à sa famille d’échapperaux problèmes financiers que cela peut impliquer au moment du décès.Il existe en fait deux types de contrats :- des contrats en capital qui permettent simplement de placer del’argent consacré à financer les obsèques,- des contrats de prévoyance funéraire qui permettent de s’acquitter desfrais à l’avance. Un accord est alors conclu entre le souscripteur, uneentreprise de pompes funèbres et un assureur. Des banques, mais aussides mutuelles ou des assureurs proposent également des contrats deprévoyance funéraire.Ces contrats permettent d’organiser la cérémonie selon le désir exactdu souscripteur. C’est lui, et lui seul, qui choisit, dans les moindres dé-tails, le type d’obsèques auquel il aspire. Une loi applicable depuis le1er janvier 2011, impose aux entreprises de pompes funèbres d’adop-ter un modèle commun de présentation de devis.

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Les obsèquesLES DIFFÉRENTES CÉRÉMONIES

Chaque religion a ses rites. Que l’on soit athée, de confession catho-lique, protestante, juive ou musulmane, l’organisation des obsèques esttoujours un moment de grande émotion.

LA CÉRÉMONIE CIVILECette cérémonie est, en général, célébrée par les agents des pompes fu-nèbres qui font office de maîtres de cérémonie. Elle se déroule le plussouvent sur le lieu même de la mise en bière ou sur le lieu d’inhuma-tion ou de crémation. La famille ou les proches peuvent alors rendrehommage au défunt, lire des textes et se recueillir sur de la musiquepréalablement choisie. Les cimetières sont rarement dotés de salles decérémonie. En revanche, les crématoriums proposent des lieux permet-tant à la famille et aux amis de se recueillir.

LAcérémonie CATHOLIQUELes catholiques n’ont pas de règles concernant la mise en bière. Le cer-cueil comporte seulement une croix ou un crucifix. L’Église autoriseles soins de conservation. On peut, si la famille le désire, organiser desvisites de condoléances chez le défunt. Puis, la cérémonie religieuse alieu à l’église paroissiale du lieu de résidence du défunt. Le premier riteeffectué est le rite de la Lumière. Deux membres de la famille du dé-funt viennent allumer deux cierges, symbole de l’espérance, de chaquecôté du cercueil. Puis sont lus quelques textes religieux choisis par la fa-mille. Un temps d’hommage est consacré au défunt, qui peut être écritet dit par des proches. Vient alors le dernier adieu. Il s’agit d’un temps

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Guide des obsèques

de recueillement et de silence durant lequel les proches bénissent lecorps. Toute l’assemblée ne se réunit pas toujours au cimetière. Ce sontsouvent les proches qui y rejoignent la famille. Cette cérémonie est engénéral très courte. Le prêtre se déplaçant rarement jusqu’au cimetière,les laïcs peuvent faire une dernière prière tous ensemble. Les fleurs sontacceptées, sauf si la famille a précisé dans une annonce « Ni fleurs nicouronnes ». Sachez enfin que, pour les catholiques, les funérailles nesont pas un sacrement.La cérémonie PROTESTANTELes cérémonies protestantes sont toujours très sobres. Il n’existe aucunrituel de mise en bière. Parfois, une croix est posée sur le cercueil maisce n’est pas obligatoire. Le service religieux a lieu au temple ou au cré-matorium où est présent le pasteur. Il ne sera pas question de repos del’âme du défunt dans les prières mais plutôt d’acte de foi. Car cette cé-lébration s’adresse avant tout aux vivants. Il est d’ailleurs courant quela cérémonie se déroule après la crémation ou l’inhumation, sans la pré-sence du défunt. Plutôt que d’envoyer des fleurs, les protestants préfè-rent que leurs proches participent à une collecte au profit d’une œuvre.

LA CÉRÉMONIE MUSULMANELe rituel de la toilette est sans doute l’un des plus importants. Elle estfaite par des membres de la famille du défunt ou par des membres dela communauté religieuse. Les femmes lavent le corps d’une femme, leshommes ceux d’un homme. La toilette peut également être exécutéepar un époux pour sa femme et inversement. Le corps est ensuite re-couvert d’un linceul blanc non cousu et placé tête vers La Mecque. Puis

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a lieu la veillée funéraire où les membres de la famille récitent des prièresdevant le corps. Les voisins ainsi que les proches viennent au domiciledu défunt et apportent de la nourriture.La mise en bière, qui a lieu le matin, est accomplie par ceux qui ont pra-tiqué le rituel de la toilette.La France interdit que les défunts soient inhumés dans un linceul àmême la terre, contrairement à ce qui se pratique dans les pays musul-mans. C’est pourquoi le cercueil est toujours d’une grande sobriété. Ildoit se passer le moins de temps possible entre le décès et l’inhumation.En France, il faudra attendre le délai minimum qui est de 24 heures.Quatre hommes transportent le corps jusqu’au cimetière. L’imam pro-nonce la « prière des morts », qui se récite sans génuflexion, ni proster-nation. La sépulture est orientée vers La Mecque.

LA CÉRÉMONIE juiveOn ne peut pas toucher le corps du défunt mais on prie en attendantque son âme quitte son corps. Puis est prononcée à voix haute la de-vise d’Israël : « Chema Israël, écoute Israël, le Seigneur est notre Dieu,le Seigneur est Un », signe que le fils du défunt peut lui fermer les yeuxet la bouche. Le corps est recouvert d’un drap blanc puis allongé sur lesol où l’on pose une bougie près de son visage. Des proches gardent lecorps sans interruption. La toilette est un rituel très important. Elle estexécutée par une confrérie, appelée Hévra Kadicha. Le plus souvent,sept membres de la famille déchirent une partie de leur vêtement à hau-teur du cœur. Le cercueil est toujours très sobre, orné seulement d’unecroix de David, des tables de la Loi ou d’une citation en hébreu. Il ar-rive que l’on jette de la terre d’Israël sur le corps avant la fermeture du

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cercueil. La cérémonie n’a jamais lieu à la synagogue mais directementau cimetière et doit se dérouler devant dix hommes au minimum. Lamise en terre se déroule sans fleurs ni couronne. En quittant le cime-tière, il n’est pas rare de se laver les mains sans les essuyer. On reste ainsien pensée avec le défunt.

L’INHUMATIONC’est à la famille de respecter la volonté du défunt. Si les proches ne sa-vent pas s’il souhaitait une inhumation ou une crémation, c’est à eux dedécider, ensemble, ce qu’il leur paraît correspondre le mieux au disparu.La famille du défunt peut choisir : conserver le corps au domicile dudéfunt ou le faire transférer, avant la mise en bière, vers le domicile d’unproche ou encore vers une chambre funéraire. Ce transport avant miseen bière est également appelé « transport à visage découvert ». Il doitêtre pratiqué par des professionnels des pompes funèbres et se fairedans un véhicule agréé, équipé d’un caisson de refroidissement. Le trans-port funéraire avant mise en bière doit être effectué dans les 24 heuressuivant le décès, 48 heures si des soins de conservation du corps (outhanatopraxie) sont administrés. L’autorisation du transport funérairedoit être demandée au maire de la commune du décès. Mais, une foisencore, les pompes funèbres s’occupent des formalités.L’inhumation doit avoir lieu au moins 24 heures et au plus 6 joursaprès le décès.

Guide des

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obsèquesL’inhumation d’un corps dans le cimetière d’une commune doit obli-gatoirement recevoir l’aval du maire (que le décès ait eu lieu dans la com-mune ou non). Pourront y être inhumées les personnes qui y sont dé-cédées, les personnes qui y étaient domiciliées, les personnes qui y ontune sépulture de famille, les Français expatriés qui ont une sépulture defamille dans la commune et qui sont inscrits sur la liste électorale decelle-ci.Le service est gratuit pour les personnes dépourvues de ressources suf-fisantes. C’est le maire de la commune qui apprécie au cas par cas.Si l’inhumation a lieu dans une autre commune que celle du décès,une autorisation de la commune de départ et de la commune d'arri-vée est obligatoire. C’est le maire de la commune du lieu du décès quidonne cette autorisation. Elle est ensuite visée par le commissariat dela commune d'arrivée. Ces opérations de transports sont soumisesà la surveillance des fonctionnaires de police ou agents de policemunicipale : d’abord au départ du corps, avec la pose des scellés surle cercueil, puis à son arrivée, où le commissariat vérifie les scellés.Lorsque les obsèques se déroulent à l’étranger, le transport vers la France,après mise en bière, se fait sur autorisation préfectorale.

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LA CRÉMATIONTout comme l’inhumation, la crémation doit être effectuée entre 24 heureset 6 jours après le décès. Le maire de la commune délivre un permis decrémation en même temps que l’acte de décès. Les cendres sont recueil-lies dans une urne, remise à la personne qui a organisé les funérailles,que la famille peut répandre dans la nature (sauf sur la voie publique,dans les jardins publics et les rivières aménagées) ou dans un cimetière,sur une pelouse appelée « jardin du souvenir ». Les proches peuventaussi les déposer dans un columbarium ou dans la sépulture familiale.Sachez que la famille n’est plus autorisée à conserver l’urneà son domicile.Pour l’autorisation de transport de cendres vers l’étranger, de nombreuxdocuments vous seront demandés (acte de décès, passeport de la per-sonne défunte, autorisation préfectorale de transport de l’urne, etc.)L’ambassade (ou le consulat) du pays concerné vous donnera toutes lesindications à suivre. Il est, quoi qu’il en soit, obligatoire que l’urne in-terne (dite cendrier ou urne cinéraire) soit soudée ou collée et qu’un do-cument puisse l’attester.LES RELIGIONS QUI ACCEPTENT LA CRÉMATION

• L’Église catholique l’accepte depuis le concile Vatican II (1963).Et, depuis 1969, le rituel romain permet les prières au crématorium.

• Le protestantisme aussi depuis 1887.LES RELIGIONS QUI L’INTERDISENT

• L’islam : la crémation est formellement interdite au nom du respectdu corps, promis à la résurrection.

• Le judaïsme : elle est interdite car le corps d’un défunt est sacré et doitêtre entièrement protégé.

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ANNONCE DU DÉCÈS ET DE REMERCIEMENTSDans les 24 heures après le décès, vous pouvez choisir de faire pa-raître une annonce dans la presse locale ou nationale. L’ensemble deses connaissances, même celles avec qui il n’entretenait plus de rela-tions régulières, sera ainsi prévenu.

LE CARNETduJourAnnoncer un décès dans le Carnet du Jour vous permettra, grâceà la diffusion quotidienne et nationale du Figaro, d’informer un largecercle d’amis et de relations, très rapidement. Les avis sont égalementpubliés sur le site : www.lefigaro.fr.Conseil, service, écoute et discrétion, les équipes du Carnet du Jour vousaccompagneront et vous aideront à rédiger un avis selon une charte dequalité. Plusieurs mises en page vous seront proposées.

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Téléphone : 01 56 52 27 27 - Fax : 01 56 52 20 90E-mail : carnetdujour@figaromedias.frDu lundi au vendredi de 9 h à 18 h 30

et les dimanches et jours fériés de 9 h à 13 h.

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CÉLÉBRATION DANS l’intimitéNous sommes priés d’annoncerle décès, le 29 mars 2012,à l’âge de 92 ans, de

Mme Jacques DUPONTnée Nicole Lafoix.

Les obsèques ont eu lieudans l’intimité familiale.

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Exemplesd’ annonces

célébration RELIGIEUSE

Mme Philippe Dupont,son épouse,M. et Mme Brice Durand,la comtesse Pierre de Martin,M. et Mme Jérôme Duval,ses enfants,ses petits-enfants,Ysé, son arrière-petite-fille,et toute la famille

font part du rappel à Dieu de

M. Philippe DUPONT

le 12 mars 2012, à Toulon,muni des sacrementsde l’Église.

La cérémonie religieuse seracélébrée le jeudi 15 mars 2012,à 15 heures, en l’égliseSaint-Philippe-du-Roule,Paris (8e),

Cet avis tient lieu de faire-part.

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Guidedes obsèques

Vous pouvez également faire établir des faire-part individuels, envoyésaux plus proches par la Poste. Ces faire-part sont généralement fournispar les agences de pompes funèbres, ils peuvent aussi être commandéschez des graveurs ou par Internet. Les sites vous proposeront diffé-rentes versions (textes, caractères, bandes grises, etc.) et vous serez li-vré très rapidement.

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VOICI UN EXEMPLEJacqueline et Jean Dupont, ses enfants,Jeanne et Camille, ses petits-enfants,

et toute la famille,ont la douleur de vous faire part du décès du

docteur Jacques Dupontsurvenu à Paris, le 12 février 2012.

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La cérémonie religieuse sera célébrée le mercredi 15 février 2012,à 14 h 30, en l’église Saint-Thomas-d’Aquin, à Paris VIIe,

suivie de l’inhumation dans la sépulture de famille,au cimetière du Montparnasse.

34, avenue de Wagram, 75017 Paris.————————

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AprèsRECEVOIR SES PROCHES

La famille et les proches viennent parfois de loin pour assister aux ob-sèques. On peut alors organiser une petite réception à son domicile(ou dans un lieu plus spacieux qu’on louera) après les funérailles pouraccueillir les personnes qui ont fait un long chemin. C’est une paren-thèse, un instant très réconfortant que de se sentir entouré, de pou-voir parler du défunt avec ses amis et de sentir que tous pensent à lui.C’est aussi un moyen de remercier ceux qui ont fait le déplacement.Demandez à vos proches de vous aider à organiser ce moment à partcar vous aurez sans doute bien d’autres choses en tête.

FAIRE-PART DEremerciementsEnfin, après les obsèques, certaines familles préfèrent remercier in-dividuellement les personnes qui se sont manifestées lors de cettedouloureuse période, même si cela n’a rien d’obligatoire. Elles en-voient quelque temps après l’enterrement des faire-part de remercie-ments. N’hésitez pas, alors, à ajouter à la main sur ce faire-part unpetit mot personnalisé.

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VOICI UN EXEMPLEMadame Jacques Dupont, ses enfants et petits-enfants,

profondément touchés de la sympathieque vous leur avez témoignée à l’occasion de la disparition de

Monsieur Michel Durandvous adressent leurs très sincères remerciements.

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REMERCIEMENTS DANS la presseAfin de pouvoir témoigner de votre reconnaissance à toutes les per-sonnes qui vous auront soutenues ou se seront manifestées lors de vo-tre deuil, n’oubliez pas de remercier dans Le Carnet du Jour du Figaroquelques jours après les obsèques. Ces annonces ne se substituent pasaux cartons de remerciements mais les complètent et vous évitent decommettre un impair.

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VOICI UN EXEMPLENicole Durand,

Camille, Alice, Pierre,très touchés des marques

de sympathie qui leur ont ététémoignées lors du décès de

Jacques Durandvous prient de trouver, ici,

leurs sincères remerciements.————————

Un forfait de 100 € TTC pour une quinzaine de lignes de texte voussera proposé.

les obsèques

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RÉDIGERune lettre DE CONDOLÉANCESIl est toujours délicat d’écrire une lettre de condoléances. Difficile,en effet, d’exprimer par écrit sa tristesse. Sachez pourtant que, pourla famille du défunt, une lettre, un simple mot sont toujours d’ungrand réconfort…Si vous faites partie du premier cercle d’amis du défunt, passez im-médiatement un coup de fil : il faut vous manifester au plus vite. Pro-posez votre aide, montrez que vous êtes présent et disponible.Il y a deux types de lettres de condoléances. Étiez-vous proche ? Était-ce une relation ? Si vous étiez un ami du défunt, il n’y a pas de règles :écrivez seulement ce que vous ressentez, rappelez peut-être quelquesbons souvenirs, précisez toujours que vous êtes là. Le destinatairesera heureux de savoir qu’il peut compter sur vous.

Guidedesobsèques

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Si le défunt n’était pas un proche mais que vous tenez à exprimer vo-tre soutien à la famille, voici le type de correspondance que vous pou-vez rédiger :

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Madame,C’est avec une grande tristesse que je viens d’apprendre le malheur

qui vous frappe vous et votre famille. Je tenais à vous dire toute monémotion. J’avais une grande estime pour votre mari et sa disparition

laissera un grand vide.Veuillez agréer, Madame, l’assurance de mes sentiments

respectueusement dévoués (quand un homme écrit à une femme).Veuillez croire, Monsieur, à l’expression de ma profonde sympathie

(quand une femme écrit à un homme).————————

Pensez à utiliser du papier à lettre personnel plutôt que profession-nel et évitez les cartes de visite. On n’utilise pas le mot « mort » plu-tôt « disparition », « malheur », « triste nouvelle ». On écrit évidem-ment à la main. Le SMS et le mail sont acceptables uniquement sil’on est très intimes… et encore. Rappelez-vous qu’on ne commencejamais sa lettre par « je » (et cela vaut pour toutes les correspondances),ni par un participe présent (ex : « apprenant la triste nouvelle… »).

Guide des obsèques

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TEXTESLorsque vous préparerez la cérémonie religieuse, l’officiant peut vousaider à sélectionner les lectures qui vous semblent les plus appropriées.Vous pouvez aussi choisir, si vous le désirez, des poèmes. En voiciquelques exemples. Ils peuvent être lus également au cours de cérémo-nies laïques.

Ne restez pas à pleurer autour de mon cercueil,Je ne m’y trouve – je ne dors pas.

Je suis un millier de vents qui soufflent,Je suis le scintillement du diamant sur la neige,

Je suis la lumière du soleil sur le grain mûr,Je suis la douce pluie d’automne,

Je suis l’envol hâtif.Des oiseaux qui vont commencer leur vol circulaire

Quand tu t’éveilles dans le calme du matin,Je suis le prompte essor qui lance vers le ciel

Où ils tournoient les oiseaux silencieux.Je suis la douce étoile qui brille, la nuit,

Ne restez pas à vous lamenter devant ma tombe,Je n’y suis pas : je ne suis pas mort.

Robert Louis Stevenson

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“Tu verras, nous aussi un jour nous serons là-haut”

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Guide des obsèques

L‘’aube est moins claire...

L’aube est moins claire, l’air moins chaud, le ciel moins pur ;Le soir brumeux ternit les astres de l’azur.

Les longs jours sont passés ; les mois charmants finissent.Hélas ! Voici déjà les arbres qui jaunissent !Comme le temps s’en va d’un pas précipité !Il semble que nos yeux, qu’éblouissait l’été,

Ont à peine eu le temps de voir les feuilles vertes.Pour qui vit comme moi les fenêtres ouvertes,

L’automne est triste avec sa bise et son brouillard,Et l’été qui s’enfuit est un ami qui part.

Adieu, dit cette voix qui dans notre âme pleure,Adieu, ciel bleu ! Beau ciel qu’un souffle tiède effleure !

Voluptés du grand air, bruit d’ailes dans les bois,Promenades, ravins, pleins de lointaines voix,Fleurs, bonheur innocent des âmes apaisées,

Adieu, rayonnements ! aubes ! chansons ! rosées !Puis tout bas on ajoute : ô jours bénis et doux !Hélas ! Vous reviendrez ! Me retrouverez-vous ?

Victor Hugo

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Au bord du vide

Nous voici aujourd’hui au bord du videPuisque nous cherchons partoutLe visage que nous avons perdu.

Il était notre avenirEt nous avons perdu notre avenir.

Il était des nôtresEt nous avons perdu cette part de nous-mêmes.

Il nous questionnaitEt nous avons perdu sa question.

Nous voici seuls, nos lèvres serrées sur nos pourquoi.Nous sommes venus ici chercher

Chercher quelque chose ou quelqu’un.Chercher... où chercher cet amour plus fort que la mort.

Ce qu’il voulait, nous le voulons aussi.Nous voulons que le bonheur soit la lumière au fond des yeux,

Au fond du cœur et la justice sur la terre.Il y a des mots qui font vivre et ce sont des mots innocents,

Le mot chaleur, le mot confiance, amour, justice, et le mot liberté,Le mot enfant et le mot gentillesse

Et certains noms de fleurs et certains noms de fruits,Le mot courage, le mot découverte et le mot frère,

Et certains noms de pays et lieux de rencontreEt certains noms de parents et d’amis.

Paul Eluard

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Guide des obsèques

La mort, c’est cela

Je suis debout au bord de la plageUn voilier passe dans la brise du matin

Et part vers l’océan, il est la beauté… il est la vie…Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon

Quelqu’un, à mon côté, dit : « il est parti »Parti ? Vers où ?

Parti de mon regard c´est tout !Son mât est toujours aussi haut,

Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaineSa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui…

Et juste au moment où quelqu’un, près de moi, dit : « il est parti »Il en est d’autres qui, le voyant poindre à l’horizonEt venir vers eux, s’exclament avec joie : « le voilà »

C´est cela la mort.

William Blake

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QUELQUES livres POUR VOUS aider :

100 réponses aux questions sur le deuil et le chagrinde Nadine Beauthéac - (Albin Michel)

Qu’avons-nous perdu en perdant la mort ?de Damien Le Guay - (Le Cerf )

Apprivoiser la mort de Marie-Frédérique Bacqué - (Odile Jacob)

Deuil et santé de Marie-Frédérique Bacqué - (Odile Jacob)

Le Deuil de Nadine Beauthéac - (Seuil)

Le Livre des morts de Jean-Yves Leloup - (Albin Michel)

Le Livre tibétain de la vie et de la mortde Sogyal Rinpoché - (La Table Ronde)

Vivre le deuil au jour le jour de Christophe Fauré - (Albin Michel)

Apprivoiser le deuil de Marie Ireland - (Marabout)

Face au deuil de Patrick Bézier,Patrice Cavelier et Sarah Nicaise - (Jacob-Duvernet)

Parlons du deuil, de Ginette Raimbault - (Payot)

La mort expliquée à ma filled’ Emmanuelle Huisman-Perrin - (Le Seuil)

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Guide des obsèques

ASSOCIATIONS, SITES INTERNETET NUMÉROS DE TÉLÉPHONE UTILES :

Vivre son deuil7, rue Taylor -75010 Paris

Écoute téléphonique : 01 42 38 08 08Secrétariat : 01 42 08 11 16 - Internet :

http://www.vivresondeuil.asso.fr

Écoute deuil18, rue Chenoise - 38000 Grenoble

04 76 03 13 11 - Internet : www.ecoutedeuil.fr

FAVEC (Fédération des Associations de conjoints survivants)0800 005 025 - Internet : www.favec.org

Traverser le deuilInternet : www.traverserledeuil.com

La gentianeInternet : www.lagentiane.org

Association JALMALV (Jusqu’à la mort, accompagner la vie)Internet : www.jalmalv.fr

« Accompagner la fin de la vie, s’informer, en parler »0811 020 300

SOS Décès0 800 049 049

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