Le Capital -HPE

3
Le capital chez Marx : A cause du fait que le capital apparaît grâce à un certain niveau du développement de la production marchande, l’histoire moderne du capital se produit au début du XVIe siècle. Extrêmement importante c’est l’idée que, en faisant une l’exclusion de l’importance des valeurs d’usage, on obtient le capital suit a l’échange marchandises - argent. Donc, pour réaliser l’analyse du capital, Marx prend comme point du départ la circulation des marchandises. Au début, on considère qu’il y a une marchandise qu’on la vend sur le marché dans de but d’obtenir d’argent avec lequel on achète d’autres marchandises, équivalent en termes de valeur. Ce processus est ce que Marx appelle le cycle M-A-M : Marchandise – Argent - Marchandise. L’existence d’une incitation à l’échange et favoriser la circulation des marchandises, il faut que les marchandises soient de différentes qualités, donc de valeurs d’usage différentes. Mais, même si c’est la formule de départ, cette formule ne constitue pas la formule générale du capital. La formule générale du capital A-M-A’ Pour explique la formule générale du capital, Marx introduit la notion d’accumulation primitive, qui est représenté par l’argent vue comme point de départ mais aussi point d’arrive. Ce parcours vient du fait que l’argent est mis en échange dans le seul but d’être récupéré pour une somme plus grande 1 . Donc, dans la formule générale du capital, l’argent primitif(A) se transforme en marchandises(M), et l’on doit récupérer une somme plus importante que la somme de départ (A’). 1 « (Le capital) pousse, sort de la circulation, y revient s’y maintient, en ressort accru, y revient et recommence sans cesse la même rotation »

description

capital chez Marx

Transcript of Le Capital -HPE

Le capital chez Marx:

A cause du fait que le capital apparat grce un certain niveau du dveloppement de la production marchande, lhistoire moderne du capital se produit au dbut du XVIe sicle. Extrmement importante cest lide que, en faisant une lexclusion de limportance des valeurs dusage, on obtient le capital suit a lchange marchandises - argent. Donc, pour raliserlanalyse du capital, Marx prend comme point du dpart la circulation des marchandises.

Au dbut, on considre quil y a une marchandise quon la vend sur le march dans de but dobtenir dargent avec lequel on achte dautres marchandises, quivalent en termes de valeur. Ce processus est ce que Marx appellele cycle M-A-M: Marchandise Argent - Marchandise.Lexistence dune incitation lchange et favoriser la circulation des marchandises, il faut que les marchandises soient de diffrentes qualits, donc de valeurs dusage diffrentes. Mais, mme si cest la formule de dpart, cette formule ne constitue pasla formule gnrale du capital.

La formule gnrale du capital A-M-APour explique la formule gnrale du capital, Marx introduit la notion daccumulation primitive, qui est reprsent par largent vue comme point de dpart mais aussi point darrive. Ce parcours vient du fait que largent est mis en change dans le seul but dtre rcupr pour une somme plus grande[footnoteRef:1]. Donc, dans la formule gnrale du capital, largent primitif(A) se transforme en marchandises(M), et lon doit rcuprer une somme plus importante que la somme de dpart (A). [1: (Le capital)pousse, sort de la circulation, y revient sy maintient, en ressort accru, y revient et recommence sans cesse la mme rotation]

Si pour les capitalistes les incitations apparient quand A devient de plus en plus grand que A, les producteurs ont pour but que la valeur dchange soit une somme suprieure celle investie au dpart, mais aussi de raliser uneplus-value. Selon Marx, le but final du capitaliste est lappropriation toujours croissantede la richesse . Pour dcrier son intrt (lintrt du capitaliste), Marx utilise galement de notions comme: mouvementincessantdu gain, toujours renouvel, tendance absolue lenrichissement, ou encore chasse passionne la valeur dchange.Pourtant, il y a une autre remarque que Marx fait sur la diffrence entre capitaliste et thsauriseur. Il parle du thsauriseurcomme un capitaliste maniaque qui garde son argent de cot et lenlve de la circulation. En opposition, le capitaliste est vu comme un thsauriseur rationnel,car il lance sans cesse largent dans la circulation. De plus,largent joue un rle trs diffrent dans une conomie capitaliste par comparaison a une conomie de production simple. Comme le dit Marx La valeur avance au dpartnon seulement reste intacte pendant la circulation, mais ajoute sut elle-mme une plus-value, elle sagrandit. Cest ce mouvement qui la convertit en capital. Plus exactement, on parle de A-A: argentqui pond de largent, qui fait des petits[footnoteRef:2] car le capital se transforme en marchandise, qui, une fois vendue, se transforme en plus dargent. [2: money which begets money]

Le chapitre quatre a comme conclusion lide que A-M-Aest donc rellement la formule gnrale du capital tel quil se montre dans la circulation. Autrement dit, la valeur A constat dans la circulation, correspond A, la quantit dargent de dpart, augmente dune plus-value.Toutefois, la plus-value ne peut naitre simplement de lchange des marchandises. En effet, comme lindividu est la fois acheteur et vendeur il ne peut pas vendre sa marchandise dun tel pourcentage plus chre sans acheter ensuite une autre marchandise avec un prix aussi augmente de mme faon[footnoteRef:3]. Egalement, si deux producteurs changent leurs produits, ils peuvent y gagner au moment de lchange, au niveau de la valeur dusage. En ralit, ils font lchange comme rsultat du fait quils produisent des produits quivalents. Chacun peut y avoir des infractions, des fraudes ou spculations diverses sur les matires premires, mais globalementquandils changent des marchandises, ils changent des quivalents. Donc, la contradiction de la formule gnrale du capital est due lide que ce nest pas dans lchange qui se ralise la plus-value. Cest pourquoi, en se posant des questions sur lorigine de plus value, Marx va tudier particulirement la production plutt que lchange dans lensable de son ouvrage [3: Quelle est l'origine de cette plus-value? Elle ne peut ni venir du fait que l'acheteur a achet les marchandises au-dessous de la valeur, ni du fait que le vendeur les a revendues au-dessus de la valeur. Car, dans les deux cas, les gains et les pertes de chaque individu se compensent, puisque chacun est tour tour acheteur et vendeur. Elle ne peut provenir non plus du dol, puisque le dol peut sans doute enrichir l'un aux dpens de l'autre, mais il ne peut pas augmenter la somme totale possde par l'un et l'autre, non plus, par consquent, que la somme des valeurs circulantes en gnral., F. Engels,Anti-Dhring]