Le salon des mandataires,« The place to be ».

// focus

En février 2014, notre société était, pour la cinquième fois, en compagnie de ses associés pour l’occasion (CILE & IECBW), présente au Salon des Mandataires à Marche-en-Famenne.

Notre stand était cette année résolument épuré et ouvert afin d’y accueillir confortablement nos associés et partenaires. Objectif atteint, quand on voit la participation massive du jeudi et celle toute aussi importante lors de notre traditionnel coktail du vendredi.

En dehors de la partie purement relations publiques, ce salon permet surtout à nos représentants de prendre ou de reprendre des contacts avec nos communes partenaires et ainsi pouvoir finaliser certains contrats.Le but lors de cette édition était de mettre en évidence les compétences de notre bureau d’études au sens large du terme. Pari réussi, avec la signature de plusieurs contrats.

Nous vous donnons d’ores et déjà rendez-vous pour l’édition 2015.

Quel aspect de ton métier préfères-tu ?Je suis chef de projet au Bureau d’études, dans la cellule Bâtiment-Energie. Je travaille dans ce secteur

depuis 14 ans au sein de l’InaSEP. Avant d’être mis à disposition de l’intercommunale, j’exerçais les mêmes fonctions au Service Bâtiment de la Province de Namur.

Ce que j’apprécie dans ce métier, c’est la variété. Les projets sont très diversifiés et intéressants. Ils peuvent aller d’une simple transformation de bâtiment à la construction d’une école, d’une salle des fêtes, de terrains de tennis... Ils peuvent aussi concerner des plaines de jeux, des restaurations de clochers, de vitraux, de bâtiments classés… J’ai également eu l’opportunité ces dernières années d’être intégré dans l’équipe qui s’est occupée de la construction des stations d’épuration sur la Province et cela m’a permis d’étoffer mes connaissances. Les techniques de construction évoluent aussi en permanence et j’aime à me tenir au courant des nouveautés en la matière.L’autre aspect du métier qui me plaît est la partie « relationnelle ». Les contacts sont nombreux. Je suis amené à rencontrer beaucoup de personnes de différents environnements (communes, entrepreneurs, représentants, ministères…).J’ai la chance de faire partie d’une équipe soudée et dynamique et où l’entraide n’est pas un vain mot.

Quel est le trait de personnalité qui t’aide le plus dans ton métier ?Je suis rigoureux et j’aime que tout soit bien organisé tant dans mon travail qu’en dehors. La politesse et le respect sont deux qualités que j’apprécie.Je suis quelqu’un de timide, voire réservé au départ, mais toutes ces années d’expérience et d’apprentissage m’ont donné une certaine assurance pour la gestion de mes dossiers. Sous un aspect un peu rigide, je pense pouvoir dire que je suis néanmoins « sympathique » et aimable. Mon sens de l’écoute est apprécié par les gens qui m’entourent. Et pour conclure, oui, si je suis contrarié, je peux râler !

Pourquoi avoir choisi de t’impliquer avec autant de motivation dans l’amicale ?Je suis un organisateur et j’aime relever des défis. L’idée de relancer l’Amicale m’a plu dans la mesure où l’objectif était de créer un esprit d’entreprise et d’entretenir, voire étendre, parmi les membres du personnel de l’INASEP et leur famille, des relations amicales et un esprit de solidarité. J’ai pu réunir autour de moi un Comité avec des gens volontaires, motivés et qui ont, je pense, les mêmes visions.

En dehors du travail, quelles sont tes occupations ou passions ?Mes trois enfants âgés de 23, 18 et 16 ans, qui chacun pratique un sport, sont ma principale occupation. J’organise mes week-ends afin d’être disponible pour pouvoir les suivre dans leurs compétitions. Après m’être investi durant de nombreuses années dans la gestion d’un club de basket de haut niveau (1ère nationale dames), j’ai repris aujourd’hui les rênes d’une équipe de jeunes. La formation de ceux-ci reste pour moi la clé du succès pour l’avenir.Avec mes deux fils, nous partageons aussi une passion pour le foot et nous sommes fervents supporters du standard de Liège.

Ils font maintenant partie de l’INASEP Il a rejoint le « Bureau d’études « Cadastre »Mathieu DEnEUFBOURG

Elle a rejoint le Bureau d’études - « Bâtiment-Energie »Stéphanie DURY

Il a rejoint les Services générauxDidier HELLIn

Ils ont accédé à une retraite bien méritéePhilippe DELVIGNE, agent au Service d’exploitation des ouvrages d’épuration (31/01/2014)Jean-Pol DORTHU, agent au Bureau d’études Voirie-Egouttage (28/02/2014)Claude GOBLET, agent au Bureau d’études Travaux (30/04/2014)Yvan PETIT, agent aux Services généraux (30/04/2014)Vincent ROGOVNIK, agent au Bureau d’études Travaux (30/04/2014)

Ils ont quitté l’INASEPamir aLITIMarc COLLaRDJustine GEORGESClaire MESMInPhilippe SELECQUE

Heureux évènementsRaphaël THIBEAUX, agent au service « Bureau d’Etudes », est l’heureux papa d’un petit Victor, né le 05/12/2013.Fabrice DECLERCK, agent au service « Distribution d’eau », est l’heureux papa d’une petite Clémence, née le 17/05/2014.Yannick LANZA, agent au service « Distribution d’eau », est l’heureux papa d’un petit Timéo, né le 03/04/2014.Yohan DISTELMANS, agent au service « Bureau d’Etudes », est l’heureux papa d’un petit Eliot, né le 12/04/2014.Guillaume HAMBLENNE, agent au service « exploitation-épuration », est l’heureux papa d’une petite Noémie, née le 19/02/2014.Jean-François MARTELEUR, agent au service « Distribution d’eau », est l’heureux papa d’une petite Zélia, née le 09/02/2014.

Ce nouveau numéro de notre bulletin révèle mieux que jamais toute la diversité des projets et des activités en développement ou en croissance que l’INASEP prépare ou exerce déjà à destination de ses communes.

Des technologies récentes telles que la localisation GPS et les outils de mesure industriels recourant au LASER, associées à la puissance actuelle des outils de gestion informatisée des données d’imagerie et d’information géographique, permettent aujourd’hui de réaliser des auscultations des surfaces routières très précises. Vous découvrirez ci-dessous un nouveau projet dénommé « SYGERCO » qui a été développé à partir de ces outils par les ingénieurs de l’INASEP en collaboration avec la Province de Namur, pour offrir à nos communes une méthode d’analyse de l’état des routes communales. Cette méthode, présentée par l’ingénieur Jean-Pol Tasiaux, doit permettre en y associant l’expérience de notre bureau d’études, de préparer et de proposer aux responsables un programme de priorités chiffrées pour les travaux communaux.

L’assainissement des eaux usées, ce ne sont pas que des investissements importants programmés et réalisés avec le concours de la SPGE, c’est aussi une préoccupation partagée avec nos communes à l’échelle de leur développement local ; nos experts dans ce domaine analysent en permanence les demandes d’avis et les dossiers qui nous sont soumis par les communes dans le domaine de l’épuration individuelle et locale. L’ingénieur Éric Lefèvre vous brosse en 7 temps le tableau actuel de l’assainissement autonome.

Une équipe de techniciens expérimentés assure au sein du service d’exploitation la gestion du patrimoine et le suivi des travaux de construction nécessaires à l’amélioration et à la maintenance de nos ouvrages de collecte et de traitement.Ces experts des réseaux mettent aussi leur expérience au service des citoyens concernés par l’épuration individuelle en réalisant les contrôles réglementaires des micro stations individuelles.

Vous trouverez également dans ce numéro le compte-rendu d’une action très concrète de coopération au Sénégal ou, en association avec la Province de Namur et la commune d’Hastière, l’INASEP a pu apporter son concours à la fourniture d’eau potable aux communautés rurales proches de Louga où près de 7 000 personnes peuvent disposer de cette ressource vitale au cœur des villages.

Enfin, notre publication vous fera mieux connaître Mr Marc Germiat, notre ami d’InaSEP n°1, qui préside avec sagesse l’amicale du personnel animant avec constance et persévérance les contacts entre tous les agents de notre entreprise. Je le remercie ici pour la réussite de l’événement organisé avec l’aDEPS en février qui a donné une visibilité supplémentaire à l’intercommunale auprès de la population namuroise.

A tous, bonnes vacances d’été et bonne lecture.

Editeur responsable : ir. Marc LemineurComité de rédaction : Nathalie Jamin, Martine Pochet, Réjane Scacériaux,

Eddy Fontaine.Conception et coordination : Service Communication - Inasep

Graphisme : Bénédicte TrévisCrédits photographiques : InaSEP, E. Fontaine • Impression : Imprimerie Doneux

Pour toute information complémentaire : 081 407 511Rue des Viaux 1b • 5100 Naninne

Le bon tuy’eau...

Energie/Environnement . . . . . . . p.2 •L’épurationindividuelleen

7questions

News. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.3 •Nouvellespersonnesde

confiance

Coopération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.3 •L’INASEPs’investitauSénégal

Focus. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.4 •LesalondesMandataires

Amicale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.4 •L’ADEPSfaitunehalte

àl’INASEP

Jean-Pol TaSIaUX,Cellule d’Appui à la Direction Générale

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// éditorial

Marc gerMiat,un agent provincial

impliqué dans la vie d’inasepJournal d’entreprise de l’Intercommunale INASEP • N°11 - 07/2014

Le projet « SYGERCO » (SYstème de GEstion des Routes Communales ) est un outil de collecte et d’analyse des données de l’état des voiries. Il réalise un inventaire de l’état actuel de la voirie et permet par le biais d’auscultations successives de planifier l’évolution de sa dégradation ou sa durée de vie résiduelle en fonction des travaux planifiés. Cette étude comprend :

• La collecte des données réalisée par un véhicule multi-fonctions.• La gestion des données collectées :

•• interprétation des mesures et cotation des tronçons,•• création de cartes thématiques.

• La priorisation des interventions suivant certains critères comme :•• le budget disponible,•• les paramètres techniques (type et charge de trafic, vitesse, météo…)•• d’autres considérations (environnementales, politiques…)

• L’élaboration d’un cahier des charges et du métré permettant de déterminer le montant des travaux sur base des coûts standards.

• La communication vers les mandataires au travers d’une carte d’aide à la décision reprenant l’état des voiries, les solutions travaux proposées, les priorités et budgets.

OBJECTIFS POURSUIVIS (Illustr. 1)Cet outil permet d’optimiser la gestion du patrimoine routier des communes en poursuivant les objectifs suivants :

• Réaliser et mettre à la disposition des communes un cadastre complet et régulièrement actualisé de leurs voiries ainsi que des impétrants visibles.

• Rationnaliser les choix techniques et le processus de décision dans le chef du gestionnaire communal, grâce à une collecte de données d’auscultation technique continue.

• Faciliter le dialogue entre le conseil communal, l’Echevin des travaux et le Service Technique Communal.• Gérer au mieux les ressources financières disponibles pour l’entretien.• Garantir la transmission des connaissances acquises aux futures générations de techniciens et de

mandataires.• Permettre au gestionnaire de répondre efficacement aux exigences du Plan Stratégique Transversal mis

en place par la Région Wallonne. • Offrir aux acteurs concernés (Inasep, Province & Communes) un outil de gestion performant.

COMMENT çA MARCHE ? (Illustr. 2)L’utilisation et l’interprétation rationnelle des données d’auscultation permettent, en se référant aux courbes d’évolution de la dégradation d’une voirie, de déterminer le bon moment et la bonne action à mener pour prolonger la durée de vie de cette voirie de manière optimale.

PLANIFICATION DU DéVELOPPEMENT DE L’OUTILDans un premier temps, le projet est présenté aux communes sous forme de projet pilote.Cette première expérience qui sera réalisée sur environ 10 % de la superficie des voiries communales de la Province de Namur permettra de tester son efficacité et de procéder aux réglages nécessaires afin d’adapter le produit aux exigences et habitudes des clients.Dans le même temps, un module informatique complémentaire va être développé pour permettre de prendre en considération, dans le processus de décision, d’autres critères que les références techniques décelées par l’auscultation.Ce module permettra au mandataire communal qui va exploiter les résultats de l’auscultation, d’introduire des facteurs de pondération autres que techniques (sécurité, environnement, vitesse et charge de trafic…) et donc d’adapter les priorités d’exécution en fonction de sa politique.Le reste de l’auscultation sera ensuite planifié de 2015 à 2018 (fin de la législature communale en cours).

ACCES ET CONSULTATION DES DONNéES (Illustr. 3)La transcription des résultats d’analyse sur un Système d’Information Géographique développé en collabo-ration avec la Province de Namur fournit par une application « web » un accès simple, rapide et efficace aux données nécessaires à une prise de décision objective. Ces solutions ne nécessitent de la part des utilisateurs aucune compétence informatique spécifique.

SYNERGIESLe support cartographique complet de la voirie ainsi créé permettra à l’utilisateur de greffer ultérieurement en coordonnées géo-localisées toute une série d’informations utiles à l’exploitation du réseau routier.Quelques exemples :

• Repérage des bornes d’incendie, masses d’eau disponibles…• Implantation des zones de fauchage tardif• Renseignements concernant le réseau d’égouttage (avaloirs, trappillons, type de CV…)• Renseignements concernant le réseau de distribution d’eau (Bouches à clés…)• Points de rencontre• Signalisation routière et touristique• Circuits pédestres, cyclistes• Synergies avec les riverains

SygErCo

L’ADEPS fait une halte à l’INASEP

// sommaire

innovation // technologie

// personnel

// amicale

// portrait

Grâce à l’équipe dynamique de l’amicale « AMIS d’INASEP », notre siège social de Naninne a accueilli sa 1re marche aDEPS. Au menu, trois parcours différents et variés, 5, 10 et 20 kms qui ont permis aux 1071 marcheurs de découvrir entre autres les villages de Dave, assesse, Profondeville et de naninne.Comme lors de chaque organisation de notre amicale, le dieu du soleil « Hélios » était de la partie et, cerise sur le gâteau, le sourire de nos hôtesses d’accueil, membres de l’amicale.Le succès de cette journée est essentiellement dû à l’investissement du comité de l’amicale ainsi qu’aux nombreux bénévoles qui ont travaillé sans relâche durant plusieurs jours pour vous toutes et tous.Merci à eux.

A RETENIR : 2e point vert ADEPS INASEP : 15 février 2015

Illustr. 1 Illustr. 2 Illustr. 3

ir. Marc LEMInEURDirecteur Général

« Les experts »Nouvelles personnes de confiance

L’épuration individuelle en 7 questions.

L’INASEP s’investit au Sénégal.

ing. Eric LEFèVRE,Assainissement - Urbanisme - Environnement

Cédric TOUSSaInT,Service d’épuration des « eaux usées »

// département

Le département Travaux fait partie du secteur Exploitation Eaux Usées sur la station d’épuration de Lives-sur-Meuse. Il est constitué de 3 personnes. Paul Dubrowski et Cédric Toussaint s’occupent de l’entretien, l’amélioration et la réparation des ouvrages d’épuration sous l’appellation DIHEC (Dépenses Importantes Hors Exploitation Courante). Cela commence par un diagnostic du problème, la rédaction du cahier des charges et son métré, le suivi de chantier ainsi que l’administratif. Pour avoir une idée du type de travaux, voici quelques exemples : modifications de déversoirs d’orage, création de pièges à sable et à cailloux, réparations de raccordements particuliers endommagés lors de la pose de collecteurs, remise en peinture de monoblocs d’épuration, travaux de désamiantage, réparations de voiries…

Suivant l’ampleur des travaux à réaliser, nous sous-traitons ou nous réalisons en interne certains travaux comme le remplacement de trappillons, pose de vannes et clapets, petits travaux de maçonnerie…

Nous nous occupons aussi du contrôle des stations d’épuration individuelle chez les particuliers situés en dehors des zones d’épuration collective. La pose de ces unités d’épuration individuelle a pour but l’exonération du CVA sur la facture d’eau (1,74 €/m³ depuis le 01 janvier 2014) et, dans certains cas l’octroi d’une prime à l’installation.

Le département assure aussi la gestion des collecteurs avec Amaury Tissot dont le quotidien est la commu-nication des plans des ouvrages, les réponses aux demandes d’impétrants, aux avis de permis d’urbanisme, les demandes de raccordement sur nos installations et surtout la gestion les déversoirs d’orage (Fiches de terrain, type, localisation, exutoire…).

Dans le cadre du Fonds de solidarité internationale pour l’Eau, le Comité de gestion de l’INASEP avait approuvé en 2012 l’introduction d’une demande de cofinancement WBI (Wallonie-Bruxelles International) d’un projet distribution d’eau au Sénégal, intitulé « Projet hydraulique global d’adductions et dispositif de gestion et de sensibilisation dans les communautés rurales de LEONA, MBEDIENE et GANDE – Département de LOUGA – République du Sénégal ». La participation financière d’INASEP de 10 000 € était complétée par une participation financière de l’ASBL provinciale « Soutien aux pays de la Francophonie », dans le contexte d’une coopération mise en place depuis plusieurs années entre la Province de namur et la Région de Louga.

Ce projet n’ayant pas été retenu, l’ASBL « Soutien aux pays de la Francophonie » présidée par M. Claude BULTOT, Bourgmestre d’Hastière, a proposé d’associer sa commune, l’INASEP et la Province à un projet réservé à une contribution à l’aspect concret des travaux d’adduction d’eau, en limitant le périmètre initialement prévu pour ramener le financement du dossier à un montant de 35 000 €.

Le projet nouvellement constitué portait sur la réalisation de 4,1 km d’adductions réparties entre 8 villages et une école, visant une population de 7 320 habitants.

Le programme des travaux a été finalisé entre les différents partenaires financiers et M. Babacar SARR, personne de référence au Sénégal pour l’ASBL « Soutien aux pays de la Francophonie », qui a été chargé d’organiser les chantiers au cours des mois de mai et juin.

Le Comité de gestion d’INASEP a souhaité vérifier la bonne utilisation des fonds offerts par l’intercommunale, désignant le Directeur du service DE Philippe LIBERTIAUX pour une mission de contrôle et d’évaluation.

Cette visite sur place a permis de tirer plusieurs enseignements :Aspects positifs :

• Les besoins en eau potable sont couverts pour l’alimentaire, le sanitaire et l’agriculture.• Chaque borne-fontaine installée au centre du village induit la création d’un emploi de gestionnaire pour compte d’ASSUFOR (ASSociation d’Utilisateurs des FORages).• L’entreprise chargée des travaux a obligation d’employer les villageois concernés pour la réalisation des tranchées.• Un tel projet donne accès à la scolarité aux fillettes, la gent féminine étant chargée de l’approvisionnement en eau.

Aspects négatifs :• Les techniques de pose sont critiquables.• Il n’existe aucun plan de repérage des conduites qui sont posées dans une zone désertique.• L’entreprise comme l’agent technique de l’Hydraulique Agricole (organisme public chargé des infrastructures en zone rurale) manquent de formations adaptées aux techniques modernes.

En décembre 2013, en suppléance à Philippe DELVIGNE, parti depuis à la pension, deux agents INASEP ont nouvellement été désignés en tant que personnes de confiance : Nancy MOMBAERS et Clémentine PROUTEaU.

Actrices de la prévention, formées à cet effet, et tenues à l’impartialité comme au secret professionnel, les personnes de confiance ont pour but d’aider leurs collègues confrontés à une souffrance relationnelle au travail.

Cette aide peut prendre plusieurs formes :• une simple écoute / conseil ;• la participation, sur mandat, à la résolution informelle de situations qui, sans être avérées comme

violence ou harcèlement, occasionnent un mal-être chez l’agent ;• la réception de plaintes motivées, relayées au Conseiller en Prévention psychosocial (externe - SPMT).

Tout agent INASEP qui le souhaite peut ainsi contacter indifféremment Nancy ou Clémentine dans le cadre de difficultés relationnelles, que ce soit avec un collègue ou un tiers externe (prestataire, fournisseur, client...).

Nancy Mombaers (081 407 536 - nancy.mombaers@inasep.be)

Clémentine Prouteau (081 407 528 - clementine.prouteau@inasep.be)

énergie // environnement

// coopération

Epuration individuelle et assainissement autonome,Voici deux synonymes pour qualifier les habitations qui doivent ou devront assurer elles-mêmes le traitement de leurs eaux usées.

Qui est concerné? (Illustr. 1)Toutes les habitations situées en zone d’assainissement autonome ou hors zone d’habitat aux PASH (Plans d’Assainissement par Sous-bassin Hydrographique). Ceci en opposition aux zones d’assainissement collectif où l’épuration est prise en charge par les services publics (Communes, Intercommunales et SPGE) via un réseau de collecte et une station d’épuration collective.Les zones d’habitat classées en assainissement autonome sont reconnaissables par un fond de plan grisé tandis que les zones collectives sont couvertes par un aplat rosé. Les habitations situées hors zone d’habitat sont généralement isolées, éloignées de tout réseau de collecte des eaux usées et donc considérées par défaut en assainissement autonome.

Qui est obligé d’installer un système d’épuration individuelle?En zone d’assainissement autonome : toute nouvelle construction, toute habitation où des travaux d’aménagement ont pour effet d’augmenter la charge polluante (la capacité) du bâtiment et toute habitation située en zone prioritaire. Les zones prioritaires sont liées à la protection de l’environnement et concernent les zones de protection de captage, les zones de baignade, les masses d’eau à risques et certaines zones Natura 2000 où est présente la moule perlière. Les zones prioritaires font l’objet d’une étude de zone (réalisée par votre intercommunale) à l’issue de laquelle chaque citoyen est averti par courrier de l’obligation ou non d’installer un système d’épuration individuelle. Cette obligation est assortie d’un délai d’exécution qui fluctue généralement entre 2 à 3 ans.En zone d’assainissement collectif : pour toute habitation, en dérogation de l’obligation de raccordement à l’égout lorsque celui-ci est impossible ou financièrement trop coûteux.

Qu’est ce qu’un système d’épuration individuelle?D’un point de vue sémantique, il existe 3 catégories de systèmes d’épuration individuelle classés suivant leur capacité de traitement. Ainsi les unités d’épuration individuelle peuvent traiter les eaux usées de 5 à 20 EH (équivalent habitant, pour une habitation un EH correspond à une personne), les installations d’épuration individuelles concernent les systèmes d’une capacité de 20 à 100 EH et enfin les stations d’épuration individuelles qui peuvent traiter plus de 100 EH.La législation wallonne impose une capacité minimale de 5 EH pour les maisons unifamiliales.

Quel type de système d’épuration individuelle existe et comment cela fonctionne-t-il? (Illustr. 2)Il existe deux grandes familles de systèmes d’épuration individuelle classés suivant la technique épuratoire retenue : les systèmes intensifs et les systèmes extensifs. Les systèmes intensifs, souvent appelés micro-stations, sont compacts (cuves enterrées) et nécessitent une source d’énergie pour assurer leur fonctionnement (aération). Les systèmes extensifs encore appelés lagunages ou filtres plantés, s’inspirent de l’épuration naturelle, ont une emprise au sol plus importante mais peuvent fonctionner sans énergie et nécessitent moins d’entretien.Les systèmes intensifs sont généralement composés de trois compartiments. Le premier, appelé décanteur primaire, est le lieu de la séparation entre les matières décantables et l’eau a épurer. Une partie des matières organiques est liquéfiée et les boues sont stockées et minéralisées de manière similaire à ce qui se passe dans une fosse septique. Le second compartiment est réservé à l’épuration biologique proprement dite, les microorganismes responsables de cette dernière peuvent être accrochés sur un support (on parle alors de biomasse fixée) ou libres sous forme de flocs dans l’eau à épurer (type boues activées). C’est dans ce compartiment qu’a lieu l’aération afin de fournir l’oxygène nécessaire au développement de la biomasse. Le troisième compartiment, appelé clarificateur, va permettre la séparation entre les boues produites (biomasse en excès) et l’eau épurée qui pourra être rejetée dans le milieu naturel.Les systèmes extensifs comprennent également un décanteur primaire suivi d’un ou plusieurs bassins ou filtres dans lesquels les matières organiques sont dégradées. L’aération est naturelle et plus diffuse, la biomasse est moins concentrée d’où la nécessité de surfaces et de volumes plus grands.

Que faire des eaux épurées?Elles doivent préférentiellement être dispersées dans le sol par un système de drain. Quand ce n’est pas possible elles peuvent également être évacuées vers une voie naturelle ou artificielle d’écoulement des eaux (ruisseau, aqueduc...) ou en dernier recours infiltrées dans le sol par puits perdant (pour autant que l’habitation ne situe pas dans une zone de protection de captage).

Un système d’épuration individuelle nécessite-t-il un entretien?Pour tous les systèmes, il est nécessaire d’évacuer les boues accumulées dans le décanteur primaire, cette opération doit être exécutée par un vidangeur agréé. Pour les systèmes extensifs, un nettoyage des organes de distribution des eaux est important ainsi que le faucardage des végétaux dans le cas des filtres plantés. Pour les systèmes intensifs, un entretien régulier du compresseur et un examen des organes d’aération et des différents circuits d’air et d’eau s’imposent.

Existe-t-il des aides ou d’autres avantages financiers?Il n’existe pas de prime pour les nouvelles habitations, elles sont possibles pour l’habitat existant pour autant que le bâtiment ait été construit avant le premier plan qui l’a classé en zone d’assainissement autonome (PCGE ou PASH) et que le système d’épuration individuelle installé soit agréé.Le tableau ci-dessous reprend le montant de ces différentes primes.

Primes à l’épuration individuelle

Démarche Evacuation de l’eau épurée Montant minimumPrime de base Supplément par EH

Imposition(zones prioritaires)

Volontaire (ex. : travaux de restauration)

Dans le sol(sauf puits perdant) Autres dispositifs d’évacuation

OUI - OUI - 5.000 € 500 €

OUI - - OUI 4.000 € 500 €

- OUI OUI - 3.125 € 375 €

- OUI - OUI 2.500 € 375 €

A côté des primes, tout qui a installé un système d’épuration, l’a déclaré auprès de sa commune (déclaration de classe 3 ou permis d’environnement) et l’a fait contrôler par l’intercommunale, peut bénéficier de l’exonération du CVa (Coût Vérité assainissement) de sa facture d’eau.

Illustr. 1 Illustr. 2

De gauche à droite : Paul DUBROWSKI, Amaury TISSOT, Cédric TOUSSAINT

Inauguration d’une borne fontaine en présence des autorités locales à Keur aliau Sow Travaux en cours à Galdamel Désert apprivoisé (culture d’oignons)

Clémentine PROUTEAU Nancy MOMBAERS

// news

Zone d’habitaten assainissement autonome

Zone d’habitaten assainissement

collectif