Utilisation du dispositif « VDI » pour l’aès aux logiiels ...
Le Baromètre 2 de l’aompagnement - Comores-Online · 2016-10-13 · Le ôle ent al de l’aès...
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Le Baromètre 2 de l’accompagnement
des PME en Afrique (2014)
Réalisé par l’Union des Chambres de Commerce d’Industrie et
d’Agriculture de l’Union des Comores
Avec la Conférence Permanente des Chambres Consulaires
Africaines et Francophones (CPCCAF)
ABDILLAHI Bouthainata , Chef du service analyse économique et statistique Email : [email protected]
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L’objectif du baromètre L’objectif du « baromètre de l’accompagnement des PME » est de bénéficier d’un retour des PME vis-à-vis des dispositifs d’accompagnement qui leur sont apportés. Quels sont leurs besoins et leurs attentes en la matière ? Connaissent-elles et utilisent-elles les outils existants ? Sont-elles satisfaites des dispositifs qu’elles ont utilisés ? Quels sont leurs interlocuteurs privilégiés ? Après le succès de la première édition du Baromètre en 2013, la CPCCAF a décidé de répéter l’exercice année après année afin d’en faire une étude fiable qui permette d’observer sur le long terme l’opinion des PME africaines francophones quant au climat des affaires et aux services d’appui. La présente étude a été réalisée au premier semestre 2014, à l’issue du séminaire de « Formation aux enquêtes statistiques et à l’Intelligence Economique », organisé par la CPCCAF avec le concours du Centre du commerce international (ITC) et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Région Paris Ile-de-France. Cette deuxième édition du baromètre de l’accompagnement des PME est un indicateur qui combine divers critères permettant d’appréhender les grandes tendances de l’appui aux PME.
L’utilité d’un baromètre Développer les dispositifs d’accompagnement Les entreprises étant interrogées sur leur perception des différents services d’appui, le baromètre indique des actions prioritaires à entreprendre pour renforcer les capacités d’accompagnement des organisations consulaires.
Représenter le secteur privé Le baromètre est un moyen de renforcer la fonction de représentation des intérêts du secteur privé des chambres consulaires. En assurant une meilleure connaissance des PME, il permet d’influencer les politiques publiques d’accompagnement des PME mises en place par les gouvernements.
Le champ d’étude du baromètre Les services Nous avons choisi d’étudier les services d’appui potentiellement proposés par les chambres consulaires, mais pas uniquement : accès à l’information, accès aux marchés, accès à la formation, facilitation des démarches administratives, et aide à l’entreprenariat.
Les acteurs Tous ces services ne sont pas proposés par les chambres consulaires et impliquent une grande diversité d’acteurs : agences de promotion des investissements, agences de développement des exportations, organisations professionnelles etc. Nous avons ciblé les structures de toutes tailles et de tous secteurs, en précisant leurs caractéristiques, étant donné la variation des profils en fonction du nombre de salariés et de leur chiffre d’affaires.
Une édition améliorée
Le questionnaire présenté aux PME africaines a été renforcé à l’aide des experts du Centre Régional d’Observation du Commerce de l’Industrie et des Services (CROCIS), qui ont permis une meilleure formulation des questions. De nouvelles problématiques liées à l’export et à la sous-traitance sont venues enrichir l’identification des besoins réels en développement des PME en Afrique francophone. Enfin, pour garantir leur représentativité, les résultats du Baromètre ont fait l’objet de remaniements statistiques : les réponses des entreprises ont été pondérées en fonction du poids des secteurs d’activité dans la structure économique, et en fonction du PIB réel de 2012.
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PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS
151 entreprises participantes, trois chambres
régionales notamment la CCIA Ngazidja, la
CCIA Anjouan et la CCIA Mohéli
71% des entreprises du secteur tertiaire
19% d’artisans
Une sous-représentation du secteur agricole
70% des PME qui connaissent les politiques
d’appui ne sont pas satisfaites de l’action du
gouvernement
L’information économique et financière est
la plus demandée.
78% des PME expriment le besoin de disposer
d’un fichier d’entreprises
40% ont accès à l’information via internet
(marchés, événements, réglementations,
opportunités) 1/3 des PME participent à des rencontres
professionnelles
32% des PME ont des projets d’exportation et
seulement 4% exportent 45% des PME considèrent la corruption
comme le principal obstacle pour accéder
aux marchés publics
L’amélioration de la qualité technique des
produits est le principal objectif de formation
des PME.
33% des PME indiquent avoir accès au crédit
bancaire
48% des PME jugent le système de protection
sociale incitatif, mais peu ont connaissance
de ses avantages.
L’accompagnement dans la recherche de
financement est la principale incitation pour
sortir de l’informel
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RESUME
Une défiance pour le secteur public
Le contexte politique est jugé de manière très négative par les PME de l’Union des Comores.
Plusieurs thèmes abordés dans le cadre du baromètre permettent de constater le
mécontentement des entreprises comoriennes. Dans le domaine de la formation, les
organismes publics sont loin d’être les prestataires favoris des PME. Les marchés publics sont
jugés insuffisamment ouverts aux PME et la corruption est dénoncée par la majorité des
entreprises. Enfin, les PME estiment qu’elles ne disposent pas de suffisamment d’information
sur le système de protection sociale.
Un accès aux services d’appui limité
Les services d’appui évoqués dans le baromètre (fichier des entreprises, centre de
documentation, guichet unique, rencontres professionnelles) répondent à un réel besoin
exprimé par les PME. Malgré cela, peu d’entreprises accèdent à ces services et les utilisateurs
n’en sont pas pleinement satisfaits.
De nombreux besoins en formation
Les formations techniques aux métiers visant à améliorer la qualité des produits représentent
le principal besoin exprimé par les PME. Le rôle central de la formation dans le développement
de l’entrepreneuriat est également reconnu et les formations spécifiques aux entrepreneurs
sont considérées comme un levier de première importance pour la réussite des nouvelles
entreprises.
Le rôle central de l’accès au financement
Plus de la moitié des PME de moins de 10 salariés n’accèdent pas au crédit bancaire. Les PME
déclarent avoir besoin d’un service d’appui pour la réalisation de business plan afin de leur
faciliter l’accès au crédit. En outre, l’accompagnement dans la recherche de financement est
considéré comme le principal moyen d’inciter les entreprises à sortir de l’économie informelle
et les PME interrogées estiment que la formation spécifique aux entrepreneurs est le service le
plus utile pour aider les jeunes entreprises.
Un accès à l’information limité
Les PME jugent une difficulté d’accès à l’information que ce soit au niveau politique ou au
niveau des services d’appui offerts par les services des chambres consulaires et autres
organismes d’appui.
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PROFIL DES ENTREPRISES
Avec un ensemble de 151 PME participantes dont 28 artisans, réparties dans trois chambres régionales
membres de la CPCCAF, notamment la CCIA de la Grande Comores, la CCIA d’Anjouan et celle de Mohéli,
le Baromètre de l’accompagnement des PME se base sur un panel d’entreprises conséquent au niveau
du pays. Les statistiques ont été pondérées selon le poids des secteurs dans le PIB de 2012.
Les entreprises du secteur commercial représentent 40% de l’échantillon et sont ainsi les plus
nombreuses à participer à l’enquête. Elles sont suivies par les entreprises opérant dans les services qui
comptent pour 31% du total. Les entreprises industrielles arrivent en troisième position avec 23% des
participants, devant les entreprises agricoles (6%)
Les entreprises de moins de 10 salariés sont les plus représentées au sein du panel (70% avec 9% de
PME sans salariés). Les catégories restantes se répartissent comme suit : 24% pour les entreprises de 10
à 49 salariés, 5% pour celles de 50 à 250 salariés et moins de 1% pour celles de plus de 250 salariés.
86% des entreprises ont accepté de communiquer leur chiffre d’affaires. Les entreprises de moins de 5
millions de FCFA de CA et celles ayant un CA compris entre 5 et 50 millions de FCFA sont majoritaires et
elles représentent respectivement 25% et 24% des répondants. Viennent ensuite les PME sans CA en
2013 avec 15% de participants. 13% des répondants sont des entreprises avec un CA compris entre 50 et
200 millions de FCFA et 10% sont celles ayant un CA de plus DE 200 millions de FCFA.
La majorité des PME interrogées pour le baromètre ont plus de 5 ans d’ancienneté.
Commerce, 40.40%
Industrie, 23.18%
Services, 30.46%
Agriculture, 5.96%
Secteurs d'activités répresentés
Commerce
Industrie
Services
Agriculture
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CONTEXTE POLITIQUE (B01-B02)
Plus de la moitié des PME n’ont pas connaissance des actions menées par le
Gouvernement en faveur des PME
Pour les PME connaissant leur existence, très peu (30%) sont satisfaites de la politique
menée par leur gouvernement
Le jugement porté sur le contexte politique est particulièrement critique puisque seulement 23% des
entreprises connaissent l’existence d’une politique de soutien au développement des PME, et seules
27% sont satisfaites de l’action menée par le gouvernement. Les entreprises peu satisfaites de l’action
gouvernementale représentent même 59% du total, devant les entreprises insatisfaites qui comptent
pour 11% des PME.
ACCES A L’INFORMATION (B3-B14)
Le principal besoin en information exprimé par les entreprises concerne les informations économiques
et financières (73%), devant les informations réglementaires et juridiques (17%) et les informations
administratives (9%).
Très satisfait, 3.25%
Satisfait, 26.61%
Peu satisfait, 59.47%
Insatisfait, 10.66%
Satisfaction des PME vis-à-vis de des politiques nationales
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Le fichier des entreprises nationales
L’existence d’un fichier d’entreprises est relativement méconnue des entreprises mais correspond très
largement à un besoin quel que soit le secteur d’activité ou la taille des entreprises
24% des entreprises interrogées ont connaissance de l’existence de ce service et plus de la moitié
d’entre elles ont accès à ce fichier et la majorité des accédants du service l’utilise. Toutefois, seules 12%
des PME en sont satisfaites.
Le centre de documentation économique et juridique
L’analyse du graphique ci-dessous permet de remarquer que seules 13% des PME connaissent l’existence des centres de documentation, néanmoins 93% des entreprises expriment un grand besoin pour ce service.
Quant à l’accès des centres de documentation, il reste très faible avec un taux d’accès de 27% et 35%
d’entre elles en sont satisfaites. En outre, il faut noter que 40% des entreprises utilisent internet pour
accéder aux informations recherchées.
Economique et financière, 72.96%
Réglementaire et juridique, 16.82%
Administrative, 9.09%
Type d'informations souhaitées
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ACCES AUX MARCHES (B15-B28)
La proportion des entreprises satisfaites et celles insatisfaites par les rencontres
professionnelles est à peu près égale.
Les marchés publics sont jugés peu ouverts aux PME avec comme principal obstacle la
corruption.
Très peu d’entreprises ont exporté au cours des deux dernières années mais près de 1/3
des PME ont des projets de développement à l’international.
Les entreprises qui n’ont pas de salariés sont celles qui sous traitent le plus et qui ont
souvent recours à des sous-traitants
Les rencontres professionnelles (foires, salons, événements B2B)
1/3 des entreprises interrogées ont participé à ces rencontres et 40% sont des artisans, avec une
majorité de visiteurs.. Parmi les participants, 41% en sont satisfaites alors que 45% sont peu satisfaites
et 6% insatisfaites. La demande pour qu’un plus grand nombre d’événements soit organisés atteint 68%
pour l’ensemble du pays.
66.52%
13.31%
19.81%
0.36%
Ne connaît pas sonexistence
Connaît sonexistence
Ne se prononcepas
Sans réponse
Connaissance des centres de
documentation
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L’export
Très peu d’entreprises ont exportés au cours des deux dernières années (moins de 4%), mais 32% des
entreprises ont des projets à l’export. Dans l’ensemble, Les deux principales difficultés exprimées par
les entreprises concernent des lourdeurs administratives et le manque d’accompagnement à l’export.
Des informations sur les pays cibles et sur les contacts commerciaux &opportunités d’affaires figurent
parmi les principaux types d’infos que les entreprises ont besoin pour l’export. Néanmoins, les
préoccupations ne sont pas les mêmes pour les entreprises qui exportent et celles qui ont des projets à
l’export. Concernant les PME qui ont exporté au cours des deux dernières années, elles rencontrent
principalement des obstacles liés à des lourdeurs administratives (70%) et à un manque
d’accompagnement à l’export (41%) ; tandis que les entreprises qui ont des projets à l’export dénoncent
en premier lieu un manque d’informations commerciales (48%) et en second plan, un manque
d’accompagnement à l’export (29%).
Les types d’informations nécessaires pour leur développement à l’international s’agissent pour la
première catégorie (exportateurs), des besoins en informations sur les normes pour 31% d’entre elles et
d’informations sur les mesures de soutien à l’export pour 51% des PME. Quant à La deuxième catégorie
(projets à l’export), 61% des PME souhaiteraient plutôt obtenir des informations sur les pays cibles et
75% des renseignements sur les contacts commerciaux et opportunités d’affaires.
Obstacles rencontrés à l’export Obstacle 1 Obstacle 2
Lourdeurs administratives : - Export deux ans - Projets export
16,60% 69,73% 42.81%
0,00%
Manque d’infos commerciales : - Export deux ans - Projets export
16,14% 9.50% 48,17%
6,12% 0.00% 19,05%
manque de RH : - Export deux ans - Projets export
14,50% 20,17% 7,99%
8,63% 20,77% 23,37%
manque accompagnement : - Export deux ans - Projets export
2,75%
16,53% 40,50% 29,12%
Sans réponses 50,02% 68,38%
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Les marchés publics
Près de 70% des entreprises n’ont pas accès à l’information sur les marchés publics et plus de la moitié
estiment que les marchés publics ne sont pas suffisamment ouverts aux PME. En outre, le taux de
candidature aux marchés publics est de 25%. Différents freins sont soulignés par les entreprises en ce
qui concerne l’accès aux marchés publics, en premier lieu la corruption (45%) suivi par l’accès à
l’information.
Principaux obstacles pour accéder aux marchés publics
Sous-traitance
Les entreprises qui n’ont pas de salariés sont celles qui sous traitent le plus et qui ont souvent recours à
des sous traitants.
PME sous- traitantes
2.87%
22.30%
44.72%
2.87% 0.33% 0.80%
26.11%
Sous traitent Ne soutraitentpas
Ne seprononce pas
sans réponses
13.24%
69.00%
16.31%
1.45%
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PME ayant recours à des sous-traitants
ACCES A LA FORMATION (B29-B32)
37% des entreprises ont formé leur personnel au cours de l’année écoulée
Les Chambres de Commerce d’Industrie et d’Agriculture sont les prestataires favoris des
PME
Parmi les entreprises interrogées, 37% des PME ont répondu que des actions de formation avaient été
menées pour les dirigeants ou les employés depuis moins d’un an.
Les prestataires de formation
Les PME affirment qu’elles privilégieraient les Chambres des Commerce d’Industrie et d’Agriculture afin
de former leurs salariés ou les dirigeants, quel que soit le secteur d’activité, la taille de l’entreprise et
son ancienneté. On remarque que ce choix s’explique par la mise en place récente de l’Institut
Consulaire de Formation de l’Union des Chambres de Commerce d’Industrie et d’Agriculture des
Comores et la non existence d’un organisme public de formation destiné aux PME.
Les objectifs de formation
L’objectif recherché par les entreprises en formant leur personnel se porte prioritairement sur
l’amélioration de la qualité technique des produits/services pour 63% des PME à part pour les
Accès Pas accès Ne se prononcepas
Sans réponses
22.95%
59.67%
15.94%
1.45%
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entreprises du secteur commercial, lesquelles plus de la moitié affirment l’amélioration du Chiffre
d’affaire comme principal objectif de formation.
Les types de formation
Les réponses des PME indiquent en première position, des besoins en formations techniques pour les
secteurs des services, industrie et agriculture. Les entreprises commerciales ont besoin en priorité d’une
formation sur le management (gestion, comptabilité, Ressources Humaines).
Type de formation prioritaire
DEMARCHES ADMINISTRATIVES (B33-B43)
Les lourdeurs administratives sont le principal obstacle que les PME rencontrent pour
leurs démarches administratives
Les services du CFAE et Du centre d’arbitrage et de médiation sont assez connus par les
PME mais ne sont pas bien jugés
Parmi les principaux obstacles que les entreprises rencontrent dans leurs démarches administratives, les
lourdeurs administratives sont citées en premier par 44% des PME. Ils sont suivis par la corruption à
hauteur de 25% et les délais de traitement des demandes pour 16% des entreprises.
16%
54% 52% 56% 47%
48%
26% 15% 11% 21%
21%
11%
11% 11% 13%
10% 6% 20% 22% 17%
Formation à l'utilisation des nouvellestechnologies
Formation commerciale
Formation pour le management(gestion, comptabilité, ressourceshumaines)
Formations techniques à votre métier
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Figure : Obstacles démarches administratives
Guichet Unique
40 % des entreprises ont connaissance du CFAE et 77% d’entre elles ont accès à ses services.
Néanmoins on remarque qu’à Anjouan, le CFAE est plus connu (72%) qu’en Grande Comores et Mohéli
(28% et 24% respectivement). En outre, 75% des entreprises ont exprimé leur besoin aux services des
CFAE.
Pour les entreprises qui ont eu accès au CFAE, 45% sont satisfaites contre 45% d’insatisfaits.
Les centres d’arbitrage et de médiation
31% des entreprises interrogées ont connaissance de l’existence du Centre d’Arbitrage et de Médiation
et 75% ont besoin des services de ce Centre. 76% des entreprises qui connaissent ces centres y ont
accès et 68% de ces derniers les utilisent. Le taux de satisfaction pour les entreprises qui ont accès aux
centres s’élèvent à 15% contre 59% d’insatisfaction.
ENTREPRENARIAT (B44-B49)
Les formations spécifiques aux jeunes entrepreneurs est la première mesure jugée par
les PME, comme étant utile au développement des jeunes entrepreneurs
16.16%
3.64%
24.50%
43.58%
11.12%
Délais de traitement des demandes
Accès au personnel administratif
Corruption
Lourdeurs administratives
Aucun obstacle
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Les organismes de micro crédit constituent la première source de financement des PME
Les services jugés les plus déterminants pour aider les jeunes entreprises à se développer sont, en
premier lieu, la formation spécifique pour jeunes entrepreneurs pour 48% des PME. En deuxième
position, la mise à disposition de fonds de démarrage pour 28% des PME, vient ensuite
l’accompagnement dans les premiers mois d’activités pour 19% des répondants. On remarque que les
entreprises sans salariés et celles de moins d’un an placent en première position l’accompagnement
dans les premiers mois d’activités.
Accès au crédit
33% des entreprises interrogées ont accès au crédit bancaire. Les entreprises qui sont les plus
bénéficiaires sont les PME de 10 à 49 salariés (75%), les entreprises de plus de cinq ans d’existence
(38%) et celles qui ont un CA compris entre 50 et 200 millions de FCFA.
45% des entreprises interrogées affirment avoir accès au financement via le microcrédit. Le fonds de
cautionnement mutuel n’est quant à lui utilisé que par 11% des entreprises sondées. Par ailleurs, moins
de 4% des entreprises déclarent accéder au financement par d’autres circuits que ceux évoqués ici.
La réalisation du business plan constitue pour les entreprises la prestation la plus déterminante pour
leur faciliter dans leur recherche de financement, suivi par la certification de leurs comptes par un
Centre de Gestion Agrée.
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Figure 1 : Prestation facilitant l’accès au crédit
ACCES A LA PROTECTION SOCIALE (B50-B53)
Plus de la moitié des PME connaissent l’existence d’un système de protection sociale
aux Comores
La majorité des PME estime que le système de protection sociale est un moyen efficace
pour fidéliser leurs salariés
Plus de la moitié des PME connaissent l’existence d’un système de protection sociale. Malgré ce taux de
connaissance important, 69% des entreprises estiment qu’elles ne disposent pas d’informations
suffisantes sur les avantages liés au régime de protection sociale.
Les systèmes de protection sociale sont jugés assez efficaces pour inciter les PME à sortir du secteur
informel. 48% des répondants estiment qu’ils incitent les entreprises à sortir de l’informel contre 34%
qui affirment le contraire.
Malgré les insuffisances qui lui sont attribuées, le système de protection sociale de l’Union des Comores
n’est pas totalement désavoué par les entreprises car 69% d’entre elles considèrent que l’accès à la
protection sociale est un moyen efficace de fidéliser le personnel.
24.69%
42.83%
4.36%
1) Certification descomptes par un CGA
2) Réalisation de businessplan
0) Aucun
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SORTIR DE L’INFORMEL
l’accompagnement dans la recherche de financement a été classé en tête par 32% des
PME
Parmi les réponses obtenues, l’accompagnement dans la recherche de financement a été classé en tête
par 32% des PME. Cette aide serait la plus à même d’inciter les entreprises qui ne le sont pas à se
formaliser. Arrivant en seconde position, l’accès aux services d’appui est ensuite cité comme le service
le plus utile par 26% des PME interrogées, suivi de la protection sociale à hauteur de 24%.
26.19%
23.51% 31.60%
12.58%
6.12%
incitation sortie informel
Accès aux services d'appui
Protection sociale
Accompagnement dans larecherche de financement
Incitation fiscale
Sans réponses
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RECOMMANDATIONS
Prendre en considération les attentes des PME dans l’élaboration et la mise en œuvre des
politiques nationales de développement notamment la SCADD
Mettre en place un système de communication sur le système de protection sociale
Mettre en place l’annuaire des entreprises
Réhabiliter les centres de documentations des Chambres régionales et mettre en place un lieu
d’accueil spécifique pour les PME
Accompagner les PME dans leur projet de développement à l’international en termes de
démarches administratives, marchés cibles, opportunités d’affaires, contacts commerciaux, formations
etc.
Offrir une gamme de formations aux PME en prenant en compte leurs objectifs de formation
Dispenser un programme de formation spécifique pour les jeunes entreprises et les porteurs de
projet
Mise en place du Centre de Gestion Agrée
Offrir un service de réalisation de business plan en faveur des PME et des jeunes entrepreneurs.
Accompagner les PME dans leur recherche de financement
Mise en place d’un système d’information sur les marchés publics
Mener des actions de communications sur les services offerts par les CFAE et la CACOM