Secteur Pastoral de Saint Augustin

21 Place de l'église saint-Augustin

33000 Bordeaux

Tel : 05 56 98 14 03 saintaugustinbx@free.fr

LE BAPTÊME DE NOTRE ENFANT

Équipe de préparation au baptême

Secrétariat d'Accueil

Le mardi matin 10h-12h

À l’église

Ce livret a été conçu afin de vous aider à préparer au mieux la célébration

du baptême de votre enfant.

Site internet : http://saintaugustinbx.fr/

Edition 2016

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SOMMAIRE

INTRODUCTION

Des églises de pierre à l’Église de chair p 3

L'Eglise Corps du Christ p 4

Un enfant vous est né p 5

En route ! p 5

LA CELEBRATION DU BAPTEME

La célébration du Baptême p 6

1 - L’accueil p 6

2 - La parole p I

Les lectures p II-XVI La prière universelle p 7

3 - Au baptistère p 8

4 - A l’autel Page 12

COMMENT PREPARER LE BAPTEME DE VOTRE ENFANT ?

Quelques chants p 13

Plan de la célébration p 15

L’aventure de la vie p 17

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L’Eglise, Corps du Christ

Un grand

nombre d’églises

sont construites en

forme d’une croix ou plutôt

d’un corps qui fut en croix.

Ceci laisse penser qu’en acceptant d’être rassemblés en l’église

au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, nous devenons

membres du corps du Christ. Nous faisons corps avec Lui,

qui est mort sur une croix, ressuscité d’entre les morts

et dont nous attendons la venue dans la gloire.

Le caractère sacré de nos églises vient de ce qu’elles nous laissent

voir : la véritable maison de Dieu, c’est nous,

rassemblés en Christ

et aussi de ce

qu’elles laissent entendre :

la parole de Dieu :

Par le baptême

l’Esprit Saint vient en nous

réaliser notre union avec Jésus,

Nous célébrons ce mystère

et nous glorifions ce Dieu

qui nous aime et nous dit :

‘Tu es mon fils (ou ma fille)

bien-aimé (e),

en toi j’ai mis tout mon amour’

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Un enfant vous est né

Un enfant vous est né !

Fruit de votre amour, cadeau de notre Dieu Créateur.

Plein de promesses et si fragile.

Que de découvertes, de joies, de craintes aussi parfois.

Que de choses ont dû changer dans votre vie pour l’accueillir avec la douce attention et l’écoute qui lui permettent d’être lui.

Avec la force responsable qui vous fait décider pour lui l’indispensable pour sa santé, sa croissance physique, psychique et spirituelle.

Et voici que vous frappez à la porte de la communauté catholique du Secteur Pastoral Saint Augustin pour qu’il soit baptisé dans la foi de l’Eglise.

Nous laïcs, prêtre, diacre, désirons l’accueillir au mieux, avec vous, chacun selon ce qu’il est et ce qu’il croit. Nous le ferons en vous écoutant, respectueux de votre expérience originale de la paternité, de la maternité et du parrainage qui s’annonce.

Il arrivera au cours de nos rencontres que nous partagions vos joies, vos soucis, vos découvertes, vos projets. Merci de nous les confier. Nous le ferons aussi en ouvrant avec vous ce trésor inépuisable qui donne accès à la foi au Dieu de Jésus-Christ, dont nous sommes les serviteurs et avec vous les héritiers.

Trésor de la Bible, de l’Evangile, Bonne Nouvelle de Jésus.

Ne tardez pas à en lire les extraits que vous trouverez dans les pages colorées de ce fascicule. Le choix que vous ferez, selon votre intuition, est capital.

Trésor du Baptême, sacrement de l’amour sauveur de notre Dieu pour votre enfant et pour tout humain qui l’accueille.

Encore une chose, la plus mystérieuse : quand vous accueillez votre enfant, que nous l’accueillons, et vous accueillons, puis quand nous célébrons le baptême de l’enfant, c’est entre Dieu et nous tous que se joue un accueil dont nous n’avons pas fini de mesurer la portée de vie.

En route ! Pratiquement, les étapes du parcours : Un enfant vous est né, et voici que vous frappez à la porte de la communauté du

secteur pastoral de SAINT AUGUSTIN. Vous êtes venus à l’accueil et avez inscrit votre enfant. Nous avons pris date et

vous avons donné ce livret. Une réunion de préparation vous est proposée. Nous vous invitons à une messe dominicale, parents et enfants. Vous finaliserez la célébration avec les autres parents concernés par la même

célébration. Nous célébrerons le baptême de votre enfant au jour convenu. Vous revoir sera une joie, pour accompagner la croissance de votre enfant et de

votre famille.

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La célébration du baptême

Nous distinguons quatre étapes dans cette célébration : ACCUEIL, PAROLE, BAPTÊME, AUTEL.

1 – ACCUEIL (de l’église) Quand les conditions le permettent, l’accueil peut se faire au seuil de l’église pour la présentation et la signation. Le prêtre vient vous chercher et vous invite à y pénétrer avec le parrain et la marraine, et toutes les personnes vous accompagnant.

PRESENTATION Vous êtes invités, par le prêtre (ou le diacre), à vous exprimer pour présenter votre enfant à votre famille et à la Communauté de l‘Eglise, par un texte personnel ou un poème, préparés à l’avance. De même, parrain et marraine peuvent témoigner de la joie de leur engagement.

LE DIALOGUE - Quel nom avez-vous choisi pour votre enfant ?

Pour la première fois, le prénom de votre enfant sera prononcé par vous dans l'Eglise. Désormais, il aura sa place dans le peuple de Dieu.

- Que demandez-vous pour lui à l'Eglise de Dieu ? Vous êtes invités par le prêtre à dire ce que représente pour vous le baptême de votre enfant. Par exemple : la foi, la grâce du Christ, l'entrée dans l'église, la vie éternelle, etc...

- Et vous, parrain et marraine, êtes-vous disposés à aider les parents de cet enfant à exercer leur responsabilité ?

Les parrain et marraine peuvent à cette occasion dire un mot de leur engagement. SIGNATION Le prêtre marque l’enfant du signe de la croix.

Il invite les parents, parrain et marraine à faire de même. Votre enfant est ainsi accueilli dans la famille des chrétiens.

Nous pouvons, à ce moment, reprendre un chant pour manifester notre joie.

Ex. : Que tes œuvres sont belles, que tes œuvres sont grandes, Seigneur, Seigneur, Tu nous combles de joie.

Par ce geste, c’est toute la communauté des chrétiens, avec d’autres parents et familles, qui vous accueillent en l’Eglise, Peuple de Dieu, Corps du Christ, Temple de l’Esprit. Le baptême est parfois célébré au cours de la messe. Quand le baptême est célébré juste après une messe, les enfants sont invités à se présenter peu avant la fin de la messe pour être accueillis par les chrétiens déjà rassemblés.

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LA PRIERE UNIVERSELLE Prier, c’est s’adresser … à quelqu’un qu’on ne voit pas ! En effet, nous ne voyons pas davantage le Père dont parle Jésus que le fœtus ne voit ses parents… Et pourtant, que serions-nous sans lui ? Prier, c’est le remercier, lui demander le souffle de vie, le pain de la route, la délivrance de tout mal pour nous, pour le bébé, pour tous les humains. Cette célébration sera plus belle et vivante, si vous préparez vous-même les prières, ou en confiez la préparation à celles et ceux de votre entourage que vous estimez aptes à le faire. Cette prière comprend quatre intentions et est lue par un ou plusieurs membres de votre assemblée. QUELQUES EXEMPLES DE PRIERES DE PARENTS POUR LA PRIERE DE L’ASSEMBLEE OU PRIERE UNIVERSELLE 1 – Pour les enfants

- "Ces enfants ont été marqués du signe de la croix ; pour qu’ils soient fidèles au Christ tout au long de leur vie, Prions le Seigneur."

Ou - "Pour que notre enfant grandisse dans l’amour, pour qu’il s’épanouisse dans la foi chrétienne, Prions le Seigneur."

Ou - "Pour que nos enfants accueillent ta Parole et qu’ils la transmettent à leur tour, marchant vers Toi avec confiance et espérance, Prions le Seigneur."

2 – Pour l’entourage des enfants - "Ils devront grandir comme membre de l’Eglise ; pour qu’ils soient soutenus par la parole et l’exemple de leurs parents, de leurs parrains et marraines, Prions le Seigneur."

Ou - "Pour que leurs parents, parrains et marraines les guident dans la connaissance et dans l’amour de Dieu, Prions le Seigneur."

Ou - "Seigneur, nous te prions pour tous ceux qui nous manquent, que nous aimons et qui ne sont pas parmi nous en ce jour. Seigneur, nous te prions pour tous ceux qui nous ont quittés et qui sont toujours présents dans nos cœurs."

3 – Pour tous les chrétiens - "Pour que tous les baptisés, formant un seul corps dans le Christ, vivent dans une même foi et une même charité, Seigneur nous te prions."

Ou - "Seigneur, en ce jour de joie, nous te prions pour ceux et celles qui sont dans la peine et la souffrance. Viens en aide à tous les hommes afin de rendre notre monde meilleur."

Ou - "Pour que notre communauté soit attentive aux appels des malades, des handicapés. Prions le Seigneur."

4 – Pour la mission des baptisés dans le monde - "Pour que tous les disciples du Christ, unis dans l’Eglise, témoignent davantage de l’amour de Dieu, et qu’ils œuvrent à établir un monde meilleur, un monde paix. Seigneur, nous te prions."

Ou - "Pour que tous les hommes soient renouvelés par la grâce du baptême, Prions le Seigneur."

LA LITANIE DES SAINTS Il arrive que la prière prenne la forme d’une invocation des saints qui nous ont précédés. Nous leur demandons d’intercéder pour nous auprès du Seigneur. Ils seront pour l’enfant des modèles dans sa vie :

- Sainte Marie, priez pour nous. - Saint Michel et tous les anges de Dieu, priez pour nous, - Saint Jean Baptiste, priez pour nous, - Saint Joseph, priez pour nous, - Saint Pierre et Saint Paul, priez pour nous, - Tous les apôtres du Seigneur, priez pour nous.

On ajoute ici les noms des saints patrons de l’enfant, de la famille, de l’église où on se trouve, et on termine : Vous tous, saints et saintes de Dieu, ... priez pour nous.

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2 - LA PAROLE

La Parole de Dieu est primordiale : «Au commencement était le Verbe, et le Verbe était tourné vers Dieu et le Verbe était Dieu.»

L’écoute de la Parole de Dieu dans la célébration du baptême comprend trois LECTURES, à choisir dans les textes bibliques que nous vous proposons, et une prière universelle dont vous devrez rédiger les intentions.

La plupart du temps, plusieurs baptêmes sont célébrés le même jour. Les différentes familles s’entendent pour le choix des textes et s’en répartir les lectures.

1ère lecture : six textes de l’Ancien Testament, quatre lettres de St Paul et une lettre de St Pierre.

Une première lecture sera retenue et lue par une personne de votre assemblée.

Psaume: quatre psaumes, poèmes à la Gloire de Dieu. Un psaume sera retenu et lu par une personne de votre assemblée.

L’Evangile treize textes écrits par les quatre évangélistes, Luc, Jean, Marc et Matthieu. Un évangile sera retenu. Il sera lu par le prêtre ou diacre célébrant. Vous trouverez ces textes dans les pages suivantes.

Comment faire votre choix ?

Même si vous n’êtes pas habitués à lire la Bible,

ne doutez pas de votre capacité à lire ces textes,

parcourez-les,

soulignez ce qui vous touche, vous étonne, vous choque, vous attire,

puis observez quel chemin le texte trace, en suivant les personnages, les

espaces et le temps dans lesquels ils sont situés, d’où ils sont

déplacés…

enfin laissez tout cela vous parler !

Après la lecture de l’Évangile, c’est l’HOMELIE. Le célébrant propose une méditation à partir des textes lus. Il ouvrira notre pensée au mystère du baptême et évoquera ce

qui a pu se vivre lors de la préparation. Un échange peut alors s’engager.

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Premières Lectures

L1 Lecture du Livre de l’Exode (Exode 17, 3-7)

Moi, je serai là, devant toi

Les fils d’Israël campaient dans le désert et le peuple avait soif. Ils récriminèrent contre Moïse : « Pourquoi nous as-tu fait monter

d'Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir de soif avec nos fils et nos troupeaux ? »

Moïse cria vers le Seigneur : « Que vais-je faire de ce peuple ? Encore un peu, et ils me lapideront ! »

Le Seigneur dit à Moïse : « Passe devant eux, emmène avec toi plusieurs des anciens d'Israël, prends le bâton avec lequel tu as frappé le Nil, et va ! Moi, je serai là, devant toi, sur le rocher du

mont Horeb. Tu frapperas le rocher, il en sortira de l'eau, et le peuple boira ! »

Et Moïse fit ainsi sous les yeux des anciens d'Israël.

Il donna à ce lieu le nom de Massa (c'est-à-dire : Défi) et Mériba (c'est-à-dire : Accusation), parce que les fils d'Israël avaient accusé le

Seigneur, et parce qu'ils l'avaient mis au défi, en disant : « Le Seigneur est-il vraiment au milieu de nous, ou bien n'y est-il pas ? »

L2 Lecture du Livre d’Isaïe (Is 43, 1-4)

Tu as du prix à mes yeux

Parole du Seigneur : C'est moi qui t'ai créé, Jacob, qui t'ai formé, Israël. Ne crains pas, car je t'ai racheté, je t'ai appelé par ton nom, tu

m'appartiens.

Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi, les fleuves ne te submergeront pas. Quand tu marcheras au milieu du feu, tu ne te

brûleras pas, la flamme ne te consumera pas.

Car je suis le Seigneur ton Dieu, le Saint d'Israël, ton Sauveur. J'ai donné l'Égypte pour payer ta rançon, la Nubie et l'Éthiopie pour te

racheter.

Parce que tu as du prix à mes yeux, que tu as de la valeur et que je t’aime, je donne des humains en échange de toi, des peuples en

échange de ta vie.

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L3 Lecture du Livre d’Isaïe (Is 49, 15-16)

Moi, je ne t’oublierai jamais

Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle nourrit ? Cesse-t-elle de chérir le fils de ses entrailles ?

Même s’il s’en trouvait une pour l’oublier, moi, je ne t'oublierai jamais !

Vois donc, je t’ai gravé sur les paumes de mes mains.

L4 Lecture du Livre d’Isaïe (Is 58, 7-11)

Le Seigneur te guidera constamment

Partage ton pain avec celui qui a faim, recueille chez toi le malheureux sans abri, couvre celui que tu vois nu, ne te dérobe pas

devant celui qui est ta propre chair.

Alors ta lumière jaillira comme l'aurore, et tes forces reviendront rapidement. Ta justice marchera devant toi, et la gloire du Seigneur

derrière toi.

Alors, si tu cries, le Seigneur répondra ; à tes appels, il dira : « Me voici. »

Si tu exclus de chez toi le joug, le doigt accusateur, la parole malfaisante, si tu cèdes à l’affamé ta propre bouchée, et si tu

rassasies le gosier de l’humilié, ta lumière se lèvera dans les ténèbres et tes ombres deviendront plein midi.

Le Seigneur te guidera constamment.

En pleine fournaise, il rassasiera ton gosier. Il te rendra vigueur. Et tu seras comme un jardin arrosé, comme une source d’eaux dont les

eaux sont intarissables.

L5 Lecture du Livre d’Ézéchiel (Ez 36,24-28)

Je mettrai en vous mon esprit

La Parole du seigneur me fut adressée :

« J'irai vous prendre dans toutes les nations ; je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous ramènerai sur votre terre.

Je verserai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés. De toutes vos souillures, de toutes vos idoles je vous purifierai.

Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J'enlèverai votre cœur de pierre, et je vous donnerai un

cœur de chair.

Je mettrai en vous mon esprit : alors vous suivrez mes lois, vous observerez mes commandements et vous y serez fidèles.

Vous habiterez le pays que j'ai donné à vos pères. Vous serez mon peuple, et moi, je serai votre Dieu. »

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L6 Lecture du Livre d’Ezéchiel (Ez 47, 1-9 ; 12)

As-tu vu, fils d'homme ?

Au cours d’une vision reçue du Seigneur,

L'homme qui me guidait me fit revenir à l'entrée du Temple, et voici: sous le seuil du Temple, de l'eau jaillissait en direction de l'orient,

puisque la façade du Temple était du côté de l'orient. L'eau descendait du côté droit de la façade du Temple, et passait au sud

de l'autel.

L'homme me fit sortir par la porte du nord et me fit faire le tour par l'extérieur, jusqu'à la porte qui regarde vers l'orient, et là encore

l'eau coulait du côté droit.

L'homme s'éloigna vers l'orient, un cordeau à la main, et il mesura une distance de mille coudées ; alors il me fit traverser l'eau : j'en

avais jusqu'aux chevilles.

Il mesura encore mille coudées et me fit traverser l'eau : j'en avais jusqu'aux genoux. Il mesura encore mille coudées et me fit traverser

: j'en avais jusqu'aux reins.

Il en mesura encore mille : c'était un torrent que je ne pouvais traverser, car l'eau avait grossi, il aurait fallu nager : c'était un fleuve

infranchissable.

Alors il me dit : « As-tu vu, fils d'homme ? » Il m'emmena, puis il me ramena au bord du torrent.

Et, au retour, voici qu'il y avait au bord du torrent, de chaque côté, des arbres en grand nombre.

Il me dit : « Cette eau coule vers la région de l'orient, elle descend dans la vallée du Jourdain, et se déverse dans la mer Morte, dont

elle assainit les eaux.

En tout lieu où parviendra le torrent, tous les animaux pourront vivre et foisonner. Le poisson sera très abondant, car cette eau

assainit tout ce qu'elle pénètre, et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent.

Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d'arbres fruitiers pousseront ; leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne

manqueront pas. Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire. Les fruits seront une nourriture, et les

feuilles un remède. »

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L7 Lecture de la lettre de St Paul Apôtre aux Romains (Rom 6, 3-5)

Pour que nous menions une vie nouvelle

Ne le savez-vous donc pas : nous tous, qui avons été baptisés1 en Jésus Christ, c'est dans sa mort que nous avons été baptisés.

Si, par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c'est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi,

de même que le Christ, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d'entre les morts.

Car, si nous sommes déjà en communion2 avec lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons encore par une résurrection

qui ressemblera à la sienne.

L8 Lecture de la première lettre de St Paul Apôtre aux Corinthiens

(1Co 12, 12-18 ; 26-27)

Vous êtes le corps du Christ

Prenons une comparaison : notre corps forme un tout, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne

forment qu'un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ.

Tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés dans l'unique Esprit pour former un seul corps. Tous nous

avons été désaltérés par l'unique Esprit.

Le corps humain se compose de plusieurs membres, et non pas d'un seul.

Le pied aura beau dire : « Je ne suis pas la main, donc je ne fais pas partie du corps », il fait toujours partie du corps.

L'oreille aura beau dire : « Je ne suis pas l'oeil, donc je ne fais pas partie du corps », elle fait toujours partie du corps.

Si, dans le corps, il n'y avait que les yeux, comment pourrait-on entendre ? S'il n'y avait que les oreilles, comment pourrait-on sentir

les odeurs ?

Mais, dans le corps, Dieu a disposé les différents membres comme il l'a voulu.

[…]

Si un membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est à l'honneur, tous partagent sa joie.

Or, vous êtes le corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes les membres de ce corps.

1 Baptisé signifie « être

immergé, plongé dans ».

2 littéralement « nous

sommes devenus de même

nature que lui, assimilés à

lui ». Idée d'une même

plante, d'une même vie qui

circule en nous.

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L9 Lecture de la lettre de St Paul Apôtre aux Galates (Ga 3, 26-28)

Vous avez revêtu le Christ

Frères, en Jésus Christ, vous êtes tous fils de Dieu par la foi.

En effet, vous tous que le baptême a unis au Christ, vous avez revêtu le Christ ;

il n'y a plus ni juif ni païen, il n'y a plus ni esclave ni homme libre, il n'y a plus l'homme et la femme, car tous, vous ne faites plus qu'un

dans le Christ Jésus.

L10 Lecture de la lettre de St Paul Apôtre aux Ephésiens (Ep 4, 1-6)

Supportez-vous les uns les autres avec amour

Moi qui suis en prison à cause du Seigneur, je vous encourage à suivre fidèlement l'appel que vous avez reçu de Dieu :

ayez beaucoup d'humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ;

ayez à cœur de garder l'unité dans l'Esprit par le lien de la paix.

Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il n'y a qu'un seul Corps et un seul Esprit.

Il n'y a qu'un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui règne au-dessus de tous, par tous, et en

tous.

L11 Lecture de la première lettre de St Pierre Apôtre (1P2, 4-5 ; 9-10)

Vous êtes le peuple de Dieu

Frères, Approchez-vous du Seigneur Jésus : il est la pierre vivante que les hommes ont éliminée, mais que Dieu a choisie parce qu'il en

connaît la valeur.

Vous aussi, soyez les pierres vivantes qui servent à construire le Temple spirituel, et vous serez le sacerdoce saint, présentant des offrandes spirituelles que Dieu pourra accepter à cause du Christ

Jésus.

[…]

Vous, vous êtes la race choisie, le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple qui appartient à Dieu ; vous êtes donc chargés d'annoncer

les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.

Car autrefois vous n'étiez pas son peuple, mais aujourd'hui vous êtes le peuple de Dieu. Vous étiez privés d'amour, mais aujourd'hui Dieu

vous a montré son amour.

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Psaumes P1 Psaume 8

R/ O Seigneur, notre Dieu, qu'il est grand ton nom par toute la terre ! Jusqu’aux cieux, ta splendeur est chantée

par la bouche des enfants, des tout-petits : rempart que tu opposes à l'adversaire,

où l'ennemi se brise en sa révolte.

A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu fixas,

qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui, le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?

Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu, le couronnant de gloire et d'honneur ;

tu l'établis sur les œuvres de tes mains, tu mets toute chose à ses pieds :

les troupeaux de bœufs et de brebis, et même les bêtes sauvages,

les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, tout ce qui va son chemin dans les eaux.

P2 Psaume 22

R/ Le Seigneur est mon berger, Rien ne saurait me manquer.

Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien.

Sur des prés d'herbe fraîche, il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ;

il me conduit par le juste chemin pour l'honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal,

car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ;

tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m'accompagnent tous les jours de ma vie ;

j'habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.

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P3 Psaume 26

R/ Ma lumière et mon salut, C’est le Seigneur, alléluia !

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ?

Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ?

J'ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche :

habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie.

C'est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face.

Ne me laisse pas, ne m'abandonne pas, Dieu, mon salut !

Mais j'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur

sur la terre des vivants. « Espère le Seigneur,

sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. »

P4 Psaumes 41-42 R/ Mon âme a soif du Dieu vivant ;

Quand le verrai-je face à face ?

Comme un cerf altéré cherche l'eau vive,

ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu.

Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ;

quand pourrai-je m'avancer, paraître face à Dieu ?

[…]

Envoie ta lumière et ta vérité : qu'elles guident mes pas

et me conduisent à ta montagne sainte, jusqu'en ta demeure.

J'avancerai jusqu'à l'autel de Dieu, vers Dieu qui est toute ma joie ;

je te rendrai grâce avec ma harpe, Dieu, mon Dieu !

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Evangiles

E1 Évangile de Jésus-Christ selon Saint Matthieu (Mt 5, 1-12)

Soyez dans l’allégresse

Quand Jésus vit la foule, il gravit la montagne. Il s'assit, et ses disciples s'approchèrent.

Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait : « Heureux1 les pauvres de cœur2 : le Royaume des cieux est à

eux ! Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise !

Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés ! Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront

rassasiés ! Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde !

Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu ! Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !

Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice3 : le Royaume des cieux est à eux !

Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à

cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre

récompense sera grande dans les cieux ! C'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.

E2 Evangile de Jésus-Christ selon Saint Matthieu (Mt 5, 13-16)

Vous êtes la lumière du monde

« Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment

redeviendra-t-il du sel ? Il n'est plus bon à rien : on le jette dehors et les gens le piétinent.

Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée.

Et l'on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la

maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors en

voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. »

1- « heureux » transpose peut-être

un terme hébreu dynamique qu’on

pourrait traduire par « en marche

vers le bonheur ! »

2- pauvres : « blottis de crainte » : mendiants, démunis de tout.

cœur : en grec pneuma, souffle.

Démunis de souffle, d’esprit, en attente du souffle qui fait vivre.

3 à cause de leur pratique de la justice.

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E3 Evangile de Jésus-Christ selon Saint Matthieu (Mt 28, 18-20)

Je suis avec vous tous les jours

Au temps de Pâques, Jésus ressuscité, (…) adressa ces paroles aux Apôtres : « Tout pouvoir m'a été donné au ciel et sur la terre.

Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ; et apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. Et moi, je suis avec

vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. »

E4 Evangile de Jésus-Christ selon Saint Marc (Mc 1, 9-11)

En toi, j’ai mis tout mon amour

Or, à cette époque, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et se fit baptiser par Jean dans le Jourdain.

Au moment où il sortait1 de l'eau, Jésus vit le ciel se déchirer et l'Esprit descendre sur lui comme une colombe.

Du ciel une voix se fit entendre : « C'est toi mon Fils bien-aimé ; en toi j'ai mis tout mon amour2. »

E5 Evangile de Jésus-Christ selon Saint Marc (Mc 10, 13-16)

Laissez les enfants venir à moi

On présentait à Jésus des enfants pour les lui faire toucher ; mais les disciples les écartèrent vivement.

Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi. Ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui

leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n'accueille pas le royaume de Dieu à la manière d'un enfant n'y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.

1 exactement : « il remontait ». Ce mouvement s’oppose à celui de l’Esprit qui descend. Les 2 verbes ont, en grec, le même radical.

2 litt. « en toi j’ai été satisfait », voire « en toi je suis comblé ».

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E6 Evangile de Jésus-Christ selon Saint Marc (Mc 12, 28-33)

Aimer son prochain comme soi-même

Un scribe (…) s'avança vers Jésus pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? »

Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l'unique Seigneur.

Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.

Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »

Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est l'Unique et qu'il n'y en a pas d'autre que lui.

L'aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que

toutes les offrandes et tous les sacrifices. »

E7 Evangile de Jésus-Christ selon Saint Luc (Lc 10, 21-22)

Tout m’a été confié par mon Père

(…) Jésus exultant de joie sous l'action de l'Esprit Saint, (…) dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce

que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits.

Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté. Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît qui est le Père, sinon le

Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »

E8 Evangile de Jésus-Christ selon Saint Luc (Lc 11, 9-13)

Celui qui demande reçoit

(…) Jésus disait à ses disciples : « Eh bien, moi, je vous dis :

Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez ;

frappez, la porte vous sera ouverte. Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ;

et pour celui qui frappe, la porte s'ouvre. Quel père parmi vous donnerait un serpent à son fils qui lui

demande un poisson ? ou un scorpion, quand il demande un œuf ?

Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-il l'Esprit Saint

à ceux qui le lui demandent ! »

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E9 Evangile de Jésus-Christ selon Saint Jean (Jn 3, 1-21)

Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique

Il y avait un pharisien nommé Nicodème ; c'était un notable parmi les Juifs.

Il vint trouver Jésus pendant la nuit. Il lui dit : « Rabbi, nous le savons bien, c'est de la part de Dieu que tu es venu nous instruire, car aucun

homme ne peut accomplir les signes que tu accomplis si Dieu n'est pas avec lui. »

Jésus lui répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de renaître1, ne peut voir le règne de Dieu. »

Nicodème lui répliqua : « Comment est-il possible de naître quand on est déjà vieux ? Est-ce qu'on peut rentrer dans le sein de sa mère pour

naître une seconde fois ? »

Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l'eau et de l'Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu.

Ce qui est né de la chair n'est que chair ; ce qui est né de l'Esprit est esprit.

Ne sois pas étonné si je t'ai dit qu'il vous faut renaître.

Le vent souffle où il veut : tu entends le bruit qu'il fait, mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né du

souffle de l'Esprit. »

Nicodème reprit : « Comment cela peut-il se faire ? »

Jésus lui répondit : « Toi, tu es chargé d'instruire Israël, et tu ne connais pas ces choses-là ?

Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous n'acceptez pas notre

témoignage. Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ?

Car nul n'est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme.

De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l'homme soit élevé, afin que tout homme qui

croit obtienne par lui la vie éternelle.

Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle.

Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.

Celui qui croit en lui échappe au Jugement2, celui qui ne veut pas croire est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

Et le Jugement, le voici : quand la lumière est venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres

étaient mauvaises. En effet, tout homme qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne lui

soient reprochées ; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient reconnues comme des œuvres de Dieu3. »

1 « si quelqu’un n’est

pas engendré d’en

haut, il ne peut voir… »

2 « n’est pas jugé » :

litt. ne se sépare pas,

ne se met pas à l’écart.

3 litt. « afin que ses

œuvres soient

manifestées car elles

sont faites en Dieu. »

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E10 Evangile de Jésus-Christ selon Saint Jean (Jn 4, 5-14)

Si tu savais le don de Dieu

Jésus arrive ainsi à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph, et où se trouve le

puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s'était assis là, au bord du puits. Il était environ midi.

Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l'eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »

(En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter de quoi manger.)

La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » (En effet, les Juifs ne veulent rien

avoir en commun avec les Samaritains.) Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais

celui qui te dit : 'Donne-moi à boire', c'est toi qui lui aurais demandé, et il t'aurait donné de l'eau vive. »

Elle lui dit : « Seigneur, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond ; avec quoi prendrais-tu l'eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même,

avec ses fils et ses bêtes ? » Jésus lui répondit : « Tout homme qui boit de cette eau aura encore

soif ; mais celui qui boira de l'eau que moi je lui donnerai n'aura plus jamais soif ; et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui source

jaillissante pour la vie éternelle. »

E11 Evangile de Jésus-Christ selon Saint Jean (Jn 6, 44-47)

Celui qui croit en moi a la vie éternelle

Après avoir multiplié les pains, Jésus disait à la foule : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire

vers moi, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Tout homme qui écoute les enseignements du Père vient à

moi. Certes, personne n'a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu :

celui-là seul a vu le Père. Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi a la vie éternelle.

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E12 Evangile de Jésus-Christ selon Saint Jean (Jn 7, 37-39)

Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi

Au jour solennel où se terminait la fête, Jésus, debout, s'écria :

« Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive, celui qui croit en moi ! Comme dit l'Écriture : Des fleuves d'eau vive jailliront de

son cœur. » En disant cela, il parlait de l'Esprit Saint, l'Esprit que devaient

recevoir ceux qui croiraient en Jésus.

E13 Evangile de Jésus-Christ selon Saint Jean (Jn 15,1-11)

Demeurez en moi, comme moi en vous

Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.

Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l'enlève ; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour

qu'il en donne davantage. Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je

vous ai dite : Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne

peut pas porter du fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.

Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en

dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu'on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse,

on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous,

demandez tout ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez. Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous donniez beaucoup

de fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples. Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans

mon amour. Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans

mon amour, comme moi, j'ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.

Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie. »

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3 – AU BAPTISTERE Après l’accueil et la liturgie de la Parole de Dieu, vient le rite du baptême lui-même. Votre enfant va « renaître de l’eau et de l’Esprit ». La Parole de Dieu nous met en route pour une conversion, un changement de vie. Se déplacer, c’est signifier que le baptême est un rite de passage. L’assemblée est invitée à se diriger vers la cuve baptismale. LA BENEDICTION DE L’EAU Le célébrant bénit l’eau, il dit par exemple : « Dieu, dont la puissance invisible accomplit des merveilles par les sacrements, tu as voulu, au cours des temps, que l’eau, ta créature, révèle ce que serait la grâce du baptême. Dès les commencements du monde, c’est ton Esprit qui planait sur les eaux, pour qu’elles reçoivent en germe la force de sanctifier. Par les flots du déluge, tu annonçais le baptême qui fait renaître, puisque l’eau y préfigurait à la fois la fin de tout péché et le début de toute justice. Aux enfants d’Abraham, tu as fait passer la Mer Rouge à pied sec pour que le peuple d’Israël, libéré de la servitude, préfigure le peuple des baptisés. Ton Fils bien-aimé, baptisé par Jean dans les eaux du Jourdain, consacré par l’onction de ton Esprit, suspendu au bois de la croix, laissa couler de son côté ouvert du sang et de l’eau ; Et quand il fut ressuscité, il dit à ses disciples : « Allez, enseignez toutes les nations, et baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ». Maintenant, Seigneur notre Dieu, regarde avec amour ton Eglise et fais jaillir en elle la source du baptême. Que cette eau reçoive de l’Esprit Saint la grâce de ton Fils unique, afin que l’homme créé à ta ressemblance et lavé par le baptême des souillures qui déforment cette image,

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puisse renaître de l'eau et de l'Esprit pour la vie nouvelle d’enfant de Dieu. Nous t’en prions, Seigneur notre Dieu : par la grâce de ton Fils, que vienne sur cette eau la puissance de l’Esprit Saint afin que tout homme qui sera baptisé, enseveli dans la mort avec le Christ, ressuscite avec le Christ pour la vie, car il est vivant pour les siècles des siècles. Amen ». Bénir c’est « dire du Bien ». Ensemble bénissons Dieu qui a créé la vie et bénissons l’eau que Dieu nous a donnée et tout particulièrement l’eau du Baptême de votre enfant. Mais attention ! Cette eau ne devient pas une eau miraculeuse avec un pouvoir magique. C’est une eau naturelle. Au cours de la prière dite par le célébrant, nous pouvons dire ou chanter : Béni sois-tu Seigneur.

LE COMBAT ET LA RENONCIATION La liturgie nous invite à nous prononcer sans équivoque contre tout ce qui peut nuire à la vie des enfants, et en particulier à ce qui pourrait nous faire douter ou oublier l’amour du Père. Nous ne leur éviterons pas d’avoir à affronter les difficultés de la vie. Nous demandons au Seigneur de nous aider à lutter contre tout ce qui nous entraîne vers le Mal. Le célébrant peut dire les paroles du rituel sous forme d’un dialogue avec parents, parrain et marraine :

- Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejetez-vous le péché ? Parents et parrain-marraine : Oui, je le rejette. - Pour échapper au pouvoir du péché, rejetez-vous ce qui conduit au mal ? Parents et parrain-marraine : Oui je le rejette. - Pour suivre Jésus Christ, rejetez-vous Satan qui l’auteur du péché ? Parents et parrain-marraine : Oui, je le rejette.

LE CREDO Le Credo, mot latin qui veut dire « je crois » est la profession de foi de tous les chrétiens. Lors de la célébration du baptême, le prêtre (ou diacre) le présente sous forme de trois propositions auxquelles on est invité à répondre Je crois.

Le célébrant : Croyez-vous en Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre, qui a créé l’homme et la femme à son image et à sa ressemblance, Croyez-vous en Dieu le Père ? L’assemblée : Je crois.

Le célébrant : Croyez-vous en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui est né d’une femme, la Vierge Marie, a souffert la passion, a été enseveli, est ressuscité d’entre les morts, et est assis à la droite du Père, Croyez-vous en Jésus Christ ? L’assemblée : Je crois. Le célébrant : Croyez-vous en l’Esprit Saint, à la sainte Eglise Catholique, à la communion des saints, à un seul baptême pour le pardon des péchés, à la résurrection de la chair, et à la vie éternelle, Croyez-vous en l’Esprit Saint de Dieu ? L’assemblée : Je crois.

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LE BAPTEME Baptiser vient d'un mot grec qui veut dire plonger. L’eau est source de vie. Sans elle, la terre n’est que désert aride. Nous en avons besoin pour vivre et néanmoins, elle peut nous apporter la mort…. Les premiers chrétiens étaient entièrement plongés dans l'eau, à trois reprises, jusqu'à en perdre souffle, pour signifier le sens profond du baptême : il s'agit d'être plongé dans la mort avec Jésus, d'y laisser tout ce qui est du côté du mal et du péché pour naître avec Jésus et en Jésus, à la Vie Éternelle d'enfant de Dieu, dans son souffle Saint. Aujourd’hui, le baptême par immersion est toujours possible. Mais habituellement le prêtre verse à trois reprises de l’eau sur le front de l’enfant. Une dernière fois, publiquement, le célébrant vous demande si vous voulez que votre enfant soit baptisé. Puis il dit en versant l’eau :

« Théo, … je te baptise, au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ».

L'ONCTION Après le bain, le parfum, le « sent-bon » de Dieu : l’onction du Saint-Chrême, huile parfumée consacrée par l’Evêque. Chrême, Christ, Chrétien, les trois mots viennent du même mot grec qui signifie l’élection et sa marque par l’onction. On a appelé Jésus, le Christ, c'est-à-dire celui qui a reçu l’onction. Comme l’huile pénètre le corps, il était rempli de l’Esprit de Dieu. Votre enfant, qu’il soit bien portant, malade ou avec un handicap est aimé du Seigneur Dieu qui le trouve digne d’être, avec Jésus et en Lui, prêtre, prophète et roi, non pour exercer un pouvoir écrasant sur le monde, mais pour aimer royalement, en vrai Fils de Dieu, chargé de porter à ses frères la Bonne Nouvelle du Royaume. Le célébrant : « …………... tu as été baptisé : le Dieu d’amour, Père de Jésus, le Christ notre Seigneur, t’a libéré du péché et t’a fait renaître de l’eau de l’Esprit Saint. Désormais, tu fais partie de son peuple, tu es membre du Corps du Christ et tu participes à sa dignité de prêtre, de prophète et de roi. Dieu te marque de l’huile de salut afin que tu demeures dans le Christ pour la vie éternelle ». L'assemblée : «Amen.»

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LE VETEMENT BLANC Voici que votre enfant, habillé d’un vêtement blanc, est revêtu de la splendeur du Christ. « Vous tous que le baptême a unis au Christ, vous avez revêtu le Christ ». (St Paul – lettre aux Galates) Le célébrant : « …………… tu es une créature nouvelle dans le Christ : tu as revêtu le Christ. Que ceux qui te rencontrent puissent reconnaître en toi cette dignité. Que tes parents et amis t’aident, par leurs paroles et leur exemple, à garder intacte la dignité des fils de Dieu, pour la vie éternelle. » C’est généralement la marraine qui est invitée à revêtir l’enfant pendant la prière dite par le célébrant. LA LUMIERE Le cierge du Baptême fait briller à nos yeux la lumière de Pâques. Le Christ est votre lumière. « Que ton visage s’éclaire et nous serons sauvés ». Etre baptisé, c’est se laisser attirer vers la lumière du Christ et en donner le goût aux autres. C'est à vous parents, parrain, marraine qu'il appartient de faire le nécessaire pour que cet enfant soit accompagné sur le chemin de la foi. Le célébrant présente aux parents, parrains et marraines, un cierge allumé au cierge pascal, en disant : « Recevez la lumière du Christ. C’est à vous, parents, parrains et marraines, que cette Lumière est confiée. Veillez à l’entretenir : que ces enfants illuminés par le Christ, avancent dans la vie en enfants de lumière et demeurent fidèles à la foi de leur baptême. Ainsi, quand le Seigneur viendra, ils pourront aller à sa rencontre dans son Royaume avec tous les saints du ciel ».

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4 – A L'AUTEL

Baptisé, votre enfant donnera un jour à Dieu le nom de Père, au milieu de ses frères chrétiens. Redisons ensemble la prière que Jésus nous apprise : « Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour, Pardonne-nous nos offenses, Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés, Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal. Car c’est à Toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Pour les siècles des siècles. Amen.»

Puis, nous nous tournons vers Marie, Marie qui a toujours dit « OUI » à Dieu, Marie mère de Jésus, mère de tous les chrétiens. Par cette prière, le célébrant et l’assemblée lui confient l’enfant baptisé. « Je vous salue Marie, pleine de grâces, le Seigneur est avec Vous, Vous êtes bénie entre toutes femmes, Et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs Maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.»

BENEDICTION ET ENVOI La célébration se termine ici où tout commence. En demandant à Dieu de bénir le père, la mère, et toute l’assemblée réunie, le célébrant manifeste la bienveillance de Dieu, présent, aidant chacun à Lui faire confiance pour l’avenir.

LES SIGNATURES Signer c’est s’engager, c’est reconnaître l’importance de ce qui vient d’être célébré et vouloir en garder la trace pour l’avenir.

Afin que l’enfant soit officiellement reconnu membre à part entière de l’Eglise, nous inscrivons son baptême sur le registre paroissial qui sera signé par le prêtre, les parents, parrain et marraine.

« Le baptême, c’est pour toute la vie. »

Le baptême est un commencement.

L’enfant aura à parcourir toutes les étapes de la vie chrétienne.

Pour vivre il faut se nourrir. Son principal aliment sera d’être uni au Christ, en participant à la messe et en communiant à son Corps. C'est pour cela que les parents, parrain, marraine et l'enfant sont invités à entourer l'autel, le roc solide sur lequel est célébrée l'Eucharistie chaque dimanche.

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Quelques chants

CHANTS D'ACCUEIL Ô Seigneur, je viens vers toi, je viens vers toi Je te cherche mon Dieu. O Seigneur, écoute-moi, écoute-moi, Je t'espère mon Dieu. 1. Toi, Seigneur, tu es la vie, Moi je n'étais rien ; Toi tu m'as donné la vie, Moi je suis ton enfant. 2. Toi, Seigneur, tu es l'amour, Moi, j'étais perdu ; Toi, tu es toute tendresse, Moi je cherche ta main. 3. Toi, Seigneur, tu es pardon, Moi, je suis pécheur, Tu écoutes et tu pardonnes, Ô mon Dieu, je t'implore. 4. Toi, Seigneur, tu es lumière, Moi, je ne vois pas ; Ta Parole nous éclaire Fais, Seigneur, que je voie. CHANTS D'ACCUEIL ET BAPTEME CHANT POUR LA LITURGIE DE LA PAROLE Que tes œuvres sont belles, Que tes œuvres sont grandes ! Seigneur, Seigneur, tu nous combles de joie. (bis) 1. C'est toi, le Dieu qui nous as faits, Qui nous as pétris de la terre ! Tout homme est une histoire sacré L'homme est à l'image de Dieu !

Ton amour nous a façonnés Tirés du ventre de la terre ! Tu as mis en nous ton Esprit : Nous tenons debout sur la terre ! 2. La terre nous donne le pain, Le vin qui réjouit notre cœur. Tu fais germer le grain semé, Au temps voulu, les fruits mûrissent ! Tu rassasies tous les vivants ; Les hommes travaillent pour vivre. 3. C'est toi qui bâtis nos maisons, Veilleur, tu veilles sur la ville ! Tu bénis chez nous les enfants ; Tu veux la paix à nos frontières ! Tu tiens le registre des peuples ; En toi chacun trouve ses sources !

1. Comme un enfant qui marche sur la route, Le nez en l’air et les cheveux au vent, Comme un enfant que n’effleure aucun doute Et qui sourit en rêvant, Me voici, Seigneur! Me voici comme un enfant. Me voici, Seigneur! Me voici comme un enfant. 2. Comme un enfant tient la main de son père Sans bien savoir où la route conduit, Comme un enfant, chantant dans la lumière, Chante aussi bien dans la nuit. 3. Comme un enfant qui s’est rendu coupable Mais qui sait bien qu’on lui pardonnera, Pour s’excuser d’être si misérable, Vient se jeter dans vos bras.

Comme un souffle fragile ta Parole se donne, comme un vase d'argile ton Amour nous façonne. 1. Ta Parole est murmure comme un secret d'amour, ta Parole est blessure qui nous ouvre le jour. 2. Ta Parole est naissance comme on sort de prison, ta Parole est semence qui promet la moisson. 3. Ta Parole est partage comme on coupe du pain, ta Parole est passage qui nous dit un chemin.

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CHANTS D'ACTION DE GRACE Psaume de la Création Trouver dans ma vie ta présence, Tenir une lampe allumée. Choisir avec toi la confiance, Aimer et se savoir aimé. 1. Croiser ton regard dans le doute, Brûler à l'écho de ta voix. Rester pour le pain de la route, Savoir reconnaître ton pas. 2. Brûler quand le feu devient cendre, Partir vers celui qui attend. Choisir de donner sans reprendre, Fêter le retour d'un enfant. 3. Ouvrir quand tu frappes à ma porte, Briser les verrous de la peur. Savoir tout ce que tu m'apportes, Rester et devenir veilleur.

Prière à Marie Chercher avec toi dans nos vies les pas de Dieu, Vierge Marie, par toi accueillir aujourd'hui le don de Dieu, Vierge Marie. 1. Puisque tu chantes avec nous : magnificat, Vierge Marie, permets la Pâque sur nos pas, nous ferons tout ce qu'il dira. 2. Puisque tu souffres avec nous Gethsémani, Vierge Marie, soutiens nos croix de l'aujourd'hui entre tes mains, voici ma vie. 3. Puisque tu demeures avec nous pour l'Angélus, Vierge Marie, guide nos pas dans l'inconnu, car tu es celle qui a cru.

CHANTS DE FIN DE CELEBRATION Ne rentrez pas chez vous comme avant, ne vivez pas chez vous comme avant, changez vos cœurs, chassez vos peurs, vivez en hommes nouveaux ! 1. A quoi bon les mots si l’on ne parle pas, 3. Je veux repartir et je veux te prier, à quoi bon les phrases si l’on n’écoute pas, je veux repartir et je veux t’écouter à quoi bon la joie si l’on ne partage pas, je veux repartir et je veux te chanter à quoi bon la vie si l’on n’aime pas ! je veux repartir et je veux t’annoncer ! 2. Pourquoi une chanson si l’on ne chante pas, pourquoi l’espérance si l’on n’espère pas, pourquoi l’amitié si l’on n’accueille pas pourquoi dire l’amour si l’on n’agit pas.

Par les cieux devant toi, splendeur et majesté, par l’infiniment grand, l’infiniment petit. Et par le firmament, ton manteau étoilé et par frère soleil, je veux crier : Mon Dieu tu es grand tu es beau Dieu vivant Dieu très haut, Tu es le Dieu d’Amour. Mon Dieu tu es grand tu es beau Dieu vivant Dieu très haut, Dieu vivant en toute création. Par tous les océans, et par toutes les mers, par tous les continents, et par l’eau des rivières, par le feu qui te dit comme un buisson ardent et par l’aile du vent, je veux crier : Mon Dieu... Par toutes les montagnes et toutes les vallées, par l’ombre des forêts, et par les fleurs des champs, par les bourgeons des arbres et l’herbe des prairies, par le blé en épis, je veux crier : Mon Dieu … Par tous les animaux de la terre et de l’eau, par le chant des oiseaux, par le chant de la vie, par l’homme que tu fis juste moins grand que toi, et par tous ses enfants, je veux crier : Mon Dieu … Par cette main tendue qui invite à la danse, par ce baiser jailli d’un élan d’espérance, par ce regard d’amour, qui relève et réchauffe, par le pain, et le vin, je veux crier : Mon Dieu …

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Préparation d’une célébration de Baptême. BAPTEME célébré le………… à …. h …. à l’église de ………………

NB. Ne pas oublier le livret de famille chrétienne ainsi qu’une offrande à remettre sous enveloppe à la fin de la cérémonie.

Les parties encadrées en gras sont celles qu’il est indispensable que les familles aient préparé. Proposez à des enfants aînés de préparer des dessins évoquant le baptême.

Une photocopie de cette feuille remplie par vos soins sera communiquée au célébrant, merci !

Accueil au fond de l’église, ou sur le parvis

PRESENTATION PAR LES PARENTS A préparer par écrit

SIGNATION Le célébrant, puis les parents, le parrain, la marraine tracent le signe de tous les chrétiens sur l’enfant

La Parole (Noter les intervenants pour chaque famille)

1ÈRE LECTURE Notez votre choix : Lecteur :

PSAUME Notez votre choix : Lecteur :

EVANGILE Notez votre choix : Lu par le célébrant.

HOMÉLIE Prononcée par le célébrant

PRIERE UNIVERSELLE Lecteurs : Refrain :

LITANIE Prononcée par le célébrant, l’assemblée répond.

COMBAT ou renonciation au mal

Les parents, parrains, marraines et l’assemblée répondent au célébrant. En 3 propositions auxquelles on répond : Je crois CREDO

Baptême

PRIÈRE SUR L'EAU Le célébrant fait une bénédiction et invocation sur l’eau.

BAPTÊME N, je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit

CHANT

ONCTION Le célébrant enduit l’enfant de Saint-chrême, pour l’imprégner de l’Esprit de Dieu

VÊTEMENT La marraine remet le vêtement blanc : tu as revêtu le Christ !

LUMIÈRE Le célébrant donne au parrain un cierge allumé au cierge pascal : sois attiré par la lumière du Christ !

A l’autel

MONTÉE À L'AUTEL Les parents, parrains et marraines se regroupent à l’autel.

NOTRE PÈRE

JE VOUS SALUE MARIE

SIGNATURE QUÊTE

Musique Pendant la signature, une personne se charge de passer faire la quête

BÉNÉDICTION ET ENVOI

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Notes personnelles :

Poursuivre la route Pour votre enfant :

Eveil à la foi : à partir de 5 ans (GS maternelle). Catéchisme : à partir de 8 ans (CE2). Contacter le secrétariat d’Accueil.

Pour vous-même : Le baptême a éveillé en vous un désir d’entendre à nouveau la Parole, de partager avec d’autres, pour certains adultes de préparer votre propre baptême, communion, confirmation, mariage, SIGNALEZ-VOUS !

Pour l’Eglise, Corps du Christ : C’est grâce à votre participation qu’elle est vivante. N’hésitez pas à venir vous nourrir de la Parole et de l’eucharistie, à offrir vos compétences et votre dynamisme pour qu’elle ne cesse de se renouveler !

Contacts :

Thérèse MALICERTE

05.56.98.14.03 saintaugustinbx@free.fr

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L’aventure de la vie !

Quand le bébé naît, il sort du ventre de sa maman, où il était dans de l’eau. Il naît de l’eau. Alors il se trouve dans l’air. Et il pousse un cri. Et tout le monde se réjouit car il respire, il prend son souffle, il vit à l’air libre, il entend ceux qui lui parlent. D’abord il reconnaît la voix de celle qui l’a porté dans son ventre, puis les voix de ceux qui l’entouraient avant même sa naissance. C’est une belle joie de le voir tourner la tête vers celui qui parle, l’air attentif. Et c’est une plus grande joie quand il commence à faire avec sa bouche autre chose que manger et réclamer à manger. Il s’essaye à parler ; et il réussit des merveilles de cris de joie de vivre. On a bien de la peine à en faire d’aussi beaux quand on est adulte. Il naît au souffle, à l’esprit, à la parole. Bientôt il saura dire papa, maman… La parole elle était là bien avant nous. C’est la parole de Dieu qui a tout créé. Laisser venir auprès de Jésus les petits enfants, c’est reconnaître que tout humain a son origine en Dieu. Devenir comme des petits enfants, c’est accueillir la vie comme un don, au lieu d’en jouir comme sa propriété exclusive. Devenir comme des enfants, c’est se réconcilier avec la parole d’origine. Car les humains ont souvent tendance à se détourner de la parole. Ils se bouchent les oreilles pour ne plus entendre parler celui qui les fait vivre. C’est comme si un serpent se mettait à siffler à leurs oreilles que Dieu leur mentait, et qu’ils pouvaient bien vivre sans l’écouter, en faisant tout ce que bon leur semble. Et bien sûr ils deviennent très malheureux. Mais c’est le serpent qui ment. Alors Dieu envoie aux hommes des prophètes pour les libérer :

Ne crains pas, car je t’ai libéré. Tu es à moi… Tu es précieux à mes yeux. Tu comptes beaucoup pour moi et je t’aime.

Et les prophètes apprennent aux hommes à s’aimer et à se secourir : Partage ton pain avec celui qui a faim ; Ne te dérobe pas à ton semblable. Ta lumière jaillira comme l’aurore. Si tu appelles, le Seigneur te répondra. Et puis Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tout humain qui croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. Son fils, c’est Jésus. En lui il n’y a pas de mensonge, la chair et la parole sont ensemble en vérité. Sa parole fait vivre. Il nous a aimés jusqu’à donner sa vie pour nous, jusqu’à mourir pour nous libérer du péché. Dans quelques jours, si vous voulez, le célébrant va baptiser votre enfant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, pour qu’il vive en enfant bien aimé de Dieu.

Père Jean-Loup Ducasse

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