Le 1344 - Lions Clubs de France · V°ux et Abécédaire. Le 1344 a pris son envol de manière...

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Janvier 2015 Lions Club Aubagne Sommaire : Edito . Actions et Vie du Club Notre Ami jean Claude Agostini. Rencontres Alsacienne. Mission Hôpital Devoir de Mémoire. Libres Opinion. Sciences - Santé - Envi- ronnement. Humour. Vœux et Abécédaire. Almanach de Janvier Pluie aux Rois, blé jusqu'au toit. Et dans les tonneaux, vin à flots." 1344 est une publication éditée par le lions club Aubagne Garlaban. Directeur de la publication : Jacques Giuliani Rédacteur en Chef Jean– Pierre .PassettiI Commission Communi- cation in memoriam : Raymond le Corre www.lions-france.org/ Le 1344 Six mois sont déjà écoulés, six mois qui sont passés à la vitesse lumière avec un Club très impliqué dans les actions entreprises. Les actions dans la cité « bourse aux jouets, loto» se sont réalisées avec entrain, bonne humeur et une forte implication de nos membres. Les actions Nationales telles que le Téléthon, ont encore une fois, monopolisé nos membres et même jusqu’à 2h00 du matin au centre d’ap- pel d’Aix, après une journée « couscous » à Gémenos. Le 1344 a pris son envol de manière systématique mais notre Président de Com- mission, bataille toujours pour récupérer des articles, et la commission « Jeu- nesse » grâce et des idées novatrices, s’investit profondément dans les collèges et met en place « la gazette » et le concours d’éloquence. La commission des œuvres sociales a commencé ses contacts et étudié les dos- siers proposés. Les réunions de décision s’enchainent à un rythme régulier. Nous avons des mouvements dans nos effectifs. Tout d’abord en novembre, le départ de Catherine Husson à Autun, et début janvier nous avons eu la grande tris- tesse d’apprendre le décès soudain de notre ami Jean Claude Agostini, 73 ans et Lion depuis 1999. C’est un coup très rude pour notre Club. Jean Claude était con- nu pour sa gentillesse, sa joie de vivre et son implication continue dans nos mani- festations. Nous avons perdu un grand Lion et aussi un superbe ami, et comme disait Brassens, « jamais son trou dans l’eau ne se refermera». Nous avons eu la joie d’introniser un nouveau membre en la personne de Danielle Thauront. Danielle est depuis septembre avec nous. Elle est partout, toujours pré- sente et elle représente la continuité de notre Club comme la tête du Lion de notre insigne qui regarde vers l’avenir. Maintenant, les actions nouvelles sont sur la ligne de départ. Le loto de Gémenos du 15 février, que l’on espère grandiose, et d’ailleurs nous avons besoin de tous et de toutes pour en faire la publicité, le Salon des vignerons dont la commission tourne déjà à plein régime et notre action « Culture et Jeunesse » qui se tiendra le 27 mars à Gémenos, grâce à la troupe des « Scénambules « composée de jeunes étudiants, acteurs de théâtre. Enfin, notre semaine de communication se déroulera du 2 au 7 mars, adossée au Salon des Vignerons. Elle nous permettra de rayonner, de nous faire connaitre à travers nos valeurs et nos actions locales, Nationales et Internationales. Mes chers amis, nous avons encore beaucoup de travail, mais aussi beaucoup de satisfactions. Nous allons continuer à rayonner et à diffuser notre engagement. « Nous Servons » pour aider les autres. Page 1 Editorial du Président 2014/2015 Jacques Giuliani N° 204 « La discorde est le plus grand mal du genre humain, et la tolérance en est le seul remède. » Voltaire Prochaine parution le 26 février 2015

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Janvier 2015

Lions Club Aubagne

Sommaire :

Edito .

Actions et Vie du Club

Notre Ami jean Claude Agostini.

Rencontres Alsacienne.

Mission Hôpital

Devoir de Mémoire.

Libres Opinion.

Sciences - Santé - Envi-ronnement.

Humour.

Vœux et Abécédaire.

Almanach de Janvier

Pluie aux

Rois, blé jusqu'au

toit. Et dans les tonneaux,

vin à flots."

1344 est une publication éditée

par le lions club Aubagne Garlaban.

Directeur de la publication :

Jacques Giuliani Rédacteur en Chef

Jean– Pierre .PassettiI Commission Communi-

cation in memoriam : Raymond le

Corre

www.lions-france.org/

Le 1344

Six mois sont déjà écoulés, six mois qui sont passés à la vitesse lumière avec un Club très impliqué dans les actions entreprises.

Les actions dans la cité « bourse aux jouets, loto» se sont réalisées avec entrain, bonne humeur et une forte implication de nos membres. Les actions Nationales telles que le Téléthon, ont encore une fois, monopolisé nos membres et même jusqu’à 2h00 du matin au centre d’ap-pel d’Aix, après une journée « couscous » à Gémenos.

Le 1344 a pris son envol de manière systématique mais notre Président de Com-mission, bataille toujours pour récupérer des articles, et la commission « Jeu-nesse » grâce et des idées novatrices, s’investit profondément dans les collèges et met en place « la gazette » et le concours d’éloquence.

La commission des œuvres sociales a commencé ses contacts et étudié les dos-siers proposés. Les réunions de décision s’enchainent à un rythme régulier.

Nous avons des mouvements dans nos effectifs. Tout d’abord en novembre, le départ de Catherine Husson à Autun, et début janvier nous avons eu la grande tris-tesse d’apprendre le décès soudain de notre ami Jean Claude Agostini, 73 ans et Lion depuis 1999. C’est un coup très rude pour notre Club. Jean Claude était con-nu pour sa gentillesse, sa joie de vivre et son implication continue dans nos mani-festations. Nous avons perdu un grand Lion et aussi un superbe ami, et comme disait Brassens, « jamais son trou dans l’eau ne se refermera».

Nous avons eu la joie d’introniser un nouveau membre en la personne de Danielle Thauront. Danielle est depuis septembre avec nous. Elle est partout, toujours pré-sente et elle représente la continuité de notre Club comme la tête du Lion de notre insigne qui regarde vers l’avenir.

Maintenant, les actions nouvelles sont sur la ligne de départ. Le loto de Gémenos du 15 février, que l’on espère grandiose, et d’ailleurs nous avons besoin de tous et de toutes pour en faire la publicité, le Salon des vignerons dont la commission tourne déjà à plein régime et notre action « Culture et Jeunesse » qui se tiendra le 27 mars à Gémenos, grâce à la troupe des « Scénambules « composée de jeunes étudiants, acteurs de théâtre.

Enfin, notre semaine de communication se déroulera du 2 au 7 mars, adossée au

Salon des Vignerons. Elle nous permettra de rayonner, de nous faire connaitre à

travers nos valeurs et nos actions locales, Nationales et Internationales.

Mes chers amis, nous avons encore beaucoup de travail, mais aussi beaucoup de

satisfactions. Nous allons continuer à rayonner et à diffuser notre engagement.

« Nous Servons » pour aider les autres.

Page 1

Editorial du Président 2014/2015 Jacques Giuliani

N° 204

« La discorde est le plus grand mal du genre humain, et la tolérance en est le seul remède. » Voltaire

Prochaine parution le

26 février 2015

Vie du Club

Ce numéro 204 est dédié à la mémoire de notre ami Jean-Claude Agostini qui nous a brutalement dit au revoir le

14/1/2015 après 15 ans de présence et d’amitié.

« Petits Mots » par Maurice Audibert

De caractère indépendant, peut-être pour certains un peu « grande gueule », Jean-Claude était un bon vivant, chaleureux, ai-mant particulièrement le monde et sa terre d’origine La Corse qu’il n’hésitait pas à re-joindre avec Anne-Marie, son épouse de-puis près de 46 ans. Devant la mort d’un ami, un seul dénomina-teur commun : le vide et la peine. Nous devons, cependant, nous consoler en nous disant que Jean-Claude est parti vite et qu'il n'a pas souffert. Nous devons aussi admettre que l’amitié peut aussi faire souffrir lorsque l’ami dé-cède. Devant un tel constat, nous ne pouvons que ressentir de la compassion à l’égard de sa famille et nos pensées vont donc vers elle. Gardons, cependant, le front haut et simple-ment témoignons à notre ami notre empa-thie et retenons, comme Charles Péguy, l’illusion que Jean – Claude n’est pas loin de nous tous et qu’il est seulement passé dans la pièce à côté. Et pour finir je dirai, comme Jean-Claude l’aurait certainement voulu, continuons à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.

C'est avec beaucoup d'émotion et une pro-fonde tristesse que nous avons appris la mort subite de notre ami Jean-Claude AGOSTINI. Jean-Claude est parti et nous n’avons pas eu le temps de lui dire au revoir. Devant ce douloureux coup du sort, je vou-drais, en tant qu’ami et parrain de Jean-Claude lui dédier ces quelques mots afin de nous souvenir des bons moments passés en sa compagnie. Instants que nous garderons ancrés dans nos mémoires accompagnés du souvenir permanent de sa personne. Voilà déjà près de 45 ans que nos chemins se sont croisés au sein d’une Entreprise Marseil-laise. Mais, je ne vous apprendrai rien, en souli-gnant que Jean-Claude était un homme de qualité, sincère, toujours présent lorsqu’on avait besoin de lui, quelqu’un de profondé-ment bon. C’est pourquoi, tout naturellement, il y a maintenant plus de 15 ans il s’est engagé, au-près de nous, d’une façon très active dans le Lionisme. Durant tout ce temps nous avons tous pu l’apprécier. C’était un Lion très investi au niveau de notre Club. Sa disponibilité et son implication dans de nombreuses actions faisaient l’unanimité.

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Vie du Club

15 années d’amitiés avec Jean-Claude Agostini

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Vie et Actions du Club

Le Père Noël n’avait pas fini sa Mission.

Le 16 janvier 2015 à 12h le Président Jacques Giuliani et les représen-

tants du Lions Club Aubagne Garlaban se sont retrouvés à l’Hôpital

d’Aubagne au 5ème étage au Service de Pédiatrie. Dans ce Service

totalement rénové nous étions attendus par la Direction représentée

par M Flourez Damien Directeur adjoint et du Docteur Battaglini Paula

entourés des cadres de santé, des infirmières et infirmiers. «Les

Blouses Roses » association très présente auprès des petits malades

dans ce service était aussi de la fête.

Nous attendions tous l’arrivée du Père Noël dont c’était une des der-

nières missions.

En effet il était chargé d’apporter les Jouets, les crayons de couleurs, les

jeux, les tablettes, les poupées et autres cadeaux commandés suite à la

18ème Opération de la vente des «Œufs de Pâques » en mars 2014. Les

travaux importants de rénovation n’avaient pas permis de faire cette dotation

dans les délais habituels.

Mais ce retard permet un clin d’œil : les ventes des Poules et des œufs de

Pâques ont permis de financer les

cadeaux du Père Noël. Tous ses

jouets et jeux permettent aux enfants

de mieux vivre leur séjour à l’hôpital.

Le responsable de l’action en 2014 notre ami Jean Luc Demailly a rappelé

l’implication des membres de sa commission, Roger Piccioni, Henriette Tarry

et des membres du Club. Il a confirmé notre engagement en 2015 dans

cette action pérenne.

La Direction et le docteur Battaglini nous ont confortés dans cette voie car

nous disent-ils : « Cela permet aux enfants de mieux vivre des instants diffi-

ciles.»

Actions Futures du Club

Le 15 Février 2015 à 14h30 : « En Voyage pour Florence ». Venez nombreux au Loto de Gèmenos « Souvenir Jean Frau » . Les Béné-fices de ce loto richement doté se-ront versés au C.C.A.S de Gèmenos - Nous vous attendons comme toutes les Années à la Salle Jean Jaurès. Une buvette sera à votre disposition boissons , café et vente de crêpes. Réservez - nous votre

après midi

Vie et Actions du Club - Rencontres Alsaciennes

du reste à remercier tous les partici-pants pour leur ponctualité. Un quart d’heure plus tard, nous étions au par-king Rapp situé sous la grande place de Colmar. Après un peu moins de deux heures de temps libre consacré à une première approche de Colmar et de son marché de Noël, nous retrouvâmes Paul Zumbielh, son parapluie et Antoine Didner du club Colmar-Schweitzer à 11h30 précises à la sortie principale du parking Rapp comme convenu. S’ensuivit une visite du centre historique de Colmar, animée par deux his-toriens d’exception nous abreuvant de nombre de dé-tails historiques et démontrant, s’il en était besoin, leur amour quasi charnel de leur belle ville. L’heure du dé-jeuner passa sans que l’on s’en rende vraiment compte, ayant néanmoins avalé en quelques minutes un petit en-cas, un bretzel au munster chaud dans le magnifique marché couvert de la ville. Puis à nouveau temps libre de 15h à 18h30 pour des emplettes, pour les uns vin chaud ou bière de Noël pour les autres. A 18h30 rendez-vous était pris dans un restaurant de Colmar par nos amis Lions de Colmar-Schweitzer re-joints par deux autres membres dont un couple de jeunes mariés de … 70 ans environ. Cette soirée sym-pathique, et conviviale se déroula autour d’une choucroute aux poissons. Gaétan usa un peu trop d’une sauce locale, le raifort (Le mot viendrait du vieux français "raiz" (du latin radix) et de "fort", et signifie "racine forte". C'est une plante potagère herbacée qui appartient à la famille des crucifères, comme le chou, le radis et le navet) Depuis il ne s’arrête plus de boire de l’eau pour es-sayer d’éteindre le feu qui couve dans sa bouche. Après une journée bien remplie, la troupe regagna ses pénates vers 23h, heureuse de retrouver ses lits douil-lets.

Samedi 13 décembre : Le rendez-vous matinal était toujours fixé à 9h30. Le temps était couvert mais la température assez douce (10°). Direction Kaysersberg où miracle du GPS, nous pûmes garer nos voitures sur un parking situé à moins de 10 m du restau-rant « l’Arbre Vert » où nous avions réservé pour dé-jeuner à 11h45 et de l’entrée du village. Au passage il faut dire un grand merci à Jacques Olivero qui grâce à un de ses amis qui vit sur place depuis plusieurs dé-cennies nous avait conseillé plusieurs restaurants à chacune de nos étapes, se révélant meilleurs les uns que les autres et toujours au même prix de 30 €/ per-sonne (vin et café compris, et compte tenu de la tem-pérature, le groupe a carburé sans trop de modéra-tion ! Après une découverte libre de ce magnifique village, le groupe se retrouva avec plaisir à table pour un excellent repas, à l’issue duquel il fut décidé à l’unanimité de regagner Riquewihr pour visiter son marché et satisfaire à l’invitation à 18h30 de notre ex-posant M. Mary (« Au Marché de Riquewihr »). Une

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Jeudi 11 décembre à 11h45 : A la gare Saint Charles, le groupe est déjà au complet, soit près d’une heure avant le départ de notre TGV. Le nombre de valises par tête est correct, certaines compagnes ont visiblement fait des ef-forts, notamment Colette qui a dû réduire le nombre de paires de chaussures emportées. Installés dans notre TGV dans un certain désordre, les places choisies se ré-vèlent non-conformes au souhait exprimé. Avec l’accord plus ou moins tacite du contrôleur, nous organisons notre compartiment afin d’avoir une table pour faire une partie de tarot. Après une succincte collation, certains avaient pris la précaution de se faire de succulents sandwichs, débuta une partie de tarot avec Suzanne, Jean-Pierre, Claude et moi - même. D’autres tombaient dans les bras de Morphée et Gérard entama une longue conversation avec sa voisine qui fit craindre à certains sa conversion à l’Islam. La partie de tarot s’acheva juste avant notre arri-vée à Colmar avec une sévère déculottée des époux Pas-setti qui se retrouvèrent en slip sur le quai de la gare. Heu-reusement, la température était clémente (10°). Après avoir récupéré les clés de nos 3 véhicules à l’ac-cueil de la gare, Michel s’était bien gardé de nous dire qu’un jeu de pistes (gratuit ou compris dans le prix ?!?) était organisé par Avis pour les retrouver, car situés dans 2 parkings différents et au milieu d’autres véhicules tout aussi anonymes. Après une demi-heure de recherche, les véhicules étaient repérés. Tous les bagages purent être embarqués ce qui n’était pas évident, et le convoi s’ébran-la sous ma conduite en direction de Riquewihr, ou plus exactement celle de mon GPS (Global Positioning Sys-tem). Heureusement que j’avais pris la précaution d’en réserver un. Certes Michel en avait 2 dans sa voiture (Hubert et Maureen), mais ils n’affichè-rent le parcours qu’à l’entrée de l’hôtel Best Western : mieux vaut tard que jamais ! Notre hôtel se révéla aussitôt conforme à nos espérances : situé à moins de 100 m de l’entrée du marché de Noël, accueil chaleureux, grand parking, chambres spacieuses, très calme, sauf pour Co-lette et Michel dont la chambre était située au-dessus de l’entrée et de la porte automatique. Après une demi-heure consacrée à défaire les valises, notre petite troupe s’élan-ça à l’assaut de la rue centrale du village pour gagner le restaurant Le « Sarment d’Or » où nous fûmes tout de suite dans l’ambiance alsacienne. Ce qui m’a le plus frap-pé dans ce séjour est l’accueil chaleureux dont nous avons bénéficié à tout instant. Un cadre authentique, un serveur sympathique et en guise d’apéritif un vin blanc d’Alsace recommandé par le Chef très correct. Malgré un choix à la carte, le service fut efficace et tous les convives se déclarèrent fort satisfaits de leur choix. A 23h, il était temps d’aller compter les moutons, car le périple ne faisait que commencer. Vendredi 12 décembre : Après un petit déjeuner co-pieux, car il était prévu de ne pas déjeuner à midi, le groupe était à l’heure au rendez-vous fixé à 9h30. Je tiens

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laissais tenter avec Eliane par un baeckeofe qui se révéla excellent, fondant à souhait dans la bouche. J’avoue en avoir repris 3 fois ! Pour digérer heureu-sement j’avais choisi un kouglof glacé désinfecté avec du marc d’Alsace (on n’est jamais trop pru-dents) parfait et efficace ! Puis retour à Riquewihr pour terminer nos achats de Noël et recevoir à 18h30 en notre hôtel les Présidents des clubs de Colmar-Doyen et de Colmar Alliance Décapole : « Merci pour ce moment » serait je tenté de leur dire. Après l’échange traditionnel de fanions nous pûmes échanger nos idées sur le lionisme et nos ac-tions de manière très sympathique. A 20h15 il était temps pour les supporters de l’O.M. de prendre la route de Colmar. M. Mary avait parfai-tement organisé la soirée et finalement a pu se joindre à nous. Dès son entrée, en fin connaisseur, Hubert apprécia particulièrement ce lieu discret et accueillant. Au sous-sol, nous étions attendus, l’es-pace nous étant réservé, avec 3 écrans de télévision énormes accrochés sur une cloison. Nous avons pu voir le match donc en 3 D, même si parait-il ce n’est pas tout au fait comme çà ?!? Certes seule ombre au tableau de ce séjour, l’O.M. au terme d’un match mé-diocre perdit, mais comme le PSG en avait fait de même quelques heures auparavant, l’honneur était sauf et nous restions premiers. Le retour à Riquewihr se déroula sans encombre et ce malgré un brouillard très dense. Lundi 15 décembre : C’est le dernier jour et notre voyage s’achève déjà. A 9h45, les voitures chargées à ras bord (miracle de voiture qui ont tout d’une grande !), car évidemment nous avions plus de ba-gages qu’au départ. Nous avons pris la route des vins. Oh que c’est beau ! comme dit mon amie Bri-gitte. La particularité est que tous les villages se tou-chent : ils sont séparés de 2 ou 3 kms seulement, plus beaux et plus propres les uns que les autres et des vignes, des vignes à perte de vue impeccable-ment rangées et alignées. A 11h15 comme prévu nous fûmes accueillis par nos amis PFISTER qui après la visite de leur installation nous offrirent un sympathique et copieux apéritif, avec notamment des pains surprises faits avec des pains de campagne d’un mètre de longueur environ, dont l’ami Michel s’empressa de copier la recette. Puis direction Ober-nai où nous attendait un dernier et excellent restau-rant. Michel, Gérard et moi sans aucune hésitation se portèrent volontaires pour un munster chaud et pané accompagné de pommes de terre finement décou-pées et frites dans une graisse d’oie. Le kouglof gla-cé accompagné de marc d’Alsace facilita la digestion. L’heure du départ avança à grand pas, nous fîmes une rapide et beaucoup trop courte visite du centre historique d’Obernai qui nous a néanmoins apparu comme une ville magnifique ceinturée de remparts. Au moment de notre séparation nos amis PFISTER nous remirent pour le club un carton de 6 bouteilles de leur domaine mises sur table lors de la dernière réunion statutaire de décembre.

réception très sympathique au fond d’un de ses 2 maga-sins nous attendait. Sachant que rien n’était prévu le di-manche soir, Gaétan cherchait tous azimuts où il serait possible de voir le match de l’O.M. à Monaco car notre hôtel ne recevait pas Canal +. Il s’en ouvrit finalement à M. Mary qui se démena pour trouver, malgré un travail intense, une solution sur Col-mar dont je parlerai plus tard (Dans le week-end Rique-wihr reçoit près de 80.000 visiteurs et 640 cars de l’Eu-rope entière !). Alors que certains préféraient rentrer à l’hôtel vers 20h, d’autres ne voulant pas s’endormir le ventre creux cherchèrent une table, ce qui ne se révéla pas facile car tous les restaurants affichaient complets ! Gaétan jeta son dévolu sur une soupe chaude. A ce pro-pos, je me permets de rapporter un incident diplomatique dans la famille DUDET : Michel, avant de nous rejoindre, avait rapporté lui aussi dans sa chambre une soupe à Colette qui la trouva extra ! Ce qui vexa profondément l’ami Michel « comment une soupe faite avec 3 légumes peut-elle être meilleure que la mienne que je fais avec 9 légumes !) Nous nous sommes finalement rabattus (oui j’étais présent) sur une crêperie alsacienne et en aucun cas bretonne. La crêpe complète put nous boucher un coin de l’estomac et nous permettre de ne pas être réveil-lés pendant notre sommeil par la faim, ce qui comme vous le savez est terrible ! Dimanche 14 décembre : La petite troupe exacte au rendez-vous de 9h30 s’élança en direction de Ribeauvil-lé. Le temps était couvert avec un petit crachin limite de la neige fondue. Et nou-veau miracle à l’arri-vée, nous pûmes nous garer à moins de 50 m de l’Auberge Au « Zahnacker » où nous avions réservé pour déjeuner à 13h15. Nous partîmes alors à la décou-verte de ce marché qui pour ma part a été mon préféré. Il n’a lieu que 2 week-ends en décembre (les 6/7 et 13/14 cette année). Nous avons eu de la chance de tomber sur un de ces 2 week-ends. La particularité de ce marché est sa connotation médiévale. Ainsi vous pouvez déguster des soupes chaudes préparées au feu de bois dans d’énormes marmites où Obélix avait dû tomber dedans, du sanglier cuit à la broche, du jus de pomme pressé dans un pressoir tout en bois datant du moyen âge et autre tartine « beurrée » avec du munster fondu avec une tranche de lard d’un bon centimètre d’épaisseur, sans oublier du vin chaud en veux-tu en voilà ! A 13h15 tout le groupe, sans doute affamé, était à l’heure au « Zahnacker » Après un début quelque peu bruyant, à cause de quelques couples qui avaient dû forcer un peu trop sur le Riesling ou autre Gewurtz, mais qui heureuse-ment en étaient au dessert, le calme revenant après leur départ, nous eûmes à nouveau un excellent repas : la choucroute se révéla excellente, et pour ma part je me

Vie et Actions du Club - Rencontres Alsaciennes

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Vie et Actions du Club - Rencontres Alsaciennes

Nos Guides : Club Colmar Schweitzer Il ne restait plus qu’à prendre la direction de la gare de Colmar où nous arrivâmes à 16h15 pour attendre notre TGV prévu à 17h37. Le voyage retour fut plus court car moins d’arrêts étaient prévus pour ce TGV. La troupe essaya de récupérer quelques forces et se montra beaucoup plus silencieuse qu’à l’aller, moi le premier faisant une bonne partie du voyage dans les bras de Morphée. A l’arrivée : Non Gérard n’avait pas perdu son ticket de parking, car l’informatique soi-disant en panne à l’aller nous avions pu rentrer sans prendre de ticket ! Je remercie à nouveau tous les participants pour leur bonne humeur, leur exactitude à tous les rendez-vous. Oui je n’ai entendu personne râler une seule fois ! A moins que je devienne sourd comme me le dit parfois Eliane. Dans ces conditions, c’est un réel plai-sir d’organiser ce type de voyage. Alors l’an prochain on recommence ? Ce ne sont pas les idées qui man-quent : la Bourgogne (par Catherine), le tour de Corse si le feuilleton de la SNCM est d’ici là terminé (par Jean-Pierre et moi). Mais d’autres membres bien sûr peuvent aussi se mettre sur la liste des G.O.

Nos rencontres Inter Clubs

Présidente : Marie-Jeanne Laug Vice-Présidente : Patricia Bilher

Président Denis Farny

Le Président Paul Zumbhiel et Antoine Didner

Marchés de Noël

Kayserberg

Pain d’Epices

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Vie et Actions du Club - Devoir de Mémoire -

Pour l’anniversaire de la mort de Raymond Le Corre

d'une extrême discrétion qui caractérise les gens du Nord, il a cette simplicité propre aux grands serviteurs qui l’a naturellement prédisposé à intégrer le Lionisme dont la devise est « We serve »

Ceux qui ont été sous ses ordres vous diront qu’il était un Chef charismatique, respecté, aimé, ayant toujours montré une foi inébranlable dans son métier, ses actions, une rigueur exemplaire et un sens de l'humain exceptionnel et qu’ils sont fiers de l’avoir eu comme « driver » C’est le cas de ses soldats mais aussi celui de Gilbert Rabatu, son disciple dans notre action « Salon desVignerons et de la Gastronomie », et de tous les membres du Lions club Au-bagne Garlaban.

C’était un passionné. Il aimait et était aimé. Ceux qui l’ont connu, en fin de vie, se souviennent de cette cousine,

véritable Cerbère de la porte d’entrée, qui avait les mêmes yeux bleus métallisés, le même sens de l’ordre, de la discipline, du devoir et du travail accompli. Elle l’a soi-gné avec dévouement et fut présente dans tous les moments les plus difficiles de sa vie. Ceux qui l’on accompagné au cimetière ont pu l’apercevoir à la fin de la cérémonie, seule devant la tombe, es-suyer discrètement quelques larmes.

ll y avait aussi son épouse, son grand amour, son contraire, avec l’affrontement des valeurs du grand Sud et du Nord. Belle brune rencontrée au Maroc, artiste peintre, avec tous les excès qui façonnent les tempéraments artistiques, et l’exubé-rance des gens du Sud. Au caractère co-loré à l’image de ses peintures, cette mère de tous ses enfants, qui voyageait sou-vent, dont il se plaignait, il l’a cependant attendue pour mourir. Cette femme nous a

reçus lors des obsèques entre les larmes et le sourire. Il y a aussi ses quatre enfants, deux garçons et deux filles dont il a fait des Hommes et des Femmes respectables. Les parents qui n’ont que deux enfants, vous diront com-bien c’est difficile et quel Amour et quelle abnégation il faut avoir pour en faire des Hommes dignes de ce nom. Enfin, j’ai été involontairement témoin de son dernier grand Amour : la Légion Etrangère. En effet, alors que son dé-part pour l’au-delà était imminent, qu’il ne semblait plus répondre aux stimuli extérieurs, un légionnaire qui avait servi sous ses ordres, s’est penché sur lui en lui prenant la main pour lui dire à l’oreille« mon Général c’est le Major Fernandes », ses doigts ont alors bougé en signe de re-connaissance ou d’adieu…, une larme a coulé sur la joue du légionnaire, il avait compris…Il représentait la Famille Légion au chevet de son Général mourant.

Je remercie le Général Jean Claude Coullon qui a eu la gentillesse de me faire parvenir l’Éloge funèbre du Général de division Christophe de Saint Chamas, Commandant de la Légion étrangère afin que j’y puise les éléments de sa carrière militaire. De plus, il m’en a parlé comme d’un ami cher et a accepté de corriger cet hommage.

HGD

Pour l’anniversaire de la mort de Raymond Lecorre

Voilà un an que Raymond nous a quittés, mais son souvenir reste présent dans notre vie et mémoire de club.

C’était un grand lion ! Nous allons commencer une action instaurée sous la Présidence de Claude Labarre en 1998 sur proposition de Jean et Maryse Frau: « le Salon des Vignerons et de la Gastronomie». Par la suite, c’était devenue son ac-tion, il l’avait montée en chef de guerre, rien n’était laissé au hasard pour nous mener à la victoire. A l’unanimité nous lui avions décerné le « Melvin Jones » distinction pour « Lions exemplaires » alors qu’il menait son dernier combat contre, selon ses dires, « le crabe ». C’est pourquoi il est important que notre feuille de chou, lui rende un hommage anniversaire appuyé.

C’était un grand militaire. Ce lorrain fut enfant de troupe à Montélimar puis à Aix en Provence en 1945. Il est reçu à St Cyr en 1955. Devenu scientifique de haut niveau, titulaire d’un brevet technique de l’armée, il rejoint l’Ecole de Guerre puis l’état-major du 1er corps d’armée. Il se distingue dans l’amélioration des chars de combat. Saint-Cyrien de la promotion "Ceux de Dien Bien Phu", celle qui se prépara pour l'Indochine, il sort brillamment 3ème sur plus de 300 élèves officiers. Sa carrière militaire de 39 années est marquée par de nombreuses affectations à la Légion Etrangère. Ayant choisi la cavalerie ? il rejoint à la sortie de Saumur le 2ème Régiment de Spahis Maro-cains à Marrakech, avant d'être affecté au Régiment Etranger de Cavalerie en janvier 1960. Ses qualités de chef de peloton au combat lui valent d'être cité une première fois pour son comportement au feu.

Il a commandé le 1er Régiment Etranger de Cavalerie de 1977 à 1979 et s’est engagé au Tchad à deux reprises. Ses qualités militaires sont à nouveau reconnues. Il est cité une seconde fois pour avoir ramené la confiance au sein d’une population tchadienne éprouvée et désemparée.

Il rejoint ensuite la garnison d’Aubagne, comme Colonel, se-cond du Général commandant la 31° Brigade. Il est, alors, une fois encore engagé en opération au Liban au titre de Commandant en second des Eléments français de la Force Multinationale de Sécurité à Beyrouth. Sa classe exception-nelle et son autorité rayonnante au cœur des affrontements lui valent un troisième titre de guerre. A la dissolution de la Brigade, il devient adjoint au Général commandant la Légion jusqu'à sa nomination au grade de Général de Brigade en 1986. Sa profonde connaissance du légionnaire lui permet naturellement de prendre le commandement de la Légion Etrangère en 1988. Promu Général de Division en 1990, il quitte le service actif en 1992, peu de temps après avoir été nommé Commandeur de la Légion d'honneur.

C’était un grand cœur. D'une fidélité exemplaire à l'égard des hommes qu’il avait commandés, il a apporté un soutien appuyé à la société des amis du Musée de la Légion et a témoigné de sa solidarité en aidant la maison d'Auriol qui accueille d'anciens légionnaires. Jusqu'en 2011, il en fut le Président du Conseil d'Administration. Soutien indéfectible,

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Libres Opinions

Je vais vous faire part de quelques réflexions que je porte

sur la catégorie dont nous faisons ou avons tous fait partie et

dont nous nous souvenons ou nous souviendrons plus ou

moins bien. Mais c’est normal rappelez - vous la chanson de

Jacques Brel je cite « les bourgeois c’est comme les co-

chons, plus ça devient vieux, plus ça devient bêtes, Les

bourgeois c’est comme les cochons, plus ça devient vieux,

plus ça devient …. » Vous avez compris il s’agit de la jeu-

nesse qui peut être une Classe d’âge ou un état d’esprit où

certains restent jeunes jusqu’à 90 ans

L’INSEE classe dans la jeunesse les moins de 18ans depuis

Giscard (21 ans avant) et les étudiants jusqu’à 28 ans Elle

regroupe donc des populations très différentes, avec les très

jeunes enfants qui fréquentent les crèches ou l’école pri-

maire, ceux à maturation sexuelle, préadolescents ou ado-

lescents retrouvés dans les collèges et lycées et ceux de-

vant acquérir une situation, les étudiant rencontrés dans les

Universités ou les Centres de formation professionnelle

C’est ce « méli-mélo » d’êtres très différents que l’on doit

traiter différemment pour que chaque sous - catégorie trouve

son épanouissement. L’enfant doit être protégé, éduqué

aimé. L’adolescent doit être encadré sans être castré ou

cassé, canalisé dans le bon sens. L’étudiant doit apprendre

à être responsable et à s’insérer socialement.

Mais il en a pas toujours été ainsi, la perception sociale fut

différent à travers les époques

L’ « éphèbe » grec devait passer une initiation pour devenir

adulte. Au moyen âge Du Guesclin a été reconnu adulte à

15 ans après son premier tournoi. Alors qu’à la fin du

19ème siècle la jeunesse se poursuivait jusqu’au mariage

c’est ainsi que Guillaume Maréchal fut en jeunesse jusqu’à

40ans

La Jeunesse se caractérise par un bouillonnement d’énergie

et d’idées et parfois de violence. En effet à la sortie de l’inno-

cence de l’enfance où on recherche la protection, l’adoles-

cent voit son corps et son caractère se modifier par une

poussée hormonale. Nous ne sommes que des mammifères

et je vous rappelle que, certains de ces derniers, en rut, se

battent parfois à mort pour des femelles et des territoires. Si

ces adolescents se regroupent en mouvement, carnavals,

charivari, hippie, plus rugueux comme les blousons noirs, les

apaches, les casseurs ou franchement révolutionnaires

comme celui de Mai 68, c’est une façon pour eux de se

dresser contre l’ordre établi. En effet la jeunesse innocente

va dès l’adolescence se retrouver en quête d’identité et es-

sayer de s’affirmer contre la famille et la Société.

Les sociétés ont pris conscience qu’il fallait traiter et canali-

ser cette jeunesse mais ce fut long. Dans les classes so-

ciales défavorisées, on aidait la famille. Le travail des en-

fants de moins de 8 ans ne fut aboli qu’en en 1841 sachant

qu’en 1950 la rentrée scolaire était le 15 sept pour que les

paysans récupèrent les petits bras pour les vendanges. C’était

le temps où les agriculteurs prenaient le pas sur le Ministère

de l’Enseignement. Les Ecoles de guerre comme le service

militaire étaient destinés à mélanger et canaliser les plus com-

batifs mais voilà…Eduquer la jeunesse n’est pas nouveau,

depuis l’antiquité on a le précepteur, l’enseignement privé,

mais se posait l’éducation des filles qu’on destinait à être mé-

nagères. Si d’aventure elles essayaient de s’instruire on les

tournait en ridicules (lire les femmes savante ou les précieuses

ridicules de Molière). L’école obligatoire jusqu’à 13 ans en

1881avec les lois Jules Ferry leur a ouvert l’instruction. « Les

voyages forment la jeunesse » ce dicton à contribué à créer

les premières Auberges de jeunesse en 1931, et au XXIème

siècle l’Europe verra les Echanges « Erasmus » entre étu-

diants. Mais Le Secrétaire d’état chargé à la jeunesse, mis en

place 1936 par le front populaire, ne se rendra compte qu’en

1945 (ordonnance) que l’éducation doit être considérée

comme le traitement des délinquants ou mineurs inadaptés qui

ne doivent pas fréquenter la prison. Heureusement car après

la guerre on avait de nombreux enfants orphelins, des laissés

pour compte….

« La jeunesse est une force vive, c’est l’avenir d’une nation »

avec une créativité soit constructive soit destructive donc à

canaliser mais attention la gratitude et les remerciements font

partie de l’éducation et ne sont pas spontanés parfois il faudra

se contenter d’un sourire ou rien

Le Lions club international comme national s’est tourné vers

cette jeunesse. Chez nous à la Commission jeunesse nous

sommes confrontés à cette population hétérogène. Avec notre

Association Lions VPA ( Vacances plein Air), les très jeunes

sont à protéger, on gère pour eux. Dans les lycées, on ren-

contre des adolescents éduqués et instruits mais renfermant

cette bombe physiologique de la puberté, où ils se cherchent

ils se construisent une personnalité, d’où l’engouement pour

les jeux virtuels et le net. Dans lequel on communique en ca-

chant ses boutons d’acné, où on se fait passer pour quelqu’un

d’autre, ou encore on se regroupe et on s’encourage à n’im-

porte quelle heure de jour et de la nuit ce qui donne une im-

pression d’immense liberté.

Ces jeunes font des choix, (Hafsa du Lycée Joliot Curie a choi-

si de présenter le concours d’Eloquence) prennent ou pren-

dront des responsabilités dans la Gazette des lycées. Ils doi-

vent être encadré avec respect et ne jamais être déçu car

l’adulte reste un modèle et il peut être perçu comme un bon ou

un mauvais modèle. Devant un mauvais modèle, cette bombe

intérieure les place souvent dans une situation de rejet. Avoir

un jeune en situation de rejet, c’est comme un tigre du Ben-

gale que l’on essaie d’apprivoiser

La jeunesse

Sciences - Santé - Environnement

Rubrique Mycologique par notre spécialiste et correspondant Jacques Guiraud (Pharmacien, ancien membre de la Société Mycologique)

Rappel de la première partie (Voir le n° 203) - dans la première partie nous nous intéressions qu’aux Macrocètes : groupe de champignons les plus répandu. Le but de ces deux articles est de répondre à la question suivante. La valeur gustative et nutri-tive des champignons mérite t’elle une tel engouement ? Ce deuxième article nous permettra peut-être de répondre à la ques-tion.

Dans la littérature mycologique, il en a été décrit avec des dimensions gigantesques, jusqu’à 40cm, pied et chapeau. Quand ces champignons sont jeunes et que le chapeau ne s’est pas encore développé, on les appelle aussi ba-guette de tambour .Ce champignon est le plus grand des champignons à pied. Ce pied trop fibreux n’est pas co-mestible et les chapeaux se font cuire sur le grill avec beaucoup de précaution car la chair est relativement peu épaisse. Il est facile de se rappeler de son nom Coule-melle, qui ressemble à une ombrelle. Son nom scientifique est (Macrolepiota procera) Il faut se méfier des Lé-piotes de petite taille qui sont toxiques et parfois mortelles. La famille des lactario-russules est caractérisé par des exemplaires de taille moyenne dont le chapeau et le pied ont à peu prés la même dimension. Les lac-taires tirent leur nom du liquide qui s’exsude de la chair à la cassure. Ce liquide ou lait peut avoir des couleurs di-verses, blanc, jaune, oranger, rougeâtre et parfois peut changer de couleur au contact de l’air. Leur chair est cas-sante et grenue comme chez leurs cousins les russules qui bien que de la même famille, n’ont pas de lait. Aucun membre de cette grande famille n’est très toxique, mais seule une demi-douzaine est digne de figurer au menu.

Bref le jeu en vaut il la chandelle, quelle que soit l’es-pèce ? Les craterelles qui poussent souvent en groupe compact mais dont la chair cartilagineuse ne convient pas à tous le monde et qui sont très indi-gestes. Les chanterelles qui sont peut-être les meilleurs des champignons mais malheureusement très rares. Lors-qu’un paysan, un propriétaire terrien possède un bout de terre à chanterelles, il le clôture soigneusement en mettant un écriteau « danger, restes de mines de la guerre, pièges etc. » On a même vu une fois dans Les Maures une pancarte « Site radioactif ». Les mousserons de la Saint Georges (Calocybe (Tricholoma)gambosa) Un excellent comestible qui a la particularité de sentir la farine fraîche (mais qui de nos jours a pu sentir la farine fraichement moulue) Les morilles enfin qui n’on pas l’aspect classique d’un champignon, mais ressembleraient un peu à une pe-tite éponge noire ou blonde sur un petit pied. Il faut faire attention à cette espèce qui peut devenir plus ou moins toxique si elle est mal cuite. Elle a l’avantage de pouvoir se dessécher rapidement et être conser-vée dans des flacons hermétiques. Il suffit de les ré-hydrater avant consommation. Un autre grand, très grand champignon puisqu’on en a trouvé avec un pied de trente cm de haut et un cha-peau de quinze cm de diamètre, c’est la coulemelle.

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Le Scoop

« Pour les âmes bien nées, la valeur n’at-

tend pas le nombre des années ». Le prix

2014 du Google Sciences (Concours

Scientifique du géant de l’internet) vient

d’être remporté par trois Lycéennes Irlan-

daises de 16 ans, Sophie Healy-thow, Emer

Hickey et Ciara Judge, pour leurs travaux

de recherche sur l’utilisation des bactéries

capables de fixer l’azote pour faciliter la

croissance des céréales. Et « cela afin de

faire reculer la faim dans le monde et de

réduire l’utilisation d’engrais chimiques »

Bravo Mesdemoiselles ! HGD

Humour - Humour quand tu nous tiens

La rubrique Humour sera grinçante dans ce

numéro

J’aurais bien aimé être l'auteur de ce texte. Ce n'est malheureusement pas le cas. Quel beau jeu de mots! Il était une fois quatre individus qu'on appelait

Tout le monde Quelqu'un Chacun Personne

Il y avait un important travail à faire, … On en demandé à Tout le monde de le faire. Tout le monde était persuadé que Quelqu'un le ferait. Chacun pouvait l'avoir fait, mais en réalité Personne ne le fit. Quelqu'un se fâcha car c'était le travail de Tout le monde ! Tout le monde pensa que Chacun pouvait le faire Et Personne ne doutait que Quelqu'un le ferait. Parce que Personne n'avait fait ce que Quelqu'un aurait pu faire. Claude Labarre

La ligne qui sépare le sociétal du politique est parfois si étroite qu'il faut faire preuve d'un sens de l’équilibre très développé pour ne pas basculer du mau-vais côté, ce qui à mon âge n'est pas toujours évident. Ainsi vouloir interdire la mise en place de crèches en pé-riode de Noël dans les lieux publics, est une décision plus que discutable qui venant s'ajouter à d'autres, ne va cer-tainement pas contribuer à améliorer le Sacro-saint « vivre ensemble ». Il ne faudrait tout de même pas confondre « intégrisme laïque » et laïcité. La laïcité bien comprise nous a permis de vivre ensemble jusqu’à ce jour en nous protégeant des intégrismes. Nous nous rendons compte aujourd’hui que ces intégrismes peuvent détruire l’humanisme et l’humani-té qui sont présents en chacun de nous.

Meli Melo par Claude Labarre

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L’Abécédaire : l’alphabet du Lionisme T……. Comme tolérance

Attitude qui consiste à admettre chez autrui une manière de penser ou d’agir Différente de celle que l ‘on adopte soi-même Objectif : Construire et non détruire

La tolérance est mère de la paix (Charles Nodier)

Nos Meilleurs vœux à nos lectrices et lecteurs à leurs proches de la part de tous les membres

du Lions Club Aubagne Garlaban.

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Elles et ils avaient décidé d’être dessinateurs, journalistes, policiers de faire un métier par passion ou par hasard, soit d’être d’une confession différente, soit chrétienne, protestante, musulmane, israélite, bouddhiste ou autre soit laïque,

athée ou agnostique. C’était les 7, 8 et 9 janvier 2015. Ces jours là pour cela ils furent assassinées. Leurs meurtriers ont un point commun l’ignorance des principes de bases de notre déclaration des droits de l’homme

et notre devise « Liberté, Egalité , Fraternité » Mais surtout l’ignorance du mot : Tolérance. JPP