L’architecture française

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L’architecture française Introduction Histoire de l'architecture à Paris L’architecture sacrée en France : les cathédrales Prix d’architecture

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L’architecture française

•Introduction•Histoire de l'architecture à Paris

•L’architecture sacrée en France : les cathédrales

•Prix d’architecture

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Introduction sur l’architecture

Architecture est un terme issu du grec qui désigne l’art de concevoir et de réaliser des structures bâties (où édifices), des villes avec des architectes ou spécialistes assimilés( ainsi que des parcs et jardins avec les architectes paysagistes ou des navires avec les architectes navals).Elle cherche généralement à concilier l’utilité, la beauté et la solidité de formes, espaces et structures(habitées ou directement utilitaires),ce qui distingue fondamentalement l’architecture, d’une part, des autres arts plastiques comme la sculpture d’ autre part de la construction (fait d’assembler différents éléments de l’édifice en utilisant les matériaux et les techniques appropriées).

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La partie de l’architecture spécialisée dans les fortifications, les engins de guerre et les ouvrages de génie civil (ponts, ports égouts, routes, mines , usines, etc.) a donné naissance à partir du 16 émet siècle à la profession d’ingénieur. La conception des villes est désignée depuis le milieu du 20 émet siècle par le terme urbanisme, sans cesser d’appartenir à l’architecture dont l’échelle d’intervention varie de l’élément de mobilier, de construction ou de décor, jusqu’ à la ville entière.

L’architecture désigne également le corpus de tous les édifices construits, leur classification et leur étude, qu’ils aient été conçus par des architectes ou non.

Par extension, le terme d’architecture est utilisé pour désigner la conception des systèmes d’objets complexes, comme par exemple l’architecture logicielle, l’architecture informatique ou l’architecture de l’information. Dans ces cas on fait référence à la structure générale d’un système.

Introduction sur l’architecture

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Selon les écrits de Vitruve, architecte romain du première siècle avant Jésus Christ :

« L’architecture est une science qui embrasse une grande variété d’études et des connaissances ; elle connaît et juge de toutes les productions des autres arts. Elle est le fruit de la pratique et de la théorie. La pratique est la conception même, continuée et travaillée par l’exercise, qui se réalise par l’acte donnant à la matière destinée à une ouvrage quelconque, la forme que présente un dessin. La théorie, au contraire, consiste à demontrer,à expliquer la justesse, la convenance des proportions des objets travaillés.

Introduction sur l’architecture

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Aussi les architectes qui, au mépris de la théorie, ne se sont livrés qu’ à la pratique, n’ont pu arriver à une réputation proportionnée à leurs efforts. Quant à ceux qui ont cru avoir assez du raisonnement et de la science littéraire, c’est l’ombre et non la réalité qu’ils ont poursuivie.

Celui-là seul, qui, semblable au guerrier armé de toutes pièces, sait joindre la théorie à la pratique, atteint son but avec autant de succès que de promptitude aigue. »

La triade classique : beauté, solidité, utilité Les méthodes de la conception architecturale on plus évolué que

ses principes à travers le temps. D’après le traité le plus ancien que nous connaissions sur le sujet,

De Architectura de Vitruve, l’architecture cherche à établir une combinaison harmonieuse et équilibrée de trois principes :

Beauté (Venustas) Solidité (Firmitas) Utilité (Utilitas)

Introduction sur l’architecture

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L’extension du domaine de l’architecture La théorie de l’architecture est exposée dans une

suite continue des traités qui nous sont parvenus depuis l’Antiquité. Sa pratique nécessite, en plus de la maîtrise des disciplines propres à l’architecture (programmation, composition, rendu, construction, etc.) la connaissance de disciplines variées relevant des arts ( dessin, arts décoratifs…), des mathématiques (géométrie descriptive, algèbre), de la physique (physique, chimie et résistance des matériaux), du droit (civil, de la construction et de l’ habitation, de l’urbanisme), de l’ histoire (histoire de villes, archéologie), des sciences sociales (sociologie, politique, anthropologie).

L’architecture intervient à des nombreuses échelles depuis la conception et la réalisation de pièces de charpenterie ou d’éléments de décors, jusqu’ à la celle de villes entières, tout en restant centré sur celle des formes intermédiaires habitées comme les maisons, les hôpitaux, les mairies, les lycées, les ateliers, les tribunaux, les églises, etc.

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C’est à tort qu’on tend à considérer comme des domaines spécialisés autonomes les échelles de l’architecture d’intérieur ou de l’urbanisme, comme si les décors pouvaient être conçus indépendamment des bâtiments qui les contiennent, et les villes indépendamment des édifices qui les constituent.

L’architecture navale est une discipline particulière qui désigne la conception des embarcations de toutes tailles et catégories. Certains architectes navals se sont spécialisés dans la conception de bateaux habitables, d’autres de bateaux de plaisance et de compétition.

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Cabanes en pierre sèches et architecture

Une cabane en pierre sèche est un type d'édifice champêtre, bâti entièrement sans mortier, avec des pierres d'extraction locale, et ayant servi d'abri temporaire ou saisonnier au cultivateur des XVIIIe et XIXe siècles, à ses outils, ses animaux, sa récolte, dans une parcelle éloignée de son habitation permanente.

Les cabanes en pierre sèche sont au premier chef des productions architecturales dans la mesure où :

elles allient des techniques de construction d’origine rurale (maçonnerie à pierres sèches, c’est-à-dire sans mortier) à des procédés de franchissement de l'espace (voûte de pierres encorbelles et inclinées, voûte clavée)

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librement adaptés de l'architecture savante (il ne faut pas confondre le type architectural qu'est la cabane de pierre sèche avec d'une part la technique de la maçonnerie à pierres sèches, d'autre part le procédé de voûtement en pierre qu'est la voûte d'encorbellement : cette technique et ce procédé sont vieux comme le monde, leur ancienneté n'implique pas automatiquement l'ancienneté de l'édifice où ils sont employés);

elles manifestent une variété des formes et une plastique originale imputables non seulement à la diversité géologique de leurs matériaux et à la variété de leurs fonctions mais aussi aux différences de savoir-faire et d'inspiration esthétique de leurs constructeurs;

elles ont une durée de vie utile, au cours de laquelle elles subissent des vicissitudes (modifications, réfections, etc.), cessant d'être entretenues dès leur abandon et s'acheminant petit à petit vers la ruine et la disparition.

Cabanes en pierre sèches et architecture

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Une architecture sans architecte

Elles relèvent d'une architecture sans architecte ou anonyme en ce sens qu'elles sont l'œuvre non pas d'architectes (contrairement aux bâtiments religieux, militaires et civils du passé) mais de paysans et d'ouvriers auto constructeurs ou de maçons dont le nom est perdu.

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Une architecture rurale

Elles entrent dans le cadre de l'architecture rurale de par :

leur implantation dans les campagnes, le plus souvent aux marges des terroirs

(murs, tas d’épierrement, voies de cheminement, etc.),

leurs fonctions essentiellement agricoles et, dans une moindre mesure, pastorales,

leur mode d'utilisation occasionnel, temporaire ou saisonnier.

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Une architecture populaire

Elles ressortissent d'une architecture populaire, du fait de l'origine sociale de leurs bâtisseurs et utilisateurs (petit peuple des campagnes et des villes).

Cabanes en pierre sèche à Souvignargues (Gard)

Cabanes en pierre sèche en Dordogne à Meyrals au lieu- dit Boyer.

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Une des inventions françaises qu’on ne voit pas dans d’autres pays est le lavoir (appelé aussi assez souvent lavoir fontaine).

Conçus le plus souvent comme réservoirs d’eau fermés (avec des toits et des murs en pierre brute assez solide qui servent à protéger contre la pluie et le vent), les lavoirs étaient une sorte de club féminin, où les femmes de ménage se rassemblaient pour laver le linge et pour discuter des dernières nouvelles de leur coin. Ces constructions avaient doc deux fonctions pratiques : l’une hygiénique et l’autre sociale.

Une architecture populaireLe lieu pour construire un lavoir était choisi là où il y avait une source d’eau potable et où l’installation d’une fontaine était possible.

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Depuis près de deux mille ans, l'architecture marque profondément le paysage de Paris : c'est toute l'histoire de la ville qui se lit à travers ses palais, ses églises, ses hôtels, ses places et ses maisons.

Histoire de l'architecture à Paris

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Du IVe au Xe siècle. Au IVe siècle, alors que Paris devient un centre politique du fait du séjour de plusieurs empereurs romains , les principales constructions qui s'élèvent sur l'île de la Cité (L’île de la Cité est une île située sur la Seine, en plein coeur de Paris.) sont les suivantes : une enceinte, un palais (l'ancien palais du préfet, situé à l'extrémité occidentale de l'île) et une cathédrale.

Le Moyen Age

L’Île de la Cité

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La Conciergerie

Du VIIIe siècle, la création architecturale s'essouffle du fait de la prééminence d'Aix-la-Chapelle au sein de l'empire carolingien.

Le XIe siècle. Il faut attendre le XIe siècle pour que l'architecture parisienne s'éveille à nouveau. Une nouvelle enceinte est construite sur la rive droite et de nombreuses maisons sont édifiées. Surtout, deux édifices importants sont reconstruits et témoignent d'une rupture avec la tradition architecturale antérieure. Le premier est le palais de l'île de la Cité, qui devient un palais royal moderne.

La Conciergerie est le principal vestige de l’ancien Palais de la Cité.

Le Moyen Age

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Le second est l'abbatiale de Saint-Germain-des-Prés : par sa technique de construction, par son plan, par les caractéristiques de sa nef (élévation à deux niveaux, forme des supports, vaisseau central avec travées...), elle constitue un monument majeur qui fait date dans l'histoire de l'architecture religieuse.

Le Moyen Age

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Au début du siècle s'épanouit l'architecture romane dans des nombreux édifices, dont les principaux sont l'abbaye Saint-Martin-des-Champs, l'abbaye Sainte-Geneviève, la chapelle Saint-Aignan et l’église Saint-Pierre de Montmartre

Le XIIe siècle

L’église Saint-Pierre de Montmartre

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Ces édifices se caractérisent par de nombreux éléments architecturaux : déambulatoire, chapelles rayonnantes ou absidiale, colonnes et colonnettes, chapiteaux, décor animalier.

Déambulatoire (le déambulatoire est une galerie qui sépare le choeur d'une église des chapelles absidiales. Cet élément architectural est apparu dans l'époque carolingienne dans les églises d'Occident : il avait alors la forme d'un couloir coudé desservant des chapelles prolongeant le choeur.)

Le déambulatoire de la cathédrale Saint-Étienne, Toulouse

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En architecture, le choeur, du grec khoros (ensemble de chanteurs), est la partie du plan d'une église prévue pour les chantres.

C'est le lieu le plus important de l'église.

le choeur

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En architecture, une chapelle absidiale ou « chapelle rayonnante » est une chapelle ayant la forme d'une abside.

Ces chapelles sont intégrées dans l'architecture d'une église.

Elles sont accolées au déambulatoire ou, si celui-ci n'existe pas, directement l'abside.

Saint Germain des Près

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On construit le chevet de Saint Germain des Prés, ainsi que l’église Saint Julien le Pauvre. Dès lors, Paris devient la source d'inspiration des architectes de l’Europe entière.

L’église Saint -Julien le Pauvre

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À partir de 1160, Maurice de Sully entreprend la construction de la cathédrale Notre-Dame de Paris, mélange de tradition (vaisseaux, chevet) et de nouveauté (élévation à quatre niveaux). Pendant un siècle, elle est un lieu de création qui sert de modèle à tous les artistes.

Notre-Dame de Paris n’est pas la plus grande des cathédrales françaises, mais elle est indiscutablement l’une des plus remarquables qu’ait produites l’architecture gothique en France et en Europe. Notre-Dame de Paris

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Moderne et peuplé, Paris est alors considéré comme la plus belle ville d'Europe. Le bois est de moins en moins utilisé, et les édifices en pierre se multiplient.

Un édifice religieux remarquable construit à cette époque est la Sainte-Chapelle. Sa principale originalité réside dans l'emploi du métal, utilisé à l'intérieur de la maçonnerie pour renforcer l'ensemble.

La Sainte-Chapelle est une chapelle qui fut édifiée sur l’île de la Cité, à Paris, à la demande de Saint Louis.

Le XIIIe siècle

Sainte chapelle

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A partir de 1364, Paris est profondément transformé sous l'impulsion de Charles V.

Une nouvelle enceinte est édifiée sur la rive droite : sa porte la plus fameuse est constituée par la forteresse de la Bastille.

Le XIVe siècle

La forteresse de la Bastille

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Sous l'influence de la guerre de Cent Ans, la création artistique se ralentit, tandis que la nécessité de protéger la ville se renforce.

La fin de la domination anglaise (1436) marque la renaissance de l'architecture parisienne.

Le XVe siècle

L'architecture flamboyante caractérise l'église Saint Germain l'Auxerrois (élévation sur deux niveaux, ouverture des espaces).

L'église Saint-Germain l'Auxerrois est un édifice religieux situé dans l'actuel Ier arrondissement de Paris. L’église Saint- Germain l’Auxerrois

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•D'autres églises sont édifiées

L’église Saint-Séverin

Saint Gervais

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Les Temps ModernesLe XVIe siècle

Alors que la Renaissance italienne bouleverse l'art européen, les premières décennies de l'architecture parisienne sont encore influencées par le flamboyant, comme en témoignent le décor de la Grand-Chambre du palais de la Cité.

L’église Saint-Eustache (l’église Saint-Eustache est une église de Paris. Elle est située dans le 1er arrondissement au cour du quartier des Halle). Ainsi s'inspire-t-elle de Notre-Dame, tant dans ses volumes que dans son plan.

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L'église Saint-Eustache

Le symbole de cet art nouveau est la fontaine des Innocents(1549) (la fontaine des Innocents est située au cour de Paris)

La fontaine des Innocents

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Le chantier de reconstruction du Louvre permet à ces architectes de donner au classicisme français toute sa dimension, exploitant la richesse de la sculpture décorative.

La construction du palais des Tuileries (à partir de 1564) -le palais des Tuileries était un palais parisien dont la construction commença en 1564 sous l'impulsion de Catherine de Médicis- bientôt relié au Louvre, accentue le caractère monumental du projet.

Les Tuileries vues du Louvre

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L'hôtel parisien prend forme : un bâtiment sur rue relié par deux ailes perpendiculaires à un corps de logis élevé entre cour et jardin. La pierre appareillée, mêlée à la brique à partir des années 1570, est utilisée pour les bâtiments les plus remarquables.

Les souverains successifs impulsent tout au long du siècle d'autres transformations architecturales et urbanistiques : Pont Notre-Dame (Le pont Notre-Dame est un pont situé à Paris et traversant le grand bras de la Seine,), maisons construites dans le cadre de nouveaux lotissements).

Le pont Notre-Dame

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L’architecture sacrée en France : les cathédrales

Les cathédrales françaises font partie du patrimoine universel et, en même temps, elles sont un point de répère dans l’histoire de la geographie sacrée. Le terme provient du grec Kathedra, qui signifie « trône », lequel exprime la fonction du coeur de l’édifice: le siége, placé derrière le maitre autel, où peut s’asseoir seulement l’éveque, présidant au déroulement des services religieux. Leur localisation géographique est généralement le centre du cœur historique des villes puisqu'elles étaient durant tout le moyen-âge le symbole du pouvoir religieux, et à proximité des pouvoirs politiques (châteaux, hôtel de ville...) et économiques (halles, marchés...).

Au moment de leur construction les cathédrales étaient de véritables phares pour le pèlerin qui parcourait le pays. La vision des tours était rassurante, le voyageur qui les apercevait se sentait tiré de peine, d’angoisse et de danger. Lorsque le vent portait dans la bonne direction, le carillon des cloches précédait la vision et apportait l’heure au voyageur.

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L’édifice sacré est symbolique ; en la synthétisant, il manifeste la création en une parole de pierre. Il ne transmet pas les sentiments et les impressions humaines, mais invite tout à la fois les hommes à vivre le mystère de la création et la puissance divine à descendre en sa demeure. L’édifice sacré permet de faire participer le monde façonné par l’homme à l’ordre émanant de l’unité divine. Tout comme l’arbre relie la terre au ciel, la cathédrale est une arche entre l’esprit et la matière entre l’au-delà et l’içi-bas.

Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg

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L’apparition des cathédrales Les grandes cathédrales s'élevent à la fin du XIIe siècle à Laon,

Reims, Amiens, Seine-Saint-Denis, Le Mans, villes qui touts avaient, les premières, donné le signal de l'affranchissement des communes.

À la fin du XIIIe siècle, les chantiers de ces vastes constructions n'arrivèrent pas à leur développement final ; ils s'arrêtèrent tout à coup. Si les cathédrales furent achevées, ce ne fut plus que par les efforts personnels d'évêques ou de chapitres qui employèrent leurs propres biens pour terminer ce que la foi et la fougue de toute une population avaient permis de commencer. Rares sont les cathédrales qui aient été finies telles qu'elles avaient été projetées ; et cela se comprend : la période pendant laquelle leur existence est pour ainsi dire un besoin impérieux, l'expression d'un désir irrésistible, est comprise entre les années 1180 et 1240. Soixante ans . Ce qui surprend aujourd'hui, c'est qu'en un temps aussi court on ait pu obtenir, sur un territoire aussi vaste, des résultats aussi surprenants ; car ce n'était pas seulement des manœuvres qu'il fallait trouver, mais des milliers d'artistes qui, la plupart, étaient des hommes dont le talent dans l'exécution des œuvres est pour nous aujourd'hui un sujet d'admiration.

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En dehors du domaine royal, le mouvement n'existe pas, et ce n'est que plus tard, vers la fin du XIIIe siècle, lorsque la monarchie eut à peu près réuni toutes les provinces des Gaules à la Couronne, que l'on entreprend la reconstruction des cathédrales. C'est alors que quelques diocèses remplacent leurs vieux monuments par des constructions neuves élevées sur des plans sortis du domaine royal. Mais ce mouvement est restreint, timide, et il s'arrête bientôt par suite des difficultés politiques du XIVe siècle.

À la mort de Philippe-Auguste, en 1223, les principales cathédrales comprises dans le domaine royal étaient celles de Sens, de Paris, de Chartres, de Bourges, de Noyon, de Laon, de Soissons, de Meaux, d'Amiens, d'Arras, de Cambrai, de Rouen, d'Évreux, de Sées, de Bayeux, de Coutances, du Mans, d'Angers, de Poitiers, de Tours . Si certains diocèses sont politiquement unis au domaine royal, et s'en reconnaissent vassaux, leurs cathédrales s'élèvent rapidement sur des plans nouveaux, comme celles de la France; les diocèses de Reims, de Châlons, de Troyes en Champagne, sont les premiers à suivre le mouvement. En Bourgogne, ceux d'Auxerre et de Nevers, les plus rapprochés du domaine royal, reconstruisent leurs cathédrales ; ceux d'Autun et de Langres, plus éloignés, conservent leurs anciennes églises élevées vers le milieu du XIIe siècle.

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À la mort de Philippe le Bel, en 1314, le domaine royal s'est étendu : il a englobé la Champagne ; il possède le Languedoc, le marquisat de Provence ; il tient l'Auvergne et la Bourgogne parmi ses provinces. Montpellier, Carcassonne, Narbonne, Lyon, exécutent dans leurs cathédrales des travaux considérables et tentent de les renouveler. Clermont en Auvergne, cherche à suivre l'exemple. Les provinces anglaises et la Provence, seules, résistent.

D’ailleurs, Philippe le Bel est lié aux cathédrales d’une façon assez étrange, car c’est lui qui a organisé l’emprisonnement des chevaliers templiers, qui ont beaucoup aidé à l’élévation des cathédrales, la plupart d’entre elles portant les signes de l’Ordre.

De nombreuses cathédrales sont élevées dans l’esprit de plusieurs styles (roman et gothique, gothique et classicisme, classicisme et baroque...). Les architectes ont de nombreuses fois eu recours aux anciens styles (réparation d'anciennes cathédrales, fin de chantiers). Ces styles ne se résument évidemment pas seulement aux cathédrales et aux autres édifices religieux.

Les cathédrales

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Les cathédrales De nombreuses cathédrales ont été édifiées sur d'anciens lieux

sacrés, et parfois des cathédrales commencées dans le style roman ont été achevées dans le style gothique.

Les chantiers des grandes cathédrales duraient en moyenne un siècle, mais la durée des constructions individuelles est très variée ; ainsi, la construction de la cathédrale de Reims prit-elle soixante-quatre ans, alors que celle de Strasbourg dura deux cent quatre-vingts trois ans. La construction la plus longue fut celle de la cathédrale d'Aix-la-Chapelle qui s'étendit sur environ mille deux cents ans. C'est la seule cathédrale dont la construction ait été entreprise au Moyen Âge pour s'achever de nos jours (sans compter l'entretien). Certaines cathédrales ont été remaniées à des périodes distinctes, séparées par de longues intervalles ; d'autres ont été dotées d'éléments supplémentaires alors que leur construction était achevée depuis longtemps.

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La hauteur des cathédrales et leurs flèches

De nombreuses cathédrales gothiques (et même romanes) sont dotées de flèches au centre de la toiture de la nef (la cathédrale Notre-Dame de Paris est l'exemple typique).

Par contre, c’est en Allemagne que l’on trouvera le plus de grandes cathédrales dont la ou les flèche(s) sont sur la ou les tour(s), ce qui conduit à leurs tailles démesurées. En revanche, en Allemagne, on ne trouvera que rarement de cathédrales sans flèches.

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Néanmoins, certaines cathédrales françaises -souvent plus modestes en taille sans les flèches- portent des flèches. Citons la cathédrale de Bordeaux, la cathédrale de Chartres, la cathédrale de Clermont-Ferrand et la singulière -par sa façade- cathédrale de Coutances.

Bordeaux

Chartres

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La flèche est lièe à la communication avec le monde céleste, mais aussi à l’idée d’hauteur.

En France, la flèche de la cathédrale de Beauvais culmina à 153 mètres pendant 6 ans avant de s'effondrer en 1573. Grâce à sa flèche dont le sommet pointe à 142 m du sol, la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg resta l'édifice le plus haut du monde de 1573 à 1874, date de l'achèvement de la flèche de l'église Saint-Nicolas de Hambourg (147 m). Depuis le XIXe siècle, les flèches des cathédrales allemandes d'Ulm et de Cologne la dépassent avec les hauteurs respectives de 161 mètres et 157 mètres. La cathédrale Notre-Dame de Rouen atteignit les 151 mètres en 1876, date de la fin de la construction de sa flèche.

Clermont-Ferrand

Parmi les premières sept cathédareles les plus hautes de l’Europe il y a trois cathédrales françaises: Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, France (142 mètres), Cathédrale Notre-Dame de Rouen, France: 151 mètres (plus haute cathédrale de France actuellement), Cathédrale Saint-Pierre de Beauvais, France: anciennement 153 mètres. Biensur, toutes ces cathédrales sont ou étaient dotés de flèches.

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La plupart des cathédrales de France sont de rite catholique, et une majorité ont été bâties en l'honneur de la Vierge Marie, portant le nom de Notre-Dame: elles ont été construites majoritairement au Moyen Âge. Cette appellation est devenue courante pour une cathédrale Notre-Dame, notamment pour celle de Paris.

Actuellement, toutes les cathédrales sont illuminées le soir, et sur la plupart l’on projète des jeux de lumières.

Les cathédrales étaient construites de pierre à disposition, de roche locale, ou du moins la plus proche, le transport de pierre étant autrefois une des étapes les plus coûteuses de la construction des cathédrales (ces édifices se trouvant au centre des villes et non dans la nature, près des roches, dans des collines ou des montagnes, contrairement à plusieurs châteaux forts). Cependant, on dit que Paris se fit livrer plusieurs tonnes de pierre calcaire à partir de lieux plus ou moins éloignés (la capitale n'avait pas le choix !) par la Seine, afin de construire Notre-Dame.

Les cathédrales

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Les couleurs des cathédrales Les cathédrales romanes et gothiques étaient presque toutes peintes

à l'image des monuments antiques. Les pigments ont disparu sauf exceptions remarquables (Amiens).Il existe plusieurs couleurs naturelles de cathédrales dues à la matière de la roche. En France, les cathédrales sont essentiellement faites de pierre calcaire -pierre blanche- (Notre-Dame de Paris, Notre-Dame de Reims, Notre-Dame d'Amiens, Notre-Dame de Laon) ; mais il existe des cathédrales faites d'autres roches (de grès -roche brune- par exemple, comme la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg). Le Sud de la France voit également l'utilisation de la brique (Albi, Pamiers, etc.)

Les couleurs principales sont les suivantes : nuances de blanc et de beige (préférée pour sa pureté), gris, ocre, rose, rouge, brun. Il s'agit évidemment de couleurs approchantes (blanchâtre, rosâtre…). Certaines pierres ou autres matériaux ont perdu leur couleur d'origine (soleil, pollution…).

Mais des gisements de rochers d'une autre couleur que celle que l'on trouve d'habitude dans la région furent découvertes dans des sites très délimités, ce qui fait qu'il existe également des cathédrales d'une autre pierre et couleur au beau milieu de régions où les cathédrales sont d'habitude d'une autre couleur.

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Les vitrailes La lumière diffusée par les fenêtres et les vitraux est surnaturelle,

puisqu’elle est porteuse des paroles des saints. Les vitraux concilient deux vertus opposées, la robustesse et la

transparence. S’ils enregistrent la lumière venue de l’extérieur pour la filtrer et la purifier, ils émettent également leur propre lumière, car les couleurs des verrières sont issues d’un processus alchimique et bénéficient d’une vie qui leur est propre.

Les rosaces, chefs-d’œuvre du vitrail, enseignent comme s’engendre la lumière dans la rose mystérieuse. Être « sub rosa », c’est faire partie d’une communauté d’initiés qui se place sous le rayonnement de la rose mystérieuse. Son immobilité n’est qu’apparente ; en réalité, elle est toujours en mouvement, en accord avec les cycles éternels du cosmos.

En conclusion, le sujet des cathédrales reste très interessant même aujourd’hui, ou plutôt aujourd‘hui, puisque les symboles qu’elles contiennent ne sont plus très connus et il nous faut un effort de culture pour déchiffrer leurs mystères. Leur architecture reste, aussi, un modèle de génie, et une preuve de l’imagination et de la haute maîtrise des bâtisseurs du Moyen Age.

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Prix d’architecture

Différents prix d’architecture sont régulièrement décernés pour récompenser la qualité ou l’originalité du travail ou de l’œuvre de tel ou tel architecte.

Prix internationaux Prix nationaux Prix français

› Prix de l’Équerre d’argent› Prix de l'Académie d'Architecture› Grand Prix national de l’Architecture› Grand prix de l'urbanisme› Prix du paysage

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Prix internationaux Prix Aga Khan

d’architecture instauré par Karim Aga Khan en 1977 pour récompenser l’excellence en architecture dans les sociétés musulmanes.

En 1994, Christian de Portzamparc a été le premier Français à recevoir le prix Pritzker

Jean Nouvel obtint ce prix en 1987 pour L’Institut du Monde Arabe

La Tour de Lille à Euralille Christian de Portzamparc

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Prix Pritzker - un équivalent de l’Oscar pour l’Architecture a été accordé en 2008 à Jean Nouvel qui a projeté le Musée du quai Branly, un bâtiment moderne recouverte de plantes vertes.

Prix internationaux

Musée du quai Branly vu depuis le premier étage de la tour Eiffel

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Prix de Rome: née en France, cette appellation est aujourd’hui utilisée dans nombre de pays étrangers (Canada, Etats-Unis, Pays-Bas…).

En France, ce prix disparaît en 1968 sur une décision de André Malraux.

Il sera remplacé en 1977 par le Grand Prix d’Architecture de l’Académie des Beaux- Arts.

Prix nationaux

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Prix de l'Équerre d'argent est un prix d'architecture attribué chaque année en France depuis 1983

2009 : Bernard Desmoulin pour le conservatoire Léo-Delibes à Clichy-la-Garenne

Prix français

Conservatoire Léo

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2009 - Prix spécial du jury : LIN (Finn Geipel et Giulia Andi) pour la Cité du design à Saint-Étienne

Prix français

tour éclairée

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Prix de l'Académie d'Architecture

La Grande Médaille d’or de l’Académie d’architecture est décernée à une personnalité, française ou étrangère, qui a hautement honoré ou servi l’architecture.

Elle n’est pas systématiquement décernée chaque année.

Lauréats:› 2004 - Shigeru Ban (Japon)› 1999 - Jean Nouvel (France)› 1997 - Imre Makovecz (Hongrie)› 1991 - Norman Foster (Royaume-Uni)› 1973 - Kenzo Tange (Japon)

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Médaille d’honneur de l’Académie d'architecture Médaille attribuée « à un architecte français qu’une carrière de talent et d’honorabilité aura désigné pour cette haute distinction ».

Médaille de l’urbanisme ou de l’aménagement urbain Elle récompense une conception ou une réalisation régionale ou urbaine dans le respect du patrimoine national et d’une esthétique liée au site, soit à un urbaniste, soit à une personnalité représentant une collectivité publique ou privée, à laquelle est due l’idée directrice du projet d’urbanisme.

L’Académie décerne également d'autres médailles dans des domaines ou des réalisations particulières.

Prix de l'Académie d'Architecture

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Grand Prix National de l’architecture est un prix français décerné par le ministre de

la Culture à un architecte installé en France, ou à une agence d’architecture, pour l’ensemble de son œuvre. Ce prix a été institué en 1975. Après une interruption de plusieurs années, ce prix a été relancé en 2004, et sera désormais attribué tous les deux ans.

Lauréats› 1975 - Jean Willerval› 2008 - Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal

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Grand Prix du paysage a été créé en 1990 (arrêté du 21 septembre 1990). Il est

décerné tous les deux ans, les années paires, par le gouvernement français à «un paysagiste concepteur de nationalité française dont il consacre soit l’ensemble des réalisations, soit une œuvre exceptionnelle ou exemplaire, soit sa contribution au développement des idées, des concepts dans le domaine du paysage»

Lauréats:› Prix 1990 - Jacques Simon› Prix 1992 - Michel Corajoud› Prix 1994 - Allain Provost et Jacques Sgard› Prix 1996 - Bernard Lassus› Prix 1998 - Gilles Clément› Prix 2000 - Isabelle Auricoste

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Grand Prix de l'urbanisme

est un prix français décerné chaque année depuis 1989 à un urbaniste reconnu par ses pairs. Le jury, réuni par le ministère de l'Équipement français, a donné en 2007 le Grand prix à Yves Lion. Les nommés étaient François Grether, Nicolas Michelin, David Mangin et Laurent Thery.

Le prix n'a pas été décerné de 1994 à 1998.

1989 Michel Steinbach 2009 François Ascher

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 Les plus célèbres architectes contemporaines français

Dominique Perrault Né en 1953 à Clermont- Ferrand est un architecte et urbaniste

français. Il privilégie les constructions qui se mêlent à leur environnement. Il tend vers des structures simples, minimalistes, des espaces vides, des enfouissements, des tours décalées.

Il a acquis très jeune une renommée internationale en remportant le concours de la Bibliothèque François Mitterrand de Paris en 1989, puis celui du Vélodrome et de la Piscine olympique à Berlin en 1992. Il est également l'auteur de l'Esiee Paris.

Ces dernières années ont été marquées par la construction de différents projets d'importance. Ainsi l'Université féminine Ewha à Séoul en Corée, inaugurée en avril 2008 ; l'hôtel Melia de Barcelone récemment ouvert ou l'extension de la Cour de justice des Communautés européennes à Luxembourg et le Centre olympique de tennis à Madrid bientôt achevés.

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Mais Dominique Perrault se plaît aussi à explorer les projets non monumentaux, à des échelles variées, par des programmes différents, dans des sites divers. Ainsi, à Kolonihaven au Danemark, en posant une clôture de verre autour d'un arbre ; à Zirl et à Wattens en Autriche, il construit deux petits supermarchés pour Mpreis ; et en juillet 2008, le Pavillon du Priory Park, tout en transparence et en rondeur, a été inauguré à Reigate dans la banlieue de Londres.

le Centre Pompidou de Paris

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Du 11 juin au 22 septembre 2008, le Centre Pompidou de Paris retrace une partie de la carrière de l'architecte dans le cadre d'une exposition monographique à la Galerie Sud. On peut y voir les maquettes des principaux projets achevés, en cours ou simplement de concours illustrés entre autres par des films de Richard Copans.

le Centre Pompidou de Paris

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Bibliothèque Nationale de France La Bibliothèque nationale de France tire son origine,

d'après la tradition, de la bibliothèque du roi, constituée au Louvre par Charles V qui suscite des traductions, nomme Gilles Mallet comme garde et fait réaliser un inventaire. Toutefois, cette bibliothèque sera dispersée après la mort du roi Charles VI. C'est à partir de Louis X qu'une nouvelle bibliothèque est constituée et (plus important pour la continuité de l'établissement) se transmet de roi en roi, d'abord à Charles VIII, qui y fait entrer les premiers ouvrages imprimés, puis à Louis XI. Cette bibliothèque est installée à Amboise, puis à Blois.

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L'architecte Louis Visconti, attaché à la Bibliothèque dans la première moitié du XIXe siècle se contente de modifications peu importantes tout en présentant plusieurs projets plus ambitieux dont aucun n'est retenu.

En revanche, la Bibliothèque peut accueillir un public plus nombreux dans les bâtiments construits rue Richelieu par Henri Labrouste en 1868. À l'époque, deux salles sont ouvertes, l'une pour les chercheurs, l'autre pour la consultation par un public plus large, préfigurant ainsi la distinction Haut-de-Jardin / Rez-de-jardin.

Bibliothèque Nationale de France

Plan de la Bibliothèque Nationale vers 1880

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Le 14 juillet 1988, François Mitterrand annonce la construction et l'aménagement de l'une ou de la plus grande et la plus moderne bibliothèque du monde... (qui) devra couvrir tous les champs de la connaissance, être à la disposition de tous, utiliser les technologies les plus modernes de transmission de données, pouvoir être consultée à distance et entrer en relation avec d'autres bibliothèques européennes.

Début 1989 se crée l'association pour la Bibliothèque de France, présidée par le journaliste et écrivain Dominique Jamet. Au mois d'octobre, cette association est transformée en établissement public sous le nom d'Établissement public de la Bibliothèque de France (EPBF).

Bibliothèque Nationale de France

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Jean Nouvel Né le 12 août 1945 à Fumel, Lot- et –Garonne, France, est un

architecte français contemporain de renommée internationale. Ses réalisations font la part belle au métal et au verre, jouant sur la

transparence et les effets de lumière. Il travaille régulièrement pour le réaménagement des monuments anciens, comme pour l’Opéra de Lyon ou l’église de Sarlat. Pour autant, il revendique une absence de « style Nouvel », concevant chaque projet comme nouveau, toujours en dialogue avec l’environnement du bâtiment.

Sa carrière est récompensée par le Prix Pritzker le 30 mars 2008, Thomas Pritzker soulignant «  sa poursuite courageuse de nouvelles idées et sa remise en cause de normes acceptées, afin de repousser les limites de son champ d’activité » et lui reconnaissant « la persistance, l’imagination, l’exubérance et, par –dessus tout, une insatiable envie d’expérimentation ».

 Les plus célèbres architectes contemporaines

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Le musée du quai Branly ou musée des arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques (civilisations non occidentales) est situé quai Branly dans le 7e arrondissement de Paris, à la place qui fut occupée par le ministère du Commerce extérieur. Projet ambitieux porté par Jacques Chirac et réalisée par Jean Nouvel, il a été inauguré le 20 juin 2006.

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Panneau d’entrée du musée. A l’arrière plan la baie vitrée illuminant la librairie.

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Bâtiments L'ensemble architectural du quai Branly comporte une surface de 40 600 m² répartie en quatre bâtiments. Son architecte est Jean Nouvel. L'ensemble a coûté près de 233 millions d'euros.

Fréquentation 31 juillet 2009 4 654 642

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Le pont musée C'est le bâtiment principal du musée, il abrite notamment

les expositions au public. L'architecte a voulu faire en partie référence à la tour Eiffel toute proche. En effet, sa structure est un pont métallique de 3 200 tonnes fixé par 500 000 boulons. Sous ce pont, sont arrimées trente et une cellules multimédias ou techniques.

L'ensemble surplombe un jardin de 18 000 m² conçu par l'architecte paysagiste Gilles Clément. Ce jardin, composé de sentiers, petites collines, chemins dallés de pierres de torrent, bassins propices à la méditation et à la rêverie, sera planté de 178 arbres.

Le musée du quai Branly

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A l'intérieur, une longue rampe sinueuse de faible pente conduit les visiteurs de la petite entrée du rez-de-chaussée à la grande galerie située dans les caissons. La galerie principale, longue de 200 mètres, est plongée dans la pénombre. La lumière du soleil, même filtrée par les vitres, attaque les pigments des objets. La galerie est un immense espace non cloisonné, il comporte près de trente salles sur le coté nord, ont les retrouve à l'extérieur exprimées en façade par des boîtes colorées.

Vue de l'espace Océanie et du couloir de circulation depuis la Mezzanine Est

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La galerie est surplombée de trois mezzanines. La mezzanine multimédia, au centre, aborde des clés pour comprendre la recherche en anthropologie. Les deux autres mezzanines sont dédiées aux expositions temporaires. Celle Ouest accueille une grande exposition thématique pour 18 mois, celle de l'Est plusieurs expositions par an.

Éclairages nocturnes du jardin

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Catalina Dragu (Prix d’architecture) Miriana Miloslavevici (Introduction) Adina Todorut (Histoire de

l'architecture à Paris) Andrei Ciobotea (L’architecture

sacrée en France : les cathédrales)