Languedoc-Roussillon Conjoncture 10...Dans les Pyrénées-Orientales, malgré un repli de l’emploi...

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A u troisième trimestre 2015, les effectifs salariés du secteur privé et la masse salariale continuent de croître sur un an, en particulier dans les activités de service hors interim et le secteur des Hôtels-Cafés-Res- taurants. La progression annuelle de la masse salariale dans les Hôtels-ca- fés-Restaurants est en outre l’une des plus fortes en France métropolitaine. En revanche, des difficultés persistent dans l’industrie et la construction. L’Hérault, les Pyrénées-Orientales et le Gard enregistrent des créations de postes sur un an tandis que les effectifs salariés sont en baisse dans l’Aude et stagnent en Lozère. CHIFFRES CLÉS +0,9 % évolution annuelle de l’emploi +2,0 % évolution annuelle de la masse salariale Au troisième trimestre 2015, les effectifs salariés progressent sur un an pour le sixième trimestre consécutif en Langue- doc-Roussillon : 5 000 postes y ont été créés sur un an, soit une hausse des effectifs salariés du secteur privé de +0,9 %. La région Languedoc-Roussillon enregistre ainsi la plus forte progression des effectifs salariés en France métropo- litaine, avec la Corse (+1,1 %). Parmi les régions de l’extrême sud de la France, les effectifs salariés progressent également sur un an en Aquitaine, Midi-Pyrénées et PACA (+0,6 %). Au plan national, les effectifs salariés sont en hausse de 0,3 % sur un an pour la première fois depuis début 2012 : outre les régions méridionales, l’Ile-de-France, Rhône-Alpes et la Bretagne contribuent à cette amélioration. La masse salariale des entreprises lan- guedociennes demeure l’une des plus dynamiques en rythme annuel au plan national : elle progresse de 2 %, comme au trimestre précédent. Le salaire moyen par tête s’établit à 2 102 euros, soit 20 % en-dessous du salaire moyen national. Sur un an, il progresse moins vite qu’au trimestre précédent : 1,1 contre 1,5 % au deuxième trimestre 2015. En niveau 2015 T3 Évolution trimestrielle (en %) Évolution annuelle 2015T3 (en %) 2014 T3 2014 T4 2015 T1 2015 T2 2015 T3 Emploi salarié (en milliers) 571 -0,2 0,0 0,4 0,5 -0,1 0,9 Masse salariale (en Md€) 3,6 0,4 0,0 0,7 1,0 0,3 2,0 SMPT (en €) 2 103 0,4 0,1 0,5 0,5 0,1 1,1 Emploi (en milliers) 17 814 -0,1 -0,1 0,1 0,1 0,1 0,3 Masse salariale (en Md€) 134,2 0,2 0,1 0,9 0,2 0,3 1,6 SMPT (en €) 2 512 0,3 0,2 0,9 0,1 0,1 1,4 SMPT = salaire moyen par tête Source : Acoss-Urssaf Région France Carte 2 : évolution annuelle de la masse salariale (3T2015/3T2014) Les effectifs salariés et la masse salariale restent dynamiques Conjoncture n°10 / janvier 2016 10 Conjoncture 3 e trimestre 2015 Tableau 1 : évolution de l’emploi et de la masse salariale Languedoc-Roussillon Carte 1 : évolution annuelle de l’emploi salarié (3T2015/3T2014) moyenne nationale : +1,6% moyenne nationale : +0,3%

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Au troisième trimestre 2015, les effectifs salariés du secteur privé et la masse salariale continuent de croître sur un an, en particulier dans les activités de service hors interim et le secteur des Hôtels-Cafés-Res-

taurants. La progression annuelle de la masse salariale dans les Hôtels-ca-fés-Restaurants est en outre l’une des plus fortes en France métropolitaine. En revanche, des difficultés persistent dans l’industrie et la construction. L’Hérault, les Pyrénées-Orientales et le Gard enregistrent des créations de postes sur un an tandis que les effectifs salariés sont en baisse dans l’Aude et stagnent en Lozère.

Chiffres Clés

+0,9 %évolution annuelle de l’emploi

+2,0 %évolution annuelle de la masse salariale

Au troisième trimestre 2015, les effectifs salariés progressent sur un an pour le sixième trimestre consécutif en Langue-doc-Roussillon : 5 000 postes y ont été créés sur un an, soit une hausse des effectifs salariés du secteur privé de +0,9 %. La région Languedoc-Roussillon enregistre ainsi la plus forte progression des effectifs salariés en France métropo-litaine, avec la Corse (+1,1 %). Parmi les régions de l’extrême sud de la France, les effectifs salariés progressent également sur un an en Aquitaine, Midi-Pyrénées et PACA (+0,6 %).Au plan national, les effectifs salariés sont en hausse de 0,3 % sur un an pour la première fois depuis début 2012 : outre les régions méridionales, l’Ile-de-France, Rhône-Alpes et la Bretagne contribuent à cette amélioration. La masse salariale des entreprises lan-guedociennes demeure l’une des plus dynamiques en rythme annuel au plan national : elle progresse de 2 %, comme au trimestre précédent.Le salaire moyen par tête s’établit à 2 102 euros, soit 20 % en-dessous du salaire moyen national. Sur un an, il progresse moins vite qu’au trimestre précédent : 1,1 contre 1,5 % au deuxième trimestre 2015.

En niveau

2015 T3

Évolution trimestrielle (en %) Évolution annuelle 2015T3 (en %)

2014 T3

2014 T4

2015 T1

2015 T2

2015 T3

Emploi salarié (en milliers) 571 -0,2 0,0 0,4 0,5 -0,1 0,9

Masse salariale (en Md€) 3,6 0,4 0,0 0,7 1,0 0,3 2,0

SMPT (en €) 2 103 0,4 0,1 0,5 0,5 0,1 1,1

Emploi (en milliers) 17 814 -0,1 -0,1 0,1 0,1 0,1 0,3

Masse salariale (en Md€) 134,2 0,2 0,1 0,9 0,2 0,3 1,6

SMPT (en €) 2 512 0,3 0,2 0,9 0,1 0,1 1,4 SMPT = salaire moyen par tête Source : Acoss-Urssaf

Rég

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Fran

ce

Carte 2 : évolution annuelle de la masse salariale (3T2015/3T2014)

Les effectifs salariés et la masse salariale restent dynamiques

Conjoncture n°10 / janvier 2016

n°10Conjoncture3e trimestre 2015

Tableau 1 : évolution de l’emploi et de la masse salariale

Languedoc-Roussillon

Carte 1 : évolution annuelle de l’emploi salarié (3T2015/3T2014)

moyenne nationale : +1,6%moyenne nationale : +0,3%

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Le dynamisme du secteur tertiaire se confirmeAu troisième trimestre 2015, les activi-tés de service hors interim demeurent le moteur de la croissance languedocienne. Elles enregistrent en effet 3 000 postes supplémentaires en un an, principale-ment dans les activités scientifiques et techniques, de soutien et services aux entreprises, dont les effectifs ont aug-menté de 3,4 % en évolution annuelle (cf. tableau 2). D’autres secteurs contribuent également à cette hausse annuelle mais dans une moindre mesure : l’héberge-ment médico-social et social (+2,2 %), l’information et la communication (+1,3 %), l’action sociale sans héberge-ment (+1 %) ainsi que les activités finan-cières et d’assurance (+1 %).

Le secteur des Hôtels-Cafés-Restau-rants (HCR) ainsi que le commerce continuent de créer des postes sur un an malgré un troisième trimestre moins bien orienté que le précédent. Les HCR enregistrent une croissance de 1,5 % de leurs effectifs salariés en évo-lution annuelle, soit 700 postes supplé-mentaires. En parallèle, leur masse sala-

riale demeure dynamique : +3,9 %. Dans le commerce, la reprise amorcée début 2015 permet de compenser les postes perdus depuis fin 2013. Depuis janvier 2015, le secteur totalise 1 000 créations nettes de postes tandis que la crois-sance annuelle de la masse salariale s’accélère : +2,3 % au troisième trimestre contre +1 % au premier trimestre.

Dans le secteur intérimaire, la crois-sance annuelle des effectifs salariés et de la masse salariale s’accélère. Après une progression annuelle de 7,7 % au deuxième trimestre, les effectifs salariés augmentent de 9,3 % ce trimestre soit 1 400 créations de postes.

Enfin, des difficultés persistent dans l’industrie et la construction. Le secteur industriel peine à regagner des postes : après une progression en rythme annuel au premier trimestre, puis une stabilisa-tion au deuxième trimestre, les effectifs salariés diminuent légèrement au troi-sième trimestre. En revanche, la masse salariale progresse (+0,9%). Dans la construction, le repli des effectifs salariés est plus limité ce trimestre qu’au cours des trimestres précédents : -1,4% en évo-lution annuelle après -1,8% au deuxième trimestre.

L’Hérault, les Pyrénées-Orientales et le Gard enregistrent des créa-tions de postes sur un anAu troisième trimestre, les effectifs sa-lariés héraultais progressent de 1,8% en évolution annuelle, après 1,6% au deuxième trimestre. Sur un an, l’en-semble des secteurs d’activités gagne des postes, y compris le secteur de la construction qui cumulait des pertes d’ef-fectifs depuis fin 2008. La zone d’emploi de Béziers enregistre la plus forte aug-mentation sur un an pour le deuxième trimestre consécutif (+2,3%). Dans les Pyrénées-Orientales, malgré un repli de l’emploi au troisième trimestre, la progression annuelle des effectifs sala-riés s’accélère ce trimestre (+0,5% vs +0,2%). Cette croissance est portée par la zone d’emploi de Perpignan où 500 postes ont été créés en un an.En dépit d’une baisse de ses effectifs au troisième trimestre, le Gard gagne encore des postes sur un an : le dépar-tement compte ainsi 350 créations nettes de postes. Ce dynamisme est toutefois limité aux zones d’emploi de Nîmes et Villeneuve-lès-Avignon (partie langue-docienne de la zone d’emploi d’Avignon). Par ailleurs, les effectifs se maintiennent dans la zone d’emploi d’Alès pour la pre-mière fois depuis fin 2011.Dans l’Aude, la croissance des effec-tifs s’interrompt, après un semestre de hausse. Le département enregistre en effet une baisse de 0,7% de ses effectifs salariés au troisième trimestre. Sur un an, le département perd 270 postes : cette dégradation affecte tous les secteurs d’activité, excepté le commerce. Enfin, les effectifs salariés lozériens de-meurent en repli sur un an, malgré une légère embellie ce trimestre. La masse salariale enregistre une progression annuelle de 0,6% après deux trimestres consécutifs de baisse.

Conjoncture n°10 / janvier 2016 [ 2 ]

Carte 4 : évolution annuelle de la masse salariale par zone d’emploi au 3ème trimestre

Carte 3 : évolution annuelle de l’emploi salarié par zone d’emploi au 3ème trimestre

Graphique 1 : évolution annuelle des effectifs salariés par grand secteur d’activité (en %)

9,3

1,0

1,5

0,6

-1,4

-0,2

Intérim

Autres services

HCR

Commerce

BTP

Industrie

Languedoc-Roussillon France

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0,51,01,52,02,53,03,54,0

Autres services emploi

masse salariale

2010 20152014201320122011

Conjoncture n°10 / janvier 2016 [ 3 ]

Tableau 2 : évolution de l’emploi par secteur d’activité

Source : Acoss / Urssaf

Languedoc-Roussillon FranceEffectif

2015-T3Évol. sur un trimestre(2015-T3 / 2015-T2)

Évol. sur un an(2015-T3 / 2014-T3)

Évolution surun trim un an

Industrie 63,9 -0,4% -120 -0,2% -0,4% -1,2%C1 Industries agro alimentaires 13,7 0,4% 370 2,8% -0,1% 0,5%C3 Equipements electriques, electroniques, informatiques 7,3 -0,2% -170 -2,2% -0,6% -1,7%C4 Fabrication de matériels de transport 1,2 -0,5% -30 -2,7% -0,3% -1,6%C5 Autres produits industriels 27,7 -1,1% -660 -2,3% -0,5% -1,8%DE Industries extractives, énergie, eau 13,7 0,0% 340 2,6% -0,5% 0,1%Construction 50,2 -0,5% -720 -1,4% -0,8% -3,0% 41-Construction de bâtiments 4,3 0,3% -100 -2,3% -0,3% -2,8% 42-Génie civil 6,4 -1,1% -160 -2,4% -1,5% -3,2% 43-Travaux de construction spécialisés 39,5 -0,5% -460 -1,2% -0,7% -3,0%Commerce 117,5 -0,1% 720 0,6% 0,1% 0,5% 45-Commerce et réparation auto moto 14,3 0,9% 240 1,7% 0,0% 0,4% 46-Commerce de gros hors réparation auto moto 30,5 -0,5% 60 0,2% 0,0% -0,1% 47-Commerce de détail hors réparation auto moto 72,6 -0,2% 420 0,6% 0,2% 0,8%Hébergement et restauration 44,7 -3,6% 670 1,5% -0,1% 1,8% 55-Hébergement 12,7 -2,9% 200 1,6% -0,2% 1,2% 56-Restauration 31,9 -3,9% 480 1,5% 0,0% 2,1%Autres services (hors interim) 278,0 0,2% 2820 1,0% 0,2% 0,7%Intérim * 16,2 7,3% 1380 9,3% 5,5% 6,0%HZ Transport 39,4 0,1% 70 0,2% -0,2% 0,1%JZ Information et communication 13,9 -2,1% 180 1,3% 0,2% 0,5%KZ Activités financières et d'assurance 18,0 1,0% 180 1,0% -0,2% 0,5%LZ Activités immobilières 8,5 -0,3% 10 0,2% 0,0% -1,4%MN Activités scientifiques et techniques ; soutien et services... 88,4 1,7% 2870 3,4% 1,4% 2,2%OQ Administrations pub., défense, enseignement, santé... 94,3 0,5% 820 0,9% 0,3% 1,1% 84-Administration pub.et défense ; sécurité soc. oblig. 6,0 1,1% 80 1,3% -0,1% -0,6% 85-Enseignement 9,7 0,9% -60 -0,6% 0,8% 0,7% 86-Activités pour la santé humaine 29,3 0,2% 60 0,2% 0,1% 0,7% 87-Hébergement médico-social et social 22,3 0,3% 480 2,2% 0,3% 1,4% 88-Action sociale sans hébergement 26,9 0,6% 250 1,0% 0,3% 1,9%RU Autres activités de services 31,6 -1,2% 100 0,3% 0,0% 0,5%Total 570,7 -0,1% 4 900 0,9% 0,1% 0,3%

Source : Acoss-Urssaf

-5,0-4,0-3,0-2,0-1,0

1,02,03,04,05,0

BTP emploi

masse salariale

2010 20152014201320122011-3,0

-2,0

-1,0

1,0

2,0

3,0

4,0

Industrie emploi

masse salariale

2010 20152014201320122011-2,0

-1,0

1,0

2,0

3,0

4,0

Total secteur privé emploi

masse salariale

2010 20152014201320122011

-2,0-1,0

1,02,03,04,05,06,07,08,0

HCR emploi

masse salariale

2010 20152014201320122011-2,0

-1,0

1,0

2,0

3,0

4,0

5,0

Commerce emploi

masse salariale

2010 20152014201320122011

Graphique 2 : évolution annuelle de l’emploi et de la masse salariale en Languedoc-Roussillon par grand secteur d’activité

* : la notion d’emploi intérimaire suivie par l’Acoss et les Urssaf, cohérente avec la masse salariale déclarée par ces entreprises, diffère des effectifs issus des relevés mensuels de mission, qui sont notamment utilisés par l’Insee.

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Le secteur des hôtels, cafés et restau-rants (HCR) emploie 45 000 salariés en Languedoc-Roussillon, en moyenne annuelle, et sa masse salariale annuelle s’élève à 865 millions d’euros, représen-tant 6,1 % de la masse salariale globale des entreprises du secteur privé.

La masse salariale des HCR retrouve un réel dynamisme durant la saison estivale 2015, confirmant le léger rebond observé en 2014.En forte hausse au deuxième trimestre, la masse salariale ralentit légèrement au troisième trimestre. Néanmoins, en rythme annuel, elle croît de près de 4 % par rapport au troisième trimestre 2014, soit une évolution nettement supérieure à la moyenne nationale (+2,7 %). Il s’agit de l’une des plus fortes progressions en France métropolitaine, après les régions de la façade atlantique, Aquitaine, Poi-tou-Charentes et Bretagne.Les activités de restauration, représen-tant les deux tiers de la masse salariale du secteur HCR, restent les mieux orien-tées en Languedoc-Roussillon (+4,2 %) comme au plan national (+3,1 %), béné-ficiant notamment du regain de dyna-misme des débits de boisson (+11 %).Mais le rebond est également marqué depuis un an dans les activités d’héber-gement, en particulier dans l’Hérault (+6,4 %). Seule la Lozère enregistre un repli de la masse salariale dans l’héber-gement tandis que l’évolution reste timide dans le Gard (+0,9 %). Au niveau régio-nal, la masse salariale est en forte crois-sance dans les terrains de camping et parcs (+5,7 %) ainsi que l’hébergement touristique (+12,2 %), compensant le lé-ger fléchissement dans les hôtels (-1,2 % par rapport au troisième trimestre 2014).

Le champ de la publication couvre l’ensemble des cotisants exercant leur activité en Languedoc-Roussillon dans le secteur concurrentiel qui comprend tous les secteurs d’activité économique sauf les administrations publiques, l’éducation et la santé non marchandes, l’emploi par les ménages de salariés à domicile et les entreprises relevant de la Mutualité Sociale Agricole (MSA). Celle-ci est présente dans les secteurs de l’agriculture, des industries agroalimentaires (IAA), du commerce de gros et des services financiers. Le champ Urssaf est très proche de celui de l’Insee, qui inclut l’emploi à domicile.Les effectifs salariés et la masse salariale sont issus des Bordereaux Récapitulatifs de Cotisations (BRC), remplis par les employeurs dans le cadre de la déclaration des cotisations sociales aux Urssaf.La masse salariale (assiette déplafonnée) désigne l’ensemble des rémunérations sur lesquelles repose le calcul des cotisations des assurances sociales, des accidents du travail et des allocations familiales, déclarées au titre de la période d’emploi étudiée.

L’effectif salarié est mesuré en fin de trimestre. Chaque salarié compte pour un, indépendamment de sa durée de travail. Cet effectif donne lieu à de nombreuses vérifications par les Urssaf et l’Acoss. Les données ainsi collectées par les Urssaf sont centralisées par l’Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (Acoss). Les données sont provisoires pour le trimestre étudié et sont désaisonnalisées (CVS) pour corriger notamment l’impact des versements de primes et les fluctuations saisonnières de l’emploi. Pour ces raisons, les données peuvent être légèrement révisées sur les périodes antérieures, essentiellement sur le trimestre précédent.Le salaire moyen par tête (SMPT) est calculé en rapportant la masse salariale du trimestre à l’effectif moyen observé sur le trimestre ; il est divisé par trois pour obtenir une grandeur mensuelle.Les évolutions trimestrielles (ou glissements trimestriels) comparent les données du trimestre avec celles du trimestre précédent.

Les évolutions annuelles (ou glissements annuels) comparent les données du trimestre avec celles du même trimestre de l’année précédente.Les séries trimestrielles de l’emploi produites nationalement par l’Acoss sont labellisées par l’Autorité de la statistique publique (avis n° 2011-02, JORF n° 0270 du 22/11/2011). L’ensemble des publications statistiques de l’Acoss et des Urssaf, ainsi que diverses séries de données, sont mises à disposition sur www.acoss.fr

directeur de la publication : Franck Barbe

rédacteurs : Cécile Goudard, Sandrine Four-

nier, Jean-Luc Roger

contact : [email protected]

Retrouvez Stat’UR sur www.acoss.fr

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Conjoncture n°10 / janvier 2016 [ 4 ]

Sources et méthodologie

ZOOM : LA MASSE SALARIALE DES HCR AU TROISIEME TRIMESTREGraphique 3 : glissement annuel de la masse salariale régionale au sein des HCR depuis

2008 (données CVS)

3,5

3,8

4,2

9,6

4,3

4,2

2,9

0,9

6,4

-3,7

1,5

3,3

3,4

2,9

4,9

1,8

3,2

3,9

Aude

Gard

Hérault

Lozère

Pyrénées-O.

REGION

Total HCR Hébergement Restauration

source Urssaf - Acoss

moyenne nationale : 2,7%

-2

0

2

4

6

8

10

12HCR

55 - Hébergement

56 - Restauration

Total Secteur Privé

2008 20132012201120102009 2014 2015

Carte 5 : évolution annuelle de la masse salariale des HCR par région

au 3ème trimestre 2015

Graphique 4 : évolution annuelle de la masse salariale des HCR par département

(en %)

L’analyse de la masse salariale plutôt que celle des effectifs salariés a été privi-légiée pour la description des évolutions du secteur des HCR. En effet, l’observa-tion des effectifs salariés connus en fin de trimestre exclut la vision de l’activité du secteur durant le pic estival de juillet-août ; l’indicateur de masse salariale, qui correspond à la somme des rémunérations brutes versées sur un trimestre, est ainsi plus approprié.