L'analyse économique et dans le secteur de l´irrigation … Analyse... · La production agricole...

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L'analyse économique et financière pour l’investissement dans le secteur de l´irrigation de proximité au Mali* - 2011 - *Le PASSIP remercie Monsieur Anton Neureiter pour les excellents travaux, de calcul et de recherches pour les rapports ci dessous.

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L'analyse économique et financière pour l’investissement dans le secteur de l´irrigation de

proximité au Mali*

- 2011 - *Le PASSIP remercie Monsieur Anton Neureiter pour les excellents travaux, de calcul et de

recherches pour les rapports ci dessous.

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Table des matières

Sigles et Abréviations iii

Taux de Change iii Remerciements iv

Résumé v 1 Different systheme d`IP vi

1.1 Contexte de L´irrigation au Mali 1 1.2 Marge Brute (MB) et Taux Rentabilité Interne (TRI) d´IP 4

2 Description des huit systèmes d’irrigation de proximitÉ 7 2.1 PIV en terre, périmètres à pompage, équipés d’infrastructure en banco, permettant une récolte par an 7 2.2 Périmètres à pompage, équipés d’infrastructure en dur, permettant deux récoltes par an 7 2.3 PPM_ Petits périmètres à pompage à vocation maraîchère 9 2.4 Perimeters à submersion controlee (SC) 9 2.5 Bas Fond, Périmètres équipés d’ouvrages «Prise au fil de l’eau» 10 2.6 Bas Fond, Périmètres munis d’ouvrages «Seuils d’épandage de crue ou seuils de déversement » 12 2.7 Bas Fond ; Ouvrages de retenues d’eau à usages et cultures multiples 13 2.8 Systèmes de cultures de décrue 14

ANNEXE 1

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ii

Figures Figure 1 : Hiérarchisation des systèmes au niveau de leur intensité optimale Critère: Taux de

rentabilité interne (TRI) ....................................................................................................................................... vii Figure 2 : Marge Bruit (I-IV) distingue huit systèmes d’irrigation de proximité .......................................... viii Figure 3 : TRI pour le système de décrue ...................................................................................................... viii Figure 4 : TRI Périmètres à Submersion Contrôlée (SC) ............................................................................... ix Figure 5 : TRI pour le Petits périmètres à pompage à vocation maraîchère ................................................ x Figure 6 : PIV en banco une récolte par an TRI ............................................................................................... x Figure 7 : PIV_béton deux récoltes par an ....................................................................................................... xi Figure 8 :Bas Fond (petit barrage) TRI ............................................................................................................ xii Figure 9 :Bas Fond, prise au fil l´eau TRI ........................................................................................................ xii Abbildung 10 : Bas Fond , seuil déversement TRI ........................................................................................ xiii Figure 11 : Localisation des zones Propices pour les systèmes Spécifiques (carte dessous est pour la

réservation de l´espace) .................................................................................................................................... xiv Figure 12 : ZONE des Pluviométrie au MALI (carte dessous est pour la réservation de l´espace !) ...... 3 Figure 13 : TRI Projet 1 & 2 ................................................................................................................................ 6 Tableaux Tableau 1 : Cinq Systems D´IP Spécifiques et les TRI .................................................................................. vi Tableau 2 : Mage Bruit (MB) I-IV d´IP .............................................................................................................. vii Tableau 3 : Système de décrué/MB TRI et VAN par ha ................................................................................. 1 Tableau 4 : Submersion Contrôlée (SC)/MB TRI et VAN par ha .................................................................. 2 Tableau 5 : PPM_PETITS périmètre maraichère/MB TRI et VAN par ha ................................................... 3 Tableau 6 : PIV_banco une récolte par an/MB TRI et VAN par ha .............................................................. 4 Tableau 7 : PIV_ béton deux récoltes par an/MB TRI et VAN par ha .......................................................... 5 Tableau 8 : BAS Fond (Petit barrage) /MB TRI et VAN par ha ..................................................................... 6 Tableau 9 :Bas Fond_prise au fil l´eau/MB TRI et VAN par ha ..................................................................... 7 Tabelle 10 : Bas Fond Seuil déversement/MB TRI et VAN par ha ............................................................... 8 Tableau 11 : Destination de la variable pour le calcule TRI/MB ................................................................... 1

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SIGLES ET ABREVIATIONS

AHA Aménagements Hydro-Agricoles BF Bas Fond CFA Coopération Financière en Afrique DRGR Direction National du Génie Rural ha hectare IP Irrigation de Proximité IPRO-DB Programme d´Irrigation de Proximité dans le Pays Dogon et dans le Bélédougou MB Marge Bruite NERICA Nouveau riz pour l´Afrique ON Office du Niger OR Office Riz PASSIP Programme d´Appui au Sous Secteur de l´Irrigation de Proximité PIB Produit Intérieur Brut PIV Périmètre d´Irrigation Villageois PNIP Programme National d´Irrigation de Proximité PRBP Projet de Réhabilitation des Barrages et des Pistes dans le cercle de Bandiagara SC Submersion Contrôlée SIG Système d´Informations Géographiques t Tonnes TRI Taux de Rentabilité Interne VAN Valeur Actuelle Nette

TAUX DE CHANGE

Novembre 2010 1 Dollar Etats-Unis = 467 FCFA 1 Euro = 655 FCFA

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REMERCIEMENTS

Le PASSIP remercie le consultant Anton Neureiter pour la bonne organisation de la mission économique de l´IP au Mali. Il tient également à remercier les autorités régionales en particulier la DRGR pour leur disponibilité et l’excellent accueil qui lui a été réservé. Enfin, un grand merci à Florence Dumont du laboratoire SIG de la DNGR, d´une part pour avoir bien préparé les données SIG, la préparation des cartes des zones d´IP et la carte des zones des précipitations au Mali et d´autre part pour l´esprit de cohésion et de partage qui ont contribué à rendre le rapport brillant et enrichissant.

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RÉSUMÉ

La production agricole est tributaire de la pluviométrie et des crues des cours d´eau Le déficit hydrique récurrent né du caractère aléatoire de ces deux éléments pose des problèmes de la sécurisation de la production agricole. L’irrigation s’avère une option particulièrement pertinente et adaptée au contexte national d’autant plus que le Mali dispose d’un potentiel considérable d’agriculture à base d’irrigation qui peut constituer un moteur important pour le développement rural et la réduction de la pauvreté. Au cours des 40 dernières années, le pays a connu, une baisse de la pluviométrie moyenne et une progression de la désertification vers le Sud. La situation du pays est typique des régions sahéliennes d’Afrique. Le système d´irrigation au Mali est caractérisé par deux systèmes différents. Le premier utilise des eaux de grands systèmes fluviaux, indépendamment de la pluviométrie en cours, pendant, avant ou après la saison des pluies. Le deuxième est caractérisé, par une meilleure répartition de l’eau de pluie dans l’espace et dans le temps. La prérogative pour tous les deux groupes est, que les surfaces, les distances, le nombre de bénéficiaires et la technologie, peuvent être gérés en autonomie par la population elle-même. Parmi le premier groupe nous comptons les Périmètres d´Irrigation Villageois (PIV) collectifs à pompage. On irrigue pendant ou âpres la saison des pluies, les plaines non inondables ou protégées par une digue, aux abords immédiats des fleuves. Les variantes, qui méritent beaucoup l´attention du Programme National d´Irrigation de Proximité (PNIP), sont les périmètres à pompage sur des fleuves qui ne tarissent pas, où l’eau ne se retire pas si loin dans le lit permettant ainsi le pompage en contresaison.

La présente étude distingue huit systèmes d’irrigation de proximité qui répondent aux critères des conditions hydrologiques, géomorphologiques et climatiques. Après analyse des aspects économiques et financiers à travers des calculs de marge brute et du taux de rentabilité interne, on a procédé à une hiérarchisation des systèmes selon des facteurs de production d´IP au Mali.

Terre irrigable = marge brute, Travail = valorisation de la main d’œuvre, Capital = taux de la rentabilité interne.

Ces calculs sont résumés dans des tableaux synoptiques dans l’annexe contenant la liste de systèmes d’irrigation classés par ordre décroissant des valeurs. Les tableaux représentent les démarches. En attribuant à chaque système des points réciproques à son numéro de classement dans ces tableaux de hiérarchisation, on peut arriver à un classement final, qui tient compte des aspects du groupe cible et de l’investisseur.

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1 DIFFERENT SYSTHEME D`IP

Ce classement ne met pas outre mesure les systèmes en concurrence, car ils sont presque tous spécifiques à une région géographique ou climatique (voir carte à page xiv). Les systèmes à pompage, envisageant deux récoltes par an, sont installés au long des grands fleuves permanents (Sénégal, Niger, Baní). Par défaut les calculs de marges brutes vont se faire sur la base des données, enquêtées au cours des différentes missions économiques du consultant Anton Neureiter, notamment celle du mois d’Août 2009 ; sinon les données de la collection dans le document « Répertoire des bases de données pour l'analyse économique »1 du PASSIP sont utilisées pour le calcul. La valeur de tous les calculs dépend de la validité des données de base (variables) .C’est pourquoi une attention particulière est prêtée au contrôle de plausibilité des variables. Avant leur utilisation toutes les données importantes sont vérifiées et comparées avec la littérature et les normes internationales se rapportant au sujet et finalement notées. Les calculs sont exécutés à l’aide d’un outil informatique sur la base du logiciel MS-Excel, développé par le consultant M. Anton Neureiter et utilisé par le PASSIP. Les démarches de calcul et les résultats intermédiaires sont présentés sur des copies de feuilles dans l’annexe. Les coûts récapitulatifs d’investissements représentatifs pour chaque système se trouvent rassemblés aussi dans l’annexe. Les calculs préparatoires tels que le besoin en eau d’irrigation pour une zone climatique moyenne ; le besoin en éléments nutritifs pour la culture du riz; le besoin en main d’œuvre pour la culture du riz et le calcul des frais de pompage, dans les annexes. On prévoit les périmètres équipés d’ouvrages prise au fil de l’eau pour le sud-ouest du mali dans des zones dépassant une pluviométrie > 700 mm par an (voir carte page 3). On encouragera l’extension des autres systèmes dans les zones propices, où ils ont déjà fait leurs preuves. La classification des systèmes d´IP est organisée selon cinq types aménagement (système de cultures décrue, Submersion Contrôlée (SC), Petit Périmètre Maraîchère (PPM), les Périmètres Irrigué Villageois (PIV) et les aménagements des bas-fonds). Le PIV être composé deux sous systemen, selon leurs façon des constructions en banco et on béton. Les aménagements des bas fond être composé trois sous systemen (petit barrage, le système alimenté sur un prise au fil l´eau et le système construire avec un seuil déversement). Les systèmes d’IP sont classés selon leur taux de rentabilité interne dans le tableau ci-après :

TABLEAU 1 : CINQ SYSTEMS D´IP SPÉCIFIQUES ET LES TRI

AHA Syst. Cultures de décrue

Sub. Contrôlée

(SC)

Petit Périmètre Maraicher

(PPM)

PIV Bas-fonds Infrastructure en terre (campagne unique)

Infrastructure en béton (double campagne)

Petit barrage

Prise au fil de l’eau

Seuils déversement

TRI 172 % 0,8 % 4,8 % 16,2 % 12,6 % 6,7 % 10,2 % 0,8 %

1 Répertoire des bases de données pour l’analyse économique IP-Annexe, Publication interne PASSIP, 2010

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FIGURE 1 : HIÉRARCHISATION DES SYSTÈMES AU NIVEAU DE LEUR INTENSITÉ OPTIMALE CRITÈRE: TAUX DE RENTABILITÉ INTERNE (TRI)

TABLEAU 2 : MAGE BRUIT (MB) I-IV D´IP

AHA MB (I) MB (II) MB (II) MB (IV)

Syst. décrue 317.806 309.856 313.552 197.069

SC 211.894 34.470 344.200 156.070

PPM 2.776.200 -2.294.404 2.579.396 1.324.326

PIV

en terre 533.150 472.951 508.614 260.420

en béton 779.833 694.462 730.125 302.102

Bas

Fo

nd

pet. barr. 980.506 547.626 786.326 551.298

fil l’eau 545.133 369.597 461.461 339.415

seul. déver. 210.163 32.739 263.174 154.339

172%

1% 5% 16% 13% 7% 10% 1% 0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

140%

160%

180%

200%

en terre en béton pet. barr. fil l’eau seul. déver.

Syst.décrue

SC PPM PIV Bas Fond

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FIGURE 2 : MARGE BRUIT (I-IV) DISTINGUE HUIT SYSTEMES D’IRRIGATION DE PROXIMITE Si on opte pour des raisons sociales d’investir dans des Aménagements Hydro-Agricoles (AHA) pour aider la population dans des zones défavorisées, d’autres critères qui sont purement économiques sont à appliquer. Les huit différents systèmes d´IP sont:

i. Le système de cultures de décrue occupe la première place à cause de son TRI s´élevant invraisemblablement à 172%. Malgré la bonne valorisation de la main d’œuvre, qui se rajoute, ce système n’occupera certainement pas la première place dans des préoccupations du PNIP, à cause de son rattachement à des zones bien spécifiques et limitées. Investissement année 0 = 114.400 FCFA/ha et la VAN 2.672.482 FCFA.

FIGURE 3 : TRI POUR LE SYSTÈME DE DÉCRUE

-3 000 000

-2 000 000

-1 000 000

0

1 000 000

2 000 000

3 000 000

4 000 000

en terre enbéton

pet.barr.

fil l’eau seul.déver.

Syst.décrue

SC PPM PIV Bas Fond

CFA

AHA

MB (I)

MB (II)

MB (II)

MB (IV)

0,0% 20,0% 40,0% 60,0% 80,0% 100,0% 120,0% 140,0% 160,0% 180,0% 200,0%

1

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TRI %

An

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ii. Périmètres à Submersion Contrôlée (SC), comme solution isolée, le système n’aura pas d’avenir à cause de la fréquence de crues trop aléatoire. Mais dans les cas où une digue de protection s’avère nécessaire pour un système à pompage à cause des crues fréquentes, on peut utiliser sans frais courants les eaux de crues, et utiliser les pompes seulement, quand le niveau du fleuve est trop bas. Si le système est malgré tout TRI = 0,8, car classé à la dernière place cela est dû aux coûts relativement élevés, par rapport aux rendements enregistrés. Seulement une augmentation des rendements peut hisser les résultats au seuil de rentabilité. Comme solution isolée, le système n’aura pas d’avenir à cause de la fréquence de crues trop aléatoire. Dans les cas où une digue de protection s’avérait nécessaire pour les systèmes à pompage à cause des crues fréquentes, une bonne opportunité se présente. On peut utiliser sans frais courants les eaux de crues, et n’utiliser les pompes que pendant les périodes où le niveau du fleuve est au dessous du terrain à irriguer. Cela pour les coûts d’un ouvrage de régulation bien étudié. Investissement année 0 = 2.860.000 FCFA/ha et la VAN - 479.121 FCFA.

FIGURE 4 : TRI PÉRIMÈTRES À SUBMERSION CONTRÔLÉE (SC)

iii. PPM_Petits Périmètres à pompage à vocation Maraîchère, malgré la marge brute très élevée et la possibilité d’absorber une grande quantité de main d’œuvre à un taux de rémunération concurrentiel, les investissements sont risqués. On atteint un TRI de 4,8% uniquement sous condition de pouvoir diviser les investissements par quatre. Investissement année 0 = 16.760.873 FCFA/ha et la VAN 5.668.279.

-100,0% -80,0% -60,0% -40,0% -20,0% 0,0% 20,0%

1

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TRI %

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FIGURE 5 : TRI POUR LE PETITS PÉRIMÈTRES À POMPAGE À VOCATION MARAÎCHÈRE

iv. PIV_banco_les périmètres à pompage, équipés d’infrastructure en banco, permettant une récolte par an sont déjà bien implantés. Si les très hauts rendements signalés peuvent être maintenus, l’encouragement de leur mise en œuvre peut être maintenu à cause des TRI respectables de 16,2%. Investissement année 0 = 1.525.441 FCFA/ha et la VAN 2.672.482.

FIGURE 6 : PIV EN BANCO UNE RÉCOLTE PAR AN TRI

-100,0% -80,0% -60,0% -40,0% -20,0% 0,0% 20,0%

1

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An

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-100,0% -80,0% -60,0% -40,0% -20,0% 0,0% 20,0% 40,0%

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v. PIV_béton : Les périmètres à pompage, équipés d’infrastructure en béton, permettant deux récoltes comme le PIV en terre est aussi très positive, à cause des TRI de 12,6%. Si la terre irrigable risque de devenir un facteur limitant et devrait donner une priorité d´attention, à cause de sa marge brute très élevée. Investissement année 0 = 2.180.139 FCFA/ha et la VAN 2.705.704.

FIGURE 7 : PIV_BÉTON DEUX RÉCOLTES PAR AN

vi. Bas Fond_ petit barrage : Ouvrages de retenues d’eau à usages et cultures multiples,

un TRI de 6,7% n’indique pas encore un risque, surtout avec une population engagée, qui crée des revenus importants sur des petites surfaces en engageant productivement beaucoup de main d’œuvre. Investissement année 0 = 5.961.833 FCFA/ha et la VAN 2.399.581.

-100,0% -80,0% -60,0% -40,0% -20,0% 0,0% 20,0%

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FIGURE 8 :BAS FOND (PETIT BARRAGE) TRI

vii. Bas Fond_les périmètres équipés d’ouvrages prise au fil de l’eau est une TRI

intéressants près de 10,2% et une bonne valorisation de la main d’œuvre. Malgré ces indices préliminaires encourageants une certaine prudence est conseillée jusqu’à la confirmation des rendements. Investissement année 0 = 2.843.413 FCFA/ha et la VAN 2.678.742.

FIGURE 9 :BAS FOND, PRISE AU FIL L´EAU TRI

-100,0% -80,0% -60,0% -40,0% -20,0% 0,0% 20,0%

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-100,0% -80,0% -60,0% -40,0% -20,0% 0,0% 20,0%

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viii. Bas Fond, périmètres munis d’ouvrages, seuils d’épandage de crue ou seuils de déversement, si on ne veut pas renoncer à cette option, on devrait essayer d’exploiter au maximum, par exemple, exploiter la nappe phréatique montée à un niveau, où elle peut être utilisée pour l’irrigation des cultures maraîchères en contresaison à l’aide des motopompes aspirantes. Les périmètres ont des difficultés à s’imposer, car les rendements obtenus sur de tels aménagements avec des coûts relativement élevés, seraient très médiocres selon les statistiques. Il fallait corriger les rendements vers le haut, tout en changeant aussi les autres variables ayant une influence sur le rendement, pour atteindre le seuil de rentabilité TRI = 0,8. Ou encore mieux, on opte pour d’autres systèmes d’aménagement de bas-fonds garantissant une meilleure maîtrise d’eau, comme le système prise au fil de l’eau. Investissement année 0 = 2.843.413 et la VAN 2.678.742.

ABBILDUNG 10 : BAS FOND , SEUIL DÉVERSEMENT TRI

-100,0% -80,0% -60,0% -40,0% -20,0% 0,0% 20,0%

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TRI %

An

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FIGURE 11 : LOCALISATION DES ZONES PROPICES POUR LES SYSTÈMES SPÉCIFIQUES

(CARTE DESSOUS EST POUR LA RÉSERVATION DE L´ESPACE)

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1.1 CONTEXTE DE L´IRRIGATION AU MALI

Le secteur agricole représente à lui seul 80 % de la population active et génère 40% du Produit Intérieur Brut (PIB) au Mali. Le Mali est confronté à une croissance démographique que la croissance économique ne parvient pas à suivre actuellement. Le sous-emploi rural, les activités informelles de service et le chômage urbain composent le paysage de l'emploi au Mali et constituent les facteurs essentiels de la pauvreté. Il existe un lien très étroit entre la pauvreté et le chômage en milieu urbain et le sous-emploi généralisé en milieu rural. La création d'emploi reste l'un des défis majeurs auquel le Mali est confronté. La situation est très préoccupante au niveau des jeunes qui constituent l’essentiel des demandeurs d’emploi. La tranche de la population dite active (de 15 ans ou plus) est démographiquement très prépondérante car elle représente 65,7 % de la population totale. Plus des ¾ des emplois générés par l’économie Malienne concernent le secteur rural, suivi par le secteur informel pour 23 % des emplois, d’où la précarité de l’essentiel des emplois. La politique malienne de décentralisation a pour objectif fondamental le renforcement des capacités des collectivités territoriales d'une part et le renforcement du rôle des associations communautaires d´autre part. 701 communes (665 rurales), ces communes s'intègrent au sein des collectivités territoriales plus larges composées de 49 cercles, 8 régions et 1 district Bamako. Des compétences générales appartenant à toutes les collectivités sans distinction à savoir, l’élaboration d´un programme de développement et de plan d'aménagement entre autre. Le Gouvernement a pris comme option de donner une plus grande importance à l’agriculture irriguée, dont le potentiel est estimé à 600.000 ha. Ce potentiel est largement sous-exploité au niveau de l’étendue des superficies irriguées aussi bien qu’au niveau des rendements des cultures irriguées. On estime que la superficie irrigable aménagée se situe autour de 250.000 ha dont 150.000 sont actuellement exploités. Le Mali dispose de plusieurs types d’irrigation qui sont fonction des conditions hydrologiques et topographiques. Les grands périmètres d’irrigation par gravité avec maîtrise complète de l’eau, couvrant 30% de la superficie totale irriguée. Par exemple les périmètres gérés par l’Office du Niger (ON), ayant des superficies irrigables pas encore exploitées même si l’infrastructure d’irrigation primaire existe. De même que les grands périmètres d’irrigation par gravité avec maîtrise limitée de l’eau, par exemple les périmètres gérés par l’Office Riz (OR), ayant des rendements très faibles par rapport aux périmètres avec une maîtrise totale de l’eau. La réhabilitation de ces périmètres permettra de doubler ou de tripler le rendement. Les grands périmètres d’irrigation par ruissellement naturel/inondation, utilisant des digues pour régulariser les crues du fleuve Niger, couvrant 60% du total des terres irriguées. Dans les régions de Mopti et Ségou les petits périmètres irrigués créés par la construction de micro-barrages, l’aménagement des bas-fonds ou par pompage sont gérés par des individus ou la communauté villageoise et servent pour le développement de la riziculture et/ou des cultures maraîchères.

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Malgré cette diversité et ce grand potentiel, le développement de l’irrigation au Mali est freiné par plusieurs facteurs dont les principaux sont les suivants :

coût élevé du développement de l’irrigation; l’insuffisance du financement du développement de l’irrigation; l’inefficacité dans la gestion et dans le fonctionnement des périmètres irrigués; un accès limité aux marchés et aux services agricoles et la dégradation de

l’environnement. La dégradation de l’environnement autour des périmètres irrigués est caractérisée par la prévalence des maladies hydriques (paludisme, bilharziose et diarrhée). Un autre risque est la pollution potentielle des nappes phréatiques due aux engrais chimiques, risque de salinité et d’alcalinité des sols et la pression grandissante sur les pâturages locaux et les ressources foncières autour de certains périmètres.

L’irrigation systématique en saison sèche augmente le risque de la salinisation, si on ne procède pas à un lessivage contrôlé des sels nuisibles à travers un système de drainage. Ce sont tous des inconvénients qu’on peut contrecarrer par une meilleure technique de production. Comme inconvénients réels on doit citer:

les fleuves, conduisant toute l’année suffisamment d’eau pour permettre deux cycles de cultures irriguées par an, sont plutôt rares au Mali et les surfaces riveraines qui se prêtent par leur géomorphologie et leur topographie à cette méthode d’irrigation, sont limitées.

la double culture réduit le temps de récréation et de récupération pour la population

rurale et limite le temps disponible pour l’entretien de l’infrastructure du périmètre.

les périmètres à la proximité des villages, s’ils sont cultivés en saison sèche, gênent souvent la circulation libre des troupeaux, cherchant à s’abreuver dans les fleuves de préférence à cette période de l’année. Les animaux divagants causent des dégâts de cultures. D’où la présence d’un certain potentiel de conflits entre éleveurs et riziculteurs.

Dans ce groupe d´IP on distingue selon la géomorphologie et la pluviométrie trois types d’aménagement différents dans le but de la maîtrise de l’eau. Le système prise au fil de l’eau a comme objectif de mieux répartir dans l’espace une pluviométrie en soi presque suffisante pour une bonne récolte de riz (> 4t/ha). Il a des affects très limités en ce qui concerne la répartition de l’eau dans le temps et sur le comportement de cette eau dans le sol en amont. Un ouvrage hydraulique, la prise au fil de l’eau, barre dans un bas-fond un cours d’eau d’une moindre importance, quelques 100 l/s, et dévie son eau et l’eau de ruissellement du bassin versant au moyen des canaux latéraux. Ces canaux dominants, arrosent les parcelles dominées directement, ou à travers un système de canaux secondaires et tertiaires selon l’importance du périmètre. On envisage une longueur du système de 0,5 à 2 km. Si le bas-fond est plus long, le système peut être répété, ce qui est très économique et permet la correction des fautes de gestion d’eau en amont.

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Pour une maîtrise d’eau (irrigation et drainage) satisfaisante, l’étude préliminaire doit être menée avec la plus grande précision en ce qui concerne la pluviométrie moyenne effective, la taille du bassin versant, la perméabilité du sol, les pentes longitudinales et latérales, le dimensionnement des canaux, des drains et des ouvrages de partition et de sécurité, permettant la riziculture irriguée dans des régions, où la pluviométrie à elle seule ne suffît pas entièrement. Bonne répartition d’eau, si les pentes sont astucieusement exploitées. Avec des unités répétitives, le système est très tolérant vis-à-vis des erreurs de gestion. Avec une bonne maîtrise d’eau et avec le respect scrupuleux du calendrier cultural, des rendements comparables à ceux des périmètres à pompage permettant une seule récolte, sont envisageables sous conditions égales. Un autre avantage non négligeable est, quelle population peut participer, dans une large mesure, à la création des canaux, car la plupart d’entre eux peut être exécutée en déblai-remblai sans apport de terre. Pour assurer des coûts raisonnables pour une maîtrise d’eau acceptable, la fourchette de la pluviométrie dans laquelle cela est possible est assez serrée; entre 700 et 1000 mm par an. Les zones propices sont alors limitées, voir carte de pluviométrie ci-dessous.

Plus on se rapproche de la limite inférieure de la pluviométrie, plus la probabilité d’échouer dans les années de moindre pluviométrie est grande, car le système est dépourvu de réserves d’eau.

FIGURE 12 : ZONE DES PLUVIOMÉTRIE AU MALI (CARTE DESSOUS EST POUR LA

RÉSERVATION DE L´ESPACE !)

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Avec une pluviométrie plus élevée, se rapprochant ou dépassant même le besoin de la culture, la différence de rendement avec les cultures non irriguées s’estompe et la rentabilité de l’aménagement mise en cause. En plus, les eaux excédentaires provoquent des inondations difficiles à contrôler qui causent, à côté des dégâts de cultures comme dans le système traditionnel, des dégâts sur l’infrastructure. Dans des zones d’une telle pluviométrie, l’irrigation, quelle que soit sa forme, n’est pas à sa place, car elle ne remplit pas son but qui est d’équilibrer le bilan hydrique déficitaire. Ici on devrait plutôt favoriser la culture pluviale intensive avec des variétés plus performantes, exemple le riz NERICA2. Il est à noter, comme d’ailleurs pour tous les systèmes d’irrigation à ciel ouvert, que les exploitants doivent se soumettre au règlement strict du comité de gestion d’eau et contribuer effectivement à l’entretien du périmètre et devraient cotiser pour l’amortissement de l’aménagement, si ceci n’est pas pris en charge par l’état. En l’absence d’une retenue d’eau, ce système ne contribue pas davantage à la recharge de la nappe phréatique et ne prolonge par ce fait que très faiblement la période culturale au delà de la saison de pluie. Ce système est très exigeant en ce qui concerne la planification (Bassin versant, ruissellement, dimensionnement des ouvrages)

1.2 MARGE BRUTE (MB) ET TAUX RENTABILITE INTERNE (TRI) D´IP

La mage brute est une marge est un résultat économique d’une activité. C’est la différence, en valeur monétaire (FCFA) entre ce qui est créé par cette activité (produits) et les services consommés (charges) pour y arriver. A fin de faciliter les comparaisons entre agriculteurs, pour les cultures, le montant est exprimé par unité de surface (ha ou m²) et les marges brutes peuvent être calculées de manière prévisionnelle ou après réalisation. Calcul de la marge brute:

MB = Produits de l’activité – charges opérationnelles de l’activité

Les charges opérationnelles sont facilement affectables à une activité et varient avec l’importance de la production (ex : semences, engrais, frais de récolte). Pour pouvoir analyser la problématique spécifique de la production agraire par irrigation, qui est caractérisée par l’intervention de l’état et des bailleurs de fonds, on est tenu de préciser les marges selon le but des calculs (économiques ou financiers). On les distingue en les marquant avec des chiffres romains de I à III.

2 Nouveau riz pour l’Afrique (NERICA): Le NERICA est le produit du croisement réussi par les chercheurs du Centre du riz pour

l’Afrique des deux espèces de riz cultivé : Oryza sativa (l’espèce asiatique) et Oryza glaberrima (l’espèce africaine). Le nom NERICA est devenu une marque déposée en 2004. Les variétés NERICA nouvellement nommées ont été testées par le Centre du riz pour l’Afrique et les programmes nationaux du Burkina Faso, du Mali, du Congo-Brazzaville et du Kenya.

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Marge brute I = (égale) Valeur de la production – (moins) les charges variables, à l’exception de la valeur de la main d’œuvre familiale, engagée dans la spéculation. Elle est destinée à rémunérer la main d’œuvre familiale et à faire face aux frais généraux de l’exploitation. Son calcul permet aux conseillers agricoles de proposer le système d’irrigation le plus adapté. On a le choix entre les systèmes les plus productifs par rapport à la surface (dans le cas où cela est le facteur limitant et la main d’œuvre abondante), et ceux qui génèrent la meilleure valorisation de la main d’œuvre par journée de travail. La connaissance de la Marge brute I ne permet pas encore le pronostic du revenu familial. Marge brute II = Marge brute I – (moins) les charges fixes, directement attribuables à la production. Elle donne avec plus de précision le montant disponible pour la consommation et pour le calcul de la valorisation de la main d’œuvre familiale, comparable à des salaires extra agricoles. Souvent la prise en compte de tous les frais de la production, y compris les amortissements des aménagements, baisse la marge à un tel niveau, que l’acceptation des aménagements par la population est mise en cause. Marge brute III = Marge brute II + (plus) les amortissements et les droits d'intérêt du capital engagé pour la réalisation de l’infrastructure. Par raison sociale, l’état prend en charge les frais fixes pour les aménagements où il garantit la réhabilitation de ceux-ci. Les amortissements et les droits d'intérêt du capital engagé sont déduits. Ils sont un paramètre purement financier et servent de calcul pour le taux de la rentabilité interne. Ils permettent aux bailleurs de fonds de sélectionner les systèmes d’irrigation promettant la plus haute valorisation du capital investi, pour un temps donné. Marge brute IV = Valeur de la production – (moins) les charges variables y compris la valeur de la main d´œuvre familiale et les charges fixes directement attribuables à la production. Les amortissements et les droits d´intérêt du capital engagé sont déduits. La marge brute IV est utilisée pour le calcule de TRI. Le Taux de Rentabilité Interne (TRI) est un taux d'actualisation qui annule la valeur actuelle nette d'une série de flux financiers (en général relatifs à un projet avec un investissement initial suivi du flux de trésorerie positif). Le TRI est un outil de décision à l'investissement. Un projet d'investissement ne sera généralement retenu que si son TRI prévisible est suffisamment supérieur au taux bancaire, pour tenir compte notamment de la prime de risque propre au type de projet. En effet, mathématiquement, si le TRI est supérieur au taux d'actualisation du capital, la Valeur Actuelle Nette (VAN) du projet est positive, c'est-à-dire que le projet est rentable. Les avantages de cette méthode sont qu’elle a rapport aux flux monétaires et qu’elle tient compte de la valeur temporelle de l’argent. En outre, cette méthode renferme une hypothèse sur le taux de réinvestissement qui peut amener à faire de mauvais choix d'investissement.

Mathématiquement, cette fonction peut s'annuler pour différents TRI. Cela veut dire que plusieurs valeurs du TRI peuvent être bonnes pour une même série.

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Le TRI est souvent reconnu comme un critère de sélection économique entre projets (compare Graphique 3), si on doit par exemple choisir entre plusieurs projets d´IP, définis par des investissements et des cash flow connus dans le temps, on pense souvent que l'on doit choisir le projet qui a le TRI le plus élevé.

Retenons que la VAN est le critère de référence pour comparer des projets, et que le TRI n'est pas un critère pertinent de choix de projet; il permet juste de savoir si les projets sont rentables (comparaison entre le TRI de chaque projet).

FIGURE 13 : TRI PROJET 1 & 2

Projet A

Projet B

Taux d´actualisation

TRI B

H*

Valeur Actuelle

Nette VAN

H* correspond à un taux d´actualisation R pour lequel les deux projets se valent. Le projet est rentable si la Valeur Actuelle Nette (VAN) est > à 0. Si le TDR est supérieur aux taux d´actualisation, alors le projet est rentable.

TRI A

H

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2 DESCRIPTION DES HUIT SYSTEMES D’IRRIGATION DE PROXIMITÉ

2.1 PIV EN TERRE, PERIMETRES A POMPAGE, EQUIPES D’INFRASTRUCTURE EN BANCO, PERMETTANT UNE RECOLTE PAR AN

Dans ce système on rencontre les Périmètres l’Irrigation Villageois collectifs à pompage (PIV). On irrigue pendant, ou décalé par rapport à la saison des pluies, les plaines non inondables ou protégées par une digue, au bord immédiat des fleuves. Les avantages des périmètres à pompage permettant une seule récolte sont les suivants:

très flexibles dans la conception;

faciles à installer;

ils procurent une maîtrise totale de l’eau;

en grande partie indépendants de la pluviométrie locale;

bon drainage naturel;

en majorité des sols alluviaux de bonne fertilité naturelle;

faible pression d’adventices dans les premières années d’exploitations causées par

l’alternance des périodes sèches et humides;

rendements élevés au moins dans les premières années jusqu’à l’épuisement des

réserves du sol, l’apparition d’adventices adaptés et la dégradation de l’infrastructure

et des équipements ;

ils augmentent la sécurité alimentaire; accordent à la population rurale un temps de

récréation et de récupération, qui est traditionnellement marqué par des événements

et fêtes familiales et coutumières;

laissent au moins théoriquement, le temps pour un entretien correct du périmètre,

d’où une réduction d’investissement, car on peut renoncer au revêtement onéreux

des canaux.

Les inconvénients sont : soumission à des règles strictes d’une exploitation organisée ; une surface supplémentaire et une aggravation des pics de travail dans les périodes critiques ; une charge fixe considérable et une grande vulnérabilité au risque d’échec à cause de la fragilité de la motopompe.

2.2 PERIMETRES A POMPAGE, EQUIPES D’INFRASTRUCTURE EN DUR, PERMETTANT DEUX

RECOLTES PAR AN

Cette catégorie, qui mérite toute notre attention, est formée par les périmètres à pompage sur des fleuves qui ne tarissent pas. L’eau ne se retire pas loin dans le lit permettant ainsi le pompage en contresaison. Malgré leur ressemblance, on constate tout de même des différences considérables entre les systèmes 2.1 et 2.2, en ce qui concerne les avantages et les inconvénients. Les avantages supplémentaires, si on peut réaliser deux récoltes par an, sont les suivants :

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les amortissements annuels se répartissent sur deux récoltes par an ;

la main d’œuvre est productivement employée en contresaison ;

les pics de travail dans beaucoup de systèmes pluviaux ne sont pas tellement

aggravés, malgré le travail supplémentaire, à cause du décalage des crues et la

pluviométrie locale ;

les marges brutes accumulées permettent l’amortissement d’une infrastructure plus

sophistiquée et plus chère, mais nécessitant moins d’entretien (canaux revêtus,

canalisation enterrée, irrigation par aspersion).

Les inconvénients, avec des cultures se succédant à des intervalles très courts, on cause un épuisement du sol plus rapidement, si on ne restitue pas les éléments nutritifs exportés dans leur totalité. Le même fait est à l’origine d’une plus grande pression exercée sur la culture par des maladies et adventices spécifiques. L’irrigation systématique en saison sèche augmente le risque de la salinisation, si on ne procède pas à un lessivage contrôlé des sels nuisibles à travers un système de drainage. Ce sont tous des inconvénients qu’on peut contrecarrer par une meilleure technique de production. Comme inconvénients réels on doit citer :

les fleuves, conduisant toute l’année suffisamment d’eau pour permettre deux cycles

de cultures irriguées par an, sont plutôt rares au Mali et les surfaces riveraines qui se

prêtent par leur géomorphologie et leur topographie à cette méthode d’irrigation, sont

limitées,

autres inconvénients, la double culture réduit le temps de récréation et de

récupération pour la population rurale et limite le temps disponible pour l’entretien

de l’infrastructure du périmètre. Les périmètres à la proximité des villages, s’ils sont

cultivés en saison sèche, gênent souvent la circulation libre des troupeaux, cherchant

à s’abreuver dans les fleuves de préférence à cette période de l’année. Les animaux

divagants causent des dégâts de cultures. D’où la présence d’un certain potentiel de

conflits entre éleveurs et riziculteurs.

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2.3 PPM_ PETITS PERIMETRES A POMPAGE A VOCATION MARAICHERE

Ces périmètres à vocation maraîchère sont installés en règle dans des Bas-Fonds (BF) ou des plaines non inondables, avec une nappe phréatique proche, le mieux à la proximité de centre de consommation. L’eau est mobilisée par puisage manuel dans des puits à grand diamètre ou à pompage. Dans le dernier cas, des puits tubés ou des forages peuvent servir. Avec des groupes motopompe à moteur thermique, le niveau de la nappe ne devrait pas descendre au dessous de 5 mètres pour ne pas trop pénaliser la performance de la pompe. La profondeur des forages et l’équipement de pompage, toujours électrique, dépendent par conséquent en premier lieu des conditions économiques. La taille du périmètre est déterminée en fonction de la main-d’œuvre disponible et par rapport à la capacité d’absorption du marché. L`avantages est que tout aménagement garantissant par sa conception une culture de contresaison, mérite une attention particulière. Avec cette technique on peut utiliser les mains-d’œuvre familiales agricoles d’une façon productive aussi en contresaison où on peut procurer comme dans ce cas, des revenus à des couches vulnérables de la population, telles que les femmes et les jeunes. En augmentant la production vivrière variée et riche en vitamines, on participe également efficacement à l’amélioration de la nutrition humaine. Ces aspects doivent être tenus en considération, si on compare la rentabilité de différents aménagements. En plus, on doit savoir, que la production de la contresaison contribue à 100% à l’amortissement de l’investissement. Dans les cas de la production en saison pluviale, seulement la plus-value, difficile à cerner, due sûrement à l’aménagement, devrait être prise en compte. Les inconvénients, des succès d’un périmètre à vocation maraîchère dépendent encore plus que dans les autres cas, en premier lieu d’une sérieuse étude socioéconomique. Voir la disponibilité de la main-d’œuvre sur le plan physique et mental et de l’accessibilité au marché et de sa capacité.

2.4 PERIMETERS À SUBMERSION CONTROLEE (SC)

Ces périmètres, installés directement au bord des grands fleuves, sont protégés des inondations par des digues et submergés en temps de crue à travers des ouvrages, munis de vannes. A l’aide de ces ouvrages, l’eau de crue est dosée, pour assurer une bonne répartition temporelle et la formation d’une nappe d’eau homogène. Bien considérés dans le passé, ces systèmes sont actuellement moins appréciés, car on opte plutôt pour des systèmes à maîtrise totale de l’eau. Pour cela ils sont en concurrence directe avec le grand périmètre de pompage ou des systèmes alimentés par un barrage. Les avantages sont les suivant :

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coûts de fonctionnement très avantageux; ne fonctionnent que par gravité ;

grands débits instantanés disponibles, assurant une couverture rapide du périmètre.

L `inconvénient est que le fonctionnement dépend exclusivement du niveau de l’eau dans le fleuve ; le calendrier cultural exact est difficile à établir, car il dépend directement de l’arrivée d’une crue aléatoire. A cause de la faible différence entre le niveau du fleuve et de la plaine en année normale, un bon planage est nécessaire, de même qu’un dimensionnement large du réseau, afin de répartir rapidement les grands débits d’une source d’eau incertaine. Le drainage est fortement entravé, voire impossible pendant la période des crues. Les coûts d’investissement (digue, ouvrages, réseau, planage) sont très élevés par rapport au rendement aléatoire. Une grande discipline de l’exploitant est exigée, surtout en ce qui concerne le respect du calendrier cultural.

2.5 BAS FOND, PERIMETRES EQUIPES D’OUVRAGES «PRISE AU FIL DE L’EAU»

L’installation de ces périmètres peut trouver sa justification dans des bas-fonds. Ce système a comme objectif de mieux répartir dans l’espace une pluviométrie en soi presque suffisante pour une bonne récolte de riz (objectif 4 t ha). Le principe des fonctionnements est un ouvrage hydraulique, la prise au fil de l’eau, barre dans un bas-fond un cours d’eau d’une moindre importance, quelques 100 l/s, et dévie son eau et l’eau de ruissellement du bassin versant au moyen des canaux latéraux. Ces canaux dominants, arrosent les parcelles dominées directement, ou à travers un système de canaux secondaires et tertiaires selon l’importance du périmètre. On envisage une longueur du système de 0,5 à 2 km. Si le bas-fond est plus long, le système peut être répété. Les points d´avantages de ce système sont les suivant :

permet la riziculture irriguée dans des régions, où la pluviométrie à elle seule ne suffît

pas entièrement,

bonne répartition d’eau, si les pentes sont astucieusement exploitées,

avec des unités répétitives, le système est très tolérant vis-à-vis des erreurs de

gestion,

avec une bonne maîtrise d’eau et avec le respect scrupuleux du calendrier cultural,

des rendements comparables à ceux des périmètres à pompage, permettant une

seule récolte, sont envisageables,

un autre avantage non négligeable est, que la population peut participer dans une

large mesure à la création des canaux, car la plupart d’entre eux peut être exécuté en

déblai-remblai sans apport de terre,

pas de frais de fonctionnement.

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D´autre part l`inconvénient est que les systèmes on des effets très limités, en ce qui concerne la répartition de l’eau dans le temps et sur le comportement de l’eau dans le sol en amont. Pour assurer à des coûts raisonnables une maîtrise d’eau acceptable, on ne peut tolérer qu’une fourchette de la pluviométrie très serrée 700 à 1000 mm par an. Les zones propices sont alors limitées (voire carte à la page 3). Plus on se rapproche de la limite inférieure de la pluviométrie requise, plus grande est la probabilité d’échouer dans les années de moindre pluviométrie, car le système est dépourvu de réserves d’eau. Avec une pluviométrie plus élevée, se rapprochant ou dépassant même le besoin de la culture, la différence de rendement avec les cultures non irriguées s’estompe et la rentabilité de l’aménagement est en cause. En plus, les eaux excédentaires provoquent des inondations difficiles à contrôler qui causent, à côté des dégâts de cultures comme dans le système traditionnel, des dégâts sur l’infrastructure. Pour une maîtrise d’eau (irrigation et drainage) satisfaisante, l’étude préliminaire doit être menée avec la plus grande précision (pas toujours assurée) en ce qui concerne la pluviométrie moyenne effective, la taille du bassin versant, la perméabilité du sol, les pentes longitudinales et latérales, dimensionnement des canaux, des drains et des ouvrages de partition et de sécurité.

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2.6 BAS FOND, PERIMETRES MUNIS D’OUVRAGES «SEUILS D’EPANDAGE DE CRUE OU

SEUILS DE DEVERSEMENT »

Le principe de fonctionnement et ses objectifs : Dans un bas-fond très plat, on barre le flux naturel de l’eau de pluie à l’aide d’un seuil en béton strictement horizontal, muni de dispositifs de régulation au centre au niveau le plus bas du terrain. Avec les orifices fermés, on crée une zone inondée d’une profondeur variable en amont et on épand l’eau excédentaire sur toute la longueur du seuil sur la terre en aval. Les avantages sont les suivants :

le seuil de déversement, une fois implanté à la bonne cote et solidement construit nécessite très peu d’entretien, et ne cause pas de frais de fonctionnement,

la répartition de l’eau se fait sans canaux ; une bande, avec une nappe d’eau permanente entre 15 et 25 cm, autour des eaux plus profondes, se prête sans réserve à la riziculture et garantit des rendements satisfaisants,

sous condition que le seuil de déversement soit judicieusement implanté il a, comme son nom l’indique, aussi un effet sur la répartition des eaux en aval de l’ouvrage en épandant l’eau excédentaire sur une surface plus large et favorise la croissance des cultures à cet endroit.

Avec ce type d’installation on stocke de l’eau en surface comme en sous-sol en rechargeant la nappe phréatique. Un phénomène qui se fait positivement remarquer en saison sèche. De ce fait il est quelquefois possible, de faire du maraîchage dans cette période, en puisant de l’eau de la nappe. Les réserves d’eau dans le sous-sol permettent d´éviter aussi dans quelques cas le tarissement des puits des villages et épargnent les villageois de parcourir de grandes distances pour s’approvisionner en eau potable. L’accumulation de l’eau au centre rallonge la période dans laquelle le bétail peut s’abreuver près du village. Dans quelques rares cas on peut même envisager la pisciculture dans l’eau plus profonde, formant des mares. Profiter de toutes ces opportunités dépend dans une large mesure de la situation topographique et géographique du lieu. Les opportunités sont difficiles à chiffrer et on ne les prend en compte, que dans le cas où la production principale frôle déjà la rentabilité. Les inconvénients des périmètres munis d´ouvrage est dans la gestion demande une grande discipline des utilisateurs, s’ils veulent tirer profit de l’installation. La variation de la profondeur d’eau exige l’utilisation de différentes variétés de riz, plantées ou semées à des périodes différentes bien précises. A commencer par le riz flottant au centre, jusqu’aux variétés très résistantes à la sécheresse en bordure. Le manque de maîtrise de ces techniques explique en grande partie les rendements faibles, d´où l´inconvénient de ce type d’aménagement.

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2.7 BAS FOND ; OUVRAGES DE RETENUES D’EAU A USAGES ET CULTURES MULTIPLES

Dans les régions plutôt arides (ancienne PRBP maintenant IPRO-DB) on rencontre des aménagements bien adaptés à la géomorphologie. Il s’agit de petits barrages ou retenues d’eau maçonnés, allant de quelques centaines de m³ d’eau jusqu’à la capacité de quelques dizaines de millier de m³, permettant dans des cas spécifiques, la submersion jusqu’à quelques dizaines d’hectares en amont. Aménagés en cascades, ils ne privent pas d’eau les riverains en aval, si les plans d’eau se rejoignent. Si les rives sont raides et encaissées, les cultures en aval sont installées sur des terrasses, divisées en petites parcelles, où elles sont arrosées manuellement ou par pompage. Les avantages de ce système de retenues d´eau, si les particularités du terrain, la pédologie3 et la topographie s’y prêtent, les avantages sont incontestés. Le système permet à coté d’une augmentation de la production, souvent une extension de la saison culturale, ce qui est favorable au point de vue organisation du travail et commercialisation. Les inconvénients sont, malgré la pluviométrie, plutôt faible. On doit quand même s’attendre à des inondations violentes qui mettent en danger les ouvrages. Ils doivent pour cela être en tout cas submersibles et bien ancrés dans les rives pour ne pas être détournés et détruits. Le contrôle d’implantation et de l’exécution doit être particulièrement rigoureux, si on veut éviter, que les investissements financiers et humains (limite de main-d’œuvre) ne soient pas vains.

3 La pédologie (du grec Pedon, sol) est avec l'édaphologie (ou agrologie), une des deux branches principales de la science des

sols, de leur formation et de leur évolution.

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2.8 SYSTEMES DE CULTURES DE DECRUE

Le système est adapté à des conditions hydrologiques, géomorphologiques et topographiques très spécifiques. Des dépressions géologiques, remplies par l'eau de pluie qui forment des mares et des lacs, offrent une réserve d'eau avec de diamètres et profondeurs variables. Ces phénomènes permettent aux exploitants astucieux la culture de riz sans irrigation proprement dite, en utilisant simplement la variation de la profondeur de l’eau.

Pas d’aménagement lourd nécessaire et en conséquence des coûts d’investissement bas et aucun frais de fonctionnement pour l’adduction d’eau. Pas de gestion d’eau. L’exploitant peut travailler individuellement sans pression de groupe.

Les inconvénients: Exigent des conditions très particulières, difficiles à satisfaire : fond très plat de la dépression, décrue lente, sols avec une capacité aux champs élevée et d’une bonne capillarité. Un autre facteur entravant est le manque de variétés performantes de riz à cycle court, supportant d’être plantées dans des eaux profondes et résistant à des stress hydriques après rétention de l’eau.

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1

ANNEXE

TABLEAU 3 : SYSTÈME DE DÉCRUÉ/MB TRI ET VAN PAR HA

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TABLEAU 4 : SUBMERSION CONTRÔLÉE (SC)/MB TRI ET VAN PAR HA

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3

TABLEAU 5 : PPM_PETITS PÉRIMÈTRE MARAICHÈRE/MB TRI ET VAN PAR HA

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TABLEAU 6 : PIV_BANCO UNE RÉCOLTE PAR AN/MB TRI ET VAN PAR HA

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TABLEAU 7 : PIV_ BÉTON DEUX RÉCOLTES PAR AN/MB TRI ET VAN PAR HA

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TABLEAU 8 : BAS FOND (PETIT BARRAGE) /MB TRI ET VAN PAR HA

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TABLEAU 9 :BAS FOND_PRISE AU FIL L´EAU/MB TRI ET VAN PAR HA

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TABELLE 10 : BAS FOND SEUIL DÉVERSEMENT/MB TRI ET VAN PAR HA

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TABLEAU 11 : DESTINATION DE LA VARIABLE POUR LE CALCULE TRI/MB

Designation de la variable Unité Quantité Source

Rendement brut par récolte t/ha 6 Programme Mali Nord 2008

Pertes post récolte % 2 Estimation

Paddy d'autoconsommation % 50 Estimation

Prix de paddy FCFA/kg 150 Enquête Août 2009

Sous-produits

Enquête Août 2009

Farine basse et son t Semence propre production

Repiquage /semis direct kg 15/100 Enquête Août 2009

Semence sélectionnée kg 35 Enquête Août 2009

Fertilisation minérale kg

Calcul scientifique

Fumure organique t

Enquête/calcul scientifique

Défense de culture chimique kg

Enquête

Irrigation charges variables l/ha

Calcul scientifique

Culture attelée en propriété FCFA/année

Enquête Août 2009

Culture attelée en location FCFA/journée 30000 Enquête Août 2009

Battage mécanique %/récolte 10 Enquête Août 2009

Emballage (sacs) FCFA/pièces 250 Enquête Août 2009

Manutention, séchage, stockage FCFA/t 0 Enquête Août 2009

Décorticage riz autoconsommé FCFA/t 10000 Enquête Août 2009

Journaliers rémunérés conseillés FCFA/Journée 1000 Enquête/calcul

Intérêts crédits de campagne % 15 Enquête Août 2009

Entretien périmètre FCFA/année

Enquête Août 2009

Amortissement de la motopompe FCFA/année

Enquête/calcul

Droit d'intérêt du capital engagé FCFA/année

Estimation

Amortissement de l'infrastructure hydraulique FCFA/année

Estimation

Droit d'intérêt du capital engagé FCFA/année

Valeur arbitraire

Pompiste FCFA/année 3500 Enquête Août 2009

Révisions périodiques FCFA/année

Estimation

Outillage FCFA/année

Estimation

Redevances fixes

0 Enquête Août 2009

Réparation périmètre FCFA/année

Estimation