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Table des matières

Introduction .................................................................................................................... 1

Essor de la construction dans les années 2000 ............................................................. 1

La copropriété gagne graduellement les plus petits centres urbains ............................. 2

Une valeur foncière de près de 90 milliards de dollars ................................................... 4

Des tendances lourdes favorables ................................................................................ 5

Plus d’un ménage sur neuf habite en copropriété .......................................................... 7

La copropriété attire à la fois les plus jeunes et les plus âgés ....................................... 8

Un parc de logements néanmoins vieillissant ................................................................ 9

Un patrimoine à entretenir ........................................................................................... 10

Conclusion ................................................................................................................... 10

Annexe 1 : Mises en chantier selon le marché visé .................................................... 11

Annexe 2 : Ventes et prix médians des copropriétés sur le marché de la revente au

Québec ......................................................................................................................... 12

Annexe 3 : Proportion de ménages habitant en copropriété selon la région

administrative ............................................................................................................... 13

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À l’aube de ses 50 ans, la copropriété est en

pleine expansion au Québec

Cette année, la copropriété fêtera ses 50

ans au Québec. C’est en effet en

novembre 1969, lors de l’adoption du

projet de loi 29, que le Code civil a été

modifié afin de permettre la copropriété

divise. Bien que l’engouement ne fût pas

immédiat, l’intérêt des acheteurs et des

développeurs pour les logements en

copropriété s’est accru à partir des

années 1980 et encore davantage

depuis le début du millénaire.

Essor de la construction dans les

années 2000

Comme le met en évidence la Figure 1,

qui montre l’évolution des mises en

chantier de logements en copropriété

dans la province depuis ses débuts, la

construction de copropriétés connaît un

véritable boom au Québec depuis le

début des années 2000.

La construction de

copropriétés connaît un

véritable boom au Québec

depuis le début des années

2000.

FIGURE 1 :

*Région métropolitaine de Montréal uniquement avant 1990.

Sources : SCHL et Jules Hurtubise

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2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14 000

16 000

18 000

1969 1972 1975 1978 1981 1984 1987 1990 1993 1996 1999 2002 2005 2008 2011 2014 2017

Mises en chantier de copropriétés au Québec*

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TABLEAU 1 :

En regroupant les données de mises en

chantier par décennie (Tableau 1), on

constate que la construction de

copropriétés dans les années 2000 a

largement dépassé celles des décennies

1970, 1980 et 1990 réunies.

Depuis 2010, la construction de

copropriétés s’est encore accélérée,

atteignant un sommet de 16 206

logements en 2012 et une proportion

record de 40 % de l’ensemble des mises

en chantier résidentielles (voir Annexe

1).

Deux ans plus tard, soit en 2014, le

nombre de copropriétés construites

(13 142) dans la province dépassait, pour

la toute première fois, celui des maisons

unifamiliales (11 470), qui lui, suit de

toute évidence une tendance baissière.

En fait, on peut dire que la construction

de copropriétés est de nos jours devenue

aussi importante que celle de maisons

unifamiliales.

Encore en 2018, plus de 10 000

copropriétés ont été mises en chantier à

l’échelle de la province.

En 2014, le nombre de

copropriétés construites

dans la province dépassait,

pour la toute première fois,

celui des maisons

unifamiliales.

La copropriété gagne graduellement

les plus petits centres urbains

C’est bien sûr dans les centres urbains

les plus densément peuplés que la

copropriété est la plus populaire. Elle

n’est cependant plus l’apanage des

régions métropolitaines de recensement

(RMR) de Montréal, de Québec et de

Gatineau. Comme l’illustre la Figure 2,

depuis le début du millénaire – et plus

particulièrement depuis 2008 – la

construction de copropriétés prend aussi

graduellement son envol dans les

centres urbains de plus petite taille.

Entre autres, un marché pour la

copropriété s’est développé dans des

agglomérations telles que Granby, Saint-

Hyacinthe, Sorel-Tracy, Joliette,

Victoriaville, Rimouski et Drummondville

(Tableau 2).

Il est également déjà bien implanté dans

certaines villes des Hautes-Laurentides,

mais malheureusement, les données de

mises en chantier n’y sont que partielles.

Plus loin dans ce document, nous ferons

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référence à la proportion de ménages

habitant en copropriété selon la région

administrative.

En raison des tendances lourdes décrites

plus loin, ce phénomène ne pourra que

s’accentuer au cours des prochaines

années.

La copropriété n’est plus

l’apanage des régions

métropolitaines de

recensement (RMR) de

Montréal, de Québec et de

Gatineau.

TABLEAU 2

FIGURE 2

Source : SCHL

0

100

200

300

400

500

600

700

800

900

1 000

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018

Mises en chantier de logements en copropriété au Québec excluant les RMR de Montréal, Québec et Gatineau

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Une valeur foncière de près de 90

milliards de dollars

Au total, la SCHL a recensé plus de

272 000 copropriétés construites de

1969 à 2018 (voir Annexe 1). Mais il est

important de savoir que les données sur

les mises en chantier ne tiennent compte

ni des immeubles locatifs ayant été

convertis, ni des immeubles recyclés. Le

parc de copropriétés au Québec est donc

nécessairement plus important.

Pour avoir le portrait complet, on peut se

référer aux statistiques sur l’évaluation

foncière du Ministère des Affaires

municipales et de l’Habitation (MAMH).

Selon celles-ci, on comptait précisément

329 335 logements en copropriété divise

au Québec en 2018. Leur valeur foncière

totale était évaluée à 88,6 milliards, soit

une valeur moyenne d’un peu plus de

269 000 $ par unité.

La valeur foncière du parc

de logements en

copropriété au Québec a

plus que doublé en

seulement neuf ans.

Le prix médian d’une

copropriété est passé de

87 000 $ en 2000 à

237 000 $ en 2018, une

croissance spectaculaire

de 172 %.

La valeur foncière du parc de logements

en copropriété au Québec a plus que

doublé en seulement neuf ans, c’est-à-

dire depuis 2009, grâce à l’augmentation

rapide du nombre d’unités, combinée à la

croissance fulgurante des prix sur le

marché immobilier résidentiel au cours

des dernières années. Le tableau de

l’Annexe 2 montre l’évolution du prix

médian de revente des copropriétés au

Québec. On y constate que le prix

médian d’une copropriété est passé de

87 000 $ en 2000 à 237 000 $ en 2018,

une croissance spectaculaire de 172 %.

Notons au passage qu’un nombre record

de plus de 20 000 copropriétés a changé

de mains en 2018. La copropriété a ainsi

représenté près du quart (24 %) de

toutes les reventes au Québec.

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Des tendances lourdes favorables

Le développement du marché de la

copropriété ne peut que s’accélérer au

cours des prochaines années, car celui-

ci s’appuie sur trois tendances lourdes :

la démographie, l’abordabilité et la

densification.

Démographie

En 1971, le ménage québécois moyen

était constitué de 3,7 personnes. En

2016, la taille moyenne des ménages

avait diminué à 2,3 personnes. Le

Québec comptait notamment, en 2016,

une impressionnante proportion de

ménages d’une seule personne (32 %) et

de deux personnes (34 %). Selon les

projections démographiques de l’Institut

de la statistique du Québec, la taille

moyenne des ménages va se stabiliser

autour de 2,1 personnes en 2036.

Toutefois, ce qui va changer

véritablement, c’est l’âge des chefs de

ménages.

Avec le vieillissement de la population, le

nombre de ménages ayant à sa tête une

personne de 65 ans ou plus passera de

18 % en 2016 à 26 % en 2036.

Des ménages plus petits, dont le chef

avance en âge, nourrissent la tendance

vers des logements plus petits et

demandant moins d’entretien. On n’a

qu’à penser à l’immense cohorte des

baby-boomers (nés entre 1946 et 1966)

dont les enfants ont quitté la maison et

qui veulent réduire le temps consacré à

l’entretien de leur propriété devenue trop

grande.

Ceux-ci sont nombreux, depuis quelques

années, à vendre leur maison

unifamiliale pour s’acheter un

appartement en copropriété et ce

changement de trajectoire résidentiel est

loin d’être terminé.

En 1971, le ménage

québécois moyen était

constitué de 3,7 personnes.

En 2016, la taille moyenne

des ménages avait diminué

à 2,3 personnes.

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Abordabilité

Le prix des propriétés au Québec a

augmenté de manière soutenue cours

des dernières années, particulièrement

dans les grands centres urbains. Par

exemple, le prix médian d’une maison

unifamiliale sur le marché de la revente a

triplé dans la RMR de Montréal de 2000

à 2018. Du côté des RMR de Québec et

de Gatineau, ces hausses ont été

respectivement de 198 % et de 177 %

(Tableau 3).

Avec le produit d’habitation qu’est la

copropriété, plusieurs jeunes ménages

qui souhaitent s’installer dans les

quartiers centraux le peuvent. La

copropriété leur offre une solution

d’habitation plus abordable. Par

exemple, dans l’agglomération de

Québec, le prix médian d’une copropriété

l’an dernier s’élevait à 195 000 $, soit

60 000 de moins qu’une unifamiliale.

Les maisons unifamiliales

sont devenues hors de

portée pour plusieurs

ménages. Bon nombre de

jeunes ménages qui

souhaitent s’installer dans

les quartiers centraux font

alors le compromis de se

tourner vers la

copropriété, qui leur offre

une solution d’habitation

plus abordable.

Sur le territoire de la ville de Gatineau,

l’écart de prix entre la copropriété et la

maison unifamiliale atteignait 85 000 $,

et sur l’île de Montréal, l’écart culminait à

170 000 $. Il n’est pas étonnant alors de

constater que, même si la copropriété

n’est pas un parfait substitut, elle devient

le choix de prédilection de plusieurs

acheteurs qui n’ont tout simplement pas

les moyens financiers de se payer une

maison unifamiliale.

TABLEAU 3

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Densification

Finalement, la troisième tendance lourde

est celle de la densification souhaitée par

la plupart des grandes villes. En raison,

notamment, de la rareté grandissante

des terrains et en vue de contenir les

coûts de l’étalement urbain, plusieurs

grandes villes ou communautés

métropolitaines ont conçu des plans

d’aménagement urbains qui limitent de

plus en plus la construction de maisons

unifamiliales au profit d’immeubles de

plus forte densité, dont les immeubles de

logements en copropriété. Voilà donc

une autre tendance favorable au

développement du marché de la

copropriété et celle-ci n’est pas prête de

se renverser.

Plus d’un ménage sur neuf habite en

copropriété

Selon le Recensement de 2016 de

Statistique Canada, quelque 413 330

ménages vivaient dans un logement en

copropriété au Québec1, soit un peu plus

d’un ménage sur neuf (Tableau 4). En

seulement cinq ans, de 2011 à 2016, le

nombre de ménages vivant en

copropriété a fait un bond remarquable

de 29 % (91 690 ménages).

Les données du dernier recensement

nous permettent aussi de constater qu’il

y a une part importante du parc de

logements en copropriété offerte en

location. En 2016, 61 % des ménages

habitant en copropriété étaient

1 Les données de Statistique Canada incluent toutes

les formes de copropriété, notamment la copropriété indivise, ce qui explique que ce nombre

propriétaires de leur logement, contre

39 % qui en étaient locataires. Le

créneau de la copropriété en location a

par ailleurs connu un essor considérable

en seulement cinq ans.

La proportion de ménages

habitant en copropriété est

en hausse dans toutes les

régions de la province,

sans exception.

Finalement, le comparatif des données

de recensement de 2011 et de 2016

révèle que la proportion de ménages

habitant en copropriété est en hausse

dans toutes les régions de la province,

sans exception (Annexe 3).

En raison de la rareté

grandissante des terrains

et en vue de contenir les

coûts de l’étalement

urbain, plusieurs grandes

villes ou communautés

métropolitaines ont conçu

des plans d’aménagement

urbains qui limitent de

plus en plus la

construction de maisons

unifamiliales au profit

d’immeubles de plus forte

densité.

est passablement plus élevé que les 339 335 unités en copropriété identifiées plus haut à partir des données du rôle foncier du MAMH, qui ne comprend que la copropriété divise.

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TABLEAU 4

La copropriété attire à la fois les plus

jeunes et les plus âgés

Toujours selon les données du

Recensement de 2016, on constate,

sans grande surprise, que la copropriété

est particulièrement populaire auprès de

deux types de clientèles (Tableau 5).

Tout d’abord, les jeunes ménages y

voient un moyen plus abordable de

devenir propriétaires. Plusieurs d’entre

eux, même s’ils caressent le rêve

d’acheter éventuellement une maison

unifamiliale, choisissent d’entrer sur le

marché immobilier en achetant d’abord

un appartement en copropriété qu’ils

conserveront quelques années en vue de

se constituer une équité. Évidemment, la

forte croissance des prix sur le marché

immobilier au cours des dernières

années a grandement facilité cette

stratégie, puisque les plus-values

réalisées au moment de la revente se

sont avérées intéressantes.

TABLEAU 5

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L’autre clientèle de plus en plus friande

de copropriétés est celle des ménages

vieillissants dont les enfants ont quitté la

maison, communément appelés « nids

désertés ».

On remarque que la

propension à être

copropriétaire atteint un

creux chez les 45 à 54 ans,

puis tend à remonter par la

suite, surtout à partir de 65

ans.

Néanmoins, la cohorte des baby-

boomers est si dominante que les 55 à

64 ans constituent tout de même la

clientèle la plus importante, alors qu’elle

représente actuellement une personne

sur cinq habitant en copropriété.

Notons que la croissance du nombre de

« nids désertés » a donné lieu au

développement d’immeubles en

copropriété plus haut de gamme dans la

première couronne de banlieue.

On vise ainsi une clientèle qui a, le plus

souvent, déjà accumulé un avoir net

important.

Un parc de logements néanmoins

vieillissant

Bien que le parc immobilier de

copropriétés soit effectivement plus

récent que celui d’unifamiliales ou

d’immeubles locatifs, il ne faut pas non

plus sous-estimer son âge.

N’oublions pas qu’il y a

aussi un nombre

important de copropriétés

qui se trouvent dans

d’anciens immeubles

locatifs convertis, ou

encore dans de vieux

bâtiments à vocation autre

ayant été recyclés en loft.

TABLEAU 6

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Ainsi, l’âge moyen du parc de

copropriétés au Québec est en fait de 29

ans. Le Tableau 6 présente le nombre et

la proportion de copropriétés selon la

période de construction. On y constate

que 56 % des unités ont été construites

avant 2000, dont plus de 100 000 datent

d’avant 1980.

Un patrimoine à entretenir

Force est de constater qu’une proportion

importante de ces immeubles en

copropriété devra être entretenue

prochainement. Toujours selon les

données du Recensement de 2016, 31 %

des habitations en copropriété

construites avant 2000 au Québec

nécessitent des réparations. La gestion

des syndicats de copropriétés dans la

planification financière et opérationnelle

des réparations devient donc un enjeu

pour les ménages habitant en

copropriété. Sans planification adéquate,

les coûts que les copropriétaires auront

éventuellement à assumer pourraient

être problématiques. En particulier, les

immeubles souffrant de déficit d’entretien

et dont les fonds de prévoyance sont

insuffisants risquent d’entraîner des

cotisations spéciales onéreuses pour

leurs copropriétaires.

Rappelons-nous que la propriété est

souvent l’actif le plus important du

patrimoine d’un ménage. Il faut alors

absolument mettre en place des règles

qui les aideront à préserver la valeur de

ce patrimoine, maintiendront la confiance

du public envers la formule d’habitation

qu’est la copropriété et limiteront certains

conflits entre copropriétaires.

31 % des habitations en

copropriété construites

avant 2000 au Québec

nécessitent des

réparations.

Conclusion

Le marché de la copropriété s’est

développé rapidement au Québec au

cours des dernières années pour des

raisons structurelles. Les tendances

lourdes mentionnées précédemment ont

complètement transformé le portrait de la

construction résidentielle dans les

agglomérations urbaines. Les nouvelles

maisons unifamiliales détachées,

autrefois dominantes, s’effacent

graduellement au profit de nouveaux

immeubles de plus forte densité, telles

que les maisons en rangée et les

appartements détenus en copropriété.

Rien n’indique à ce moment-ci que cette

tendance puisse s’inverser. Au contraire,

la copropriété continuera de s’implanter

un peu partout dans les centres urbains

du Québec et elle y est assurément

enracinée.

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ANNEXE 1

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L’essor de la copropriété au Québec 12

ANNEXE 2

Ventes et prix médians des copropriétés sur le marché de la revente au Québec

Ventes Proportion* Prix médian

2000 7 365 14% 87 000 $

2001 9 098 15% 88 000 $

2002 10 048 15% 105 000 $

2003 10 270 15% 127 500 $

2004 10 957 16% 144 500 $

2005 12 335 18% 153 000 $

2006 12 750 18% 160 000 $

2007 15 137 19% 168 000 $

2008 15 121 20% 174 500 $

2009 15 559 20% 180 900 $

2010 16 492 21% 195 000 $

2011 16 655 22% 205 000 $

2012 16 343 21% 212 000 $

2013 14 774 21% 213 500 $

2014 14 403 20% 215 000 $

2015 14 902 20% 220 000 $

2016 15 844 20% 222 500 $

2017 18 221 22% 230 000 $

2018 20 502 24% 237 000 $

*Proportion par rapport au total des ventes résidentielles.

Source : FCIQ par le système Centris

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ANNEXE 3

Source : Statistique Canada