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ABABDévelopper l’ABDévelopper l’AB

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l’engagement des institutstechniques agricoles pour l’ambitiondes �lières d’ici 2022

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Avec 18 instituts techniques agricoles (ITA) qualifiés, début 2018, par le minis-tère de l’agriculture et de l’agroalimentaire pour 5 ans, le réseau des ITA a pour objectif d’apporter des solutions à toutes les formes d’agriculture en appui aux professionnels des filières agricoles et forestières et à ceux qui les conseillent.Cet engagement suppose de s’adapter en permanence aux évolutions de notre agriculture et de notre société et de pouvoir anticiper les exigences, opportunités et contraintes liées aux enjeux de la multi performance.Pour produire des résultats opérationnels à court et moyen terme sans perdre la nécessaire vision de long terme, les ITA sont dirigés par des profes-sionnels soucieux de la durabilité des filières. Ainsi, dans un passé récent, les ITA ont eu à faire émerger, accompagner et développer de nouvelles filières comme des filières énergétiques, celles de certaines plantes aromatiques ou espèces animales.Les ITA ont également soutenu plusieurs des signes de qualité parmi les 1000 signes de qualité reconnus par les pouvoirs publics français.Dans ce registre, l’essor de l’agriculture biologique (AB) nous place face à un nouveau challenge. Progressivement, fort aujourd’hui de plus de 120 collaborateurs qui travaillent sur l’agriculture biologique ou en lien avec elle, le réseau monte en puissance pour anticiper et accompagner cet essor. L’action thématique transversale, animée depuis 3 ans par l’ITAB, a joué un rôle moteur d’échanges et de partage d’expériences entre les ITA.Pour être efficacement au rendez-vous de ces attentes, les ITA doivent se mobiliser au sein de l’Acta.

Sébastien Windsor, président de l’Acta – les instituts techniques agricoles

L’agriculture et l’alimentation biologique connaissent un fort développement en France, mais aussi aux niveaux européen et mondial, catalysé notamment par la demande de la société. Cette évolution et ces attentes se sont forte-ment exprimées lors des États généraux de l’alimentation (EGA).À l’issue de ceux-ci, le Plan Ambition Bio 2022 a formalisé les objectifs col-lectifs à atteindre, notamment celui de 15 % de SAU en bio en 2022.Pour accompagner ce développement, la mobilisation de la Recherche est plus que jamais nécessaire pour améliorer les conditions de la production et de la transformation biologique.Les instituts techniques agricoles (ITA) sont des acteurs de recherche et d’innovation qui développent des solutions de toutes natures pour et avec les professionnels des filières. Ils ont et prennent pleinement leur place dans le cadre du Plan Ambition Bio 2022.Les synergies construites entre les ITA spécialisés par filière(s) et l’ITAB, dont les travaux se consacrent à l’agriculture biologique depuis plus de 35 ans, démultiplient les capacités pour innover et répondre aux attentes nombreuses des producteurs.

Xavier Niaux, président de l’ITAB

Le document que vous avez en main illustre la dynamique des ITA pour le développement de l’agriculture biologique sous deux facettes : – les travaux à poursuivre et à engager en réponse aux objectifs des filières, – la présentation de réponses concrètes que les ITA ont déjà pu apporter à chacune des filières.

Xavier Niaux,président de l’ITAB

Sébastien Windsor,président de l’Acta -

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189 millions d’euros de budget18 instituts techniques agricoles et l’Acta, tête du réseau2000 collaborateurs 124 collaborateurs sur la Bio133 nouveaux projets nationaux par an41 projets européens en cours44 nouveaux projets régionaux (dont DOM)

Les chiffres clefs des instituts techniques agricoles

Répartition des 124 collaborateurs sur la Bio ou en lien avec la Bio

INSTITUT POUR LE DÉVELOPPEMENT

FORESTIER

source Acta 2018

L’Acta anime 18 instituts techniques agricoles sur le territoire. Avec près de 2000 collaborateurs, le réseau

Acta valorise un savoir-faire unique français source de développements porteurs et de partenariats durables.

M E M B R ED U R É S E A U

acta

IFV IFIP ITAVI IDELE ITEIPMAI

ITAB ARVALIS Terres Inovia ITB CTIFL124

collabo-rateurs

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21% 30% 20% 2% 8%

27 doctorats en coursParticipation à plus de 100 réseaux nationaux et internationaux formalisés39 contrats d’apprentissage en cours190 mémoires de fin d’études encadrés745 formations dispensées et 9 554 participants par an

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Édito 1Chiffres clefs 2

Partie 1L’ambition bio dans les filières agri-alimentaires

Algues biologiques, une filière de 6production en développement, à la re-cherche de nouveaux outils et pratiques Perspective de recherche-développement 7en apiculture biologique

Animation du groupe agriculture 15biologique au sein du Réseaud’Innovation et de Transfert Agricole(RITA) horticole de la RéunionApproche du développement “bio” par 16la filière forêt au travers de son instituttechnique agricoleDévelopper la filière biologique horticole 17Le houblon bio, la solution pour 18pérenniser la filière ?Produire et transformer les 19 oléoprotéagineux bio en France : une dynamique de différentiationLes surfaces de PPAM en bio 20se développent dans un secteurlui-même en pleine expansionDévelopper des variétés et plants 21 de pomme de terre adaptés à l’ABVers le renforcement de la production 22de vin biologique

Partie 216 résultats marquants des ITA

Acquisition de références techniques 24et appui au développement del’agriculture biologique à La RéunionLe guidage GPS – RTK pour intégrer 25 des couverts vivants et permanents en grandes cultures bioDes fleurs au secours des fleurs 26Des outils et pratiques pour 27accompagner le développementde la production d’algues bioRessources et références au service 28des producteurs de fruits et légumes bio

Un programme dédié aux plants de 29pomme de terre biologiques dans lenouveau projet d’UMT InnoPlantReine Mathilde : un collectif normand 30au service du développement de lafilière laitière bio françaiseCaractériser les matières premières 31pour sécuriser les systèmes alimentairesen monogastriques bioAménagements agro-écologiques 32et régulation naturelle du puceroncendré en verger cidricoleGuide pour le choix des pratiques 33œnologiquesTransformation des produits bio : 34la R&D s’organise pour améliorerles performances des entreprisesDésherbage des betteraves en agriculture 35biologique par des outils mécaniquesL’outil PULSE : “J’évalue la biosécurité 36sur mon élevage de volailles plein-air”Développement d’itinéraires de cultures 37innovants à base de couverts végétauxFilière apicole biologique : état des lieux 38 des problématiques et perspectives de développementOléoprotéagineux bio : mieux 39 connaître les itinéraires techniques etanticiper les besoins de R&D

Plaidoyer : les axes de travail pour 15 % de SAU bio en 2022

Les instituts techniques agricoles (ITA) 43Ours et résumé 4ème de couverture

sommaireLa filière betterave sucrière travaille 8 à lever les verrous pour la culture de betteraves bio Un doublement des surfaces 9en céréales bio d’ici 2022 Tripler les surfaces pour développer 10la production des produits cidricolesen agriculture biologiqueDéveloppement de la production 11 de volaille en agriculture biologique : des points à sécuriser1 million de porcs bio à l’horizon 2022 : 12les verrous à lever pour y parvenirAccompagner le développement de 13l’agriculture biologique dans les filièresherbivoresMultiplier les techniques alternatives 14 et bio au service des filières fruits et légumes

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04 L’ambition bio dans les filières agri-alimentaires

Retrouvez l’intégralité des plans de filières : www.agriculture.gouv.fr/egalim-les-plans-de-filieres

Partie 1

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Fin 2017, les États généraux de l’alimentation ont dégagé certaines priori-tés dont “Accompagner la transformation des modèles de production pour mieux répondre aux attentes des consommateurs et notamment dévelop-per les “Signes d’Identification de la Qualité et de l’Origine (SIQO), réussir la transition écologique de l’agriculture française, mettre en œuvre un plan pour la restauration collective en renforçant la place de l’alimentation dans les politiques locales (20 % de produits bio en restauration collective publique) et répondre aux attentes sociétales en matière de bien-être animal”.Les plans de filière ont été l’occasion de préciser les objectifs des acteurs des principales filières agro-alimentaires pour concourir à cette orientation, et les moyens afférents pour les atteindre. Ces documents interpellent la recherche appliquée à plusieurs niveaux d’enjeux, de complexité et d’horizon.L’avenir de l’agriculture biologique revient dans la plupart de ces plans qui affichent une ambition de développement pour répondre aux demandes croissantes des marchés. On parle de croissance à deux chiffres pour plusieurs de ces filières !Pour atteindre ces objectifs, beaucoup de déterminants sont à prendre en compte. Il y a, à coup sûr, ceux qui concernent le changement et à l’inno-vation. Les freins à lever et les questions techniques et socio-économiques sont identifiés ; la recherche appliquée doit les prendre en charge pour le court et le moyen termes.Les instituts techniques agricoles et l’Acta sont des acteurs majeurs pour accompagner ce développement dans les meilleures conditions, en poursui-vant le travail engagé depuis de nombreuses années.

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Filière algues biologiques

Algues biologiques, une filière de production en développement, à la recherche de nouveaux outils et pratiquesDeux principaux secteurs se distinguent aujourd’hui dans la filière des algues biologiques : les algues marines de récolte et les algues de culture.

Les enjeux de recherche et d’innovation auxquels les productions d’algues bio sont confrontées sont similaires à ceux rencontrés dans la filière des fruits et légumes, mais aussi dans l’aquaculture. Aussi, le Ceva, ré-cemment qualifié au titre des ITA, développe des collaborations et des synergies avec les instituts de ces filières. Le Ceva intervient depuis plusieurs années sur l’ensemble des thématiques suivantes :– l’environnement et la gestion des res-sources : réduire les intrants et les contami-nants, assurer la résilience des systèmes, assurer durablement la qualité du milieu marin– la sécurité des aliments et la protection du consommateur : assurer la bonne appli-cation des réglementations existantes et donner aux professionnels une meilleure connaissance de la démarche de certifi-cation, prendre en compte les nouveaux modes de consommation

– la valeur : accroître la valeur par la qualité et la traçabilité du produit et par la diversifi-cation et les nouveaux services– la compétitivité : augmenter la compétiti-vité par la technologie et la mise en place de nouveaux modèles aquacoles– les nouvelles technologies et la digitali-sation des pratiques (Big Data, capteurs, imagerie, …). Actions à mettre en place– structurer l’ensemble des acteurs (orga-nismes interprofessionnels, syndicats, centres de recherche, etc.) afin de répondre efficacement à une demande grandissante de matières premières, dans le respect des critères du développement durable.

Acteurs identifiés : Ceva, ITAB, IBB

Poudre de spiruline

Pour en savoir pluswww.ceva.fr

Contact : Ronan [email protected]

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Acteurs identifiés : ITSAP-Institut de l’abeille, ITAB, ADA France, GPGR, Fnab, Inao

Reine de la colonie d’abeilles

Face au développement de l’apiculture bio ces dernières années, les actions de recherche et développement doivent se poursuivre pour répondre aux enjeux spéci-fiques de cette filièreIl s’agit notamment : – de favoriser la conversion des exploitations apicoles au bio– de mieux accompagner les apiculteurs en bio (gestion du Varroa, approvisionnement, commercialisation/valorisation…).

Actions à mettre en place– continuer à mettre en place une dyna-mique nationale autour de l’apiculture biologique– développer le lien entre les différents acteurs régionaux (ADA, GAB…)– continuer les expérimentations sur les méthodes de lutte contre Varroa– accompagner les apiculteurs (projet d’installation/conversion) et acquérir des

références technico-économiques sur les exploitations apicoles professionnelles en bio ainsi que sur l’impact de la conversion– mettre en place des formations et des jour-nées d’échanges (stratégies de lutte contre Varroa, renouvellement du cheptel…)– favoriser l’approvisionnement en intrants de qualité (produits de nourrissement, cire, cheptel…)– favoriser les liens apiculteurs-agriculteurs (disponibilité et conformité des zones de butinage)– diffuser des informations utiles aux apicul-teurs en bio (interprétation des règlements européens, annuaire des structures et actions réalisées sur l’apiculture bio, résultats d’expérimentations sur les méthodes de lutte contre Varroa, résultats technico-écono-miques d’exploitations apicoles profession-nelles en bio et fiches “cas concret“, etc.).

Il n’y a pas de plan de filière apicole issu des États Généraux de l’Alimentation mais l’ITSAP-Institut de l’abeille et ses partenaires proposent des pistes d’actions.

Perspective de recherche-développement en apiculture biologique

Filière apiculture

Pour en savoir pluswww.itsap.asso.fr

Contact : Cécile [email protected]

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L’ITB expérimente le repiquage des betteraves au stade 4-6 feuilles. Les objectifs sont de faciliter le désherbage mécanique avec des plantes mieux enracinées et d’éviter la phase d’émergence sensible aux ravageurs.

Pour en savoir plusPlan de filière Betterave-Sucre (AIBS) : www.agriculture.gouv.fr/egalim-les-plans-de-filieres

Contact : Fabienne [email protected]

Les travaux de recherche et développement sont menés collectivement avec tous les par-tenaires de la filière, et aussi plus largement avec les autres organismes de recherche agricole français et européens. En effet, les verrous techniques sur le plan agricole sont à lever au niveau des systèmes de culture.

Actions à mettre en place– mise en place d’expérimentations chez des agriculteurs pour identifier les solutions aux différents freins techniques. Les investi-gations techniques incluent dès le départ la prise en compte des contraintes liées à l’aval de la filière.– améliorer la régularité et la rentabilité de la culture bio à l’échelle du système de culture, valoriser les transferts techniques possibles en systèmes conventionnels.

Il s’agit de valoriser les travaux menés depuis 10 ans sur le désherbage mécanique en alternative au tout chimique, les résultats du réseau d’expérimentation pour évaluer la sensibilité aux maladies des variétés commerciales et en cours d’inscription, les acquis méthodologiques pour mesurer le pouvoir couvrant des plantes et évaluer la capacité des variétés à concurrencer les adventices.

Les verrous à leverLa maitrise des adventices en conditions de printemps humides ne permettant pas le pas-sage d’outils mécaniques est le principal verrou car la culture est très sensible à la concurrence des adventices. Le second verrou technique est la maîtrise des maladies et ravageurs.

Tous les acteurs de la filière partagent aujourd’hui la volonté d’inscrire la betterave dans les systèmes de culture bio pour répondre aux demandes du marché et de la société. En France, la culture bio de betteraves s’établit en 2018 autour de 180 ha. Il est aujourd’hui prématuré pour la filière de fixer des objectifs de production bio dans les années futures. Néanmoins, une aug-mentation de surface est très probable pour les années à venir.

La filière betterave sucrière travaille à lever les verrous pour la culture de betteraves bio

Acteurs identifiés : Les instituts techniques français et européens dont ITB, services agronomiques des sucreries, fédérations d’agriculteurs bio au sein des régions betteravières,.

Filière betterave sucrière

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09Céréales AB et biodiversité

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Contact : Amélie Carriè[email protected]

Pour en savoir pluswww.arvalisinstitutduvegetal.fret le plan de filière céréales sur www.agriculture.gouv.fr/egalim-les-plans-de-filieres

La filière des grandes cultures biologiques connaît un développement particulièrement important depuis 3 ans en réponse à un marché dynamique. Elle occupe une place centrale dans le développement des filières biologiques, en fournissant l’alimentation humaine mais également l’alimentation animale.Arvalis a l’ambition de stimuler les échanges entre producteurs bio et non bio pour déve-lopper une agronomie “sans frontières”, multi performante, associant durabilité et rentabili-té. En collaborant avec de nombreux acteurs de l’AB, l’institut contribue aux apports d’innovations profitables à tous.

Actions à mettre en place– construire, expérimenter et évaluer des systèmes de culture bio multi-performants, qui répondent aux problématiques de chaque contexte de production. Pour cela, procéder à des évaluations multicritères pour

aborder conjointement durabilité écono-mique, agronomique et sociétale.– conduire des expérimentations visant à préconiser des variétés adaptées aux systèmes de culture bio et à la demande du marché. – diagnostiquer, comprendre et expérimenter des composantes importantes de la perfor-mance et de la durabilité en AB : biocontrôle, vie biologique du sol, produits résiduaires organiques, plantes de service, association de cultures, biodisponibilité des éléments minéraux, services rendus par la biodiversité.– proposer des moyens de lutte contre les vivaces.– proposer des moyens de lutte et des itinéraires efficaces de protection contre les insectes au stockage.– en blé tendre, expérimenter afin d’identifier des critères qualitatifs spécifiques de la qua-lité meunière du blé bio, au-delà de la teneur en protéines.

L’ambition portée par la filière céréales est de satisfaire, en valorisant l’origine France, les demandes en forte croissance de ses principaux marchés avec pour cela un doublement des surfaces d’ici 5 ans.

Un doublement des surfaces en céréales bio d’ici 2022

Acteurs identifiés : ARVALIS-Institut du végétal en lien avec les ITA : ITAB, FNAMS, Terre Inovia, ITBInra et Chambres d’agriculture

Filière céréales (et produits céréaliers)

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Verger cidricole

Contact : Jean Le [email protected]

Pour en savoir pluswww.agriculture.gouv.fr/egalim-les-plans-de-filieresPlan de la filière cidricole 2017 “Cidre : la France au naturel”

L’IFPC et ses partenaires, ITA en tête, ont un rôle majeur à jouer dans la mise en œuvre de ce plan, à la fois pour lever les verrous agronomiques et optimiser les systèmes de production, et pour mettre au point des procédés de transformation en cohérence avec les exigences des consommateurs en matière de bio.

Actions à mettre en place– conception et développement de systèmes de vergers AB innovants et performants en intégrant les besoins de l’aval. Conçus et expérimentés dans le cadre de démarches multi-acteurs, les systèmes testés com-binent différentes techniques et peuvent également associer d’autres productions pour augmenter les performances des vergers (maraîchage, introduction d’animaux comme les ovins ou les volailles….).– conduite de travaux de sélection variétale adaptée à l’AB, en s’appuyant sur l’impor-

tante diversité des ressources génétiques “pomme à cidre”.– amélioration de la gestion des problé-matiques technico-économiques majeures en verger AB : gestion des bioagresseurs, régularité de production, gestion du couvert végétal au sol, fertilisation des sols. Sur ces sujets, une attention particulière doit être portée sur la phase de jeunesse du verger et de croissance des arbres, gage du potentiel de production futur du verger.– optimisation et recherche de nouveaux procédés de transformation pour des pro-duits bio de qualité adaptés à la demande des marchés dans une démarche de type “clean label”.– renforcement de la diffusion et du trans-fert en synergie avec le développement et l’enseignement agricole.

L’ambition de la filière cidricole est d’atteindre 30 % des vergers en bio et de développer l’offre de produits bio, en particulier les jus de pomme et les cidres.

Tripler les surfaces pour développer la production des produits cidricoles en agriculture biologique

Acteurs identifiés : IFPC et autres ITA (ITAB, CTIFL, IFV…), réseau Actia, RMTs, UMT Nova 2 cidre, instituts de recherche (Inra, Irstea), Chambres d’agriculture, enseignement supérieur et technique, Interprofession : Unicid

Filière cidricole (fruits à cidre, jus, cidre)

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Poules pondeuses AB explorant le parcours

Contact : Marie [email protected]

Pour en savoir pluswww.itavi.asso.fr et les plans de filière correspondantswww.agriculture.gouv.fr/ega-lim-les-plans-de-filieres

L’ITAVI et l’ITAB travaillent en étroite collabo-ration, en lien avec Arvalis, Terres Inovia et l’Iteipmai, pour atteindre ces objectifs tout en répondant aux attentes sociétales en matière de bien-être animal et d’éthique, de réduc-tion des antibiotiques et de moindre impact environnemental, et en prévenant et gérant les crises sanitaires (influenza aviaire…). L’Acta apporte son soutien en identifiant des partenariats européens. La structuration de partenariat avec la recherche au travers 2 unités mixtes technologiques permet de ren-forcer les approches santé, alimentation et les analyses multicritères (UMT BIRD, qui associe l’ITAVI et l’ITAB), et sur la santé animale (UMT SANIVOL, ITAVI – Anses). Les ITA contribuent en outre à favoriser les échanges entre pro-ductions conventionnelle et biologique.

Actions à mettre en place– construire des indicateurs de marché spé-cifiques au bio– aider à améliorer la disponibilité en matières premières bio pour l’alimentation des volailles bio : nouvelles sources, technologie…– aider à répondre aux exigences de biosé-curité : la renforcer et trouver des solutions pour gérer la claustration en cas d’épizootie– proposer des méthodes pour améliorer le bien-être et la santé des volailles et plus largement pour améliorer la durabilité des filières : éclosion en élevage, utilisation de plantes, enrichissement du milieu…– aider à valoriser les services rendus par les parcours : bien-être et santé, qualité de vie, biodiversité…– proposer des itinéraires techniques opéra-tionnels pour la production cunicole bio.

Verrous à lever– alimentation 100% bio– sécurité sanitaire– biodiversité

L’ambition est d’augmenter la production de volailles de chair bio de 50 %, et les ventes en RHD de 20 % en bio, d’optimiser l’alimentation 100 % bio en filière poules en filière pondeuses bio et de développer et structurer la filière lapins bio.

Développement de la productionde volaille en agriculture biologique : des points à sécuriser

Acteurs identifiés : entreprises de la filière, interprofession, recherche (Inra, Anses)ITAVI et autres ITA : ITAB, Iteipmai et autres instituts des filières végétales

filières d’élevages avicole et cunicole : filière volaille de chair, filière œufs, filière lapin

RHD : Restauration hors domicile

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Pour en savoir pluswww.ifip.asso.fret le plan de filière porcine française : www.agriculture.gouv.fr/egalim-les-plans-de-filieres

Contact : Laurent Alibert [email protected]

L’IFIP-Institut du porc, par son positionne-ment d’institut de filière, est en capacité à répondre aux questions posées tant au niveau de la production que de la transfor-mation. Son expertise lui permet également de mener des études sur la place du porc bio dans l’évolution de la consommation de viande. Aux côtés de l’IFIP-Institut du porc, l’ITAB, Arvalis et Terres Inovia accompagnent la production de céréales biologiques pour qu’elle soit en adéquation avec les besoins croissants de ces élevages en plein dévelop-pement.

Actions à mettre en place– étudier finement le consentement à payer des consommateurs pour les produits de porcs bio.– améliorer les performances technico-

économiques des élevages de porcs bio, notamment au stade naissage.– trouver des solutions pour répondre aux besoins du secteur alimentation animale en protéines.– fournir des solutions pour remplacer les nitrites dans la transformation des produits de porc bio.

Verrous à leverLe principal verrou au développement du porc bio est le prix élevé des produits pour les consommateurs. Au niveau de l’élevage, les deux principaux verrous sont le manque de productivité des élevages et le manque de matières pre-mières pour l’alimentation des animaux. Ces verrous enchérissent fortement les coûts de production.

En 2017, les volumes de porc bio représentent 0,5 % de la production française. L’objectif de la filière est de développer les volumes sous signes officiel de qua-lité, soit pour l’AB, 2 % des volumes en 2019, 5 % en 2022 et 10 % en 2017.L’approvisionnement en matières premières bio, et donc une production suffi-sante de céréales bio, est un point clé pour la filière.

1 million de porcs bio à l’horizon 2022 : les verrous à lever pour y parvenir

Acteurs identifiés : Groupements de producteurs engagés dans la filière biologique, aval de la filière (transformation, charcuterie, salaison), amont (fabricants d’aliments, fournisseurs et ITA : IFIP-Institut du porc, ITAB, Arvalis, Terres Inovia

Filière d’élevage porcin

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Pour en savoir plusPlans de filières d’élevage correspondantes (5) www.agriculture.gouv.fr/ega-lim-les-plans-de-filieres

Contact : Jérôme [email protected]

Aux côtés de l’Institut de l’Élevage, le réseau a toute sa place dans cette ambition, l’Acta via les projets recherche et partenariats euro-péens, l’ITAB via une convention de collabo-ration entre les 2 instituts, l’Agence Bio via les commissions de travail et les Chambres d’agriculture dans le cadre des actions de références, et de R&D.

Actions à mettre en place– produire des références technico-écono-miques et coûts de production – répondre aux obstacles techniques – développer la connaissance sur les méde-cines complémentaires – promouvoir les techniques innovantes de certains pays voisins (élevage des veaux, croisement, pratiques de pâturage…)

– développer des méthodes d’évaluation de l’empreinte environnementale.– accompagner les entreprises qui s’en-gagent dans le bio– proposer des méthodes pour améliorer le bien-être des animaux– aider à valoriser les services écosysté-miques rendus par les exploitations bio – améliorer les conditions de travail en éle-vage.

Verrous à lever– moyens pour construire un réseau de fermes de références pour les 5 filières cou-vertes par l’Idele.

Le plan de filière ambitionne de développer les volumes de lait et viande pour répondre à une demande croissante des consommateurs en bio, aider à la structuration des filières et accompagner les entreprises mais aussi outiller les acteurs de l’AB par la production de références afin de préparer les systèmes bio de demain

Accompagner le développement de l’agriculture biologique dans les filières herbivores

Acteurs identifiés : Institut de l’Élevage-Idele,Interprofessions, entreprises de la filière, recherche : Inra, autres ITA : ITAB, ARVALIS-Institut du végétal, Chambres d’agriculture, OCEL

filières d’élevage de ruminants : filière viande bovine, filière laitière, filière veau française, filière ovine française,

filière caprine française (ruminants)

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Visite d’essai variétés de courgette en AB

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Contacts :Muriel [email protected] Pierre pierresp@ctifl

Pour en savoir pluswww.ctifl.fr Plan de filières Fruits et Légumeswww.agriculture.gouv.fr/[email protected]

Actions à mettre en placeLes objectifs prioritaires identifiés sont d’amé-liorer la quantité et la qualité des produits bio et les performances agronomiques des parcelles AB par une meilleure maîtrise des bioagresseurs, de la fertilité des sols et par un choix variétal adapté. En 2017, 60 actions bio ou intéressant la bio ont été menées sur les fruits et légumes. L’ensemble des résultats de ces travaux sont rendus accessibles à tous.

Verrous à lever– améliorer les rendements des parcelles en agriculture biologique– limiter les pertes en fruits et légumes aux champs et en post-récolte– améliorer la qualité notamment gustative et nutritionnelle

Les travaux de recherche en AB ou intéres-sant l’AB menés par le CTIFL sont conduits avec de nombreux partenaires au plan national et international. Le partenariat établi de longue date avec l’ITAB s’est renforcé depuis 2014. Le CTIFL développe également des collaborations avec les acteurs de la recherche académique et de l’enseignement, de la recherche appliquée, du développe-ment et avec des entreprises et associationsLa coordination du réseau est pilotée par le CTIFL, et se traduit, pour le volet agriculture biologique, par la co-animation des groupes de travail nationaux AB fruits & légumes et l’organisation annuelle des “Rencontres Techniques AB”, en collaboration avec l’ITAB.

La filière s’engage à amplifier les travaux de recherche/expérimentation en fruits et légumes bio et à encourager le partage, la diffusion et l’accessibilité aux résultats de ces travaux. Cela passe par la mise en place d’essais portant sur des verrous techniques remontés par les groupements F&L tant sur les sites CTIFL que chez des partenaires présents sur les bassins de production.

Multiplier les techniques alternatives et bio au service des filières fruits et légumes

Acteurs identifiés : Le réseau de recherche et d’expérimentation sur les fruits et légumes, animé par le CTIFL comprend des acteurs de la recherche académique et de l’enseignement (Inra, universités et écoles, lycées agricoles), de la recherche appliquée (stations régionales et ITA) et des acteurs du développement (Chambres d’agriculture, réseau Fnab, …) ainsi que des entreprises et associations.

Filière fruits & légumes

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Présentation de parcelles d’essais sur ananas en Agriculture Biologique (ANANABIO)

Pour en savoir plusPlan filière Fruits & Légumes www.agriculture.gouv.fr/ega-lim-les-plans-de-filieres

Contact : Gaëlle [email protected]

L’Armeflhor joue le rôle d’animation du groupe AB du RITA. Les missions de ce dernier sont de recenser les besoins tech-niques, de les prioriser, d’accompagner les projets scientifique et technique et de réaliser les actions de transfert : conseil technique, formation, démonstrations.

Actions à mettre en place– une typologie des exploitations engagées en AB en fonction de leur mode de produc-tion. – acquisition des références technico-écono-miques par culture

Verrous à leverDes moyens humains supplémentaires pour acquérir auprès de fermes de références des données technico-économiques et améliorer l’accompagnement technique des exploita-tions.

Le plan de filière nous invite à amplifier les travaux de recherche/expérimentation en fruits et légumes bio, et à encourager le partage, la diffusion et l’accessibilité aux résultats de ces travaux.

Animation du groupe agriculture biologique au sein du Réseau d’Innovation et de Transfert Agricole (RITA) horticole de la Réunion

Acteurs identifiés : Armeflhor, ITAB, AROPFL, Chambre d’agriculture, Cirad, Conseil général, DAAF, GAB, lycées agricoles

Filière fruits & légumes de la Réunion

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La forêt, un paysage qui évolue et un espace qui rend de nombreux services

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Contact : Samuel [email protected]

Pour en savoir plusForêt-entreprise, la revue du CNPF-IDFwww.cnpf.fr

de forêt, où peuvent se mélanger essences, âges, tailles d’arbres. Ces gestions respec-tueuses de l’environnement et de l’éco-système forestier sont certifiées PEFC et pourrait faire l’objet d’un label “Sylviculture Durable” à l’instar des labels ” bio” existants.

Actions à mettre en place– promouvoir une gestion forestière respec-tueuse de l’environnement, socialement béné-fique et économiquement viable.– développer un indice de biodiversité poten-tielle (IBP)– monter des projets de stockage et séques-tration du carbone– organiser des formations “Certiphyto” appliquées à la forêt – développer des nouvelles techniques de plantations et de désherbage sans aucun intrants en lien avec la recherche et les entreprises de travaux forestiers.

En lien avec ses partenaires de la recherche et de la recherche - développement (ONF), l’Institut pour le développement forestier incite les producteurs forestiers à développer ces qualités bio et écologiques qu’offre la forêt gérée durablement, pour continuer à fournir de l’oxygène et des services utiles à la société.

Verrous à lever– la forêt fournit un matériau durable et renouvelable éminemment écologique : le bois, mais aussi des produits naturellement bio (miel, champignons). La forêt épure l’air et l’eau, stocke le carbone, héberge des espèces animales et végétales typiques, pro-tège les sols contre l’érosion et joue un rôle majeur dans l’atténuation du changement climatique.– l’IDF préconise la mise en place de sylvi-cultures durables adaptées à chaque type

La forêt remplit de nombreuses fonctions essentielles, voire vitales, qui font d’elle un des milieux naturels les plus précieux de notre planète. Les services écosystémiques rendus par la forêt dépassent la notion de “bio”, plus spéci-fique des produits alimentaires et la gestion forestière fait l’objet de certifica-tions environnementales qui dépassent le concept “bio” de l’agriculture.

Approche du développement “bio” par la filière forêt au travers de son institut technique agricole

Acteur identifié : CNPF-IDF

Filière forêt

INSTITUT POUR LE DÉVELOPPEMENT

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Un auxiliaire sur un Gerbera

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Pour en savoir plusplan de la filière de l’horticul-ture, de la fleuristerie et du paysagewww.valhor.fr/fileadmin/A-Valhor/Valhor_PDF/VAL-HOR_PlanFiliere_dec2017_pages.pdf

ou www.agriculture.gouv.fr/egalim-les-plans-de-filieres

Contact : Fabien [email protected]

Actions à mettre en place– poursuivre les travaux sur le biocontrôle (nombreux programmes déjà en cours) et la fertilisation organique (programme Optifaz),– engager des réflexions avec les profession-nels de la bio et les pouvoirs publics sur la question des substrats autorisés.

Verrous à leverLe principal verrou concerne les possibili-tés de recourir à des substrats organiques pour la production de plantes en pot mais aussi pour la production de fleurs coupées. D’autres verrous concernent les méthodes de biocontrôle, en particulier dans le champ de la biotisation des sols et des substrats.Le développement du segment de marché des plantes et fleurs comestibles bio (pota-gères, aromatiques, fruitières) pourrait être un levier pour la filière.

Développer la filière biologique horticole est l’une des priorités identifiées par le plan de la filière de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage, qui s’engage à réaliser d’ici 2022 un programme de recherche sur la faisabilité de l’agriculture bio dans une filière marquée par la destination non alimentaire des produits et services, et ce tout au long du process de production/expérimentation. En effet, la filière horticole bio est très peu développée actuellement.

Développer la filière biologique horticole

Acteurs identifiés : ASTREDHOR, l’Institut technique vde l’horticulture en collaboration avec l’interprofession VAL’HOR

Filière de l’horticulture ornementale

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Fleurs femelles de houblon

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Contact : Bernadette [email protected]

Pour en savoir [email protected]

La demande du marché grandit plus vite que l’offre. Un frein important est le délai de conversion et la pénurie de moyens bio de lutte contre les ravageurs. Et si moyens de lutte il y a, ils sont souvent d’un coût exorbi-tant ! L’enjeu du développement du houblon bio passe par une forme de banalisation des techniques culturales et un impact financier plus proche du tout chimique actuel.C’est notamment le rôle de l’AGPH et de ses partenaires de favoriser le développement de produits de soins de la plante en bio..

Actions à mettre en place– faire évoluer les mentalités des profession-nels au sujet de la viabilité du bio.– améliorer la compétitivité de ce mode de culture– trouver des moyens de lutte en culture bio et les banaliser pour les rendre plus acces-sibles financièrement– améliorer les techniques agricoles en bio– travailler la sélection variétale adaptée au bio.

Pour une culture mineure telle que le houblon, qui représente 500 ha en France en 2018, l’agriculture biologique représente une alternative intéres-sante.

Le houblon bio, la solution pour pérenniser la filière ?

Acteurs identifiés : AGPH en collaboration avec Comptoir Agricole et le Lycée Agricole d’Obernai-67

Filière houblon

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Pour en savoir plusPlan de filière huiles et pro-téines végétaleswww.terresunivia.fr/sites/default/files/articles/publica-tions/brochures/TU-Plan%20Filiere-12Pages.pdfwww.agriculture.gouv.fr/ega-lim-les-plans-de-filieres

Contact : Cécile Le [email protected]

Les collaborations au sein du réseau des ITA sont nombreuses et indispensables car elles permettent le dialogue entre les filières et entre les acteurs de chaque filière, pour aider à renforcer la cohérence des actions entre eux. Les partenariats avec les diffé-rents acteurs permettent d’établir un pano-rama de l’état de l’offre et de la demande, les enquêtes annuelles sur les variétés, le rendement et le prix payé aux producteurs, des fiches et guides de culture bio.Pour la période 2016-2018, un diagnostic a été posé sur les freins et leviers de la filière des huiles et protéines végétales.

Actions à mettre en place– continuer d’améliorer la connaissance des marchés, l’acquisition de références techniques et la promotion de ce mode de production.– étendre l’observatoire de la qualité des graines aux graines bio.

Verrous à lever– freins techniques : culture du colza, gestion de la bruche sur féverole et lentille– sélection et évaluation variétale pour le bio – manque de références techniques sur les cultures de diversification (lin, lupin, came-line, légumes secs…)– process de trituration actuel limitant la qualité des tourteaux – concurrence forte avec l’import (notam-ment soja)

L’engagement intitulé “Créer et promouvoir des filières françaises non OGM certifiées (y compris bio)” comporte un objectif de 50 % des productions de protéagineux et de légumes secs engagées dans des filières sous cahier des charges (dont bio) en 5 ans.

Produire et transformer les oléoprotéagineux bio en France :une dynamique de différentiation

Acteurs identifiés : Terres Inovia, ITAB, Arvalis, interprofessions : Terres Univia, Intercéréales, membres de Terres Univia dont notamment Coop de France, SNIA, GTOM

Filière huiles et protéines végétales (oléo-pro)

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Contact : Philippe [email protected]

Pour en savoir pluswww.iteipmai.fr/71-nos-projets/269-Recital

Matériel de désherbage (Naïo) présenté lors de Désherb’Ex-po 2018 co-organisé par Fnams, Hemp-it et iteipmai.

La maîtrise des adventices a toujours été la problématique pour les producteurs de PPAM bio et a justifié la mise en œuvre de travaux sur le sujet. Les nouvelles approches culturales, ainsi que les nouvelles perspec-tives de solutions de désherbage mécanisé et robotisé ouvrent des champs de travaux sur lesquels l’iteipmai souhaite accroître son investissement.

Actions à mettre en place – mise en place d’une plateforme d’essais pour les cultures des secteurs partenaires (maraîchage, porte graines, PPAM), à dispo-sition des constructeurs d’outils de désher-bage alternatif. – maîtrise des dernières technologies de “désherbage intelligent” : bineuses auto-guidées, robots de désherbage dans un

premier temps, intégration de la captation et du traitement d’images numériques dans un second temps.

Verrous à lever – capacité à mobiliser des constructeurs pour des productions “mineures”._ transferts chez les producteurs pour validation, sur une gamme d’espèces plus large, avec les difficultés que cela suppose (stades de réceptivité de la culture et des adventices, disponibilité des matériels.

Les PPAM représentent une part significative de superficies certifiées en agri-culture biologique : 13 % en moyenne, soit 3 fois le taux national de l’agricul-ture française. L’objectif du Plan filière PPAM 2018 est de passer de 6 000 ha à 10 000 ha de PPAM en bio. Les freins majeurs sont liés à la protection des cultures, au désherbage principalement.

Les surfaces de PPAM en biose développent dans un secteurlui-même en pleine expansion

Acteurs identifiés : iteipmai, ITAB et Fnams, Crieppam, Pôle de compétitivité Végépolys, une ouverture aux autres cultures est souhaitable

Filière des plantes, plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM)

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Pour en savoir plusPlan de filière semences et plants

Contact : Bernard Quéré [email protected]

Les ITA ont une place privilégiée dans la mise en place des actions de recherche appliquée permettant de répondre à ces enjeux. Un volet dédié aux variétés et plants de pomme de terre AB est prévu dans le nouveau projet d’UMT InnoPlant 2018-2022, associant la FN3PT, l’Inra, le Gnis, l’ACVNPT et l’ITAB.

Actions à mettre en place– développer une offre variétale adaptée à l’agriculture biologique (AB)

- modalités d’inscription- sélectionner et diffuser des variétés résistantes ou tolérantes présentant des caractères d’adaptation pour l’AB- renforcer la durabilité des résistances aux maladies - inscrire la sélection dans les stratégies intégrées de lutte - caractériser et maintenir des collections de ressources génétiques

− renforcer la qualité et la disponibilité des plants répondant aux critères de certification des plants et du cahier des charges AB :

- communiquer sur la disponibilité et les qualités des plants ayant une double certi-fication - identifier des verrous techniques et déve-lopper des solutions pour lever ces verrous techniques - combiner les leviers (génétique, santé des plantes, biocontrôle, conduite des cultures, assolement ....) dans des stratégies de protection intégrée.

Verrous à lever– combiner qualité sanitaire et technolo-gique, productivité et compétitivité des plants– renforcer l’offre variétale adaptée aux besoins de l’AB

L’ambition portée dans le plan de filière est de satisfaire la demande de semences bio à 95 % d’ici 2025. Cela implique des actions de recherche et développement pour développer une offre variétale adaptée et pour renforcer la qualité et la disponibilité des plants bio.

Développer des variétés et plants de pomme de terre adaptés à l’AB

Acteurs identifiés : FN3PT, ITAB, Fnab, DGAL, DGCCRF

Filière semences et plants de pomme de terre

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Paysage viticole

Contacts : Audrey Petit / Audrey. [email protected] (viticulture)Philippe Cottereau / [email protected] (vinifi-cation)

Pour en savoir plusplan de filière vins CNIV : www.agriculture.gouv.fr/telecharger/88735?token=b5fbd15a6a3f017bca84612bfef5a60b

– optimisation des rendements et des sys-tèmes de culture– lutte contre les dépérissements de la vigne– mobilisation de la robotique– limiter la dérive des produits de protection appliqués– optimiser les qualités des vins bio tout au long de la chaine de valeur.Verrous à lever– contrôle de la flavescence dorée, – réduction des doses de cuivre, – désherbage mécanique sur les vignobles en pente ou parcelles caillouteuses – la sélection variétale et le développement des techniques culturales pour la production de plants de vigne – identification de traitements alternatifs efficaces à base de produits naturels– l’entretien des sols, la fertilisation– vins sans sulfites

L’IFV apporte des références expérimentales essentielles à la filière bio, depuis les pra-tiques culturales au champ, en passant par la vinification et jusqu’à la conservation des vins. Un réseau de parcelles expérimentales menées en AB, ainsi que des caves expéri-mentales situées dans la plupart des régions viticoles françaises permettent de produire des références contextualisées aux profes-sionnels de la filière. L’ITAB et l’IFV co-ani-ment la commission nationale professionnelle viticulture/oenologie bio dans laquelle les questions de la filière sont discutées et prio-risées. L’ITAB interagit avec l’IFV, notamment sur les questions d’alternatives au cuivre, fla-vescence dorée, black rot, santé biologique des sols, production de plants bio.Actions à mettre en place– innovation variétale– développer le biocontrôle

Pour atteindre l’augmentation du nombre d’exploitation certifiées AB et accroitre la production de vin bio, un accompagnement des producteurs et un renforce-ment de la “RDI” en AB, de la parcelle au verre, sont indispensables. Le plan de filière prévoit également une croissance de l’export de vin biologique.

Vers le renforcement de la production de vin biologique

Acteurs identifiés : IFV, ITAB, IFPC, Inra, RMT Transfobio, Sudvinbio, Les Vignerons Bio de Nouvelle Aquitaine, Agrobio Périgord, RMT Elicitra, Chambres d’agriculture, …

Filière vitivinicole

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Au cours des dernières années, avec l’intensifica-tion des enjeux sociétaux et parallèlement le déve-loppement de l’agriculture biologique, les instituts techniques agricoles ont progressivement accru les moyens pour répondre aux défis technico-éco-nomiques auxquels les professionnels font face.

Ils mobilisent ainsi plus de 124 ETP à la fois direc-tement sur la R&D sur la bio, ainsi qu’à travers tous les sujets transversaux qui servent l’AB.

Au sein du réseau, les instituts mettent en œuvre des synergies fortes. La coordination est en effet indispensable pour identifier les attentes des professionnels qui sont souvent à court terme, les prioriser et y répondre. Les fiches thématiques présentées dans cette deuxième partie de la bro-chure illustrent des résultats marquants issus de leur travail.

16 résultats marquants des ITApartie 2

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Partenaires : ARMEFLHOR

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Transfert aux producteurs sur de la mécanisation pour gérer l’enherbement

Pour en savoir pluswww.armeflhor.fr : posters, fiches techniques, forma-tions, rapport et visites d’essais, parcelles de démonstration

Contact : Gaëlle [email protected]

La priorité est d’acquérir des références techniques dans le contexte pédoclima-tique de l’île en termes de rendement, choix variétal et d’itinéraire technique. En effet les références métropolitaines ne sont pas tou-jours les mêmes à la Réunion. Les cultures prioritaires sont les solanacées, les cucurbi-tacées et l’ananas. À partir de résultats d’expérimentations réalisées en station et chez les producteurs, sur le période 2014-2018, des données techniques sont désormais disponibles sur la pomme de terre, le concombre, la cour-gette et la tomate. Des formations autour de parcelles de démonstration permettent de faciliter le transfert.

Les engrais verts ne font pas partie des pratiques courantes à la Réunion, un travail pluriannuel est mené afin de conseiller des espèces adaptées en priorité pendant la sai-son cyclonique. Les producteurs accueillent cette proposition avec beaucoup d’intérêt, ceci leur permettant d’améliorer la fertilité de leur sol et de protéger leur parcelle face aux fortes pluies. En ce qui concerne la production d’ananas en AB, un projet CasDAR (ANANABIO) piloté par l’Armeflhor est en cours.

La filière AB est jeune à la Réunion avec la toute première certification en 2003, mais l’intérêt pour la bio se confirme d’année en année avec des surfaces engagées multipliées par 5 entre 2008 et 2017 pour s’établir à plus de 700 ha. Il faut accompagner cet essor avec des références solides.

Acquisition de références techniques et appui au développement de l’agriculture biologique à La Réunion

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Blé et luzerne en rangs alternés

Pour en savoir plusPour en savoir plus : Confé-rence “Couverts végétaux”, Tech&Bio 2017,article Perspectives Agri-coles, octobre 2018

Contact : Régis Hé[email protected]

L’introduction d’un couvert vivant et perma-nent en AB permet de cumuler de nombreux avantages agronomiques, sous réserve de bien contrôler son développement pour limiter la compétition avec la culture. Une luzerne est semée au printemps à un écarte-ment de 30 cm sous couvert d’un tournesol à l’aide d’un tracteur équipé d’un système de guidage par GPS RTK. Après la récolte du tournesol, le semis du blé est réalisé à un écartement de 30 cm entre les rangs de la luzerne à l’aide du tracteur autoguidé. En ayant recourt au tracteur autoguidé par GPS RTK, il est envisageable à l’aide d’un outil (à concevoir) de broyer ou faucher la luzerne entre les rangs du blé pour limiter la compétition du couvert. La biomasse de luzerne ainsi restituée entre les rangs du blé limite l’évaporation de l’eau (effet paillage), apporte de l’azote au blé par la dégradation de ses tiges et feuilles et limite le développe-ment des adventices.

Après la récolte du blé, la luzerne reprend de la vigueur pour occuper l’espace en inter-culture afin de concurrencer les adventices, capter de l’azote atmosphérique et du car-bone, puiser les éléments nutritifs en profon-deur et limiter les risques d’érosion. De nombreuses cultures pourraient être introduites de cette manière dans ce couvert de luzerne.Ces essais sont en cours depuis 2016.

Cette technologie apporte des solutions à l’AB pour réguler mécaniquement un couvert au sein de cultures et limiter le développement d’adventices.

Le guidage GPS – RTK pour intégrer des couverts vivants et permanents en grandes cultures bio

Partenaires : ARVALIS-Institut du végétal

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Potentilles en bordure de parcelle

Contact : Alain [email protected]

Pour en savoir pluswww.astredhor.fr/arexhor-pays-de-la-loire-45764.html : fiches techniques, informa-tions sur les projets

Parmi les plantes de service, les plantes-fleuries en pot sont les plus fréquemment utilisées dans les entreprises horticoles et les pépinières. Leur utilisation vise à attirer et entretenir une population d’auxiliaires floricoles au sein d’une culture en fournissant pollen et nectar aux adultes, pour favoriser le contrôle des ravageurs, notamment en bio.Les programmes de recherche conduits par ASTREDHOR ont permis d’établir que la potentille arbustive, variété “GoldFinger“, est la plante-fleurie la plus intéressante pour gérer la double problématique thrips puce-

rons dans les systèmes horticoles en plein air ou sous abris largement ouverts parmi celles testées par la station Arexhor Pays-de-la-Loire d’ASTREDHOR Loire-Bretagne. Positionnées dès la reprise d’activité des auxiliaires spontanés, dans la culture ou aux abords immédiats, ces plantes-fleu-ries doivent être riches en fleurs pour être efficaces. Il faut donc leur apporter un grand volume de terre (au moins 10 L) et tenir compte des exigences élevées de cette plante en nutriments et en eau.

Les “plantes de service” sont des végétaux introduits dans un agroéco-système pour l’enrichir afin de maintenir sous contrôle, par différents leviers de biodiversité, la pression des ravageurs. Ces démarches sont particulière-ment bien adaptées aux systèmes de production agrobiologiques.

Des fleurs au secours des fleurs

Partenaires : ASTREDHOR, l’Institut technique de l’horticulture

ASTREDHOR publie en 2018 un guide technique des méthodes alternatives en protection des plantes (142 p.)

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Pour en savoir pluswww.ceva.fr

Contact : Rémy [email protected]

Algue en culture en pleine mer

Le Ceva met compétences et outils au service de la production d’algues bio. Ses experts accompagnent producteurs et aquaculteurs dans l’optimisation de leurs pratiques et systèmes de production, notamment grâce à l’imagerie et la modéli-sation.Au travers de son pôle EENVI, dédié à la qualité du milieu, le Ceva a développé une forte expertise en imagerie visible et hyperspectrale ainsi que dans le suivi et la modélisation des milieux (eau et populations algales). Ces outils peuvent aujourd’hui contribuer à la sélection de sites de pro-duction, aux études d’impact des sites de culture ou au suivi des populations d’algues récoltées dans le cadre des plans de gestion durable (biologique et conventionnel).

Le pôle AQUAS du Ceva, intervient en appui aux producteurs de micro et macroalgues et aux aquaculteurs. Ainsi, il accompagne la Fédération des Spiruliniers de France dans ses démarches d’optimisation de la qualité et de la sécurité des produits et d’orientation vers une certification biologique, et conseille de futurs producteurs dans la mise en place de structures de culture à terre comme en mer. Il contribue par ailleurs au dévelop-pement de nouveaux modèles aquacoles, combinant par exemple des productions aquacoles à des cultures d’algues dans une optique de réduction des intrants et d’épura-tion des effluents (projet EPURVAL 2).

Pour aider les éleveurs à évaluer la conformité de leurs dispositifs et pratiques d’élevage, un outil d’auto-évaluation de la biosécurité est proposé, comprenant l’ensemble des préconisations attendues.

Des outils et pratiques pour accompagner le développement de la production d’algues bio

Partenaires : Ceva, ITAVI

EENVI : Ecologie & EnvironnementAQUAS : Aquaculture et Sourcing

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Sandra-Prisca [email protected]

Contacts : Muriel [email protected]

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Compost de déchets verts et paillage sous pommier

– Composition et valeur nutritive des pro-duits organiques pour un pilotage optimisé de la fertilisation en bioLe CTIFL réalise depuis 2010 des tests d’incubation et essais en conditions contrô-lées, en vue de caractériser la valeur nutritive de nombreux engrais ou amendements organiques utilisés en bio (fumiers, compost, déchets verts, farine, guano, …) mais aussi engrais verts. L’intervention porte sur des analyses phy-sico-chimiques, biochimiques et de vitesse de minéralisation qui sont réalisées sur ces produits. Ce travail enrichit les références sur la valeur nutritive de produits organiques dans une démarche de pilotage optimisée de la fertilisation en bio. La base de données AZOPRO créée à partir des résultats obtenus, s’enrichit au fur et à mesure (52 références auj.). Ces données permettent d’orienter le choix des intrants organiques et des engrais verts en culture légumière ou fruitière.

– Co-construction d’un calendrier variétal “Abricot bio” avec l’amont et l’aval de la filièreProposer aux producteurs des variétés adaptées à l’AB est un verrou essentiel à lever pour développer les surfaces bio.Le travail réalisé depuis 2014 permet de mettre à disposition un calendrier présentant une quarantaine de variétés. Construit à partir d’avis des producteurs et distributeurs, il a permis d’obtenir rapidement des résul-tats opérationnels sur le comportement des variétés en bio chez les professionnels. Ce travail vient compléter les informations des dispositifs d’évaluation en station d’expé-rimentation et aider les producteurs ou les distributeurs à faire les bons choix (plantation ou achat).

Le CTIFL met au point des outils opérationnels pour aider les producteurs de fruits et légumes bio : illustration avec la base de données sur les fertilisants organiques et un calendrier variétal Abricot bio.

Ressources et références au service des producteurs de fruits et légumes bio

Partenaire : CTIFL

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Réunion de lancement d’InnoPlant

Face aux besoins croissants en bio (actuelle-ment 1,3 % des surfaces de plants), le nouveau projet d’UMT InnoPlant porté par la FN3PT et l’Inra, en association avec le Gnis et l’ACVNPT, a l’ambition de déve-lopper avec l’ITAB et d’autres acteurs, des actions spécifiques en AB autour de :– l’identification des verrous techniques et besoins de recherche prioritaires qui freinent le développement de la production de plants de pomme de terre en AB, – la définition d’idéotypes variétaux avec les priorités et les critères spécifiques à appliquer pour la sélection et l’évaluation de nouvelles variétés en AB, en fonction des systèmes de production et des marchés visés.

Ces travaux, en cohérence avec le plan de filière semences et plants du Gnis et le plan “Semences et Plants pour une agriculture durable” du CTPS, seront conduits sur la période 2018-2022 en partenariat avec les acteurs des filières et de la recherche-déve-loppement incluant les membres du réseau informel “Pomme de terre économe en intrants, dont l’AB”.La valorisation des résultats se fera dans le cadre de journées techniques (Carrefour InnoPlant, Tech&Bio) ou de réunions pro-fessionnelles (groupe de travail “Pomme de terre bio”, section pomme de terre du CTPS).

Les semences et plants sont un maillon-clé de la qualité en production biolo-gique et la sélection de variétés de pomme de terre adaptées en agriculture biologique répond à une demande importante des acteurs du secteur.

Un programme dédié aux plants de pomme de terre biologiques dans le nouveau projet d’UMT InnoPlant

GNIS : Groupement national interprofessionnel des semences et plants.ACVNPT : Association de Créateurs de Variétés Nouvelles de Pomme de Terre

Partenaires : FN3PT, ITAB en collaboration avec Inra, Gnis, ACVNPT

Contacts : FN3PT : Yves Le [email protected] : Mathieu Conseil [email protected]

Pour en savoir pluswww.umt-innoplant.frTech&Bio-2017 : conférence Pomme de terre bio : Filière, http://urlz.fr/7xCj (choisir Pomme-de-terre-GC1.pdf)

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Des membres de l’équipe Reine Mathilde lors d’une porte ouverte sur la ferme de démonstration

Pour en savoir pluswww.idele.fr/reseaux-et-par-tenariats/reine-mathilde.html

Contact : Caroline é[email protected]

Coordonné par l’Institut de l’Élevage-Idele depuis 8 ans, ce programme multi-par-tenarial original associe acteurs du déve-loppement, conventionnel et bio, Instituts Techniques Agricoles, partenaires publics et acteurs économiques privés au travers notamment de la laiterie “Les Près Rient Bio” (Les 2 Vaches).Financé à la fois par des Fonds privés (le Fonds Danone pour l’Écosystème, finan-ceur historique du progrvamme) et publics (Agence Bio, Région Normandie), ce type de collaboration innovante est une voie d’ave-nir pour renforcer les filières, en cohérence

avec les besoins des éleveurs et les attentes des consommateurs. Ce programme réunit tous les acteurs régionaux impliqués dans la production de lait biologique, les fédère pour avancer et disséminer conjointement les acquis sur l’autonomie alimentaire, la qualité des fourrages et des laits produits, la santé des troupeaux… à des cibles variées (éleveurs, scolaires, conseillers, vétérinaires…), à travers notamment la production de références à partir d’essais en fermes de démonstration (prairies, maïs, mélange de protéagineux, céréales-protéagineux…), cœur du projet.

Reine Mathilde propose des solutions techniques, formations, accompagne-ments personnalisés, ainsi que différentes actions de communication pour optimiser le parcours de conversion et assurer la performance économique des élevages laitiers biologiques.

Reine Mathilde : un collectif normand au service du développement de la filière laitière bio française

Partenaires : Institut de l’Élevage-Idele en collaboration avec “Les Près Rient Bio”, les Chambres

3 cycles : 2010-2014 ; 2015-2018 ; 2019-2022SNGTV : Société nationale des groupements techniques vétérinaires

d’agriculture de Normandie, l’association Bio Normandie, Littoral Normand, Agronat, le SNGTV

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Porcelets en post-sevrage plein-air

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Contact : Laurent [email protected] [email protected]

Pour en savoir pluswww.wiki.itab-lab.fr/alimentation/?SecAlibio

Partenaire du projet Secalibio porté par l’ITAB sur la période Janvier 2016 – juin 2019, l’IFIP-Institut du porc a contribué à analyser une base des données de compo-sition chimique disponibles depuis ces 20 dernières années. Il apparaît une variabilité plus importante des matières premières biologiques notamment des tourteaux d’oléagineux sur le plan de leur composition en matières grasses, protéiques et fibreuses. Les tourteaux sont par exemple plus riches en matières grasses car ils ne font pas l’objet d’extraction à l’hexane. Les tourteaux de tour-nesol et de colza peuvent être de composition en fibres variable selon le degré de décorti-cage des graines avant trituration. Sur la base de ces informations et de la disponibilité de chaque matière première pour l’élevage biologique, une sélection de matières premières a été opérée afin de

caractériser la digestibilité de l’énergie et des acides aminés de ces dernières et de les comparer aux valeurs nutritionnelles de ces mêmes matières premières en produc-tion conventionnelle. Ces travaux ont été menés par l’Inra St-Gilles (35). Les résultats indiquent une bonne cohérence entre les valeurs nutritionnelles des matières pre-mières issues des productions biologique et conventionnelle pour les tourteaux de tournesol et de colza. C’est moins le cas pour ce qui concerne les protéagineux et les produits de soja mais les différences peuvent s’expliquer par la présence de facteurs antinutritionnels (par exemple les facteurs anti-trypsiques dans le cas du tourteau et de la graine de soja notamment).

Les matières premières utilisées pour l’alimentation des porcs présentent des compositions variables entre bio et conventionnel. Cette variabilité se répercute sur les valeurs nutritionnelles, en particulier des protéagineux et des produits issus du soja.

Caractériser les matières premières pour sécuriser les systèmes alimentaires en monogastriques bio

Partenaires : IFIP-Institut du porc, ITAB

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Bande fleurie au sein d’un verger cidricole

Contact : Anne [email protected]

Cette étude, démarrée en 2014, a permis de caractériser l’apport des haies et des mélanges fleuris ainsi que les contributions de plusieurs auxiliaires à la régulation du puceron cendré en verger cidricole.Les syrphes et les coccinelles jouent le rôle principal en termes de prédation, compte-tenu de la période à laquelle ils sont présents dans le verger. Les fourmis en revanche peuvent entretenir une relation mutualiste avec le puceron donc lui être favorables. L’étude a montré que des mélanges fleu-ris situés dans ou à proximité du verger augmentent la présence d’auxiliaires dans les foyers de pucerons, permettant ainsi une régulation efficace de ce ravageur et a minima de contenir son infestation.

À partir de 2018, un indicateur d’évaluation du potentiel de régulation est en test dans le cadre d’essais conduits chez des arboricul-teurs.

Pour en savoir pluswww.ifpc.eu– thèse de Laurence Albert “Régulation natu-relle du puceron cendré et aménagements agro-écologiques“– fiches techniques sur les auxiliaires du verger cidricole et les mélanges fleuris– articles techniques sur la biodiversité fonc-tionnelle en verger cidricole– compte-rendu annuel d’activité de l’IFPC– présentations lors de journées techniques et de communications orales dans des col-loques sur la biodiversité fonctionnelle

Pour réguler efficacement le puceron cendré, l’impact des éléments paysa-gers et des populations d’auxiliaires est évalué en verger cidricole.

Aménagements agro-écologiques et régulation naturelle du puceron cendré en verger cidricole

Partenaires : IFPC, Inra, Agro-Campus Ouest

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Vin rouge en fermentation

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Contact : Philippe [email protected]

Pour en savoir pluswww.vignevin.com/outils-en-ligne/choix-pratiques-oeno.html

Un travail de compilation des informations sur les produits et techniques, réalisé dans le cadre d’un groupe de travail national, a abouti à la création d’une grille d’évalua-tion des pratiques œnologiques permettant de comparer les différents produits œnolo-giques ou techniques disponibles pour une même opération œnologique.Cette grille d’évaluation permet : – de décrire les propriétés de chaque pro-duit en intégrant des critères d’évaluation intéressant les filières biologiques : origine, fabrication, impact santé, impact environne-mental…– de comparer, pour chaque étape de la vinification, les produits œnologiques ou techniques utilisables.

– d’identifier les pratiques œnologiques autorisées dans les principaux cahiers des charges “bio” français ou internationaux. Une recherche par liste alphabétique est disponible.

Une mise à jour est réalisée régulièrement en fonction des évolutions de la réglementation et des résultats acquis par les programmes de recherche et d’expérimentation.

Cet outil est en libre accès sur le site de l’IFV depuis 2011 (environ 2500 consultations en 2017).

Cet outil d’aide à la décision accompagne les œnologues dans leurs choix de pratiques œnologiques.

Guide pour le choix des pratiques œnologiques

Partenaires : IFV, ITAB, viticulteurs bio, AIVB-LR, FNIVAB, UŒF, ŒNOPPIA, Inra, Inter Rhône, Centre du Rosé, ICV, DGCCRF, Inao

en collaboration avec ITAB

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Le RMT TransfoBio met en commun des compétences et moyens techniques pour apporter des réponses concrètes aux consommateurs, entreprises et pouvoirs publics sur la formulation des produits bio transformés, les procédés appliqués et leur adéquation avec les attentes des consommateurs.

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Produits bio transformés

Contact : Rodolphe [email protected]

La transformation agroalimentaire biolo-gique affiche depuis plusieurs années une croissance importante (nouvelles gammes bio, ateliers de transformation certifiés bio). Aussi, l’ITAB et le Critt agroalimentaire Paca ont mis en place le RMT TransfoBio, réseau national unique en transformation des pro-duits bio. Les 18 partenaires investiguent les questions de – formulation des produits bio (additifs, auxi-liaires technologiques, arômes, préparations microbiologiques) et les solutions alternatives, – bonnes pratiques des procédés de trans-formation et les meilleures technologies dis-ponibles en compatibilité avec les principes fédérateurs de l’AB, – adéquation entre les caractéristiques des produits bio et les attentes des consomma-teurs.

L’ITAB apporte à ce réseau d’experts sa vision transversale en faisant le lien entre la production des matières premières et leur utilisation en tant qu’ingrédients dans les aliments.Le RMT est un lieu de construction de projets de recherche et de veille technique et scientifique. Il instruit également les ques-tions liées aux contraintes et problématiques induites par la réglementation européenne. Concrètement, le RMT TransfoBio a produit des outils de communication et de formation (tests de connaissances à partir de 6 cas concrets), un outil d’aide à la formulation des aliments biologiques destiné aux entre-prises agroalimentaires et une méthodologie d’évaluation multicritères des procédés de transformation.

Transformation des produits bio : la R&D s’organise pour améliorer les performances des entreprises

Partenaires : 18 dont les ITA (ITAB, IFV, IFIP-Institut du porc) et un grand nombre de centres Actia et le Critt agroalimentaire PACA

ITAB en co-animation avec Critt agroalimentaire PACA

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L’espacement entre betteraves sur le rang permet un désherbage mécanique dans les deux sens

Contact : Hélène [email protected]

Pour en savoir plusDesherb’Avenir 2019 : démonstration de matériels de désherbage mécanique au champ

Le désherbage est une des principales diffi-cultés dans la maîtrise d’une production bio, la betterave sucrière pouvant être fortement concurrencée et impactée par le développe-ment d’adventices au printemps.Les principaux travaux menés portent sur l’optimisation du désherbage mécanique. L’ITB a déjà acquis une grande expérience sur ce sujet en culture conventionnelle pour un désherbage dans l’inter-rang et sur le rang des betteraves, combiné avec une ou deux interventions chimiques aux stades jeunes. Depuis 2018, les expérimentations menées en culture bio visent à désherber mécanique-ment dans les deux sens : entre les rangs de betteraves et perpendiculairement pour mieux maitriser les adventices situées sur le rang (comparaison d’agro-équipements). Cette technique impose des peuplements de betteraves réduits de 40 à 60 % par rapport aux systèmes conventionnels. Elle demande

également une adaptation des matériels pour les passages les plus précoces. Les observations faites dans différentes expérimentations sur la maîtrise des adven-tices grâce aux passages mécaniques, com-binées au temps nécessaire de désherbage manuel complémentaire et aux résultats de rendement permettront de déterminer le conseil à délivrer aux agriculteurs sur la structure optimale du peuplement, y compris pour tous ceux qui cherchent des alterna-tives aux produits chimiques en systèmes conventionnels.

La filière betterave sucrière partage aujourd’hui la volonté d’inscrire sa culture dans des systèmes de production biologique et travaille à lever le principal ver-rou du désherbage.

Désherbage des betteraves en agriculture biologique par des outils mécaniques

Partenaires : ITB, la filière betterave sucrière, les agro-équipementiers et les Chambres d’agriculture

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Contact : Marion [email protected]

Pour en savoir pluswww.itavi.asso.fr

L’application des mesures de biosécurité en élevage a pour objectif de prévenir ou de limiter l’introduction, la circulation et la diffu-sion de contaminants.L’outil d’auto-évaluation de biosécurité PULSE a été conçu en 2017 et 2018 comme un outil de progrès pour la production de volailles de chair plein-air, permettant de cibler les points à améliorer et d’envisager des voies d’amélioration à discuter avec son encadre-ment technique.

L’outil PULSE est disponible sous format Word imprimable ainsi que sous format Excel téléchargeable sur le site internet de l’ITAVI. L’outil comprend 8 fiches thématiques : le plan de biosécurité, le sas sanitaire, le nettoyage et désinfection, la gestion des cadavres, l’élevage, le parcours, les intrants et la gestion du fumier. Pour chacune d’entre elles, l’outil reprend les préconisations de l’arrêté biosécurité, permettant d’évaluer la conformité des mesures mises en place.Conçu pour la production de volailles de chair plein-air, il est tout à fait adapté à une utilisation en production biologique.À ce stade, l’outil est utilisé par les produc-teurs de Nouvelle Aquitaine mais également dans d’autres régions (Occitanie, Auvergne-Rhône Alpes, Centre Val de Loire…).

Pour aider les éleveurs à évaluer la conformité de leurs dispositifs et pra-tiques d’élevage, un outil d’auto-évaluation de la biosécurité est proposé, comprenant l’ensemble des préconisations attendues.

L’outil PULSE : “J’évalue la biosécurité sur mon élevage de volailles plein-air”

AIRVOL : Association interrégionale des productions de volailles de Nouvelle Aquitaine

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Évaluation de couverts végétaux sur lavande

Contact : Benjamin [email protected]

Pour en savoir pluswww.iteipmai.fr/71-nos-projets/269-Recital

Les travaux sur les couverts végétaux et l’enherbement de l’inter-rang des lavan-deraies sont en particulier intégrés dans le programme Récital, lauréat à l’AAP CasDAR IP sur la période janvier 2017 – juin 2020. Le volet "Agronomie" de ce projet vise à évaluer l’impact de différents couverts sur la physiologie des lavanderaies et déterminer si de nouveaux itinéraires pourraient leur per-mettre de mieux s’adapter aux changements climatiques, tout en limitant la pression des adventices et perturbant la biologie de l’insecte vecteur du dépérissement.

Pour cela, 2 expérimentations sont menées en parallèle dans le sud-est avec 5 modalités de couvert testées : triticale, mélange triti-cale/légumineuses, légumineuses, couvert gélif et sol nul (= témoin), avec 2 niveaux de fertilisation azotée (fertilisé/non fertilisé). Plusieurs paramètres sont suivis en temps réel : l’azote du sol et des feuilles, la tempé-rature et l’humidité du sol, le piégeage de cicadelles, le salissement des parcelles.Si les conditions climatiques de 2017 ont perturbé la croissance des couverts et n’ont pas permis une bonne implantation du couvert gélif sur les 2 sites, des différences commencent néanmoins à être observées, à confirmer ces prochaines années lors de nouvelles notations et récoltes pour l’évalua-tion des paramètres de rendement.

Les besoins de solutions nouvelles pour maîtriser les adventices incitent de plus en plus les producteurs de PPAM à couvrir les inter-rangs de leurs cultures. L’iteipmai est partie prenante de différents projets visant à mieux connaître leur mise en place ainsi que leur impact sur les adventices.

Développement d’itinéraires de cultures innovants à base de couverts végétaux

Partenaires : Iteipmai, Crieppam, Chambres d’agriculture de la Drôme et du Vaucluse, Inra,UMR Piaf et Lycée Terres d’Horizon

PPAM : Plantes à parfum, aromatiques et médicinales Récital : Réponses aux évolutions climatiques par l’innova-tion et les techniques alternatives dans les lavanderaies

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Répartition de l’apiculture biologique en France en 2012

Source : Agence BIO/OC

Pour en savoir plushttp://blog-itsap.fr/filiere-api-cole-biologique/

Contact : Cécile [email protected]

La France compte environ 500 apiculteurs bio, pour 10 % de la production nationale de miel. Des freins existent pour le développe-ment de cette filière et sont à travailler pour assurer son développement : les difficultés à lutter contre le Varroa, le manque de réfé-rences technico-économiques, des difficul-tés d’approvisionnement en intrants (cheptel, cire), la disponibilité des zones de butinage, l’impact de l’environnement, la complexité de l’interprétation des règlements, etc.

L’ITSAP-Institut de l’abeille travaille égale-ment :– comme expert depuis 2011 dans le groupe de travail de l’Inao sur l’apiculture bio (inter-prétation des règlements actuels ; projet de nouveau règlement),– sur l’intégration de traitements AB dans les expérimentations contre Varroa.

Un état des lieux de la filière apicole biologique a été mené par l’ITSAP-Insti-tut de l’abeille et ADA France pour identifier ses problématiques ainsi que les axes de travail prioritaires.

Filière apicole biologique : état des lieux des problématiques et perspectives de développement

Partenaires : ITSAP-Institut de l’abeille, ADA France et partenaires associés Fnab, GPGR, ITAB

ITSAP-Institut de l’abeille en collaboration avec ADA France.

État des lieux réalisé en 2015. Poursuite des travaux : 2019 et années suivantes.

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La connaissance des pratiques, comme le désherbage mécanique, permet d’orienter les programmes de R&D

ITAB : Laurence [email protected]

Contacts : Terres Inovia : Cécile Le [email protected]

Pour y parvenir, Terres Inovia, en collabora-tion avec l’ITAB, conduit régulièrement (tous les 3 à 5 ans, en fonction des espèces) des enquêtes directement auprès des produc-teurs, sur les principaux points de l’itinéraire technique, les niveaux de rendements ainsi que les principaux facteurs d’échec et de réussite (vus par les agriculteurs). Les cultures couvertes sont : le tournesol (2011, 2017), le soja (2012, 2016), la féverole (2018), le pois (2020). D’autres sont suivies de manière plus ponctuelle car moins présentes en bio (colza en 2015, lin en 2018). Le taux de retour est entre 10 % et 20 %, soit un ensemble de 100 à 250 réponses analysées (nombre plus faible pour les cultures mineures).

Ainsi, la réalisation des enquêtes tournesol a mis en évidence une évolution des pratiques sur 5 ans : d’avantage d’implantation de couverts végétaux avant tournesol en 2017, comparé à 2012 ; des leviers techniques, comme l’irrigation ou la fertilisation ont été identifiés comme réelle marge de progres-sion sur les performances économiques ; certains points critiques soulevés en 2012, comme la gestion des vivaces (avec actions de R&D enclenchées à la suite), ont été retrouvés en 2017.

L’amélioration de la durabilité et de la compétitivité des oléoprotéagineux bio passe souvent par une modification des pratiques culturales. Pour mener à bien ce travail de R&D, il est nécessaire de bien connaître les pratiques mises en œuvre et d’identifier les points critiques.

Oléoprotéagineux bio : mieux connaître les itinéraires techniques et anticiper les besoins de R&D

Partenaires : Terres Inovia, ITAB

en collaboration avec ITAB

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Plaidoyer

Les axes de travail pour 15% de SAU bio en 2022

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page L’identification des objectifs portés par les filières en ce qui concerne le développement de la pro-duction biologique montre les différences dans le niveau actuel de déploiement de l’AB, mais aussi la volonté partagée d’accroître la part d’agriculture biologique. Les objectifs sont de natures variées, ils visent l’augmentation des surfaces cultivées, du nombre de producteurs, ou encore de cheptels élevés selon le cahier des charges bio. Ils passent aussi par la nécessaire structuration entre les acteurs de la filière.

Les défis pour une agriculture et une alimentation biologiques plus développées sont nombreux. Bien que n’étant pas au même niveau de déve-loppement, toutes les productions rencontrent des impasses techniques qui sont souvent spéci-fiques, mais parfois convergentes comme :– la nécessité d’acquérir plus de références tech-nico-économiques pour caractériser les perfor-mances des exploitations bio,– les modalités de gestion des maladies, rava-geurs et adventices,– le besoin de matériel végétal et de races ani-males spécifiquement adaptés à la bio,– la gestion de la fertilité des sols,– la réduction des intrants (notamment le cuivre),– la qualité des produits et notamment la cohé-rence entre les principes de la bio et les process et formulation mis en œuvre pour les aliments transformés.

Un autre axe de travail concerne le développe-ment d’expérimentations système afin de décloi-sonner les travaux de filières et de permettre des travaux à l’échelle de l’exploitation, à la croisée de plusieurs ateliers, à l’échelle des polycultures poly-élevages.

Les huit priorités* fixées par le Conseil Scientifique de l’Agriculture Biologique mettent en relief des enjeux transversaux et systémiques afin “d’inciter au développement de nouveaux programmes de recherche et de R&D, dont les finalités principales seront de faciliter la conversion des exploitations et des filières vers l’agriculture biologique, mais aussi d’améliorer les performances des systèmes actuels, leur résilience face aux évolutions du climat et des marchés, et la qualité de l’alimentation”.

Par ailleurs, pour favoriser l’émergence des leviers susceptibles de lever les freins, les ITA proposent de travailler aussi sur un continuum entre agricul-ture conventionnelle et agriculture biologique, afin de bénéficier de tous les travaux engagés, dans la réciprocité, et de permettre un vrai essor du déve-loppement de l’AB.

Il est essentiel que le Plan Ambition Bio 2022 accompagne ces recherches appliquées qui vont permettre d’atteindre 15 % de SAU en bio à horizon 2022.

Enfin, les ITA soulignent l’importance de renforcer la valorisation des travaux de recherche jusqu’aux agriculteurs. Ce sera notamment l’objectif du Congrès mondial de l’agriculture biologique coordonné par l’ITAB qui aura lieu en 2020. L’ensemble de l’écosystème de la recherche-innovation, du conseil et du développement doit être mobilisé dans ce sens.

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1. Connaissance des systèmes de production en AB et évaluation globale de leurs performances

2. Conception et développement de systèmes d’agriculture biologique innovants, intégrant les atouts du numérique

3. Sélection végétale et animale pour l’agriculture biologique

4. Optimisation des qualités des produits bio tout au long de la chaîne de valeur des aliments

Priorités établies par le Conseil Scientifique de l’Agriculture Biologique (CSAB)

5. Effet de la consommation de produits biologiques sur la santé des consommateurs

6. Conditions et processus de développement de l’AB

7. Développement international de l’AB et sécurité alimentaire

8. Conseil, formation, transmission des savoirs

Le Conseil Scientifique de l’Agriculture Biologique (CSAB) a ré-visé en 2018 les huit priorités de recherche initialement définies en 2011. Sans volonté de hiérarchisation, le CSAB a privilégié la mise en relief de priorités transversales et systémiques.

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ARVALIS - Institut du végétal

ARVALIS - Institut du végétal est un organisme de recherche appliquée agricole financé et géré par les producteurs de céréales, de pommes de terre, de lin fibre, de tabac et de four-rages, avec le concours des interprofessions et des fonds de financement de la recherche. Les 400 collaborateurs de l’Insti-tut réalisent chaque année plus de 2 200 essais agronomiques et sont engagés dans près de 175 projets de recherche. ARVALIS-Institut du végétal bénéficie de la double qualification d’institut technique agricole (ITA) et d’institut technique agro-alimentaire (ITAI) et accompagne et conseille à travers son activité de formation et la mise à disposition d’outils novateurs d’aide à la décision.Contact AB : Amélie Carrière, [email protected]

ARMEFLHOR - Association réunionnaise pour la modernisation de l’économie fruitière, légumière et horticole

L’ARMEFLHOR, institut technique agricole, fait partie des Instituts RITA (Réseaux d’innovation et de transfert agricole) du réseau Acta dans les DOM. Structure associative, elle a été créée à l’initiative des professionnels pour contribuer à l’amélioration des performances et de la compétitivité des entreprises des filières Horticoles de La Réunion. Elle accom-pagne depuis près de 25 ans les professionnels et mène des expérimentations de nouvelles techniques dans le but de développer les productions fruitières, légumières, horticoles, l’agriculture biologique et d’améliorer la protection des cultures en zones tropicales.Contact AB : Gaëlle Tisserand,[email protected]

ASTREDHOR - l’Institut technique de l’horticulture

ASTREDHOR conçoit et met en œuvre des programmes de recherche et d’innovation pour améliorer les performances techniques, économiques et environnementales des entre-prises de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage. L’Institut technique de l’horticulture, qualifié par l’État depuis 2008, regroupe plus de 100 collaborateurs, au sein de 10 stations d’expérimentation, qui conduisent des programmes de recherche appliquée à dimension régionale, nationale ou internationale. Les activités de recherche d’ASTREDHOR permettent de proposer des services d’accompagnement et d’expertise aux entreprises et à ses 1100 adhérents. Contact AB : Fabien Robert,[email protected]

CEVA – Centre d’étude et de valorisation des algues

Le Ceva est un centre d’innovation et de transfert techno-logique dédié spécifiquement aux algues et aux végétaux aquatiques. Fort de sa double qualification d’institut technique agricole (ITA) et d’institut technique agro-alimentaire (ITAI), il apporte une réponse adaptée (conseil, veille, formation, audit, expérimentations, R&D…) aux besoins des acteurs et des pro-fessionnels de la filière, notamment sur les problématiques de sécurité sanitaire et alimentaire, de sécurisation du sourcing/qualité des approvisionnements en matière première. Il met en œuvre une recherche appliquée sur les micro-macroalgues et les biotechnologies marines, et assure un transfert des connaissances scientifiques et de technologies vers le monde industriel afin de favoriser le développement de nouveaux marchés. En 2018, le C eva compte 25 collaborateurs, parmi lesquels 19 chercheurs et ingénieurs.Contact AB : Ronan Pierre, [email protected]

Présentation des instituts techniques agricoles

M E M B R ED U R É S E A U

acta

À propos de l’Acta-les instituts techniquesagricolesLes instituts techniques agricoles (ITA) sont des outils professionnels de recherche appliquée et de transfert, spécialisés par filières (grande culture, élevage, fruits & légumes, viticulture, productions spécialisées [horticulture, médicinales, tropicales, algues...], agriculture biologique). L’Acta, animateur de ce réseau les fédère et valorise leur expertise de terrain et leur savoir-faire unique en France et à l’international. Collectivement, ce réseau constitue un modèle d’appui à l’innovation compétitive & durable et amplifie la création de valeur au cœur des territoires et des filières.

Contact Direction scientifique, technique et inno-vation Philippe Vissac - [email protected]

Contact communicationMarie Sela-Paternelle :[email protected] l’Acta sur : www.acta.asso.fr & @Acta_asso, www.acta.asso.fr/linkedin, Chaine Acta Youtube

Les 18 instituts techniques agricoles (ITA) repré-sentant les filières de production de l’agriculture française (source 2018)

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INSTITUT POUR LE DÉVELOPPEMENT

FORESTIER

IDF - Institut pour le Développement Forestier

L’IDF est le service de recherche et développement du CNPF. Ses activités visent d’une part à l’assemblage des connais-sances scientifiques nouvelles pour construire des outils d’aide à la décision pour les sylviculteurs et d’autre part à la diffusion des connaissances.Il organise ses activités autour de l’arbre et de la forêt : sylvi-cultures et adaptation au changement climatique, économie du bois et services (eau, séquestration du carbone, maintien de la biodiversité), gestion des haies et des arbres d’ornement, boisement des terres délaissées par l’agriculture, agroforeste-rie, et tous les aspects spécifiques à l’environnement.L’Institut pour le développement forestier démultiplie son action par la formation et l’édition. Il mobilise aujourd’hui 24 ingénieurs et techniciens.Contact AB : Samuel Six, [email protected]

Idele - Institut de l’Élevage

L’action de l’Institut de l’Élevage s’inscrit dans une mission générale d’apporteur d’innovation et d’assemblage des connaissances dans l’élevage herbivore bovin, ovin, caprin, équin et de ses filières économiques. Ses activités, études, expérimentations, ingénierie, conseil, formation, visent à amé-liorer la compétitivité des exploitations, à adapter la production et les systèmes d’élevage aux attentes de la société et enfin à répondre aux demandes des filières sur la transformation des produits et les démarches de qualité. 260 collaborateurs dont 210 ingénieurs et techniciens s’impliquent quotidiennement dans l’activité de l’Institut.Contact AB : Jérôme Pavie, [email protected]

IFCE – Institut français du cheval et de l’équitation

L’Institut français du cheval et de l’équitation est l’opérateur public au service de la filière équine. Ses actions se déploient sur l’ensemble du territoire français au profit de tous les publics concernés par le cheval et l’équitation. Outre ses acti-vités régaliennes, notamment la sécurisation de la traçabilité sanitaire et zootechnique des équidés, ses missions d’institut technique portent sur l’organisation des données techniques, économiques et sociales, le développement de la recherche appliquée, le transfert et la diffusion de ses résultats, la forma-tion professionnelle et la valorisation du patrimoine équestre français.Contact AB : Marion Renault, [email protected]

IFIP - Institut du porc

L’IFIP est l’organisme de Recherche-Développement et Innova-tion au service de tous les métiers de la filière porcine française dont la vocation est de produire une protéine de qualité dans des conditions bonnes pour les hommes, les animaux et la planète, et de répondre aux attentes des consommateurs.L’expertise de l’Institut du porc répond aux défis de modernisa-tion des entreprises, d’adaptation aux marchés, d’offres diver-sifiées de produits, de performances économiques, sociales et environnementales, de confiance des consommateurs et de compréhension des métiers. C’est dans le développement de services de transfert d’expertise (outils d’aide à la décision, e-learning, …) que l’IFIP s’investit en tant qu’interlocuteur de la compétitivité et de la durabilité de la filière porcine.Contact AB : Laurent Alibert, [email protected]

CTIFL - Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes

Le CTIFL est l’organisme de recherche et de développement au service de tous les métiers de la filière fruits et légumes. Véritable pivot au carrefour de la recherche fondamentale, de la recherche appliquée et de l’innovation, le CTIFL a pour mission l’amélioration des techniques. Il assure le transfert technologique vers les professionnels, soutient l’efficience des entreprises, analyse la filière et les marchés et informe les professionnels via la réalisation de publications techniques, économiques et réglementaires utiles. Le CTIFL mène par ailleurs des actions de partenariat avec la recherche, l’ensei-gnement, les familles professionnelles et l’interprofession. Les centres opérationnels du CTIFL constituent, en partenariat ou en association avec les stations régionales d’expérimentation, un réseau d’expérimentation unique en Europe.Contact AB : Muriel Millan, [email protected]

FN3PT - Fédération nationale des producteurs de plants de pomme de terre

La FN3PT conduit avec ses Organisations Régionales de Producteurs (Bretagne Plants, Comité Nord et Comité Centre-et-Sud) des actions de recherche et développement visant à développer l’innovation et renforcer la qualité et la compétitivité du plant français. Cette organisation technique R&D rassemble 61 ingénieurs, chercheurs, sélectionneurs et techniciens et regroupe l’ensemble des producteurs de plant de pomme terre et leurs organisations régionales (OP). La FN3PT/OP est char-gée de l’amélioration technique de la qualité du plant français, du développement de la production et de sa promotion.Contact AB : Bernard Quéré, [email protected]

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IFPC - Institut français des productions cidricoles

L’IFPC, institut technique de la filière cidricole, met en œuvre des programmes de recherche et d’innovation au service des professionnels du secteur, de la production à la transforma-tion, dans un objectif de compétitivité et de développement durable. Il a le statut de CTI (Centre technique industriel) et a obtenu la double qualification d’institut technique agricole (ITA) et d’institut technique agro-industriel (ITAI). Quinze collabora-teurs, basés sur deux stations contribuent ainsi aux missions de l’Institut, qui sont notamment l’élaboration de références techniques fiables et le développement d’innovations et à la coordination du réseau de partenaires sur la mise en œuvre de programmes communs de R&D.Contact AB : Jean Le Maguet, [email protected]

IFV - Institut français de la vigne et du vin

L’Institut français de la vigne et du vin est l’organisme tech-nique et scientifique au service de l’ensemble des acteurs de la filière vitivinicole, bénéficiant de la double qualification d’institut technique agricole et d’institut technique agro-alimen-taire. L’IFV est un des acteurs majeurs du Programme National de Développement Agricole Rural et des politiques structu-relles de recherche et innovation sur la période 2014 – 2020. Les 140 collaborateurs de l’IFV (ampélographes, ingénieurs agronomes, généticiens, oenologues, microbiologistes) déve-loppent leurs travaux dans une vingtaine d’unités présentes au sein de l’ensemble des bassins viticoles français.Contacts AB : Audrey Petit, [email protected] (viticulture)Philippe Cottereau, [email protected] (vinifica-tion)

ITAB - Institut technique de l’agriculture biologique

L’ITAB est un organisme de recherche appliquée, acteur majeur de la recherche en agriculture biologique. Ses 26 collaborateurs contribuent à développer des techniques adap-tées aux agrosystèmes biologiques sur 13 domaines amont et aval. L’ITAB produit des connaissances sur les systèmes agri-alimentaires biologiques, partage les savoirs et apporte son expertise au service de l’ensemble des acteurs de la filière (agriculteurs, conseillers, transformateurs, consommateurs, formateurs…). L’ITAB est membre d’ITAB Lab, association pour la recherche et l’Innovation bio créée en 2017, de l’Acta et de l’Actia.Contacts : Direction – Catherine Decaux, [email protected] Réseaux – ValorisationLaetitia Fourrié, [email protected]

ITAVI - Institut technique des filières avicoles, cunicole et piscicole

Depuis 1968, l’ITAVI organisme de recherche appliquée est à l’écoute des enjeux et des besoins des filières avicole, cunicole et piscicole.L’Institut a pour vocation de répondre à leurs attentes en matière de recherche et développement. Il apporte aux profes-sionnels, des expertises et des outils pour anticiper et s’adap-ter aux évolutions structurelles. A l’interface entre la recherche fondamentale et le terrain, l’Institut joue un rôle d’activateur de l’innovation. Des équipes réparties sur tout le territoire et des partenariats qui consolident le développement des filières.L’ITAVI regroupe des experts sur 9 domaines de compétences; L’économie et prospective, L’alimentation animale, le bien-être, l’environnement, la qualité des produits et l’élevage de précision.Contact AB : Marie Bourin, [email protected]

ITB - Institut technique de la betterave

Organisme agricole de recherche appliquée, l’ITB est le réfé-rent technique de la filière betterave à sucre : producteurs de betteraves et fabricants de sucre, d’alcool et d’éthanol.En accord avec les attentes sociétales et environnementales, il mène des études dans 4 grands thèmes : Génétiques et variétés, Désherbage, maladies et ravageurs, Agronomie et Agroéquipements.En plus de son siège à Paris, l’ITB dispose d’un pôle d’expéri-mentation au Griffon (02) et de 8 délégations régionales. Ainsi, plus de la moitié des 40 collaborateurs de l’ITB sont situés au plus près des betteraviers. Contact AB : Fabienne Maupas, [email protected]

ITEIPMAI - Institut technique interprofessionnel des plantes à parfum médicinales et aromatiques

L’Iteipmai est un organisme professionnel de recherche, qualifié par le Ministère de l’Agriculture, pour la filière plantes à parfum, aromatiques et médicinales et agréé par le Ministère de la Recherche. Il comptabilise 25 permanents dont 12 Ingénieurs et cadres. Il assure une mission de recherche appliquée finalisée au service des filières plantes aromatiques, médicinales et à parfum. Son activité technique majeure a pour finalité d’améliorer le revenu des agriculteurs et de le sécuriser dans le temps, de permettre à l’agriculture et aux entreprises industrielles d’accéder ensemble à un développement durable et enfin de générer la confiance et le bien-être des consom-mateurs.Contact AB : Philippe Gallois, [email protected]

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AGPH

L’AGPH (Association Générale des Producteurs de Houblons de France) regroupe les professionnels de la culture du hou-blon Français. Elle a la double mission technique et syndicale :- améliorer les itinéraires techniques liés à la plante (lutte raisonnée, fertilisation, maturité…) et à la culture (améliorer les équipements pour réduire les temps de travail, réduire le coût de l’énergie pour le séchage, améliorer la qualité du houblon…)- elle représente le houblon français auprès du CICH (Comité International de la Culture du Houblon) et défend les intérêts des houblonniers auprès du COPA-COGECA, organe de représentation au sein de l’Union Européenne.Contact AB : Francis Heitz, [email protected]

IT2

L’Institut technique tropical a été créé par les professionnels de la filière banane de Guadeloupe et Martinique. Il regroupe actuellement une quinzaine de structures professionnelles des deux îles intervenant dans la production de banane et des cultures de diversification végétale. L’IT2 intervient en Guadeloupe, Martinique et Métropole à l’aide de sa propre équipe et en établissant des contrats de collaboration avec les organismes de recherche publique et autres partenaires.L’IT2 est une structure “sans murs” qui intervient principalement chez les agriculteurs, dans ses domaines de compétence : les systèmes de culture innovants, l’amélioration variétale, l’amélioration de la santé végétale, les démarches de qualité et l’évaluation et la maîtrise de l’impact environnemental. L’équipe opérationnelle de l’IT2 est composée d’une dizaine d’ingé-nieurs et de techniciens.Contact AB : Patrice Champoiseau,[email protected]

Terres Inovia Terres Inovia est l’institut technique de référence des profes-sionnels de la filière des huiles et protéines végétales et de la filière chanvre. Sa mission est d’améliorer la compétitivité des cultures oléagineuses, protéagineuses et du chanvre, par l’innovation et une expertise indépendante, en adaptant la production agricole et la valorisation des produits aux différents contextes économiques et aux demandes sociétales. Chaque année, ses 170 collaborateurs participent à 25 réseaux natio-naux et internationaux, lancent 25 nouveaux projets collabora-tifs, conduisent un réseau de plus de 600 essais, publient plus de 300 articles et organisent près de 200 journées techniques.Contact AB : Cécile le Gall, [email protected]

ANIFELT

L’Association Nationale Interprofessionnelle des Fruits et Lé-gumes Transformés est une structure fédérative au service des organisations professionnelles des filières de fruits et légumes transformés organisées en interprofession de branche. Elle permet d’organiser dans un cadre paritaire les relations entre l’agriculture et les industries de transformation. L’ANIFELT représente 6 500 producteurs et 78 usines. Elle permet, plus généralement, de mettre en œuvre des actions collectives visant à améliorer la compétitivité des filières (recherche, publi-cité, études économiques...).

ARTB

ARTB - Association de Recherche Technique Betteravière L’Association de recherche technique betteravière (ARTB) a pour but de conduire, promouvoir et coordonner des travaux de recherche et de développement portant sur la valorisation de la betterave à sucre, la valorisation de la pulpe de bette-raves, l’élargissement des débouchés de la betterave et de la pulpe et l’analyse économique.Ses travaux sont en partie subventionnés par le ministère en charge de l’agriculture dans le cadre du programme national de développement agricole et rural (PNDAR).

Autres structures de recherche appliquée au réseau Acta (adossées à un ITA ou à l’Acta)

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CNPMAI - Conservatoire National des Plantes à Parfum, Médicinales, Aromatiques et Industrielles

Le Conservatoire National des Plantes à Parfum, Médicinales, Aromatiques et Industrielles (CNPMAI) est un outil créé par les producteurs aux côtés de l’Iteipmai. Cet organisme a su associer agronomie, botanique et pédagogie pour répondre aux besoins des activités suivantes :– conserver une large diversité génétique des PPAM (France, Europe),– valoriser et mettre à la disposition des utilisateurs un matériel végétal adapté, nouveau, amélioré ou tout simplement claire-ment identifié,– participer à la protection de notre patrimoine naturel (espèces menacées notamment),– sensibiliser tous les publics à la richesse des Simples et à la sauvegarde de la biodiversité.

CRIEPPAM

Depuis 1994, le Crieppam a développé une activité d’expé-rimentation et d’appui aux producteurs de plantes à parfum (lavandin, lavande et sauge sclarée) et de plantes aromatiques séchées du Sud Est de la France. L’ensemble des expérimentations sont réalisées en partenariat étroit avec l’iteipmai, le CNPMAI et les techniciens de secteurs (Chambres d’agriculture et OP). La recherche et l’expérimen-tation sur le machinisme et la transformation des plantes, sont des activités spécifiques du Crieppam pour la filière PPAM, qui s’intègrent aujourd’hui dans le réseau animé par l’iteipmai.

FNAMS – Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences

De l’implantation du porte-graine jusqu’à sa récolte, la FNAMS étudie et met au point les meilleurs itinéraires technico-éco-nomiques permettant d’obtenir une semence de qualité et d’améliorer la rentabilité des productions. Les travaux portent sur les 4 espèces de semences fourragères, potagères, de céréales et protéagineux et de betteraves industrielles. Les programmes sont définis dans le cadre des sections du GNIS, par des représentants des agriculteurs multiplicateurs et des établissements semenciers, avec la participation d’ARVALIS - Institut du végétal. L’équipe technique est composée de 18 ingénieurs et 11 techniciens, répartis sur 7 sites d’expérimen-tation.Contact AB : Laura Brun, [email protected]

ITSAP - Institut de l’abeille

L’ITSAP - Institut de l’abeille a pour vocation de coordonner au niveau national les travaux de recherche et d’expérimentation menés en apiculture : améliorer la santé du cheptel apicole, améliorer le potentiel génétique du cheptel apiaire, optimiser les services rendus par l’abeille à l’agriculture, mettre en place des systèmes de traçabilité et piloter l’observatoire technico-économique des exploitations apicoles. Il comptabilise 11 ingénieurs et cadres permanents et fédère les associations ré-gionales de développement apicole (ADA) et les groupements spécialisés (producteurs de gelée royale-GPGR, éleveurs de reines-ANERCEA).Contact AB : Cécile Ferrus, [email protected]

VEGENOV – BBV

Vegenov, aux côtés du Ctifl et en complémentarité avec cet institut national, propose des services de conseil et de recherche appliquée aux entreprises du végétal. Les compé-tences clés de Vegenov (biologie moléculaire, microbiologie et expérimentations agronomiques et analyses sensorielles et nutritionnelles) appliquées à tout type d’espèce permettent de répondre à trois objectifs de recherche et développement : - appuyer les entreprises dans leurs programmes de création variétale, - optimiser les systèmes de protection et nutrition des plantes, - améliorer la qualité des produits végétaux. Contact AB : Serge Mabeau, [email protected]

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l’engagement des instituts techniques agricoles pour l’ambition des �lières d’ici 2022

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l’engagement des institutstechniques agricoles pour l’ambitiondes �lières d’ici 2022

149 rue de Bercy – 75595 Paris cedex 12 – Francetél. +33 1 40 04 50 [email protected]

@Acta_asso www.acta.asso.fr/linkedin

Les filières agricoles et agroalimentaires se sont fixé, en cohérence avec les États généraux de l’alimentation, des objectifs ambitieux à atteindre pour les années à venir, au travers de documents de cadrage dits “les plans de filières”. L’agriculture biologique (AB) y est explicitement évoquée du fait des demandes croissantes des consommateurs et de la cohérence de ce mode de production avec les objectifs de transition agro-écologique de l’agriculture française. Les 18 instituts techniques agricoles (ITA) et leur tête de réseau Acta sont des acteurs majeurs de la recherche et de l’innovation et s’impliquent pleine-ment dans le développement de l’agriculture biologique dans les filières et la mise en œuvre de ces plans de filières ambitieux. Cette brochure en donne l’illustration à travers quelques réalisations concrètes.Cet ouvrage est une synthèse des actions des instituts techniques agricoles (ITA) du réseau Acta menées par les ITA.La rédaction de ce document a été coordonnée par les Directions générales de l’Acta et de l’ITAB avec le concours des instituts techniques agricoles.Il présente dans une première partie 17 “fiches filières” décrivant les actions à poursuivre et à engager en réponse aux objectifs des filières pour l’AB. Puis, une seconde partie illustre le savoir-faire des ITA, à travers 16 solutions innovantes déjà proposées aux agriculteurs et aux acteurs des filières afin de faciliter le développement de la production et de la transformation en AB.

Directeurs de la publicationCatherine Decaux (ITAB), Philippe Lecouvey (Acta), Philippe Vissac (Acta)

Comité de rédactionCéline Cresson (ITAB), Catherine Decaux (ITAB), Laetitia Fourrié (ITAB), Marie Sela-Paternelle (Acta), Philippe Vissac (Acta) avec l’appui des directeurs, des ingénieurs et des correspon-dants communication des instituts techniques agri-coles.

Edition Acta - les instituts tech-niques agricolesPour citer ce documentITAB, Acta (coord). 2018. Développer l’AB : l’enga-gement des instituts techniques agricoles pour l’ambition des filières d’ici 2022. Acta. 48 p.

Participation financière CasDAR géré par le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation

MINISTÈREDE L’AGRICULTURE

ET DEL’ALIMENTATION

Avec la contribution financière duCompte d’Affectation Spéciale

« Développement Agricole et Rural »

Conception mise en page – www.poles.fr

Copyright photosActa, instituts techniques agricoles, fotolia...

ISBN : 978-285794-311-2Dépôt légal 2e semestre 2018