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L’écho du Son Mai 2016

Chanson, rap et rock français

-Voyageur/Gryf

Après 3 albums sous son nom, François Gaillard nous invite à découvrir son nouveau projet : Gryf’’’. « Voyageur », titre de ce premier album flirte allègrement avec la bonne humeur, la tendresse, l’ironie ou l’indignation. Soutenues par une belle instrumentation (clarinette, accordéon, guitare, batterie et percussions), même les chansons les plus graves procurent une sensation de fraîcheur. C’est un ensemble fort bien équilibré et réussi.

♪ Titre 3 « Les grandes séparations » Entretien à écouter ici : https://www.youtube.com/watch?v=Nad6xgSPRqE#action=share

- Heureux comme les Cerfs-volants / Tom Poisson

C’est une histoire d’amour racontée sous forme d’une nouvelle de 35 pages et mise en musique en 12 morceaux. L’histoire, plutôt banale, trouve plus de profondeur sur scène car le spectacle est à 3 voix et appuyé par la vidéo. Manifestement Tom Poisson s’amuse pour son neuvième album à expérimenter différentes formes avec une grande habileté.

♪ Titre 2 « Les cerfs-volants »

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- Pre’volution / Smockey

Serge Bambara, plus connu sous son nom de scène Smockey (= "S'moquer"), est un musicien de hip-hop, rappeur, acteur et militant politique basé à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Il y est né le 24 octobre 1971 d'un père Bisa et d'une mère française. Après avoir déménagé en 1991 en France pour effectuer ses études, il signe en 1999 un contrat avec EMI et sort un premier single, en featuring avec la chanteuse Lââm. En 2001, il revient au Burkina Faso et créé le studio Abazon. Smockey se réclame de l'héritage et des idéaux du capitaine Thomas Sankara, révolutionnaire marxiste-léniniste, anti-colonialiste et figure du Mouvement des non-alignés, qui a dirigé le Burkina Faso entre 1983 et son assassinat, le 15 octobre 1987, suite à un putsch orchestré par son successeur et ancien frère d'arme Blaise Compaoré. En 2014, à l'occasion d'une interview accordée à la BBC, il déclare à propos de la période sankariste : "Cela nous a permis d'être plus fiers d'être Africains et d'en finir avec ce complexe d'infériorité, de réaliser que nous pouvions accomplir des choses". Son œuvre musicale est très influencée par des thèmes politiques et militants. Smockey co-fonde en 2013 Le Balai citoyen, un mouvement politique populaire, avec le musicien de reggae, animateur radio et militant politique Sams’K Le Jah. Ce mouvement entend lutter contre la corruption politique et s'est notamment illustré par son opposition au pouvoir du président Blaise Compaoré et sa forte implication lors de la deuxième révolution burkinabè, qui contraint Compaoré à abandonner le pouvoir et à fuir le pays le 31 octobre 2014, après plus de 27 ans de règne. Smockey a été l'une des figures de proue de cette vague de contestation et a accordé son soutien à la transition menée par les militaires. Le 17 septembre 2015, son studio d'enregistrement est attaqué au lance-roquette et incendié par des éléments putschistes du Régiment de sécurité présidentielle, demeuré loyal au président déchu Blaise Compaoré.

♪ Titre 6 « Paroles»

http://www.dailymotion.com/video/x378fyy_comprendre-la-crise-au-burkina-faso-en-3-minutes_news

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Pop folk, de la douceur ! -Monterey / The Milk Carton Kids

Deux garçons, leurs voix simplement posées sur une guitare sèche. Ni folk engagé ou traditionnel, ni rock enragé et transgressif... Le genre fut canonisé par les Everly Brothers à la fin des années 1950, mondialisé par Simon and Garfunkel au milieu des années 1960. Les Milk Carton Kids assument leur anachronisme, affichant les millésimes de leurs instruments (une Martin 1954, une Gibson 1951), le cadre austère de leurs enregistrements : une église presbytérienne de Nashville pour Monterey. Deuxième album répertorié après The Ash and Clay (2013), lui-même précédé par deux livraisons gratuites sur le site du groupe (Retrospect et Prologue), et avant cela des carrières solo anonymes. Un jour, Kenneth Pattengale et Joey Ryan ont trouvé leur voie, commune. Monterey coule de source, comme son prédécesseur. C'est un peu le même avec d'autres nuances. Le soin porté aux mélodies comme aux vocalises enveloppe toute une gamme de mélancolies secrètes. Chansons dont le narrateur n'aimerait « rien tant que se couvrir le visage », où les larmes coulent dans la solitude, où « la liberté est un rêve qui se fane », et où un vieux refrain peut éclairer le chemin. Telle, à la fin de l'album, cette complainte sans âge, Sing, sparrow sing, démontrant par le paradoxe tout l'art précieux des Milk Carton Kids : plus ça vient de loin, plus ça fait neuf.

♪ Titre 7 « Deadly bells »

-The calm before/ Matt Elliott Le guitariste folk et chanteur de Bristol a démarré sous le pseudo de The Third Eye Foundation avec lequel il a fait les beaux jours de la scène drum & bass anglaise. Depuis 2003, l'artiste écrit sous son propre nom développant ainsi son univers sombre, à fleur de peau et exposant avec grâce sa sensibilité exacerbée. Nous avions laissé Matt avec « Only myocardial infarction can break your

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heart », un album avec un optimisme jusqu'alors insoupçonné chez le musicien. Un nouvel élan, une forme d'espoir retrouvé. L'opus présent semble prolonger ce climat à la première écoute, même si la mélancolie qui s'est toujours dégagée de sa musique se transforme ici en énergie bouillonnante et pourtant extrêmement chaleureuse. Plus que jamais, il parvient à faire cohabiter l'ombre et la lumière, avec une voix toujours habitée et une musique folk au carrefour des influences des plus surprenantes.

♪ Titre 3 « The feast of St Stephen » -Luxe / Stranded Horses

En Janvier paraissait le troisième album de Stranded Horse (le cheval échoué)—alias Yann Tambour—intitulé « Luxe ». Dans ce projet musical, Yann Tambour introduit la kora à des chansons pop-folk alors qu’au début des années 2000 il était à l’origine de Encre et se posait en chercheur d’ambiances électroniques. Stranded Horse adopte un langage plus acoustique. Cela tient aussi aux musiciens qui entourent Yann : Boubacar Cissokho, Amaury Ranger (de François & The Atlas Mountains) ou encore Papis Morin Mbaye. L’album tout en sensibilité marie subtilement la folk, les horizons mandingues et la chanson français (c’est le premier enregistrement sur lequel quelques titres sont chantés en français).

♪ Titre 6 « Sharp tongues »

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Musiques du monde avec une incursion classique -Nueva era /Daymé Arocena

In Les Inrockuptibles n° 1034

https://www.youtube.com/watch?v=fyMtXdcUZmE -La viole de gambe en Musiques du monde

Pour la petite histoire : Afin de répondre aux besoins de la musique polyphonique (procédé d’écriture de plusieurs mélodies régie par des règles), qui s'est épanouie à la Renaissance, la viole s'est constituée en famille et se décline en différentes tailles.

L'Allemagne du Sud et l'Autriche sont à l'origine d'un instrument particulier de cette famille des violes, la viole d'amour, tenue à l'épaule et utilisée par Johann Sebastian Bach comme instrument d'accompagnement. Concurrencés par la famille des violons, les différents types de violes disparaissent les uns après les autres : d'abord le registre moyen, suivi bientôt par le dessus. Seule subsiste la basse de viole qui se prête avec souplesse aux rôles les plus divers (accompagnement, voix soliste). Cependant, à partir de 1760, elle doit céder la place au violoncelle.

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-Resonance / Jasser Haj Youssef

La musique de Jasser Haj Youssef (né en Tunisie en 1980), mêle les influences classiques, orientale, jazz et indienne, notamment grâce à l’utilisation de la viole d'amour, instrument oublié du baroque européen qu’il a remis au goût du jour. Initié par son père aux musiques orientales et à l'improvisation dès son plus jeune âge, Jasser Haj Youssef étudie le violon au conservatoire de Monastir avant de parfaire son apprentissage aux côtés d’Elena Pirvu à l’Institut supérieur de musique de Sousse, puis lors de différentes master classes. A seulement 19 ans, il est repéré durant un festival de jazz par le guitariste Fawzi Chekili qui l’invite à rejoindre son groupe. Jasser intègre également à cette même époque l’Orchestre Symphonique de Tunis. Après l’obtention de son diplôme de violon classique et d’une Maîtrise en musique et musicologie à Sousse, il part s’installer en France en 2003 pour y poursuivre ses études musicales. C’est le début de nombreuses participations en tant que soliste pour des artistes tels que Sœur Marie Keyrouz et Cheïkha Rimitti.

♪ Titre 2 « Layâl »

https://www.youtube.com/watch?v=v7ZEa6lkTEY

-Jardins migrateurs / Constantinople & Ablaye Cissoko

Migrateur, céleste, bienfaiteur, les jardins que cultivent Ablaye Cissoko et l'ensemble Constantinople sont une recherche d'harmonie entre les mondes. D’ailleurs, Ablaye Cissoko est un fin artisan d'harmonies sublimant la fusion, elle-même devenue "convention" dans un répertoire jazz du monde, où l'hybridité reste de mise. Dans un duo céleste avec Volker Goetze, il a déjà marié les 21 cordes de sa kora avec le timbre cuivré d'une trompette. L'ensemble Constantinople aussi, tout en veillant à honorer son héritage perse, s'est construit sur une attention constante portée à la tradition orale, dans des univers musicaux de tous horizons.

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Entre Cissoko et les Tabassian, la rencontre des cordes s'imposait. Avec le défi d'incarner un mythe qui leur est cher, selon lequel les mélodies viennent de la terre, de l'eau et de l'air, indépendamment des peuples qui se succèdent sur un même espace. La musique qu'ils façonnent guide les émotions en étoiles filantes, accompagne les pensées en mouvement.

♪ Titre 5 « Lountang »

Musique classique -Motherland / Khatia Buniatishvili

Khatia Buniatishvili et sa sœur aînée Gvantsa découvrent le piano dès leur plus jeune âge grâce à leur mère. A seulement six ans, Khatia se produit pour la première fois en soliste avec un orchestre avant d’être invitée à jouer en Europe, en Russie, en Israël et aux États-Unis. Alors qu’elle étudie au conservatoire d’État de Tbilissi, elle remporte en 2003 le prix spécial du Concours de piano Horowitz à Kiev et fait la connaissance du pianiste russe Oleg Maisenberg, qui lui propose de venir étudier avec lui à l’Académie de musique de Vienne. Cinq ans plus tard elle remporte le troisième prix du Concours Arthur Rubinstein où elle est nommée meilleure interprète d’une œuvre de Chopin. Khatia Buniatishvili a joué avec l’Orchestre de Paris sous la baguette de Paavo Järvi, le Philharmonique de Los Angeles, le Symphonique de Vienne, l’Orchestre National de France sous la direction de Daniele Gatti et le Philharmonia de Londres. Parallèlement, elle se produit régulièrement en trio avec Gidon Kremer, avec Renaud Capuçon ou en piano quatre mains en compagnie de sa sœur Gvantsa. De nationalité géorgienne, Khatia Buniatishvili admet volontiers que la musique traditionnelle de son pays influence sa propre musicalité, lui conférant un jeu chaleureux mais parfois plaintif et mélancolique. « Le piano est le plus noir des instruments, dit-elle. Un symbole de solitude musicale »

https://www.youtube.com/watch?v=BvOb9VSfr5w

♪ Titre « Intermezzo en sib mineur op. 117 n°2 »/ Johannes Brahms Deux interprétations comparées… Glenn Gould et Khatia Buniatishvili

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Du jazz … ?

-Ask / Ozlem Bulut

Claire et limpide, joliment nuancée, la voix possède un charme certain. Ce résultat n’est pas arrivé du jour au lendemain. L’oreille d’abord imprégnée par les mélodies traditionnelles entendues dans le village qui l’a vu naître en 1982, puis grandir, dans l’est de la Turquie, Ozlem Bulut a développé ses capacités vocales en se frottant à l’école du chant lyrique. Après avoir fait ses classes à Mersin, puis Istanbul, elle obtient une bourse pour partir en Autriche où elle va se retrouver bientôt chanteuse permanente à l’Opéra populaire de Vienne. Dans sa nouvelle ville d’accueil, elle crée son groupe, avec le pianiste et compositeur Marco Annau. Deuxième album de leur compagnonnage artistique, Aşk (« amour »), propose une pop orientale ouverte au jazz (impliquant cordes, oud, sax soprano et luth saz, joué par la chanteuse), traversée d’une fantaisie espiègle et tendre.

http://information.tv5monde.com/terriennes/la-croisee-des-mondes-la-chanteuse-turque-ozlem-bulut-88264

http://www.fipradio.fr/video/ozlem-bulut-yol-liveafip

http://www.dailymotion.com/video/x3qzi8y_ozlem-bulut-yol-live-a-fip_music

-Circles /Anne Paceo

La batteuse/compositrice Anne Paceo, primée aux Victoires de la Musique (Jazz) en 2011, revient avec un quatrième album explosif aux influences électriques. Entre chansons et embardées

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instrumentales, rythmiques telluriques et souffles libertaires, « Circles » déploie un groove organique, poétique et inspiré. Anne Paceo s’entoure de Leila Martial (voix), Emile Parisien (sax), et Tony Paeleman (claviers) et mène un groupe emblématique d’une nouvelle génération, inventive et décomplexée.

« Cet album est l’aboutissement d’une longue mue accomplie ces 4 dernières années, confie

Anne Paceo. C’est le résultat de l’apprentissage d’une nouvelle manière de penser ma

musique et de la concevoir. Pour ce disque j’ai travaillé autour de la thématique des cercles,

des boucles, du caractère cyclique du temps, des choses qui meurent puis renaissent sous une

nouvelle forme. « Circles » est une succession de tableaux, allant du clair à l’obscur, du

dénuement total au bouillonnement, des tempêtes intérieures aux moments de calme et de

plénitude. »

« Quand j’écris un nouveau morceau la première chose qui vient c’est toujours la mélodie.

J’écris beaucoup en chantant. Ma musique est souvent reliée à des expériences, des

rencontres, des mouvements intérieurs, des endroits qui m’ont marquée. Je raconte des

histoires, mes histoires, sans forcément mettre des mots dessus. Pour moi la musique doit

avant tout parler aux sens.»

♪ Titre 3 «Toundra » Émission «Vous avez dit Classique» du 8/01/2016 » http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1215859

Pour les bambins : de la chanson, du trad. et du jazz! -Je déménage / Sophie Forte

Sophie déménage et ça la met en rage ! Obligée de laisser sa chambre, son école, ses copains, elle cherche toutes les solutions pour rester dans sa maison, quitte à « se faire adopter par la famille qui va s'y installer ». Alors, elle chante sa colère (J'y arrive pas !), ses petites imperfections (Je mens), ses qualités (Une grande artiste), ses amours (Jeux de je t'aime), et son exaspération devant son grand frère, l'ado cool (Il est content)… En duo avec Régis Moreau à la guitare (qui tient parfaitement son rôle du grand nonchalant), Sophie Forte raconte en une douzaine de chansons les étapes, parfois chaotiques, d'une petite fille qui grandit. Avec des textes sensibles et de belles mélodies, elle emmène son public dans cet adieu à sa chambre, installée avec justesse et une présence sur scène incroyable, dans son rôle d'une enfant de 9 ans.

♪ Titre 2 « Une grande artiste »

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-Les enfants du bal / Solen Imbeaud

Sur les traces d’un grand-père disparu, trois musiciens bien de notre temps nous entraînent dans la belle histoire des bals populaires. Quartier de la Bastille, dans le Paris des années 1900. Deux communautés « immigrées », les Auvergnats et les Italiens, se disputent la première place comme musiciens de bal. Règlements de comptes, histoires d’amour, jalousie : un véritable western parisien. Chacun rivalise de virtuosité avant de réaliser que l’avenir, c’est jouer ensemble. Nous voici aux premières loges pour assister à la naissance du « musette », la musique la plus emblématique de Paris ! Après « À taaable ! » et « Le Pays des grenouilles », Solen Imbeaud nous livre une nouvelle création forte, entre histoire personnelle et mémoire collective, accompagné pour l’occasion de Tiennet Simonnin et Camille Raibaud, deux musiciens renommés de la scène traditionnelle française.

-Le carnaval jazz des animaux / The Amazing Keystone Big Band ; raconté par Edouard Baer

Le tromboniste Bastien Ballaz, le saxophoniste Jonathan Boutellier, le pianiste Frédéric Nardin et moi-même avons transcrit, orchestré et arrangé la version originale du Carnaval des Animaux de Saint-Saëns pour créer une nouvelle version, une histoire racontée en musique, une musique qui raconte une histoire, une histoire originale. Chaque thème a été retranscrit en jazz. À chaque animal, nous avons associé un instrument et un style de jazz. Ce qui permet de découvrir les instruments du Big Band et l’histoire du jazz depuis le début du XXème siècle ; des fanfares de la Nouvelle Orléans au free jazz en passant par le bebop et le swing, le stride, le jazz-rock, le funk… Pour chaque morceau, nous avons travaillé pour donner une sensation presque visuelle de l’animal décrit et nous avons réfléchi à ce qui pouvait produire des émotions : chaque élément de l’orchestration, de l’arrangement, de la composition a été pensé dans ce sens. Notre adaptation du Carnaval des Animaux est quasi cinématographique. La musique permet à l’auditeur de visualiser chaque personnage ! C’est un projet adapté aux enfants, mais destiné à un large public, tant au niveau de la musique que de l’histoire ou des dessins. Si l’exigence de la qualité artistique nous a constamment guidés, nous avons eu à cœur de rendre cette version accessible, ludique et pleine d’humour. Notre défi c’est de faire découvrir le jazz aux enfants, aux familles, aux néophytes, d’apprendre en s’amusant sans en avoir l’impression, et de transmettre notre amour pour cette musique ! David Enhco trompettiste, codirecteur artistique du Carnaval Jazz des Animaux

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À vous l’honneur ! Aines (Médiathèque de Cambo)

EKIZA (Jurgi Equiza): bH036-CD (2015)

Jurgi Equiza, le chanteur du groupe Willis Drummond, s’est lancé dans un projet

en solitaire. Ce qui au départ ne devait être qu’un disque suivi d’un ou deux concerts privés, se

transforme peu à peu en une véritable tournée. Le public adhère. Ekiza se livre à travers des textes

directs, intimes, sans filtre. Il avance sur un fil et parvient à trouver l’équilibre entre fragilité et rage.

Il offre des mélodies entêtantes, dissonantes, poisseuses dans la pure tradition grunge-rock. Il a écrit,

composé, interprété tous les titres et a convié des amis pour les parties batterie, trombone et

violoncelle.

# Ontziak, kanoiak, itsaso gorri baten gainean

http://www.kanaldude.tv/Ekiza-Ontziak-kanoiak-itsaso-gorri-baten-gainean-Amanita-live-

sessions_v4170.html

BBAX (Pantxix Bidart & Marie Hirigoien Bidart &

Mirentxu Aguerre) : Gure etxen badira… (2015)

« Le groupe BBAX pour Behi Bideko Andere Xuriak (les dames blanches du chemin des vaches, nom

donné au percnoptère d’Egypte). Plus qu’un groupe, c’est le premier projet de trois chanteur-ses, qui

va se décliner en multiple formule. La première est ici enregistrée en acoustique : Mirentxu Aguerre

(chant, tambour sur cadre, pandero), Marie Hirigoien Bidart (chant, flûte traversière), Patxix Bidart

(chant, guitare, cavaquinho). Le répertoire a démarré autour des archives sonores qui ont servies de

support à la thèse de Marie Bidart. Et puis, nous nous sommes amusés à arranger d’autres chants

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traditionnels, certains totalement oubliés, d’autres encore à la mode… Il y a aussi des

compositions… »

# Gure etxen badira : « Son auteur est inconnu comme pour tant d’autres trésors du répertoire

basque. La seule version que nous ayons écoutée date de 1947 et est interprétée par Arnaud

Laxague. Normalement, l’usage de cet enregistrement est interdit, mais nous avons déniché un

extrait « libre » sur le site d’un musée de Genève. »

# Child in time, Deep Purple: https://www.youtube.com/watch?v=PfAWReBmxEs

Maddi Oihenart & SokaHots Orkestra : Doi (2015)

https://maddioihenartsokahotsorkestra.bandcamp.com/track/ez-d-t-ikusi-feat-bertrand-cantat

Maddi Oihenart a chanté devant un public pour la première fois à 40 ans. Maddi est connue pour ses

interprétations tout en douceur et en nuances des chants traditionnels Souletins. Ces dernières

années, elle s’est d’avantage tournée vers le jazz, la musique improvisée et vers des textes

personnelles ou d’auteurs contemporains comme Itxaro Borda.

# Ez dut ikusi (en duo avec Bertrand Cantat)

Marilyne (Médiathèque de St Palais) À défaut de chansons drôles, Marilyne nous a présenté quelques pointures en country ! Alan Jackson dont le dernier album s’intitule « Angels and alcohol » est de ceux-là ! Il est le spécialiste de la balade romantique à découvrir notamment « Remember When » chanson du film « Là-haut »

https://www.youtube.com/watch?v=TOmZ66lIzJA

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Pokey Lafarge, dont le 7ème album a été largement diffusé sur FIP cet été, offre un mélange savant jazz, blues et country : « Au-delà du savoureux mélange des genres, jazz primitif, folk blues ou country swing, Pokey Lafarge nous embarque dans un voyage dans le temps sur les rives du Mississippi. Christian Charles, programmateur musical à Fip »

♪ Titre 1 « Something in the water »

Monique (Bibliothèque de Pontacq)

The Scarlatti book / Aka Moon L’incontournable trio Aka Moon

offre une approche rafraîchissante du jazz et des styles musicaux ethniques, du funk et du rock avec

un son très personnel. Au fil d’une carrière bien remplie, ils ont collaboré à de nombreux projets avec

des dizaines d’artistes de courants divers. N’ayant jamais peur de nouvelles rencontres musicales, le

groupe consacre cet album au compositeur italien Domenico Scarlatti (1685-1757). Ce dernier offre

dans son immense répertoire de sonates un matériau musical unique, fascinant par ses excentricités

rythmiques et harmoniques. Un terreau riche d’une substance idéale au langage musical d’Aka Moon

qui invite pour l’occasion le pianiste Fabian Fiorini. Chaque sonate, objet étrange et particulier aux

couleurs tantôt populaires, tantôt méditerranéennes ou arabisantes, offre des possibilités de

transformation infinies. Loin d’être figées dans le temps et l’espace, ces interprétations

contemporaines de chefs-d’œuvre passés laissent une grande place à l’improvisation. Construite au

fil d’une dramaturgie presque cinématographique, la création nous emmène dans un voyage

imaginaire avec son lot de surprises. ♪ Titre 1 « Aka 99 »

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« Songs for the old man » de Guillaume Humery (dit YOM). Ce musicien est un clarinettiste klezmer parisien né le 26 mars 1980. Fasciné dès son plus jeune âge par Pierre et le loup de Serge Prokofiev, il souhaite devenir clarinettiste à l’instar de son grand-père. Il débute la flûte à bec et la clarinette dans une école de musique de quartier. A 10 ans, il entre au conservatoire de région de Paris. Il en sort sept ans plus tard avec un premier prix de clarinette. Il intègre alors l’Orchestre Symphonique Français dirigé par Laurent Petitgirard. D’origine juive de par sa mère, c’est naturellement que Yom se tourne vers la musique klezmer, intégrant dès la fin de ses études l’Orient Express Moving Schnorers et le Klezmer Nova. Il sort un premier album en 2004, The Golem On The Moon. Parmi ses principales collaborations, on notera celle avec le pianiste Denis Cuniot (trois premiers albums) et celle avec le musicien traditionnel

chinois Wang Li (troisième et cinquième albums). ♪ Titre 4 « El dorado 54 »

Valérie (BDPA)

Le choix de Valérie s’est porté sur le clarinettiste David Krakauer. Couvert d'éloges pour son travail novateur dans la musique classique, le jazz et le klezmer, Krakauer se trouve aujourd'hui à un carrefour artistique, prêt à faire un saut audacieux dans une nouvelle étape de sa carrière. Ce projet, est peut-être le plus aventureux à ce jour. Accompagné par une bande de rebelles, stars de la musique, il revisite des thèmes célèbres de compositeurs de musiques de films de renom tels que John Williams, Marvin Hamlisch, Randy Newman, Wojciech Kilar et Vangelis, et interprète des joyaux

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mélodiques composés par des artistes tels que Sidney Bechet, Sergei Prokofiev, Mel Brooks, Ralph Burns, John Kander & Fred Ebb et Jerry Bock, qui sont apparus dans des films célèbres.

♪ Titre 3 « If you see my mother » Bérengère (Bibliothèque de Morlaas) ANJA LINDER : Une harpiste, un peu spéciale ! Voir la vidéo « Ma vie, c’est jouer et avancer avec légèreté » : https://www.youtube.com/watch?v=s8LVKRl4waA Cette belle jeune femme était une professionnelle de la harpe, et avait un certain succès. Un jour qu’elle assiste à un concert en plein air, en 2001, un orage éclate, un arbre se déracine et tombe sur les spectateurs. Elle est dessous. Lorsqu’elle se réveille à l’hôpital, les médecins lui apprennent la triste réalité : elle ne marchera plus jamais, sa vie est finie. La harpe, c’est fini. Mais elle refuse de baisser les bras, et avec 2 ingénieurs, trouve le moyen de rejouer de la harpe : la harpe électro-pneumatique « Anjamatique » est née. Ce nouvel instrument est finalement bien plus diversifié que la harpe « normale ». En effet, au lieu d’avoir les 7 pédales pour les 7 changements de tonalité, elle a un accessoire à côté d’elle qui lui permet en une seule touche de changer n’importe quelle tonalité ! Cette harpe peut donc jouer des morceaux qu’elle n’aurait jamais pensé jouer auparavant ! Je conseille l’écoute d’un CD qu’elle a enregistré avec Frédérique BEL et un clarinettiste Jean-Marc FOLTZ, sur un texte de Milan KUNDERA : Regards imaginaires. Lien Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=tuPQQzuT-_8 Laure (Réseau Ousse-Gabas)

À l’origine, un livre de bande dessinée, Au vent mauvais, mis en images par Thierry Murat sur un scénario de Rascal et publié par les éditions Futuropolis début 2013. Au printemps, après une année passée sur les routes, la tournée Peace and loud du groupe the Hyenes touche à sa fin. Thierry Murat évoque un soir avec Denis Barthe son envie d’entendre des notes de musiques sur les dessins de son nouveau roman graphique. L’idée fait rapidement son chemin entre les musiciens parlent de ce récit en termes de blues, de rock, de grands espaces, de quêtes absolue, la connexion est faite, le groupe est enthousiaste à l’idée de travailler sur un format original et aborde ce projet comme une ouverture musicale. En octobre 2013, the Hyenes rentrent en studio pour composer à la manière d’une b.o de film, la musique de cette histoire qui entre-temps, est devenue un montage vidéo reprenant l’intégralité des textes et des images du livre.