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Pub www.riviera-chablais.ch Du 2 au 8 juin 2021 | CHF 2,80 (TVA 2,5 % incluse) | Edition N°07 | CH-JAA 1800 Vevey | Poste CH SA La lutte contre la prolifération du moustique tigre devient intercantonale et même internationale autour du Léman. Page 07 Vos commerces Place de l’Ancien-Port Vevey se réjouissent de vous accueillir Venez découvrir nos marques: Cambio, Fabiana Filippi, Ina Kess, Lis Lareida, MarCain, Max Mara Place de l’Ancien-Port 3 à Vevey Boutique 6ème Sens Rejoignez- nous sur Instagram @Boutique6emesens Ces bûcherons au chevet de la forêt dévastée Les Diablerets Ils sont, en continu, entre trente et quarante à s’activer sur les 74 hectares de Creux de Champ soufflés par l’avalanche du 28 janvier. Reportage dans un décor de désolation. Page 03 J.-G. Python HORS DES SENTIERS BATTUS L’éducation en plein air continue de faire des adeptes dans le Chablais. Après l’annonce du projet EducaTerre et ses deux salles de classe en extérieur prévues dès la rentrée d’août du côté de Bex, voilà qu’une crèche sous les arbres est en préparation à Ollon. Les Barou- deurs du caillou accueilleront jusqu’à 14 enfants. Page 05 GROSSE AMENDE POUR SAINT-MAURICE La Commune a été condamnée à verser 1,3 million de francs à Salvatore Strumbo, dont la maison avait été lézardée en 2008 à la suite de travaux sur une parcelle contiguë. La fin d’une saga sans fin. «Plus de treize années de souffrance», lance le retraité, qui a obtenu gain de cause auprès du Tribunal fédéral. Page 07 L’Édito de Karim Di Matteo rédacteur en chef L’accueil de jour a besoin d’air frais Il y a d’un côté ceux qui rêvent d’offrir les vertus du grand air à nos chers bambins via une crèche en forêt à Saint-Triphon (page 5) et de l’autre un réseau d’accueil de jour de Vevey et environs en manque d’oxygène (notre édition Riviera). Dans des contextes certes peu compa- rables, l’actualité inter- roge les contours de la prise en charge de nos têtes blondes, ce pilier de nos vies de parents. Quitte à fâcher ses voi- sines, Vevey propose de se désolidariser du système de mise en commun de ses struc- tures. En somme, de la jouer en solo dans l’espoir de réduire le temps d’attente pour ses concitoyens en quête d’une place (plus de 18 mois aujourd’hui). C’est son droit de pri- vilégier l’intérêt de ses contribuables, mais la perspective a de quoi mettre sur les dents les autorités et familles des communes par- tenaires. De manière plus générale, c’est le modèle des réseaux et du financement tripartite (Canton-Com- munes-parents) qui montre ci et là ses limites. Celui-ci peine à absorber une demande croissante au sein d’une offre en struc- tures protéiformes, régulièrement insuf- fisante et très lourde financièrement pour les communes et pa- rents. On se souvient des tensions de 2019 au sein du réseau cha- blaisien. Alors, ce n’est pas demain que tous nos enfants prendront leur repas de midi ou leur goûter en grim- pant aux arbres dans une forêt ou un coin de clairière, d’autant que ce n’est pas le gage d’une facture moins salée. Mais le modèle d’accueil de jour aurait peut-être besoin d’un peu d’air frais. Le Chablais veut surfer sur la vague Les de Charrière s’apprêtent à concrétiser leur rêve: un centre de loisirs à Collombey-Muraz avec la première onde artificielle intérieure permanente de Suisse romande. Page 16 Adobe Stock DR

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www.riviera-chablais.chDu 2 au 8 juin 2021 | CHF 2,80 (TVA 2,5 % incluse) | Edition N°07 | CH-JAA 1800 Vevey | Poste CH SA

La lutte contre la prolifération du moustique tigre devient intercantonale et même internationale autour du Léman.

Page 07

Vos commercesPlace de

l’Ancien-PortVevey

se réjouissentde vous accueillir

Venez découvrir nos marques: Cambio, Fabiana Filippi, Ina Kess, Lis Lareida, MarCain, Max Mara

Place de l’Ancien-Port 3 à Vevey

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Ces bûcherons au chevetde la forêt dévastéeLes Diablerets Ils sont, en continu, entre trente et quarante à s’activer sur les 74 hectares de Creux de Champ soufflés par l’avalanche du 28 janvier. Reportage dans un décor de désolation. Page 03

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HORS DES SENTIERS BATTUS

L’éducation en plein air continue de faire des adeptes dans le Chablais. Après l’annonce du projet EducaTerre et ses deux salles de classe en extérieur prévues dès la rentrée d’août du côté de Bex, voilà qu’une crèche sous les arbres est en préparation à Ollon. Les Barou-deurs du caillou accueilleront jusqu’à 14 enfants.

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GROSSE AMENDE POUR SAINT-MAURICE

La Commune a été condamnée à verser 1,3 million de francs à Salvatore Strumbo, dont la maison avait été lézardée en 2008 à la suite de travaux sur une parcelle contiguë. La fin d’une saga sans fin. «Plus de treize années de souffrance», lance le retraité, qui a obtenu gain de cause auprès du Tribunal fédéral.

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L’Édito deKarim Di Matteo rédacteur en chef

L’accueil de jour a besoin d’air fraisIl y a d’un côté ceux qui rêvent d’offrir les vertus du grand air à nos chers bambins via une crèche en forêt à Saint-Triphon (page 5) et de l’autre un réseau d’accueil de jour de Vevey et environs en manque d’oxygène (notre édition Riviera). Dans des contextes certes peu compa-rables, l’actualité inter-roge les contours de la prise en charge de nos têtes blondes, ce pilier de nos vies de parents. Quitte à fâcher ses voi-sines, Vevey propose de se désolidariser du système de mise en commun de ses struc-tures. En somme, de la jouer en solo dans l’espoir de réduire le temps d’attente pour ses concitoyens en quête d’une place (plus de 18 mois aujourd’hui). C’est son droit de pri-vilégier l’intérêt de ses contribuables, mais la perspective a de quoi mettre sur les dents les autorités et familles des communes par-tenaires. De manière plus générale, c’est le modèle des réseaux et du financement tripartite (Canton-Com-munes-parents) qui montre ci et là ses limites. Celui-ci peine à absorber une demande croissante au sein d’une offre en struc-tures protéiformes, régulièrement insuf-fisante et très lourde financièrement pour les communes et pa-rents. On se souvient des tensions de 2019 au sein du réseau cha-blaisien. Alors, ce n’est pas demain que tous nos enfants prendront leur repas de midi ou leur goûter en grim-pant aux arbres dans une forêt ou un coin de clairière, d’autant que ce n’est pas le gage d’une facture moins salée. Mais le modèle d’accueil de jour aurait peut-être besoin d’un peu d’air frais.

Le Chablais veut surfer sur la vagueLes de Charrière s’apprêtent à concrétiser leur rêve: un centre de loisirs à Collombey-Muraz avec la première onde artificielle intérieure permanente de Suisse romande.

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02Riviera Chablais votre région

Edition N° 07 | Du 2 au 8 juin 2021En vrac

Sélection très subjective de quelques perles dégotées sur Facebook ces derniers jours. A vous de jouer!

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...Agathe HippochBex le 28 mai 2021

Pleine lune sur les montagnes 🌕

L’actu par GillesLa course à pied serait néfaste pour les personnes en surpoids ? Une idée reçue. Page 10

...Giampaolo Lombardile 29 mai 2021

La neige de mai 🌸

...Maison du Terroir GryonGryon le 28 mai 2021

Trafic jam dans le village 🐏

...Mélodie FellerMont-Pèlerin le 30 mai 2021

Vue sur Léman ⛰

...Paula FreitasVevey le 28 mai 2021

Les premiers rayons de soleil du mois de mai ☀

L'HUMEURde Sophie Es-Borrat

Les meilleures soirées sont rarement celles qui ont été planifiées de longue date. Mais il faut l’avouer, depuis un peu plus d’une année, les retrouvailles imprévues se sont raréfiées de manière assez drastique. Les sorties limitées aux courses alimentaires hebdomadaires et à l’aération juste avant l’asphyxie n’ont que pas aidé. Forcément, quand on ne s’autorise plus que ce qui est néces-saire, difficile de laisser de la place aux envies subites! Impossible dans ces conditions de se casser le nez sur une connaissance sans le faire exprès, se dire que l’occasion fait le larron, embrayer sur un café et plus si affinités… La sim-plicité est devenue un concept très compliqué. Et il faut bien dire que la distanciation n’a d’in-fluence positive que sur les postillons et la mau-vaise haleine des autres. Mais depuis peu, l’assou-plissement des mesures sanitaires entraîne une certaine détente sociale. Même si le retour à la vie «normale» tant rêvé n’est pas encore effectif, le hasard peut à nou-veau servir d’excuse aux rencontres au débotté, aux propositions lan-cées sans réfléchir, au culot, impulsivement. Et finalement, je crois que c’est ça qui m’a le plus manqué: la spontanéité.

03Riviera Chablais votre régionEdition N° 07 | Du 2 au 8 juin 2021 Zoom

Les forestiers pansent les plaies de l’avalanche de Creux de Champ

Intempéries aux Diablerets

Pas moins de 74 hectares de forêts ont été dévastés par la coulée du 28 janvier. Pour les remettre en état, les entreprises de bûcheron-nage travaillent dans des conditions difficiles.

Anne Rey-Mermet, en collaboration avec David Genillard. Photos: Maxime Genoud

Un jeu de Mikado géant. Une fourmi-lière grouillant de forestiers. Les images fusent pour décrire les bois de Creux de Champ, en ce printemps pluvieux. Celle qui s’impose et s’accroche, c’est l’image de désolation qui plane sur ces lieux. L’im-pressionnante avalanche du 28 janvier dernier a laissé une profonde cicatrice. 74 hectares de forêts ont été touchés, par-fois totalement dévastés ce jour-là.

Étonnamment, la coulée elle-même n’y est pour rien. «La neige s’est arrêtée au fond de Creux de Champ», explique Patrick Limat, garde-forestier en charge d’Ormont-Dessus pour le Groupement fo-restier de Leysin-Les Ormonts, désignant une masse blanche encore abondante. «C’est son souffle, ressenti jusqu’au vil-lage des Diablerets, qui a provoqué ces dégâts. Même des secteurs qu’on pensait abrités ont été endommagés, en raison de tourbillons», ajoute Dario Pernet, pré-sident du Groupement municipal à Or-mont-Dessus. Miraculeusement, peu de constructions ont été touchées: seul le parc accrobranche de la station a été dé-truit et un arbre s’est abattu sur le pont du Droutzay. «Mais aucun chalet n’a été en-dommagé. Il s’en est fallu de peu: on en a découvert un avec deux arbres couchés de chaque côté», raconte l’élu.

Depuis début avril, les équipes de fo-restiers s’activent pour sortir les troncs endommagés. Il y a urgence: il s’agit d’in-tervenir avant que le bostryche n’ait le

temps de s’installer dans les épicéas bles-sés. La météo bougonne de ce printemps a du bon: «Avec ce froid et l’humidité, il tarde à se réveiller», note Patrick Limat.

En contrepartie, les forestiers doivent travailler dans des conditions difficiles. «On a eu de la pluie depuis le début, de la neige, le gel, le dégel...», raconte Kevin Ni-collier de l’entreprise carrougeoise Daniel Ruch. Le 16 mai, trois jours avant notre visite du chantier, une nouvelle avalanche s’est détachée au même endroit, sans occasionner de dégâts supplémentaires. Preuve que le danger reste omniprésent. «On est sur un terrain escarpé, glissant, devenu instable avec la pluie. On entend les cailloux tomber autour de nous. Et il faut bien réfléchir avant de donner un coup de tronçonneuse, tellement les troncs sont emmêlés», décrit Kevin Nicol-lier.

Dans certains secteurs, l’intervention d’un hélicoptère a été nécessaire. Par-tout ailleurs, les bûcherons sont à pied d'œuvre. Les troncs sont tronçonnés et ébranchés puis tirés à l’aide d’un câble vers un premier triage avant d’être ache-minés vers différentes scieries romandes. Une dizaine d’entreprisesFace à l’ampleur de la tâche, le Groupe-ment forestier de Leysin-Les Ormonts et ses dix employés n’y suffit pas. Il a fallu mandater une dizaine d’entreprises vau-doises et fribourgeoises. «Il y a en continu 30 à 35 personnes qui travaillent dans ce secteur, dénombre Dario Pernet. Même à l’époque de Lothar, on n’a pas eu une telle concentration: les dégâts sont cette fois très concentrés.» Mais coordonner tout ce petit monde ne s’improvise pas. «Il faut bien s’organiser pour des raisons de sécurité, beaucoup se parler, décrit Kevin Nicollier. Mais ça fonctionne bien.»

Le chantier se poursuit en principe jusqu’à mi-juin. Dans certaines zones, le «nettoyage» est déjà terminé. Là, il ne reste rien de la forêt pourtant dense. Les troncs sont alignés et triés, prêts à être évacués. Au total, 5’000 m3 de bois ont été abattus le 28 janvier. A la clé, une facture estimée à 900’000 francs, selon Dario Pernet. Le Canton et la Confédération couvrent jusqu’à 80% du coût dans les forêts pu-bliques et 100% dans les privées.

Une partie du bois extrait pourra toutefois être valorisée: «On est plutôt dans une bonne période: il n’y a plus de pénurie, ajoute Patrick Limat. On pourra ob-tenir un prix correct. La moitié pourra être vendue comme bois de service, c’est beaucoup, après un tel événement. Une partie finira en bois énergie et servira à ali-menter le chauffage à distance de la centrale des Diablerets.» Le reste sera transformé en pi-quets pour les agricul-teurs de la région ou restera sur place pour favoriser la biodiversité.

Pas de nouveaux arbresPour l’heure, le grou-pement forestier n’en-visage pas de replan-ter de nouveaux arbres pour compenser les surfaces détruites. «Nous restons dans les volumes que nous avons le droit d’exploi-ter chaque année. Et, dans ce secteur, il y a énormément de bois jeune, replanté après l’avalanche de 1981.»

Le secteur est ré-puté pour ses coulées: rien qu’au XIXe siècle, on en recense en 1908, 1914, 1923, 1928 ou en-core 1942.

Dévasté, le Parc des Diables rouvrira

Face à l’ampleur des dégâts, rouvrir le parc accrobranche des Diablerets pour l’été semblait un rêve inac-cessible. Et pourtant! Après des semaines de travail acharné, le Parc des Diables devrait pouvoir ac-cueillir le public dès le lancement de la carte Free Access, sésame touristique dispo-nible dès le 5 juin. «Nous étions inquiets pour notre saison d’été. C’est tout de même une de nos attractions phares, d’autant plus avec le Covid, puisqu’il faut proposer des acti-vités en extérieur», souligne Christian Reber, syndic d’Or-mont-Dessus. Au total, les dégâts se montent à plus de 100’000 francs. Une somme en partie couverte par l’assurance ECA. Le travail des fores-tiers est compliqué et risqué. Les arbres brisés par la coulée peuvent être sous tension, ce qui en-traîne parfois de fortes réactions quand on les tronçonne. A cela s’ajoute le mé-li-mélo des câbles, eux-mêmes tendus. «De grandes précau-tions ont été prises avec le constructeur du parc pour déblayer en toute sécurité. Il y avait énormément de travail pour démon-ter les installations», se souvient Christian Reber. «Nous ne pou-vions pas travailler tous en même temps, il fallait d’abord s’oc-cuper des câbles, puis des arbres», ajoute Guido Guidetti, di-recteur de Diablerets Expérience qui gère le parc. Tous deux louent le «formidable travail» effectué par le Groupement forestier Leysin-Les Ormonts. Pour recréer les par-cours, il faut trouver de nouveaux arbres auxquels arrimer le matériel. Le garde-fo-restier et l’inspection cantonale des forêts ont validé les plans, toutes les autorisa-tions nécessaires ont été obtenues. «Nous pouvons pratique-ment reconstruire les parcours aux mêmes endroits, avec d’autres arbres», note le syn-dic. Celui-ci relève que les techniques em-ployées ne gênent pas les arbres, une petite plateforme en bois en-tourant un tronc sera par exemple conçue pour s’élargir au fur et à mesure de la crois-sance du fût. ARM

❝Ce n’est pas l’avalanche mais son souffle, ressenti jusqu’au village des Diablerets, qui a provoqué ces dégâts”Patrick Limat Garde-forestier

Pour Patrick Limat, il y a urgence: il faut intervenir avant que le bostryche n’ait le temps de s’installer dans les épicéas blessés.

Plus de trente personnes sont à pied d’œuvre en continu dans le secteur. Du jamais-vu depuis la tempête Lothar.

04Riviera Chablais votre région

Edition N° 07 | Du 2 au 8 juin 2021Annonces

AVIS D’ENQUÊTE COMMUNE BEX DEMANDE DE PERMIS DE CONSTRUIRE (P)La Municipalite de Bex soumet à l’enquête publique du 02.06.2021 au 01.07.2021 le projet suivant:

N° CAMAC : 203115 Compétence : ME Municipale EtatRéf. communale : PAZ N° ECA : 3253Parcelle(s) : 810 Coordonnées : 2’567’730/1’122’320Lieu dit ou rue : Ch. Julien Gallet 7Propriétaire(s) : PLUMETTAZ DENISAuteur des plans : Cerigioni Jacques Frédéric DTArchitecture SANature des travaux : AgrandissementDescription de l’ouvrage : Transformation et agrandissement d’une habitation avec pose de panneaux photovoltaïquesDemande de dérogation : art. 43 Règlement communal.

La Municipalité

Impressum 

Riviera Chablais SA  Chemin du Verger 101800 Vevey  021 925 36 60 [email protected]

EditeurConseil d’administration de Riviera Chablais SA

Directeur Fondateur Armando Prizzi

Tirage total de diffusion (print) 2021  Riviera Chablais votre région  2'000 exemplaires  hebdomadaire, le mercredi

Riviera Chablais votre région 2'000 exemplaires  hebdomadaire, le mercredi

Riviera Chablais votre région 94'000 exemplairestous-ménages, mensuel, le mercredi  Conseillers en publicité [email protected]

Responsable publicité Riviera Nathalie di Rito, [email protected] 076 511 81 21

Responsable publicité Chablais Giampaolo Lombardi, [email protected] 336 79 24

Rédacteur en chef Karim Di Matteo

Correctrice Sonia Gilléron PAO Patricia Lourinhã

Secrétariat Tiffany Gomes Impression CIL Bussigny  Distribution Poste

Abonnez-vous [email protected] // 021 925 36 60

CHF 99.–/an pour une édition région

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Adresse : Rue des Vurziers 14 Bâtiment de l’ancienne poste comprenant :- une surface d’activité de 135 m2 environ- deux garages-box- six places de parc extérieuresLa valeur  locative des  locaux est à discuter  lors de  la dépose du dossier.Les personnes intéressées sont priées d’adresser leur dossier avec extrait de l’office des poursuites à :  Administration communale - Maison des Saulniers Rue des Salines 2A - 1852 Roche/VD Tél. +41 21 960 31 14 - [email protected]

Commune de Roche�������������������������������������������������������������������������������������� � �� ��������������������������� ���������������� ����� ��­���� ����������������� �������

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05Riviera Chablais votre régionEdition N° 07 | Du 2 au 8 juin 2021 Région

Plus de 800 bâtiments seront chauffés à distance

Aigle

Un projet d’envergure de thermoréseau doit débuter prochainement. C’est Satom SA à Monthey qui le conduira. Il en coûtera quelque 100 millions.

| Christophe Boillat |

D’ici à une petite dizaine d’années, plus de 800 bâti-ments publics et privés de la ville d’Aigle seront chauffés à distance. Ce projet d’envergure doit être finalisé le printemps prochain. Les premiers coups de pioche seront donnés en 2023. Satom SA sera à la manoeuvre, ce qui lui permettra d’étendre son thermoréseau opération-nel sur l’axe Monthey-Col-lombey. Réalisé en 2010, il chauffe déjà plusieurs milliers de ménages valaisans.

«A terme, nous allons pou-voir chauffer nos quelque 100 bâ-timents communaux. L’idée est aussi de raccorder un maximum de bâtiments privés et d’entre-prises ces prochaines années», déclare la municipale Isabelle Rime. Pour la responsable de l’énergie et de l’environnement, la Ville a vocation «à devenir plus propre et toujours plus portée vers le développement durable.»

85% de gaz et de mazout à AigleLe thermoréseau chablaisien s’ins-crit dans la vision de l’Etat de Vaud qui veut que, d’ici à 2050, la moitié de l’énergie consommée dans le canton soit locale et renouvelable. À Aigle, «le gaz et le mazout repré-sentent aujourd’hui plus de 85% de l’énergie utilisée», indique Satom dans un communiqué.

Le thermoréseau, devisé à en-viron 100 millions de francs, va permettre de couvrir deux-tiers des besoins avec une énergie locale et décarbonée. La réduc-tion annuelle d’émissions de CO2 atteindrait 22’000 tonnes. La chaleur injectée via 70 km de conduites sera tirée de la valori-sation thermique des déchets non recyclables de l’usine d’incinéra-tion de Monthey.

Et quid des économies? «La ten-dance moyenne est de 20%. Mais cela dépend des prix volatiles des agents fossiles. Il faut rajouter la taxe CO2 qui ne cesse d’augmenter,

pour ne pas dire qu’elle aura doublé d’ici à quelques années. Un règle-ment communal fixera un cadre juridique avec des tarifs constants», détaille Mentor Ilazi, responsable thermoréseau de Satom. Techni-quement, les difficultés pour fran-chir le Rhône, l’autoroute et les voies ferrées sont le défi principal du pro-jet.

A Ollon aussiLes études réalisées révèlent également un potentiel inté-ressant de chauffage à distance pour Ollon et sa station de Vil-lars. Cependant, en raison de la localisation et des contraintes territoriales différentes, il est préconisé de créer deux autres réseaux, indépendants de la future installation aiglonne et de Satom. «Dans un premier temps, l’accent va être mis sur Villars. Le potentiel pour le dé-veloppement durable y est plus important que sur le bas de la commune», indique Satom.

Pour rappel, la société, fon-dée en 1972, valorise les déchets des 74 communes vaudoises et valaisannes propriétaires. Outre l’usine de Monthey, elle comprend principalement l’unité de métha-nisation de Villeneuve, le projet de fourniture d’énergie Ecotube, Gas-troVert et la gestion de plusieurs déchetteries communales.

Pédagogie

Une école et une crèche en plein air s’implanteront cet été dans la région, respectivement à Bex et à Saint-Triphon. Un concept encore peu répandu en Suisse romande.

| Sophie Es-Borat |

Une crèche en forêt est en cours d’aménagement sur un ter-rain privé de la commune d’Ol-lon. Les bûcherons du service forestier y ont abattu des arbres morts qui serviront à différentes constructions. Les Baroudeurs du caillou accueilleront jusqu’à 14 enfants dès la rentrée d’août. Ils passeront la journée ou la de-mi-journée en pleine nature, vê-tus en conséquence, sans autre structure fixe qu’un canapé fores-tier (abri circulaire fait de bran-chages empilés entre des pieux) et un cabanon avec toilettes sèches et table à langer.

Des approches hors des sentiers battus«Cet accueil en forêt permet d’éveiller les plus jeunes à la nature, pour qu’ils prennent conscience de l’environnement, explique sa directrice Sylvie Ros-sier. C’est aussi important pour le développement de l’imaginaire: on peut créer tellement de choses avec un bâton et des feuilles! Au niveau moteur aussi, ils peuvent sauter et grimper en toute liberté. Alors oui, ils seront sales le soir, c’est un fait, mais ils vont passer de bonnes journées.»

Après Uvrier en Valais, Educa-Terre ouvrira une école à Bex, le 23 août, sur le site de la Pépinière, dite «la Pépi», avec deux classes limitées à 12 élèves chacune. Ex-plication du concept par Emilie Tallat, chargée de communica-tion pour EducaTerre Chablais: «L’enseignement se fera dans la nature, avec les outils qu’elle nous offre, dans le respect du plan d’études romand. Mais la façon d’apprendre se base sur la curio-sité des enfants, dans et avec l’en-vironnement. Les mathématiques pourront par exemple se faire en

comptant des pissenlits: la nature est la matière première, dans tous les sens du terme.»

Large soutien à l’école en natureAvec 26'792 francs, l’objectif fixé pour le financement participatif lié à l’école chablaisienne a été dépassé. «Nous avions besoin de 25'000 francs pour rénover et aménager l’existant. Il y a un petit

bâtiment en dur avec kitchenette, des serres, une roulotte, des toi-lettes sèches et un canapé fores-tier. Il faut aussi investir dans le matériel et le mobilier», détaille Emilie Tallat. «Actuellement, nous n’avons pas l’autorisation d’utili-ser les locaux en dur: l’argent ré-colté permettra de les mettre aux normes exigées par la Direction générale de l’enseignement obli-gatoire. Mais pour cette année, nous ouvrons en tant qu’école en plein air.»

En solution de repli suivant les conditions météorologiques, une demande a été faite à la commune de Bex pour l’utilisation d’une

salle aux Dévens. Idem pour la crèche de Saint-Triphon, qui peut louer des locaux communaux en cas de très fort vent ou de gros orage. «Nous ne devrions pas l’uti-liser plus de 3-4 fois par année, précise Sylvie Rossier. Une bâche tipi autour du canapé forestier nous permet de nous abriter de la pluie et du vent, il est aussi pos-sible d’y faire un feu.»

Les prises en charge privées ont un coûtCette maman de 3 enfants qui travaille en crèche depuis 2009 a déjà quelques inscriptions, mais n’a pas pour objectif de rem-plir la structure pour la rentrée. Outre les températures, la ques-tion financière peut refroidir les parents qui peuvent placer leurs enfants jusqu’à dix heures par jour. «7.50.- de l’heure c’est peut-être un peu plus cher qu’une structure traditionnelle, mais il s’agit d’une crèche 100% privée, qui ne touche aucune subven-tion. Même sans location, il y a des charges à payer, notamment les assurances, plus élevées que pour une crèche en intérieur. Sans oublier le salaire des trois personnes qui encadrent les en-fants et le matériel.»

Sur ce point, l’engouement suscité par l’école en nature a lui aussi été émoussé. «Nous avons croulé sous les demandes au lan-cement du projet. Dans une deu-xième phase, lorsque nous avons articulé des chiffres pour les frais d’écolage, un tri s’est fait natu-rellement». Scolariser ses en-fants à Saint-Triphon coûte entre 600 et 1'500.- francs par mois, pour représenter 10% du revenu annuel imposable des parents. Malgré cela, les inscriptions vont bon train. «On n’est pas encore complet, il reste quelques places. Les 1 et 2H ont rencontré plus de succès que les 3-4H.»

Une tendance qui s’implante peu à peuLa crèche de Saint-Triphon est la première du canton à proposer un accueil à 100% en nature. Elle a obtenu pour ce faire l’accord de la Direction générale de l’environ-nement et l’Office de l’accueil de

jour des enfants. Et si les struc-tures scolaires en plein air sont encore rares en Romandie, le concept est là, encore plus répan-du en Suisse alémanique. Mais pour le futur, le retour à la nature pourrait gagner du terrain, selon Emilie Tallat. «Si les initiatives privées comme la nôtre sont assez nombreuses, cela pourrait peut-être inciter le secteur public à se pencher sur cette formule.»

Les Baroudeurs du caillou

Crèche pour les enfants dès 24 mois jusqu’à leur entrée à l’école

Capacité : jusqu’à 14 enfants

Localisation: en forêt à St-Triphon

Tarif: 75frs/jour (re-pas 10.- en sus)

Encadrement: une éducatrice de la petite enfance, une assistante socio-éduca-tive et une auxiliaire

EducaTerre Chablais

Ecole primaire pour les degrés 1-4H

Capacité: deux classes de 12 élèves maximum

Localisation: La Pépinière à Bex (Les Dévens)

Ecolage: 10% du revenu impo-sable des parents (entre 600 et 1’500frs/mois)

Encadrement: deux enseignantes

Sylvie Rossier a choisi un if comme totem pour sa crèche en forêt. | Sophie Es Borrat

❝L’enseignement se fera dans la nature, avec les outils qu’elle nous offre”Emilie Tallat EducaTerre Chablais

Isabelle Rime, municipale d’Aigle. | DR

Philippe Leuba

Conseiller d’État

«Ces initiatives menacentl’existence d’exploitations

familiales agricoles et de nombreux emplois

dans le secteur alimentaire.»

«eau propre» & antipesticidestrompeuses

2x NON aux initiatives phytos extrêmes

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Mettre les enfants au vert

06Riviera Chablais votre région

Edition N° 07 | Du 2 au 8 juin 2021Annonces

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07Riviera Chablais votre régionEdition N° 07 | Du 2 au 8 juin 2021 Région

« J’ai vécu treize années de souffrance »

Il croit bien faire en sciant du lierre. Raté !

Unis contre le moustique tigre

Saint-Maurice

La Commune de Saint-Maurice a été condamnée à verser plus de 1,3 million de francs à un retraité dont la maison avait été lézardée à la suite de travaux sur une parcelle communale contiguë.

| Christophe Boillat |

«Je suis soulagé, souffle Sal-vatore Strumbo. J’ai vécu 13 an-nées de souffrance, mais cette affaire est enfin réglée.» Ce re-traité, propriétaire d’une maison à Saint-Maurice, a réussi à l’is-sue d’un incroyable, pénible et coûteux combat judiciaire à faire réparer le préjudice qu’il a subi.

Une inénarrable procédure débute (lire encadré), marquée par plusieurs refus d’assistance judiciaire et mises aux poursuites pour Salvatore Strumbo. En der-nière instance en août dernier, le Tribunal fédéral a définitive-ment condamné la Commune de Saint-Maurice. «Les politiciens se fichent des pauvres gens, mais quelquefois ils perdent», assène le lésé.

340 francs par habitantLa Commune a dû lui verser plus de 1’360’000 francs pour un préjudice total se montant à 1’540’000 francs (tous frais com-pris), soit environ 340 francs par habitant. «Un procès n’est pas une croisade, mais peut le deve-nir. Ce nœud gordien est suscep-tible d’en décourager plus d’un. Monsieur Strumbo n’a jamais baissé les armes et a obtenu jus-tice. Je salue sa détermination», déclare son avocat Damien Ben-der.

Maçon de profession, Salva-tore Strumbo, 70 ans, a mis toutes ses économies dans l’achat en 2004 d’un immeuble du centre de la cité agaunoise. Il l’a rénové et mis en location, espérant s’as-surer une vie décente à la retraite.

Patatras! En 2008, des travaux de terrassement en vue d’édifier un immeuble privé sur des par-

celles communales contiguës et promises-vendues occasionnent de profondes lézardes sur son bien. Des travaux urgents sont menés pour stabiliser l’édifice et éviter son effondrement. Pire, les habitants doivent évacuer la bâ-tisse balafrée à l’extérieur comme à l’intérieur. Salvatore Strumbo s’installe à Vevey et va vivre chi-chement avec 1’700 francs de l’AVS et 1400 francs de l’AI… tout en remboursant son emprunt bancaire.

La Commune est donc lourde-ment punie par la justice. Elle n’a jamais perdu la maîtrise de son bien et comme propriétaire doit ré-pondre du dommage commis par

des entreprise tierces. Surtout, ce désastre, au cours duquel la Com-mune a été la seule à recourir au TF, a un impact non négligeable sur les finances agaunoises. La Commission de gestion l’a relevé dans son rapport: le préjudice fi-nancier est supérieur à la marge

brute d’autofinancement 2020. L’affaire n’est peut-être pas

pour autant close. Dans le rap-port de la Cogest relatif au bud-get 2021, la Municipalité indique analyser «les possibilités de se retourner non seulement contre son assurance RC, mais égale-ment contre les responsables du sinistre.» Elle persiste à avancer «qu’aucune faute n’a été repro-chée à la Commune, sa respon-sabilité étant engagée par le seul fait qu’elle était propriétaire du terrain sur lequel ont eu lieu les travaux litigieux.» Pour le sur-

plus, l’Exécutif n’a pas souhaité communiquer aux médias.

«Je ne vais pas m’acheter une Ferrari» Pour Salvatore Strumbo, ce dos-sier qui lui a pourri l’existence est enfin clos. Est-ce la vie de châ-teau pour autant? Dans un rire, l’homme relativise: «Vous savez, je suis quelqu’un de simple. Je ne vais pas m’acheter une Fer-rari, peut-être un petit chalet. Et je continue à travailler. C’est en partie ce qui m’a permis de tenir durant ces 13 ans de cauchemar.»

Ollon

Les services forestiers dénoncent sur les réseaux sociaux les coupes opérées à tort dans le secteur de Champ Freté.

| Sophie Es-Borrat |

Une quinzaine de lierres a été coupée dans un périmètre d’envi-ron 3’000 m2, entre le hameau de Plan d’Essert et Ollon début mai. De l’avis du garde-forestier com-munal Jean-Marc Mathys, il n’y a qu’une explication à ce geste: «On est sur un terrain communal et pas une parcelle privée, près du sentier de Provence, communal également. Je ne vois vraiment pas l’intérêt de faire ça, mis à part si le lierre est considéré comme nui-sible et qu’on estime que la Com-mune ne fait pas son travail.»

Le lierre vit en harmonie avec son hôteMais il n’en est rien: ce végétal «vit en symbiose avec l’arbre et évolue en même temps que lui. Contrai-rement aux clématites et aux lise-rons, il s’adapte à la croissance de son hôte sans l’étouffer».

Selon le garde-forestier, c’est en étant mort que le lierre pourrait po-ser problème. «Il ne va plus grandir et devient alors susceptible d’en-serrer l’arbre sur lequel il poussait, prétéritant son développement. De plus, en se désintégrant et en pour-rissant, il représente un danger po-tentiel pour les promeneurs. Nous allons surveiller les arbres concer-nés et enlever les parties sèches, mais pour des raisons de sécurité,

leur abattage n’est pas exclu.»La publication des services com-

munaux sur Facebook n’a suscité que quelques réactions indignées. La personne qui a sévi ne s’est pas manifestée. «Une enquête de police pourrait être ouverte, mais il y a peu de chances de retrouver l’auteur. À moins que quelqu’un l’ait vu et nous en fasse part.»

Un manque de connaissance de la naturePour Jean-Marc Mathys, le travail des gardes-forestiers n’est pas re-mis en question. «C’est plutôt la nature dans son ensemble qui est mal comprise, estime-t-il. Cer-taines personnes ont de vieilles croyances transmises de père en fils et pensent bien faire. Mais parfois la science et la pratique leur ont donné tort. Les forêts sont autonomes et n’ont pas besoin de nous. Alors si la population veut agir en faveur de la faune et la flore, elle doit rester sur les sen-tiers pédestres balisés. La forêt ap-partient toujours à quelqu’un, et il ne faut pas mutiler inutilement des arbres et des plantes.»

Lac Léman

Les cantons et dépar-tements membres du Conseil du Léman vont partager leurs expé-riences concernant la surveillance et la préven-tion contre cette espèce invasive.

| Anne Rey-Mermet |

A l’orée de l’été, les membres du Conseil du Léman se mobilisent en-semble pour la lutte contre le mous-tique tigre. Vaud, Valais, Genève, la Haute-Savoie et l’Ain vont notam-ment partager leurs connaissances, leurs expériences, leurs données et du matériel de communication.

Repéré à Monthey en 2019, le petit insecte rayé n’a pas étendu son royaume dans la région. «Il n’y a pas de nouvelle entrée du mous-tique tigre en Valais en 2021. Il est en expansion à Monthey, ce qui se pro-

duit généralement une fois qu’il est signalé quelque part», indique Ca-mille Pitteloud, biologiste au Canton du Valais.

La spécialiste relève que le pro-gramme de monitoring de cette es-pèce vise à maintenir le niveau de la population de ces insectes. «Une fois qu’il est présent quelque part, c’est très compliqué de l’éradiquer. Mais en Suisse cela semble bien géré, puisque depuis 2003 qu’il a été vu dans notre pays, il n’y a pas eu d’épi-démie ou de maladie transmissible liée au moustique tigre, comme ça a pu être le cas dans d’autres pays», souligne Camille Pitteloud.

La biologiste rappelle qu’il pond dans de petites accumula-tions d’eau et incite la population à faire attention à toutes ces petites gouilles qui pourraient devenir des nurseries. Pas besoin de beau-coup d’eau, ce qui stagne dans le fond d’une soucoupe sous un pot de fleur peut suffire. Camille Pit-teloud recommande également de retourner les arrosoirs et tout autres contenants, ainsi que de fermer les réservoirs dans lesquels on récolte l’eau de pluie.

❝Les politiciens se fichent des pauvres gens, mais quelquefois ils perdent”Salvatore Strumbo

Une quinzaine de plantes grim-pantes a été sectionnée il y a trois semaines. | DR

Salvatore Strumbo devant sa maison balafrée… qu’il a réussi à revendre à un agent immobilier. | Chantal Dervey

La saga

Juillet 2007: Drom’s Diffusion propose aux autorités de Saint-Maurice d’acheter deux parcelles communales pour y dresser un immeuble. La Commune accepte.Janvier 2008: Le permis de construire est accordé en mai. Un contrat préalable a été passé entre Drom’s et Colco, une entreprise générale (radiée en 2017).Mai 2008: Les travaux de terrassement commencent. La Commune a donné son aval, quand bien même l’acte de vente n’est pas encore signé. Deux jours plus tard, les travaux sont stoppés en urgence, dus à des fissures sur l’immeuble voisin, propriété de Salvatore Strumbo. Une interdiction d’habiter et de pénétrer dans le bien est prononcée. Salvatore Strumbo se pourvoit en justice. Avril 2014: Un expert judiciaire estime que Drom’s aurait dû «prendre différentes mesures préparatoires aux travaux ou les confier à un spécialiste.» Il pointe des manquements» et retient que le sinistre est dû au terrassement effectué sans précaution «particulière, sans contrôle.»Avril 2015: Le Tribunal cantonal condamne Colco, société liquidée, à réparer le tort fait à Salvatore Strumbo: plus d’1 million.Janvier 2018: Le juge du district condamne la Commune et Drom’s à payer solidairement. L’entreprise ne fait pas appel, la Commune oui. Novembre 2019: Le Tribunal cantonal confirme la condamnation. L’ardoise grimpe: plus d’1,3 million.Janvier 2020: La Commune saisit le Tribunal fédéral.Août 2020: la Cour suprême punit de nouveau Saint-Maurice. Son recours est «manifestement infondé». Fin d’une saga de 13 ans et débours considérables de 1’350’000 francs pour la population agaunoise.

COVID-19

AigleHalle des Glariers22 juin 10h-20h

AvenchesSalle du Théâtre11 juin 10h-20h

BexGrande salle du Parc26 juin 8h-18h

BièreSalle de gymnastique29 juin 10h-20h

ChardonneGrande salle2 juin 10h-20h

ChavornaySalle polyvalente24 juin 10h-20h

CossonayCossArena23 juin 10h-20h

EchallensCollège Emile Gardaz19 juin 8h-18h

La SarrazSalle du Casino3 juin 10h-20h

Les DiableretsMaison des Congrès12 juin 8h-18h

LucensGrande salle25 juin 10h-20h

OrbeSalle omnisport5 juin 8h-18h

Oron-la-VilleCentre sportif18 juin 10h-20h

PréverengesSalle polyvalente4 juin 10h-20h

RenensCollège du Léman9 juin 10h-20h

Saint-CergueCentre communal du Vallon17 juin 10h-20h

SalavauxSalle polyvalente15 juin 10h-20h

SavignyForum10 juin 10h-20h

VeveySalle del Castillo8 juin 10h-20h

Villars-sur-OllonCentre sportif16 juin 10h-20h

Prenez rendez-vous sur coronavax.ch ou au 058 715 11 00 Infos, autres lieux et dates sur vd.ch/vaccination-itinerante

Avec et sans rendez-vousVaccination itinérante

Sans rendez-vous : dans la limite des doses disponibles

09Riviera Chablais votre régionEdition N° 07 | Du 2 au 8 juin 2021 Région

Histoires simplesPhilippe DubathJournaliste, écrivain, photographe, naturaliste, en un mot humaniste.

Il y a tellement de jours où on s’aperçoit qu’on ne sait rien. L’autre matin, je vais dire bonjour à un arbre que j’aime bien, un seringat, très gé-néreux en fleurs blanches printanières et assez humble pour se contenter de vivre dans le pot - certes large mais simple pot quand même - que je lui ai choisi. En l’observant de près, je lui trouve l’air déprimé, et je découvre que ses feuilles sont toutes recroquevillées sur elles-mêmes, comme des élèves timides au fond d’une classe. Puis je vois que bien des branches sont recouvertes d’un amas de pucerons noirs qui forment ensemble une sorte de velours peu attrayant. L’arbre se fait manger la sève. Il n’est plus lui-même. Pour me débarrasser des bestioles, je pense alors aux vieilles recettes dont il me semble avoir entendu parler dans l’excellente émission de radio Mon-sieur Jardinier, sur la Première. Mais que j’ai ou-bliées. Je me dis: il faudra que dimanche, j’ose enfin téléphoner à cette belle équipe pour lui de-mander conseil. J’aime bien leurs voix, leur façon d’être altruistes, patients, et j’aime bien Christine Magro, qui joue entre naïveté et malice pour ani-mer ce rendez-vous qui me paraît toujours trop court. Donc, je me dis: j’appellerai, comme des gens de Vevey, d’Aigle, de Monthey, des Alpes Vaudoises, des Avants, de toute la Romandie, et même de France parfois. Mais voilà qu’en auscul-tant mon patient avec plus d’affection, je trouve sur ses feuilles, une, deux, dix, vingt, cinquante coccinelles. Dont certaines se livrent devant moi à des ébats amoureux intenses. Je les laisse à leur intimité, troublé par cette charmante vision, mais me voilà avec un problème de plus: comment li-quider les pucerons sans liquider en même temps

cette compagnie de mangeuses en uniforme rouge et pointillé? J’ai attendu le dimanche en me réjouissant. Cette fois, j’oserai. J’ai osé. Ac-cueil sympathique, aimable, et j’en reviens à ma petite phrase du début: il y a tellement de jours où on s’aperçoit qu’on ne sait rien. Un des Mes-sieurs Jardiniers avec la voix que j’adore m’a ex-pliqué qu’il ne fallait rien faire, que j’avais de la chance d’avoir des coccinelles, qu’elles mangent presque cent pucerons par jour, qu’en même temps elles se reproduisent — j’ai vu, j’ai vu! — et que leurs petites vont elles aussi se mettre à table jusqu’à sauver mon arbre. La coccinelle porte donc vraiment bonheur. Merci Monsieur Jardinier. Mais ce n’est pas tout. Dans la même émission, un spécialiste a évoqué un oiseau merveilleux que l’on peut apercevoir, si on a de la chance, dans les Alpes vaudoises. Chez nous, en somme. Et savez-vous quoi? Je l’avais vu et photographié, ce monticole de roche dont je rê-vais tant, gris bleuté sur la tête et le cou, orange sur la poitrine, touches de blanc sur le dos, ap-parition sublime, quelques jours plus tôt, et j’en étais encore ému. Je le serai toujours, d’ailleurs. Sur lui non plus, je ne savais rien. Alors j’ai lu. Appris. Et je sais même maintenant que le com-positeur Olivier Messiaen, passionné d’oiseaux, a créé une pièce en son honneur, que son épouse Yvonne Loriod — comme l’oiseau le loriot, mais avec un d! — a interprétée au piano. Si j’étais musicien, je composerais quelque chose, une petite sonate intitulée la Reconnaissance, pour la coccinelle, mon amie de cette semaine, et pour Monsieur Jardinier, émission qui instruit et ra-mène au monde vrai.

Le rendez-vous

Les dégustations de la 10e édition du Mondial du Chasselas se déroulent les 4 et 5 juin au Château d’Aigle. Interview d’Alexandre Truffer, président de la manifestation.

| Anne Rey-Mermet |

Comment préparez-vous cette 10e édition, compte tenu des contraintes sanitaires fluctuantes? — Alexandre Truffer Ce n’est pas quelque chose que l’on organise à la dernière minute, il a fallu se fixer une date butoir pour se déci-der. C’est particulièrement com-pliqué de s’adapter: si on ne le fait pas aux dates prévues, le Château d’Aigle n’est pas forcément dis-ponible. Nous avons envisagé de déplacer la cérémonie cette an-née, mais elle aurait eu lieu soit pendant les vendanges, soit en octobre, alors nous avons préfé-ré l’annuler. Les lauréats seront annoncés le 26 août, sans public malheureusement. Mais nous allons mettre sur pied des événe-ments plus petits dans différents cantons, pour faire déguster aux

gens les vins lauréats de leur région. Cette formule nous per-met de nous adapter rapidement aux mesures sanitaires, si elles changent.

Un concours comme le Mondial du Chasselas a notamment des visées marketing, est-ce toujours aussi efficace sans public? — C’était une de nos craintes l’année dernière, comme nous n’avons pas pu accueillir de public non plus. Nous avons beaucoup travaillé pour trouver d’autres biais. L’argent qui n’a pas été investi dans l’organisa-tion de la manifestation a servi à acheter de la publicité dans les médias. Nous avons publié dans chaque canton la liste des lauréats de la région. Nous avons

également conclu un partenariat avec Swiss Wine pour une for-mation sur le Chasselas. Un gros projet de recherche a aussi été lancé avec l’école de Changins qui va chercher à comprendre ce que les gens pensent du Chas-selas.

L’un des objectifs de ce concours est justement de changer les connotations qui collent à ce cépage. Dix ans après son lancement, qu’en est-il?— L’image du Chasselas a beau-coup changé en dix ans. Nous y avons contribué, mais nous ne sommes sans doute pas les seuls. L’Office des vins vaudois avait par exemple organisé une campagne de promotion. L’une des choses qui a bien fonction-né, c’est d'avoir mis en avant les vieux millésimes lors des dé-gustations. Il y a une corrélation entre la qualité du cépage et sa capacité à vieillir. Nous essayons de montrer que ce n’est pas juste un petit vin pour l’apéritif, un peu plat et gazeux. Les 40-60 ans ont davantage d’a priori sur le Chasselas, les 25-40 le goûteront plus volontiers.

Le Chasselas, une cote revalorisée en dix ans

LE BATTANT

A 56 ans, le skip du Curling Club Lausanne Olympique et de la Suisse se prépare pour les championnats du monde à Beijing (Chine) en octobre prochain.

| Patrizia Rodio |

Eric Décorvet est un homme serein qui ne remâche pas son passé, ni ne ressasse de vieux souvenirs amers. Il va de l’avant. Et, depuis l’appartement aux Dia-blerets qu’il partage avec sa ma-man de 78 ans, il prend le temps de vivre ses passions même si, dit-il «je n’en ai pas assez pour faire tout ce que j’aimerais faire».

Et ce qu’il aime par-dessus tout, c’est le sport. Tennis de table, curling ou handbike, rien ne lui fait peur. La course à pied et le vélo, d’abord, en tant que va-lide. Puis après l’accident de voi-ture «à trois mois de mes 20 ans», qui le laisse gravement handicapé — il ne peut bouger que le haut du corps en dessus des abdomi-naux —, il se tourne vers le tennis de table. Le curling vient ensuite. «J’ai vu ce sport à la télé et je me suis dit que je voulais moi aussi en faire», explique celui qui, plus tard, alors vice-skip de l’équipe en fauteuil roulant du Curling

Club Lausanne Olympique, voit son équipe être sacrée Cham-pionne suisse en 2011.

Gaucher sur le tardA ce moment-là, il joue avec la main droite. Las, son épaule le lâche et l’opération qui suit en 2016 ne lui rend malheureuse-ment pas toute la mobilité du bras droit. Il s’essaie alors à jouer de la main gauche. Pari réussi puisque l’équipe remporte à nou-veau le titre de champion suisse en 2018.

Aujourd’hui désireux de pré-server sa mobilité — «plus de trente ans de chaise roulante, ça pèse sur les épaules» —, il ne fait plus guère de tennis de table et se concentre sur le curling et… les échecs. Le jeu, donc, pas les défaites qu’il semble ne pas connaître. Les échecs, un amour premier qu’il conjuguait avec sa passion des maths, mais qu’il a délaissé au profit du sport et qui revient aujourd’hui sur le de-vant de la scène. «J’ai toujours aimé les maths, où j’étais bon, et les échecs», raconte celui qui après avoir abandonné le gym-nase, s’inscrit à une passerelle de mathématiques pour l’EPFL. Réussite, là encore. «Sur 180 can-didats, nous ne sommes que trois à avoir réussi dès la première ses-sion».

A l’EPFL, il se forme comme ingénieur en informatique. Il est déjà en chaise roulante, ce qui ne semble pas l’arrêter. Ni ne l’avoir tant changé que ça. «Je n’ai pas eu besoin du sport pour m’intégrer, j’ai gardé les mêmes copains, dit-

il en souriant. Je fais avec ce qu’il y a et je m’y suis fait tout de suite, je n’ai pas ressenti le besoin de

faire une thérapie, je suis un peu spécial», ajoute-t-il en haussant légèrement les épaules en guise d’excuse.

«Bonne pâte»Bonhomme et tranquille, l’homme semble être de la car-rure des «bonnes pâtes», de celles qui prennent la vie comme elle vient, sans rancœur, ni amer-tume. «A quoi ça sert? J’ai tou-jours pris les choses comme elles sont, explique-t-il. Je suis handi-capé, je dois faire avec, bien sûr, ce n’est pas ce dont j’avais rêvé,

mais c’est comme ça, on ne peut rien y changer», ajoute-t-il. «Han-dicapé», le mot ne le dérange pas. «C’est la réalité, non?» dit-il en riant.

Le rire, justement. Il n’est ja-mais bien loin chez Eric Décorvet, espiègle et volontiers blagueur. Et si celui qui fut un grand fêtard

— «on devait avoir les records de fermeture, on éteignait les plai-nards» — sort moins, c’est plus dû à l’âge qu’à sa chaise qui, de mémoire d’Ormonan, ne l’a ja-mais empêché de poursuivre ses rêves.

Les prochains ont pour nom «Championnats du monde de

curling» en octobre et «Jeux pa-ralympiques» en mars 2022, tous deux à Beijing (Chine), le but étant de «se maintenir dans le groupe A au championnat du monde et, comme aux paralym-piques, il n’y a que les médailles qui comptent, on en espère une». Affaire à suivre, donc.

« Je n’ai pas eu besoin du sport pour m’intégrer »

❝De l’amertume? A quoi ça sert? J’ai toujours pris les choses comme elles sont. Je suis handicapé, je dois faire avec”Eric Décorvet Curler

Eric Décorvet brille par sa bonne humeur, sa force et ses réussites, en sport ou ailleurs. | Maxime Genoud

10Riviera Chablais votre région

Edition N° 07 | Du 2 au 8 juin 2021Sport

Course à pied et surpoids : gare aux clichés

Prévention

Une idée reçue veut que courir soit mauvais pour les personnes à forte surcharge pondérale. Faux selon le médecin Stéphane Borloz. Tout est question d’équilibre physique et mental.

| Laurent Bastardoz |

La bienséance voudrait que lorsqu’on est obèse ou en sur-poids, il ne faut pas pratiquer la

course à pied. Une activité qui sollicite beaucoup les articula-tions et qui, du coup, pourrait mettre en danger pratiquantes et pratiquants. Une idée reçue qui n’a pas lieu d’être si l’on s’y met gentiment avec un protocole bien établi et une visite médicale si né-cessaire. Pas d’excuse donc en ce début d’été pour se lancer de nou-veaux défis…

Et cela tombe bien car ces idées reçues sont partiellement réfutées par Stéphane Borloz, médecin du sport à Montreux et à Bois-Cerf à Lausanne: «Ce n’est pas tant le poids qui est im-portant, mais la progressivité et la technique de course qui vont

conditionner si l’on peut ou pas courir de manière sécuritaire», lâche-t-il d’emblée.

Attention à ne pas forcerMais attention tout de même. Le niveau de contraintes, au travers de la force de réaction au sol, qui s’exerce sur le corps à chaque pas, est plus élevé dans la pratique de la course à pied que dans la marche. Le geste technique que l’on déploie pour chacune de ces deux pratiques est différent. La course à pied comporte une phase aérienne durant laquelle les deux pieds quittent le sol et une phase où seul un pied est en contact avec la terre ferme. Dans

la marche, il y a toujours au mi-nimum un pied en contact avec le sol. D’où un risque tout de même moins élevé de contraindre ses articulations à des efforts vio-lents.

Dès lors, existe-t-il un bon moyen de ne pas commettre d’er-reur et de risquer de se blesser? Pour Stéphane Borloz, c’est sur-tout la progressivité dans l’effort qui est importante: «Il faut se fixer un objectif réaliste et, pour y parvenir, planifier son activité physique de manière régulière. Ne pas forcer surtout. Pour moi le plus important lorsqu’on est en surpoids est d’alterner dans les premiers temps la marche et les séquences de course à pied. Cela en augmentant peu à peu le rythme des séquences rapides».

Gainage et musculationEn clair, pour Stéphane Borloz, également médecin référent à Swiss Athletics, établir un proto-cole progressif. Sans forcer pour éviter que le moral ne soit terni par l’effort ou le manque de résul-tat sur la perte de poids. «Tous les sports permettent de perdre des kilos si on les pratique régulière-ment. Mais il ne faut jamais ou-blier l’aspect musculo-tendineux sur les articulations qui va être important chez les personnes en surpoids lors de sports à impact, tels que la course à pied. Afin de réduire le risque de blessure, on recommande aux gens qui dé-butent la course à pied de com-pléter leur entraînement avec du renforcement musculaire et du gainage par exemple».

Une gestion appliquée par Raphael Rumo. Le Vaudois, bran-cardier de métier, pesait 112 kilos pour 185 cm. Il a pris les devants en janvier 2020: «Avec mon sur-poids et un IMC de 32.7 (ndlr, à partir de 25, on est considéré en sur-

poids, au-delà de 30, obèse), je me suis pris en main. Car sinon, du haut de mes 40 ans et avec beau-

coup de kilos pris années après années, j’aurais rapidement at-teint 200 kilos!».

Pour lui, le fruit du succès porte pour noms l’électrostimu-

lation et course à pied: «J’ai al-terné les deux dans un premier temps. L’électrostimulation m’a fait perdre beaucoup de poids au début et en alternance je me suis mis à courir. Au départ, j’avais très mal au dos et aux ge-noux mais cela s’est calmé avec le temps».

Même si aujourd’hui il est victime d’une inflammation des ligaments plantaires, il ne boude pas son plaisir quotidien: «Avoir la chance de courir au bord du lac me produit un plaisir intense. Et pour atteindre un poids au-jourd’hui de 90 kilos, j’ai aussi dû changer mes habitudes alimen-taires».

Garder le côté ludiqueReste la question des petites ha-bitudes. Celles qui, avec le temps, lassent ou motivent. Pour Sté-phane Borloz, il ne faut surtout pas tomber dans les extrêmes. Comme le fait de vouloir à tout prix courir tous les matins à jeun. Une pratique courante dans le footing: «Il ne faut jamais mettre de côté l’aspect ludique du sport. Si on a trop de contraintes, c’est la meilleure manière d’abandonner au bout de quelques semaines. Surtout si les résultats ne suivent pas rapidement», rappelle le cli-nicien vaudois.

Reste un dernier risque pour une personne en surpoids ou obèse qui se lance dans une course effrénée pour atteindre un objectif fixé. L’excès de zèle! Car au-delà des risques de blessures, l’aspect cardio-vasculaire est pri-mordial. Il est prudent pour Sté-phane Borloz de faire un bilan de santé, en particulier dès l’âge de 35 ans. Cela pour éviter toutes mauvaises surprises et planifier au mieux la façon d’atteindre ses objectifs.

Pour Stéphane Borloz, la course à pied peut être bénéfique indépendamment de son poids. Mais quelques recommandations s’imposent. | Sophie Brasey

❝Il faut se fixer un objectif réaliste et, pour y parvenir, planifier son activité physique de manière régulière. Ne pas forcer surtout.”Stéphane Borloz Médecin du sport

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11Riviera Chablais votre régionEdition N° 07 | Du 2 au 8 juin 2021 Culture

© Sarah Carp

LES WEEKENDS DE JUIN 4/5/6 & 10/11/12/13 lavauxclassic.ch

Le festival commence

ce weekend !

4 JUIN : XAVIER PHILLIPS5 JUIN: JOHAN SMITH

6 JUIN: FABIO FALCONECONCERTS AU TEMPLE

CULLY

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Evasion

«Lignes de crêtes, promenades littéraires en montagne» invite randonneurs et amateurs à explorer vingt balades entre les Alpes et le Jura entre infos pratiques et textes d’écrivains.

| Alice Caspary |

De la roche et du verbe. «Hy-bride, dit la journaliste indépen-dante Florence Gaillard, une des cinq co-auteurs de Lignes de crêtes, promenades littéraires en montagne. Entre le livre d’art et le guide tout-terrain, à lire avant, ou après une balade.»

Sorti le 6 mai dernier aux édi-tions Noir sur Blanc, l'ouvrage est du reste né dans le cadre

d’un projet mené par le Centre interdisciplinaire de recherche sur la montagne (CIRM) et le Centre des littératures en Suisse romande (CLSR). L’idée? Pou-voir expérimenter des balades assis dans son fauteuil ou sur le terrain, pour de longues prome-nades hors du commun. Habillé des photographies originales et électrisantes d’Olga Cafiero, le bouquin marie randonnée, art, littérature et informations géo-morphologiques.

Les parcours qu’il renferme, ainsi que les extraits littéraires qui y sont liés, ont été choisis par les écrivains vaudois Florence Gaillard, Daniel Maggetti et Sté-

phane Pétermann. Deux autres plumes, plus scientifiques mais accessibles, celles des géographes Jonathan Bussard et Emmanuel Reynard, donnent, elles, quelques infos bienvenues sur le terrain. Dans la région Riviera-Chablais, six balades (sur vingt au total) ont été pensées, entre Saint-Gingol-ph et Derborence (lire ci-contre).

Des mots qui percutent Pratique par sa taille et son conte-nu bien organisé, Lignes de crêtes est autant intéressant à explorer et à décortiquer qu’à simplement feuilleter pour le plaisir des bons mots et des images qui percutent. Structuré en 20 chapitres clairs et détaillés, tous flanqués d’un titre évocateur d’une jolie histoire, l’objet rend curieux: on a envie de revenir dessus, même après avoir réalisé l'une des promenades qu’il contient.

Derrière la densité du livre, une démarche tout de même bien définie: «C'est un ouvrage qui, précisément, fait dialoguer des domaines et des activités souvent distincts: l'approche géomorphologique, la lecture et la randonnée. C'est pour moi un atout évident», explique Daniel Maggetti.

Le volet littéraire permet de goûter à des extraits de peintres, de scientifiques ou de journa-listes ayant évoqué les lieux, des siècles passés, ou plus récem-ment. «J'avais envie depuis long-temps de proposer au public une manière de revisiter des textes parlant de montagne, sur les-quels j'ai beaucoup travaillé, en particulier sur la période qui va de 1820 à 1950.»

Sentiers littéraires Les balades littéraires telles que présentées, aux tracés inventés mais réels, ont le mérite de pro-curer cette délicieuse sensation qu’on est les premiers à les fou-ler. «Ce livre révèle des histoires

cachées. Souvent, on passe par des lieux sans avoir conscience de leur his-toire», explique Florence Gaillard.

L’abondante mémoire de ces endroits que l’on ignore souvent incon-sciemment se révèle ain-si à nous au travers des pages et des pistes de lec-ture insolites que propose l’ouvrage. «Ces balades encouragent à regarder autrement l'espace et la nature montagnarde. Elles confrontent notre regard à ceux des per-sonnes qui nous ont pré-cédés et font découvrir des lieux qu'on pense connaître, qui recèlent des surprises ou ont ins-piré des auteurs qu'on ignorait», raconte Da-niel Maggetti.

Des écrivains de toutes origines et lan-gues, dont les passages ont inspiré les parcours et vice versa: «Nous nous sommes répartis les ré-gions pour choisir les par-cours, mais c’était aussi un vrai travail d’échanges entre nous. Et également de recherche sur le terrain afin de connaître les dé-tails qui nous manquaient parfois», relate Florence Gaillard.

La formule fait mouche puisque les premiers re-tours sont encourageants. Au point qu'ils amènent déjà le directeur du Centre de recherches des Lettres romandes Daniel Maggetti à imaginer un second vo-lume, davantage axé sur les Alpes bernoises, la Suisse centrale et le Tessin.

On a testé une balade: «Le cœur des Alpes vaudoises»

Partis sac à dos s’essayer à une balade littéraire dans la région, c’est celle qui part de Villars («Le cœur des Alpes vaudoises», p. 78), qui nous a séduits et convain-cus, sur papier dans un premier temps. Livre sous le bras, chaussures de marche et couvre-chef dans le coffre, l’arrivée en voiture à Villars par les lacets de la montagne nous invite à un premier voyage à travers les minuscules villages et une dense forêt verdoyante. Arrivés en station, la carte du livre indique la direction d’une route goudronnée vers la Barboleusaz (1211m). À un moment donné, hésitants sur le chemin à prendre, les lignes ironiques de l’auteure genevoise Laurence Boissier, retranscrites dans le livre, nous reviennent en tête. « […] Mon mari m’a rappelé qu’en montagne mon humeur était souvent mauvaise. Pfft, on voit

bien que ce n’est pas vrai», écrit-elle dans un passage d’Histoire d’un soulèvement, paru en 2020. Remotivés et le sourire aux lèvres, nous continuons par un sen-tier et une longue courbe longeant bois et précipice. Un peu plus loin, une colline jonchée d’un parterre multicolore de tulipes laisse apercevoir le tracé sub-til de cimes enneigées. À son sommet, face à nous, l’imposant Grand Muveran. Les yeux remplis, nous prenons ensuite le vieux ferry. La balade mue en ran-donnée à partir de ce point, puisqu’elle continue sur 6h jusqu’aux Diablerets, en passant par Taveyanne, le Col de la Croix et les pyramides de gypse, les Blan-cholays et la Tréchadèze. Un tracé long, pas si rigou-reux, qui en vaut certainement l’effort. Pour les moins aguerris, le livre invite à choisir un bout de balade à sa guise, plus court mais non moins charmant.

Autres balades dans la région

Le livre présente cinq autres promenades lit-téraires dans la région Riviera-Chablais : Un belvédère sur le Léman, de Saint-Gingolph à Meillerie (p.38), Les Préalpes en chaîne, du Chalet du Soldat (Jaun) à Château d’Œx (p. 52), Sous les sommets jumeaux, de la Ber-neuse à Leysin (p.66), À l’ombre des Diablerets, de la Barboleusaz à Derborence (p.92) et Suivons la Salanfe! de la Cascade de la Pisse-vache à la Cabane de Susanfe (p.108).

Des cimes et des mots

❝Ce livre révèle des histoires cachées. Sou-vent, on passe par des lieux sans avoir conscience de leur histoire”Florence Gaillard Co-auteure

L’ouvrage décline la montagne en trois volets entrelacés: géomorphologie, randonnée et littérature. | DR

12Riviera Chablais votre région

Edition N° 07 | Du 2 au 8 juin 2021En images

Alexia Vernier, de la troupe d’escrime médiévale, et Harald Homulle, un visiteur. Alexia a fabriqué elle-même son costume à la main.

Audrey Piguet et «Le Menuet des Poux» d’Olivier O. Olivier.

Nuit des Musées de la Rivierale 29 mai 2021

Après une année «sans» à cause du Covid, la manifestation était de retour ce week-end. Comme de coutume, une dizaine de hauts lieux culturels ont ouvert leurs portes en accès libre de 17h à minuit. Nous avons rendu visite au château de Chillon et au Musée Jenisch.

Photos par Sophie Brasey

Terry Fernandez de l’Atelier Taille-Douce. Impression d’une gravure à l’eau forte.

De gauche à droite: Nathalie, Nicolas Esther et Gaspard Neumann. Antoni, Marlena, Ramona et Sophia Gori.

Béatrice Bailly et les autoportraits de Sylvie Fajfrowska.

Naiema Ansermet et Antoine Trachsel.

Zoé, Luz et Elize participent au challenge TikTok organisé pour l’occasion.

Christoph Fitze et Yathika Ponniah devant la re-constituition de l’atelier de Kokoschka.

Saara Jones et les oeuvres de Ferdinand Hodler.

13Riviera Chablais votre régionEdition N° 07 | Du 2 au 8 juin 2021 En imagesEn images

Debout: Pierre Monnet, Noah Carron, Marc Monnet. A genoux: Loris La Placa, Bastien Ryser, fan de Sebas-tien Carron.

Ivan Ballinari, du Tessin, et Pietro d’Agostino, de Vare-se (Italie).

Rallye du Chablaisle 29 mai 2021

Le traditionnel rendez-vous chablaisien marquait la reprise du rallye en Suisse. Il n’en reste pas moins un événement populaire qui fait le plaisir des yeux des concurrents et du public.

Photos par Suzy Mazzanisi

Météo parfaite pour cette 17e édition du Rallye du Chablais dans un décor magnifique. Plusieurs dizaines de bolides ont fait le bonheur des spécialistes et simples amateurs.

Des pilotes en herbe: Emilien Richard, Audrey Chabod, Benjamin Berno et Axel Udriot.

Rolf, Christopher et Lily Hamprecht, trois générations réunies.

Elise Bruttin: la passion n’a pas d’âge.

Océane Chappot, 10 ans et fan de Porsche.

Sebastien Carron, vainqueur en catégorie VHC.

Charline Mollier, Eric Jordan (président) et Ni-colas Rubin (ouvreur).

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15Riviera Chablais votre régionEdition N° 07 | Du 2 au 8 juin 2021 Jeux

Mots croisésMots croisésHORIZONTALEMENT1. Cause des dégâts. 2. Restes de céréales encore en terre après les moissons. 3. Lâches un vent. Produit explosif. 4. Hormone interdite dans le milieu sportif. Branche de saule. 5. Peau de porc. 6. D’après le dicton, cet homme est très fort. Ville d’Algérie. 7. Partie du squelette. Instrument de musique à caisse piriforme. 8. Affecté à un autre emploi. Cela attire l’attention. 9. Sentiment de curiosité.10. Panier de pêche. Quart de révolution. 11. Retire la vie. Elément d’assemblage. 12. Appareil de serrage. Mouvement de foule. 13. Petite assiette.VERTICALEMENT1. Qui fluidifient les voies respiratoires. 2. Scelle officiel-lement son union. Véhicule mû par un moteur. 3. Trajet qui s’écarte de la voie directe. Tige d’acier aiguisée en biseau. 4. Soustrait. Dispositifs de protection. Traditions folkloriques. 5. Particule physique. Exercer une action en justice. 6. Lettre grecque. Considérée avec mépris. Se ren-dra. 7. Orgueilleuse. Etudiés de nouveau. 8. Il transmet un caractère héréditaire. Acquises contre paiement. 9. Portion de littoral. Privée de son chef.

VERTICALEMENT 1. Qui fluidifient les voies respiratoires. 2. Scelle officiellement son union. Véhicule mû par un moteur. 3. Trajet qui s’écarte de la voie directe. Tige d’acier aiguisée en biseau. 4. Soustrait. Dispositifs de protection. Traditions folkloriques. 5. Particule physique. Exercer une action en justice. 6. Lettre grecque. Considérée avec mépris. Se rendra. 7. Orgueilleuse. Etudiés de nouveau. 8. Il transmet un caractère héréditaire. Acquises contre paiement. 9. Portion de littoral. Privée de son chef.

HORIZONTALEMENT 1. Cause des dégâts. 2. Restes de céréales encore en terre après les moissons. 3. Lâches un vent. Produit explosif. 4. Hormone interdite dans le milieu sportif. Branche de saule. 5. Peau de porc. 6. D’après le dicton, cet homme est très fort. Ville d’Algérie. 7. Partie du squelette. Instrument de musique à caisse piriforme. 8. Affecté à un autre emploi. Cela attire l’attention. 9. Sentiment de curiosité.10. Panier de pêche. Quart de révo-lution. 11. Retire la vie. Elément d’assemblage. 12. Appareil de serrage. Mouvement de foule. 13. Petite assiette.

E N D O M M A G E

X E T E U L E S

P E T E S T N T

E P O O S I E R

C O U E N N E A

T U R C O R A N

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SudokuSudoku

Big

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azar

Facile

Difficile

udokuSUne grille se compose de 81 cases regroupées en 9 blocs de 9cases. Le joueur doit compléter la grille avec des chiffres allantde 1 à 9. Chaque chiffre ne peut être utilisé qu’une seule fois

dans chaque ligne, dans chaque colonne et dans chaque bloc.Voilà bien la difficulté et tout l’intérêt de ce jeu de logique qui

n’est en aucun cas mathématique !

9 1 5 45 8 2

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Difficile

Mots fléchésMots fléchés

SolutionsSolutions

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GEUX

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DESSÉCHÉ

PLAT À L’ANCIENNE

b

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SUR-TILLE

ALCALOÏDES TOXIQUES

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CONTINUEL-LEMENT

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DIRECTEUR DE L’ODÉON

MUSTÉLI-DÉS

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FOYER CHA-LEUREUX

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LONGUES PIÈCES DE BOIS

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ESPARSOTEE

FRAISEANEES

033BIG BAZAR : BERGERIE - GAMBERGE - MAGAZINE

E I R EA M R GG B E EA Z I N

BERGERIE - GAMBERGE - MAGAZINE

BIG BAZARReconstituez trois mots de huit lettres sachant que les lettres doivent se toucher et qu’el-les ne peuvent être utilisées qu’une seule fois pour un même mot.

0033

Reconstituez trois mots de huit lettres sachant que les lettres doivent se toucher et qu’elles ne peuvent être utilisées qu’une seule fois pour un même mot.

VERTICALEMENT 1. Qui fluidifient les voies respiratoires. 2. Scelle officiellement son union. Véhicule mû par un moteur. 3. Trajet qui s’écarte de la voie directe. Tige d’acier aiguisée en biseau. 4. Soustrait. Dispositifs de protection. Traditions folkloriques. 5. Particule physique. Exercer une action en justice. 6. Lettre grecque. Considérée avec mépris. Se rendra. 7. Orgueilleuse. Etudiés de nouveau. 8. Il transmet un caractère héréditaire. Acquises contre paiement. 9. Portion de littoral. Privée de son chef.

HORIZONTALEMENT 1. Cause des dégâts. 2. Restes de céréales encore en terre après les moissons. 3. Lâches un vent. Produit explosif. 4. Hormone interdite dans le milieu sportif. Branche de saule. 5. Peau de porc. 6. D’après le dicton, cet homme est très fort. Ville d’Algérie. 7. Partie du squelette. Instrument de musique à caisse piriforme. 8. Affecté à un autre emploi. Cela attire l’attention. 9. Sentiment de curiosité.10. Panier de pêche. Quart de révo-lution. 11. Retire la vie. Elément d’assemblage. 12. Appareil de serrage. Mouvement de foule. 13. Petite assiette.

ENDOMMAGE

XETEULES

PETESTNT

EPOOSIER

COUENNEA

TURCORAN

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RECASEHE

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NASSEETE

TUERIVET

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Difficile

udoku SUne grille se compose de 81 cases regroupées en 9 blocs de 9cases. Le joueur doit compléter la grille avec des chiffres allantde 1 à 9. Chaque chiffre ne peut être utilisé qu’une seule fois

dans chaque ligne, dans chaque colonne et dans chaque bloc.Voilà bien la difficulté et tout l’intérêt de ce jeu de logique qui

n’est en aucun cas mathématique !

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FACILEDIFFICILE

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16Riviera Chablais votre région

Edition N° 07 | Du 2 au 8 juin 2021La Der

Loisirs

Un centre de loisirs de 2’000 m2 est en construction à Collombey-Muraz. Il comprendra notamment la première vague artificielle intérieure permanente de Suisse romande.

| Sophie Es-Borrat |

La famille de Charrière s’ap-prête à concrétiser son rêve. La ca-det Sébastien, le frère aîné Nicolas et son épouse Samantha ont ima-giné Xstream Park en 2017, riches de leurs expériences dans le sec-teur des soins, de l’événementiel, du commerce et du sport.

Ils veulent ainsi offrir à la ré-gion des activités sportives et lu-diques praticables tout au long de l’année. Celles-là mêmes qui leur manquaient lorsqu’ils ve-naient dans leur chalet familial à Champéry et que le temps ne leur permettait pas de skier. «Cette in-dustrie connaît une forte expan-sion en Europe et en Amérique, explique Nicolas de Charrière. En Suisse, la demande existe: le suc-cès de la vague éphémère de Ve-vey en témoigne, tout comme la salle Jumpark à Yverdon, qui est presque tout le temps pleine.»

Les fondations du bâtiment sont tout juste terminées et le chantier va bon train. Il se situe juste à côté du tunnel de la vallée dans la zone commerciale de Col-lombey-Muraz. «Les avantages de cet emplacement sont nombreux, détaille Sébastien de Charrière. Il est près des axes routiers et ferro-viaires, sur un lieu de passage im-portant vers les centres commer-ciaux. Proche du domaine skiable des Portes-du Soleil et de la France, nous sommes à moins d’une heure de Lausanne et de Sion.»

Un terrain difficile à trouverEntre Villeneuve, Saxon et Mar-tigny, plusieurs endroits ont été envisagés, mais c’est finalement sur ce terrain, situé sur Col-lombey-Muraz mais appartenant à Monthey, que le Xstream Park verra le jour. Le projet a d’ailleurs bénéficié du soutien de Stéphane Coppey, président de la commune propriétaire et du délégué à la promotion économique. Patrice Coppex précise: «Les commerces

et les habitations se sont bien dé-veloppés ces dernières années, mais rien n’a été créé en ma-tière de loisirs. Il est intéressant d’avoir une infrastructure privée telle que celle-ci pour la popula-tion, les jeunes en particulier. Le magasins vont en bénéficier et inversement.»

Mais la région offre déjà une palette assez large en matière de loi-sirs. Entre Fun Planet à Villeneuve, Aquaparc au Bouveret, Alaïa à Sion et Jumpland à Aigle, y a-t-il encore de la place? «Le monde attire le monde, répond Nicolas de Char-rière. Mais nous proposons quelque chose de différent, dans une halle faite sur mesure, avec des modules interactifs nouveaux sur le marché et un trampoline «haute perfor-mance». L’infrastructure aquatique est aussi inédite en Suisse romande. On aime à penser qu’on est plus complémentaires que concur-rents».

Et Samantha de Charrière d’ajouter: «Notre vague est aussi plus accessible que celle de Sion, il

n’est pas nécessaire de savoir se te-nir debout sur une planche avant d’y aller. Elle permet également de faire du bodyboard ou juste de s’amuser sans matériel spécifique.»

Premières réactions positivesEn plus de la vingtaine de tram-polines et des activités de glisse,

une zone de détente est prévue avec bar et petite restauration. A l’étage, deux salles de massage, un espace de conférence et un autre destiné aux anniversaires et sorties de groupe complètent le tout. La clientèle ciblée va des fa-milles aux compétiteurs, en pas-sant par les entreprises. «Les ré-

actions sont toutes très positives. Nous avons déjà eu des contacts avec les acteurs touristiques et nous en aurons avec d’autres partenaires. Et pourquoi ne pas intégrer le Magic Pass?» avoue ambitieusement Nicolas.

L’entrepreneuriat ne fait pas spécialement partie de l’ADN fa-

milial, mais le trio semble bien parti pour réussir. «On a enjam-bé tous les obstacles pour réali-ser notre rêve, le principal étant de trouver un terrain», raconte Sébastien. «C’est notre premier projet commun, mais peut-être pas le dernier», surenchérit, tout sourire, Samantha.

Le surf va aussi faire des vagues dans le Chablais

❝Les commerces et les habitations se sont bien développés ces dernières années, mais rien n’a été créé en matière de loisirs.”Patrice Coppex délégué à la promotion économique

Samantha, Sébastien et Nicolas Charrière ont imaginé Xstream Park en 2017. Le chantier va bon train. | DR

Le Chablais disposera aussi de sa vague artificielle. Pour les initiateurs, il y a une place à prendre dans le domaine des loisirs sportifs. | DR

2’000 m2

Surface totale

2Nombre d’étages

68 m2

Surface de glisse (pouvant être divisée en deux espaces)

800 m2

Espace trampoline

5-6millions de francs

3-5Objectif de rentabilité : 3 à 5 ans

2022Ouverture prévue : 1er trimestre 2022

9Nombre de collaborateurs prévu : 9 personnes à 100%