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1 1 RÉPUBLIQUE FRANCAISE DÉPARTEMENT DE HAUTE GARONNE VILLE DE SAINT ALBAN PROCÈS VERBAL DES DÉLIBERATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL Date de la convocation : 12 juin 2017 Nombre de membres afférents au Conseil municipal : 29 Nombre de membres en exercice : 27 Nombre de membres présents : 20 Procurations : 4 + 1 à partir de 21h L’an deux mille dix-sept le vingt juin à 19h, le Conseil Municipal de cette Commune, régulièrement convoqué, s’est réuni au nombre prescrit par la loi, dans le lieu habituel de ses séances, sous la présidence de M. Raymond Roger STRAMARE. Présents : ATHIER B BERNARD P BOURDON S CHETCUTTI J GUARDIOLA D LABORDE N LACOUR Ph C MAZERIES - MICOULEAU Ch MONTEIL CH NOGUES D PASQUALINI J PEZET G RUEDA S SAGE S SEGUES S SUSIGAN A VARELA R VERGÉ C Absents - excusés : ARNAUD A CABANNE Y COSTES D - GALY D - MATEO J PH - SOZZA H ZARATIN MA Procurations : A ARNAUD donne procuration à STRAMARE RR ; D COSTES donne procuration à A SUSIGAN ; MA ZARATIN donne procuration à S SAGE ; J PH MATEO donne procuration à P BERNARD S BOURDON donne procuration à C MAZERIES en cours de séance à partir de 21h a été nommé secrétaire MICOULEAU Christian Après s’être assuré du quorum, Mr le Maire ouvre la séance à 19h06. Mr Segues demande la parole pour lire ses 2 interventions. « Monsieur le Maire, Madame Monsieur les élus de la majorité. Madame Monsieur des élus de l’opposition. Force est de constater lors de multiples conseils municipaux, notamment lors des commissions des affaires scolaires, la problématique sur l’ensemble des groupes scolaires, sur les fortes chaleurs ainsi que l’insalubrité des toilettes de Jean Jaurès. Je déplore le laxisme total d’une majorité sur les problèmes de santé, la sécurité et le bien-être des enfants et des équipes enseignantes ; en effet, malgré de multiples demandes, la majorité ferme les yeux sur tout.

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RÉPUBLIQUE FRANCAISE

DÉPARTEMENT DE HAUTE GARONNE

VILLE DE SAINT ALBAN

PROCÈS VERBAL DES DÉLIBERATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL

Date de la convocation : 12 juin 2017

Nombre de membres afférents au Conseil municipal : 29

Nombre de membres en exercice : 27

Nombre de membres présents : 20

Procurations : 4 + 1 à partir de 21h

L’an deux mille dix-sept le vingt juin à 19h, le Conseil Municipal de cette Commune,

régulièrement convoqué, s’est réuni au nombre prescrit par la loi, dans le lieu habituel de ses séances,

sous la présidence de M. Raymond Roger STRAMARE.

Présents : ATHIER B – BERNARD P – BOURDON S – CHETCUTTI J – GUARDIOLA D –

LABORDE N – LACOUR Ph – C MAZERIES - MICOULEAU Ch – MONTEIL CH – NOGUES D –

PASQUALINI J – PEZET G – RUEDA S – SAGE S – SEGUES S – SUSIGAN A – VARELA R –

VERGÉ C

Absents - excusés : ARNAUD A – CABANNE Y – COSTES D - GALY D - MATEO J PH -

SOZZA H – ZARATIN MA

Procurations : A ARNAUD donne procuration à STRAMARE RR ; D COSTES donne procuration à

A SUSIGAN ; MA ZARATIN donne procuration à S SAGE ; J PH MATEO donne procuration à P

BERNARD

S BOURDON donne procuration à C MAZERIES en cours de séance à partir de 21h

a été nommé secrétaire MICOULEAU Christian

Après s’être assuré du quorum, Mr le Maire ouvre la séance à 19h06.

Mr Segues demande la parole pour lire ses 2 interventions.

« Monsieur le Maire, Madame Monsieur les élus de la majorité. Madame Monsieur des élus de

l’opposition.

Force est de constater lors de multiples conseils municipaux, notamment lors des commissions des

affaires scolaires, la problématique sur l’ensemble des groupes scolaires, sur les fortes chaleurs ainsi

que l’insalubrité des toilettes de Jean Jaurès.

Je déplore le laxisme total d’une majorité sur les problèmes de santé, la sécurité et le bien-être des

enfants et des équipes enseignantes ; en effet, malgré de multiples demandes, la majorité ferme les

yeux sur tout.

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Les problèmes de forte chaleur qui engendrent des températures excessives dans les classes jusqu’à

32° voire beaucoup plus provoquent des problèmes de santé chez certains enfants… (des insolation,

coup de chaleur).

L ’état d’insalubrité et des vétustés des sanitaires que j’ai constaté, si cela vous intéresse j’ai pris des

photos pour que vous puissiez comprendre ces réels soucis, et j’ai remarqué la présence d’une armoire

complètement rouillée (éventuellement porteuse de germes) qui sert aux agents communaux de

stockage divers, qui n’a rien à faire dans ces locaux, lequel je demande le retrait dans les plus brefs

délais.

Les lavabos ne sont pas accessibles par les CP trop hauts, fuites d’eau camouflées par du papier

toilette, absence de cuvette sur les toilettes, absence de verrou, pouvant entraîner en hiver des

épidémies de grippe et de gastro-entérite. Je considère qu’il est intolérable et surtout dangereux de

laisser des enfants jouer et de travailler dans de telles conditions, Madame, Messieurs les élus de la

majorité je vous demande de prendre en considération les problèmes des groupes scolaires pour que

nos petits saints albanais puissent étudier dans de meilleures conditions. Mr le Maire, comme vous le

savez, une pétition avec plus de 500 signatures de parents est en cours.

J’attire l’attention également sur le courrier des représentants du personnel du 16 juin 2017 qui

nous lance encore un appel à l’aide.

Le mal-être des agents communaux est toujours présent, depuis plus de trois mois trop peu d’actions

ont été mises en place voire pas du tout, ce qui génère encore et encore des problèmes non résolus.

Nous avions évoqué lors d’un conseil municipal, Monsieur le maire, des mauvaises pratiques de

certains agents comme des élus ; cela continue.

J’avais demandé ainsi que l’opposition, que soit mise en place des réunions de CHSCT ainsi que de

CT avec des fréquences plus courtes. Nous n’avons rien vu. Il est évoqué aussi dans le courrier des

représentants du personnel que des organisations syndicales pour pas les citer SUD, UNSA, sont prêts

à intervenir pour pouvoir solutionner les problématiques.

Monsieur le Maire, vous qui étiez un représentant syndical quand vous étiez en activité, je ne

comprends pas que vous ne fassiez rien pour leur venir en aide, à moins que vous préfériez avoir une

grève de l’ensemble des employés communaux au pied de la mairie.

Je vous rappelle qu’en tant que Maire, vous êtes responsable de la santé physique et morale de

l’ensemble des employées communales.

Nous nous devons de répondre aux attentes des employés communaux afin qu’ils puissent travailler

dans de meilleures conditions. »

Madame Guardiola lit un courrier envoyé par Mme Peyronnet, directrice de l’élémentaire Jean-Jaurès,

au Maire.

« Monsieur le Maire de Saint Alban,

Je me permets de vous interpeler concernant les propos tenus par Monsieur Segues, conseiller

municipal, lors du conseil d'école du 12 juin.

Monsieur Segues, qui nous avait déjà fait part de ses désaccords avec la municipalité lors du conseil

d'école du 27 février 2017, a reproché ouvertement à notre élue, Madame Guardiola, de ne pas

transmettre les procès-verbaux des conseils d'école aux élus concernés et de ne pas

relayer les demandes faites par les membres du conseil.

Par ailleurs, il a encouragé les associations de parents d'élèves à déposer plainte contre la mairie pour

non-assistance à personne en danger concernant les fortes chaleurs dans les classes.

En tant que Présidente, je ne peux accepter que de tels propos soient tenus dans le cadre du conseil

d'école.

Si la situation venait à se reproduire, je me verrais dans l'obligation d'en référer à ma hiérarchie.

Vous remerciant par avance de l'attention que vous porterez à mon courrier, je vous prie d'agréer,

Monsieur le Maire, l'expression de mes respectueux hommages.

Marion Peyronnet - EEPU Jean Jaurès »

Monsieur Segues répond qu’il a effectivement demandé aux parents d’élève de déposer plainte mais

que concernant le manque de communication, il explique qu’il a dit que ‘les informations n’étaient pas

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forcément remontées à bon escient ». Il ajoute qu’il a également dit que « la municipalité s’en foutait,

s’en moquait » car les problématiques de chaleur et d’insalubrité des groupes scolaires sont connues

depuis de nombreuses années et de longs débats ont eu lieu à ces sujets mais rien n’a été fait.

Monsieur le Maire indique qu’il déplore le fait que Mr Segues soit plus un représentant syndical qu’un

élu. Il précise que si une attitude pareille persiste, il sera obligé de prendre les initiatives qui

s’imposent car lorsque l’on est conseiller municipal, des responsabilités sont engagées auprès de la

population. Il ajoute que si des choses ne vont pas, cela est possible, le maximum est fait pour essayer

de les régulariser. Il précise que concernant le personnel, tout est mis en œuvre pour répondre aux

problématiques. Une réunion a eu lieu récemment avec la DGS et le Centre de Gestion pour établir les

fiches de postes et l’organigramme au mois de septembre ou octobre.

Mr le Maire soumet à l’approbation le procès-verbal de la dernière séance.

Mr Segues indique qu’il souhaite faire ajouter une phrase page 9 « il fait comme lui, il hoche la tête de

haut en bas comme un chien ».

Mr le Maire indique que si cela est possible, ce sera fait. Il ajoute que s’il a tenu ces propos c’est parce

qu’à chaque fois qu’il s’adresse à Mr Segues, celui-ci lui répond en hochant la tête comme le petit

chien qu’il a chez lui et qu’il a apporté exprès… si les gens veulent le voir. Il ajoute qu’il regrette

d’être allé chercher Mr Segues en pensant que c’était un homme responsable.

Mr Vergé excuse Mr Cabanne qui vient d’avoir une panne de véhicule.

Il souhaite revenir sur les problématiques liées au personnel communal. En effet, il explique que Mr le

Maire est le responsable administratif de l’ensemble du personnel communal mais que Mr Susigan est

tout de même l’adjoint en charge des risques communaux comme pour les écoles et des risques

concernant le personnel communal.

Concernant la demande d’ajout de la phrase de Mr Segues, Mr Vergé demande une réponse claire de

la part de Mr le Maire. Il ajoute que la CNIL prévoit de conserver les bandes 2 mois et demande que

les bandes ne soient pas effacées dès demain et de les conserver pour que tout le monde puisse les

écouter.

Mr le Maire répond qu’il respectera ce qui est respectable.

Le procès-verbal de la dernière séance en intégrant la modification demandée par Mr Segues, est

adopté à l’UNANIMITE.

N° 54 REGLEMENT INTERIEUR DU CONSEIL MUNICIPAL - MODIFICATION

Rapporteur : Mr le Maire

Comme suite à l’évolution des rapports politiques entre les membres du conseil municipal, il convient

d’adapter le règlement intérieur du conseil municipal et de le faire évoluer en prenant en compte les

aspects jurisprudentiels.

1) Modification du Chapitre II : commissions et comités consultatifs

Article 7 : Commissions municipales permanentes spécialisées

Il est notamment indiqué que « la composition de ces différentes commissions, doit respecter le

principe de la représentation proportionnelle pour permettre l’expression pluraliste des élus au sein de

l’assemblée communale.

Considérant la création d’une nouvelle tendance, il convient de modifier le nombre de membres de ces

commissions ; il est proposé d’ajouter un siège par commission afin de permettre au membre

représentant la nouvelle tendance issue du conseil municipal, de siéger au sein de chaque commission :

(article L 2121-22 du CGCT – CE, 20/11/2013, n°353890 – CAA Marseille, 04/11/2010,

n°09MA01097 – conclusions du CA, 20/11/2013)

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COMMISSION NOMBRE DE MEMBRES

Finances 11 membres = 9 maj + 2 min

Aménagement du territoire environnement 12 membres = 10 maj + 2 min

Affaires économiques/emploi - commerces 9 membres = 7 maj + 2 min

Action éducative structures dispositifs 11 membres = 9 maj + 2 min

Culture 10 membres = 8 maj + 2 min

Sécurité 9 membres = 7 maj + 2 min

Communication information cérémonies officielles 13 membres = 11 maj + 2 min

Sport vie associative 16 membres = 13 maj + 3 min

Affaires sociales et solidarités 13 membres = 11 maj + 2 min

Commission ad hoc marches publics 6 membres = 4 maj + 2 min

maj = élus majorité min = élus minorité

2) Modification du chapitre VI : dispositions diverses

Droit d’expression – article 29 : Expression des élus minoritaires et majoritaires représentés

au sein du conseil municipal

Il est notamment indiqué que « Afin de permettre une expression démocratique, tout groupe de

conseillers municipaux élus issus d’une même liste présentée aux élections municipales, se verra

accorder un espace dans le bulletin d’informations municipales.

Chaque groupe désignera un responsable chargé de la communication, afin d’assurer la transmission

des textes soumis aux différentes publications communales. »

Il convient de compléter ce paragraphe par :

« En cours de mandat, toute nouvelle tendance au sein du conseil municipal, se verra accorder un

espace dans le bulletin d’informations municipales. Cet espace doit présenter un caractère suffisant et

être équitablement réparti (art L 2121-27-1 CGCT – CAA, Versailles – 13/12/2007 n°06VER00383 –

réponse ministérielle n°00238 JO Sénat 2007 p 1939 question écrite JL Masson) ».

Il est proposé que la partie « Bulletin d’information générale « de vous à nous » - tribune libre »

qui suit :

« Distribué gratuitement à l’ensemble des habitants, l’espace dédié au droit d’expression est réparti

selon les règles suivantes :

- liste d’opposition : forfait de 950 signes (+ ou – 10% /espaces, virgules, points… compris) soient

environ 10 lignes ;

- liste de majorité : forfait de 2 500 signes (+ ou – 10% / espaces, virgules, points… compris) soient

environ 30 lignes.

Dans l’espace ainsi réparti, sont inclus les titres ; le nom du groupe n’est pas comptabilisé dans le

forfait.

Le Maire ou la personne désignée par lui, aura la charge de prévenir les groupes représentés au sein

du conseil municipal. Chaque groupe politique compose sa page à sa guise en respectant le forfait de

signes prévus et la remet par courrier ou par courriel au service communication de la ville à une date

fixée par ce service. »

soit ainsi remplacée :

« Bulletin d’information générale « de nous à vous » - tribune libre

Distribué gratuitement à l’ensemble des habitants, l’espace dédié au droit d’expression est réparti

selon les règles suivantes :

- un forfait de 7 lignes pour chaque tendance afin de garantir l’espace suffisant pour

l’expression ;

- une ligne par conseiller municipal appartenant à la tendance, pour respecter la

proportionnalité.

Dans l’espace ainsi réparti, sont inclus les titres ; le nom de la tendance n’est pas comptabilisé dans le

forfait.

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Le Maire ou la personne désignée par lui, aura la charge de prévenir les tendances représentées au sein

du conseil municipal. Chaque tendance politique compose sa page à sa guise en respectant l’espace

dédié et la remet par courrier ou par courriel au service communication de la ville à une date fixée par

ce service ».

Il est également proposé que la partie

« Le site internet de la commune

Il accueillera également un espace d’expression pour chaque groupe politique.

L’espace dédié au droit d’expression est réparti selon les règles suivantes :

- liste d’opposition : forfait de 950 signes (+ ou – 10% / espaces, virgules, points… compris)

soient environ 10 lignes ;

- liste de majorité : forfait de 2 500 signes (+ ou – 10% / espaces, virgules, points … compris)

soient environ 30 lignes.

La mise à jour de ce droit d’expression sera trimestrielle.

Le texte de chaque groupe politique sera remis par courriel au service communication de la ville à

une date fixée par ce service, dans le mois précédant la fin de chaque trimestre civil. »

Soit ainsi remplacée :

« Le site internet de la commune

Il accueillera également un espace d’expression pour chaque tendance.

L’espace dédié au droit d’expression est réparti selon les règles suivantes :

- un forfait de 7 lignes pour chaque tendance afin de garantir l’espace suffisant pour

l’expression ;

- forfait auquel s’ajoute une ligne par conseiller municipal appartenant à la tendance, pour

respecter la proportionnalité.

Dans l’espace ainsi réparti, sont inclus les titres ; le nom de la tendance n’est pas comptabilisé dans le

forfait.

La mise à jour de ce droit d’expression sera trimestrielle.

Le texte de chaque tendance politique sera remis par courriel au service communication de la ville à

une date fixée par ce service, dans le mois précédant la fin de chaque trimestre civil. »

Après en avoir délibéré, les membres du conseil municipal adoptent la proposition ci-dessus à

l’UNANIMITE.

N° 55-2017 COMMISSIONS COMMUNALES/COMMISSIONS MUNICIPALES

PERMANENTES SPECIALISEES – MODIFICATION DE LEUR COMPOSITION

Rapporteur : Mr le Maire

Il est exposé :

1 Création

Le conseil municipal dispose d'une totale liberté dans la création des commissions municipales (seule

la création de la commission d'appel d'offres est obligatoire) et dans le nombre de membres qui les

composent. Le conseil municipal peut former, au cours de chaque séance, des commissions chargées

d'étudier les questions soumises au conseil (art. L 2121-22 du CGCT).

2. Durée

Aucune durée relative à ces commissions n'est fixée par les textes. Cependant, la jurisprudence a

précisé qu’« en l'absence de disposition y dérogeant expressément, et sauf le cas de la suppression de

la commission, le mandat des membres des commissions ne prend fin, en principe, qu'en même temps

que celui de conseiller municipal »

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3. Membres des commissions

Les commissions municipales ne peuvent être composées que de conseillers municipaux. Il appartient

au conseil municipal de décider du nombre de conseillers siégeant dans chaque commission.

Les membres sont désignés par vote à bulletin secret (art. L 2121-21 du CGCT) mais le conseil

municipal peut décider, à l'unanimité, de ne pas procéder au scrutin secret aux nominations ou aux

présentations.

4. Représentation proportionnelle dans les communes de 1 000 habitants et plus

Dans les communes de plus de 1 000 habitants, la composition des différentes commissions, y

compris les commissions d'appel d'offres, doit respecter le principe de la représentation

proportionnelle pour permettre l'expression pluraliste des élus au sein de l'assemblée communale (art.

L 2121-22 du CGCT).

5. Compétences

Les compétences de ces commissions sont fixées par le conseil municipal, parmi les questions qui lui

sont soumises.

Elles ne peuvent qu'être chargées d'étudier les questions soumises au conseil. Aucune autre disposition

législative ou réglementaire ne donne compétence à une commission communale pour prendre

collégialement, à la place du conseil municipal ou du maire, des décisions relatives à l'administration

municipale (CAA Nantes, 12 mars 2004.

6. Fonctionnement

Elles sont convoquées par le maire, qui en est le président de droit, dans les 8 jours qui suivent leur

nomination, ou à plus bref délai sur la demande de la majorité des membres qui les composent. Dans

cette première réunion, les commissions désignent un vice-président qui peut les convoquer et les

présider si le maire est absent ou empêché.

Excepté ces dispositions prévues par l'article L 2121-22 du CGCT, leur fonctionnement n'est régi par

aucune règle particulière.

Monsieur le Maire rappelle les commissions municipales permanentes spécialisées instituées ainsi que

le nombre de membres qui la composent, conformément au règlement intérieur modifié par

délibération du 20 juin 2017 :

COMMISSION NOMBRE DE MEMBRES

Finances 11 membres = 9 maj + 2 min

Aménagement du territoire environnement 12 membres = 10 maj + 2 min

Affaires économiques/emploi - commerces 9 membres = 7 maj + 2 min

Action éducative structures dispositifs 11 membres = 9 maj + 2 min

Culture 10 membres = 8 maj + 2 min

Sécurité 9 membres = 7 maj + 2 min

Communication information cérémonies officielles 13 membres = 11 maj + 2 min

Sport vie associative 16 membres = 13 maj + 3 min

Affaires sociales et solidarités 13 membres = 11 maj + 2 min

Commission ad hoc marches publics 6 membres = 4 maj + 2 min

maj = élus majorité min = élus minorité

Le nombre de membres indiqué ci-dessus exclut le maire ; chaque conseiller municipal est membre

d’une commission au moins.

Monsieur le Maire précise les compétences de chaque commission :

● Commission finances

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Préparation des étapes budgétaires – examen des engagements financiers

● Commission communication – information – cérémonies officielles

Communication municipale et associative – communication officielle

●Commission affaires économiques/emploi – commerces

Commerces – entreprises – emploi – marché plein vent -commerçants ambulants -

Taxis

● Commission culture

Centre culturel – bibliothèque – action socio-culturelle éducative associative

● Commission sécurité

Risques communaux - moyens d’alerte – protection civile – assurances (hors personnel)

Risques du personnel communal – chapiteaux, tentes et structures - Fêtes foraines

Sécurité routière – police municipale

● Commission Aménagement du territoire – Environnement

Urbanisme – développement durable – travaux – voies et réseaux – déchets – transports et

Déplacements – Relations avec le voisinage – autorisations de voirie - occupation du domaine

Public – bâtiments - accessibilité

● Commission éducation – action éducative – structures – dispositifs

Enfance et jeunesse – affaires scolaires – restauration scolaire – parentalité – CEJ –CEL - PEDT –

CLSH – CLAC – CLAS – CLAE – Point jeunes

● Commission affaires sociales et solidarités

Aide sociale – santé – logement – parentalité – familles – personnes âgées et repas des aînées –

personnes handicapées – insertion et demandeurs d’emploi/accès à l’emploi

● Commission sport et vie associative

Associations – festivités dont repas du personnel et cérémonie des vœux – gestion de l’occupation

des équipements associatifs et sportifs

Jumelage et relations internationales – patrimoine culturel et historique

Monsieur le Maire propose d’élire les membres remplacés et supplémentaires de ces commissions.

Le vote est fait à bulletins secrets, sauf si le conseil municipal décide, à l’unanimité ; Il est proposé au

conseil municipal de ne pas procéder au vote à bulletin secret.

Mr le Maire soumet aux votes la proposition de voter à main levée ; le vote à main levé est adopté à

l’UNANIMITE.

Les nominations prennent effet dès que le maire a donné lecture des résultats de l’appel à candidature.

Monsieur le Maire propose de compléter chaque commission par la nomination de Mr Segues et de

remplacer les membres dont le siège est vacant.

Sont élus membres des commissions :

Commission finances

Alain SUSIGAN Christian MICOULEAU Patrick BERNARD

Serge SAGE Raphaël VARELA Jean-Philippe MATEO

Bernard ATHIER Aline ARNAUD Cédric VERGÉ

Stéphane SEGUES Philippe LACOUR

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Commission communication – information – cérémonies officielles

Christian MICOULEAU Patrick BERNARD Marie-Antoinette ZARATIN

Jeannine CHETCUTTI Alain SUSIGAN

Danièle GUARDIOLA Chantal MONTEIL Jacqueline PASQUALINI

Raphaël VARELA Gilles PEZET Dominique NOGUES

Stéphane SEGUES Nathalie LABORDE

Commission affaires économiques – emploi – commerces

Christian MICOULEAU Alain SUSIGAN

Marie-Antoinette ZARATIN Aline ARNAUD Philippe LACOUR

Cédric VERGÉ

Stéphane SEGUES Henri SOZZA Daniel GALY

Commission culture

Jean-Philippe MATEO Patrick BERNARD Marie-Antoinette ZARATIN

Jeannine CHETCUTTI Alain SUSIGAN Danièle GUARDIOLA

Nathalie LABORDE Yoan CABANNE

Stéphane SEGUES Daniel COSTES

Commission sécurité

Alain SUSIGAN Jean-Philippe MATEO Patrick BERNARD

Raphaël VARELA Gilles PEZET

Bernard ATHIER Cédric VERGÉ

Stéphane SEGUES Henri SOZZA

Commission aménagement du territoire – environnement

Patrick BERNARD Christian MICOULEAU

Alain SUSIGAN Célina MAZURIES

Serge SAGE Sylvie BOURDON

Gilles PEZET Cédric VERGÉ

Stéphane SEGUES Danièle GUARDIOLA Henri SOZZA

Nathalie LABORDE

Commission éducation – action éducative – structures – dispositifs

Danièle GUARDIOLA Jeannine CHETCUTTI Alain SUSIGAN

Marie-Antoinette ZARATIN Sabine RUEDA

Chantal MONTEIL Danielle COSTES Yoan CABANNE

Stéphane SEGUES Sylvie BOURDON Nathalie LABORDE

Commission affaires sociales et solidarités

Marie-Antoinette ZARATIN Alain SUSIGAN Danièle GUARDIOLA

Jeannine CHETCUTTI Chantal MONTEIL

Sylvie BOURDON Célina MAZERIES Jacqueline PASQUALINI

Danielle COSTES Dominique NOGUES

Stéphane SEGUES Aline ARNAUD

Commission sport et vie associative

Raphaël VARELA Alain SUSIGAN

Bernard ATHIER Patrick BERNARD Célina MAZERIES

Jean-Philippe MATEO Aline ARNAUD

Nathalie LABORDE Gilles PEZET Chantal MONTEIL

Cédric VERGÉ Yoan CABANNE

Stéphane SEGUES

Jacqueline PASQUALINI Danièle GUARDIOLA Sabine RUEDA

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Commission ad hoc marchés publics (marchés à procédure non formalisée comme MAPA par

exemple)

Alain SUSIGAN Marie-Antoinette ZARATIN

Gilles PEZET Cédric VERGÉ Danièle GUARDIOLA

Stéphane SEGUES

Après en avoir délibéré, les membres du conseil municipal adoptent la proposition ci-dessus à

l’UNANIMITE.

N° 56-2017 TAXE SUR LA PUBLICITE EXTERIEURE - TARIFS 2018

Rapporteur : Mr MICOULEAU

Par délibération du 20 octobre 2008, le Conseil Municipal approuvait l’application sur le territoire

communal de la TLPE à compter du 1er janvier 2009 en substitution de la taxe sur les emplacements

publicitaires fixes perçue jusqu’en 2008, fixait le tarif de droit commun à 15 € avec une période

transitoire entre 2009 et 2013, exonérait ou appliquait une réfaction de 50 % à certaines catégories de

support.

L’article L2333-9 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) fixe les tarifs maximaux de

la Taxe Locale sur la Publicité Extérieure (TLPE). Ces tarifs sont relevés chaque année, dans une

proportion égale au taux de croissance de l’indice des prix à la consommation hors tabac de la

pénultième année.

Le taux de variation applicable aux tarifs de la TLPE en 2018 s’élève ainsi à + 0.6 % (source INSEE).

Le montant de la TLPE varie selon la nature et la surface des supports publicitaires et la taille de la

collectivité. Les tarifs sont fixés par délibération du conseil municipal.

Pour l’année 2018 les tarifs proposés sont les suivants :

S’agissant des enseignes :

- 15.50 €/m² lorsque la somme des superficies taxables est supérieure à 7 m² et inférieure ou

égale à 12 m²

- 31 €/m² lorsque la somme des superficies taxables est supérieure à 12 m² et inférieure ou égale

à 50 m²

- 62 €/m² lorsque la somme des superficies taxables est supérieure à 50 m²

S’agissant des dispositifs publicitaires et pré enseignes :

- 15.50 € /m² pour les supports non numériques

- 46.50 € /m² pour les supports numériques

Il est proposé au Conseil Municipal :

- d’approuver l’augmentation du tarif maximal de droit commun à 15,50 € à compter du 1er

janvier 2018

- de maintenir les exonérations et réfactions prévues dans la délibération du 4 décembre 2008.

Mr Vergé explique que ses colistiers et lui-même sont contre cette augmentation pour les raisons

suivantes :

- l’augmentation de la taxe et suivre l’indice des prix ne sont pas obligatoires

- la santé des commerces n’est pas florissante, il faut donc éviter de leur mettre un peu plus la

tête sous l’eau.

De nombreux commerces ferment sur Saint-Alban, comme récemment la boulangerie Maurel qui avait

fait une demande sur un fond qui peut être prévu pour les municipalités pour une aide à un instant

précis dans la vie professionnelle d’un artisan, pour aider la santé de l’entreprise. Demande qui a

donné lieu à une fin de non-recevoir.

Mr Vergé se demande donc qu’elle est la réelle motivation de Mr Micouleau en qualité d’adjoint aux

commerces avec l’autorisation de Mr le Maire. Il ajoute qu’il n’est pas logique de dire d’un côté « on

veut des artisans, on souhaite redynamiser le centre-ville » sans se donner aucun moyen et en plus en

augmentant les taxes pour une recette minime. Il ajoute que l’automaticité des augmentations sans voir

plus loin n’est pas légitime et logique.

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Mr Susigan demande si Mr Maurel payait cette taxe.

Mr Micouleau explique que Saint-Alban est une des commune avec le taux de TLPE le plus bas.

Mr Vergé dit que cet argument est maigre et explique qu’il n’est pas contre l’existence de cette taxe

mais contre l’augmentation de ce jour. Il ajoute que ses colistiers et lui-même sont pour cette taxe,

notamment pour aider les commerces et empêcher la pollution publicitaire visuelle, mais contre cette

augmentation non justifiée et sans objectif précis.

Mr Sage dit que lui, en tant que consommateur et Saint-Albanais, il ne trouve pas l’augmentation

minime de cette taxe, anormale, au même titre que les évolutions qui sont répercutées dans les prix de

leur consommation.

Mr Vergé demande à Mr Sage s’il sait à quoi sert la recette de cette taxe. Il précise que le principe de

l’impôt républicain est que lorsqu’on lève un impôt, il doit servir à quelque chose de précis et c’est

pour cela que lui et ses colistiers se battent depuis la précédente mandature déjà.

Mr Segues reproche à Mr Micouleau, Président de la Commission des Affaires Economiques et du

Commerce de n’avoir réuni la commission qu’une seule fois depuis le début du mandat. Il lui reproche

de prendre des décisions sans en avoir discuté au préalable en commission, notamment pour

l’augmentation de cette taxe. Il pense qu’il serait plus judicieux d’aider les commerces plutôt que

d’augmenter la taxe.

Il demande à Mr Micouleau de réellement faire fonctionner la commission car de nombreux points

restent à aborder. Il lui demande également d’être plus présent sur le terrain auprès des entreprises, ce

qui n’est pas fait jusqu’à présent.

Mr Micouleau répond qu’il est présent sur le terrain et qu’au lieu de le critiquer sans savoir, Mr

Segues devrait lui apporter des chiffres ou des noms d’entreprise où Mr Micouleau s’est rendu ou non.

Il ajoute qu’il réunira la Commission et qu’à un moment donné, Mr Ségues était prêt à l’aider avec lui

sauf que quand il lui en a parlé, il ne l’a plus vu. Il dit ensuite « moi j’aime bien les gens qui sont des

donneurs de leçon et qu’après quand on les met au pied du mur, ils s’évaporent ».

Mr Segues répond que ces propos sont totalement faux. Il reconnait avoir dit à Mr Micouleau qu’il

allait l’aider sauf que depuis 3 ans, Mr Micouleau n’a fait aucun pas, aucun compte rendu, aucun

rapport n’a été envoyé à la Commission. Il ajoute que lui a fait le tour des entreprises et qu’il ne suffit

pas d’aller chez son boulanger, le buraliste ou le fleuriste. Il précise qu’il y a une zone industrielle sur

Saint-Alban et qu’il faut aussi aller y faire un tour parce que là-bas aussi, il y a des besoins.

Après en avoir délibéré, les membres du conseil municipal adoptent la proposition par 3 voix contre

(Noguès, Vergé, Segues), 21 voix pour.

N° 57 SUBVENTION AUX ASSOCIATIONS 2017 - FNACA

Rapporteur : Mr VARELA

Après avoir examiné le dossier de demande de subvention de l’association FNACA,

Après avoir fait le point avec l’association FNACA quant à ses interventions lors des

commémorations,

Mr Varela explique qu’il s’est renseigné pour savoir ce qui était fait dans les communes voisines.

Il est proposé d’attribuer une subvention de 500€ à la FNACA au titre de l’année 2017.

Après en avoir délibéré, les membres du conseil municipal adoptent la proposition ci-dessus à

l’UNANIMITE.

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N° 58 SUBVENTION AUX ASSOCIATIONS 2017 – ASSOCIATION MARCHE ST

ALBANAIS

Rapporteur : Mr VARELA

Après avoir examiné le dossier de demande de subvention de l’association « Marché St Albanais »,

Après avoir fait le point avec l’association concernée quant à son action sur le territoire communal et

en faveur des habitants,

Il est proposé d’attribuer une subvention de 1 950€ à l’association Marché St Albanais au titre de

l’année 2017.

Mr Vergé demande ce que pense Mr Micouleau de cette subvention puisqu’il est en charge du marché

plein vent.

Mr Micouleau explique qu’il a réuni la commission des marchés. Il ajoute qu’il y a un nouveau

règlement. Il précise que jusque-là la municipalité reversait 20% de la taxe récoltée pour les

emplacements à l’association en plus des 1 949€ de subvention. Mr Micouleau explique que reverser

une partie d’une taxe est interdit, cette pratique a donc été stoppée et le montant de la subvention sera

revu l’an prochain en fonction des projets et du bilan prévisionnel qui sera présenté par l’association.

Après en avoir délibéré, les membres du conseil municipal adoptent la proposition ci-dessus à

l’UNANIMITE.

N° 59-2017 REGLEMENT DE FONCTIONNEMENT DE LA CRECHE

Rapporteur : Mme CHETCUTTI

Comme suite à la nouvelle convention signée avec la CAF, validée lors du précédent conseil

municipal, le règlement de fonctionnement du multi-accueil est modifié pour répondre à une

uniformité des règlements de fonctionnement entre tous les établissements de jeunes enfants sur

demande de la CAF.

Les points majeurs qui seront à modifier à partir du 1er septembre 2017 :

o la facturation s’effectuera à la demi-heure. Toute demi-heure entamée est due.

(Facturation au quart d’heure depuis 2011). Cette notion a été validée en conseil

municipal du mois d’avril.

o la possibilité pour les familles, de prendre 10 jours de congés supplémentaires sur

l’année de septembre à juillet en plus des 5 semaines de fermeture de la structure et

des jours fériés.

Le règlement de fonctionnement est organisé par article selon le modèle de la CAF :

Il est donc composé de 14 articles :

Article 1 : le service d’accueil : modalités de fonctionnement

Article 2 : Les fonctions de direction

Article 3 : la continuité de direction

Article 4 : Les fonctions du personnel encadrant

Article 5 : Les modalités d’admission

Article 6 : Participation financière de la famille

Article 7 : Contractualisation, horaires et conditions de départ

Article 8 : Modalités du concours du médecin

Article 9 : Délivrance de soins spécifiques

Article 10 : Modalités d’intervention médicale en cas d’urgence

Article 11 : Place et participation des parents à la vie de l’établissement.

Article 12 : Modalités d’information des familles

Article 13 : Organisation matérielle

Article 14 : Règlement de fonctionnement

De façon plus précise, il est indiqué que :

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o les modalités d’admission sont détaillées,

o les modalités d’accueil d’un enfant handicapé sont ajoutées,

o le terme de « groupe » est remplacé par « unité d’accueil »,

o les principes de continuité de direction et la charte de Laïcité sont mis en place,

o les fonctions du personnel encadrant ont été développées,

o les articles sur la santé de l’enfant ont été précisés,

o la place et la participation des parents à la vie de l’établissement font l’objet d’un

article,

o des annexes sont mises en place concernant :

• la charte de la laïcité de la branche famille avec ses partenaires,

• le protocole d’absence de direction afin d’assurer la continuité de

direction,

• les planchers plafonds de la CAF à modifier chaque année,

• la liste des maladies,

• le protocole de mise en sûreté des enfants et du personnel en cas

d’intrusion d’une personne étrangère dans l’établissement,

• La signature du contrat.

Il est proposé d’adopter le règlement de fonctionnement ainsi que ses annexes.

Mr Vergé demande à Mme Chetcutti pourquoi le Comité Technique n’a pas été consulté avant de

proposer la modification du règlement.

Mme Chetcutti explique que c’est imposé par la Caf et validé en commission.

Mr Vergé explique que l’avis du comité technique est une obligation car cela engage la condition de

travail des agents municipaux. Il ajoute que cela devra être reporté au Conseil Municipal du mois de

juillet après que le Comité Technique ait été réuni.

Mme Chetcutti explique que ce règlement concerne surtout les parents, les utilisateurs du multi-

accueil.

Mr Vergé répond que cela impacte la façon et la condition de travailler des agents.

Mme Chetcutti dit que si cela doit être fait, ce sera fait.

Mr le Maire répond qu’il s’agit d’une convention avec la Caf et qu’il ne faut pas tout mélanger.

Mr Segues demande à Mme la DGS de prendre la parole, qu’elle puisse aider les élus et que si cela ne

peut pas être arrêté ce soir, que cela soit reporté.

Mme la DGS explique qu’il s’agit du fonctionnement de la structure et que cela ne bouleverse pas

l’organisation du personnel, cela ne bouleverse pas l’organisation des services. Il s’agit vraiment de la

relation de la fonction des personnels avec les familles, au niveau des paiements. L’organisation n’est

pas bouleversée, ni la structuration du temps de travail. C’est vraiment sur la fonction quand on parle

de continuité, en plus ce sont des choses qui existaient déjà, qui étaient déjà en place et qui sont

peaufinées mais qui ne touchent pas au temps de travail, à l’organisation pure et dure du service.

Il y a effectivement par ailleurs une réflexion en cours qui a été annoncée en commission petite

enfance où dans ce cas l’attention a été attirée sur le fait qu’il faut une véritable réflexion sur le fond, il

faut qu’il y ait une concertation, il faut qu’il y ait le CT.

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Mais dans ce cas, c’est vraiment la fonction des agents par rapport aux familles, au paiement, par

rapport à la gestion de l’accueil des enfants. Cela concerne d’avantage la posture professionnelle que

le temps de travail, le grade, la répartition des équipes.

Mr Vergé répond qu’au vu des titres des articles modifiés, ses interrogations et affirmations sont

logiques.

Mme la DGS répond que le règlement a été transmis intégralement avec le dossier du Conseil

Municipal. En lisant le règlement, Mr Vergé pourra se rendre compte qu’il s’agit vraiment de la

philosophie de la structure. Cela traduit quelque chose qui existait déjà et qui est affiné sans quoi Mme

la DGS aurait alerté.

Mr Vergé répond qu’ils sont donc induits en erreur par les titres de ce support.

Mme la DGS insiste sur le fait que le règlement a été transmis en pièce jointe du dossier du conseil

municipal.

Mme Chetcutti réitère que cela est imposé par la CAF et que ce n’est pas la directrice de la crèche qui

s’est fait son propre règlement. Ce règlement s’appuie sur les consignes de la CAF. Donc il n’est pas

possible d’y déroger.

Mr Vergé poursuit qu’en intelligence, il prend acte de cette démarche.

Après en avoir délibéré, les membres du conseil municipal adoptent la proposition ci-dessus à

l’UNANIMITE.

N° 60-2017 REGLEMENT DE PUBLICITE INTERCOMMUNAL – AVIS AVANT ARRET DU

PROJET

Rapporteur : Mr MICOULEAU

Il est rappelé que le Règlement Local de Publicité intercommunal (RLPi) de Toulouse Métropole a été

prescrit en Conseil de la Métropole du 9 avril 2015.

I. Contexte réglementaire et métropolitain :

Le RLPi est un document qui édicte des prescriptions à l'égard de la publicité, des enseignes et pré

enseignes visibles de toute voie ouverte à la circulation publique. Ces règles, plus restrictives que le

règlement national, peuvent être générales ou s'appliquer à des zones identifiées.

La réglementation nationale (Loi du 12 juillet 2010 portant Engagement National pour

l’Environnement, dite loi ENE) poursuit un objectif de protection du cadre de vie, de mise en valeur

du paysage tout en cherchant une adéquation avec le respect de la liberté d'expression et les réalités

économiques de la liberté du commerce et de l'industrie.

Depuis la loi ENE de 2010, Toulouse Métropole, compétente en matière de Plan Local d'urbanisme

(PLU), est devenue compétente pour élaborer un Règlement Local de Publicité intercommunal (RLPi)

sur son territoire. Les 26 règlements locaux de publicité communaux existants continueront à

s'appliquer jusqu'à l'opposabilité du RLPi.

La délibération de prescription du RLPi de Toulouse Métropole a défini les objectifs suivants :

- Préserver l'attractivité de la Métropole tout en luttant contre la pollution visuelle

- Renforcer l'identité métropolitaine et harmoniser la réglementation locale

- Adapter la réglementation nationale aux caractéristiques du territoire et la renforcer,

-Intégrer les exigences environnementales de la loi Grenelle 2 et réduire la consommation

énergétique de certains dispositifs,

- Tenir compte des nouveaux procédés et des nouvelles technologies en matière de publicités

- Associer les institutionnels, les professionnels et les citoyens à l'élaboration du RLPi ainsi

qu'à sa mise en œuvre.

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Cette même délibération de prescription a défini les modalités de concertation. Celle-ci s'est déroulée

de fin avril 2015 au 31 mai 2017 et fera l'objet d'un bilan qui sera présenté en Conseil de la Métropole

à l'occasion de l'arrêt du projet de RLPi. Pendant cette période, se sont tenues deux réunions publiques

aux étapes clés d'élaboration du RLPi :

- En phase de diagnostic et d'orientations : le 29 juin 2016

- En phase réglementaire : le 28 mars 2017.

L'élaboration du RLPi s'inscrit dans le projet de territoire de Toulouse Métropole qui a prescrit en cette

même séance du 9 avril 2015, l'élaboration de son Plan Local d'Urbanisme intercommunal tenant lieu

de Programme Local d'habitat (PLUi-H).

Le RLPi est élaboré conformément à la procédure d'élaboration des plans locaux d'urbanisme et

deviendra une annexe du PLUi-H, une fois qu'il aura été approuvé.

Le « Porter à connaissance de l’État » a été transmis par Monsieur le Préfet le 29 février 2016 et a été

mis à disposition du public et pris en compte dans l'élaboration du RLPi.

Dans le cadre de l’élaboration du RLPi de Toulouse Métropole, un diagnostic de la situation de la

publicité extérieure a été réalisé au printemps 2016. Il s'est appuyé sur trois types d'analyses :

- Une analyse urbaine et paysagère du territoire,

- Une analyse de la réglementation nationale applicable sur le territoire de la Métropole,

combinée à une expertise des 26 règlements locaux existants,

- Une analyse de terrain portant sur la situation de la publicité extérieure sur le territoire

métropolitain.

Ce diagnostic a été réalisé en collaboration avec les communes et partagé avec l'ensemble des

partenaires en juin 2016. Ce sera une pièce constitutive du rapport de présentation du RLPi.

Les conclusions du diagnostic ont permis de définir 10 orientations pour le RLPi :

- En matière de publicité :

1. Maintenir et généraliser la préservation des lieux remarquables. Protéger les

centres-villes,

2. Supprimer la publicité dans les zones naturelles situées en secteur aggloméré,

3. Harmoniser les dispositifs existants en fixant le format publicitaire maximum à 8

m²,

4. Assurer une meilleure insertion paysagère des dispositifs publicitaires,

5. Garantir la qualité des matériels employés,

6. Encadrer les publicités numériques.

- En matière d'enseignes :

7. Réduire l'impact des enseignes scellées au sol,

8. Intégrer les enseignes murales dans l'architecture du bâtiment en fonction des

caractéristiques des centres-villes et mieux les encadrer dans les pôles commerciaux,

9. Interdire les enseignes en toiture en tenant compte des caractéristiques urbaines des

secteurs concernés,

10. Encadrer le développement des enseignes numériques.

Ces orientations ont fait l'objet d'un débat dans chaque Conseil municipal des 37 communes membres

à l'automne 2016, puis en Conseil de la Métropole le 15 décembre 2016.

Ces orientations ont constitué le socle commun à partir duquel ont été travaillées les propositions

réglementaires et de zonage qui ont été partagées avec l'ensemble des partenaires en décembre 2016 et

janvier 2017, puis en avril et mai 2017.

Pendant toute la durée d'élaboration du projet, Toulouse Métropole a :

- Mis en œuvre les modalités de collaboration avec les 37 communes membres, en particulier

un travail dans chacune des communes aux étapes clés du projet (En phase de diagnostic en mars et

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avril 2016, en phase réglementaire en février 2017)

- Mis en place un partenariat avec les personnes publiques associées, les communes et

intercommunalités limitrophes, mais aussi avec les acteurs économiques et les associations de

protection de l'environnement à travers la tenue de 3 ateliers aux étapes clés du projet (29 juin 2016 en

phase de diagnostic, 13 décembre 2016 et 5 mai 2017 en phase réglementaire)

- Assuré une large concertation avec le public d'avril 2015 au 31 mai 2017.

La délibération de prescription du RLPi du 9 avril 2015, prévoit, au titre des modalités de

collaboration des 37 communes de Toulouse Métropole, un avis sur le projet de RLPi avant l'arrêt de

celui-ci en Conseil de la Métropole.

Les Communes disposent d'un délai d'un mois pour se prononcer sur un dossier comportant les

principales dispositions relatives au règlement qui la concerne. Ce dossier traduit l'état d'avancement

des travaux du RLPi début mai 2017, et à ce titre, ne constitue pas, dans son entier, le dossier de projet

de RLPi tel qu'il sera arrêté à l'automne 2017. Certaines pièces du dossier seront par la suite

complétées et finalisées.

Une fois le projet de RLPi arrêté en Conseil de la Métropole à l'automne 2017, les prochaines étapes

de la procédure sont les suivantes :

- Transmission pour avis du projet de RLPi arrêté :

A l’État,

Aux personnes publiques associées à son élaboration,

Aux communes et intercommunalités limitrophes

Aux conseils municipaux des communes membres de Toulouse Métropole

A la Commission Départementale compétente en matière de nature, de paysages et de sites

(CDNPS)

Toutes ces personnes et organismes donnent un avis dans les limites de leurs compétences au plus tard

trois mois après la transmission du projet de RLPi arrêté.

- Tenue de l'enquête publique d'une durée minimale de un mois, prévue mi 2018

- Approbation du dossier de RLPi en Conseil de la Métropole après avis des Conseils Municipaux sur

les éventuelles réserves et recommandations de la Commission d'Enquête ainsi que sur le projet de

RLPi prêt à être approuvé.

II. Synthèse des typologies de zonages

Le projet de zonage reprend les différentes typologies de lieux présentes sur le territoire de Toulouse

Métropole et identifiées dans le diagnostic.

Il établit 8 types de zones sur le territoire aggloméré de Toulouse Métropole et un périmètre hors

agglomération situé à proximité immédiate des établissements de centres commerciaux exclusifs de

toute habitation et qui concerne la commune de Flourens.

Le projet de RLPi prévoit 5 zones thématiques et 3 zones résidentielles en fonction des

caractéristiques des communes :

Les zones thématiques :

- Zone 1 : Les espaces de nature qui regroupent les sites classés et les sites naturels inscrits,

les espaces boisés classés et les espaces verts protégés, les zones naturelles et les zones agricoles, les

bases de loisirs, jardins et parcs publics.

- Zone 2 et 2 R : Les secteurs du patrimoine bâti et le site patrimonial remarquable de

Toulouse (Z2R). Cette zone est constituée des abords des monuments historiques (Classés ou inscrits),

des sites bâtis inscrits et en zone 2 renforcée (Z2R), du périmètre du site patrimonial remarquable de

Toulouse.

- Zone 3 : Les centralités. Cette zone regroupe les centres bourgs, les centres commerciaux

de proximité, les cœurs de quartiers de la Ville de Toulouse.

- Zone 7 : Les zones d'activités économiques et/ou commerciales ainsi que les deux

périmètres hors agglomération. Cette zone est constituée par les zones d'activités dont les zones

commerciales en agglomération et des deux périmètres hors agglomération à vocation uniquement

commerciale.

- Zone 8 : L'emprise aéroportuaire Toulouse-Blagnac. Cette zone est constituée par l'emprise

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des bâtiments et parkings de l'Aéroport de Toulouse-Blagnac.

Les zones résidentielles en fonction des caractéristiques des communes :

- Zone 4 : Les zones résidentielles des communes à ambiance rurale. Cette zone est

constituée des quartiers résidentiels des communes à ambiance rurale nom compris dans les autres

zones. Cette zone concerne 18 communes.

- Zone 5 : Les zones résidentielles des communes à ambiance péri-urbaine. Cette zone est

constituée des quartiers résidentiels des communes à ambiance péri-urbaine nom compris dans les

autres zones. Cette zone concerne 17 communes.

- Zone 6 : Les zones résidentielles des communes à ambiance urbaine. Cette zone est

constituée des quartiers résidentiels des communes à ambiance urbaine nom compris dans les autres

zones. Cette zone concerne 4 communes.

Il convient de préciser que certaines communes ont souhaité qu'une partie de leur territoire situé en

zone résidentielle puisse relever de deux zonages, au regard de leurs caractéristiques.

III. Synthèse des propositions réglementaires

Le projet de règlement adapte le règlement national de publicité aux spécificités du territoire de

Toulouse Métropole.

Il comporte des règles communes à toutes les zones et des règles spécifiques à chacune des zones.

Les règles communes à toutes les zones visent à répondre à certains objectifs :

- Garantir l'insertion des dispositifs dans leur environnement par des prescriptions en

matière de publicité et en matière d'enseignes. A ce titre, on peut citer à titre d'exemple, l'interdiction

de la publicité d'une surface supérieure à 2 m² (A l'exclusion des colonnes porte-affiches qui restent

autorisées) aux abords des carrefours à sens giratoire dans un rayon de 50 mètres (Rayon ramené à 30

mètres en zone 7) ; L'interdiction de la publicité scellée au sol (A l'exclusion des mobiliers urbains

supportant de la publicité) aux abords du tramway dans une bande de 30 mètres, l'interdiction de la

publicité sur les clôtures. En matière d'enseigne, il s'agira d'interdire les enseignes sur les arbres, de

réglementer les enseignes temporaires, ou encore, d'interdire les enseignes d'une surface supérieure à 1

m² sur les clôtures.

- Garantir la qualité des dispositifs publicitaires en prévoyant des prescriptions en matière

d'habillage du dos des dispositifs scellés au sol ou s'agissant des accessoires de sécurité qui doivent

être amovibles et non visibles de la voie publique ; En imposant un pied unique pour les dispositifs

scellés au sol...

- Réduire la facture énergétique en introduisant une obligation d'extinction nocturne de 23

heures à 7 heures pour la publicité et les enseignes lumineuses.

Les règles spécifiques à chacune des zones obéissent à un principe de degré de sévérité dégressive

depuis la zone 1 (Espaces de nature) qui recouvre des secteurs qui doivent bénéficier une protection

renforcée et donc, où les règles sont les plus sévères, jusqu'à la zone 7 (Zones d'activités et/ou

commerciales) où les règles sont plus permissives, tout en restant plus contraignantes que la

réglementation nationale. La zone 8 (Zone aéroportuaire) renvoie quant à elle à la réglementation

nationale, tant en matière de publicité que d'enseignes.

Le territoire de la Commune de Saint-Alban se trouve couvert par 4 zonages :

- Zone 1: espaces de nature (couleur verte du plan)

- Zone 3: centralités (couleur orange du plan)

- Zone 5 : ambiance péri urbaine (couleur jaune du plan)

- Zone 7 : ambiance urbaine (couleur rose du plan)

Ceci exposé, il est proposé au Conseil Municipal d'émettre un avis sur le projet de règlement et de

zonage du futur RLPi avant son arrêt en Conseil de la Métropole.

Décision

Le Conseil Municipal de Saint-Alban,

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales,

Vu le Code de l'environnement, et notamment, son article L 581-1 et suivants,

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Vu le Code de l'Urbanisme, et notamment son article L 153-11 et suivants,

Vu le règlement local de publicité de la Commune de Saint-Alban actuellement en vigueur,

Vu la délibération du Conseil de la Métropole du 9 avril 2015 prescrivant l'élaboration du Règlement

Local de Publicité intercommunal (RLPi) de Toulouse Métropole,

Vu la délibération du Conseil Municipal de Saint-Alban en date du 18 octobre 2016 portant débat sur

les orientations du RLPi de Toulouse Métropole,

Vu la délibération du Conseil de la Métropole du 15 décembre 2016 portant des débats sur les

orientations du RLPi,

Considérant les objectifs poursuivis par Toulouse Métropole dans le cadre de l'élaboration du RLPi,

Considérant le diagnostic réalisé sur le territoire métropolitain en matière de publicité extérieure,

Considérant les orientations du RLPi telles qu'elles ont été débattues,

Considérant les principales dispositions relatives au règlement et au zonage qui concerne la commune

de Saint-Alban telles qu'elles ont été présentées et telles qu'annexées à la présente délibération,

Mr Vergé indique qu’il a relevé les points 3.8 et 5.8 concernant les banderoles pour les associations,

les fêtes communales, etc. Il ajoute qu’il faut être précis au maximum pour ne pas avoir de problème.

Mr Vergé rappelle qu’il avait insisté pour que le nécessaire soit inscrit dans le règlement pour éviter la

pollution visuelle de la route de Paris qui fait partie de la zone rose.

Il rappelle qu’il avait demandé que le détail précis par axe et artère soit fait et non pas seulement par

zone, pour handicaper les annonceurs.

Il ajoute qu’il ne voit pas évoqué dans le règlement, le problème de tous ces petits panneaux sauvages

qui fleurissent le long des routes et dans les propriétés privées.

Mr Micouleau explique que ce règlement sera appliqué en 2018 et que la municipalité devra faire le

nécessaire et exercer son devoir de police pour faire appliquer ce règlement. Concernant les propriétés

privées, il est prévu dans la zone 5 pour les unités foncières des limites à l’installation de panneaux

publicitaires.

Mr Vergé répond qu’il s’agit du pouvoir de police du maire et non de l’application du RLPi. Il précise

que si l’affichage sauvage n’est pas enlevé maintenant, il ne le sera pas non plus demain avec le RLPi.

Il demande comment faire respecter le règlement futur chez les particuliers alors que ce point précis

n’est pas évoqué ? Il indique qu’il ne comprend pas pourquoi il y a une uniformisation au niveau de

Toulouse Métropole alors que le pouvoir de police du maire peut s’appliquer. Concernant les unités

foncières, il ne s’agit pas forcément du privé. Il demande que soit précisé : unité foncière publique et

privée.

Mr le Maire explique qu’avant il ne pouvait pas verbaliser puisqu’il n’y avait pas de règlement hormis

sur la RD820 où un règlement commun avait été mis en place.

Mr Vergé demande pourquoi ne pas y avoir penser plus tôt ?

Mr le Maire explique que le règlement devait être intercommunal pour plus de cohérence.

Mr Susigan demande pourquoi dans la zone 7 qui concerne Tucol, il est indiqué à vocation

uniquement commerciale alors qu’il va y avoir des logements.

Mr Micouleau explique que le règlement sera évolutif en fonction de l’évolution de chaque zone.

Mr Vergé donne un avis favorable avec les réserves qu’il a énoncé.

Mr Micouleau demande un bref récapitulatif écrit des réserves à Mr Vergé.

Mr Vergé répond que Mr Micouleau est secrétaire de séance et à même d’écouter les bandes.

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Entendu l'exposé ci-dessus, et après en avoir délibéré,

Il est proposé :

Article 1

D’émettre sur les principales dispositions du projet de règlement et de zonage du

futur RLPi de Toulouse Métropole un avis favorable.

Article 2

De demander de prendre en compte les remarques et réserves sus énoncées ainsi

que toutes rectifications matérielles nécessaires à l'amélioration du dossier tel qu'il

sera arrêté en Conseil de la Métropole à l'automne 2017,

Article 3

D’informer que la présente délibération, sera affichée durant 1 mois à la Mairie de

Saint-Alban et publiée au recueil des actes administratifs de la Mairie.

Article 4

Rappelle que la présente délibération sera adressée à Monsieur le Préfet de la

Haute-Garonne.

à l’UNANIMITE.

N°61-2017 PLAN LOCAL D’URBANISME INTERCOMMUNAL TENANT LIEU DE

PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT DE TOULOUSE METROPOLE – AVIS AVANT

ARRET DU PROJET EN CONSEIL DE LA METROPOLE

Rapporteur : Mr SUSIGAN

Il est rappelé que le Plan Local d'Urbanisme intercommunal valant Programme Local de l'Habitat

(PLUi-H) de Toulouse Métropole a été prescrit en Conseil de la Métropole du 9 avril 2015.

Une première phase de diagnostic territorial a permis de dégager les enjeux pour le territoire afin de

bâtir le Projet d'Aménagement et de Développement Durables (PADD).

Ce PADD composé d'une partie « Socle », qui décline les orientations générales pour le territoire, et

d'une partie « Thèmes et Territoires » qui détaille et traduit spatialement les thématiques prioritaires de

mise en œuvre du projet (Trame Verte et Bleue, Centralités de Proximité, Développement de la ville

sur elle-même, Protection et valorisation de l'espace agricole) a été débattu dans tous les Conseils

Municipaux avant le débat en Conseil de la Métropole en date du 15 décembre 2016.

Le parti d'aménagement retenu dans le PADD a été ensuite traduit avec les élus communaux et les

Maires de Quartier pour Toulouse dans trois documents constitutifs du PLUi-H :

• le Programme d’orientations et d’actions (POA), qui regroupe toutes les informations et les mesures

nécessaires à la mise en oeuvre de la politique de l’habitat ;

• les Orientations d’aménagement et de programmation (OAP), qui déterminent les principes

d’aménagement dans certains secteurs et quartiers à enjeux ;

• les pièces réglementaires, à la fois graphiques et écrites, qui définissent l’usage et la constructibilité

du sol.

La délibération de prescription du PLUi-H du 9 avril 2015, prévoyait, au titre des modalités de

collaboration des 37 communes de Toulouse Métropole, un avis sur le projet de PLUi-H avant l'arrêt

de celui-ci en Conseil de la Métropole.

Les Communes disposent ainsi d'un délai d'un mois pour se prononcer sur « un dossier minute »

comportant les principales dispositions relatives aux Orientations d'aménagement et de

programmation, au Programme d'orientations et d'actions et aux pièces réglementaires qui la

concernent.

Ce dossier représente l'état d'avancement des travaux du PLUi-H fin avril 2017 et à ce titre certains

éléments de projets incomplets seront finalisés pour le dossier arrêté à l'automne 2017.

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Les prochaines étapes de la procédure après l'arrêt du PLUi-H en Conseil de la Métropole à l'automne

2017 sont :

- la consultation des personnes publiques et des Conseils Municipaux sur le projet de PLUi-H arrêté

qui disposent de trois mois pour s'exprimer ;

- l'enquête publique d'une durée minimale de un mois prévue mi 2018 ;

- l'approbation du dossier en Conseil de la Métropole après avis des Conseils Municipaux sur les

éventuelles réserves et recommandations de la Commission d'Enquête et sur le projet de PLUi-H prêt à

être approuvé.

I. Le Programme d'orientations et d'actions (POA) concernant la Commune de Saint-Alban

Le Conseil Municipal est amené à donner son avis concernant les orientations et le volet territorial du

POA composés notamment de la feuille de route métropolitaine et de la feuille de route communale.

La feuille de route métropolitaine prévoit la répartition de la production de logements par groupes de

Communes en cohérence avec le niveau d'équipements, de commerces, de services et de desserte en

transport en commun.

La Commune de Saint-Alban appartient au groupe 1 qui doit produire 35% de la production de

logements répartis entre les 10 communes du groupe, soient 1 930 logements par an.

La feuille de route communale décline plus précisément sur le territoire de chaque Commune, le

nombre annuel de logements à construire, l'engagement de la Commune sur un niveau de production

de logements locatifs aidés et la mise en œuvre des outils réglementaires.

La feuille de route de la Commune de Saint-Alban prévoit :

une production de 90 logements par an sur la période 2020-2025. Le développement de l’habitat se

fera en cohérence avec la qualité de l’offre de transports en commun et son phasage.

Une diversité du logement par du logement locatif social SRU avec financements PLAI, PLUS, PLS

Un logement abordable à l’accession sociale PSLA et à coût maîtrisé.

II. Les Orientations d'Aménagement et de Programmation (OAP) concernant la Commune de Saint-

Alban

Dans le prolongement du PADD, les OAP déclinent au cas par cas et de manière concrète et

spatialisée un projet d'ensemble. Les OAP sont composées d'une partie explicative, d'orientations

déclinées par grandes thématiques, sous forme de textes avec des illustrations et d'un schéma

d'aménagement.

Sur la Commune de Saint-Alban, deux OAP sont présentées dans ce dossier :

- 1 OAP existantes maintenues : OAP du Stade

- 1 OAP existantes modifiées : OAP de Tucol

III. Les pièces réglementaires concernant la Commune de Saint-Alban

Les pièces réglementaires comprennent un règlement graphique et un règlement écrit pour définir

l'usage du sol et déterminer les droits à construire sur chaque terrain de la Métropole. Elles ont été

conçues dans l'objectif de privilégier des règles souples favorisant un urbanisme de projet tout en

s'adaptant au contexte local.

Le règlement graphique divisera le territoire en 7 familles de zones principales : les zones N

(naturelles), les zones A (agricoles), les zones UM (urbaines mixtes), les zones UA (activités), les

zones UIC (équipements collectifs et de services publics), les zones UP (projet) et les zones AU (à

urbaniser).

Plusieurs plans, à différentes échelles, sont prévus pour présenter le zonage et les divers outils. De

plus, le règlement graphique comportera 8 annexes : la liste des Emplacements réservés , la liste des

Servitudes pour équipements publics, la liste des Principes de voies de circulation, la liste des

Eléments Bâtis Protégés et fiches, la liste des Sites d'Intérêt Paysager et fiches, la liste des vues

d'intérêt métropolitain et fiches, la liste des espaces verts protégés et des prescriptions architecturales.

Le règlement écrit comportera une nouvelle structure articulée autour de 3 axes conformément à

l'application du décret du 28 décembre 2015 :

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Axe 1 : Les destinations et usages des sols autorisés ainsi que les règles en faveur de la mixité

fonctionnelle et sociale ;

Axe 2 : Les distances d’implantation des constructions par rapport aux voies, aux limites de propriété,

leur hauteur, leurs caractéristiques architecturales, le traitement des espaces non bâtis, les normes

minimales de stationnement ;

Axe 3 : Les conditions de desserte des constructions par les voies publiques et privées et par les

différents réseaux (électricité, eau potable, assainissement).

Le règlement écrit comportera 6 annexes : les outils de mixité sociale, un lexique, une palette végétale,

les voies pour lesquelles des retraits spécifiques des constructions sont exigées, la gestion des accès

sur les infrastructures routières et enfin les clôtures.

Quelques éléments particuliers et caractéristiques du PLUi-H sur la Commune de Saint-Alban peuvent

être mis en exergue :

- la préservation de la Trame Verte et Bleue (TVB) a été traduite par exemple par des secteurs de

biodiversité (cf carte annexée, par des espaces boisés classés (EBC) et des espaces verts protégés

(EVP) (cf carte annexée) ;

- la préservation du cadre de vie a notamment été traduit par la protection du patrimoine bâti et les

éléments bâtis protégés (EBP) qui protègent les bâtiments, leur façade, un élément architectural ou un

ensemble urbain ;

- une des traductions principales de la cohérence urbanisme, mobilité est l'introduction dans les zones

d'influence des transports en commun structurants programmés en 2020, définis par le PADD d'un

seuil minimal de construction qui prend également en compte la préservation du patrimoine.

Il est proposé au Conseil Municipal de Saint-Alban d'émettre un avis sur les pièces du dossier de

PLUi-H présentées, avant l'arrêt du PLUi-H à l'automne 2017 en Conseil de la Métropole.

Décision

Le Conseil Municipal de Saint-Alban,

Vu le Code de l’Urbanisme et notamment les articles L151-1 et suivants, L153-43, L153-44, et R.

151-1 à R. 151-55 ;

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales,

Vu le Code de la Construction et de l'Habitation,

Vu le Schéma de Cohérence Territoriale (S.C.O.T.) de la Grande Agglomération Toulousaine

approuvé le 15 juin 2012, modifié le 12 décembre 2013 et mis en compatibilité le 09 décembre 2014,

Vu le Plan de Déplacements Urbains (PDU) approuvé le 17 octobre 2012,

Vu le Programme Local de l’Habitat (PLH) adopté le 17 mars 2011, modifié le 17 décembre 2015,

Vu le PLU de la Commune de Saint-Alban approuvé le 11 avril 2013, modifié par délibération du 29

septembre 2015,

Vu la délibération du Conseil de la Métropole en date du 9 avril 2015 prescrivant le Plan Local

d'Urbanisme intercommunal valant Programme Local de l'Habitat (PLUi-H) ;

Vu la délibération du Conseil de la Métropole en date du 15 décembre 2016 débattant du PADD ;

Vu la délibération du Conseil de la Métropole en date du 23 février 2017 prenant acte de l'application

du Code de l'Urbanisme modifié suite au décret du 28 décembre 2015 ;

Vu le dossier minute du PLUi-H annexé à la présente délibération (en attente consultation juridique

sur l'obligation d'annexer le dossier ce qui le rendrait public)

Vu l’avis de la Commission ;

Mr Vergé demande si les habitants de la cité Sinsou ont été avisés.

Mr le Maire répond par l’affirmative. De nombreux habitants viennent le voir pour poser des questions

et il les reçoit.

Mr Vergé demande où seront relogées ces personnes.

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Mr le Maire répond que des appartements supplémentaires sont prévus pour les reloger rue St-

Exupéry.

Mr Vergé dit qu’au lieu de leur enlever une maison pour les reloger dans un appartement, il aurait fallu

rénover leur maison.

Mr le Maire répond que c’est la société UCF qui décide.

Mr Susigan souhaite que de grosses réserves soient émises concernant l’urbanisation importante que

Saint-Alban va subir alors qu’il n’y aura pas les transports qui devraient aller de pair avec.

Il précise :

- Le réseau ferroviaire ne changera pas en 2025, il n’y aura pas la halte ferroviaire à Fenouillet

- La réunion COPIL pour la Linéo 10 qui était prévue a été annulée et près de 6 semaines après,

pas encore reprogrammée - il y a de gros problèmes pour la traversée d’Aucamville, de

Lalande et la Barrière de Paris

Mr Vergé souhaite donner son avis :

- Positif : zone UM – hauteur de façade limitée à 6m pour éviter « les tricheries »

- Négatif : la commissaire enquêteur avait demandé de faire un bilan des terrains libres et

disponibles sur la Commune de Saint-Alban pour choisir les emplacements à urbaniser avec le

plus d’objectivité et d’équilibre mais cela n’a toujours pas été fait

Mr Vergé demande si les limites séparatrices de propriété sont bien actuellement fixées à 3m sur

Saint-Alban.

Mr Susigan répond par l’affirmative.

Mr Vergé dit qu’il y a eu des erreurs puisqu’il y a des propriétés où ce n’est pas le cas et où il y a

moins de 3 mètres.

Mr Stramare répond qu’ils ont dû construire sans autorisation.

Mr Vergé ajoute que ce sont des gens qui ont pignon sur rue et demande à Mr le Maire de vérifier cela

car c’est une atteinte grave à la loi de l’urbanisme.

Mr Stramare répond que si Mr Vergé est sûr de lui, il n’a qu’à donner les adresses et les contrôles

seront effectués.

Mr Vergé répond « bien entendu ».

Mr Susigan indique qu’un courrier a été adressé par plusieurs communes à Mr Moudenc pour avoir

des informations concernant les futurs projets de voirie et de transport sur le nord toulousain. Il ajoute

que le courrier sera annexé au procès-verbal.(courrier en fin de procès-verbal)

Mr Vergé souhaite que la gratuité de l’autoroute jusqu’à la sortie Eurocentre soit demandée pour

fluidifier le trafic dans les communes.

Mr Susigan répond que c’est une chose qu’il demande régulièrement.

Mr Vergé indique qu’il faut que les maires se mobilisent mensuellement par des actions symboliques

via le Préfet, l’Etat pour obtenir gain de cause.

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Entendu l’exposé de Monsieur le Maire, après en avoir délibéré,

Décide :

Article 1

D’émettre un avis favorable sous réserve de prendre en compte, sur le projet de Plan Local

d'Urbanisme intercommunal valant Programme Local de l'Habitat (PLUi-H) de Toulouse Métropole

joint à la présente délibération :

1) Zone UM : hauteur de façade limitée à 6m ;

Zone UM7 : en référence au règlement écrit (titre 7 p 57 – Chapitre 2 – section 1 paragraphe 1 n°3) la

longueur des constructions sur limite séparative est limitée à 12m maximum, y compris l’existant.

2) Introduire trois zones « espaces boisés classés » supplémentaires :

- Fossés Peyronnette

- Arboretum

- Fossé des Pradasses

3) Mettre en compatibilité le dossier avec le Plan de Prévention des risques sécheresse.

4) Permettre une urbanisation en adéquation avec l’aménagement de moyens de transport et

d’infrastructures permettant la mobilité des populations. Autoriser l’urbanisation à la

condition que les infrastructures et moyens de transport soient réalisés en corrélation avec le

nombre d’habitants à desservir.

5) Soutenir l’obtention de la gratuité de l’autoroute A62 entre le péage Nord Toulouse et le péage

Euro Centre Nord.

Article 2

Demande de prendre en compte les remarques d'ordre technique sur le dossier de PLUi-H telles

qu'elles figurent sur le document annexé à la présente délibération.

Article 3

De dire que la présente délibération, sera affichée durant 1 mois à la Mairie de Saint-Alban et publiée

au recueil des actes administratifs de la Mairie de Saint-Alban.

Article 4

De rappeler que la présente délibération sera adressée à Monsieur le Préfet de la Haute-Garonne.

à l’UNANIMITE.

N° 62-2017 CONVENTION DE PARTENARIAT CLCV/COMMUNE

Rapporteur : Mr SAGE

La CLCV (consommation logement et cadre de vie) est une association nationale qui défend

exclusivement les intérêts spécifiques des consommateurs et des locataires. La CLCV fédère un réseau

d’associations parmi lesquelles la CLCV de la Haute Garonne.

Dans le cadre de son action en direction des consommateurs et des usagers, l’association de la Haute-

Garonne organise sur le territoire de plusieurs communes, des points de rencontre afin d’étendre son

action. Elle a proposé à la commune de Saint-Alban d’intervenir sur son territoire en assurant des

permanences.

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Il est proposé d’autoriser Mr le Maire à signer une convention entre la commune et la CLCV afin

d’organiser ces permanences assurées à raison d’une demi-journée mensuelle, le jeudi matin en

fonction du calendrier qui sera arrêté pour 12 permanences du 1er septembre 2017 au 31 août 2018.

La convention pourra être renouvelée si les deux parties le souhaitent.

Le coût de ce service pour la collectivité s’élève à 2 000€ par an.

Les crédits sont prévus au BP 2017.

Mr Vergé demande qui est à la tête du CLCV localement ?

Mr Stramare répond Mmes Simonlatser et Rabis.

Mr Vergé signale que dès lors que cette association est intervenue pour ses beaux-parents, les choses

ont commencé à avancer très vite.

Mr Sage explique que dès septembre, la communication pour informer les Saint-Albanais sera faite via

le site internet, le « De Nous à Vous », etc.

Après en avoir délibéré, les membres du conseil municipal adoptent la proposition ci-dessus à

l’UNANIMITE.

N° 63-2017 CREATION D’UN POSTE D’ADJOINT ADMINISTRATIF

Rapporteur : Mr le Maire

Conformément à l’article 34 de la loi du 26 janvier 1984, les emplois de chaque collectivité sont créés

par l’organe délibérant de la collectivité.

Il appartient donc au Conseil Municipal de fixer l’effectif des emplois nécessaires au bon

fonctionnement des services.

Compte tenu de la nécessité de pérenniser le poste d’un agent recruté sur un emploi d’avenir du 1er

septembre 2014 au 31 août 2017 au service Accueil de la Commune ;

Monsieur le Maire propose donc aux membres du Conseil Municipal la création d’un poste d’Adjoint

administratif à temps complet à compter du 1er septembre 2017.

Le Conseil Municipal,

Vu la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la Fonction

Publique Territoriale,

Vu le tableau des effectifs de la collectivité,

DECIDE

- D’adopter la proposition de Monsieur le Maire,

- De modifier ainsi le tableau des effectifs de la collectivité ;

- D’inscrire au budget les crédits correspondants.

à l’UNANIMITE.

N° 64-2017 CREATION DE POSTE ADJOINT TECHNIQUE

Rapporteur : Mr le Maire

Conformément à l’article 34 de la loi du 26 janvier 1984, les emplois de chaque collectivité sont créés

par l’organe délibérant de la collectivité.

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Il appartient donc au Conseil Municipal de fixer l’effectif des emplois nécessaires au bon

fonctionnement des services.

Compte tenu de la nécessité de pérenniser le poste d’un agent recruté sur un emploi d’avenir du 1er

septembre 2014 au 31 août 2017 aux services techniques de la Commune pour assurer les missions de

Factotum et d’agent des espaces verts ;

Monsieur le Maire propose donc aux membres du Conseil Municipal la création d’un poste d’Adjoint

technique à temps complet à compter du 1er septembre 2017.

Le Conseil Municipal,

Vu la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la Fonction

Publique Territoriale,

Vu le tableau des effectifs de la collectivité,

DECIDE

- D’adopter la proposition de Monsieur le Maire,

- De modifier ainsi le tableau des effectifs de la collectivité ;

- D’inscrire au budget les crédits correspondants.

Mr Vergé explique qu’il a été saisi en tant que membre du comité technique concernant une personne

qui serait laissé temporairement sur la touche sans avis objectif. Il demande s’il s’agit de cette création

de poste.

Mr le Maire répond par l’affirmative.

Mr Vergé demande la date de la prise de décision.

Mr le Maire répond que le problème est réglé et que la délibération est soumise aux voix ce soir. Il

ajoute que Mr Varela et d’autres élus ont pris connaissance des rapports établis par les tuteurs.

Mr Varela indique que c’est un courrier qui a peut-être été envoyé un peu trop vite car il s’agissait

d’une réunion de travail. Il ajoute que des personnes ont posé des questions et qu’ils ont eu les

réponses et qu’il se réfère aux choix et rapports des tuteurs c’est pour cela qu’il votera pour.

Après en avoir délibéré, les membres du conseil municipal adoptent la proposition ci-dessus à

l’UNANIMITE.

N° 65-2017 CREATION DE POSTE SUITE A AVANCEMENTS DE GRADE

Rapporteur : Mr le Maire

Monsieur le Maire expose que :

Conformément à l’article 34 de la loi du 26 janvier 1984, les emplois de chaque collectivité sont

crééspar l’organe délibérant de la collectivité. Il appartient donc au Conseil Municipal de modifier le

tableau des effectifs afin de permettre la nomination des agents inscrits aux tableaux d’avancement de

grade établis pour l’année 2017.

Suite à la réussite d’un examen professionnel, un agent remplit les conditions pour bénéficier d’un

avancement de grade.

Deux agents peuvent également en bénéficier au titre de leur ancienneté.

Attendu que leur manière de servir donne entière satisfaction, Monsieur le Maire propose :

- de créer 1 poste d’Adjoint administratif principal de 2ème classe à temps complet ;

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25

- de créer 1 poste de Brigadier-Chef Principal à temps complet ;

- de créer 1 poste d’Auxiliaire de Puériculture principal de 2ème classe à temps non complet

20/35ème.

Les formalités nécessaires seront effectuées auprès du Centre de Gestion de Haute-Garonne.

Après en avoir délibéré, les membres du conseil municipal adoptent la proposition ci-dessus à

l’UNANIMITE.

N° 66-2017 REPARATION DE SINISTRE – HALLE – ACCEPTATION DE PROPOSITION

SMACL

Après Rapporteur : Mr SUSIGAN

Comme suite à des problèmes d’infiltration dans la toiture de la halle, l’assurance SMACL dommage

ouvrage a été sollicitée pour réparation du sinistre.

Il est proposé d’accepter la réparation pour un montant de 4 043.76€

Après en avoir délibéré, les membres du conseil municipal adoptent la proposition ci-dessus à

l’UNANIMITE.

Questions orales des élus transmises par écrit avant la séance, conformément au règlement

intérieur

1-

Mr Vergé donne lecture de sa 1ère question orale :

Monsieur le Maire, lors du Conseil Municipal du 26 Avril 2017, délibération n°48-2017, page n°9,

ligne 24 et 25, vous vous exprimez en ces termes à mon propos : « Monsieur Vergé n’a que çà à faire

et qu’il se demande ce qu’il fait quand il est sur son lieu de travail. » Monsieur le Maire, qu’elle

profession j’exerce ?

Mr le Maire refuse de répondre et ajoute qu’il n’est pas obligé de répondre.

Mr Vergé indique que Mr le Maire ne veut pas répondre à une question alors qu’il connait la réponse

puisque cela fait plus de 10 ans qu’ils se côtoient.

Monsieur le Maire répète qu’il ne répondra pas, que rien ne l’oblige à répondre.

Monsieur Vergé poursuit en indiquant que ce n’est pas grave et que cela éclaircit encore plus les

pensées de Mr le Maire, la justesse des pensées et l’honnêteté intellectuelle dont fait preuve Mr le

Maire. Mr Vergé l’en remercie.

Monsieur Vergé précise, avant que Mr le Maire lui réponde, que sa remarque très fine à bien des

égards, était sans aucun rapport avec le débat engagé ce jour-là.

2-

Mr Vergé donne lecture de sa 2ème question orale :

Monsieur le Maire, lors du Conseil précité du 26 Avril 2017, concernant la même délibération, même

page, ligne 32, vous déclarez : « personne ne me fait céder pour quoi que ce soit », personne.

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26

Monsieur le Maire vous dites que par le passé vous avez eu des oppositions constructives. Monsieur le

Maire comment s’appelle un élu qui décide de tout, tout seul ?

Mr le Maire répond que Mr Vergé lui donne beaucoup de travail, qu’il peut lui poser des questions,

qu’il ne répondra pas.

Mr Vergé poursuit en demandant à Mr le Maire s’il connaît la définition de quelqu’un qui décide tout

seul dans une administration, ou à la tête d’un Etat …

Mr le Maire répond que seuls les électrices et électeurs feront leur jugement et leur choix.

Mr Vergé répond qu’il voit que Mr le Maire a très probablement appelé ses conseillers juridiques. Mr

Vergé réitère sa question envers Mr le Maire portant sur le nom d’un élu qui décide de tout, tout seul.

Mr le Maire répond qu’il ne sait pas, que c’est Mr Vergé qui jugera.

Mr Vergé continue en indiquant que Mr le Maire a perdu son dictionnaire.

Mr le Maire lui rétorque qu’il en prend ses responsabilités

Mr Vergé demande à Mr le Maire, en stipulant que par la déclaration de ce dernier qui traduit le fond

de ses pensées, la manière dont il agit, s’il pense qu’il respecte l’ensemble du conseil municipal en

agissant de la sorte et s’il pense que cette réponse de non-recevoir à sa question, encore une fois, est

une pratique anti-républicaine et anti-démocratique. Mr Vergé demande à Mr le Maire s’il pense cela

ou s’il veut qu’il lui repose la question.

Monsieur le Maire ne comprend pas et pose la question à Mr Vergé de « non-recevoir » quoi ?

Mr Vergé réitère la question qu’il a posé à Mr le Maire précédemment : suite à la déclaration de Mr le

Maire lors du dernier conseil municipal, à savoir que personne ne fait céder Mr le Maire pour quoi

que ce soit, déclaration qui selon Mr Vergé traduit le fond des pensées de Mr le Maire et la manière

dont il agit, est-ce que Mr le Maire pense qu’il respecte l’ensemble du conseil municipal, en agissant

de la sorte et pense-t-il que cette réponse de non-recevoir est une pratique anti républicaine et anti

démocratique ?

Mr le Maire rétorque qu’il ne répondra pas.

Mr Vergé reprend en indiquant que Mr le Maire ne répondra pas, que Mr le Maire est quelqu’un de

vraiment très ouvert, qu’il l’en remercie et que l’ensemble du conseil municipal l’en remercie, que Mr

le Maire assume vraiment ses déclarations orales.

Mr le Maire poursuit que lorsque Mr Vergé l’a sollicité, il lui a toujours répondu, il l’a toujours

accueilli.

Mr Vergé répond que là, c’est la preuve que non, et qu’il ne l’a pas toujours accueilli, ce n’est pas vrai.

Mr Vergé continue en indiquant que lorsqu’il demande à Mr le Maire de répondre à ses questions, Mr

le Maire ne répond pas.

Mr le Maire indique qu’il ne répondra pas.

Mr Vergé reprend que lorsqu’il pose des questions comme il a le droit de le faire, qui font référence

aux déclarations de Mr le Maire, Mr le Maire ne lui répond pas.

Mr Vergé indique que Mr le Maire assume ses non réponses, qu’il n’en tirera aucune conclusion ni

positive, ni négative sauf que les écrits restent.

3-

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Mr Vergé donne lecture de sa 3ème orale :

Monsieur le Maire, lors de ce même Conseil, même délibération, même page, ligne 5 et 6, vous nous

indiquez en parlant des deux groupes scolaires de la commune, « que se ne sont pas les écoles les plus

tristes du canton ». Pouvez-vous donc nous citer en toute objectivité le nom de ces groupes scolaires

qui sont donc beaucoup plus tristes que les notres et leur commune ?

Mr Vergé déclare qu’il est prêt à prendre note de la réponse de Mr le Maire.

Mr le Maire dit qu’il n’est pas là pour dénigrer.

Mr Vergé répond, qu’il note la réponse de Mr le Maire ; que Mr le Maire ne peut pas dire des choses et

ne pas répondre après.

Monsieur le Maire déclare qu’il ne répond pas.

Mr Vergé rétorque que dans ce cas, les paroles dites par Mr le Maire n’ont aucun sens.

Mr le Maire reprend que ses paroles n’ont aucun sens.

Mr le Maire répond qu’il ne porte pas de jugement sur les autres communes, il prend référence dans

les autres communes sur l’état de leurs établissements ; il ne reproche rien.

Mr Vergé demande lesquelles pour avoir une réponse concrète.

Mr le Maire indique qu’il ne veut pas porter de jugement chez les autres.

Mr Vergé indique que Mr le Maire les a portés ces jugements en déclarant que les écoles de St Alban

ne sont pas les plus tristes du canton et que c’est Mr le Maire qui fait la comparaison.

Mr le Maire réitère qu’il n’a pas porté de jugement.

Mr Vergé affirme que Mr le Maire a porté un jugement et qu’il l’a même voté.

Mr le Maire affirme qu’il n’a pas porté de jugement, qu’il constate c’est tout.

Mr Vergé poursuit en indiquant que Mr le Maire est incapable de dire à partir de quelles constatations

il a porté ses déclarations.

Mr le Maire répond qu’il ne lui dira pas, que Mr Vergé n’aura pas ce plaisir.

Mr Vergé indique que ce n’est pas une question de plaisir pour lui, mais qu’il s’agit d’une question

d’honnêteté du maire en avançant des choses et que Mr Vergé comme tous autour de la table…

Mr le Maire reprend la parole et déclare que Mr Vergé mène sa campagne, que c’est tout à fait son

droit mais qu’il n’est pas là pour l’alimenter.

Mr Vergé indique reprendre certaines calomnies que Mr le Maire fait à son encontre.

Mr Vergé poursuit, que dans tous les cas, pour les trois questions qui ont précédé et par rapport à ce

qui a été dit par Mr le Maire, Mr Vergé ne va pas faire comme Mr le Maire en allant à la gendarmerie

de Castelginest, sans rien lui dire - question d’honnêteté envers Mr Vergé - et voir les gendarmes

débarquer à son domicile car Mr le Maire a déposé plainte contre Mr Vergé, à l’issue d’un conseil

municipal pour diffamation ; diffamation qui n’a pas été actée par la justice, qui a été mise au panier et

classée.

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Mr Vergé s’estime plutôt grand d’esprit « cool » parce que suite à une diffamation classée sans suite, il

aurait pu contre-attaquer en dénonciation calomnieuse, ce qu’il n’a pas fait.

Par contre sur les trois questions et trois écrits qu’il vient de lire, et qui ont été votés par tous en début

de conseil municipal, il se réserve le droit d’en faire de même.

Mr le Maire répond qu’il n’a qu’à en faire de même.

Mr Vergé indique qu’il pense avoir une certaine honnêteté et que ce sont les faits qui parlent.

4-

Mr Vergé donne lecture de sa 4ème question orale :

Monsieur le Maire, Monsieur le Premier Adjoint, responsable des risques communaux, Madame

l’Adjointe aux Ecoles : le 16 Juin 2017, les représentants des parents d’élèves des groupes scolaires

Peyronnette et Jean-Jaurès avec qui nous avons pu échanger, ont souhaité vous remettre en main

propre une pétition datée et signée de presque 550 signatures. Vous avez refusé de les recevoir, quel

respect envers vos administrés ! Pourtant votre emploi du temps vous le permettait dans un délai

court, raisonnable ou alors vous auriez pu déléguer le Premier Adjoint en charge de la sécurité, en

l’occurrence, ou Madame l’Adjointe aux écoles. Mais non ! les parents ont eu en face d’eux un mur.

Les parents conscients de l’éducation de leurs enfants, de la sécurité dans les classes et lors des

intercours également, veulent depuis plusieurs années maintenant une ATSEM de plus par groupe

scolaire, c’est la loi ! Vous vous y opposez malgré la loi ; vous vous entêtez sans jamais donner de

raison objective, puisqu’il n’y en a pas. Du moins chaque fois que je vous ai interpellé en conseil

municipal à ce sujet, vous n’avez jamais strictement donné de raison objective, vous ainsi que Mr

Susigan qui a en charge la sécurité. Pas de raison budgétaire également, pas de raison d’ordre moral.

Alors quelle raison sensée pouvez-vous nous donner, ce soir, Monsieur le Maire ?

Mr le Maire répond que d’abord, par respect pour les gens, il n’a jamais refusé de recevoir qui que ce

soit. Mr le Maire rappelle que Mr Vergé l’a dit et que si Mr Vergé à du temps libre, Mr le Maire

déclare ne pas en avoir du fait de son emploi du temps très chargé.

Mr le Maire indique que son Adjointe est au courant, qu’elle a pris contact avec les personnes

concernées pour leur proposer une date de rendez-vous, mais ils n’étaient pas disponibles.

Mr le Maire donne la parole à l’Adjointe aux affaires scolaires.

Mme Guardiola explique que dès qu’elle a été informée de cette affaire, elle a sollicité Mr le Maire qui

n’avait pas de plage disponible ; elle a alors proposé aux parents d’élève de les recevoir début juillet

sauf qu’ils lui ont répondu que c’était urgent et que c’était pour déposer en main propre la pétition.

Elle ajoute qu’ils l’ont par conséquent déposée à l’accueil de la mairie. Elle a dernièrement reçu Mr

Plessis de l’école Peyronnette qui lui a renouvelé sa demande de voir Mr Stramare. Un rdv a été fixé.

Madame Guardiola recherche la date du rendez-vous.

Monsieur Vergé intervient en indiquant que ce n’est pas le but de sa question.

Madame Guardiola indique qu’elle répond à la question du rendez-vous.

Mr Vergé continue en indiquant que ce n’est pas le plus important mais qu’il souhaite savoir pourquoi,

pour quelles raisons objectives, malgré la loi, Mr le Maire s’oppose toujours à la création d’un poste

d’ATSEM dans les deux groupes scolaires et pourquoi Mr le Maire a un emploi du temps aussi chargé

toute la journée, sans avoir un créneau puisque Mr le Maire a des permanences le mercredi.

Mr le Maire déclare qu’il était prêt à les recevoir mais qu’il n’était pas disponible le mercredi.

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Mr Vergé indique que Mr le Maire était en mairie ce jour-là et que cela prend cinq minutes, deux

minutes pour acter un dépôt de signatures. Mr Vergé demande à Mr le Maire de ne pas se cacher

derrière des fausses vérités ; qu’il sorte de son bureau, qu’il prenne le paquet et que c’est cela être

respectueux de ses administrés, que Mr le Maire le veuille ou non. Mr Vergé continue en indiquant

que cela était encore pour laisser courir l’affaire très probablement et pour reculer parce que la rentrée

approche vite et que deux mois c’est très rapide. Mr Vergé indique que Mr le Maire était en Mairie ce

jour-là.

Mr le Maire indique que les administrés sont respectés et que Mr Vergé n’a qu’à voir tout le long des

élections chaque fois.

Mr Vergé attend toujours la réponse objective parce qu’il estime qu’après quatre questions, Mr le

Maire va pouvoir lui répondre. La réponse...

Mr le Maire reprend en interrogeant : « la réponse ? »

Mr Vergé reprend sa question en indiquant que depuis plusieurs années maintenant, malgré la loi, Mr

le Maire s’entête sans jamais donner de raison objective ; pas de raison budgétaire, pas de raison

d’ordre morale. Il insiste et demande à Mr le Maire et que Mr le Maire lui seul réponde à sa question

et indique pour quelle raison sensée, il refuse systématiquement une ATSEM … malgré l’importance

que revêt une ATSEM ? malgré l’importance avec laquelle le demandent les parents par 550

signatures

Mr le Maire répond que l’importance pour lui c’est lorsque Mr Vergé votera le budget et que Mr

Vergé n’est là que pour faire des dépenses.

Mr Vergé répond que sur le budget, Mr le Maire a refusé de créer des postes d’ATSEM.

Mr Vergé estime que Mr le Maire est culotté ; il demande au Maire d’employer les bons arguments.

Mr le Maire indique qu’il le fera quand il aura les moyens et que pour le moment, il n’a pas les

moyens, qu’ailleurs on supprime des postes d’ATSEM et que Mr le Maire ne supprime personne et

crée quatre emplois de plus.

Mr Vergé indique que Mr le Maire se dédouane sans cesse, qu’il se dédouane derrière ses adjoints qui

sont ses fidèles serviteurs, jusqu’au-boutistes.

Monsieur le Maire nie.

Mr Vergé constate que Mr le Maire n’a pas répondu encore une fois et que les gens comprendront.

5-

Mr Vergé donne lecture de sa 5ème question orale :

Madame l’Adjointe aux Ecoles, Monsieur le 1er adjoint aux risques communaux et du personnel.

Mr Susigan indique qu’il ne comprend pas le lien entre la demande d’une ATSEM et la sécurité.

Mr Vergé répond que les ATSEM veillent même sur l’activité des enfants durant les intercours, ect ..

et pour la sécurité des enfants ; à ce titre, il déclare que Mr Susigan est en charge également de cela

puisque toutes les questions qui touchent à la sécurité tant du personnel, que les employés

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communaux, que les employés des écoles qui agissent sur le domaine communal, Mr Susigan est en

charge de cela également.

Mr Susigan estime que tout ce qui est à l’intérieur des écoles, c’est à l’Académie de le gérer, ce n’est

pas à lui de le gérer. Mr Susigan ne se déclare pas maître de la sécurité dans les écoles. Mr Vergé l’a

déjà saisi deux ou trois fois, mais là Mr Susigan fait part de son désaccord.

Mr Vergé insiste en déclarant que Mr Susigan est responsable des enfants St Albanais.

Mr Susigan indique que lorsqu’on l’appelle, il reçoit les gens.

Mr Vergé réitère que Mr Susigan est responsable des enfants St Albanais ; il demande à Mr Susigan -

essayant de se dédouaner selon Mr Vergé - si ce n’est pas pour cela qu’en commission de sécurité, on

parle des groupes scolaires, on parle des portails qui sont toujours ouverts, depuis le mois de

septembre, les travaux n’étant toujours pas faits.

Mr le Maire demande à Mr Vergé d’arrêter la démagogie.

Mr Vergé répond que ce n’est pas de la démagogie mais des actes concrets.

Mr le Maire rétorque que les adjoints et lui-même, tous travaillent.

Mr Vergé s’y oppose fortement parce que Mr le Maire ne donne aucun argument concret, aucune

réponse.

Mr le Maire demande à Mr Vergé de ne pas « ramener sa fraise »

Mr Vergé répond que c’est son droit de ramener sa fraise.

Mr le Maire réplique que si Mr Vergé est dans le « non », Mr le Maire lui dit « non » et il arrête la

séance, il lève la séance.

Mr Vergé revient à la cinquième question et Mr Vergé rappelle que Mr le Maire est obligé parce que

ce sont des questions transmises par écrit avant la séance.

Madame l’adjointe aux écoles, Mr le 1er adjoint aux risques communaux et du personnel, lors du

Conseil d’école de la semaine dernière, vous avez avancé que la question de la chaleur insupportable

en tous points dans les classes était un sujet récent. Est-ce-que pour vous une durée de trois ans peut-

être quantifiable d’une durée courte ?

Mme Guardiola répond qu’elle ne croit pas avoir dit que les questions de chaleur étaient récentes.

Mr Vergé indique qu’elle a dit avoir été saisie de façon assez récente.

Madame Guardiola explique que c’est le quatrième conseil d’école qu’elle fait…

Mr Vergé l’interrompt en rappelant que cela fait trois ans que cette question est abordée en conseil

municipal.

Mme Guardiola réplique qu’elle n’a jamais dit que c’était une question récente. Elle demande à Mr

Vergé s’il était là.

Mr Vergé affirme que si. Il indique qu’il connait du monde.

Mme Guardiola ne dit pas qu’elle connait du monde, elle indique qu’elle ne se souvient pas avoir dit

que c’est une question récente, ses collègues l’ont accompagnée et qu’elle n’a pas souvenir.

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Mr Vergé répond alors qu’il n’y a pas de problème et que ceux qui étaient présents jugeront de sa

réponse. Mr Vergé ne la juge pas.

Mme Guardiola n’a pas souvenir d’avoir dit cela.

Monsieur Vergé poursuit en demandant si pour le Conseil Municipal, les Commissions Municipales,

ont pour unique but de blablater, de laisser le Maire seul décider comme il l’avance ? par rapport à sa

question préalable puisque c’est le maire qui décide tout, il l’a dit aux conseillers municipaux.

Monsieur le Maire demande ce qu’il a dit.

Monsieur Vergé demande à Mme Guardiola ce que l’on répond à ces évidences là.

Monsieur le Maire affirme que ce n’est pas le maire qui l’a dit ; que c’est Mr Vergé qui porte ce

jugement. Mr le Maire veut prendre la parole…

Mr Vergé demande que ce soit Mme Guardiola qui s’exprime, chacun sa place.

Mr le Maire répond qu’il est le Président

Mr Vergé rétorque que Mr le Maire est le président mais que c’est à Mme Guardiola qu’il s’adresse. Il

indique à Mr le Maire qu’il faut savoir : que des fois il ne veut pas vous répondre quand ça le

concerne ; Mr Vergé estime que Mr le Maire ne respecte pas son adjointe.

Mr le Maire s’exprime en disant que l’homme à abattre c’est le maire.

Mr Vergé réitère que le Maire ne respecte pas son adjointe ; il demande de laisser Mme Guardiola

répondre, il demande que ce soit Mme Guardiola qui s’exprime.

Mr le Maire déclare que cela lui fait davantage de publicité, ironiquement il encourage Mr Vergé à

continuer. Il l’a dit à ses amis il y a 20 ans, dans 20 ans Mr le Maire souhaite voir le résultat.

Mr Vergé demande à Mme Guardiola de répondre ou alors de lui dire si elle ne souhaite pas répondre

à sa question.

Mme Guardiola répond qu’elle ne pense que l’on blablate en commission affaires scolaires, elle espère

que ses collègues sont là pour en témoigner sinon cela voudrait dire que depuis qu’elle est aux affaires

scolaires rien a été fait. Mme Guardiola reprend en indiquant qu’il est vrai que c’est un gros sujet.

Mr Vergé rappelle que cela a trait à la chaleur, qu’il faut reprendre le début de la question et qu’il ne

parle pas de tout.

Mme Guardiola reprend en affirmant que l’on ne blablate pas. Elle reconnait que le sujet des chaleurs

est un sujet sensible ; que des petites choses ont été mises en place récemment donc que ce n’est pas

aussi efficace qu’une climatisation. Elle précise qu’une réflexion va être engagée dès la prochaine

réunion de la commission éducation et elle espère qu’une solution plus pérenne, plus efficace va être

trouvée que ce qui a été fait jusqu’à maintenant.

Mr Vergé demande à terminer ses questions.

Mr Segues demande à prendre la parole

Mr Segues indique qu’il est d’accord avec Mme Guardiola, que l’on ne blablate pas en commission,

qu’il y a des discussions lors des commissions mais que lui, ce qui le gêne, comme vient de le dire Mr

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Vergé, sachant qu’il a lu quelque chose en début de séance, qu’il s’est exprimé, et il va revenir là-

dessus puisque Mr Vergé en parle. Mr Segues explique que quand on parle de ces fortes chaleurs, on a

parlé de la climatisation ; il y a des élus ici qui ont dit clairement que le fait de mettre des

climatisations ce n’était pas une obligation, que le CHSCT de l’éducation nationale avait dit non. Il

indique qu’il est clair et net qu’en commission affaires scolaires, cela a été discuté longuement. Mr

Segues déclare en avoir parlé, que c’est un sujet clairement laissé de côté donc. Il demande pourquoi ?

Il répond parce que ce n’était pas une priorité.

La priorité selon Mr Ségues, c’est le bien-être des enfants aujourd’hui lorsque l’on voit la semaine que

qu’il y a eu dans les écoles, la chaleur qu’il y a eu… Mr Segues s’adresse à Mr le Maire, Mme

Guardiola ou n’importe qui, il les invite à passer une journée dans ces classes et il indique qu’à son

avis, ceux qui le feront risquent de maigrir, risquent de perdre de l’eau et peut être même, avoir des

malaises et cela n’est pas normal. Mr Segues affirme que la solution y était ; il suffisait de budgéter et

de mettre des choses en place et à ce jour on n’en serait peut-être pas là

Mr Vergé reprend la parole et indique vouloir continuer sur la même question.

Il s’adresse à Madame Guardiola en lui demandant comment elle peut avancer de telles dénégations en

conseil d’école. Donc il ne reprend pas puisque Mme Guardiola lui a répondu sur la 1ère question

comme quoi elle n’a pas souvenir d’avoir dit cela.

Par contre, indique-t-il, vu qu’il est sur ce sujet, il lit quelques articles de loi qui obligent. Il poursuit

en expliquant que Mme Guardiola n’est pas décideuse, qu’elle est une adjointe, que c’est elle qui

concoit les choses, qui propose au conseil municipal ainsi qu’à Mr le maire et que c’est Mr le maire

qui décide de tout, comme il l’a dit. Il demande à Mr le Maire de bien écouter ce qu’il va lire.

Mr Vergé indique que c’est la loi. Il réagit vis-à-vis de l’attitude de Mr le Maire : « la loi vous fait

ricaner Mr le maire ? Ce ricanement… est-ce que c’est la loi qui vous fait ricaner, Mr le maire ? »

Mr Vergé va lire la loi : art 42-22 – 6 du Code du Travail. Mr Vergé demande si le Maire peut lui

répondre sur le débit d’air dans les écoles, bureaux, locaux sans travail physique. Comment sont

ventilées les classes à St Alban ? Il indique que c’est une obligation. Il demande à Mr le Maire s’il

connait les m3 d’air qu’il faut et si Mr le Maire peut lui prouver ce soir, que c’est respecté.

Mr Vergé explique que non, parce qu’il n’y a pas de ventilation et que, quand on ouvre la fenêtre, il y

a la chaleur qui vient donc Mr le Maire ne peut pas dire qu’il met en place tout pour respecter le Code

du Travail.

Mr Vergé poursuit en indiquant qu’il en tirera également les conséquences comme Mr le Maire l’a dit

en début de séance à Mr Segues.

Monsieur Vergé continue : les article 42-23-13 à 15 du Code du Travail, indique que l’employeur, Mr

le Maire en l’occurrence personne morale, prend, après avis du médecin du travail et du CHSCT, ou à

défaut, des délégués du personnel, toute disposition nécessaire pour assurer la protection des

travailleurs contre les intempéries. Mr Vergé indique qu’on est en pleine intempérie, que cela se sait

déjà depuis lundi dernier et que lundi après-midi, les ventilateurs ont été livrés.

Monsieur Vergé poursuit en indiquant que l’article 41-21-1 précise que les employeurs doivent

prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des salariés ainsi les

employeurs ont l’obligation de mettre en place une organisation et des moyens adaptés aux situations

d’exposition exceptionnelle aux fortes chaleurs.

Monsieur Vergé déclare que cela fait, encore une fois, trois ans, trois ans que Mr le Maire ne respecte

pas cet article de loi ainsi que les articles de la Sécurité Sociale.

Il cite l’article 42-25-1 du Code du Travail sur l’aménagement des postes de travail en extérieur pour

la protection contre les conditions atmosphériques ; il précise qu’il parle de l’extérieur parce qu’il n’y

a pas que des heures de cours, les enfants vont à l’extérieur. Il indique que des enfants ont eu des

malaises dont un a fini à l’hôpital, aux urgences, pris par des vomissements parce qu’il n’y a toujours

pas de discussion entre le LEC et les employés communaux qui s’occupent de cela.

Mr Vergé cite l’article 41-21-1 au titre duquel Mr le Maire a une obligation de sécurité, de protection.

Il explique qu’il y en a beaucoup d’articles comme ceux-ci, que c’est assez clair. Il ne demande même

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pas à Mr le Maire, de répondre ; il indique qu’il n’y pas de réponse et que cela fait trois ans que rien

n’est fait malgré les différentes alertes de gens qui peuvent être très sensés et très clairs – il n’y a pas

besoin d’avoir un thermomètre dans une salle de cours. Il rappelle qu’un DPE dont le coût est très

minime pour une commune comme St Alban, suffit et qu’il n’y a pas besoin d’attendre une

subvention. C’est ce dont s’occupe Mr Sage mais ce n’est pas la faute de Mr Sage, c’est le SDEHG

qui dit une priorité, après ce sont des priorités politiques pas besoin d’avoir un bilan pour dire « on met

une clim ou de l’isolation intérieure « .C’’est une volonté politique mais la volonté politique elle ne

surpasse pas le Code du Travail.

Mr Vergé demande donc à Mr le Maire de regarderer le Code du Travail en tant qu’ancien syndicaliste

à EDF de chez FO qu’il a été. Il ajoute qu’il espère fortement pour les anciens employés ED, que Mr

le Maire s’occupait beaucoup mieux de leur santé.

6-

Mr Vergé donne lecture de sa 6ème question orale :

Monsieur le Maire, Mr le 1er adjoint, Mr le vice-président de la commission en charge des risques du

personnel communal, membre du CHSCT, Mesdames et Messieurs les Adjoints et Conseillers

Municipaux siégeant en Comité Technique Municipal, siégeant à la Commission Hygiène et Sécurité

et Condition de Travail,

Nous nous sommes réunis lors d’une commission extraordinaire, à la demande des représentants du

personnel, pour apporter des solutions concrètes aux différents maux qui rongent la santé des

fonctionnaires territoriaux et qui ont des conséquences néfastes dans l’accomplissement des tâches

professionnelles et donc au Service Public. La situation est grave, certains élus continuent à avoir un

comportement non adapté à l’endroit des fonctionnaires territoriaux, les donneurs d’ordres

administratifs ne peuvent exercer leurs missions pleinement, les réponses apportées lors de cette

réunion en présence de la médecine du travail n’ont toujours pas été mises en place, les agents

n’agissant pas dans l’intérêt public continuent leur travail de sape… certains également, une minorité

heureusement – parce que là je ne vais pas dire on risque d’avoir des grèves, des manifestations ou

quoi que ce soit – là je parle de problèmes humains, de catastrophes humaines. Vous vous souvenez

Mr le maire que tout le monde pleurait autour de cette table ? Vos souvenirs, ils s’effacent ou ils

restent présents de toutes ces pleurs et des arrêts de travail multiples incontrôlables qui auront pour

conséquence de bloquer le service public municipal ? Alors, Mr le maire, qu’est-ce que vous me

répondez ?

Mr Vergé indique que Mr le maire ne répond. Rien, rien du tout.

Il en tirera dès demain, des conclusions sur la question 5 et sur la question 6 parce qu’il y a un moment

pour la parole, il y a un moment pour la négociation, mais il y a un moment pour l’action.

Mr le Maire répond qu’il est au service du personnel et qu’il les reçoit quand ils le souhaitent et quand

ils le veulent.

Mr Vergé explique qu’on vient d’acter ce dont on se plaint, tout le monde se plaint en CT – CHSCT

que Mr le Maire reçoit les personnels, pas Mme la DGS et pas Mme la RH.

Mr le Maire réplique en disant que c’est Mr Vergé qui dit.

Mr Vergé répond que c’est ce qu’à dit Mr le Maire en indiquant qu’il vous ne changera pas ses

pratiques malgré toutes les commissions mises en place.

Mr le Maire répond qu’il y la Directrice Générale des Services, la RH ; qu’on est là pour les accueillir

c’est tout !

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Mr Vergé indique qu’il n’ira pas plus loin, qu’il en tirera toutes les conséquences.

Mr le Maire acquiesce ; il ironise : « il n’y en a qu’un qui ira en prison, vous m’apporterez les oranges

comme ça ! »

Mr Varela demande à prendre la parole. Il s’adresse à Mr Vergé en lui indiquant qu’avec tout le

respect qu’il lui doit, il y a quelque chose qui le gêne : lorsque l’on est dans des instances, il y a des

choses qui ne doivent pas sortir du CHSCT du CT.

Mr Varela ne peut laisser dire par Mr Vergé, que rien n’a été fait, parce qu’il fait état d’une réunion où

le Dr Rémy était là et le Dr Rémy a dit que sur St Alban, il était difficile de mettre en place une

cellule.

Mr Varela réagit : « si ! si ! ne rigole pas, j’ai encore les écrit ! » Il poursuit en expliquant qu’il a été

proposé à tous les agents qui avaient besoin de voir le docteur ou la médecine du travail, qu’ils

prennent rendez-vous. La RH a eu des personnes qui l’ont sollicitée pour aller voir la médecine du

travail tandis que d’autres n’ont pas réagi, donc on ne peut pas dire que rien n’a été fait.

Il y a des gens qui se sont avancés parce qu’on le sait, il y a un malaise, on l’a vécu, donc aujourd’hui

il y a des choses qui ont été mises en place par la RH et la médecine du travail.

Par conséquent, ça continue, peut-être pas à la vitesse que l’on souhaiterait ; il y a des choses qui

continent, qui avancent. Il faut savoir que ça a été quelque chose de difficile et de long à mettre en

place ; Mr Varela explique que Mr Vergé le sait puisqu’il était également en réunion du CT, qu’il fait

partie du CT, que Mr Segues fait partie du CT et que d’autres personnes font partie du CHSCT.

Mr Varela poursuit en rappelant qu’il y a des postes qui sont créés, qu’il y a des postes qui doivent être

mis en place notamment pour l’analyse des risques sur le poste du travail. Il rappelle également que

cela a été long à décider mais que l’on a réussi à faire avancer les choses. A ce titre, il ne peut pas

laisser dire que non, ça n’avance pas. Mr Varela indique que ce n’est pas vrai, que Mr Vergé ne peut

pas le dire.

Monsieur Vergé répond à Mr Varela et rappelle que ce jour-là, ça été lui et uniquement lui - comme

Mr Varela, il aime bien citer les choses - c’était uniquement lui qui a donné la parole à la médecine du

travail autrement, elle était là, sans rien dire, personne ne lui donnait la parole puisque Mr le maire

nous avait laissé.

Mr Vergé rappelle qu’il a proposé - comme cela se fait quand il y a une situation comme celle que l’on

a décrite, analysée depuis longtemps et connue par tous, normalement - qu’il y ait une commission de

veille qui se mette en place immédiatement, dans le mois suivant.

Quand il y a des chaleurs comme ça qui sont exceptionnelles, le Président du CHSCT doit saisir

immédiatement le CHSCT et le convoquer immédiatement surtout quand elles sont prévisibles.

Mr Vergé poursuit en expliquant qu’on, est à ce jour pour les gens qui travaillent dehors et pour les

petits enfants, même si ça ne fait pas partie du personnel, on est mardi 20, la canicule a commencé

mercredi, toujours rien donc il y a des façons d’avancer ; il ne va pas dire que l’on peut avancer

comme un tgv mais il demande à avancer de façon raisonnable, au moins comme une berline normale

mais pas comme une calèche.

Mr Segues demande la parole à Mr le Maire pour répondre à Mr Varela.

Mr le Maire répond qu’il va clore, après les questions écrites.

Mr Segues indique qu’il a également posé une question diverse à laquelle Mr le maire n’a pas

répondu.

Mr Segues indique que Mr Varela, en tant que président du CHSCT, Mr le Maire en tant que président

du CT, ont pris des engagements pour essayer - c’est pour cela qu’en préambule dans son courrier, il

espère que Mr Varela l’a entendu parce que Mr Segues a dit « on avait pris des engagements » - de

mettre des réunions les unes à côté des autres, de les cintrer pour qu’on puisse avancer sur les

problématiques que les employés communaux ont à ce jour ; il n’y a rien.

Mr Segues entend que Mr Varela puisse dire qu’il y a des avancées, quelque chose qui se met en place,

mais il n’empêche qu’il y a deux organismes le CT et le CHSCT, et qu’il estime qu’on être au courant.

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Mr Segues déclare qu’aujourd’hui, on est au courant de rien, même les employés communaux, il n’y a

« que dalle !». Aujourd’hui, c’est cela que reproche Mr Segues à Mr Varela. Mr Segues poursuit en

déclarant qu’il n’en veut pas personnellement à Mr Varela mais que personnellement, ce que Mr

Segues reproche, c’est le flegme c’est-à-dire qu’aujourd’hui, on s’endort sur tout, aujourd’hui on a

quand même la responsabilité, nous en tant qu’élu, la responsabilité des agents communaux et

aujourd’hui - il indique que Mr Vergé l’a très bien dit, cela ne fait pas peur à Mr Segues de le dire -

qu’aujourd’hui, il y a des employés communaux qui ont pleuré lors d’une réunion. Oui, c’est vrai ! Et

il estime que ça, aujourd’hui, on aurait dû le régler depuis un moment, et à ce jour, le courrier que l’on

a reçu, après trois mois, il n’y a toujours rien, rien à part d’avoir mis un organigramme en place qui est

pour lui - enfin il ne l’a pas vu, Mr Varela non plus tu ne la pas vu…

Mr le Maire indique qu’il n’est pas fini.

Mr Segues reprend …enfin pour lui aujourd’hui, c’est un manque de respect, Mr le Maire en tant que

responsable du personnel, un manque de respect par rapport à eux et c’est vraiment très regrettable,

dit-il en s’adressant à Mr le Maire, sincèrement.

Mr le Maire répond que c’est regrettable pour lui, de la part d’un élu, de l’écouter, de l’entendre.

Mr Segues indique qu’il avait une question qu’il a envoyé en question diverses par rapport aux

enregistrements ; il demande que les enregistrements soient mis à disposition des élus et demande la

possibilité de récupérer une copie des enregistrements.

Mr le Maire répond que ce n’est pas possible, qu’il peut l’écouter il n’y a pas de problème mais c’est

tout.

Mr Vergé intervient en indiquant que dès lors que c’est public, dès lors que le conseil municipal

comme c’est acté en début de séance, c’est public donc on est en droit, on amène notre CD, sans que la

mairie ne le paye, on a le droit d’avoir une copie. Mr Vergé demande à Mr le Maire de consulter la loi.

Mr le Maire indique que Mme la Directrice qui gère les formalités et les directives verra cela, ce qu’on

doit faire.

Mr Segues demande à mr le maire, une réponse écrite par rapport à cette question.

Mme la DGS répond qu’administrativement et juridiquement c’est possible mais qu’ensuite il s’agit

d’un positionnement politique.

Mr Segues répond un positionnement juridique oui, un positionnement politique non. Aujourd’hui, la

législation permet de demander une copie. Il demande que les enregistrements du dernier conseil

municipal soient gardés pendant 2 mois et que les élus qui le veulent peuvent récupérer une copie

Mr Varela présente quelques dates à venir de manifestations organisées par les associations et les

écoles.

Monsieur le Maire souhaite une bonne soirée et lève la séance à 21h45.

Courrier « collectif des Maires Nord Toulousains pour le transport » adressé à Toulouse Métropole,

annexé.