L’Avare Tartuffe Le Misanthrope Tartuffe Dom Juan …...P r é f ace • B oris Marinkovic est né...

Galerie Boris / 3, rue Saint-Philippe du Roule - 75008 ParisMilan MARKOVIC / Dragana MARKOVIC / Milos VUKOVIC / Nemanja OKILJEVIC / Una NIKOLIC

Radomir MILOVIC / Neda ARIZANOVIC / Damjan KOVACEVIC / Tijana KOJIC

olière,en peinturemise

M

Le Malade Imaginaire

L’Ecole des Femmes

L’Avare

Le Misanthrope

Tartuffe

Dom Juan ...

olière,en peinturemise

M

Le Malade Imaginaire

L’Ecole des Femmes

L’Avare

Le Misanthrope

Tartuffe

Dom Juan ...

16.10.17

12.11.17

E x p o s i t i o n

P r é f a c e•

Boris Marinkovic est né en 1989. Comédien depuis maintenant quinze ans. Il a suivi plusieurs cours, notamment le Cours Florent, le Studio de Formation de Vitry et l’école du Vélo Volé. En 2015, son année de formation à l’hôtel des ventes de Drouot le pousse à organiser sa première exposition, intitulée « Le Futur de l’Art Serbe ».

Avec l’aide et le parrainage de Vladimir Velickovic, académicien, il a réuni une quin-zaine de jeunes artistes de Belgrade et les a exposés durant une semaine à Paris, au Village Suisse, en février 2016. Par le biais de cet événement, Boris a voulu tourner le regard des amateurs d’art vers la Serbie en mettant en avant la culture et la jeunesse du pays.

L’exposition qu’il monte aujourd’hui : « Molière, Mise en Peinture », montrera une trentaine d’œuvres de neuf jeunes artistes serbes revisitant les pièces de l’un des plus grands dramaturges français.

Elle se situe donc à la croisée des chemins entre deux formes artistiques distinctes : les arts plastiques et le théâtre. Plus qu’une simple illustration de personnages et scènes inventés par Molière, il s’agit d’une interprétation par les artistes sur leurs toiles, des pièces du dramaturge.

Véritable point de convergence entre ces diverses pratiques artistiques, l’exposition permet d’entrer dans la sphère de la mise en scène, non plus par le biais de la salle de théâtre mais à travers la peinture et la sculpture.

La nationalité des artistes, le pays qui les expose à l’occasion de « Molière, Mise en Peinture » et qui a vu naître le dramaturge ayant inspiré cet événement, la nature et le propos des oeuvres, tout comme la scénographie qui détermine leur agencement, entrent en résonance et participent du dialogue entre arts plastiques et théâtre.

Le projet de Boris Marinkovic célèbre ainsi la création en illustrant la part d’héritage transculturel et intergénérationnel que comporte ce processus.

Boris précise : « Le choix de jeunes artistes serbes s’inscrit dans la continuité de ma précédente - et première - exposition, à ceci près qu’il est aussi question de la rencontre de deux cultures, dont les berceaux sont deux pays liés symboliquement depuis le XIIIe siècle avec le mariage du Roi de Serbie Stefan Uros 1er avec Hélène d’Anjou. »

Julie LécuyerAgence Colonne

Le Misanthrope

R e m e r c i e m e n t s•

Je voudrais remercier ici les divers acteurs qui ont permis que ce projet ait pu se réaliser.Un grand merci à :

- La salle « Le Molière » pour son accueil,- Julie Lécuyer et l’Agence Colonne,- Les Impressions Jaurès,- Le traiteur Rousseau,- Maître Dutilleul-Francœur,- La Troupe de Comédiens « Les Echappés De La Coulisse »,- Monsieur Koskas Yankel,

Et bien entendu les artistes pour m’avoir suivi dans ce projet.

Le MisanthropeActe I

R e m e r c i e m e n t s•

Je voudrais remercier ici les divers acteurs qui ont permis que ce projet ait pu se réaliser.Un grand merci à :

- La salle « Le Molière » pour son accueil,- Julie Lécuyer et l’Agence Colonne,- Les Impressions Jaurès,- Le traiteur Rousseau,- Maître Dutilleul-Francœur,- La Troupe de Comédiens « Les Echappés De La Coulisse »,- Monsieur Koskas Yankel,

Et bien entendu les artistes pour m’avoir suivi dans ce projet.

Radomir MILOVIC

La morale comme une connexion avec le Bien, avec les gens, la solitude, la moralité par le pardon, avec Alceste comme personnage central du drame, sont les principales caractéristiques de mes oeuvres. Avec pour question principale, est-ce que le titre du drame, le « Misanthrope », soutien les caractéristiques principales d’Alceste ?

En apprenant sur mon identité à travers le caractère d’Alceste, sur la base de tout le drame, j’ai présenté le concept d’identité comme quelque chose qui ne peut pas contenir de morale, car il ne provient pas du Moi, mais du lien individuel de l’individu avec le Bien en lui-même.

L’absence de communication d’Alceste avec les gens, qui implique des normes sociales, que son ami Philinte comprend très bien, interrompt ses relations avec les gens, ce qui contribue à l’impression de solitude dans mes peintures.

La quantité de lumière dans les images représente la communication et la connexion d’Alceste avec son propre Bien et la possibilité de pardon dans sa relation avec Célimène. L’amour qu’il ressent pour elle transcende l’illusion de la morale posée à soi-même et apporte son être à la gourmandise et à la libération de l’identification avec sa propre personnalité, sa colère est contenue dans les constructions de l’esprit.

Le Misanthrope IIIHuile sur toile, 130 x 90 cm

Le Misanthrope II - AlcesteAcrylique sur plexiglass, 130 x 90 cm

Le Misanthrope - AlcesteAcrylique sur toile, 160 x 100 cm

Neda ARIZANOVIC

Molière, cette fois-ci, se dévie principalement du thème de la « comédie » et s’engage dans l’analyse la plus critique de la société et de la morale.

Alceste, le « Misanthrope » joue à la limite de notre opinion : est-il ridicule et fou dans ses attentes ou un héros qui réclame un idéal intemporel ? Incapable de faire des compromis, limité par les préjugés, il recule et devient un étranger.

Célimène, la conquérante des coeurs des hommes, émet beaucoup d’insatisfaction à l’image d’une femme au vide, désireuse de l’attention qu’elle accepte à bras ouvert, pour se maintenir dans une illusion.

Les amoureux étaient aveugles. Pas à la fin même, quand la vérité émerge, Célimène n’a pas hésité. Elle est restée cohérente, cohérente dans l’orgueil. Après tout, ils sont solitaires - Alceste détenu dans l’inconciliable fait que tout peut être différent de ce qu’il éprouve, et Célimène dans l’apparence est en fait dans la tristesse, peut-être qu’ellen’a toujours pas compris sa situation. L’héroïne de Molière en nous ne provoque plus la nécessité de la trouver dans la repentance, mais simplement une pitié.

Le Misanthrope - Le Moment de VéritéActe V - Scène dernièreHuile sur toile, 120 x 140 cm

Milan MARKOVIC

Milan représente Célimène, une coquette, avec un beau visage, une figure et un regard séduisants, vêtue d’or et de rouge, reflétant ainsi l’attention des hommes et la passion dont elle a envie et qu’elle reçoit en abondance. Pleine de vie et avide de l’attention et du statut dans la vie sociale, elle a rapidement appris à cacher son vrai « soi » derrière de nombreux masques et c’est pourquoi la nature de Célimène, inconstante et vague, est présentée par Milan dans la forme des trois figures aux visages apparemment identiques mais différents dans l’oeil d’un observateur attentif. On dirait que toutes les trois sont un peu timides dans leurs gestes mais dotées d’un regard audacieux et séduisant.Il est également remarquable que le vrai « soi » hypocrite de la jeune Célimène apparaît dans le visage centrale sous la forme de cornes d’impie. Tout comme dans le spectacle, avec ses masques variables et sa multiplicité intense, Célimène réussit à plaire à tous, dans cette peinture chaque personne aura sa représentationpréférée de cette jeune femmeréalisées par l’artistequi voulait montrerqu’il n’y a pas d’idéeunique de ce qui est beau et acceptable dans la société mais au contraire, chacun y trouveras ce qui correspond à son histoiredu développement de la personnalité.

Le Misanthrope - CélimèneConception de l’Acceptation Sociale

Technique combinée, 32 x 25 cm

Le Misanthrope - Célimène aux trois visagesTechnique combinée, 100 x 80 cm

Dom Juan

Le Misanthrope - CélimèneBeauty is in the eye the beholder


Le Misanthrope - CélimèneL’acceptation sociale

Technique combinée, 79,5 x 52 cm

Le Misanthrope - CélimèneAvant le masque


Dom JuanActe II

Damjan KOVACEVIC

Entre ce qui n’a pas été fait et fait se situe le temps, entre le péché et la pureté, la perception, entre la chair et l’air, la peau, entre le toucher et le corps, le tissu, entre la religion et la sexualité, une croix. Entre les temps et les perceptionsest la peur, entre la peau et le tissu est un désir charnel,entre une croix et Dieu est un homme.

Il n’y a rien de naïf pour croire que quelqu’un a déjà été conçu sans charnel (par le Saint Esprit). Les gens sont conçus à travers un saint esprit biologique matérialisé qui se transmet par des graines mâles et qui est incarné par le désir charnel dans une femme. Le matérialisé n’est que lorsqu’il est fait, et la matière constructive est un fait de quelque chose d’imaginaire, tandis qu’entre la matière vivante et l’organisme vivant, il y a un esprit.

D’une certaine manière, le monde est fait derrière les coulisses, derrière le jour dans la nuit, derrière le mur dans la pièce. Un homme est jugé à regarder le retard, juste pour sentir le reste de l’odeur dans l’atmosphère qui s’est déjà produite. Le divine est né dans l’adultère, entre le désir humain et le saint. L’homme n’a pas eu l’occasion d’assister à quelque choseoù la logique se mêle avec le miracle.

Les fonctions de vie, même les plus triviales sont justifiées et naturelles. Il est acceptable que si le péché est contemporain, il est justifié. Tout ce qui est contemporain est justifié, car décrire la justice à un moment donné c’est impossible.

Un après-midi, j’ai vu un homme. Il avait le dos courbé. Il y avait un microclimat, qui régulait l’humidité et le pourri au-dessus et sur ses épaules. Depuis, j’ai vu de petites courbes sur tous les adultes. Le péché a été accumulé pendant des années, une irrégularité dans la vie qui a affecté la colonne vertébrale. Certaines personnes qui ont beaucoup péché cachent leurs bosses par une posture coincée et par une fausse fierté de noblesse. Alors que certaines personnes courbées, se sauvent en trébuchant, afin d’échapper à cet état. Il est intéressant que tous les moines soient courbés d’une manière caractéristique. Tous les papes sont courbés.

Dom Juan IVEncre sur papier, 180 x 125 cm

Dom Juan IIIEncre et aquarelle sur papier, 180 x 130 cm

Dom Juan IIEncre et aquarelle sur papier, 180 x 130 cm

Dom Juan IAquarelle sur papier, 180 x 130 cm

L’ AvareActe III

Nemanja OKILJEVIC

J’ai apporté la vision intérieure de l’homme au soleil du jour, l’essence cachée d’Harpagon quand il se regarde dans le miroir. Il est un cadavre vivant qui marche, alors il est entouré de mouches pour lui rappelerqu’il est déjà mort. La raison pour laquelle il vit comme un zombie est l’argent, son dieu à qui il a livré son âme, et tel dieu telle viec’est à dire une imitation celle-ci.

Et à la fin quand il disparaît complètement, et cela se voit dans mes dessins comme une indication, comme une ligne directrice, il n’y aura qu’un vide, un désespoir sans espoir et une mouche à la recherche d’un nouveau foyer, dans une âme perdue ...

L’Avare de Molière se compose également de cinq actes comme ma mini-série de dessins avec la possibilité d’augmenter le nombre parce que le personnage d’Harpagon est une inspiration inépuisable. J’ai essayé de le montrer plus explicitement que Molière, mais je suis sûr que nous le regardons avec les mêmes yeux. J’ai essayé de montrer à quoiressemble l’homme dont l’argent est la seule religion,plus important que l’amour et le bonheur de ses propres enfants. Il est pourri de l’intérieur, rongé par une seule pensée, qui est cette boîte d’argent, elle est tout ! Par conséquent, mes motifs principaux à travers ces quelques dessins sont exactement ceux qui sont amoureux du pourri, les mouches.

Harpagon - L’Avare IEncre et acrylique sur papier, 70 x 100 cm

Harpagon - L’Avare IIEncre et acrylique sur papier, 70 x 100 cm

Harpagon IV - L’AvareEncre et acrylique sur papier, 70 x 100 cm

Harpagon - L’Avare IIIEncre et acrylique sur papier, 70 x 100 cm

Harpagon - L’Avare VEncre et acrylique sur papier, 22 x 29 cm

Harpagon VII - L’AvareEncre et acrylique sur papier, 22 x 29 cm

Harpagon - L’Avare VIEncre et acrylique sur papier, 22 x 29 cm

Harpagon VIII - L’AvareEncre et acrylique sur papier, 22 x 29 cm

Milos VUKOVIC

L’idée d’égoïsme de Molière reste actuel aujourd’hui voire plus que jamais. L’avarice devient de plus en plus fréquente, tandis que les gens se tournent vers des choses matérielles qui offrent des moments d’accomplissement superficiels et de courte durée.

L’argent est devenu une divinité que tout le monde adore et dont ils cherchent à les rendre heureux et accomplis. Cependant ce rêve n’est pas réalisable et l’argent est une fausse divinité. Pris dans cette machine de l’égoïsme et de la poursuite de l’argent, les gens oublient d’être désintéressés, de s’occuper des gens qui les entourent et des choses spirituelles. On voit donc une pauvre personne vivant dans la pauvreté afin de mourir riche.

Harpagon - L’AvareTerre cuite, 40 x 28 x 20 cm

Harpagon - L’AvareTerre cuite, 40 x 28 x 20 cm

TartuffeActe IV

Milos VUKOVIC

Dans son æuvre « Tartuffe » Molière discute du thème de l’hypocrisie, de la société conservatrice, de la manipulation, de la nouvellereligiosité et des mensonges comme une forme de communication dans toutesles sphères de la vie, de l’intime au socialet au politique, à l’universel. Le moment où nous vivons a peu changé à cet égardcomparé à la période qui a inspiré Molière.

L’hypocrisie d’aujourd’hui a conduit à une absurdité.Les mensonges et lesdéceptions sont courantsdans la vie quotidienne et les gens s’en serventpour tromper et gagnerde l’argent. Dans un tel monde,les gens honnêtessouffrent le plus.

TartuffeTerre cuite et métal, 26 x 24 x 24 cm

Le BourgeoisGentilhomme

Acte V

Milos VUKOVIC

Aujourd’hui les nouveaux riches présentent une élite particulière du monde qui se distinguede la classe supérieure authentique par le manque d’éducation, d’érudition, par son mode de vie et ses intérêts. Si on pouvait parler des nouveaux riches comme d’une élite ils ne seraient donc que l’élite purement financière dépensant de l’argent.

Le statut c’est ce qui comptent le plus pour les nouveaux riches c’est pourquoi ils recourent à un comportement brutal, à l’habillement cher, au gaspillage de l’argent tout en accentuant les valeurs qu’ils n’ont pas et qu’ils ne comprennent pas. Peu importe leur désir de devenir quelqu’un ils ne comprennent toujourspas les vraies valeurs. Tant que les gens ne perçoivent pas la différence entre l’apparencedes valeurs et les valeurs réelles, ils sont condamnés à faire partie du demi monde sans éducation et avec de l’argent dans leurs poches. Vous pouvez mettre un cochon dans un beau costume, mais c’est toujours un cochon.

Le Bourgeois GentilhommeTerre cuite et métal, 30 x 25 x 20 cm

George DandinActe VI

Neda ARIZANOVIC

La morale mise en question, encore une fois, dans un personnage de Molière. Comme ses oeuvres nous l’enseignent, tout le monde suit ses mérites. George Dandin est ridiculisé, juste comme la vie peut le faire.

Le destin lui impose constamment les situations afin qu’ils puissent réexaminer ses actions. Sans choisir les moyens, il essaie de devenir un gentleman respectable. Est-ce que ce que nous « possédons » nous décrit réellement, ou le résultat de notre action basée sur les faux motifs ne nous rend jamais heureux ? La scène particulière de théâtre où Dandin est à nouveau moqué - La persistance de Molière à répéter cette situation devrait lui donner une nouvelle opportunité et dire au protagoniste d’être honnête avec lui-même et de renoncer à une « grande morsure ». La douleur l’a inondé. Il est déformé dans sa folie et son incrédulité et devient une caricature.

George DandinHuile sur toile, 120 x 140 cm

George Dandin IIHuile sur toile, 120 x 140 cm

L’Ecole des FemmesActe VII

Dragana MARKOVIC

Les images montrent Agnès, un personnage de l’École des femmes de Molière, son portrait psychologique, ainsi que dans l’ambiance, dans les situations de la pièce. L’accent est mis sur son caractère et sa personnalité, que nous regardions seulement son portrait ou elle par rapport à d’autres personnages. Agnès est un symbole de pureté et de sincérité, ainsi que de naturel, d’inné, de compréhension’ intelligence et de lucidité. Elle voit le monde instinctivement et parle avec la langue du coeur, souvent mal interprété comme la bêtise et la naïveté. En essayant de la convaincre des règles sociales imposées sur la façon dont une femme doit vivre,Agnès prend toujours l’initiative et décide des lois de la nature et de l’humanité, ce qui reflète la force de son personnage, apparemment faible.

L’Ecole des Femmes IIHuile sur toile, 100 x 80 cm

L’Ecole des Femmes - Agnès IIHuile sur toile, 110 x 100 cm

L’Ecole des Femmes - AgnèsHuile sur toile, 110 x 100 cm

L’Ecole des FemmesHuile sur toile, 120 x 100 cm

Acte VIIILe Malade

Imaginaire

Tijana KOJIC

Rires et honte (Commentaires sur la pièce « Le malade Imaginaire de Molière »)

La langue de la maladie est si économique qu’elle est incompréhensible. Il ne définit qu’une loi simple, la négation de la vie et l’incapacité ou le refus d’y participer. C’est pourquoi la maladie est une fois aussi tentante, car, finalement, elle représente une amnistie de la vie, de ses défauts et de ses souffrances. Pour satisfaire ce désir, c’est refuser l’habitation dans son propre corps, parce que c’est la cause de la peur, de la honte et de la calamité. L’ignorance dans cette idée produit une obsession. C’est une trahison faite par nos propres esprits, nos idées profondes mais superficielles et par notre tendance à l’analyse. Ensuite, nous reconnaissons les choses comme irremplaçables seulement lorsqu’elles sont en déclin et quand leur destinée est résolue. Alors les gens deviennent des tyrans égoïstes, obsédés de façon caricaturale par leur propre disparition. Cependant, ils sont profondément perplexes et ébranlés par le fait du goût métallique du sang qui, de la salive de l’excellence corporelle et

du pouvoir qui ne finit pas par les abandonner, si plein de fer qu’aucune maladie ne les enlèvera jusqu’à ce que leur vie intérieure et non vivante soit surmontée en soi, épuisé et prêt à disparaître dans le signe de l’implosion.Surplus et déficit. Pas de modération. Nous écoutons sérieusement ce que le langage de la maladie nous dit, dans la mesure où nous élargissons et augmentons la signification du mot que nous pensons reconnaître. Une partie de cela est notre extrême zèle, le zèle du type de celui qui est un imbécile. Zèle àl’imbécillité. Il s’agit en fait d’un surplus de sens qui se transforme en enfer, produisant d’abord une maladie évidente, l’imagination.Une imagination grotesque, distillée jusqu’à la comédie, dans l’histoire du malade imaginaire et son suicide suspendu dans le vide, était présentée par Molière. Il en parle à travers la langue de la comédie, lui donnant une voix qui ressemblait à son obsession, lui donnant une couleur, une vague, une vibration qui, avec laquelle il fait trembler depuis la scène, doucement ou avec force, d’autres corps dans l’espace. Pour parler de l’obsession afin de la ridiculiser, cela veut dire parler de manière convaincante et suggestive que les mots ne sont pas seulement des émetteurs de sons, mais qu’on les croise plutôt dans des tours d’action fragiles, en offrant à ceux à qui ces mots se livrent, à se reconnaître dans cette action, mais à se livrer cependant, par le rire, malgré leur honte, à un enthousiasme non initié.

Le Malade ImaginaireActe III - Scènes 12-13-14

Huile sur aluminium, 475 x 190 cm

Les Femmes SavantesActe IX

Una NIKOLIC

En révélant la structure physique et mentale,nous découvrons la beauté de la naturebrute et sa simplicité désarmante.Chaque particule sonne clairementdans les oreilles des idéaux implantés.Ces particules précieuses sont des germesminuscules d’où nous poussons et qui sontassez grands pour y rester et regarder lestourmentes tragicomique sous nous, en nous,comme dans un rêve lucide. Leur apparente nonchalance et doucemélancolie de toute la structure cachenten fait la persistance envers le but, en nous révélant plus directementleurs valeurs et leurs manques.

Les Femmes SavantesCellule - Exoplasme

Huile sur toile, 170 x 90 cm

Les Femmes SavantesCellule - EndoplasmeHuile sur toile, 170 x 90 cm

Les Femmes SavantesCellule - Cytoplasme

Huile sur toile, 170 x 90 cm

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