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Quelques dates clés de l’action Cfdt 6 avril 2012, une délégation Cfdt rencontre le Préfet pour un échange sur la situation économique et sociale du département. Juin 2012, la Cfdt poursuit son analyse. Elle fait le constat d'une situation dégradée, de l'absence projets innovants et d'un éparpillement des énergies préjudiciables. Impliquée dans le Conseil de développement de BourgesPlus et dans la démarche prospective qui s'engage au Conseil Général (Cher 2021), elle fait en sorte d’alerter sur la nécessité d’actions concertées. 9 novembre 2012, réunissant à Fussy 100 militants issus des 18 secteurs professionnels présents dans le département, l'UD Cfdt rend publiques (BR 9 & 10 novembre) les grandes lignes de son constat et 5 propositions pour Bourges et le Cher. 25 novembre 2012, la Cfdt adresse un document de synthèse - 5 propositions Cfdt pour le Cher - au Préfet de Région et au Préfet du Cher, ainsi qu'aux Présidents des trois collectivités territoriales. 11 janvier 2013 : l’UD Cfdt décide de donner priorité à cette action : elle multiplie les contacts avec les représentants de l’Etat et les élus, l’objectif étant de convaincre les différents acteurs du territoire de travailler ensemble (création d’un CESD) et de travailler à des projets ! Depuis près d’une année, l’Union Départementale CFDT du Cher, avec ses syndicats des différentes branches d’activité, a engagé une action d’analyse et de prospective avec l’objectif de finaliser, non seulement un constat de la situation démographique, économique et sociale du Cher, mais aussi et surtout, des propositions qui puissent contribuer à servir l’attractivité du territoire et l’Emploi. Un constat sans équivoque qui démontre l’ampleur du problème ! A force de compilation d’indicateurs, mais également d’éléments rapportés par les militants CFDT, l’Union départementale en vient à faire l’analyse que le Cher est dans une situation économique et sociale préoccupante, pour ne pas dire grave. Sans doute est-il tabou, dans le discours politique, de s’exprimer de la sorte et quelques-uns n’ont pas tardé à nous dire que nous noircissions le tableau. Nous pensons, malheureusement, que la réalité est celle-ci et que les indicateurs officiels et la prospective INSEE 2040 sont une alerte qu’il faut impérativement prendre en considération… Premières conclusions CFDT sur l’analyse du territoire : Population en baisse et vieillissante : Perte de 10 000 habitants en trente années pendant que la population nationale croit et que la Région voit sa population augmenter de 4%. Plus de décès que de naissances, d’une part ; une migration qui voit les jeunes partir et les plus de 55 ans venir s’installer dans le département, d’autre part. C’est ainsi que le département vieillit plus vite que la moyenne nationale. Emploi en panne : Entre les restructurations de défense, les fermetures d’entreprises et autres plans sociaux, la RGPP, l’emploi est particulièrement mis à mal dans le Cher. Et ce n’est malheureusement pas terminé quand on constate les difficultés de la métallurgie, du bâtiment, voire des services. Au final, le taux de chômage est de 10,4%, d’un demi-point supérieur à la moyenne nationale ! Industrie fragilisée et services en berne : Le Cher, département à l’origine très rural, avait réussi à se développer grâce à la métallurgie et ses activités connexes ainsi qu’à l’armement. Ces industries avaient non seulement généré de l’emploi, mais contribué aussi à développer de la matière grise sur le territoire. Ces deux secteurs ayant subi de lourdes restructurations et les emplois créés étant loin d’être équivalents en niveau salarial et en compétences, le territoire, en deux décennies, s’est affaiblit d’autant ! Absence de sièges sociaux : le Cher ne compte aucun donneur d’ordre de premier rang qui fédère naturellement des secteurs d’activités. Les décisions se prennent ailleurs et la dimension territoriale n’est que rarement prise en considération. L’opération technopole de BourgesPlus, sur laquelle tous les acteurs économiques avaient émis de sérieuses réserves, est un flop onéreux pour les contribuables : A défaut de leader d’industrie qui en prenne la gouvernance (Ce qui est le cas partout, sauf à Bourges), c’est l’Agglomération qui gère un dispositif vide de ressources et de sens ! 5 propositions pour l’attractivité du territoire et l’emploi !

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Quelques d ates clés de l’action Cfdt 6 avril 2012 , une délégation Cfdt rencontre le Préfet pour un échange sur la situation économique et sociale du département. Juin 2012 , la Cfdt poursuit son analyse. Elle fait le constat d'une situation dégradée, de l'absence projets innovants et d'un éparpillement des énergies préjudiciables. Impliquée dans le Conseil de développement de BourgesPlus et dans la démarche prospective qui s'engage au Conseil Général (Cher 2021), elle fait en sorte d’alerter sur la nécessité d’actions concertées. 9 novembre 2012 , réunissant à Fussy 100 militants issus des 18 secteurs professionnels présents dans le département, l'UD Cfdt rend publiques (BR 9 & 10 novembre) les grandes lignes de son constat et 5 propositions pour Bourges et le Cher. 25 novembre 2012 , la Cfdt adresse un document de synthèse - 5 propositions Cfdt pour le Cher - au Préfet de Région et au Préfet du Cher, ainsi qu'aux Présidents des trois collectivités territoriales. 11 janvier 2013 : l’UD Cfdt décide de donner priorité à cette action : elle multiplie les contacts avec les représentants de l’Etat et les élus, l’objectif étant de convaincre les différents acteurs du territoire de travailler ensemble (création d’un CESD) et de travailler à des projets !

Depuis près d’une année, l’Union Départementale CFDT du Cher, avec ses syndicats des différentes branches d’activité, a engagé une action d’analyse et de prospective avec l’objectif de finaliser, non seulement un constat de la situation démographique, économique et sociale du Cher, mais aussi et surtout, des propositions qui puissent contribuer à servir l’attractivité du territoire et l’Emploi.

Un constat sans équivoque qui démontre l’ampleur du problème ! A force de compilation d’indicateurs, mais également d’éléments rapportés par les

militants CFDT, l’Union départementale en vient à faire l’analyse que le Cher est dans

une situation économique et sociale préoccupante, pour ne pas dire grave. Sans doute

est-il tabou, dans le discours politique, de s’exprimer de la sorte et quelques-uns n’ont

pas tardé à nous dire que nous noircissions le tableau. Nous pensons, malheureusement,

que la réalité est celle-ci et que les indicateurs officiels et la prospective INSEE 2040 sont

une alerte qu’il faut impérativement prendre en considération…

Premières conclusions CFDT sur l’analyse du territoire :

Population en baisse et vieillissante : Perte de 10 000 habitants en trente années

pendant que la population nationale croit et que la Région voit sa population augmenter

de 4%. Plus de décès que de naissances, d’une part ; une migration qui voit les jeunes

partir et les plus de 55 ans venir s’installer dans le département, d’autre part. C’est ainsi

que le département vieillit plus vite que la moyenne nationale.

Emploi en panne : Entre les restructurations de défense, les

fermetures d’entreprises et autres plans sociaux, la RGPP,

l’emploi est particulièrement mis à mal dans le Cher. Et ce

n’est malheureusement pas terminé quand on constate les

difficultés de la métallurgie, du bâtiment, voire des services.

Au final, le taux de chômage est de 10,4%, d’un demi-point

supérieur à la moyenne nationale !

Industrie fragilisée et services en berne : Le Cher, département

à l’origine très rural, avait réussi à se développer grâce à la

métallurgie et ses activités connexes ainsi qu’à l’armement. Ces industries avaient non

seulement généré de l’emploi, mais contribué aussi à développer de la matière grise sur

le territoire. Ces deux secteurs ayant subi de lourdes restructurations et les emplois créés

étant loin d’être équivalents en niveau salarial et en compétences, le territoire, en deux décennies, s’est affaiblit d’autant !

Absence de sièges sociaux : le Cher ne compte aucun donneur d’ordre de premier rang qui fédère naturellement des secteurs

d’activités. Les décisions se prennent ailleurs et la dimension territoriale n’est que rarement prise en considération. L’opération

technopole de BourgesPlus, sur laquelle tous les acteurs économiques avaient émis de sérieuses réserves, est un flop onéreux

pour les contribuables : A défaut de leader d’industrie qui en prenne la gouvernance (Ce qui est le cas partout, sauf à Bourges),

c’est l’Agglomération qui gère un dispositif vide de ressources et de sens !

5 propositions pour

l’attractivité du territoire

et l’emploi !

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Faiblesse universitaire : Bourges est le troisième pôle de la Région, loin derrière Orléans et Tours et il y a, effectivement, à

Bourges, des écoles d’enseignement supérieur de bon niveau, notamment dans la

filière « maitrise des risques ». Mais lorsque l’on parle d’attractivité, il est essentiel de

mettre en regard un environnement adapté : pas de restaurant universitaire, pas ou

peu de structures d’accueil et d’hébergement… Et, comme l’expriment de nombreux

étudiants : « Que faire le soir à Bourges ? ». Avant de construire une technopole,

peut-être aurait-il été plus cohérent de concevoir cet environnement indispensable.

Absence d’accroche professionnelle pour les diplômés : la quasi-totalité des

étudiants (Bac+3 ; Bac+5…) quitte le Cher à l’issue de leur scolarité. Comment peut-il

en être autrement, dès lors que les perspectives d’emploi (à ces niveaux) sont aussi

faibles ? Et cela pose aussi la question de l’adéquation des formations avec les

besoins des entreprises et collectivités…

Absence de travail concerté : sur un territoire fragile et sur un constat globalement

partagé, on pourrait imaginer que les Collectivités, et plus largement l’ensemble des

acteurs économiques travaillent ensemble. Tel n’est malheureusement pas le cas !

Pas de projets concertés, pas de cohérence d’ensemble. Cela pose évidemment la

question de l’efficacité, mais aussi celle de

l’utilisation de l’argent public. L’enceinte

Lahitolle est, d’une certaine façon, une vitrine

de cette cacophonie couteuse !

Des collectivités « en mode reproductif» et

sans projet : Le plan régional avait été

critiqué par les élus du Cher : « pas de projets

pour le Sud ! ». La Région avait entendu le

message et sollicité les élus. En vain ! Pas un

seul projet novateur n’aura été déposé, ce

qui démontre, malheureusement, qu’élus et

collectivités sont en panne de réflexion !

Conclusion : De nombreux indicateurs nous alertent sur la dégradation de la situation économique et sociale du département

du Cher : Emploi, démographie, dynamique économique… mais aussi transports, désertification de territoire, désertification

médicale et conditions de travail de plus en plus dégradées dans les domaines de la santé et de la dépendance. Au final, la

CFDT fait le constat que de plus en plus de salariés, de sans emploi et de retraités sont en difficulté et victimes d’une

attractivité du territoire très diminuée...

La situation est difficile... Mais nous ne pouvons pas en rester à ce stade du constat et ces réalités doivent être un aiguillon :

rien ne serait pire que de ne rien faire et rien ne serait pire que chacun joue sa partition dans son coin. Sur chaque sujet, Il

faut un chef d'orchestre, des musiciens à l'unisson et une même partition ! Un département qui vieillit de quatre points de

plus que la moyenne nationale, que les jeunes quittent faute de pouvoir s'y fixer, avec un taux de chômage largement

supérieur à la moyenne nationale, doit impérativement nous faire agir collectivement. D’où ces 5 propositions :

Accaparer le « marché de la dépendance » pour lutter contre la

désertification territoriale, la désertification médicale et remettre de la dynamique

sur le territoire par la mise en place d'une filière d'excellence maîtrisée !

Un réseau de maisons de retraites, des lotissements « retraités » en cœur de ville ou de village, un réseau de

maintien à domicile, le maillage de notre territoire par des maisons médicales (médecins, dentistes,

kinésithérapeutes, infirmières…), la mise en place de contrats "d'études" avec de futurs médecins. Tout cela

Département du CHER

Quelques indicateurs

Taux de chômage : 10,4% Région Centre : 9,4% France : 9,9% INSEE 2012

Revenu médian : 25812 € (Net annuel 2012 par ménage / 2,2 habitants)

Région Centre : 28068 € France : 28248 €

Evolution population : -1,07% (Période 1999/2009)

Région Centre : + 4% France : + 6% INSEE 2010

Population de + de 60 ans : 28% Région Centre : 25,1% France : 22,9%

Population de - de 20 ans : 22% Région Centre : 24% France : 24,8% INSEE 2010

Nombre de médecins : 199 (Toutes catégories pour 100 000 habitants).

Région Centre : 242 France : 284 Dans le Cher, la moyenne d’âge des médecins est de 54 ans, de 3 points supérieure à la moyenne nationale.

5 propositions CFDT

pour Bourges et le Cher !

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représente une offre qu'il faut construire maintenant, "à grande vitesse", et qu'il faut mettre en valeur pour devenir attractif. Il

faut bien entendu adosser à cela le renforcement de la filière médicale : des formations d’infirmiers (ères), d’aides-

soignants(es). Et pourquoi pas la volonté d'aller au bout des choses en mettant en place une filière d'excellence

d'accompagnement de la dépendance ? Plusieurs dimensions s'attachent à cette réflexion : la prise en charge de notre

dépendance "territoriale", l'attractivité pour attirer une "nouvelle" dépendance, la mise en place d'une filière, ces trois

dimensions permettant la création d'une dynamique nouvelle, une revitalisation de territoires qui se désertifient et un acte fort

pour corriger la désertification médicale.

Créer une dynamique transport :

Le TGV, mais également un aéroport régional !

A droite, à gauche, au centre, c'est TGV, TGV, TGV... La CFDT n’est évidemment pas contre ; qui le

serait ? Mais il ne faut pas que ce projet soit l'arbre qui cache la forêt !!! Ce projet à long terme (dans le

meilleur des cas, 2025 !) masque mal le vide sidéral d'idées et de projets pour notre territoire. Que fait-on entre-

temps ? Quelles actions met-on en œuvre dans l'intervalle pour que le Cher reste dans la compétition… pour que, par

exemple, les trains arrivent à l’heure ? Et pour clore sur le sujet TGV, il faut tout de même dire avec force que, selon

l'accompagnement que l'on fait d'un tel projet, il peut avoir des incidences "vendômoises » ou « mulhousiennes" qui sont, d'une

certaine façon, aux antipodes l'une de l'autre et notamment compte-tenu de la dynamique territoriale qui a pu accompagner ou

non l'opportunité que représentait le passage d'une ligne grande vitesse ! Alors oui, le TGV est un enjeu, mais il nécessite autre

chose que des incantations ! A l'heure où l'on s'interroge sur les synergies à mettre en œuvre entre les trois collectivités, y

compris concernant la thématique transport, ne serait-il pas intéressant aussi de se poser la question d'un développement, au

profit du territoire, de l'aéroport de Châteauroux ?

Entre formation initiale et en alternance, développer des filières de formation

continue, sur la thématique des risques, ainsi que sur les métiers nécessaires « identifiés ».

Bourges est le troisième pôle universitaire de la Région Centre. C'est un atout incontestable qu'il faut pour le moins conforter,

car cette dimension concoure indéniablement à l'attractivité du territoire. Ceci étant, il faut aussi mentionner quelles en sont les

limites et notamment le fait que la majorité de ces formations sont de cycles courts (Bac+2 ou bac+3). Sur la thématique

"risques", nous pensons que Bourges dispose d'atouts certains : l'ENSI, l'école Hubert Curien,

la faculté de droit qui pourrait certainement renforcer sa position en s'ouvrant à la thématique

"droit des risques", le centre de formation de la Défense... Entre une formation initiale et une

formation en alternance qui, l'une et l'autre, sont opérationnelles, nous pensons qu'il est

nécessaire de faire porter l'effort sur la formation continue. Il est indispensable de faire ce

travail en partant de l'analyse des besoins du territoire, pour le moins régional, qu'il s'agisse

des entreprises à caractère industriel ou de l'artisanat, mais également en tenant compte des

spécificités et des domaines d'expertises qui sont les nôtres. Sur la thématique des risques, il

parait indispensable de regarder quel positionnement "formation continue" choisir et de quelle

manière Bourges peut se positionner. C'est ainsi que nous avons suggéré la création de modules de formation, en direction des

acteurs de la prévention des risques qui doivent continuellement se "mettre à niveau", compte-tenu de l'évolution des

réglementations et des techniques. En direction des élus CHSCT également, qui ont accès à une formation dispensée par

l'organisme de leur choix. Pas moins de cinq organismes distincts, implantés à Bourges, dans l'enceinte Lahitolle, seraient en

capacité de dispenser de telles formations et, les uns et les autres gagneraient beaucoup à mettre leurs compétences en

commun.

Assurer la continuité des exploitations agricoles.

En 20 années, la population agricole du Cher a régressé d’un point (de 3% à 2%), si l'on se réfère à l'indicateur de la

représentation de cette population parmi les actifs de ce territoire. Si cela ne diffère pas

fondamentalement des données nationales, il faut toutefois constater que le phénomène est

accentué et hétérogène. Dans le Cher, une majorité des exploitations qui cessent leur activité,

essentiellement par le départ à la retraite de l'exploitant, se traduit par une mise en location ou

une cession des terres aux exploitants voisins, ce qui, naturellement, amplifie le phénomène de

désertification du territoire considéré. Face à cette "concentration-désertification", d'autres

départements et Régions ont imaginé des solutions visant à créer des nouvelles dynamiques.

Nous avons cherché à faire de même et surtout à nous inspirer d'une initiative récente, mise en

œuvre dans la Région Limousin.

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Faute de place, nous ne pouvons ici que résumer ces

5 propositions. Nous vous proposons d’en prendre connaissance, de façon

détaillée et argumentée, en utilisant le lien suivant :

http://udcfdtducher.over

blog.com

9 nov 2012. 100 militants Cfdt réunis à Fussy

Union départementale CFDT du Cher 5, Boulevard Clémenceau 18000 - Bourges.

Tél : 02 48 27 51 51 - Mail : [email protected]

S’engager pour chacun, Agir pour tous !

GH 2013