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Actualités Vœux solidaires à la communauté d’agglomération p. 7 Loisirs Des ateliers pour les vacances p. 35 SOCIéTé Cap-Saaa primé pour le handisport p. 41 DOSSIER Saint-Quentin se mobilise pour l’emploi L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines 1,07  - Février 2010 - n o  250 Saint-Quentin-en-Yvelines Théâtre, concerts, danse, expositions, toutes vos sorties à Février 2010 # 72 MUSIQUE p. 11 Ange en concert au Scarabée CIRQUE p. 4 Impressionnant Laissez-porter à La Merise JEUNE PUBLIC p. 7 Blanche Neigeà la Ferme de Bel-Ébat Angelo, tyran de Padoue : Christophe Honoré adapte Victor Hugo P. 5 SUPPLÉMENT GRATUIT DU PETIT QUENTINn° 250 - FÉVRIER 2010 À La Merise le 20 février SANS V RINO Votre supplément culturel détachable en pages centrales www.saint-quentin-en-yvelines.fr

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ActualitésVœux solidaires à la communauté d’agglomération p. 7

Loisirs Des ateliers pour les vacances p. 35

SociétéCap-Saaa primé pour le handisport p. 41

DOSSIER

Saint-Quentin se mobilise pour l’emploi

L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines 1,07  - Février 2010 - no 250

Saint-Quentin-en-Yvelines

Théâtre, concerts, danse, expositions, toutes vos sorties à

Février 2010

#72

MUSIQUE p. 11 Ange en concert au ScarabéeCIRQUE p. 4 Impressionnant Laissez-porter à La Merise JEUNE PUBLIC p. 7Blanche Neige à la Ferme

de Bel-Ébat

Angelo, tyran de Padoue : Christophe Honoré adapte Victor Hugo P. 5

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à Saint-QuentinUn jour, une heure

Ça plane pour eux ! Samedi 9 janvier, 14 h 37.Acrobatie, jonglage et art clownesque étaient au rendez-vous de l’atelier découverte animé par l’école de cirque Méli-Mélo, en marge du spectacle L’Atelier du peintre, du cirque Plume, proposé au Théâtre de Saint-Quentin du 7 au 12 janvier.

Jean Métellus, une voix pour Haïti. Jeudi 7 janvier, 19 h 24.

Cinq jours avant le séisme qui a dévasté sa terre natale,  le poète Jean Métellus se trouvait à la Maison de la poésie,  à Guyancourt, pour le vernissage de l’exposition « Jacmel,  

un chant d’Haïti », qui réunissait du 6 au 29 janvier les textes du poète et les photographies d’Alain Rivière. Jacmel, commune 

natale du poète, est aujourd’hui en partie détruite.

Pan ! c’est parti pour le Winter tour. Dimanche 10 janvier, 10 h 14.C’est sous la neige que la première édition  du Winter Tour, le bien nommé, s’est déroulée, à la base de loisirs, les 9 et 10 janvier. Course d’orientation, contre-la-montre VTT, tir à la carabine : 150 courageux se sont affrontés dans différentes épreuves, de jour comme de nuit !

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éditosommaire

I 4 I L E P E T I T Q U E N T I N - n o 2 5 0 - f é v r I E r 2 0 1 0

Un joUr, Une heUre à Saint-qUentin

3 L’actualité en images.

actUalitéS Saint-Quentin-en-Yvelines7 Des vœux sous le signe de la solidarité.

9 Déplacements : des horaires de bus calés sur les trains 7 jours sur 7.

Communes10 Sept artistes pour un fil rouge, à Élancourt.

11 Coup de pouce pour la garde d’enfants, à Trappes.

cUltUre 13 En brefThéâtre, Scarabande, ateliers slam…

15 Jacques-Brel, ses albums et ses planches

La médiathèque Jacques-Brel vous accueille dans ses nouveaux locaux avec son formidable fonds BD.

Robert CadalbertPrésident de la communauté d’agglomération

Conseiller régional d’Ile-de-France

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Société LoiSirS SPort éconoMie

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ndea

uL’emploi a toujours été l’une des préoc-cupations majeures de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. En cette période de crise, notre message, dyna-mique et solidaire,

s’applique plus que jamais. Dynamique d’abord, pour faire venir de nouvelles entreprises et leurs emplois sur le terri-toire. Dynamique encore, pour fédérer et nouer des partenariats avec les entre-prises saint-quentinoises dans le cadre d’opération d’accès à l’emploi comme la Semaine de l’emploi, dont vous décou-vrirez le programme dans ce numéro du Petit Quentin. Dynamique enfin, pour faire émerger de nouveaux métiers et filières, liés notamment aux services à la personne ou à l’économie verte.

Si nous sommes dynamiques, nous vou-lons aussi être solidaires, la réussite de Saint-Quentin-en-Yvelines devant être partagée par tous. Solidaire d’abord, avec toutes celles et tous ceux qui recherchent un emploi. Notre Maison de l’emploi, qui va bientôt ouvrir ses portes au public, sera le point d’entrée pour obtenir des réponses concrètes pour un retour à l’emploi. Cette structure proposera également une Cité des métiers pour aider les demandeurs d’emploi à mieux connaître les dispositifs et filières adaptés à leur profil. Solidaire aussi, avec nos dispositifs spécifiques comme le Plie (Plan local pour l’insertion et l’emploi) qui s’adresse aux personnes les plus éloignées du monde du travail ou encore l’École de la 2e chance. Plus que jamais, nous sommes mobilisés avec l’ensemble des acteurs de l’emploi de ce territoire pour répondre aux attentes des habitants face au chômage et aux drames humains qu’il génère.

Dynamique et solidaire pour l’emploi

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doSSier

doSSier 24 Saint-Quentin

joue ses atouts La CA innove en matière de développement économique.

26 La Maison de l’emploi, pour tous les publics

Centre d’information et d’orientation et lieu de mise en réseau, la Maison de l’emploi ouvre en mars.

28 Bienvenue à la Cité des métiers

Visite guidée de la nouvelle structure.

31 Une Semaine pour l’emploi

14e édition de la Semaine de l’emploi du 11 au 19 février.

16 En bref Les spectacles éclairés, Jamel Debbouze, le Quatuor Capuçon…

17 Armelle Le Bras-Chopard et les Premières dames

Prof de science po à l’UVSQ, elle publie un ouvrage décapant sur la mixité des sexes.

économie 18 Bonnes vibrations pour

Acousystem Une entreprise innovante et écologique qui conçoit des produits d’isolation.

19 Soigneuse des toiles Caroline Chauvel, une restauratrice de tableaux passionnée.

20 En bref Chasseur immobilier, Florilège Services, rencontres économiques…

21 Promopole Merisiers ouvre bientôt ses portes

Une nouvelle pépinière d’entreprises, à Trappes.

loiSirS32 À vous de jouerLa ludothèque de Trappes, un nouvel établissement.

33 Calibeurdaine, le folklore solidaire

Une association qui vous fera entrer dans la danse.

34 Agenda Vos rendez-vous loisirs jusqu’au 6 mars.

Sport36 En bref Le rallye 4L Trophy, tennis de table.

37 Combat libre Yann Lamothe se bat pour la reconnaissance du Mixed Martial Art.

38 Agenda Vos rendez-vous sportifs du 7 février au 14 mars.

39 Entre ciel et terre Solène Guiloineau, une jeune perchiste de l’Easqy.

Société40 En brefLa Vestiboutique, don de sang,concours d’infirmier(e)…

41 Cap-Saaa primé pour le handisport

L’association a créé un diplôme destiné aux cavaliers handicapés.

42 Une conférence sur le don d’organes

Deux étudiantes de l’UVSQ organisent une réunion publique.

43 En brefVaincre la mucoviscidose, bénévolat, kinés de proximité…

mémoire vive

44 La brique faite artKlaus Schultze conçoit des sculptures monumentales.

tribUne libre46 Divers droite,

PC et apparentés, PS et apparentés

Les groupes politiques de l’agglomération s’expriment.

Saint-Quentin se mobilise pour l’emploi Pour préserver son dynamisme économique, Saint-Quentin-en-Yvelines continue d’innover. La Maison de l’emploi, la Cité des métiers, la 14e Semaine de l’emploi : autant d’exemples de la mobilisation de la communauté d’agglomération.

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19

vous ne recevez pas Le Petit Quentin ? Contactez-nous au 01 39 44 76 10 ou par courriel : [email protected] pouvez aussi le télécharger sur : www.agglo-sqy.fr/petit-quentin

Société LoiSirS SPort éconoMie

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Saint-Quentinactualités

Retrouvez les dossiers du Petit Quentin sur TV Fil 78 jusqu’au mois de d’avril :

Du 12 février au 11 mars• L’emploi : samedi, lundi, mercredi, vendredi à 18 h ; dimanche, mardi, jeudi à 22 h• Dynamique et solidaire : samedi, lundi, mercredi, vendredi à 22 h ; dimanche, mardi, jeudi à 18 h

Du 12 mars au 8 avril• L’emploi : samedi, lundi, mercredi, vendredi à 22 h ; dimanche, mardi, jeudi à 18 h• La Fête du conte : samedi, lundi, mercredi, vendredi à 18 h ; dimanche, mardi, jeudi à 22 h

C’ESt noUVEAU, C’ESt SUr LE nEt

Saint-Quentin sur Facebook et TwitterIncontournables : avec onze millions de visiteurs en décembre pour Facebook, ce qui le classe parmi les vingt sites hexagonaux les plus consultés (source Médiamétrie) et un million d’utilisateurs estimé en France pour Twitter, on ne présente plus ces fameux réseaux sociaux, qui permettent en temps réel d’échanger informations et courts messages. Une opportunité saisie par Saint-Quentin-en-Yvelines, désormais présent sur Facebook et Twitter. Playlist du KioSQ, invitations à gagner pour des spectacles, bulletins d’alerte météo… n’hésitez pas à consulter les dernières nouvelles en ligne. Autre nouveauté : L’Annuaire 2010 des entreprises de Saint-Quentin-en-Yvelines vient de paraître (1 600 sociétés indus-trielles, technologiques et de service recensées), vous pouvez le télécharger sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr, rubrique entreprendre. ■

http://twitter.com/sqy

http://facebook.com/saint.quentin.en.yvelines

offiCE DE toUriSME

Histoire des 7 communesL’Office de tourisme vous invite à découvrir, pendant tout le mois de février, l’histoire des 7 communes de Saint-Quentin-en-Yvelines. Retrouvez le passé du territoire à l’origine de la construction de la ville nou-velle à travers des panneaux illustrés et détaillés. ■

office de tourisme – 3, place robert-Schuman,

Espace Saint-Quentin à Montigny

numéro indigo : 0 820 078 078 (0,15 € ttC/min)

ouvert du mardi au samedi de 10 h 30 à 18 h

www.officedetourisme.agglo-sqy.fr

CoMMUnAUté D’AggLoMérAtion

Des vœux sous le signe de la solidaritérobert cadalbert a présenté le 18 janvier les vœux de la communauté d’agglomération à l’ensemble des partenaires économiques, institutionnels et associatifs.

D ynamique et solidaire, Saint-Quentin naturellement : plus qu’un slogan, c’est

la quintessence de notre projet de territoire », a d’emblée souligné Robert Cadalbert, pré-sident de la communauté d’aggloméra-tion (CA), lors de la cérémonie des vœux le 18 janvier dernier, au Théâtre. Dynamisme économique tout d’abord : dans un contexte de crise, l’aggloméra-tion a attiré de nouveaux établissements. Alfa Laval, EADS Astrium, Grand Vision, ETDE ont choisi Saint-Quentin ; d’autres se sont développés : Saipem, Culligan, Sodexo… Devant quelque 600 chefs d’entreprise et partenaires économiques réunis le midi, Robert Cadalbert n’a en revanche pas caché son inquiétude face à la suppression de la taxe professionnelle et sa transformation en contribution économique territoriale, dont les méca-nismes de compensation sont incertains. Car, si Saint-Quentin-en-Yvelines est une réussite, c’est aussi grâce à la taxe profes-sionnelle. « Toucher à la capacité d’inves-tissement des collectivités est incohérent en terme de relance économique, a averti Robert Cadalbert, car l’investissement des collecti-vités territoriales représente les trois quarts de l’investissement public. »Un investissement qui pourtant ne s’est pas ralenti en 2009, avec la livraison de nombreux équipement pour les com-munes : la halle des sports à Élancourt, le groupe scolaire Debussy à Magny, la maison des associations à La Verrière,

le groupe scolaire Jean-Jaurès à Trappes, pour ne citer que ceux-là : au total, 80 mil-lions d’euros ont été investis par la CA. Dynamisme et investissements, a rappelé Robert Cadalbert, doivent être au service de l’équilibre entre activité économique, habitat, qualité de l’environnement et services publics, au service de la solida-rité entre les territoires, et de la solida-rité entre les habitants. L’ouverture de Gérondicap, à Magny, celle du centre d’hébergement et de réinsertion sociale Équinoxe à Montigny en sont, en 2009, des exemples concrets.

Territoire d’innovationL’ouverture prochaine de la Maison de l’emploi, de la pépinière Promopole aux Merisiers, à Trappes, le lancement de la construction de 1 400 logements en 2010, la création de nouvelles lignes de transport en site propre, la construction de la faculté de médecine, l’installation prochaine de la Maison de l’étudiant, l’implantation du futur vélodrome… sont autant de témoins de la vitalité d’une agglomération qui continue d’innover, dans une logique de développement durable. « Avec ces projets, Saint-Quentin se donne les moyens de construire son avenir. Il s’agit, bien sûr, de renforcer l’attractivité de notre territoire, mais il s’agit surtout de répondre aux besoins de tous les Saint-Quentinois, car nous croyons en un avenir toujours plus solidaire », a conclu Robert Cadalbert. ■

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Saint-Quentinactualités

Un film et un débat, c’est la formule proposée ce mois-ci par la Maison de l’environnement

pour mieux comprendre nos paysages urbains et ruraux. Le documentaire, Agricultures et paysages – Portraits d’ares, se compose de huit reportages tournés dans plu-sieurs régions de France présen-tant des portraits d’acteurs ruraux. Ce film a été réalisé par les conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE). Pour mener le débat, la Maison de l’en-vironnement s’est entourée de professionnels, dont le coréalisa-teur du film, François Adam (pay-

sagiste au CAUE 78), Bruno Sauvage (ingénieur du génie rural, des eaux et forêts), Laurent Thu-vignon (du réseau Cocagne), Jean-Pierre Pioger, chargé de mission à l’agence des espaces verts

Ile-de-France, ainsi que le service urbanisme de Saint-Quentin- en-Yvelines. ■

12 février à 20 h 30

Maison de l’environnement

6, rue Haroun-tazieff à Magny

tél. : 01 30 07 34 34,

gratuit, durée : 2 h 30

www.maisondelenvironnement.

agglo-sqy.fr

MAiSon DE L’EnVironnEMEnt

Images en débat, le 12 février

DiSPArition DE JEAn-EUDES roULLiEr

L’artiste du possibleJean-Eudes Roullier est décédé le

11 janvier dernier. Cet inspecteur des finances de formation, né à Paris en 1931, a consacré sa longue carrière au service des villes nouvelles dès lors qu’il rencon-tra Paul Delouvrier, le « père » des villes nouvelles, dont il devint le proche colla-borateur en 1962. Conseiller technique au ministère de l’Équipement, il est à la tête durant huit ans du secrétariat général du groupe central des villes nouvelles (de 1970 à 1978), avant d’en prendre la prési-

dence de 1993 à 1999. Lionel Jospin, alors Premier ministre, lui confie la présidence de la mission interministérielle d’histoire et d’évaluation des villes nouvelles fran-çaises. Très vite rebaptisée la « mission Roullier », cette dernière a permis de mesurer l’évolution et l’impact des villes nouvelles dans l’histoire.Jean-Eudes Roullier entretenait une rela-tion affective avec Saint-Quentin-en-Yve-lines, dont il ne manquait jamais de sou-ligner l’exemplarité. Il y était d’ailleurs revenu en mai dernier lors d’une visite organisée par le Musée de la ville réunis-sant plusieurs artistes (lire notre dossier de septembre). Il avait alors exprimé sa fierté vis-à-vis de cette cité qui a obtenu le label Villes et pays d’art et d’histoire grâce à « son art public, qui a contribué à lui forger une identité forte, humaine et chaleureuse ». Dernièrement, il avait suivi la conception du catalogue consacré à l’art public que publiera prochainement le musée, et qui lui sera dédié. Robert Cadalbert a rendu un hommage appuyé « à cet homme sans lequel la ville nouvelle n’aurait pas vu le jour, à cet artisan de la modernité et artiste du possible », lors de la cérémonie des vœux (lire p. 7). ■

DéPLACEMEntS

Des horaires de bus calés sur les trains 7 jours sur 7Le saviez-vous ? Le réseau Sqybus bénéficie de lignes de bus fonctionnant 7 jours sur 7, du premier au dernier train, desservant les gares de l’agglomération (Trappes, La Ver-rière, Saint-Quentin/Montigny). Pour les voyageurs, cela se traduit par un temps de correspondance bus-train réduit et une très grande amplitude horaire même le samedi et le dimanche (de 5 h à 1 h pour la plupart), un nombre de courses augmenté (jusqu’à 180 courses par jour en semaine !). Il s’agit des lignes 417 A (de la gare de La Verrière à celle de Trappes en desservant Élancourt et Trappes), de la 417 B (gare de Trappes, des-sert Trappes, jusqu’à la Clef-de-Saint-Pierre à Élancourt), de la 414 (de la gare de Trappes à celle de Saint-Quentin en passant par le cœur de Saint-Quentin sans oublier le Pas-du-Lac à Montigny), de la 415 (du Mesnil-Saint-Denis à Bois-d’Arcy en passant par les trois gares de l’agglomération et le Pas-du-Lac), et enfin de la 465 (de la gare de Saint-Quentin à Guyan-court – jardin des Gogottes). Retrouvez sur le site de la communauté d’agglomération les autres lignes fonctionnant 7 jours sur 7 (401, 464, 468…). ■

Toutes les infos déplacements actualisées sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr/se déplacer

< 383 >C’est le nombre d’établissements d’ori-gine étrangère, soit 5 % des 7 583 éta-blissements implantés à Saint-Quentin-en-Yvelines en 2009. L’agglomération accueille 22,3 % des établissements d’origine étrangère des Yvelines. Parmi ceux-ci, 71 sont originaires des États-Unis, 68 d’Allemagne, 60 du Royaume-Uni, 28 d’Italie, 28 des Pays-Bas, 23 de Suisse, 15 du Japon et 14 de Suède. On peut citer Reebok, Dekra, Fiat, Nissan, Suzuki… ■

Sources : Altarès, février 2009 ; Insee, Sirene, 2009

observatoire de la ville

Plus d’infos sur www.saint-quentin-en-

yvelines.fr/chiffres

6 rue Haroun Tazieff78114 Magny-les-Hameaux

01 30 07 34 [email protected]

l e s r e n d e z-v o u s d e l a m a i s o n d e l ’ e n v i r o n n e m e n t, d e s s c i e n c e s e t d u d é v e l o p p e m e n t d u r a b l e

Vendredi 12 février 2010à 20 h 30

www.maisondelenvironnement.agglo-sqy.fr

images en débat

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communesactualités

éLAnCoUrt

Sept artistes pour un fil rouge

MAgnY-LES-HAMEAUx

Ateliers bricolage

Pendant une semaine, sept artistes d’univers différents qui ne se

connaissaient pas ont travaillé ensemble autour d’un même thème : la Ferme du Mousseau, le lieu qui les accueillait. De cette rencontre est née une exposition inédite « Fil rouge sur la Ferme du Mous-seau » dans le cadre d’un festival dédié aux jeunes créateurs associés, initié par le lieu culturel. Jusqu’au 7 février, décou-vrez les œuvres de ces artistes qui se sont enrichis mutuellement de leurs tech-niques. Photographies, œuvres textiles, vidéoprojections sur toiles peintes, des-

sins, dentelle murale d’acier… l’exposi-tion invite au dialogue auquel participe-ront les élèves de l’école d’arts plastiques et de danse, au cours d’ateliers d’arts plastiques et chorégraphiques. Cette exposition met à l’honneur les jeunes artistes et montre la Ferme du Mousseau telle que vous ne l’aviez jamais vue. ■

galerie de la ferme du Mousseau

23, route du Mesnil à élancourt

Mercredi et dimanche de 14 h à 18 h

et samedi de 14 h à 20 h 30

Entrée gratuite

L e centre social Albert-Schweitzer pro-pose des ateliers bricolage : chaque jeudi,

Gérard, un bricoleur touche-à-tout, partage tous ses tuyaux durant trois heures. N’attendez pas de lui qu’il décore votre intérieur, ces ate-liers ne remplacent en rien les prestations des artisans. Vous y trouverez en revanche trucs et astuces pour des menus travaux de bricolage : en menuiserie, en plomberie ou en électricité. Ouverts à tous les Magnycois, ils permettront à certains de réparer ce qu’ils s’apprêtaient à

jeter à la poubelle et aux autres de débusquer des conseils pratiques. Des ateliers d’un nou-veau genre qui permettent avant tout d’échan-ger, chacun apportant son savoir-faire. ■

Centre social Albert-Schweitzer

boutique de quartier

tous les jeudis de 14 h à 17 h – gratuit

sur inscription (limité à 12 participants)

24, avenue de Chevincourt à Magny

tél. : 01 30 52 22 00

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LA VErrièrE

Photos de femmesDans le cadre de la Journée de la femme du 8 mars 2010, Le Scarabée propose aux Verrié-roises de participer à un atelier photo animé par la plasticienne photographe Édith, originaire de La Verrière. Elles sont invitées à exprimer leur sensibilité devant l’objectif (modèle) et/ou derrière (prise de vue). Les photos ainsi réalisées au fil des ateliers seront exposées au Scarabée, avant de tourner dans différents équipements (mairie, maison de quartier, centres de loisirs…) jusqu’à fin juin. Un travail de création basé sur l’image qui fera également appel à l’écriture, avec un titre et une légende à trouver pour chaque portrait… ■

Exposition au Scarabée du 8 au 19 mars

7 bis, avenue du général-Leclerc, à La Verrière

Ateliers les vendredis 29 janvier, 5, 12

et 19 février de 9 h 30 à 11 h 30

tél. : 01 30 13 87 44 (Camilla)

gUYAnCoUrt

Jetez-vous à l’eau !Abdominaux raplapla, dos en vrac, pec-toraux ramol-l o s … R i e n de tel que la gymnastique a q u a t i q u e , que le Cercle des spor ts nautiques de G u y a n c o u r t (CSNG) vous invite à prati-

quer à l’occasion d’un stage organisé pendant les vacances de février à la piscine Andrée-Pierre-Vienot. L’aquagym est une méthode de musculation douce accessible à tous (sur présentation d’un certificat médical pour les non-adhérents du club). Ou comment retrou-ver la forme dans une ambiance sympa sans malmener ses articulations. Inscriptions à la piscine (rue des Graviers, à Guyancourt) avant chaque séance. ■

Du 22 au 26 février et du 1er au 5 mars

(du lundi au vendredi de 20 h à 21 h)

tarif : 8 € la séance (6 € pour les adhérents

du CSng) – 35 € les 5 séances (25 € CSng)

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Bon

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actualités

VoiSinS-LE-BrEtonnEUx

Forum jeunes parents

Afin de leur permettre de découvrir les structures d’accueil mises à la disposi-tion des familles vicinoises, la ville et le service petite enfance invitent les jeunes et futurs parents à un forum au cours duquel ces derniers pourront non seulement identifier les différents modes d’accueil proposés, mais aussi ouvrir un dialogue constructif avec des profes-sionnels venus les éclairer et les guider. Au programme : informations tous azimuts, échanges multiples, confé-rence (à 15 h 30) et questions diverses qui ne manqueront pas de dépoussiérer au pas-sage quelques idées reçues. Cerise sur le gâteau, une expo photo concoctée par le service communication, avec pour lieux de prise de vues les crèches, la protection ma-ternelle et infantile (PMI) ou encore le relais d’assistantes maternelles (RAM), et pour top-modèles des bouts de chou (craquants !), et les spé-cialistes de la petite enfance qui les éveillent et les dorlo-tent au quotidien. Un rendez-vous à ne pas manquer. ■

Mairie de Voisins-le-

Bretonneux – samedi

13 février de 14 h à 18 h

MontignY-LE-BrEtonnEUx

Réservez vos places depuis votre canapé !

trAPPES

Un coup de pouce pour la garde d’enfants

H umour, théâtre, chan-son, danse… N’attendez

plus pour prendre vos places à la Ferme du Manet ou à la salle Jacques-Brel et épargnez-vous les files d’attente : il suffit tout simplement d’allumer votre ordinateur ! Vous pouvez en effet désormais réserver et acheter vos places en ligne pour les spectacles proposés sur la commune de Monti-gny-le-Bretonneux. C’est simple comme un clic de souris : vous vous inscri-vez sur le site www.3emeacte.com/montigny78, et celui-ci

vous dirigera directement sur les réservations, mises à jour automatiquement. Le paiement en ligne y est totalement sécurisé. Vous pouvez également y accéder en vous connectant sur le site de la commune : www.montigny78.fr, rubrique services en ligne. Ne vous posez plus la question de savoir s’il reste des places, connectez-vous ! ■

Places souvent rares en crèches ou trop chères chez une assistante maternelle libérale, la garde d’en-

fants est un casse-tête pour les parents qui travaillent. La ville de Trappes a décidé en ce début d’année 2010 de leur donner un coup de pouce. Une allocation muni-cipale pour la garde d’enfants de moins de trois ans vient d’être votée. D’un montant d’environ 1 000 € par famille, cette allocation vient en complément des aides de la CAF (caisse d’allocations familiales) et permettra

aux familles de faire appel à une assistante maternelle du secteur libre en payant le même prix que pour la crèche municipale (l’allocation compense la différence de tarif). Par ailleurs, la municipalité vient de signer une conven-tion pour réserver vingt berceaux auprès de la crèche interentreprises « Les Z’acrobates » implantée à la Clef-de-Saint-Pierre à Élancourt. Des mesures qui devraient soulager la longue liste d’attente des familles prioritaires (environ 160 dont les deux parents travaillent). ■

Vous pouvez réserver vos places sur Internet pour aller écouter le chanteur Nilda Fernandez, le 6 avril à la salle Jacques-Brel.

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HiStoirES ContéES

Des nouvelles de Maupassant Le Horla, La Parure, La Mère aux monstres… Guy de Maupassant est incontestablement l’un des maîtres de la nouvelle. Pour lui rendre hommage, l’association 3A (association d’animation de l’Agiot) a sélectionné sept de ses textes qu’elle présentera du 10 au 13 février au cours de lec-tures théâtralisées au Prisme, à Élancourt. Des lectures accompagnées par trois musiciens au violon, à la contrebasse et à la clarinette. ■

Mercredi 10 février à 20 h, jeudi 11 février à 20 h, vendredi 12 février à 21 h et samedi 13 février à 17 h 30 – tarifs : 7 (3 )réservations au 01 30 62 91 49

MAiSon DE LA PoéSiE

Une exposition Jean RousselotJean Rousselot, qui a donné son nom à la médiathèque de Guyancourt, est avant tout un poète majeur du XXe siècle et un critique litté-raire. Décédé en 2004, c’est lui qui, le 14 février 2002, inaugura la Maison de la poésie à Guyan-court. À l’occasion de la monographie publiée aux éditions des Vanneaux, et pour marquer le 8e anniversaire de la Maison de la poésie, cette dernière lui consacre une exposition. Le vernissage aura lieu le 14 février. ■

À la Maison de la poésie 10, place Pierre-Bérégovoy, à guyancourtExposition du 3 au 19 février – entrée gratuite

www.maisondelapoesie.agglo-sqy.fr

MéDiAtHèQUE AnAtoLE-frAnCE

Atelier slamAvec Miss Käely, jeune artiste engagée dans l’univers du rap, participez à des ateliers slam et apprenez à faire vivre un texte en jouant avec les mots. Quatre séances d’ateliers sont proposées pour adultes et adolescents à la médiathèque Anatole-France, à Trappes, du 12 au 24 février. Une activité qui s’inscrit dans le cadre de deux manifestations : le festival Regards de femmes et le Printemps des poètes. N’hésitez pas à vous inscrire à l’avance, ces ateliers sont gratuits. ■

Médiathèque Anatole-france 1, place de la Médiathèque, à trappes inscription obligatoire auprès de frédérique Lemoine au 01 30 50 97 21

www.mediatheques.agglo-sqy.fr

Élisabeth Charle

E n février, trois troupes de théâtre amateur des Yvelines monteront sur

les planches de la Ferme du Mousseau, à Élancourt, dans les mêmes conditions que les professionnels. Des compagnies sélectionnées parmi une vingtaine pour participer à la nouvelle saison du festi-val Pleins Feux sur le théâtre amateur. « Favoriser les rencontres théâtrales, susciter les échanges et valoriser le travail des troupes amateurs sont les moteurs de ce festival », explique Zoé Raoul, présidente du comité départemental d’animation et de théâtre des Yvelines (Codatyv), qui l’organise. Après le théâtre en troupe en février, ce sera au tour du one-man-show d’investir la scène du Mousseau avec une soirée consacrée aux comédiens jouant seul ou en duo (le 13 mars). Mais d’ici là, ne manquez pas les trois pièces qui promet-tent un beau dépaysement. Le vendredi 12 février à 20 h 30, rendez-vous avec Les Romanesques, une pièce d’Edmond Rostand mettant en scène un garçon et une fille se prenant pour Roméo et Juliette, jouée par les Comédiens de la Tour (Triel-sur-Seine). Le lendemain, le samedi 13 février à 17 h, place au théâtre de l’absurde et du rire avec Rhinocéros d’Eugène Ionesco par la Troupe du Crâne (Coignières). Et pour terminer le festival

avec humour le samedi 13 février à 21 h, place au Tailleur pour dames, un vaude-ville de Georges Feydeau par les Baladins de Marly (Marly-le-Roi). Un pass festival, au prix de 15 €, vous donne accès aux trois spectacles. ■

ferme du Mousseau

23, route du Mesnil à élancourt – renseignements

et réservations au 01 30 66 45 20

tarif : 8 € – pass festival : 15 € les trois spectacles

Les troupes amateurs souhaitant se faire

connaître auprès du Codatyv pour le prochain

festival, fin 2010, peuvent contacter Zoé raoul

au 01 34 82 92 41

E nvie de vous défouler sur des rythmes endiablés et de taper sur des percussions

afro-caraïbéo-brésiliennes ? Rejoignez la Sca-rabande, troupe déambulatoire d’une quaran-taine de musiciens et de danseurs amateurs, qui, une fois par mois, répètent au Scarabée

à La Verrière. Créée en 2006 par cette salle, la Scarabande se transforme en association : la Scarasso. Cette dernière organise des ate-liers pour former des répétiteurs, qui pourront prendre en main la troupe à l’avenir. Aucun prérequis n’est nécessaire pour les rejoindre, vous pouvez même commencer en douceur lors d’un week-end d’essai gratuit. Le prochain aura lieu les 13 et 14 février. ■

Le Scarabée – 7 bis, avenue du général-Leclerc

à La Verrière – renseignement au 01 34 61 00 71

auprès d’élisabeth Lachaise (trésorière)

répétitions : le samedi de 14 h à 18 h

et le dimanche de 10 h à 16 h 30

LA fErME DU MoUSSEAU

Les amateurs sous les projecteurs

DAnSE Et PErCUSSionS

La Scarabande en asso

en brefculture

Rhinocéros d’Eugène Ionesco, une pièce emblématique du théâtre de l’absurde.

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Du 1er au 27 février

Aux heures d’ouverture

Exposition – Mandala

12 photographies de Sylvain Bazin

réalisées lors d’un trail dans l’Annapurna

au Népal accompagnées de 12 textes

oulipiens (Ouvroir de littérature potentielle).

Médiathèque Antoine-de-Saint-Exupéry

Renseignements 01 30 60 91 04

Du 2 au 27 février

Aux heures d’ouverture

Exposition – Victor Hugo

Dans le cadre de son partenariat avec

le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines

la médiathèque accueille une exposition

sur un des écrivains français les plus

célèbres, Victor Hugo.

Médiathèque du Canal

Renseignements 01 30 96 96 00

Mercredi 10 février

15h30 – Rencontre d’auteurs - Guy Jimenes

Coup de projecteur sur l’auteur jeunesse

Guy Jimenes. Son roman La Nuit des otages

(éd. OsKar jeunesse) fait partie de la sélection du

prix Jeunes Lecteurs initié par les médiathèques

de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Médiathèque Anatole-France

Renseignements 01 30 50 97 21

Du 23 au 25 février

De 14h à 17h – Ateliers

Création de bandes dessinées

Fans de mangas ou de la ligne claire, venez vous

initier à la bande dessinée avec La Nébuleuse BD.

Et découvrez l’exposition présentée du 2 au 27 février.

Médiathèque des 7-Mares

Inscriptions et renseignements 01 30 62 89 39

Plumes de femmes

Les médiathèques de Saint-Quentin-en-Yvelines s’associent à la Maison de la poésie et accueillent

de nombreuses manifestations dans le cadre du 12e Printemps des poètes

qui se déroulera du 8 au 21 mars 2010.

Pour illustrer le thème « Couleur Femme », fil rouge de ce 12e Printemps des poètes, la médiathèque

Jean-Rousselot accueille « Le voile de la mariée », une installation artistique présentée par la poète

Isabelle Pinçon. Au départ de cette aventure, il y a une histoire vraie : un mariage, un projet de voile,

des témoignages de proches… sauf que le mariage ne fut jamais célébré. A travers la mise en scène

de ce voile, Isabelle Pinçon interroge l’union, les liens sacrés du mariage, mais plus largement le chemin

parcouru par la femme qui avance au gré de la vie et de l’amour.

La médiathèque Anatole-France propose un autre regard de femme, celui de Miss Kaëly. Slameuse,

amoureuse des mots, elle proposera des ateliers pour vibrer autour du corps.

Le voile de la mariée

Du 9 au 28 mars 2010

Aux heures d’ouverture

Médiathèque Jean-Rousselot

Renseignements 01 39 30 08 50

Ateliers Slam

Mercredis 3, 10, 17 février

et 10 mars de 18h à 20h30

Médiathèque Anatole-France

Renseignements 01 30 50 97 21

Renseignements :

01 30 96 96 20 / 21 / 26Retrouvez l’actualité des médiathèques sur :

www.mediatheques.agglo-sqy.fr

Poésie

Saint-Quentin-en-Yvelines honore l’art poétique depuis de nombreuses

années. La Maison de la poésie, dont c’est la vocation, programme

lectures et spectacles. A ses côtés, la médiathèque Jean-Rousselot

propose naturellement un ensemble spécialisé de poésie

contemporaine qui rend compte de la création francophone.

Soigneusement choisis par des bibliothécaires avertis

et enthousiastes, les ouvrages signalés sur le catalogue par la cote

POE peuvent faire l’objet de prêts entre médiathèques.

Dans toutes les médiathèques du réseau, un grand choix de poésie

pour tous vient compléter cet ensemble.

En février 2010

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culture

A utrefois dans les murs du groupe scolaire Claude-Debussy, la médiathèque Jacques-Brel vient

d’emménager dans un bâtiment modu-laire de plus de 400 m2 érigé par la com-munauté d’agglomération (CA), afin de permettre aux usagers et au personnel d’évoluer dans un environnement convi-vial. « Nous avons rouvert le 2 décembre et constaté que le public circulait avec plaisir dans ce nouvel espace », précise Agaëlle Houlbert, responsable de la médiathèque Jacques-Brel et pilote du projet.

Un lieu lumineux et ouvertEn ce mercredi après-midi, les lecteurs naviguent à leur aise au cœur de ce bâti-ment provisoire qui préfigure la construc-tion d’un équipement définitif. « C’est un lieu lumineux, convivial et ouvert, qui permet de garder un œil sur ses enfants tout en faisant son choix », constate Valérie, venue en famille. À quelques pas de là, sa fille Noémie, 5 ans, pose un œil per-plexe sur un album de Titeuf. Plus loin, sa sœur Lyre, 10 ans, dévore un Tom-Tom

et Nana qu’elle n’avait pas encore lu. « Ici c’est calme et il y a plein de BD intéres-santes. Aujourd’hui, j’espérais repartir avec le tome 11 de la série Les Légendaires, mais quelqu’un l’a emprunté. »

Au pays des merveilles Lise Santiquet, chargée d’un fonds BD qui cartonne (jeunes : 1 760 albums, 11 125 prêts en 2008 et adultes : 1 750 ouvrages, 7 200 prêts durant la même période), sourit. « Toutes les sections tournent bien, mais la BD plus encore », souligne cette passionnée, qui constitue et suit depuis dix ans, une collection attrayante. « Les réunions d’acquisition BD du réseau me don-nent une base essentielle, que je complète en tenant compte du profil et des attentes de nos lecteurs, car chaque médiathèque a son identité », remarque Lise, à qui l’on doit la continuité d’un classement BD adultes (par héros ou par titre de série) qui a fait école sur l’ensemble du réseau des médiathèques.« Ces dernières années, la BD a beaucoup évolué au niveau du graphisme et des scé-

narios. Je conseille aux lecteurs qui ne la connaissent pas, ou qui sont restés sur une mauvaise impression, de s’y intéresser ne serait-ce qu’une fois », suggère la jeune femme. Rien de tel qu’un parcours décou-verte en compagnie d’une bibliothécaire spécialisée pour vous guider au pays des merveilles : vous trouverez des grands clas-siques ainsi que nombre de livres d’auteur. « Le public BD est fidèle, en quête de nou-veautés, ouvert au dialogue. Si le mercredi est le jour des enfants, l’espace BD adultes est majoritairement masculin le samedi », confie Lise. En tête de gondole, un adoles-cent hésite entre deux mangas. L’un des 2 300 adhérents de cet équipement qui pétille de milliers de bulles, que petits et grands savourent avec délice. ■

Dominique Ciarlo

Médiathèque Jacques-Brel

25 rue Joseph-Lemarchand,

à Magny-les-Hameaux – tél. : 01 30 52 92 02

Le mercredi et samedi de 9 h 30 à 12 h 30

et de 14 h à 18 h – le jeudi de 14 h à 18 h

www.mediatheques.agglo-sqy.fr

MéDiAtHèQUES

Ambiance familiale et feutrée dans les nouveaux locaux de la médiathèque Jacques-Brel à Magny-les-Hameaux, où nombre de lecteurs viennent « coincer les bulles » de cet important fonds de bandes dessinées.

Jacques-Brel, ses albums et ses planches

Un fonds de 3 500 bandes dessinées, enfants et adultes, pour 18 000 prêts par an.

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DéCLiC tHéâtrE

Visite surprise de Jamel

Le célèbre comédien n’oublie pas d’où il vient. Ancien élève du collège Gustave-Courbet à Trappes, Jamel Debbouze est revenu le 8 décembre dernier à l’atelier Courbet, où il a débuté. Une visite improvisée pour les élèves, pas peu fiers de cette rencontre. L’humoriste était accompagné de Marc et Éléonore de Lacharrière, de la Fondation culture et diversité, pour découvrir le travail sur le terrain mené par Déclic Théâtre. ■

ConCErt

Quatuor Capuçon à Port-RoyalNé de la rencontre de quatre artistes, le violoniste virtuose Renaud Capuçon, la violoniste, Aki Saulière, l’altiste Béatrice Muthelet et le violoncelliste Gautier Capuçon, l’ensemble Quatuor Capuçon se produira salle Gazier à Port-Royal-des-Champs le 9 février. Au programme : le Quatuor Op 132 de Beethoven et le Quatuor nº 2 de Schumann. Un concert organisé par l’association pour le rayonnement de Port-Royal (APRC). ■

20 h – tarif : 20 €

gratuit pour les moins de 12 ans

carnet de 10 concerts : 100 €

renseignements et réservations :

[email protected]

ou 06 13 08 34 08

Élisabeth Charle

en brefculture

C oncerts, pièces de théâtre, one-man-show, chorégraphies : tous les ans, vos

salles de spectacle vous concoctent un pro-gramme varié et éclectique à souhait. Ce que vous savez peut-être moins, c’est qu’elles vous proposent aussi des rencontres plus intimistes. Des rendez-vous accueillant les artistes ou des professionnels qui apportent leur éclairage sur un thème donné, avant le spectacle ou après. Pour mieux comprendre l’univers de la danse,

le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines et Le Prisme proposent cette saison des rencontres avec deux professionnelles, Rosita Boisseau – journaliste au Monde et à Télérama – et Sonia Schoonejans – danseuse, écrivain, confé-rencière et commissaire d’exposition – pour profiter pleinement de la saison de danse. Pour les prochains rendez-vous, notez celui du 6 février consacré à Dinah Washington, la chanteuse américaine surnommée « The Queen of the blues », à 18 h 30, au Prisme à Élancourt. Animée par Jean-Michel Proust, directeur artistique du Duc des Lombards (club de jazz parisien), cette rencontre se fera en présence de la chanteuse China Moses, qui se produira le soir même à 21 h. Autre lieu, autre ambiance avec la compagnie Cabas, sur la scène de La Merise le 9 mars, avec Les Yeux pour, un spectacle joyeux alliant le cirque, la danse et le théâtre. Avec eux, participez à un after en discutant avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation. En écho à ce spec-tacle, trois ateliers vous sont proposés par La Merise : danse acrobatique, chant et pratiques autour du fil. Ils se dérouleront entre le 6 et le 12 février. Dépêchez-vous de vous inscrire : les places sont limitées ! ■

La Merise – 01 30 13 98 51 – www.lamerise.com

inscriptions aux ateliers auprès de Catherine Carrau

au 01 30 13 98 53

Le Prisme – 01 30 51 46 06

www.leprisme.agglo-sqy.fr

T héâtre, danse, cirque : offrez-vous une belle sor-tie en famille sans vous ruiner avec la formule

Famille & Co du Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines. De 6 à 10 € la place, vous profiterez ainsi d’un spectacle sur la Scène nationale avec vos enfants, petits-enfants, neveux, nièces ou copains. Seule condition : venir à quatre avec au minimum deux enfants de moins de

16 ans. Ce mois-ci, le 17 février, découvrez Même pas morte, un spectacle multimédia de Judith Depaule où

les comédiens dialoguent avec une marionnette en 3D, Vesna, qui raconte la guerre à sa manière. Un spectacle qui, avec la for-mule Famille & Co, ne vous coûtera que 6 € la place au lieu de 16 €. ■

Mercredi 17 février à 15 h

www.theatresqy.org

rEnContrES

Les spectacles éclairés

SCènE nAtionALE

Famille & Co

Rendez-vous avec China Moses (photo) et Jean-Michel Proust au Prisme, à Élancourt, le 6 février à 18 h 30.

Découvrez Même pas morte, un spectacle multimédia, au Théâtre, le 17 février.

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culture

L umineuse et vive comme l’éclair, Armelle Le Bras-Chopard est un bonheur pour les uns et une

menace pour les autres. Forte de son intelligence, de son parcours profession-nel et de sa situation familiale (mariée et mère de trois enfants), l’universitaire aurait pu mener une carrière en toute tranquillité. Mais cette insoumise dans les gènes a un petit grain de sable dont elle se sert pour réveiller les consciences endormies et enrayer les mécanismes un peu trop bien huilés.

L’égalité dans la différencePremière femme agrégée de science poli-tique en France, en 1986, elle a attendu neuf ans avant qu’une autre la rejoigne, c’est dire la place de la femme au pays des droits de l’homme… « J’étais tellement dans mon truc que je n’ai pas eu conscience d’être unique, juste un être humain qui pré-parait l’agrégation. Mais vu l’attitude sar-castique de mes chers confrères et l’intérêt des médias, j’ai compris que j’étais devenue un phénomène. » Si sa nature rebelle l’a menée à com-battre les inégalités entre les sexes dans la sphère politique et ailleurs, elle n’est pas pour autant la « castratrice » que certains se plaisent à caricaturer. « Je n’ai ni aigreur ni esprit de revanche et la compagnie des hommes m’enchante à condition que la rela-tion repose sur l’égalité dans la différence. » Une notion chère à Pierre Leroux – phi-losophe à qui elle a consacré sa thèse –, qui a, comme Charles Fourier, philo-sophe, et Pierre-Joseph Proudhon, théo-ricien, éclairé son parcours. Auteure de plusieurs ouvrages, elle vient de publier Première dame, second rôle. Un livre où elle étudie avec justesse et drôlerie le non-

statut des femmes des dirigeants poli-tiques d’hier et d’aujourd’hui (à travers le monde et à gauche comme à droite), leur refus de jouer les potiches et leur rôle dans les affaires publiques et privées. Non sans une réflexion sur le jeu des médias et la concurrence entre ces épouses politique-ment inexistantes et les femmes politiques légitimement élues. Un vrai régal.

Qui n’avance pas régresseAdjointe au maire chargée de la culture, du développement universitaire et des relations interna-tionales à Guyan-court, où elle réside, Armelle passe d’une visite de chantier à une conférence internationale : « Le comble serait que je me prenne au jeu du pouvoir, non ? » Ce risque est faible à en croire le nombre de portes claquées par cette femme de conviction à l’occasion de désaccords, sur le fond et la forme, y compris celle du ministère de l’Éducation nationale dans le cadre d’une mission pour l’égalité des chances femmes hommes dans l’ensei-

gnement supérieur. « Qui n’avance pas régresse, et tout reste à faire pour une vraie mixité des sexes. » ■

Dominique Ciarlo

Première dame, second rôle

éditions du Seuil (collection Médiathèque)

123 p. – 14 €

ESSAi

Armelle Le Bras-Chopard et les Premières damesProfesseure de science politique à l’université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines, Armelle Le Bras-Chopard publie un ouvrage décapant sur la mixité des sexes.

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L e 21 septembre 2009, dans les salons de l’Hô-tel de Lassay, à Paris,

Acousystem recevait un Déci-bel d’or du secrétariat d’État à l’Écologie. Organisé par le Conseil national du bruit, ce concours récompense chaque année les initiatives les plus abouties sur l’amélioration de l’environnement sonore. L’entreprise saint-quentinoise est distinguée dans la catégo-rie « matériel acoustique » pour son dispositif innovant de pose de voies ferrées à base de caoutchouc recyclé – baptisé la « Jaquette » – qui permet de limiter les vibrations jusqu’à quinze décibels.

Isolation phonique et vibratoireCréée à Promopole en 1991 et installée depuis 1997 dans l’immeuble Interna-tional à Montigny-le-Bretonneux, Acou-system s’est spécialisée dans l’isolation phonique et vibratoire. « Nous concevons et fournissons des matériaux et des systèmes

destinés à atténuer les vibrations », précise Joseph Torbay, président de la société. « Nos principaux secteurs d’activité sont le ferroviaire, les voies ferrées constituant la principale source de vibrations, et la construction, en particulier pour les bâti-ments situés près des voies ferrées et pour les locaux culturels (cinémas, auditoriums, salles d’opéra, conservatoires, boîtes de nuit…). 100 % de nos produits sont issus de la filière de revalorisation des pneus. »

Une filière à privilégierFiliale aux deux tiers du groupe belge CDM, dont le patron était l’un des trois fondateurs de la société, Acousystem dis-pose d’une usine en Moselle qui recycle à elle seule 5 % des 400 000 tonnes de pneus usagés produits en France chaque année. Broyés, déchiquetés, triés, puis mélangés à de la résine, ils sont ensuite transformés en systèmes antivibrations permettant de lutter contre le bruit. Une filière de recyclage exemplaire dont Joseph Torbay souhaiterait qu’elle béné-

ficie d’un « petit coup de pouce ». Une directive européenne, intégrée à la réglementa-tion de douze pays, impose de recycler les pneus usagés. Depuis quelques années, notamment avec le Grenelle de l’environnement, on incite les entreprises à faire du déve-loppement durable. « Dans ce contexte, il serait logique que nos produits bénéficient d’un avantage compétitif par rapport aux produits issus de matières vierges, que certains clients conti-nuent de privilégier. Par exemple,

les cahiers des charges des marchés publics pourraient réserver une part aux produits issus de la revalorisation. » Un message transmis aux ministères concernés et aux parlementaires. ■

Michel Bazan

www.acousystem.com

innoVAtion

Distingué  par  un  Décibel  d’or  en  septembre,  Acousystem  conçoit  ses  produits d’isolation phonique et vibratoire à base de pneus recyclés. Une entreprise innovante et écologique, qui intervient dans les secteurs du ferroviaire et de la construction.

Bonnes vibrations pour Acousystem

Tramways, constructions et exportationsAcousystem a réalisé un chiffre d’affaires de 5,5 millions d’euros en 2009, avec quatre salariés à Montigny, siège de la société. Avec l’augmentation des réseaux de tramways, 60 % de l’activité sont aujourd’hui réalisés dans le domaine ferroviaire, 30 % dans la construction et 10 % dans l’industrie et l’éclairage public. L’entreprise exporte ses produits dans plusieurs pays d’Europe et du Maghreb. ■

« 100 % de nos produits sont issus de la filière de revalorisation des pneus. » Joseph Torbay, président d’Acousystem.

Broyés, déchiquetés, triés, puis mélangés à de la résine, les pneus usagés sont transformés en systèmes antivibrations.

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C aroline Chauvel travaille pour des particuliers, des antiquaires ou pour des collectivités, aussi

bien publiques que privées. Cette jeune artisane d’art de 27 ans a opté pour le statut d’auto-entrepreneur, une solution simple qui lui permet de développer son activité en réduisant les multiples com-plexités administratives.« Je commence à avoir un carnet d’adresses fiable et un réseau de clients fidèles qui se chargent de ma publicité, confie la jeune femme. Petite, je dessinais et peignais avec ma grand-mère, dévorais les biographies des grands maîtres et fréquentais les musées et expositions de la ville de Rouen, où nous habitions avec mes parents. » Caroline ne prit aucun cours d’arts graphiques tout au long de son enfance : « Je me conten-tais de ceux du collège, sans jamais en man-quer un seul. »

Degas et sa Petite DanseuseAlors qu’elle s’oriente vers un baccalau-réat scientifique et se destine à une car-rière médicale, elle regarde une émission de télévision qui va bouleverser ses pro-jets. À l’écran, elle découvre des restau-rateurs redonnant vie, avec des doigts experts, au tutu de la Petite Danseuse de 14 ans, sculpture en bronze de Degas. C’est le choc. À l’insu de ses parents, auxquels elle n’ose avouer son désir de devenir res-tauratrice, Caroline se documente sur les écoles d’arts appli-qués. Une fois son bac scientifique en poche, elle se rend en compagnie de sa mère à la journée portes ouvertes de l’école de Condé à Paris, une des écoles d’art recon-nues. « J’étais folle de joie », confie-t-elle. Cinq ans d’études, deux mémoires et un

diplôme de restaurateur – avec mention – plus tard, sa passion reste intacte. « Que ce soit dans l’intimité de mon atelier face à un tableau signé d’un inconnu, ou sur un chan-tier devant une peinture murale du XIe siècle, l’émotion est toujours là. »

Patrimoine affectifSur le chevalet, un tableau représen-tant les bouquinistes des quais de Seine

souffre d’une vilaine blessure. « Je vais vivre auprès de lui plusieurs jours avant de réparer cette déchirure, il me faut m’imprégner de l’œuvre pour reprendre les gestes de l’artiste. » Vernissage ou allège-

ment de vernis, enlèvement des repeints, consolidation de la couche picturale,

rentoilage, retouche, pose de pièces ou simple décrassage de la toile, aucune restauration n’effraie cette magicienne, dont le book révèle la maîtrise des sciences et techniques, l’amour de l’art et une sensibilité extrême. « Quelle que soit l’importance des travaux, je remets au client un protocole de restauration et un devis. Parfois, le coût s’avère plus élevé que la valeur du tableau, mais cela ne freine que rarement le désir de préserver un patri-moine familial transmissible, affectivement inestimable. » Lauréate Ile-de-France du prix du jeune artisan d’art décerné par le magazine Pèlerin, Caroline Chauvel a touché une subvention qui va lui per-mettre d’agrandir son atelier. ■

Dominique Ciarlo

Caroline Chauvel

tél. : 06 24 83 88 53

tALEntS D’ArtiSAnS (2)

Soigneuse des toilesDans son atelier de La Verrière, Caroline Chauvel,  lauréate du prix du  jeune artisan d’art, restaure avec la même exigence œuvres d’art et tableaux plus modestes. 

Caroline Chauvel restaure un tableau souffrant d’une vilaine blessure.

« Il me faut m’imprégner de l’œuvre pour reprendre les gestes de l’artiste. »

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AgEnDA

Rencontres économiques• Les Assises de l’emploi se tiendront dans la matinée du jeudi 11 février, à l’hôtel d’agglomération. Sujet retenu cette année, « Les contrats en alternance, une opportunité de développement pour votre entreprise » (lire aussi p. 31). • Le mardi 23 mars, sera également organisée, de 8 h 30 à 10 h 30, à l’hôtel d’agglomération, une rencontre économique sur le thème « Saint-Quentin-en-Yvelines, territoire de projets ». ■

Maison de l’entreprise – tél. : 01 39 30 51 30

AiDE À DoMiCiLE

Florilège Services… à la personne

La recherche d’un bien immobi-lier, en vue d’une acquisition ou d’une location, relève souvent du

parcours du combattant. Et l’affaire se complique encore si l’on connaît mal le marché, si l’on manque de temps ou si l’on est éloigné du lieu de sa future résidence. C’est pour aider les particuliers dans cette quête qu’un nouveau métier, très répandu aux États-Unis et en Angleterre, est apparu en France au début des années 2000 : chas-seur immobilier. Munis d’un mandat de recherche et d’un cahier des charges précis, ces dénicheurs de logements prospectent et sélection-nent les annonces, effectuent les visites, fournissent des comptes rendus qui per-mettent à l’acheteur de ne visiter que les produits correspondant à ses attentes, et l’assistent dans la négociation. Une pro-fession réglementée, qui exige la déten-tion d’une carte professionnelle délivrée par les préfectures.

Un métier dédié à l’acquéreurConvaincu du bien-fondé et du déve-loppement de ce nouveau service par ses expériences dans l’immobilier, Thierry Latrige a choisi de se lancer. Il a créé en mai 2009 sa société baptisée Sur Mesure. Basé au Mesnil-Saint-Denis, il rayonne sur Paris, le sud des Hauts-de-Seine et le sud

des Yvelines, en particulier à Saint-Quen-tin. « Je viens de trouver, en trois semaines, un appartement en location à Paris pour un cadre de BMW, qui travaillait jusqu’ici à Lille et a été muté au siège de Saint-Quentin-en-Yvelines, précise Thierry Latrige. Et j’ai éga-lement organisé son déménagement. Je suis par ailleurs mandaté par un cabinet médical de Montigny, qui recherche 300 m2 à l’achat, à Montigny ou à Voisins. »« Notre activité est uniquement dédiée aux acquéreurs, nous ne prenons aucun mandat de vente, explique Thierry Latrige. Nous utilisons toutes les sources (agences, parti-culiers, notaires, etc.). Sur notre site internet, chacun de nos clients dispose d’un espace per-sonnel, où il est informé au quotidien de nos démarches. L’objectif, pour lui faire gagner du temps, est de lui faire visiter au maximum deux biens correspondant à sa demande. C’est un métier très fusionnel, qui implique de se mettre dans la peau du client et de créer un rapport de confiance. »Sur Mesure propose également des services associés comme l’organisation du démé-nagement ou des travaux d’agencement. Constituée à 75 % de particuliers, « la clientèle de l’entreprise est composée de cadres, de professions libérales et de familles. » ■

Sur Mesure – www.surmesure-immo.com

tél. : 01 34 61 17 46 / 06 01 87 93 87

CréAtion D’EntrEPriSE

Profession : chasseur immobilierthierry latrige a créé sa société Sur mesure, en mai 2009. Son objectif : aider les particuliers à trouver le bien immobilier qu’ils recherchent.

Isabelle Boussemard poursuit son parcours dans le secteur des services à la personne. Après avoir travaillé pour l’association Réagir, puis pour la société Altruis, elle a rejoint récemment, en tant que responsable de secteur et associée, la société Florilège Services, basée à Élancourt. « Nous nous concentrons principalement sur l’aide à domicile pour les personnes dépendantes, précise-t-elle. Sur les dix-huit salariés de l’entreprise, une dizaine sont des auxiliaires de vie. Parallèlement, nous proposons des services de ménage, de repassage et d’aide ménagère pour les couples. Il existe un vrai besoin à Saint-Quentin-en-Yvelines. La plupart de nos clients résident à Élancourt et à Montigny, ainsi qu’à Voisins pour les aides ménagères. » ■

florilège Services – tél. : 01 30 62 08 42

www.florilege-services.fr

Michel Bazan

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L a société Eurostep, spécialisée dans la gestion informatique des données complexes, était instal-

lée dans la pépinière Promopole Tho-rez, à Trappes, depuis sa création en juin 2007. Son dirigeant, Christian Giraud, a décidé d’emménager sur le nouveau site de Promopole Merisiers. Ses motiva-tions ? « Nous augmentons notre surface, de 25 m2 à 35 m2, et nous emménageons dans des locaux de meilleure qualité et propo-sant de nouveaux services », explique-t-il. Les nouveaux résidents bénéficient de nombreux avantages : salles de réunion, télécopie, photocopieur, standard, wifi, espace détente, parking privé, vidéo-surveillance… « Les avantages fiscaux et sociaux liés à notre implantation en zone

franche urbaine représentent également une réduction substantielle, qui nous a bien aidés au démarrage de la société », ajoute Christian Giraud. Eurostep, qui compte aujourd’hui quatre salariés, prévoit de créer deux nouveaux emplois en 2010.Même parcours et discours analogue pour Éric Cadot, de Candidatus, qui pro-pose aux recruteurs une solution internet de gestion des candidatures : « Dans la nouvelle pépinière, nous passons de 17m2 à 35 m2, avec des possibilités d’extension. Nous emménageons dans des locaux neufs,

plus confortables, et accueillant plus d’en-treprises, donc avec plus d’émulation. »

Dégager des synergiesL’émulation, le par-tage des moyens, les contacts, voire les partenariats avec les autres entreprises… C’est aussi l’une des principales motiva-tions de Lionel de Mauduit, qui vient de créer son entre-prise, baptisée Ner-gheol et spécialisée dans le conseil et l’installation en énergie solaire. « Nous avons déjà repéré trois ou quatre entreprises avec lesquelles nous pourrons dégager des synergies, précise-t-il. De plus, ces nou-veaux locaux sont abordables pour une société qui démarre. »Pour François Rebiffé, qui vient de créer son entreprise de conseil en recrute-ment et en ressources humaines pour les petites et moyennes entreprises, Sparte Consulting, le choix de l’implantation

à Trappes était naturel. « Nous souhaitons accompagner les demandeurs d’emploi dans leur recherche et donner véritablement leur chance aux habitants des quartiers, sou-ligne-t-il. Cette implantation représente également pour nous un appui pour entrer en contact avec les mairies et la communauté d’agglomération et, aussi, pour accompagner d’autres entreprises de la pépinière. » ■

Michel Bazan

www.promopole.fr

PéPinièrE D’EntrEPriSES

Promopole Merisiers, la nouvelle pépinière d’entreprises de l’agglomération, ouvre ses portes en mars au cœur de la zone franche urbaine de Trappes, dans un quartier en pleine rénovation. Témoignages de nouveaux résidents.

Promopole Merisiers ouvre bientôt ses portes

Plus de 60 % d’occupation à l’ouvertureDans un nouveau bâtiment de 2 800 m2, associant bureaux et ateliers modulables, Promopole

Merisiers accueille de jeunes entreprises de moins de quatre ans. En plus des services mutualisés,

les résidents bénéficient d’un suivi personnalisé trimestriel et de rencontres thématiques

collectives. « Nous enregistrons de nombreuses demandes », précise Anne Laurence, sa directrice.

« À l’ouverture, la pépinière est déjà occupée à plus de 60 %. » Il reste donc encore des places… ■

Promopole Merisiers – 2, rue Eugène-Pottier à trappes

Contact : Anne Laurence – tél. : 01 30 13 14 00 – courriel : [email protected]

Christian Giraud, directeur d’Eurostep, transfère son entreprise de Promopole Thorez, qui devient un village d’entreprises, à Promopole Merisiers.

Avec ses 2 800 m2, ses équipements performants et ses nouveaux services, Promopole Merisiers s’installe dans ses nouveaux bâtiments, à Trappes.

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Retrouvez ce dossier du Petit Quentin sur TVFil 78 du 12 février au 11 mars- Les samedis, lundis, mercredis et vendredis à 18 h- Les dimanches, mardis et jeudis à 22 hDu 12 mars au 8 avril- Les samedis, lundis, mercredis et vendredis à 22 h- Les dimanches, mardis et jeudis à 18 h

Saint-Quentin se m obilise pour l’emploi

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Saint-quentin joue ses atoutsLa communauté d’agglomération innove en matière de développement économique pour favoriser la création d’emplois.

Pour préserver son dynamisme économique, Saint-Quentin-en-Yvelines continue d’innover. L’ouverture de la Maison de l’emploi, celle de la cité des métiers, l’organisation de la 14e Semaine de l’emploi sont autant d’exemples de la mobilisation de la communauté d’agglomération.

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Saint-Quentin se m obilise pour l’emploi

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la maison de l’emploi, pour tous les publicsLa Maison de l’emploi, centre d’information et d’orientation ouvert à tous, s’installe dans un nouveau bâtiment.

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bienvenue à la cité des métiersVisite guidée de la Cité des métiers qui ouvre ses portes au sein de la Maison de l’emploi.

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Une Semaine pour l’emploiDu 11 au 19 février, la Semaine de l’emploi tiendra sa 14e édition.

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L e développement des entreprises est le premier levier de la création d’emplois. Et dans ce domaine, Saint-Quentin-

en-Yvelines peut compter sur le dynamisme de son tissu économique. Accueillant plus de 7 300 établissements pour près de 100 000 emplois, avec plus de 4,5 millions de mètres carrés d’immobilier d’entreprises, l’ex-ville nouvelle est devenue le deuxième pôle d’affaires de l’ouest francilien.Renault, Bouygues, Crédit agri-cole, Thalès, EADS, Saipem, Sodexo… de grandes entre-prises se sont installées dans l’agglomération, et leur pré-sence attire aussi nombre de

PME, partenaires, prestataires ou fournisseurs. D’où l’existence de véritables filières, comme dans l’automobile ou la construction, et la présence de nombreuses sociétés de conseil

et d’ingénierie. Dans ce tissu diversifié, d’autres secteurs de pointe se distinguent, comme l’aéronautique, l’électronique, les technologies de l’informa-tion et de la communication, l’énergie et l’environnement ou les activités financières.

Filières de pointePartie prenante de l’OIN (Opé-ration d’intérêt national) Paris-Saclay, qui vise à bâtir un pôle d’excellence scien-tifique et technologique de

Saint-Quentin-en-Yvelines joue ses atoutsFinancement de la création d’entreprises, développement des services aux entreprises, stimulation  de  la  recherche  et  de  l’innovation…  La  communauté  d’agglomération innove en matière de développement économique pour favoriser la création d’emplois.

Le Laboratoire national d’essais répond aux besoins de mesures de l’industrie.

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niveau mondial, Saint-Quentin s’affirme comme l’un des principaux territoires de recherche et d’innovation de la région Ile-de-France. Plusieurs grands établis-sements ont implanté leur centre de recherche et développement (R&D) dans l’agglomération, où s’épanouissent aussi de nombreuses PME innovantes. La ville accueille aussi des centres de recherche publics, à commencer par ceux de l’uni-versité (lire l’encadré).Saint-Quentin est ainsi impliqué dans huit pôles de compétitivité de dimension internationale ou nationale, qui viennent renforcer ses filières de pointe. Vingt-huit entreprises du territoire et quatre centres de recherche publics sont membres de ces

pôles et la communauté d’agglomération (CA) participe à la gouvernance de cer-tains d’entre eux, favorisant le rapproche-ment des PME et des grandes entreprises. La CA s’est aussi lancée dans un travail destiné à augmenter la visibilité de la R&D dans l’agglomération, afin de faciliter la rencontre entre l’offre et la demande.

Réseaux et pépinièresEn s’appuyant sur ses compétences en matière de développement économique, la CA fédère les initiatives. Depuis dix ans, la Maison de l’entreprise, en par-tenariat avec les acteurs économiques, soutient la création et le développement des entreprises. En 2009, elle a même ajouté un nouveau dispositif : la plate-forme Saint-Quentin-en-Yvelines initia-tive, qui finance les créations et les jeunes entreprises de moins de trois ans.

Avec les pépinières et les villages d’en-treprises Promopole, la CA favorise également l’installation des petites entreprises. Après le développement des implantations de Montigny, Guyancourt et Trappes (Thorez), Promopole ouvre aujourd’hui un nouveau site dans le quartier des Merisiers, au cœur de la zone franche urbaine de Trappes (lire p. 21).Via le Plie (Plan local pour l’insertion et l’emploi), la CA travaille aussi avec les réseaux d’entreprises, comme le club Face (Fondation agir contre l’exclusion), qui favorise l’insertion par l’activité éco-nomique depuis plus de dix ans.

Plus de services aux entreprisesAujourd’hui, l’une des priorités est d’améliorer l’offre de services aux entre-prises. Plusieurs projets de restaurants et de crèches interentreprises sont en cours de discussion. La CA a décidé de mettre à disposition des sociétés des infras-

tructures numériques de haut niveau : le réseau très haut débit par fibre optique couvrira l’ensemble du territoire d’ici 2011. En matière de transports, la CA tra-vaille avec les entreprises et la chambre de commerce à la mise en place de plans de déplacement interentreprises.Elle souhaite également créer un incu-bateur chargé de détecter et de soutenir les projets des entreprises innovantes, ainsi qu’une cellule de l’innovation, tra-duisant de manière visible l’ambition de l’agglomération dans ce domaine.La CA accompagne aussi le dévelop-pement de l’immobilier d’entreprise : construction de bâtiments neufs, opé-rations de rénovation ou de démoli-tion-reconstruction, remise à niveau des pôles d’affaires… Car malgré ses nombreux atouts, dans un environne-ment économique en mutation perpé-tuelle, Saint-Quentin-en-Yvelines doit sans cesse s’adapter pour conserver son attractivité. ■

Michel Bazan

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L’université, un partenaire économique

Fortement implantée avec ses 17 000 étudiants, l’université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) continue de se déployer. En 2012, la nouvelle faculté de médecine accueillera 1 200 étudiants et 250 chercheurs travaillant dans 19 laboratoires de haut niveau. L’agglomération accueille également ce printemps l’un des principaux laboratoires de l’Institut Pierre-Simon-Laplace (IPSL), le Latmos (Laboratoire atmosphères, milieux, observations spatiales) pôle d’excellence de renommée mondiale dans les sciences du climat et de l’environnement, ainsi que l’Observatoire des sciences de l’Univers de l’université (OVSQ). Une installation de référence, propice aux échanges avec les entreprises. Deux exemples qui illustrent la montée en puissance du partenariat entre l’université, le territoire et les entreprises.

Un pacte territorial pour l’emploiLe 11 février, l’agglomération présentera avec la région Ile-de-France un pacte pour l’emploi, la formation et le développement économique. Objectif : mieux coordonner l’action publique entre les deux collecti-vités autour d’un diagnostic et d’un plan d’action partagés. « C’est le fruit d’un an et demi de travail mené avec l’ensemble des partenaires de l’emploi, de la formation et du développement économique », explique Laurent Dumas, directeur de l’emploi et de la politique de la ville de la CA. « Cette large consultation a permis de cibler les points forts et les points faibles du territoire, d’élaborer une stratégie, puis de construire un plan d’action. » Principaux axes retenus : renforcer l’attractivité de l’agglomération et positionner Saint-Quentin comme pôle majeur de l’innova-tion, soutenir le développement équilibré et durable du territoire, renforcer la capacité d’accompagnement des acteurs de l’emploi, de la formation et de l’insertion.

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La Maison de l’emploi, pour tous les publicsCentre d’information et d’orientation ouvert à tous, mais aussi lieu de mise en réseau des  acteurs  du  territoire,  la Maison  de  l’emploi  de  Saint-Quentin  s’installe  dans  un nouveau bâtiment, à Trappes. Elle ouvrira ses portes en mars.

L ’équipe de la Maison de l’emploi vient d’emménager dans un bâti-ment de 1 000 m2, dans la zone

d’activité du Buisson-de-la-Couldre, à Trappes. « La vocation de la Maison de l’emploi est double », explique Katherine Desmeurs, directrice de la structure. « Via la Cité des métiers (lire p. 28-29), elle accueillera tous les publics pour les informer et les orienter sur l’emploi, la formation et l’insertion professionnelle. Chacun pourra ainsi accéder à de l’information actualisée afin de mieux se préparer aux emplois de

demain. En parallèle, elle mettra en place des actions pouvant développer l’emploi, avec tous les acteurs concernés. » Plus par-ticulièrement, la Maison de l’emploi s’est engagée dans l’analyse des métiers émer-gents liés au développement durable.

Une offre complémentaire« Nous sommes tout simplement des facilita-teurs, notre valeur ajoutée portera sur notre réactivité face aux mutations économiques actuelles. » La Maison de l’emploi vient d’ailleurs d’être retenue par le ministère

La Maison de l’emploi de Saint-Quentin-en-Yvelines dans son nouveau bâtiment, à Trappes.

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Une convention avec l’État

C’est avec la loi de programmation pour la cohésion sociale du 18 janvier 2005 qu’ont été officiellement lancées les Maisons de l’emploi. Il en existe aujourd’hui 205 en France. Créées par les collectivités locales et financées à 70 % par l’État et à 30 % par la collectivité territoriale, elles accueillent également Pôle emploi et l’État dans leur conseil d’administration. Labellisée en septembre 2006, celle de Saint-Quentin-en-Yvelines s’est constituée en groupement d’intérêt public en mars 2007. Présidée par Robert Cadalbert, président de la CA, la structure a signé, fin novembre 2008, une convention avec l’État, lui apportant un financement de 2,3 millions d’euros sur quatre ans.

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entretien avec christine vilain, vice-présidente de la communauté d’agglomération (ca) en charge de la commission emploi prévention insertion.

Le Petit Quentin : Quelles sont les prin-cipales actions menées aujourd’hui par la CA en matière d’emploi ?Christine Vilain : Nous avons travaillé ces derniers mois sur l’élaboration d’un pacte pour l’emploi avec la région (lire p. 25). Cela nous a permis d’établir un diagnostic sur le territoire, tant en matière de dévelop-pement économique que sur les questions de l’emploi. L’autre grande action que nous menons est l’ouverture de la Maison de l’emploi.

Quel va être l’apport de la Maison de l’emploi ?Cette structure doit nous permettre de faire le point sur les dispositifs existants et sur ceux qui manquent, puis de définir des priorités, à partir des axes déterminés par le pacte pour l’emploi.

Que peut-on dire dès aujourd’hui sur ces priorités ?Nous souhaitons accompagner les entreprises dans leur développement, en particulier les PME qui ont besoin d’une assistance en res-sources humaines, et mieux coordonner les réseaux d’entreprises. Il nous faut aussi ren-forcer les dispositifs d’orientation profession-nelle et l’accès des publics à la formation pro-fessionnelle. C’est une priorité pour ceux qui arrivent sur le marché du travail, comme pour ceux qui, compte tenu de la crise actuelle, ris-quent de perdre leur situation, ou doivent faire évoluer leur métier.En coordonnant mieux les acteurs de l’em-ploi, de la formation et de l’insertion (Plie, mission locale, entreprises, université, CFA, chambre de commerce, etc.), les différentes actions seront complémentaires. ■

Propos recueillis par Michel Bazan

« Coordonner les partenaires de l’emploi »

Passerelle pour l’alternanceHissani Ibrahima est chargé du pôle projet formation, orientation, alternance et étude sur les métiers émergents à la Maison de l’emploi. Son rôle : développer l’al-ternance (apprentissage et contrat de professionnalisation) pour aider les publics en difficulté (jeunes et adultes). En partenariat avec les responsables des centres de formation des apprentis (CFA) du territoire, il a réalisé un état des lieux et a défini des axes de travail en concertation avec tous les acteurs (mission locale, Plie, chambre des métiers, etc.).Le diagnostic souligne une méconnaissance de cette filière et de son intérêt comme voie d’accès à une insertion professionnelle durable. Il note le trop grand nombre de ruptures du contrat d’apprentissage dans les premiers mois : jeune mal préparé, projet pas assez abouti, mauvaise orientation… Les causes sont multiples. D’où l’idée d’une passerelle multisectorielle pour préparer ces jeunes à l’alternance. « L’objectif est de sécuriser le parcours d’accès à l’apprentissage, explique Hissani Ibrahima. En s’assurant des connaissances de base – lecture, écriture, calcul –, et de celles des codes de l’entreprise – horaires, hiérarchie, etc. – le jeune doit s’engager en connaissance de cause dans une formation qu’il aura préalablement choisie. »Ce dispositif se mettra en place dès février-mars et se déploiera au long de l’année 2010. Il sera porté par le Centre de formation aux métiers du BTP de Trappes, le CFA Affida de La Verrière et la mission locale de Saint-Quentin.

de l’Écologie et l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) pour porter la filière des emplois liés à l’environnement et au développement durable.Le Plie (Plan local pour l’insertion et l’emploi) et la plate-forme des métiers des services à la per-sonne, Amadom, seront accueillis dans ces locaux, propriété de la communauté d’ag-glomération (CA).En matière d’apprentissage, ce tra-vail de mutualisation des acteurs va aboutir à la mise en place d’une passerelle pour l’alternance (lire l’encadré). Un chef de projet entre-

prises, Mohamed Mansouri, vient d’être recruté. Sa mission : fédérer l’ensemble des réseaux d’entreprises de l’agglomération pour mettre en place des actions permettant de développer l’emploi. Il s’agira en par-ticulier de développer une assistance en matière de ressources humaines afin d’aider les PME-TPE, et aussi de contribuer au développement com-mercial des structures d’insertion par l’activité économique.La Maison de l’emploi et de la for-mation est également gestionnaire des clauses sociales dans les marchés

publics, qui permet-tent de réserver un quota d’heures de travail aux per-sonnes en insertion professionnelle. Elle travaille enfin en étroite collabo-

ration avec les services emploi des mairies des sept communes. ■

Michel Bazan

www.maisondelemploi-sqy.fr

Le site sera ouvert en même temps

que la Maison de l’emploi, en mars

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« Accueillir tous les publics pour les informer et les orienter sur l’emploi. » Katherine Desmeurs.

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« Notre valeur ajoutée portera sur notre réactivité face aux mutations économiques actuelles. »

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dossier

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Vous souhaitez changer d’orientation professionnelle ou vous reconvertir… Vous êtes sans emploi ou vous vous

demandez quel métier choisir en sortant de l’école… Vous trouverez les éléments de réponse à vos questions en vous rendant à la Cité des métiers, au sein de la Maison de l’emploi. « Sa particularité est de s’adresser à tous les publics, sans distinction d’âge ou de situation professionnelle, et sans limite géographique : jeunes scolaires et moins jeunes, personnes en poste ou non, de toutes catégories socioprofessionnelles », explique Syl-vie Uyttersprot, responsable du projet. L’ob-jectif de ce lieu de conseil et de ressources est de donner à l’usager toutes les informations

pour qu’il soit acteur de sa vie professionnelle.En mai 2008, la communauté d’agglomération (CA) de Saint-Quentin, souhaitant renforcer le réseau de ses partenaires de l’emploi, s’est enga-gée dans la création d’un centre de ressources de la Maison de l’emploi.

Le public au cœur du dispositifRapidement, l’initiative a évolué vers une Cité des métiers (CDM), une plate-forme d’informa-tion sur l’emploi, la formation et l’orientation. Issue d’un réseau international (lire l’encadré), la structure est régie par une charte donnant accès au label « Cité des métiers », obtenu par Saint-Quentin-en-Yvelines en octobre dernier.

Bienvenue à la Cité des métiersLa Cité des métiers de Saint-Quentin-en-Yvelines ouvre ses portes à Trappes, dans la zone d’activité du Buisson-de-la-Couldre, à la Maison de l’emploi. Visite guidée.

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dossier

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Le lieu est structuré selon les exigences du label et l’espace d’accueil marque le début de la visite. « C’est un endroit crucial, car il va permettre à l’usager de s’approprier les lieux pour trouver une réponse à ses ques-tions », précise Sylvie Uyttersprot. Une vue panoramique de part et d’autre de la Cité des métiers de 364 m² donne un aperçu : d’un côté, les pôles conseil et l’espace documentaire avec des ressources papier, l’espace bureautique doté d’une dizaine d’ordinateurs. De l’autre, un espace consa-cré aux animations : journées d’informa-tion, colloques et rencontres.

Faciliter le dialoguePremière étape, l’espace conseil et ses quatre pôles. Calme et feutré, il est à l’image de l’établissement : neutre et convivial, il place l’usager au cœur du dis-positif. En effet, les quatre pôles de conseil offrent un anonymat réciproque pour l’usager et le conseiller, facilitant ainsi le dialogue. Ces entretiens sans rendez-vous sont conduits par des professionnels par-tenaires. Ils permettent de recueillir des informations pour choisir son orienta-tion, organiser son parcours profession-nel, sa formation ou chercher un emploi.

Base de données multimédiaD’autres pôles conseil, comme « chan-ger sa vie professionnelle », viendront compléter cette offre, six mois après l’ouverture. À quelques mètres, l’espace « documentation », ouvert et lumineux, permet l’accès à de nombreuses revues,

manuels et dossiers thématiques, en complément des informations délivrées par le conseiller. À gauche de l’entrée, de l’autre côté du bâtiment, un espace met à la disposition des usagers des informations en accès libre. Vaste et convivial, il combine un lieu « communication » avec un écran diffusant des films sur l’orientation et des bornes interactives connectées à la base de données multimédia du réseau Cité des métiers pour la consultation de por-tails consacrés à l’emploi, à la formation et à l’orientation. Dans cet espace ouvert et modulable, des animations auront lieu toute l’année : ateliers thématiques, expositions, conférences…

Donner le conseil le plus justeCe sont les partenaires qui constituent la véritable clef de voûte de la CDM. Ils sont en effet une vingtaine à jouer un rôle capital de conseil et d’animation au sein de la Cité des métiers, dont le Plie (Plan local pour l’insertion et l’emploi), la mis-sion locale de Saint-Quentin-en-Yvelines, le club Face (Fondation agir contre l’ex-clusion), la MJD (Maison de justice et du droit), le CIBC (Centre interinstitution-nel de bilans de compétences), le CIOP/CCIV (Centre d’information et d’orien-tation professionnelle de la chambre de commerce et d’industrie de Versailles), le CIDFF (Centre d’information sur le droit des femmes et des familles), le dispositif académique pour la validation des acquis (Dava), la délégation académique à la for-

mation continue (Dafco) et le réseau des groupements d’établissements publics locaux d’enseignement (Greta), le Cap emploi (dispositif pour l’insertion des handicapés des Yvelines)… Le brassage de ces compétences et la multiplicité des points de vue au sein d’une structure mul-tipartenariale permettront de donner le conseil le plus juste au public. ■

Marion Gorisse

Un annuaire des organismes de l’emploi et de la formation est consultable et téléchargeable sur le portail de l’agglomération : www.agglo-sqy.fr/annuaire-emploi-formation

La Cité des métiers

1, avenue des Hêtres à trappes

Horaires : lundi : 14 h-17 h 30 ; mardi, mercredi

et vendredi : 9 h-17 h 30 ; jeudi : 9 h-19 h

www.reseaucitedesmetiers.com

www.citedesmetiers-sqy.fr (en mars)

Un réseau international Émanation de la Cité des sciences et de l’industrie de La Villette à Paris, la première Cité des métiers a été créée en 1993 par Olivier Las Vergnas, son directeur. Aujourd’hui, c’est un véritable réseau international qui est constitué. Il existe à ce jour en France 15 établissements qui respectent la charte Cité des métiers et 14 à l’étranger : au Brésil, au Canada, en Suisse, en Italie, au Chili, en Espagne, au Portugal et dans la République de Maurice. La mission principale de ces espaces, tous structurés de la même façon, est d’aider les usagers à devenir les acteurs de leur carrière professionnelle tout au long de la vie. Cinq principes de fonctionnement servent cet objectif : un espace d’accès libre et gratuit fonctionnant dans l’esprit du service public, des services centrés sur les besoins des usagers, un lieu fondé sur la pluralité des

points de vue et des démarches, un espace public d’entretiens accueillant et valorisant fondé sur la qualité de l’écoute et du conseil, l’interaction du conseil et des ressources.

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Saint-Quentin-en-Yvelines

LASEMAINEDEL’EMPLOI

du11au19

Février2010

www. agglo-sqy.fr/semaine-emploi

MONTIGNY-LE-BRETONNEUX

Hôtel d’agglomération

f Jeudi 11 Février / 8h30-11h00h

A S S I S E S D E L’ E M P L O I

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GUYANCOURT / PavillonW. Rousse

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fVendredi 12 Février h

f 9h00-12h00 / 13h30-16h30h

f Samedi 13 Févrierh

f 10h00-12h30 / 13h30-17h00h

F O R U M D E S M É T I ER S

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PR É S ENTAT ION DE S MAST E R S

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�� LAVERRIÈRE / Scarabée

fMardi 16 Février / 11h00-15h00h

TRAPPES / Collège Gustave Courbet

f Vendredi 19 Février / 13h00-17h30h

F A C E À L ’ É C O L E��

GUYANCOURT /Université

f Vendredi 12 Février / 9h00-12h00h

R E N C O N T R E AV E C L E S

P A R T E N A I R E SD E L ’ E M P L O I

�� MONTIGNY-LE-BRETONNEUX / Sq

y Ouest

fMercredi 17 Février / 10h00-18h00h

TRAPPES / Hôtel de ville

f Vendredi 19 Février / 9h00-12h00h

F O R U M S D E RE C R U T E M E N

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Maison de l'emploi

A4-PQ-programme:Mise en page 1 22/01/10 14:31 Page 1

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dossier

R approcher les demandeurs d’em-ploi des entreprises qui recrutent, informer les jeunes des filières

de formation, orienter le public vers les meilleurs interlocuteurs en terme d’em-ploi : c’est le triple objectif de la 14e édi-tion de la Semaine de l’emploi. « Même si Saint-Quentin-en-Yvelines conserve un taux de chômage encore inférieur à la moyenne nationale et régionale, le contexte écono-mique est difficile et de nombreux emplois ont été détruits en Ile-de-France. C’est pour-quoi la mobilisation de la communauté d’agglomération et de tous les partenaires est plus que jamais nécessaire », déclare Xavier Melcus, responsable du Plan local pour l’insertion et l’emploi (Plie), qui pilote la manifestation.

L’opportunité de l’alternanceLa Semaine débute avec ses tradition-nelles Assises de l’emploi, le 11 février à l’hôtel d’agglomération, à Montigny, qui réuniront chefs d’entreprise et spé-cialistes de l’apprentissage (chambre de commerce, chambres des métiers, Pôle emploi…) autour du thème « L’alter-nance, une opportunité pour le déve-loppement de votre entreprise ».Les 12 et 13 février, le pavillon Waldeck-Rousseau, à Guyancourt, accueillera les jeunes des collèges et lycées lors de forums des métiers. Deux journées pour

obtenir toutes les réponses aux questions sur l’orientation, les métiers, les filières. À savoir : le 13 février, le forum est ouvert à tous, notamment aux parents.

Information et recrutementNouveauté cette année, l’université de Versailles – Saint-Quentin présente, le 12 février, l’ensemble de ses masters, de 9 h à 12 h à l’UFR des sciences sociales, bâtiment Vauban. Le 16 février, c’est au Scarabée, à La Verrière, d’accueillir les

partenaires de l’emploi. Pôle emploi, mission locale de Saint-Quentin-en-Yvelines et des environs, Maison de l’entreprise, École de la 2e chance, entre-prises d’insertion… un lieu unique pour rencontrer tous les interlocuteurs de l’emploi.Comme l’année dernière, SQY Ouest accueille le 17 février un forum du recru-tement. Les personnes en recherche d’emploi prendront contact avec des entreprises de différents secteurs d’acti-vité : restauration, commerce… Et c’est enfin à Trappes, le 19 février au matin, que se rendront les personnes intéressées par les métiers de l’aide à la personne.Les entreprises qui embauchent sont ciblées en amont de la manifestation. L’année dernière, trente-huit d’entre elles étaient représentées. « Avec la crise, mobiliser les entreprises qui recrutent est sensiblement plus difficile, mais nous redou-blons d’efforts pour les inciter à participer », précise Xavier Melcus. ■

Marion Gorisse / Isabelle Suffit

Une Semaine pour l’emploiLa Semaine de l’emploi se déroule du 11 au 19 février. Zoom sur les nouveautés et les objectifs présentés lors de cette 14e édition.

SQY Ouest accueillera un forum du recrutement le 17 février.

Des entretiens à préparerPour mettre toutes les chances de son côté et trouver un emploi sur les forums, Xavier Melcus donne des conseils : « Il est impératif de venir avec plusieurs CV, de se présenter comme si on allait réellement à un entretien. Le but de la rencontre sur le forum avec les représentants d’entreprises est de déclencher un autre rendez-vous : cette première impression doit donc être forte, il faut trouver les bons arguments pour “se vendre”. N’hésitez pas à préparer les entretiens avec les organismes qui vous accompagnent comme le Pôle emploi par exemple. »

Xavier Melcus, directeur du Plan local pour l’insertion et l’emploi (Plie).

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loisirs

Des jeux de société à profusion sur les étagères, des tapis moelleux et des cubes en bois, des dînettes

géantes, des poupées, des chevaliers armés et des animaux bienveillants… La ludothèque, c’est plus de 1 000 m² consa-crés aux jeux. Un tout nouvel équipe-ment situé à Trappes, au cœur du quar-tier des Merisiers, entièrement rénové destiné à tous les enfants… de 0 à 77 ans !

Lutins baladeursÀ chacun ses jeux ! La ludothèque offre différents espaces en fonction des âges. Les tout-petits, jusqu’à 6 ans, sont accueillis par une anima-trice autour du Baby ludo, un lieu où les parents peu-vent aussi se poser. « Dif-ficile de s’occuper des plus petits lorsqu’on doit courir entre l’école, les courses et les devoirs des grands. Ici, les parents prennent le temps de se consacrer à leurs

plus petits », constate Marie-Christine Hanouel, responsable des tout-petits. Le mercredi, c’est le moment d’accueillir les plus grands, dans le bâtiment d’en face. Sans avoir besoin d’être accompagné, les plus de 6 ans peuvent profiter des 400 jeux que leur offre l’espace qui leur est dédié. En semaine, ils ont accès, sur ins-cription préalable, aux Lutins baladeurs (après l’école) et les mercredis, samedis et pendant les vacances scolaires, à toute une palette d’activités.Il n’est pas rare de voir des jeunes du quar-tier de 16 à 20 ans se réunir pour passer un moment agréable. Seuls ou avec des

copains, ils retrouvent les jeux qu’ils connaissent – Uno et Jungle Speed res-tent des valeurs sûres –, mais peuvent également en tester de nouveaux comme un Puissance 4 géant, un jeu de palet ou un billard hollandais, moins connus. « Le jeu

sociabilise et prépare l’enfant à être confronté à l’échec, explique Régis Hivert, ludothé-caire. Il favorise en outre le développement individuel. Calculs mentaux, vocabulaire, mémoire, dextérité, tactique… on peut tout faire passer avec le jeu. »

Les seniors dans le jeuLes adultes ne sont pas oubliés et des ate-liers leur sont proposés toute la semaine par le centre socioculturel des Merisiers : cuisine, décoration, mosaïque, infor-matique, couture ou cours de langue. Les seniors ont aussi leurs créneaux, les mardis et vendredis après-midi, pour pratiquer le billard français ou jouer au tarot. La ludothèque vous attend : à vous de jouer ! ■

Élisabeth Charle

LUDotHèQUE

À vous de jouerImaginez un lieu où les jeux sont rois, où le rire est la règle et où s’amuser devient le mot d’ordre… Bienvenue à la ludothèque de Trappes !

Récréations maisonLa ludothèque vous propose des jeux à emporter chez vous. Pour un euro, vous pouvez emprunter un jeu durant quinze jours. « C’est une occasion d’en découvrir de nouveaux et d’occuper les enfants avec des jeux différents », explique Abdellatif Ham-maoudi, directeur du lieu. Plus de 300 jeux vous sont accessibles, les mercredis et same-dis aux heures d’ouverture. ■

Ludothèque

2 bis et 6, rue Eugène-Pottier à trappes

tél. : 01 30 16 48 80

ouverture au public : les mercredis de 9 h

à 12 h et les samedis de 14 h à 18 h. Pour les

moins de 6 ans, pensez au Baby ludo : les

mardis, mercredis et jeudis, de 9 h à 11 h 30

Pour les 6-10 ans, les Lutins baladeurs

ouvrent leurs portes les mardis, jeudis

et vendredis de 16 h 30 à 18 h 45

(sur inscription).

tarif de la ludothèque : 6 € /an

pour un jeune de moins de 25 ans

ou 13 €/an par famille.

« Calculs mentaux, vocabulaire, mémoire, dextérité, tactique… on peut tout faire passer avec le jeu. »

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loisirs

À Guyancourt, ils sont quarante danseurs et dix musiciens à se réunir deux fois par semaine

pour continuer à faire vivre les danses traditionnelles d’ici et d’ailleurs : bour-rée, polka, an dro ou scottish. Présent hier dans les campagnes, le folklore fait aujourd’hui bouger les villes.

Tonique, l’accordéon !« C’est génial, explique Myriam en repre-nant son souffle. En cercle, en ligne ou en couple, avec les danses traditionnelles, on n’est jamais seul ! » Sans répit, l’accordéon diatonique enchaîne avec la cornemuse. Myriam reprend sa place parmi les dan-seurs, les joues écarlates et le sourire aux lèvres. Nadine, elle, fait une pause : « Ça n’a pas l’air comme ça, mais c’est physique ! Le folklore est à la portée de tous, le plaisir, c’est de danser ensemble. » Voilà pourquoi Calibeurdaine a vu le jour, en 2007. À l’époque, plusieurs danseurs et musiciens s’étaient réunis pour une démonstration et ont ensuite décidé de poursuivre l’aventure en créant l’association Calibeurdaine, du nom de leur première danse présentée ce jour-là.

Sans oublier personne« À Calibeurdaine, la pratique n’est pas consumériste : on ne vient pas seulement pour danser, mais également pour parta-ger », constate Érick Thuillier, son pré-sident. Solidaire, l’association a inscrit dans ses statuts un volet social de lutte contre l’exclusion. Elle monte réguliè-rement sur scène pour des associations – animation de la galette des Rois pour le mouvement ATD Quart Monde, en janvier – et organise des bals dont les bénéfices sont entièrement reversés à des associations caritatives (lire l’encadré).

Sollicitée par France Miniature à l’occa-sion de la dernière Fête de la musique, elle a demandé à se faire rémunérer avec des places gratuites pour en faire profiter des bénéficiaires de l’association Bouche et Cœur – aide alimentaire à Guyancourt

(lire Le Petit Quentin nº 249, p. 30). « On essaie à notre petit niveau de contribuer à la solidarité », explique Maria Thuillier, trésorière de l’association. Avis aux amateurs, Calibeurdaine les invite à la rejoindre, notamment les plus jeunes. Perrine, 11 ans, qui accompagnait sa maman ce jour-là, joue du basson et souhaite prendre la relève : « J’aime cette musique entraînante. Moi, j’adore le galop nantais, c’est drôlement rigolo ! » ■

Élisabeth Charle

http://calibeurdaine78.free.fr

tél. : 06 35 97 84 93 (érick thuillier, président)

répétitions à la villa Jean-Monnet

1, rue Jean-Monnet à guyancourt

Musique : lundi de 20 h 30 à 22 h 30

Danse : jeudi de 20 h 30 à 22 h 30

Cotisations annuelles : 15 € par personne

DAnSE

Calibeurdaine, le folklore solidaireSur des airs bretons, auvergnats ou encore écossais, l’association Calibeurdaine vous entraîne dans sa danse, avec le sens du partage en plus.

Les bals du cœurEnvie de vous lancer sur la piste ? Tentez l’aventure au cours d’un bal organisé par Calibeurdaine qui, en plus du plaisir de danser vous permettra de faire une bonne action. Les bénéfices sont en effet reversés à l’association Bouche et Cœur. Prochains rendez-vous : le bal de la Saint-Valentin, le 13 février, à 19 h 30 à la maison de quartier Théodore-Monod à Guyancourt et le bal de l’Europe, le 9 mai. ■

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agendaloisirs

6 Et 13 féVriEr

qu’est-ce qu’être français ?

Contacts

UCentre Alfred-de-Vigny24, avenue du Lycée à Voisins-le-Bretonneux Tél. : 01 30 43 65 85 http://chezalfred78.free.fr

UCollège Pierre-de-Coubertin15, chemins des Regains à ChevreuseTél. : 01 30 52 41 21

UFestifootzone commerciale Pariwest d’Auchan Le Village des loisirsavenue Louis-Pasteur à MaurepasTél. : 01 30 50 50 00www.festifoot.com

ULe Cirque dans les étoiles2, avenue Beethoven à TrappesTél. : 01 30 51 57 86www.lecirquedanslesetoiles.fr

UMaison de l’environnement, des sciences et du développement durable6, rue Haroun-Tazieff à Magny Tél. : 01 30 07 34 34 www.maisondelenvironnement.agglo-sqy.frOuverte du mardi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h

UMusée de la villeQuai François-Truffaut, quartier Saint-Quentin à MontignyTél. : 01 34 52 28 80www.museedelaville.agglo-sqy.frOuvert de 14 h à 18 h du mercredi au samedi et le 1er dimanche de chaque mois

ULe Marina26, place Étienne-Marcelà Montigny Tél : 01 30 57 54 97

Toutes les dates sur www.saint-quentin- en-yvelines.fr/agenda

tie originale pour un dimanche, qui vous donnera l’occasion de découvrir l’exposition du musée « L’art public à Saint-Quentin-en-Yvelines, des œuvres qui ne manquent pas d’air ! ». ■

Les dimanches de l’art, de 14 h

à 17 h – gratuit – tout public

13 féVriEr

le temps du tempo

en-Yvelines, le collège Pierre-de-Coubertin à Chevreuse pro-pose cinq conférences-débat ouvertes au public autour du thème science et société. Ce mois-ci, le sujet retenu est « Astrophysique et histoire de l’Univers », animé par Robi Peschanski, de l’institut de phy-sique théorique du CEA (Com-missariat à l’énergie atomique) de Saclay. ■

Entrée gratuite à 20 h 30

renseignements auprès de

Marie-Christine Dat, conseillère

principale d’éducation au

collège Pierre-de-Coubertin

toUtE L’AnnéE

Festifoot, c’est le pied !

À l’heure des débats sur l’iden-tité nationale, le café-débat de Saint-Quentin-en-Yvelines vous propose de réfléchir autour de deux discussions. Le 6 février, « Le modèle français est-il menacé ? » à la brasserie Le Marina, à Montigny-le-Breton-neux et le 13 février, « Qu’est-ce qu’être français ? », à l’Abbaye, à Saint-Cyr-l’École. ■

Entrée au prix d’une

consommation, à 16 h 30

7 féVriEr

créez vos couleurs

À la manière de l’artiste interna-tional Carlos Cruz-Diez (photo), le Musée de la ville vous invite à un atelier pour découvrir ces couleurs qui n’existent pas, qu’affectionne ce créateur. En assemblant géométriquement les couleurs primaires, en jouant avec les lumières et en déguisant vos enfants en œuvre d’art vivante, grâce aux dégui-sements conçus par le musée, vous comprendrez mieux le pro-cessus de création de l’artiste, tout en vous amusant en famille ou entre amis. Une idée de sor-

Quatre temps et un tempo de 48 mesures à la minute, le quick-step est une danse pétillante pleine d’exubérance. Le temps d’un stage d’une journée, apprenez en couple cette danse de salon qui a de l’énergie à revendre. Ce jour-là, Christine Guéry, initiatrice du stage (avec la Ferme du Mousseau à Élan-court), vous fera également valser. ■

tout public à partir de 12 ans,

de 15 h à 18 h, tarif : 20,80 €

le stage

Complexe sportif Europe à

élancourt, 2, rue de Varsovie

inscriptions au 01 30 66 45 20

15 féVriEr

les lundis de la science

Au cœur du Village des loisirs à Maurepas, un parc d’attrac-tions entièrement consacré au foot attend les passionnés du ballon rond. But virtuel, défi « goléador » avec son lanceur de ballon, tournois de foot à 2, 3 ou 5 sur gazon synthétique, cabane pour les enfants, piscine à balles pour les plus petits, minifoot avec lumière noire et équipements fluo… Festifoot, c’est 2 000 m² couvert et 500 m² en extérieur où les fans de foot seront chez eux. Ateliers, fêtes d’anniversaire, tournois et stages, notamment pendant les vacances scolaires, sont réguliè-rement proposés. ■

renseignements : 01 30 50 50 00

et sur www.festifoot.com

Possibilité de se restaurer

sur placeEn partenariat avec l’université de Versailles – Saint-Quentin-

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loisirs

Des ateliers pour vos vacancesStages, ateliers, découvertes, en initiation ou perfectionnement : voici quelques idées destinées aux enfants et aux ados pour les prochaines vacances scolaires.

Sous chapiteau. Les acrobates et jon-gleurs du Cirque dans les étoiles, en rési-dence à Trappes, proposent deux stages d’une semaine pour vous initier aux arts du cirque. Jeunes et ados, de 7 à 16 ans, découvri-ront durant la semaine plusieurs disciplines (monocycle, fil, boule, trapèze…) et réalise-ront, le vendredi, une démonstration pour les parents. Tous en piste ! Du lundi 1er au vendredi 5 mars ou du 26 au 30 avril – de 14 h à 17 h – tarifs : Trappistes, 75 € ; extérieur, 95 € – inscriptions au 01 30 51 57 86.

Goûters découvertes. « Dis maman, c’est quoi manger ? », se demande la Maison de l’environnement. Pour y répondre, rendez-vous avec P’tit Lait et Chocobar qui vous conteront le parcours des aliments dans notre corps. Pour apprendre tout en s’amu-sant. Mercredi 24 février, 14 h et 16 h (durée : 45 min) et samedi 27 février à 15 h – gratuit – sur réservation au 01 30 07 34 34 – à partir de 8 ans.

Jeux de rôle. Entrez dans l’univers du donjon de Naheulbeuk avec le stage orga-nisé par le centre Alfred-de-Vigny, à Voisins-le-Bretonneux. Un jeu de rôle qui mélange magie et forces obscures, et qui transformera vos ados, le temps des vacances et selon des scénarios originaux, en mage, Hobbit ou ménestrel. Du 22 au 26 février, de 14 h à 17 h, à partir de 11 ans – au centre Alfred-de-Vigny – tarif adhérent : 20 €, non adhérent : 25 € – sur réservation au 01 30 43 65 85.

Les marmitons mitonnent. Pétrir, découper, mixer, malaxer, cuire : apprenez les rudiments de la cuisine avec le chef Phi-lippe au cours de deux (ou trois) matinées de stage au centre Alfred-de-Vigny. Mardi gras oblige en février, les crêpes, gaufres et bugnes seront au menu. Les enfants pourront, s’ils le souhaitent, rester sur place pour déguster le repas qu’ils auront mitonné le matin – le chef les initiera à la cuisine asiatique. Du lundi 22 au mercredi 24 février ou du jeudi 25 au vendredi 26 février – de 9 h 30 à 12 h 30 (13 h 30 si repas) – à partir de 11 ans – au

centre Alfred-de-Vigny – tarif adhérent : 16 € les deux jours ou 24 € les trois jours ; non adhérent : 18 € les deux jours ou 27 € les trois jours – comptez 1 € par jour en plus pour le déjeuner.

Les petits pionniers au musée. Au Musée de la ville, il n’y en a pas que pour les grands ! Certains ateliers sont ouverts dès l’âge de 4 ans, pour explorer l’agglomé-ration, son patrimoine et son art public, tout en s’amusant. Plusieurs formules sont proposées en fonction des âges :« Le patrimoine à la loupe » : à travers un conte du chat des villes et du chat des champs, les enfants découvriront l’histoire de Saint-Quentin-en-Yvelines. Avec des modules en bois, ils devront ensuite jouer à repro-duire un monument de la ville. À partir de 5 ans, mercredi 24 et jeudi 25 février, à 15 h (durée : 2 h) – plein tarif : 3 € « Chouette, la ville a rétréci ! » : retrouvez votre chemin sur le puzzle de l’agglomé-ration en recréant ses rues, places et car-refours et en replaçant ses maisons, tours et églises. À partir de 4 ans, vendredi 26 et samedi 27 février, à 16 h (durée : 1 h pour les 4-6 ans et 1 h 30 pour les 7-12 ans) – plein tarif : 3 €« L’art public, un jeu d’enfant ! » : apprenez au cours d’une balade au centre-ville à décrypter les œuvres d’art public. Observer, dessiner, photographier puis créer votre propre œuvre au cours d’un atelier d’arts plastiques. À partir de 8 ans, mercredi 3 et jeudi 4 mars, à 15 h (durée : 2 h) – plein tarif : 3 €« J’adopte le patrimoine de Saint-Quentin-en-Yvelines » : dans la peau d’un pionnier – cheminot, fermier ou chevalier –, explorez les bâtiments et paysages saint-quentinois. Un jeu de rôle qui vous amène à faire l’in-ventaire du patrimoine et à décider ce qu’il faut garder pour l’avenir. À partir de 10 ans, vendredi 5 et samedi 6 mars, à 16 h (durée : 2 h) – plein tarif : 3 € ■

Élisabeth Charle

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en brefsport

Pour sa douzième édition, le 4L Trophy s’élancera sur les routes de France et

d’Espagne pour rejoindre le désert maro-cain, du 18 au 28 février. Ce rallye réservé aux étudiants verra cette année quatre équipages saint-quentinois embarquer pour l’aventure qui, pour être sportive – parcourir 6 000 km avec pour seuls outils de navigation une boussole, une carte et un road book –, se double d’un projet humanitaire : apporter 60 tonnes

de fournitures scolaires et sportives aux enfants démunis du Maroc. Par ailleurs, soucieux de limiter l’impact écologique du raid, les organisateurs encouragent les participants à s’engager dans une démarche d’écocitoyenneté au travers de nombreuses actions (compen-sation des émissions de gaz à effet de serre, remise en état des pistes, nettoyage des bivouacs, etc.). L’année dernière, plus d’un millier d’équipages ont participé à cette

course d’orientation où la victoire revient à celui qui parcourt le moins de kilomètres. Parmi les quatre tandems saint-quenti-nois, trois se composent d’étudiants de l’université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ). Les Guyancourtois Bastien Obiegly et Yoann Robert, appren-tis en master 2 logistique, ont créé l’équipe « Team Bros ». De leur côté, Paul Olive et Christophe Boulloud, résidents à Monti-gny-le-Bretonneux, ont formé « Les SQY du Désert ». Nicolas Paillery et Édouard Alegre, étudiants en management qualité et conduite d’affaires, s’engageront eux sous la bannière « Lecool ». Le quatrième équipage, dénommé « Dubley », réunit deux étudiants de l’école Pigier : Antoine Dubois et Vincent Leygue. Au-delà de l’aspect sportif, c’est avant tout le projet humanitaire associé au 4L Trophy qui motive les futurs coureurs. Ces jeunes Saint-Quentinois, âgés de 20 à 23 ans, connaîtront au Maroc leur pre-mière expérience du rallye : tous devront dépasser l’appréhension de l’inconnu, franchir montagnes, dunes, cours d’eau et autres oueds. Rendez-vous au mois d’avril pour les résultats. ■

www.4ltrophy.com

rALLYE

Quatre équipes saint-quentinoises pour le 4L Trophy

À mi-saison, le bilan du club de tennis de table d’Élancourt (CTTE) est globalement positif. Les joueuses de l’Entente Marly-Élancourt

(Pro B) s’accrochent à la 8e place du classement, synonyme de maintien. Les Saint-Quentinoises effectuent un bon début de championnat. Elles totalisent, à l’issue de la première phase, 2 victoires, 4 nuls et 3 défaites. Un parcours honnête pour une équipe qui, la saison dernière, évoluait à l’échelon inférieur et dont l’objectif princi-pal est le maintien. « Nous sommes dans les temps », explique Franck Saulnier, entraîneur du CTTE. « Sur le papier, notre équipe est la plus faible de la poule C. Mais les joueuses ont réalisé de très belles performances. Je

pense notamment au match nul obtenu contre Serris, le leader de notre poule. » Du côté des hommes, la satisfaction est aussi au rendez-vous. Les pongistes ont rempli leur contrat en se maintenant en N1 à l’issue de

la première phase du championnat. Les joueurs du CTTE devront réitérer cette performance lors de la seconde phase au sein d’une poule de huit équipes plus homogène. ■

2 février

Entente Marly-élancourt (Pro B féminine) /

reims – Palais des sports à élancourt

20 h – entrée gratuite

www.club-tennis-table.elancourt.com

Nicolas Bénard

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Les pongistes remplissent leur contrat

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De gauche à droite Paul Olive, Christophe Boulloud, Bastien Obiegly et Yoann Robert.

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sport

ArtS MArtiAUx

Amateur  de  plusieurs  sports  de  contact,  Yann  Lamothe  possède  un  palmarès impressionnant.  Aujourd’hui,  à  34  ans,  il  combat  pour  la  reconnaissance  de  sa discipline, le Mixed Martial Art, et la création d’une fédération nationale. 

Combat libreL e 10 octobre 1980, Yann Lamothe

s’en souvient comme si c’était hier. Son premier contact avec

un sport de… contact : l’aïki-taï-do. « À quatre ans, j’étais un enfant très actif. Mes parents ont décidé de m’inscrire au club de Maurepas. Ce fut comme une révélation. »

Ce natif de Trappes se frotte aussi à d’autres disciplines telles que le judo et la boxe française, avant de découvrir le Mixed Martial Art (MMA), ou combat

libre. Ce sport est un assemblage de plu-sieurs pratiques comme le pugilat de l’An-tiquité, la lutte, la boxe, le judo ou encore le jiu-jitsu. Reconnu dans de nombreux pays, sauf en France où cette discipline est encore mal perçue, Yann souhaite réparer cette injustice.

Une synthèse de techniquesPour convaincre, l’homme ne manque pas d’arguments : « Le combat libre se codifie progressivement, notamment en termes de pédagogie. Contrairement aux idées reçues, l’intégrité physique n’est nul-lement menacée. Surtout, le MMA synthé-tise différentes techniques, c’est un sport très complet. » Une pratique dont le caractère très réaliste et la liberté d’action sédui-

sent les jeunes qu’il côtoie au quotidien : « Il existe une forte demande dans les quar-tiers. Dans mon club de Coignières, je tra-vaille avec de nombreux enfants, âgés de 6 à 12 ans. Le MMA est un outil efficace d’intégration. » Yann Lamothe dispense aussi quelques heures au Technocentre Renault de Guyancourt. « Je travaille avec des adultes, ce qui m’oblige à repenser mes cours, explique le jeune homme, mais je sens que la pratique du combat crée des liens supplémentaires. »

Interventions dans les collègesLe MMA, qui est un phénomène de société aux États-Unis, demeure encore confiden-tiel en France. Sa promotion est un travail de longue haleine. « Avec l’âge, j’ai appris à être patient », plaisante Yann. « Je fais réguliè-rement des interventions dans les collèges pour présenter cette dis-cipline et inciter les enseignants à la développer. » L’homme joue un rôle majeur au sein de la commission nationale MMA : « C’est un groupe de réflexion qui travaille sur la codification, l’organisa-

tion de formations, l’éthique et la pédago-gie. » L’objectif est aussi de proposer des outils d’évaluation ainsi qu’un contrôle départemental et régional. Avec, en ligne de mire, la création d’une fédération nationale. Si Yann privilégie aujourd’hui le rugby comme terrain de ses combats sportifs, son engagement, lui, s’inscrit toujours dans la lutte. ■

Nicolas Bénard• Aï : union• Ki : esprit• taï : corps• Do : voie

PalmarèsMême si l’intéressé s’en défend, son palmarès dans les sports de contact est impressionnant. Champion d’Europe de grappling (sport consistant à s’attraper sans utiliser de coup) en 2004 et 2005, champion du monde en 2005. Champion d’Ile-de-France en lutte gréco-romaine et en lutte libre en 2007. Sans parler de ses nombreux diplômes : ceinture noire en aïki-taï-do, bugeï (jiu-jitsu brésilien), grappling, pancrace (discipline issue de l’Antiquité grecque permettant d’utiliser différentes techniques), self-defence, lutte, judo, jiu-jitsu, tonfa (matraque équipée d’une poignée latérale). Respect. ■

© C. Lauté

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agendasport

6 féVriEr

footBALL AMériCAin

templiers d’élancourt (d1) / cougars de Saint-ouen

Contacts

UASMB football

Tél. : 01 30 64 45 15

www.asmbfootball.com

UASMB handball

Tél. : 06 08 47 37 26

(Yann Brillouet)

http://handball.montigny78.

free.fr

UBadminton club

de Montigny-le-Bretonneux

Tél. : 06 64 39 64 04

(Virginy Oules, secrétaire)

http://bcmb.free.fr

USQY rugby

Tél. : 06 83 58 41 03

(Christian Payen)

www.sqyrugby.fr

UESC Trappes-

Saint-Quentin (basket)

Tél. : 06 13 03 34 78

(Anne-Marie Broustal)

www.esctsqy.fr

UShocks d’Élancourt

(roller-hockey)

Tél. : 01 47 81 96 43

(Arnaud Verger)

www.shocks-elancourt.com

UTempliers d’Élancourt

www.afc-templiers.net

Toutes les dates sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr/agenda

7 Et 28 féVriEr

footBALL féMinin

aS montigny (d1) / YzeureaSmb / Saint-étienne

Deuxième match de la saison et deuxième rencontre à domi-cile, pour les joueurs d’Élan-court. Victoire impérative pour les Templiers, ambitieux en ce début de championnat. ■

Complexe sportif de l’Europe

à la Clef-de-Saint-Pierre

à élancourt

20 h – entrée gratuite

7 Et 21 féVriErroLLEr-HoCkEY

Shocks d’élancourt (n2) / vierzonShocks / Flamanville

Après une première partie de championnat délicate (2 vic-toires pour 8 défaites), les joueuses de Montigny-le-Bre-tonneux devront se battre pour quitter la zone de relégation. L’objectif demeure avant tout le maintien. ■

Stade de la Couldre à Montigny

15 h – entrée gratuite

13 féVriErBADMinton

montigny-le-bretonneux (n3) / paris Stade FrançaisLe club saint-quentinois devra confirmer, en ce début d’année 2010, sa bonne première partie de championnat par équipe. ■

gymnase Jean-Maréchal

15 h – entrée gratuite

13 féVriErBASkEt

eSc trappes – Saint-quentin (n2) / autun

Pour rester au contact du trio

de tête, les Trappistes doivent

impérativement l’emporter face

à l’un des mal classés de cette

poule D. ■

gymnase Paul-Mahier à trappes

20 h – 5 € (3 €)

27 féVriEr HAnDBALL féMinin

aS montigny-le-bretonneux (n3) / maubeuge

En difficulté, l’équipe saint-

quentinoise doit profiter de ces

deux rencontres consécutives

à la maison pour se donner de

l’air au classement. Attention

cependant à Vierzon qui figure

parmi les trois meilleures de

cette poule D. ■

12 h au gymnase Chastanier

à élancourt

Entrée gratuite

Le dernier match avant la trêve, remporté de justesse face à l’Étoile sportive arquaise (27 à 26), permet aux Ignymontaines de rester en tête du classement. La deuxième partie de la sai-son s’annonce palpitante avec, en ligne de mire, la montée en N2. ■

gymnase Pierre-de-Coubertin

à Montigny

20 h 45 – entrée gratuite

14 MArSrUgBY

Sqy rugby (ph) / bonneuil villeneuve brevannesÀ quatre journées de la fin du championnat, Sqy Rugby s’ac-croche au peloton de tête. Au match aller, Bonneuil, aujourd’hui distancé au classe-ment, l’avait emporté 13 à 6. ■

Stade du Bout-des-Clos

à Maurepas

15 h – entrée gratuite

Nicolas Bénard

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sport

Pour Solène Guiloineau, 2009 aura été une année exceptionnelle. Après avoir conquis le titre de

championne de France (indoor et esti-val) dans la catégorie cadet, la perchiste de l’Entente athlétique Saint-Quentin-en-Yvelines (Easqy) vient de franchir un nouveau palier. Cette lycéenne, qui fêtera ses dix-huit ans au mois de mars, a participé à Doha, au Qatar, aux cham-pionnats du monde scolaires, du 6 au 13 décembre dernier. Lors de ces « Gym-nasiades », la jeune femme est montée sur la troisième marche du podium, avec un saut à 3,70 m. Très proche de son record personnel (3,80 m), établi en juillet 2009 lors des championnats de France. « C’est un excellent résultat au regard de la situation climatique, précise Solène. Il faisait très chaud et, pire encore, j’ai dû concourir sous une pluie particulièrement violente. » Des conditions délicates qui ont conduit plusieurs concurrentes à déclarer forfait. La perchiste se satisfait donc de cette médaille de bronze et asso-cie son entraîneur Jean-Jacques Dhénain à ce succès.

Elle ne lâche jamais rienAu-delà de l’aspect sportif, Solène a pleine-ment profité de cette première expérience internationale avec l’équipe de France UNSS (Union nationale du sport scolaire). « Nous étions logés dans un très bel hôtel de Doha et l’ambiance était excellente entre les participants », indique la jeune athlète.Un très bon souvenir, donc, pour Solène qui devra confirmer lors des prochains championnats de France jeunes en salle, à Aubière en Auvergne, les 13 et 14 février. « Cette compétition concerne uniquement les cadets, les juniors et les espoirs, explique la Saint-

Quentinoise, mais les meilleurs pourront participer aux championnats nationaux qui se tiendront le week-end suivant, à Bor-deaux. » Une occasion à ne pas manquer avant cet été, en extérieur cette fois, pour décrocher un nouveau titre de cham-

pionne de France. Solène en a-t-elle les moyens ? « Tech-niquement, je suis en retard par rapport à mes concurrentes, reconnaît-elle, mais je dispose d’une marge de progression. Et puis

en compétition, je ne lâche jamais rien. Je vise toujours la victoire. » Ses adversaires sont prévenues. La perchiste, actuellement en terminale scientifique, devra d’abord obtenir son baccalauréat pour atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés. « Le sport, en France, ça ne paie pas, déplore la jeune femme, alors je préfère m’orienter vers le métier de kinési-thérapeute. » La tête sur les épaules ? Assu-rément. Face aux circonstances, Solène sait prendre de la hauteur. ■

http://easqy.athle.org

Nicolas Bénard

AtHLétiSME

Solène Guiloineau a décroché la médaille de bronze de saut à la perche lors des derniers championnats du monde scolaires. Une jolie performance pour cette athlète de l’Easqy.  

Entre ciel et terre

Bio express• Née le 17 mars 1992 à Saint-Cyr (78)• 1,71 m – 56 kilos• Licenciée à l’Easqy depuis 1998• Record personnel : 3,80 m• 1re sélection avec l’équipe de France

UNSS en 2009

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en brefsociété

SErViCES À LA PErSonnE

Rencontres yvelinoisesL’Association pour la moderni-sation de l’aide à domicile du Mérantais (Amadom) organise sur le territoire sud-Yvelines, les 1res rencontres yvelinoises des services à la personne. Elles vous permettront d’obtenir des informations sur tous les dispo-sitifs de ce secteur : formations, dispositifs d’aides à la moderni-sation et au départ en formation, certification qualité… et de découvrir l’édition 2010 du Guide des Yvelines des services à la per-sonne. Une séance de dédicace de José Polard, coauteur du livre Vieillir… Des psychanalystes parlent, est prévue. ■

Jeudi 18 février – à partir de 10 h

ferme du Manet

61, avenue du Manet à Montigny

Don DE SAng

Appel aux étudiants

T enu par la délégation de Saint-Quentin-en-Yvelines de la Croix-Rouge française

depuis vingt ans, l’ancien vestiaire situé à Montigny a fait peau neuve grâce à une réno-vation qui a transformé la Vestiboutique en un véritable magasin. Ouverte à tous, cette structure animée par une dizaine de béné-voles offre la possibilité de se vêtir correcte-ment à petit prix – il est possible de s’y habiller pour 5 € environ. En passant d’une logique d’assistance à une démarche participative, la Vestiboutique conjugue précarité et dignité en invitant les personnes à choisir, essayer et payer ses articles comme dans n’importe quelle autre boutique (les personnes confron-

tées à de trop grandes difficultés financières continuent à bénéficier de la gratuité). Fini le temps où chacun devait retourner quantité de vêtements en vrac pour trouver le blouson, le pull, la robe ou le pantalon recherchés. Tout est désormais présenté par taille, par style, pour homme ou pour femme : chaussures, sous-vêtements et accessoires divers faisant l’objet d’un rangement spécifique. Face à la paupérisation des Saint-Quentinois les plus fragiles (plusieurs centaines de familles recen-sées sur le territoire), un tel dispositif apporte un soutien essentiel, d’autant que la Croix-Rouge ne limite pas son action à l’aide vesti-mentaire. Étudiants, femmes seules avec ou sans enfant, demandeurs d’emploi, personnes en longue maladie, RMistes, retraités… les visi-teurs savent qu’ils trouveront à la Vestibou-tique bien plus que des vêtements. Un sourire, une écoute, un conseil. Un peu de chaleur humaine pour combattre l’indifférence. ■

Vestiboutique – 7, avenue de la gare

à Montigny-le-Bretonneux – tél. : 01 61 38 35 53

Horaire des ventes : mercredi de 13 h 30 à 16 h

et samedi de 9 h 30 à 11 h

Horaires de dépôt : mardi et mercredi de 13 h 30 à 16 h

et le samedi de 9 h 30 à 11 h

Croix-roUgE

La Vestiboutique : plus que des vêtements

L ’Institut de formation en soins infirmiers MGEN de La Verrière (IFSI) organise, le mercredi 14

avril 2010, un concours au diplôme d’État d’infir-mier. Condition d’inscription : être âgé(e) de 17 ans au moins et être titulaire d’un des diplômes suivants : le baccalauréat (les candidats de terminale peuvent se présenter, sous réserve de l’obten-tion du bac), le DAEU (diplôme d’accès aux études universitaires), un diplôme de niveau IV ou un autre titre admis en dispense, un diplôme d’aide-soignant ou d’auxiliaire de puériculture et de trois années d’exercice, un diplôme d’infirmier obtenu hors Union euro-péenne, du JVA (jury de validation des acquis).

À noter : possibilité de formation en contrat d’appren-tissage dès la 2e année de formation pour les étudiants de moins de 26 ans. Les dossiers d’inscription sont à retirer auprès du secrétariat ou par courrier (avec

une enveloppe 21 x 29,7 cm affranchie à 1,35 €, aux nom et adresse du candi-dat) et sur place. Frais d’inscription : 85 €. Attention : clôture des inscrip-tions le lundi 15 mars 2010 (cachet de la poste faisant foi). ■

institut de formation

en soins infirmiers

MgEn – La Verrière – BP 601

78321 Le Mesnil-Saint-Denis Cedex

tél. : 01 39 38 79 60 et 01 39 38 79 64

www.mgen.fr

ConCoUrS

Devenir infirmier(e)

Une équipe mobile de l’Établis-sement français du sang (EFS) d’Ile-de-France effectuera une collecte auprès des étudiants et du personnel de l’UVSQ du lundi 15 au mercredi 17 février de 12 h à 17 h côté jardin du bâtiment Vauban (47 bd Vauban à Guyancourt), et les jeudi 18 et vendredi 19 février au bâtiment Leclerc (3, rue de la Division-Leclerc à Guyancourt). Présence de deux cars de prélève-ment sur les deux sites. ■

Dominique Ciarlo

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société

M algré le froid mordant de cette soirée d’hiver, la bonne humeur est au rendez-vous

dans le manège du centre équestre de la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines. Béatrice, la monitrice, taquine ses cavaliers et tout particulièrement les deux benjamins du cours : Paul-Ange, 9 ans, et Léo, 8 ans. Lors de cette leçon de l’association Cap-Saaa (Cap sport art amitié aventure) dont le slogan est « pour le droit à la différence contre l’indif-férence », la monitrice est accompagnée de deux bénévoles et d’une éducatrice sportive handisport. Pour les huit cava-liers qui pratiquent l’équitation (répartis en deux groupes), cela n’a pas toujours été évident. Pourtant, au-delà du han-dicap – moteur, sensitif ou mental –, la leçon hebdomadaire est vite devenue un rendez-vous précieux dont les mots-clés sont autonomie et plaisir.

Moments de détente et de liberté« J’aime le contact avec le cheval, le moment du pansage et du brossage avant chaque séance », explique Anne, cavalière depuis 16 ans. Stéphanie, la mère de Paul-Ange et Léo, confie : « Il n’est pas toujours facile de trouver une activité adaptée, pourtant ces moments de détente et de liberté sont

indispensables. » En effet, entre l’école, les séances chez l’orthophoniste, l’ergo-thérapeute et la psychomotricienne, l’emploi du temps de la semaine est bien rempli. « C’est la généticienne qui nous a conseillé l’équitation », explique la jeune mère élancourtoise : « Cela leur permet de se muscler les dos et les jambes. » C’est aussi, par le récit de leurs aventures équestres, un excellent moyen de sociabilisation auprès de leurs camarades d’école.Aujourd’hui, Béatrice a prévu une acti-

vité ludique où il est question de pirates et de trésors à découvrir… Et, malgré le froid ou la fatigue, pas question de se dérober devant l’exercice !

Capable de se débrouillerLa monitrice veille au grain. « Elle a confiance en leurs capacités, les pousse vers le haut », confie Stéphanie. Cyrille, une cava-lière du deuxième groupe, vient d’arriver. À 42 ans, elle souffre d’une dégénéres-cence de la vision. Malvoyante, elle conti-nue à monter à cheval, une passion qui l’anime depuis son plus jeune âge : avant tout par plaisir, mais aussi pour montrer qu’elle est « capable de se débrouiller ». ■

Marion Gorisse

Cap-Saaa

8, allée de Versailles à guyancourt

tél. : 06 03 41 45 30 (nicole Boubert, présidente)

[email protected] – www.capsaaa.net

éQUitAtion

L’association Cap-Saaa de Saint-Quentin-en-Yvelines a obtenu le premier prix de la caté-gorie « Sports et intégration des personnes handicapées », organisé par l’Agence pour l’éducation par le sport, pour la mise en place d’un diplôme pour les cavaliers handicapés. 

Cap-Saaa primé pour le handisport

Un Galop en quatre étapesL’association Cap-Saaa (Cap sport art amitié aventure) de Saint-Quentin-en-Yvelines a remporté, en novembre 2009, le premier prix de l’appel à projets « Fais-nous rêver » de l’Agence pour l’éducation par le sport, dans la catégorie « Sports et intégration des personnes handicapées ». Son projet – un diplôme pour les cavaliers handicapés – vise à reconnaître les compétences de ce public par un fractionnement du Galop 1 (premier niveau d’examen d’équitation) en quatre étapes, dont les acquis sont validés à chaque cours. ■

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société

A udrey Capitaine, 22 ans, Igny-montaine d’adoption, et Zitlaly Vite, 33 ans, résidant à Magny-

les-Hameaux, préparent un master 2, spé-cialité politiques de communication, au menu duquel figure l’organisation d’un évènementiel. Avec des parcours très dif-férents – les bancs de la fac les ayant rap-prochées – elles ont décidé de l’organiser ensemble et ont choisi le don d’organes. « J’y ai tout de suite pensé, sans doute parce que je suis issue d’une famille où l’on en parle librement, confie Audrey. Au cours de nos recherches, nous avons trouvé la fondation Greffe de vie, qui soutient notre projet et nous a orientées vers l’Agence de la bioméde-cine. Celle-ci nous a à son tour conseillées de rencon-

trer la coordinatrice du centre hospitalier de Versailles en charge du don d’organes et de tissus », précise Zitlaly.

Une course contre la montreCette infirmière coordinatrice, Pascale Thierré, trente ans de carrière à l’hôpital, a passé cinq années à travailler sur la ques-tion du don d’organes des personnes décé-dées, à essayer de connaître leur volonté et à parler avec les proches du défunt dans

ces moments difficiles.« C’est un fabuleux et dur métier, qui consiste à prendre en charge la personne en état de mort encéphalique pour pré-server les organes et permettre un éventuel prélèvement, et à accompagner la famille dans cette épreuve. » Un moment délicat où l’équipe médicale

ne dispose que de quelques heures entre la confirmation du diagnostic d’une mort encéphalique et le prélèvement par des spécialistes, qui mènent alors une course contre la montre dans un bloc opératoire sous tension. « Il faut briser les tabous, en parler clairement autour de soi, à ses parents, à ses enfants, à ses amis, afin que la position de chacun soit connue en cas d’accident, car c’est une décision difficile à prendre, et il n’y a pas une seconde à perdre si l’on veut pouvoir sauver des vies. »

Le gardien d’un cœurPour faire passer le message et dédrama-tiser le don d’organes en apportant des réponses à un large public, Pascale Thierré interviendra lors de la conférence orga-nisée par Audrey et Zitlaly, tout comme Jean-Jacques Msica, greffé du cœur il y a cinq ans. « Témoigner est devenu pour moi un devoir, pas pour faire du prosélytisme, simplement pour expliquer ce que ressent dans sa tête et dans son corps un receveur qui devient, du jour au lendemain, le gardien d’un cœur offert par un inconnu au nom de la vie. Un inconnu dont il ne sait et ne saura jamais rien, sauf que lui ne serait plus de ce monde sans ce donneur. » Pour décou-vrir tous les aspects du don d’organes, en parler et pouvoir vous faire votre idée en toute connaissance de cause, rendez-vous à l’université le 10 mars prochain. ■

Dominique Ciarlo

Conférence le 10 mars de 14 h à 16 h 30 – gratuit

Amphithéâtre Condorcet (bâtiment d’Alembert)

5-7, bd d’Alembert à guyancourt

tél. : 06 30 02 29 38 (Audrey Capitaine)

courriel : [email protected]

www.agence-biomedecine.fr

www.greffedevie.fr

initiAtiVE

Une conférence sur le don d’organesAudrey  et  Zitlaly,  deux  étudiantes  de  l’université  de  Versailles  –  Saint-Quentin-en-Yvelines, organisent, dans  le cadre de  leurs études, une réunion publique ouverte à tous sur le don d’organes, le 10 mars.

Audrey Capitaine et Zitlaly Vite, deux étudiantes de l’UVSQ très impliquées dans leur projet.

« Il faut briser les tabous, en parler clairement autour de soi, à ses parents, à ses enfants, à ses amis. » Pascale thierré.

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BronCHioLitE

Des kinés de proximitéDans le but d’améliorer la coordination des soins prodigués aux nourrissons atteints d’une inflam-mation des bronchioles, le réseau Bronchiolite médico-kinésithérapique Ile-de-France accom-pagne les parents en proposant une alternative ambulatoire de proximité suite à une prescrip-tion médicale. Sur un simple appel téléphonique – jusqu’au 14 mars –, le standard vous communi-quera les coordonnées des kinésithérapeutes et médecins disponibles en fin de semaine. ■

réseau Bronchiolite médico-kinésithérapique ile-de-francekinésithérapeutes – les samedis, dimanches et jours fériés de 9 h à 18 h et les vendredis et veilles de jours fériés de 12 h à 20 h tél. : 0 820 820 603Médecins – tous les jours de 9 h à 23 h tél. : 0 820 800 880 – www.reseau-bronchio.org

en brefsociété

Afin de continuer à faire avancer la recherche, l’association Vaincre la

mucoviscidose organise chaque année, avec le soutien de la Fédération française de golf et de nombreuses entreprises partenaires, le Green de l’espoir. Pour sa 16e édition, cet événement sportif et soli-daire parrainé par Thomas Levet – joueur français le plus titré – se déroulera au Golf national, le 28 février. « L’objectif de la manifestation est de sensibiliser le public des golfeurs à la mucoviscidose et de collecter les fonds nécessaires au financement des projets de recherche, d’améliorer les soins, de mener des actions sociales, d’aider les malades et leurs familles à vivre mieux, et, peut-être, de réussir à vaincre un jour cette terrible maladie », espère Olivier Roche, directeur du Golf national. Maladie génétique grave la plus fréquente chez l’enfant, la mucoviscidose touche principalement les voies respiratoires et le système digestif. En France, un nouveau-né sur 4 200 est touché (soit 200 par an environ) et environ deux millions de per-sonnes sont porteuses de ce gène, qu’elles peuvent transmettre à leur enfant. Cette affection chronique non contagieuse n’affecte ni les capacités intellectuelles ni

les capacités musculaires, et n’engendre aucun handicap moteur ou mental. Grâce aux progrès réalisés en matière de recherche, de soins et de prise en charge médicale, l’espérance de vie des enfants atteints ne cesse de croître : on est passé de 7 ans en 1965 à 46 ans, pour un bébé qui naît aujourd’hui.La compétition est ouverte à tous les golfeurs, quel que soit leur niveau, avec un droit d’inscription fixé à 65 € pour

le parcours de l’Albatros et à 45 € pour le parcours de l’Aigle, dont 18 € seront reversés à l’association. Vous pouvez aussi adresser vos dons par le site internet, si vous n’êtes pas libre ce jour-là. ■

Dimanche 28 février

golf national de Saint-Quentin-en-Yvelines

2, avenue du golf, à guyancourt

tél. : 01 30 43 36 00

www.vaincrelamuco.org

B asée au centre social municipal Gene-viève-de-Gaulle-Anthonioz, à Élan-

court, l’association Alpha plus (alphabéti-sation, lutte contre l’illettrisme, apprentis-sage et maîtrise du français, initiation aux

savoirs élémentaires, cours de couture et de cuisine…) a besoin de renforts. L’équipe qui l’anime recherche deux bénévoles : une professionnelle diplômée petite enfance pour garder les enfants des personnes qui

suivent les enseignements, le mardi de 14 h à 16 h, et un(e) volontaire chargé(e) de l’ap-prentissage du français pour donner des cours, le lundi et le jeudi soir de 20 h à 22 h. ■

Centre social municipal

geneviève-de-gaulle-

Anthonioz

4, allée guy-Boniface,

à élancourt

tél. : 01 30 13 10 15

MUCoViSCiDoSE

Le Green de l’espoir

BénéVoLAt

Besoin de renforts

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mémoire vive

Géants sur les villesAvec les briques, on construit des maisons. Klaus Schultze, lui, en fait des géants : il sculpte des formes rondes et cylindriques qui prennent vie. Une signature que l’on retrouve à Saint-Quentin-en-Yvelines avec L’Homme couché dans le quartier des 7-Mares à Élancourt et Le Repas des géants près du lycée hôtelier à Montigny. Des œuvres d’art public qui, surprenantes à leur arrivée (respectivement en 1976 et en 1982), ont totalement intégré le paysage. Allemand d’origine, né en 1927, mais Français d’adoption, Klaus Schultze se retrouve en France après la guerre et tombe amoureux de la culture française : il décide de s’y installer. Après avoir exercé son premier métier de céramiste chez un artisan, il produit de nombreuses céramiques utilitaires et décorations murales, ainsi que des sculptures de terre. Il trouve son style en 1970, lors d’un voyage à Sienne, en Italie, où il découvre une ville construite en briques : une révélation. Résistant aux intempéries, ce matériau inédit en sculpture va lui permettre de tra-vailler avec les architectes qui, dans l’effervescence du 1 % artistique de l’époque (qui imposait d’inclure l’art public dans les constructions) sont à la recherche d’artistes. Il apprend le savoir-faire auprès de maçons et va installer ses géants dans de nombreuses villes, en France et dans le monde. Une époque excitante, ouverte à l’audace, dont il se souvient avec émotion. Il vit aujourd’hui en Allemagne, près du lac de Constance et, à 82 ans, il s’est découvert une nouvelle passion : les câbles électriques, qui jouent dans ses œuvres par effet de transparence.

LES AtELiErS D’ArtiStES (5)

La brique faite art Klaus Schultze conçoit des sculptures monumentales destinées à l’espace public de nos villes. À Saint-Quentin-en-Yvelines, ses géants font partie du paysage et nous tendent la main.

Dégradé, Le Repas des géants, situé en face du lycée hôtelier à Montigny-le-Bretonneux, a bénéficié d’une rénovation grâce à la dernière réserve de briques de Vaugirard débusquée dans un entrepôt en province. Une restauration réalisée sous le contrôle de l’artiste.

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mémoire vive

Des choses plus grandes que moiEnfant, Klaus Schultze se rend chez un cousin plus âgé qui assemble une tour Eiffel à l’aide de pièces de Meccano. L’édifice construit le dépasse de plusieurs têtes, c’est le déclic : « Moi aussi j’ai voulu faire des choses plus grandes que moi. » Monumentaux, ses géants de briques sont composés d’éléments ajustés comme un jeu de Lego. Les volumes cylindriques sont conçus en atelier puis montés pièce par pièce sur le chantier. Là, l’élan créatif se confronte à la monumentalité de l’œuvre : « Tout l’art consiste à faire vivre la sculpture et la rendre aussi expressive que sur la maquette. » C’est le cas de L’Homme couché (photo ci-contre), renommé ainsi par les habitants, mais initialement baptisé La Main divine par l’artiste.

Le sculpteur émancipéCéramiste de formation, Klaus Schultze trouve une place de tourneur chez un artisan avant de voler de ses propres ailes dans les années 1960. Il crée des vases, pots et autres services à café jusqu’à sa visite de l’exposition de la Jeune Sculpture – association créée en 1948 destinée à faire connaître les tendances contemporaines –, au musée Rodin, en 1962. C’est pour lui l’occasion de s’émanciper sur le plan artistique et, au culot, il contacte Denys Chevalier, président du mouvement, qu’il rejoint très vite. La première œuvre qu’il propose sera remarquée par Le Monde. Il exposera dès lors à chacune des manifestations de la Jeune Sculpture.

D’une brique à l’autreKlaus Schultze trouve son élément avec la brique : « Parce que c’est une matière qui dure, faite pour construire des maisons ou des usines, et qui ne demande pas à être artistique. On la prend au sérieux, contrairement à la terre. » Il choisit la brique de Vaugirard qu’il compare à la peau d’une femme : « Elle m’a convaincu par la finesse de son épiderme, ses teintes variées et sa grande résistance. » Aujourd’hui disparue, celle-ci a laissé la place à la brique d’Allones, que l’artiste travaille avec la même reconnaissance : « Je veux continuer à faire de grandes choses avec elle, montrer comme elle est formidable, car elle porte en elle des traces d’ouvriers. »

Théâtre côté jardinLa demeure du maçon-sculpteur ressemble à celle du Facteur Cheval. Dans son jardin, sur la maison, au sol, Klaus Schultze a posé sa marque de céramiste. Les allées et les murs sont décorés d’émaux, des banquettes sont intégrées dans le paysage, la rambarde de l’escalier porte son empreinte et les tuiles faîtières sont en forme d’animaux. Un amour de l’ornement qu’il tient de son père, metteur en scène de théâtre. « Je me compare souvent à un artiste de théâtre qui doit interpréter le texte d’un autre, qu’il ne faut pas trahir dans un décor existant », précise-t-il. 

Élisabeth Charle

Cette série est réalisée grâce au Musée de la ville et en relation avec sa nouvelle exposition « L’art public à Saint-Quentin-en-Yvelines, des œuvres qui ne manquent pas d’air ! » – www.museedelaville.agglo-sqy.fr

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Chaque mois, Le Petit Quentin donne la parole aux groupes politiques constitués au sein de la communautéd’agglomération : Divers droite, Parti communiste et apparentés, Parti socialiste et apparentés.

tribune libre

Depuis de nombreux mois, nous alertons la majorité communautaire sur la nécessité de remettre à plat le financement de la Casqy.

Nous l’avons encore exigé dernièrement dans une lettre ouverte adressée au président Cadalbert. L’ur-gence de la situation vient à nouveau d’être souli-gnée par le trésorier principal de la communauté d’agglomération qui rappelle les recommandations du rapport de la chambre régionale des comptes d’Ile-de-France.Ainsi, seuls les projets communautaires pourront être financés par la Casqy, quelles que soient les disparités d’équipements de nos communes. Mais, en outre, une incertitude plane maintenant sur l’en-tretien de bâtiments que l’agglomération n’a jamais rétrocédés aux communes, avec le risque que le bud-get de la Casqy soit déclaré insincère, donc illégal.Là où nous attendions un coup de sifflet, c’est un coup de tonnerre qui gronde au-dessus de nos têtes. Nous craignions un changement des règles du jeu en pleine partie. C’est finalement un risque d’ar-rêt brutal du match et le retour aux vestiaires des équipes. Pendant ce temps-là, rien ne bouge à la Casqy ! Le conseil des maires que nous exigeons afin d’aborder d’urgence tous ces sujets n’est toujours pas programmé…Faut-il y voir l’expression de divergences au sein d’une majorité, tiraillée entre des inégalités de trai-tement devenues incontestables et les revendica-tions de rentes de situation supposées acquises de certains ? Ceux-là mêmes qui ont toujours fait payer l’agglomération pour absorber leur déficit de gestion et aménager leur commune par un déferlement de moyens et d’équipements nous font aujourd’hui la leçon de la solidarité !Que l’on ne s’y trompe pas : la solidarité est l’une de nos valeurs, mais, à nos yeux, elle ne peut s’exprimer que dans l’équité. Or, nos communes, représentant 55 % des Saint-Quentinois, ne perçoivent que… 38 % des dotations communautaires ! À cela, s’ajoute que nous devons nous acquitter sur nos propres budgets de pénalités SRU et fonds de solidarité de la région Ile-de-France, calculées sur des compétences et des taxes exercées ou perçues par l’agglomération !Face à l’énorme transfert de charges que repré-sente la modification des règles de financement, la situation est devenue intenable. Il ne sert donc à rien de jouer la montre pour nous contraindre au statu quo, tout comme il est inutile de cher-cher à nous démontrer que la solution à ces nou-veaux déséquilibres résiderait dans des hausses d’impôts dont nous ne voulons pas.Mettons-nous autour d’une table, écoutons les contraintes objectives de toutes les communes, pre-nons en compte les besoins de développement de notre territoire et définissons ensemble un nouveau mode de fonctionnement – solidaire, juste et trans-parent – acceptable par chacun et offrant de nou-veaux horizons pour Saint-Quentin-en-Yvelines. ■

Le parlement est saisi d’un projet de loi qui remettrait radicalement en cause la libre administration des

collectivités locales, avec en particulier la fin des financements croisés et de la compétence générale des régions et des départements, et pousserait à terme à la disparition des communes actuelles avec l’incitation forte à la création de métro-poles et de « communes nouvelles ». Ce projet intervient sur fond de suppres-sion de la taxe professionnelle, ressource quasi unique des communautés d’agglo-mération, dont tout indique que la com-pensation pour 2010 ne sera pas pérenne. Dans le même temps, pour la première fois en 2010, le budget de la Casqy recule sur l’année précédente.Dans un tel contexte, l’idée peut paraître tentante de lourdement réexaminer aussi bien les principes de calcul des dotations de l’agglomération aux communes que les conditions dans lesquelles la Casqy exerce ses compétences, notamment en matière d’aménagement et d’équi-pement sur des projets communaux.Veillons à ce que les moyens suffisants soient laissés à l’outil communal, tou-jours le plus proche des populations et de leurs attentes, en particulier aux com-munes concentrant les populations les plus en difficulté qui ont à faire face à des charges d’autant plus importantes en ce temps de crise. Veillons aussi à prioriser les investissements utiles à la vie quoti-dienne de nombreux Saint-Quentinois par rapport à des réalisations peut-être prestigieuses, mais mobilisatrices de moyens importants bien qu’ayant un lien très relatif avec les besoins locaux. ■

Dynamique et solidaire, naturelle-ment Saint-Quentin-en-Yvelines. Plus qu’un slogan, c’est la quin-

tessence du projet mené sur ce territoire depuis plus de trente ans. Solidaire parce que l’essentiel des moyens dégagés par la réussite économique du territoire a été affecté aux communes. Elles profitent toutes aujourd’hui d’un niveau d’équipe-ments exceptionnel et de services publics de qualité, et leurs taux d’imposition sur les ménages sont bien inférieurs à la moyenne nationale. Tout cela est mis en danger aujourd’hui par la transformation de la taxe profes-sionnelle en contribution économique territoriale. Cette nouvelle contribution et les compensations de l’État vont devoir à présent répondre aux besoins des habi-tants et des entreprises. Il faudra en effet continuer de financer les infrastructures, les transports, le logement et les services publics. Par expérience, nous pouvons être inquiets quant à la pérennité des compensations de l’État. De fait, l’ag-glomération ne pourrait plus distribuer l’argent qu’elle n’aurait plus ! L’essentiel pour notre agglomération est de recentrer son action sur ses missions, afin de maintenir le dynamisme de Saint-Quentin-en-Yvelines, seul garant de la solidarité. Le rôle majeur de la commu-nauté d’agglomération est donc de garan-tir la qualité de vie sur le territoire en investissant dans la gestion de nos grands réseaux intercommunaux et de renforcer l’attractivité de Saint-Quentin-en-Yve-lines avec des projets tels que le très haut débit, la faculté de médecine ou encore le vélodrome Nous voulons rester dyna-miques et solidaires, l’État doit continuer à nous en laisser les moyens. ■

Divers droite Parti communiste et apparentés

Parti socialiste et apparentés

Le Petit QUentin n° 250 et KioSQ n° 72 - février 2010 - courriel : [email protected] De LA PUbLicAtion : Yves  Machebœuf DirecteUr De LA réDAction :  Laurent  Riéra  réDActrice en cHef :  Isabelle Suffit  réDActeUr en cHef ADJoint :  Arnaud  Thomelin  réDActeUr en cHef KIOSQ :  Nicolas  Gervais  SecrétAire De réDAction : Éric  Karsenty DirecteUr ArtiStiQUe  et  reSPonSAbLe DU Service PHotoS :  Stéphan  Joubert  PHotoS :  Serge  Blondeau,  Stéphan Joubert,  Jean-Julien  Kraemer,  Christian  Lauté,  Michel  Lemoine  reSPonSAbLe De rUbriQUe :  Élisabeth  Charle  (Loisirs)  -  Tél.  :  06 09  84  69  02    ASSiStAnte DeS éDitionS  :  Sabine  Courant  -  Tél.  :  01  39  44  76  10  coUvertUre :  Christian  Lauté  iconoGrAPHie : Jean-Julien  Kraemer  réGie PUbLicitAire :  Andrée  Durand-Demeure -  Tél.  :  01  39  44  81  10  concePtion GrAPHiQUe :  Scoop  Communication  - Tél. : 02 38 63 90 00 iMPreSSion : Vincent imprimeries - Tél. : 02 47 39 39 52 DéPÔt LéGAL : n° 8050. iSSn 09830936 n° De coMMiSSion PAritAire : 2148 ADEP tirAGe : 62 000 exemplaires éDiteUr : communauté d’agglomération, 2, avenue des IV-Pavés-du-Roy BP 46 - 78185 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex Tél. : 01 39 44 80 80 - FAX : 01 39 44 82 82 - Ce numéro comporte un encart culturel, KioSQ, de 16 pages, inséré en page 

centrales du Petit Quentin, tiré en 66 000 exemplaires. www.saint-quentin-en-yvelines.fr

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de TourismeOfficeSaint-Quentin-en-Yvelines

Élancourt

Guyancourt

La Verrière

Magny-les-Hameaux

Montigny-le-Bretonneux

Trappes

Voisins-le-Bretonneux

www.saint-quentin-en-yvelines.fr

Fax : 01 39 30 42 16courriel : [email protected]

Centre commercial – Espace Saint-Quentin3, place Robert-Schuman – 78180 Montigny-le-Bretonneux

Du mardi au samedi de 10 h 30 à 18 h

AP-A4:ANNONCE PRESSE-A4 17/12/08 18:09 Page 1

Internet : www.officedetourisme.agglo-sqy.fr

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