La vaccination - eCursus
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Vrai Faux
Le premier rappel penta- ou hexavalent chez le nourrisson est désormais réalisé à l’âge de 18 mois
L’injection d’un vaccin pentavalent (DTCaPolioHib) à l’âge de 3 mois est supprimée
Le rappel du vaccin pneumococcique est administré seul à l’âge de 11 mois
La 1re dose de ROR est effectué à l’âge de 12 mois pour tous les nourrissons, quel que soit le mode garde, la
seconde entre 18 et 24 mois
Le rappel coqueluche est recommandé à l’âge de 6 ans.
Le rappel de 11à 13 ans (dTcaPolio) est effectué avec un vaccin contenant des concentrations entières en anatoxines
diphtériques et antigènes coquelucheux
La vaccination contre HPV est effectuée entre 11 et 14 ans sans possibilité de rattrapage.
Les rappels dTPolio sont effectués à âge fixe à partir de 25 ans (45 ans, 65 ans, 75 ans, 85 ans etc. …)
Des vaccinations spécifiques sont recommandées chez les patients immunodéprimés et aspléniques
Les rappels à âges fixe chez les adultes sont à concentrations entières en anatoxines diphtériques et coquelucheux.
La vaccination HPV peut être co-administrée avec les vaccins contre l’hépatite B.
La co-administration du dTcaPolio est possible avec l’une des trois doses de la vaccination HPV
Le schéma vaccinal HPV est administré en deux doses : 4 et 6 mois.
Le schéma vaccinal HPV est administré en trois doses : 0, 1 et 6 mois
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Vrai Faux
Une Intra dermo réaction est recommandée avant la vaccination par le BCG à partir de l’âge de 3 mois
Le BCG reste obligatoire pour les populations à risque (émigrés, conditions sociales très défavorables etc.)
Il est conseillé de faire un repevax® ou un boostrixtetra® tous les 10 ans
Pour protéger les bébés à risque de moins de 6 mois contre la grippe , il suffit de vacciner leur entourage
Actuellement quand il existe des antécédents familiaux de SEP il est prudent de ne pas vacciner les enfants contre
l’hépatite B
Il faut vacciner les jeunes filles entre 14 et 23 ans par le gardasil® pour leur éviter un grand nombre de cancer du
col utérin
Pour protéger les jeunes n’ayant pas fait la varicelle une seule injection de varilrix® est suffisante
Pour protéger contre la méningite à méningo B une seule injection suffit
La seule vaccination obligatoire en France est la vaccination antitétanique jusque 16 ans
Le site d’injection privilégié pour une vaccination chez un enfant de 24 mois est la face antéro-externe de la cuisse
Une corticothérapie prolongée (>2 semaines) contre indique les vaccins pendant au moins 1 mois
Un adolescent sans histoire clinique de varicelle doit bénéficier d’une sérologie avant éventuelle vaccination
Un adulte de 25 ans devrait avoir reçu 2 injections du vaccin trivalent Rougeole-Rubéole-Oreillons
La vaccination contre le méningocoque C doit être proposée à tout patient entre 1 et 24 ans
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Vrai Faux
Un enfant correctement vacciné par le Prevenar (heptavalent) doit recevoir une injection supplémentaire de
Prevenar 13 au cours de sa 2ème année
Il est possible de vacciner contre l’hépatite B un adolescent de moins de 15 ans avec le dosage adulte
Le maintien d’une protection anticoquelucheuse chez l’adulte nécessite 1 rappel tous les 10 ans couplé avec le
dTPolio
Il n’y a pas lieu de recommander de façon préférentielle l’un des deux vaccins anti-HPV chez les jeunes filles
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GÉNÉRALITÉS
Rôle du médecin
Appliquer le calendrier vaccinal en France (différents de types de vaccins et
modalités d’administration)
Conseiller une vaccination adaptée (Bonne connaissance de calendrier vaccinal).
Argumenter les contre-indications et expliquer les complications des vaccinations
95% des vaccinations sont réalisés en médecine libérale plus particulièrement par les
médecins généralistes.
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ASPECT MÉDICO-LÉGAL Qui vaccine?
Le médecin
La sage-femme
L’infirmière sur prescription écrite (en dehors du vaccin anti-grippal).
La responsabilité du médecin généraliste
Peut être mise en cause après la réalisation d’un vaccin
Peut être mise en cause lors de l’absence de vaccination s’il est démontré que la
vaccination aurait évité ou réduit le dommage.
Responsabilité de l’état est engagé:
En matière de réparation des dommages après une vaccination obligatoire
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ASPECT MÉDICO-LÉGAL (SUITE)
La rédaction d’un certificat de Contre Indication à la vaccination « de
complaisance » est sévèrement sanctionnée (disciplinaire et pénal).
Les seules contre-indications sont celles figurant dans l’AMM du vaccin.
Utilité de proposer et expliquer l’intérêt des vaccinations
recommandées sous peine de manquement à l’obligation de moyens
Informer les parents des effets secondaires possibles et de leur
fréquence sous peine de manquement à l’obligation d’information.
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REFUS D’UNE VACCINATION
OBLIGATOIRE
Notifier le refus sur le carnet de santé.
Faire signer une attestation de refus dans laquelle seront précisés
l’indication de la vaccination, le caractère obligatoire, les risques
encourus en l’absence de cette vaccination.
Envoyer un courrier de rappel si les parents persistent dans leur refus.
En cas d’urgence (plaie tétanigène), il convient de prévenir le Président
du Conseil Général qui prendra les mesures nécessaires pour assurer la
sécurité de l’enfant
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RECOMMANDATIONS ET RISQUES DE
L’INJECTION Les vaccins peuvent être administrés par voie:
Intra Musculaire (IM) :
dans la cuisse pour le NRS
dans le deltoïde pour les grands enfants (Poids>10Kg, âge >1 à 2
ans, à l’acquisition de la marche…)
Sous-Cutané (S/C)
L’injection peut provoquer deux réactions :
la Bcgite ( adénopathie satellite )
une induration cutané au point d’injection due au composant aluminium
pouvant jusqu’à l’abcès.
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CAS CLINIQUE N°1
Françoise est originaire de Guyane et Pierre est Guadeloupéen. Ils
vivent en Guadeloupe depuis 10 ans.
Françoise a accouché il y a 15 jours d’une petite fille Mathilde sans
complications et sans difficultés et l’amène en consultation
La mère allaite au sein
L’examen clinique ce jour est sans particularité, elle pèse 3Kg800
Quel programme vaccinal allez vous proposer à la mère jusqu’à
l’âge de deux ans?
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A partir de Vaccins Voie d’administration Type de vaccins
1 mois BCG (facultatif) Intra Dermique Vaccin BCG SSI®
2 mois
DTPCa Hib (pentavalent)
Intra musculaire
INFANRIX QUINTA®/PENTAVAC®
DTPCa Hib Hep B (Hexavalent)
INFANRIX HEXA®
Anti Pneumocoque
PRÉVENAR 13®
4 mois
DTPCa Hib (pentavalent)
Intra musculaire
INFANRIX QUINTA®/PENTAVAC®
DTPCa Hib Hep B (Hexavalent)
INFANRIX HEXA®
Anti Pneumocoque
PRÉVENAR 13®
11 mois
DTPCa Hib (pentavalent)
Intra Musculaire
INFANRIX QUINTA®/PENTAVAC
DTPCa Hib Hep B (Hexavalent)
INFANRIX HEXA®
Anti Pneumocoque PRÉVENAR 13®
12 mois
ROR
Sous-cutané
IM possible (Mmrvax)
MMRVAX PRO®
PRIORIX®
Méningocoque C Intra Musculaire NEISVAC ®, MENINGITEC®
MENJUGATEKIT®
16-18 mois ROR
Sous-cutané
IM possible (Mmrvax)
MMRVAX PRO®
PRIORIX®
CAS CLINIQUE 1 (SUITE)
La mère vous parle de son désir de rendre visite à ses parents en
Guyane Pour les vacances scolaire en juillet, le bébé aura alors 3 mois
Que pouvez-vous proposer comme vaccin?
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POUR LE BÉBÉ
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Vaccin spécifique à la tuberculose (Mère originaire de Guyane): zone à
forte incidence tuberculeuse.
Cependant le voyage en Guyane devra être reporté car :
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour les
résidents du département de la Guyane
Sauf en cas de situation épidémique, chez les femmes qui allaitent,
cette vaccination doit être reportée tant que le nourrisson allaité
n’a pas atteint l’âge de 6 mois.
Schéma vaccinal fièvre jaune: chez l’enfant:
1 dose unique du vaccin chez l’enfant âgé de 9 mois et plus.
POUR LES PARENTS
Vaccination contre la fièvre jaune
Vaccination commune
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RAPPEL VACCINATION TUBERCULOSE BCG: décision individuelle après analyse des facteurs de risque
La vaccination BCG est fortement recommandée chez les
enfants à risque élevé de tuberculose répondant au moins à
un des critères suivants.
Résidant en Île-de-France, en Guyane ou à Mayotte
Dans toute situation jugée par le médecin à risque d’exposition au
bacille tuberculeux
Notamment enfants vivant dans des conditions de logement défavorables ou dans
des conditions socio-économiques précaires (bénéficiaires de la CMU)
En contact régulier avec des adultes originaires d’un pays de forte endémie.
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RAPPEL VACCINATION TUBERCULOSE
Tout enfant dont les parents demandent la
vaccination doit être vacciné sauf contre-indication
Contre-Indications.
Temporaires : dermatoses étendues en évolution.
Définitives: déficits immunitaires congénitaux ou acquis, notamment dus au VIH
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CAS CLINIQUE N°2
Sabrina, jeune femme de 24 ans, vous montre le carnet de santé de sa fille Maélia âgé de 3 ans qui va rentrer à l’école de septembre .
2 mois : BCG ID
3 mois : DTCaPolioHib (PENTAVAC ®)
4 mois: PENTAVAC ®
5 mois: PENTAVAC ®
14 mois : ROR
Quels sont les vaccinations manquantes et à quel moment auraient-elles dû être effectuées?
Comment organisez-vous le rattrapage?
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VACCINS MANQUANTS
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Pneumocoque (heptavalent) : PREVENAR®
Recommandé chez tous les enfants de moins de 2 ans
Schéma vaccinal 20089 allégé en 3 injections 2 mois , 4 mois et rappel à 12 mois
Une injection supplémentaire à 3 mois chez les enfants à risques
Hépatite B : Recommandé
Favoriser la vaccination chez le nourrisson
Schéma en 3 injections : 2 mois, 4 mois et rappel à 11 mois
Peut être combiné au DTCaPo (vaccin hexavalent : INFANRIX HexalioHib®)
VACCINS MANQUANTS
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A 11 mois: rappel DTCaPolioHib
DTPolio est obligatoire
Coqueluche et Haemophilus Influenza de type B sont recommandés.
2ème injection de ROR:
Entre 12 et 16-18 mois, avec respect d’un intervalle minimum de 1 mois entre les 2
doses
La 2e dose n’est pas un rappel, mais un rattrapage pour les enfants qui n’auraient pas
séroconverti pour un ou plusieurs antigènes lors de la 1ère vaccination.
ROUGEOLE: RAPPEL EPIDEMIOLOGIQUE
Résurgences des cas de rougeole en France en 2008, avec flambées
épidémiques dans les écoles, 1 décès par encéphalite
Parmi les cas déclarés dont le statut vaccinal était connu :
88,5% n’étaient pas vaccinés
9% n’avaient reçu qu’une dose
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RATTRAPAGE
L’enfant doit recevoir le nombre de doses qu’il aurait dû avoir à son âge.
DTCaPolioHib: faire l'injection dès que possible.
N.B: prochain rappel DTPolio à 6 (DTCaPolio) et 11-13 ans (dTcaPolio) on se recale sur le calendrier,
plus de rappel pour HIB
ROR
A faire dès que possible. La 2ème dose peut être effectuée plus tard si elle n’a pas pu
être faite durant le 2e année.
Pneumocoque
Non recommandé car Maélia a plus de 2 ans, sans facteurs de risque.
Hépatite B
Schéma vaccinal en 3 injection : 2, 4 et 11 mois
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PROPOSITION DE CALENDRIER POUR
MAÉLIA
Propositions de rattrapage:
07/2015: DTCaHib+2ème injection ROR
08/2015: 1ère VHB
09/2015: 2ème VHB
02/2016: 3ème VHB
02/2018: DTPCa
02/2023/ DTP
Pas de Prevenar ® si plus de 2 ans sauf groupes à risques
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CAS CLINIQUE N°2
Sabrina vous dit que Mathis a fait de l’eczéma pendant ses 21 premières
années, mais même si les lésions ont régressé, elle est inquiète des effets
des vaccins sur la peau.
Que lui répondez-vous?
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L’eczéma n’est pas une contre indication à
la vaccination
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LES CONTRE INDICATIONS À LA
VACCINATION
Antécédent de réaction allergiques graves de type choc anaphylactique après une vaccination
Allergie vraie à l’œuf: pour les vaccin de la grippe, la rougeole et la fièvre jaune
Vaccins vivants chez les enfants immunodéprimés, y compris corticothérapie à fortes doses
BCG chez l’enfant HIV
Vaccin anti coquelucheux:
Encéphalopathie évolutive, convulsivante ou non
Antécédents de réaction grave dans les 48h qui suivent la vaccination (fièvre supérieure à 40°C, sd du cri persistant, convulsions, sd d’hypotonie hyporéactivité).
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CE QUI N’EST PAS UNE CONTRE
INDICATION
Antécédent de convulsions hyperthermiques sans lien avec une
vaccination
Asthme, prématurité, traitement antibiotique en cours, allaitement au
sein
Antécédent familial de mort subite du nourrisson
Antécédent de réaction locale inflammatoire à un vaccin.
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RAPPEL : SITE D’INJECTION
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Moins de 10 Kg :
◦Face antérieure ou antéro-
externe de la cuisse
◦A mi-cuisse
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Plus de 10 Kg :
◦Deltoïde
RAPPEL : SITE D’INJECTION
CAS CLINIQUE N° 3
Delphine a 17ans, 13 mars 1997 et vient consultation accompagnée de
sa mère qui désire qu’on lui propose la vaccination contre : « le cancer
du col de l’utérus ».
Delphine sera vu seule pour cette consultation.
Elle ne désire pas cette vaccination car elle déclare avoir eu quelques
rapports sexuels non protégés et désire une pilule pour plus de
sécurité.
A la lecture de son carnet de santé vous vérifiez sa vaccination.
Que pensez-vous de son schéma vaccinal ?
Et que lui proposez-vous?
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Concernant la vaccination:
Vaccination commune obligatoire (DTPCa )
Mise à jour pour ROR
Vaccination contre le méningocoque
Information Anti HPV (GARDASIL®, CERVARIX®)
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VACCINATION ANTI HPV La vaccination contrele papillomavirus humains 6, 11, 16, 18 (GARDASIL®) ou
uniquement 16 et 18 (CERVARIX®) est recommandée à toutes les jeunes filles
âgées de 11 à 14 ans.
Rattrapage possible entre 15 et 19+ ans chez les jeunes femmes
Qui n’aurait pas eu de rapports sexuels
Ou dans l’année suivant le début de leur vie sexuelle
Le schéma vaccinal comprend trois injections
GARDASIL®: M0-M2-M6
CERVARIX®: M0-M1-M6
Attention: toute vaccination initiée avec l’un des vaccins doit être menée à
son terme avec le même vaccin. Il ne sont pas interchangeables.
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VACCINATION ANTI HPV
Toutes les jeunes femmes vaccinées ou
non vaccinées doivent continuer à
bénéficier du dépistage par le frottis
cervico vaginal.
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CAS CLINIQUE N°4
Jonathan 11 consulte ce jour pour fièvre à 40°C, vomissements, diarrhées et douleurs dans les articulations : chevilles , poignets, doigts ,épaules.
A l’examen, l’enfant est très fatigué mais ne présente pas de signe de déshydratation.
Le diagnostic de Chikungunya est posé et une prescription médicamenteuse est réalisée.
La mère ramène son vaccin NEISVAC et nous demande de le vacciner.
Que proposez-vous?
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CAS CLINIQUE N° 5
Enzo, 14 ans, consulte avec sa mère pour un certificat d’aptitude au
sport.
Sa mère souhaite la vaccination contre l’hépatite B car Enzo a eu une
information au collège sur les infections sexuellement transmissibles et
le débat semble relancé dans la famille…
Faut-il proposer cette vaccination à Enzo? Sur quels arguments?
Quel schéma vaccinal pourrait-on lui proposer en cas de décision
positive?
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HEPATITE B
Proposer la vaccination en mettant en parallèle la prévalence et la gravité
des hépatites par rapport aux éventuelles affections démyélinisantes
Pas de relation causale établie entre atteinte neurologique démyélinisante et
vaccination chez l’adulte
Le bénéfice de la vaccination contre l’hépatite B est supérieur au risque
potentiel de la vaccination (BEH)
Chez l’enfant avant 2 ans : aucun cas d’affection démyélinisante >> Période
favorable à une vaccination de masse
Une cohorte de 800 000 adolescents non vaccinés risque :
29 hépatites fulminantes, 147 cirrhoses ou hépato-carcinomes contre 0 à 2
premières atteintes démyélinisantes
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HEPATITE B
L’adolescence est aussi une période favorable pour vacciner car le jeune
est plus concerné par tout ce qui concerne la sexualité, donc plus
motivé pour se protéger
Schéma vaccinal simplifié chez l’ado (entre 11 et 15 ans) : 2 injections
à 6 mois d’intervalle avec le dosage adulte (ENGERIX B® 20 μg ou
GENHEVAC B® Pasteur 20 μg)
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CAS CLINIQUE N°6
Danielle, 38 ans vient de réussir au concours d’infirmière.
Elle ne souhaitait pas jusqu’alors faire la vaccination contre l’hépatite B,
mais elle doit le faire suite à son admission car être immunisé contre le
VHB est obligatoire pour effectuer les stages.
De plus, elle déclare avoir un retard de règles de plus de 2 mois qu’elle
a attribué au stress des examens et désire un bilan.
Que pouvez-vous lui proposer dans un délai assez
court?
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L’arrêté du 6 mars 2007 et du 21 mars 2007:
visent à protéger le personnel contre le virus de l’hépatite B mais
également à protéger les patients vis-à-vis de la transmission de ce
virus par un soignant qui en serait porteur chronique.
Dressent la liste de études qui imposent une obligation vaccinales
pour les étudiants.
Madame Danielle entre dans le cadre d’une obligation de vaccination
au schéma M1 M2 M3 M12. (Immunisation rapide requise étudiant
non vacciné)
De plus, un bilan sanguin (sérologie Hépatite B et dosage BHCG) sera
proposé à la patiente
CAS CLINIQUE N° 5 (SUITE)
Madame Danielle vous consulte , 15 jours après et vous ramène ses résultats.
Le bilan biologique réalisé montre qu’elle est porteuse de l’Ag HBS sans signe d’hépatite active et présente une grossesse de 15 semaine d’aménorrhée.
Elle désire garder son bébé et est inquiète quant au risque pour son bébé.
Elle vous interroge sur la conduite à tenir pour celui-ci et veut également savoir si la grossesse contre indique la vaccination.
Quelle est votre réponse?
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Le risque de de transmission de mère à enfant est
établi et l’entourage d’un sujet porteur chronique
de l’Ag HBS fait partie des groupes à risques
Il est utile pour un bébé d’être vacciné le plus tôt
possible après la naissance pour éviter toute
contamination.
Le schéma vaccinal à utiliser est 0,1,6 mois s’il a un
poids normal > à 2Kg
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VACCINATION ET GROSSESSE Vaccins pouvant être réalisés pendant la grossesse sur l'indication de votre Médecin:
Vaccin anti Hépatite B: Bien que le vaccin soit sans aucun danger pendant la grossesse on
vaccine habituellement les femmes enceintes quand il existe un risque non négligeable
d'attraper la maladie (toxicomanie, contact avec un sujet atteint, etc.). Le vaccin garde une
bonne efficacité pendant la grossesse, il est fabriqué avec une fraction du virus inactivé. Pour en
savoir plus sur Hépatite B et grossesse
Vaccin antigrippal: Cette vaccination est efficace et bien tolérée pendant la grossesse, elle
protège aussi l'enfant jusqu'à l'âge de 6 mois environ. Elle est produite avec un virus tué.
Vaccin antitétanique: Cette vaccination est largement répandue en Europe ce qui a permis de
voir pratiquement disparaître le tétanos obstétrical, la vaccination pendant la grossesse
n'expose pas à des risques particulier, l'efficacité est bonne. Une vaccination dans le mois qui
précède l'accouchement suffit généralement à éviter la maladie à ce moment là. Il est fabriqué
avec l'anatoxine du bacille donnant le tétanos (clostridium tétanie)
Vaccin antipolyomyélite: Ce vaccin peut être réalisé pendant la grossesse mais doit être
réservé aux femmes qui voyagent dans des zones d'endémie, il a une bonne efficacité.
L'immunité protégera l'enfant jusqu'à l'âge de 6 mois environ. La forme injectable est constituée
d'un virus tué.
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VACCINATION ET GROSSESSE (2) Vaccins ne devant pas être réalisés pendant la grossesse
Vaccination antituberculeuse (BCG): Cette vaccination ne doit pas être entreprise pendant la
grossesse, elle est faite avec une forme atténuée du bacille tuberculeux. Le traitement
antibiotique antituberculeux peut être donné en cas de nécessité
Vaccination antipolyomyélite oral: Cette vaccination est contre indiquée pendant la
grossesse bien qu'aucun problème n'ait jamais été rencontré chez des femmes l'ayant reçu. Il
s'agit d'un vaccin vivant
Vaccination antirubéolique: Le vaccin est composée d'une forme atténuée du virus de la
rubéole. La vaccination est toujours contre indiquée chez la femme enceinte et doit être
effectuée chez des patientes uniquement sous contraception 2 mois avant et 2 mois après.
Pourtant si la transmission du virus à l'embryon existe dans 1 à 2 % des cas, aucun problème
particulier n'est apparu de façon significativement notable chez les enfants sur des milliers de
cas avec plusieurs années de recul pour certaines études.
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VACCINATION ET GROSSESSE (3)
Vaccins à éviter pendant la grossesse
Vaccin anti coqueluche : Le vaccin est fabriqué à partir du virus tué. Il ne doit pas
être donné pendant la grossesse car il s'accompagne souvent de fièvre elle même
susceptible de donner lieu à une menace d'accouchement prématuré.
Vaccin anti diphtérie : Il est fabriqué avec l'anatoxine du bacille diphtérique (bacille
de Löffler). Il n'est habituellement pas donné pendant la grossesse car mal
toléré.
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TRANSITION EN ANCIEN ET NOUVEAU
CALENDRIER VACCINAL Primovaccination = nouveau calendrier vaccinal
Personne vaccinée antérieurement = se recaler rapidement sur le nouveau calendrier
Période de transition rattrapage (Cf. tableaux)
Règles générales
Après l’âge de 25 ans, le prochain rappel DTPolio à effectuer est déterminer par les règles suivantes:
Le délai par rapport au dernier rappel effectué doit être plus de 5 ans. Si ce délai est inférieur à 5 ans, le prochain
rappel sera effectué au rendez-vous vaccinal à âge fixe suivant.
L’intervalle entre le dernier rappel effectué et le prochain rendez-vous vaccinal à âge fixe ne doit pas excéder 25 ans. Si
ce délai est > 25 ans , un rappel immédiat est alors pratiqué. Le délai entre ce rappel et le prochain rendez-vous
vaccinal à âge fixe ne devra être d’au mois 5 ans, le recalage sera différé au rendez-vous vaccinal à âge fixe suivant.
Après l’âge de 65 ans , le prochain rappel DTPolio à effectuer est déterminé par les règles suivantes :
Le délai par rapport au dernier rappel effectué doit être de plus de 5 ans. Si ce délai est < à 5 ans , le prochain rappel
sera effectué au rendez-vous vaccinal à âge fixe suivant : soit un intervalle maximum de 15 ans
L’intervalle entre le dernier rappel effectué et le prochain rendez-vous vaccinal à âge fixe ne pas doit pas excéder 15
ans. Si ce délai est > à 15 ans, un rappel immédiat est alors pratiqué. Le délai entre ce rappel et le prochain rendez-
vous vaccinal à âge fixe ne devra être d’au mois 5 ans. Si ce délai est de moins de 5 ans, le recalage sera différé au
rendez-vous vaccinal à âge fixe suivant.
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CONTRE-INDICATIONS ET EFFETS
SECONDAIRES Contre-indications:
Antécédents de réaction allergique de type anaphylactique
Allergie vrai à l’œuf : vaccin de la Grippe, Rougeole et Fièvre jaune
Vaccins vivants chez les immunodéprimés (VIH, corticothérapie)
BCG chez le séropositif
Encéphalopathie évolutive convulsante ou non (Coqueluche)
Ce qui n’est pas une contre-indication:
Asthme, eczéma, prématurité
Traitement antibiotique en cours
Allaitement au sein
Antécédent familial de mort subite du nourrisson
Antécédent de réaction locale inflammatoire en vaccin
Report de vaccination
Infection aigue
Dermatose étendue
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Vrai Faux
Le premier rappel penta- ou hexavalent chez le nourrisson est désormais réalisé à l’âge de 18 mois
X
L’injection d’un vaccin pentavalent (DTCaPolioHib) à l’âge de 3 mois est supprimée X
Le rappel du vaccin pneumococcique est administré seul à l’âge de 11 mois X
La 1re dose de ROR est effectué à l’âge de 12 mois pour tous les nourrissons, quel que soit le mode garde, la
seconde entre 18 et 24 mois
X
Le rappel coqueluche est recommandé à l’âge de 6 ans. X
Le rappel de 11à 13 ans (dTcaPolio) est effectué avec un vaccin contenant des concentrations entières en anatoxines
diphtériques et antigènes coquelucheux
X
La vaccination contre HPV est effectuée entre 11 et 14 ans sans possibilité de rattrapage. X
Les rappels dTPolio sont effectués à âge fixe à partir de 25 ans (45 ans, 65 ans, 75 ans, 85 ans etc. …) X
Des vaccinations spécifiques sont recommandées chez les patients immunodéprimés et aspléniques X
Les rappels à âges fixe chez les adultes sont à concentrations entières en anatoxines diphtériques et coquelucheux. X
La vaccination HPV peut être co-administrée avec les vaccins contre l’hépatite B. X
La co-administration du dTcaPolio est possible avec l’une des trois doses de la vaccination HPV X
Le schéma vaccinal HPV est administré en deux doses : 4 et 6 mois. X
Le schéma vaccinal HPV est administré en trois doses : 0, 1 et 6 mois X
FACULTÉ DE MÉDECINE H . BASTARAUD -
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Vrai Faux
Une Intra dermo réaction est recommandée avant la vaccination par le BCG à partir de l’âge de 3 mois X
Le BCG reste obligatoire pour les populations à risque (émigrés, conditions sociales très défavorables etc.) X
Il est conseillé de faire un repevax® ou un boostrixtetra® tous les 10 ans X
Pour protéger les bébés à risque de moins de 6 mois contre la grippe , il suffit de vacciner leur entourage X
Actuellement quand il existe des antécédents familiaux de SEP il est prudent de ne pas vacciner les enfants contre
l’hépatite B
X
Il faut vacciner les jeunes filles entre 14 et 23 ans par le gardasil® pour leur éviter un grand nombre de cancer du
col utérin
X
Pour protéger les jeunes n’ayant pas fait la varicelle une seule injection de varilrix® est suffisante X
Pour protéger contre la méningite à méningo B une seule injection suffit X
La seule vaccination obligatoire en France est la vaccination antitétanique jusque 16 ans X
Le site d’injection privilégié pour une vaccination chez un enfant de 24 mois est la face antéro-externe de la cuisse X
Une corticothérapie prolongée (>2 semaines) contre indique les vaccins pendant au moins 1 mois X
Un adolescent sans histoire clinique de varicelle doit bénéficier d’une sérologie avant éventuelle vaccination X
Un adulte de 25 ans devrait avoir reçu 2 injections du vaccin trivalent Rougeole-Rubéole-Oreillons X
La vaccination contre le méningocoque C doit être proposée à tout patient entre 1 et 24 ans
FACULTÉ DE MÉDECINE H . BASTARAUD -
19 /06 /2014 58
Vrai Faux
Un enfant correctement vacciné par le Prevenar (heptavalent) doit recevoir une injection supplémentaire de
Prevenar 13 au cours de sa 2ème année
X
Il est possible de vacciner contre l’hépatite B un adolescent de moins de 15 ans avec le dosage adulte X
Le maintien d’une protection anticoquelucheuse chez l’adulte nécessite 1 rappel tous les 10 ans couplé avec le
dTPolio
X
Il n’y a pas lieu de recommander de façon préférentielle l’un des deux vaccins anti-HPV chez les jeunes filles X
FACULTÉ DE MÉDECINE H . BASTARAUD -
19 /06 /2014 59
CALENDRIER
VACCINAL
2015
Dr OUISSA Rachida
Service de maladies infectieuses et tropicales
CHU de Pointe à Pitre / Abymes
LA PROBLÉMATIQUE
Beaucoup d’injections vaccinales chez les enfants (10 à
13 avant 2 ans, 13 à 19 jusqu'à 18 ans)
Des rappels décennaux chez l’adulte peu appliqués
Une grande hétérogénéité en Europe :
tous les calendriers marchent…
COUVERTURES VACCINALES EN FRANCE
Nourrissons à 24 mois DTCaP > 98% (3 doses) et 91% (3 doses et un rappel)
Hib 97% (3 doses) et 90% (3 doses et un rappel)
Enfants d’âge scolaire 6 ans: 96% (DTP), 94% (Ca)
11 ans: 91% (DTP), 91% (Ca)
15 ans: 81% (DTP), 57% (Ca)
Adultes (dTP) Couvertures basses et s’abaissent avec l’âge
Fréquente méconnaissance du statut vaccinal
POURQUOI MODIFIER LE CALENDRIER DES
ADULTES?
Les rappels décennaux sont difficiles à mémoriser et
finalement mal appliqués: personne se sait vraiment où il en
est
La durée de protection des vaccins DTPolio va bien au-delà
de 10 ans
Le but de cette modification est:
De passer d’un logique d’intervalle à une logique d’âge plus facile à
mémoriser
De réduire le nombre de rappels
LES RAPPELS DE L’ADULTE
Premier rappel à 25 ans : Age clef pour le rappel
coquelucheux (dTcaP si pas de Ca depuis plus de 5 ans, sinon dTP).
Renforcement de la stratégie du cocooning.
Rappels additionnels coqueluche ?
Rappels ultérieurs dTP à 45 et 65 ans, puis 75,
85… ans (immuno sénescence)
Source: Guide des vaccinations 2012
Le Tétanos en France
Quelques cas à quelques dizaines
de cas chaque année :
2001 : 28
2005 : 17
2011 : 9
Moyenne d’âge 78 ans.
Femmes surtout. Létalité 30%
Éliminée d’Europe (1999), continent américain et pacifique
occidental (dont Chine).
En 2014, il ne reste plus que trois pays d’endémie
(Afghanistan, Nigéria et Pakistan), alors qu’ils étaient plus
de 125 en 1988.
Des bouffées épidémique dont 11 cas en Syrie en 2012
(guerre civil).
La poliomyélite touche principalement les enfants de
moins de cinq ans.
LA POLIOMYÉLITE EN FRANCE
0 cas de poliomyélite autochtone
en France depuis 1990.
Dernier cas importé : 1995
Source: Guide des vaccinations 2008
Source: Guide des vaccinations 2012
VACCINATION ANTI-POLIO: POURQUOI
CONTINUER?
Complications rares mais
irréversibles et épouvantablement
mutilantes
LA DIPHTÉRIE EN FRANCE
0 cas autochtone depuis
1989
Entre 2002 et 2011
7 cas de C.diphteriae,
tous importés
20 cas de C.ulcerans,
liés à des contacts
avec les animaux
http://www.invs.sante.fr/surveillance/diphtérie/am_diphterie.htm
Source Guide des vaccinations 2012
La maladie circule encore :
Russie, Ukraine, Lettonie,
Amérique du Sud, Moyen Orient,
Afrique (Madagascar)
DURÉE DE PROTECTION
Poliomyélite :
La primo vaccination dans l’enfance assure une protection de l’adulte dans 100% des cas (Vidor E,
Pediatr Infect Dis J. 1997)
Il n’est pas certain que des rappels de polio soient nécessaires chez l’adulte (Plotkin S, 2004)
Diphtérie :
La CV excellente des enfants créée un effet barrière contre la réintroduction de la maladie
10 ans après une dose de dTca, 80% des vaccinés ont des taux d’Ac > taux protecteur (Halperin SA, Vaccine 2012 )
Demi vie des Ac: 19 ans (Amana IJ, N Eng J Med, 2007)
RAPPELS DES ENFANTS ET ADOLESCENTS
Alerte sur la coqueluche (USA, Australie) :
les vaccins coquelucheux acellulaires pourraient conférer une protection moindre, notamment pour les rappels
Le nouveau calendrier comporte un rappel coquelucheux à 6 ans (DTCaP)
Le rappel de l’adolescent est maintenu avec un dTCaP entre 11 et 13 ans, co-administré avec HPV chez les filles
Le rappel de 16 - 18 ans disparaît
QUE SE PASSE-T-IL DANS LES PAYS OÙ ON
VACCINE BIEN CONTRE LA COQUELUCHE?
L’épidémiologie change:
Peu de cas aux âges traditionnels
2 pics:
- Le petit nourrisson trop jeune pour
être vacciné
- L’adolescent et l’adulte
Les nourrissons sont contaminés
majoritairement par leurs parents
Halperin SA. N Engl J Med 2007; 356; 110-3
0-6 mois
20-25 ans
Etude épidémiologique Hôpital Trousseau (Paris)
BEH 1992 BEH 44/2003 Antibiotique 2002
COQUELUCHE Epidémiologie actuelle (1)
Baron S. - Évaluation épidémiologique de la coqueluche en Europe en 1995. MMI. ; 25, Spécial : 1263-7 . 1995. Baron S.
épidémiologique, clinique et microbiologique de la coqueluche en France en 1993-94 BEH;1995 ; 19 : 83-5
BEH 34/2000 Grimprel Antibiotique 2002 Baron MMI 2001 CSHP 16/01/04
Les causes de la résurgence de la
coqueluche en France
Rappel 16-18 mois
Taux de couverture
87 %
Absence
de rappels
ultérieurs
Diminution
progressive
de l'immunité
Réservoir principal
de Bordetella pertussis
Contamination
Nourrissons
incomplètement
ou non vaccinés
Risque de
complications graves
Primovaccination taux de couverture
97 %
HAEMOPHILUS INFLUENZAE B
Données EPIBAC France – Exhaustives 2002 : 80 %
1992 2002
Total (n = 1892) (n = 1164)
Pneumocoque 517 (25 %) 563 (49 %)
Méningocoque 479 (27 %) 386 (33 %)
Haemophilus 521 (28 %) 37 (3 %)
Strepto B 135 (7%) 128 (11 %)
Listeria 240 (13 %) 50 (4%)
Haemophilus 521 (28 %) 37 (3 %)
La vaccination est efficace vis-à-vis des méningites
www.sante.gouv 2003
INFECTIONS À HAEMOPHILUS INFLUENZAE B
Source : réseau Epibac
0
5
10
15
20
25
30
35
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
Nom
bre
de c
as
Moins de 1 an De 1 à 2 ans De 3 à 4 ans
Méningites à Haemophilus influenzae type b : incidence chez les enfants
de moins de 5 ans, 1991-2008
Méningites enfants < 5 ans : réduction de 96%
Entre 1999 et 2007 : 60 cas d’II chez les enfants ciblés par la vaccination :
23 à jour de leur vaccination
21 avaient reçu 3 doses mais pas le rappel
14 (2/3) âgés de 12 à 18 mois
HÉPATITE B
Prévalence
- France Métropolitaine : pays de faible endémie mais prévalence élevée chez les immigrés.
- Evaluation naturelle:
- adultes :5 à 10 % de porteurs chroniques
- nouveau-nés : 90 %
- évolution : cirrhose – carcinome 1500 décès/an
Transmission :
- sexuelle : 55 %
- Toxicomanie IV : 20 %
- Inconnue : 25 %
Hépatite B
Efficacité: Très immunogène, surtout <25 ans
95-98% d’efficacité
Durée de protection >10 ans
Nettement plus faible : hémodialyse, alcoolisme, transplantation, cancer
disparition des hépatites B professionnelles, réduction des hépato-carcinomes à Taïwan, interruption des transmissions materno-fœtales…
Rattrapage: adolescents, jeunes adultes
Rappels possibles dans certains cas
Hépatite B
Tolérance:
Polémiques: Maladies démyélinisantes du système nerveux
Pathologies auto-immunes: thrombopénie, etc…
Mais pas d’hypothèse pathogénique sous-jacente avancée
Cf avis CSHPF 14/09/04
Denis F et al. Politique et calendrier vaccinal dans la lutte contre l’hépatite B Méd Mal Infect 33:61-66.
Hépatite B
LES COMPLICATIONS
Rougeole, les complications les plus graves sont les pneumonies
et les encéphalites (inflammation du cerveau) qui peuvent laisser
des séquelles neurologiques graves.
Rubéole, chez la femme enceinte, peut engendrer des
malformations fœtales graves.
Oreillons peuvent induire des pertes d’audition chez l’enfant ou
être cause de stérilité chez l’adolescent. À ce jour,
il n’existe aucun traitement curatif contre ces trois maladies.
Entre 2008 et 2013: 1 500 pneumopathies graves, 34
complications neurologiques et 10 décès.
LA ROUGEOLE
Résurgence des cas de rougeole en France en 2008, avec flambées épidémiques dans les écoles, 1 décès par encéphalite
Parmi les cas déclarés dont le statut vaccinal était connu :
88,5% n’étaient pas vaccinés
9% n’avaient reçu qu’1 seule dose
Rougeole Evolution en France de la couverture vaccinale (1981-2001)
0%
20%
40%
60%
80%
100%
1979 1981 1983 1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999
Année de naissance
CV à 6 ans
CV à 2 ans
BEH n° 16 2004 Certificats de santé du 24 ème mois et enquêtes en milieu scolaire (DREES)
90 %
80 %
84,6% 94 %
Depuis 1995
Couverture vaccinale à 2 ans
stagne entre 80 et 85 %
Couverture à 6 ans < 95 %
(seuil d’immunité groupe)
Persistance de la circulation du virus
Augmentation de l’âge moyen des cas
Évolution de l'incidence de la rougeole et
de la proportion de cas âgés de ≥ 10 ans
0
30000
60000
90000
120000
150000
180000
1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002
0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
Incidence % cas > 10 ans
Réseau Sentinelles – Inserm U444, 1988-2002 BEH n° 16 2004
5200 cas - Incidence de la rougeole et
de la morbidité/mortalité depuis vaccination (1983)
- mais âge de survenue de 13 % en 1985 à 62 % en 2002
- 30 à 40 % des OMA
- Principale cause des pneumopathies < 5 ans
- 1e cause des bactériémies et méningites < 2 -3 ans
- sensibilité Résistance aux Péni (70 %)
- Fréquence des R. croisées avec macrolides
- Facteurs de risque :
* < 2 ans, collectivités, ATCD : OMA, ATB,
* fratrie : 3 enfants – 7 ans ; pas d’allaitement maternel.
PNEUMO 23 :
pas efficace avant 2 ans : vaccin polyosidique (déficit physiologique en sous-classe Ig G 2)
PREVENAR :
13 valences,
polysaccharidique conjugué (couvre 80 % des PSDP)
efficace dès 2 mois
sur : - bactériémie/méningite : ≥ 95 %
- pneumonie : 73 %
- OMA: impact faible : ≈ 30 % ( OMA à sérogroupes non vaccinaux)
- portage rhinopharyngé
AAC ; 48:2004 PIDJ november 2004Commission transparence 20/02/02 (Pneumo23 et 24/04/02 (Prevenar) Arch Ped 11 2004
CID 37;2003 Pediatrics march 2004 CSHF 17/01/2003
Faible incidence de
tuberculose au plan
national
Mais incidence élevée
dans certaines zones
géographiques
(Ile de France,
Guyane)
dans certains groupes
de population
(migrants de pays à
haute incidence de Tbc,
SDF, personnes en
prison)
BEH 11 20/03/07 et donnée InVs http:/www./invs.sante.fr CSHPF 9/03/07 http://www.sante.gouv.fr Audtiion publique Paris 13 et 14/11/06
Voyageurs
Consultation spécialisée, vaccins associés/combinés
Fièvre jaune
dTP: rappel décennal
Hépatite A, typhoïde
Hépatite B
Grippe
Méningocoque bivalent ou tétravalent
Rage
Encéphalite japonaise, Encéphalite à tiques
Les immunodéprimés
Consultation spécialisée, vaccins associés/combinés
CAS CLINIQUE N°1
Sandrine, jeune femme de 24 ans, vient
de divorcer et se rapproche de son
nouvel ami avec lequel elle souhaite avoir
un enfant.
Elle vient vous montrer le carnet de santé
de son fils Mattéo âgé de 3 ans qui va
rentrer à l’école en septembre.
Mattéo 3 ans
2 mois : BCG ID
3 mois : DTCaPolioHib (PENTAVAC®)
5 mois : PENTAVAC ®
14 mois : ROR ®
1) Critiquez les dates des différentes injections.
2) Quelles sont les vaccinations manquantes et
à quel moment auraient-elles dû être effectuées ?
3) Comment organisez-vous le rattrapage ?
4) Sandrine vous dit que Matt Mattéo a fait de l’eczéma
pendant ses 2 premières années, mais même si les
lésions ont régressé, elle est inquiète des effets des
vaccins sur la peau.
Que lui répondez-vous ?
1) Critiquez les dates des différentes injections effectuées
BCG : conforme aux recommandations, de la naissance
à l’âge de 2 mois
retard de 1 mois des 2 premières injections de
DTCaPolioHib
Retard ROR de 2 mois
Risques encourus : exposition à la maladie, au moment
où le pic d’incidence et/ou la gravité de la maladie sont
le plus important
1) Quelles sont les vaccinations manquantes ?
Pneumocoque: PREVENAR ®
Recommandé chez tous les enfants de moins de 2 ans
Schéma vaccinal allégé en 3 injections 2 mois, 4 mois et
rappel à 11 mois
Une injection supplémentaire à 3 mois chez les enfants à
risques
1) Quelles sont les vaccinations manquantes ?
Hépatite B : Recommandé
favoriser la vaccination chez le nourrisson
Schéma en 3 injections : 2 mois, 4 mois et rappel à 11 mois
Peut être combiné au DTCaPolioHib (vaccin hexavalent: INFANRIX
hexa®)
à 11 mois : rappel DTCaPolioHib
DTPolio est obligatoire
Coqueluche et Haemophilus Influenzae de type b sont
recommandés
2e injection de ROR :
entre 16 et 18 mois, avec respect d’un intervalle
minimum de 1 mois entre les 2 doses.
La 2e dose n’est pas un rappel, mais un rattrapage
pour les enfants qui n’auraient pas séroconvertis pour
un ou plusieurs antigènes lors de la 1ère vaccination.
3) Comment organisez vous le rattrapage ?
L’enfant doit recevoir le nombre de doses qu’il aurait dû avoir à son âge
DTCaPolioHib : faire l’injection dès que possible
NB : prochain rappel DTPolio à 6 ans, coqueluche à 11-13 ans (on se recale sur
le calendrier), plus de rappel pour Hib
ROR : à faire dès que possible
La 2e dose peut être effectuée plus tard si elle n’a pas pu être faite durant la 2e
année
Pneumocoque : non recommandé car Mattéo a + de 2 ans, sans facteurs de
risque
Hépatite B :
Schéma vaccinal en 3 injections : à 0, 1 et 6 mois
4) Sandrine vous dit que Matt Mattéo a fait de l’eczéma pendant ses 2
premières années, mais même si les lésions ont régressé, elle est inquiète
des effets des vaccins sur la peau.
Que lui répondez-vous ?
L’eczéma n’est pas une contre indication
Les contre-indications: ATCD de réaction grave dans les 48h qui suivent
la vaccination (fièvre supérieure à 40°c, sd du cri persistant,
convulsions, sd d’hypotonie hyporéactivité),
Ce qui n’est pas une contre-indication: ATCD de convulsions
hyperthermiques sans lien avec une vaccination, asthme, prématurité,
traitement antibiotique en cours, allaitement au sein, ATCD familial de
mort subite du nourrisson, ATCD de réaction locale inflammatoire à un
vaccin
François, âgé de 2 ans, sans antécédent pathologique notable, gardé en crèche, vous
consulte pour une éruption typique de varicelle dont les premiers éléments sont apparus la
veille.
Une épidémie de varicelle est en cours à la crèche. Il présente un
excellent état général, une température à 38°c et une dizaine d’éléments cutanés, dont
environ 10 vésicules.
La composition de la famille est la suivante :
-la mère, âgée de 26 ans est enceinte de 15 semaines. Elle n’a pas d’antécédent pathologique
notable.
-le père, âgé de 28 ans est également en bonne santé.
-leur fille aînée, Audrey, âgée de 4 ans est soignée pour une LAL en rémission depuis 6 mois.
Elle suit actuellement un traitement d’entretien.
-leur troisième enfant, Marc, âgé de 11 mois est également gardé en crèche. Il est en bonne
santé.
Les deux parents n’ont aucun souvenir d’avoir eu la varicelle, pas plus qu’Audrey et Marc.
Question n°1
• Compte tenu des recommandations
actuelles vis-à-vis de la vaccination contre la
varicelle, qu’aurait-on dû faire dans cette famille?
• Qui aurait dû bénéficier d’examens préalables et
lesquels?
Une enfant leucémique vit au foyer
• Tous les sujets réceptifs de la famille auraient dû être vaccinés:
– La mère (avant la grossesse) si sérologie négative
– Le père si sérologie négative
– François dès l’âge de 1 an
– Marc (11 mois) est trop jeune
• Examens préalables: sérologie varicelle, père et
mère
QUI DANS CETTE FAMILLE EST À RISQUE DE QUOI?
- AUDREY: LEUCÉMIQUE VARICELLE DE L’IMMUNODÉPRIMÉ
- LA MÈRE, PRÉSUMÉE RÉCEPTIVE, ENCEINTE
RISQUE PERSONNEL (PNEUMOPATHIES)
RISQUE FOETAL: FOETOPATHIE VARICELLEUSE: RISQUE ENTRE
1,2 ET 2,6% POUR UNE VARICELLE MATERNELLE SURVENANT ENTRE LA
13° ET LA 20° SEMAINE (PASTUZAK A, N ENGL J MED 1994)
- LE PÈRE PRÉSUMÉ RÉCEPTIF, ADULTE: LES SUJETS > 15 ANS
REPRÉSENTENT 26% DES HOSPITALISATIONS ET 69% DES
DÉCÈS ALORS QU’ILS RENDENT COMPTE DE 5 À 10% DES
VARICELLES (BOËLLE PY, EPIDEMIOL INFECT 2002)
- MARC, RISQUE RELATIF:
QUESTION N°3
• QUELS SONT LES MOYENS THÉORIQUES ET
QUELLES SONT LES MÉTHODES VALIDÉES POUR
ÉVITER QUE LES SUJETS À RISQUE NE
CONTRACTENT LA VARICELLE?
• DE QUELS DÉLAIS DISPOSE-T-ON?
• QUELLE EST LA PRIORITÉ ET COMMENT LA
METTRE
EN OEUVRE?
Vaccination en post-exposition. Efficacité:
– vaccination dans les 5 jours suivant le
contage:
• 67% contre toute forme de varicelle
• 100% contre les formes modérées à sévères
– Vaccination dans les 3 jours suivant le
contage:
• 90 à 95% contre toute forme de varicelle
• 100% contre les formes sévères
Arbeter AM, Pediatrics 1986- Watson B, Pediatrics
2000
IMMUNOGLOBULINES SPÉCIFIQUES ANTI VZV
– VARITECT® : 5 À 25 UI/KG VOIE IV DANS LES 96 HEURES
SUIVANT LE CONTAGE
– ATU NOMINATIVE
• ENFANTS ET ADULTES IMMUNODÉPRIMÉS
• NOUVEAU NÉS DONT LA MÈRE A PRÉSENTÉ LA VARICELLE DANS
LES 5 JOURS AVANT OU LES 2 JOURS APRÈS L’ACCOUCHEMENT
• PRÉMATURÉS (HORS CONTAGE MATERNEL) QUI DOIVENT RESTER
LONGTEMPS À L’HÔPITAL
• PRÉMATURÉS AG< 28 SEMAINES OU PN< 1000G QUELQUE SOIT LE
STATUT MATERNEL
• FEMMES ENCEINTES (AAP)
– ACCORD AFFSAPS (01 55 87 36 12) – STOCKS PHARMACIE
CENTRALE DES HÔPITAUX
PRIORITÉ ABSOLUE: AUDREY DOIT ÊTRE DIRIGÉE D’URGENCE SUR
SON SERVICE RÉFÉRENT POUR RECEVOIR DES
IMMUNOGLOBULINES
SPÉCIFIQUES
• LES 2 PARENTS DOIVENT AVOIR UNE SÉROLOGIE VARICELLE (PLUS
DE 90% DES ADULTES SANS ANTÉCÉDENT CONNU DE VARICELLE
ONT UNE SÉROLOGIE POSITIVE)
• PROBLÈME DÉLAI
– VACCINATION POSSIBLE EN POST-EXPOSITION SANS SÉROLOGIE
(MAIS ON PEUT ALLER JUSQU’À 5 JOURS)
– LE DÉLAI EST DE 96 HEURES POUR LES IG
– LA FEMME ENCEINTE POSE UN PROBLÈME COMPLEXE QUI EXIGE
LA RIGUEUR
• OBTENIR DU LABORATOIRE LA SÉROLOGIE EN URGENCE