La vaccination - eCursus

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LA VACCINATION Faculté de médecine H. BASTARAUD- 19 juin 2014

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LA VACCINATION Faculté de médecine H. BASTARAUD- 19 juin 2014

PRÉ TEST

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Vrai Faux

Le premier rappel penta- ou hexavalent chez le nourrisson est désormais réalisé à l’âge de 18 mois

L’injection d’un vaccin pentavalent (DTCaPolioHib) à l’âge de 3 mois est supprimée

Le rappel du vaccin pneumococcique est administré seul à l’âge de 11 mois

La 1re dose de ROR est effectué à l’âge de 12 mois pour tous les nourrissons, quel que soit le mode garde, la

seconde entre 18 et 24 mois

Le rappel coqueluche est recommandé à l’âge de 6 ans.

Le rappel de 11à 13 ans (dTcaPolio) est effectué avec un vaccin contenant des concentrations entières en anatoxines

diphtériques et antigènes coquelucheux

La vaccination contre HPV est effectuée entre 11 et 14 ans sans possibilité de rattrapage.

Les rappels dTPolio sont effectués à âge fixe à partir de 25 ans (45 ans, 65 ans, 75 ans, 85 ans etc. …)

Des vaccinations spécifiques sont recommandées chez les patients immunodéprimés et aspléniques

Les rappels à âges fixe chez les adultes sont à concentrations entières en anatoxines diphtériques et coquelucheux.

La vaccination HPV peut être co-administrée avec les vaccins contre l’hépatite B.

La co-administration du dTcaPolio est possible avec l’une des trois doses de la vaccination HPV

Le schéma vaccinal HPV est administré en deux doses : 4 et 6 mois.

Le schéma vaccinal HPV est administré en trois doses : 0, 1 et 6 mois

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Vrai Faux

Une Intra dermo réaction est recommandée avant la vaccination par le BCG à partir de l’âge de 3 mois

Le BCG reste obligatoire pour les populations à risque (émigrés, conditions sociales très défavorables etc.)

Il est conseillé de faire un repevax® ou un boostrixtetra® tous les 10 ans

Pour protéger les bébés à risque de moins de 6 mois contre la grippe , il suffit de vacciner leur entourage

Actuellement quand il existe des antécédents familiaux de SEP il est prudent de ne pas vacciner les enfants contre

l’hépatite B

Il faut vacciner les jeunes filles entre 14 et 23 ans par le gardasil® pour leur éviter un grand nombre de cancer du

col utérin

Pour protéger les jeunes n’ayant pas fait la varicelle une seule injection de varilrix® est suffisante

Pour protéger contre la méningite à méningo B une seule injection suffit

La seule vaccination obligatoire en France est la vaccination antitétanique jusque 16 ans

Le site d’injection privilégié pour une vaccination chez un enfant de 24 mois est la face antéro-externe de la cuisse

Une corticothérapie prolongée (>2 semaines) contre indique les vaccins pendant au moins 1 mois

Un adolescent sans histoire clinique de varicelle doit bénéficier d’une sérologie avant éventuelle vaccination

Un adulte de 25 ans devrait avoir reçu 2 injections du vaccin trivalent Rougeole-Rubéole-Oreillons

La vaccination contre le méningocoque C doit être proposée à tout patient entre 1 et 24 ans

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Vrai Faux

Un enfant correctement vacciné par le Prevenar (heptavalent) doit recevoir une injection supplémentaire de

Prevenar 13 au cours de sa 2ème année

Il est possible de vacciner contre l’hépatite B un adolescent de moins de 15 ans avec le dosage adulte

Le maintien d’une protection anticoquelucheuse chez l’adulte nécessite 1 rappel tous les 10 ans couplé avec le

dTPolio

Il n’y a pas lieu de recommander de façon préférentielle l’un des deux vaccins anti-HPV chez les jeunes filles

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GÉNÉRALITÉS

Rôle du médecin

Appliquer le calendrier vaccinal en France (différents de types de vaccins et

modalités d’administration)

Conseiller une vaccination adaptée (Bonne connaissance de calendrier vaccinal).

Argumenter les contre-indications et expliquer les complications des vaccinations

95% des vaccinations sont réalisés en médecine libérale plus particulièrement par les

médecins généralistes.

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ASPECT MÉDICO-LÉGAL Qui vaccine?

Le médecin

La sage-femme

L’infirmière sur prescription écrite (en dehors du vaccin anti-grippal).

La responsabilité du médecin généraliste

Peut être mise en cause après la réalisation d’un vaccin

Peut être mise en cause lors de l’absence de vaccination s’il est démontré que la

vaccination aurait évité ou réduit le dommage.

Responsabilité de l’état est engagé:

En matière de réparation des dommages après une vaccination obligatoire

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ASPECT MÉDICO-LÉGAL (SUITE)

La rédaction d’un certificat de Contre Indication à la vaccination « de

complaisance » est sévèrement sanctionnée (disciplinaire et pénal).

Les seules contre-indications sont celles figurant dans l’AMM du vaccin.

Utilité de proposer et expliquer l’intérêt des vaccinations

recommandées sous peine de manquement à l’obligation de moyens

Informer les parents des effets secondaires possibles et de leur

fréquence sous peine de manquement à l’obligation d’information.

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REFUS D’UNE VACCINATION

OBLIGATOIRE

Notifier le refus sur le carnet de santé.

Faire signer une attestation de refus dans laquelle seront précisés

l’indication de la vaccination, le caractère obligatoire, les risques

encourus en l’absence de cette vaccination.

Envoyer un courrier de rappel si les parents persistent dans leur refus.

En cas d’urgence (plaie tétanigène), il convient de prévenir le Président

du Conseil Général qui prendra les mesures nécessaires pour assurer la

sécurité de l’enfant

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RECOMMANDATIONS ET RISQUES DE

L’INJECTION Les vaccins peuvent être administrés par voie:

Intra Musculaire (IM) :

dans la cuisse pour le NRS

dans le deltoïde pour les grands enfants (Poids>10Kg, âge >1 à 2

ans, à l’acquisition de la marche…)

Sous-Cutané (S/C)

L’injection peut provoquer deux réactions :

la Bcgite ( adénopathie satellite )

une induration cutané au point d’injection due au composant aluminium

pouvant jusqu’à l’abcès.

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LA VACCINATION CHEZ LE

NOURRISSON

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CAS CLINIQUE N°1

Françoise est originaire de Guyane et Pierre est Guadeloupéen. Ils

vivent en Guadeloupe depuis 10 ans.

Françoise a accouché il y a 15 jours d’une petite fille Mathilde sans

complications et sans difficultés et l’amène en consultation

La mère allaite au sein

L’examen clinique ce jour est sans particularité, elle pèse 3Kg800

Quel programme vaccinal allez vous proposer à la mère jusqu’à

l’âge de deux ans?

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A partir de Vaccins Voie d’administration Type de vaccins

1 mois BCG (facultatif) Intra Dermique Vaccin BCG SSI®

2 mois

DTPCa Hib (pentavalent)

Intra musculaire

INFANRIX QUINTA®/PENTAVAC®

DTPCa Hib Hep B (Hexavalent)

INFANRIX HEXA®

Anti Pneumocoque

PRÉVENAR 13®

4 mois

DTPCa Hib (pentavalent)

Intra musculaire

INFANRIX QUINTA®/PENTAVAC®

DTPCa Hib Hep B (Hexavalent)

INFANRIX HEXA®

Anti Pneumocoque

PRÉVENAR 13®

11 mois

DTPCa Hib (pentavalent)

Intra Musculaire

INFANRIX QUINTA®/PENTAVAC

DTPCa Hib Hep B (Hexavalent)

INFANRIX HEXA®

Anti Pneumocoque PRÉVENAR 13®

12 mois

ROR

Sous-cutané

IM possible (Mmrvax)

MMRVAX PRO®

PRIORIX®

Méningocoque C Intra Musculaire NEISVAC ®, MENINGITEC®

MENJUGATEKIT®

16-18 mois ROR

Sous-cutané

IM possible (Mmrvax)

MMRVAX PRO®

PRIORIX®

CAS CLINIQUE 1 (SUITE)

La mère vous parle de son désir de rendre visite à ses parents en

Guyane Pour les vacances scolaire en juillet, le bébé aura alors 3 mois

Que pouvez-vous proposer comme vaccin?

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POUR LE BÉBÉ

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Vaccin spécifique à la tuberculose (Mère originaire de Guyane): zone à

forte incidence tuberculeuse.

Cependant le voyage en Guyane devra être reporté car :

La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour les

résidents du département de la Guyane

Sauf en cas de situation épidémique, chez les femmes qui allaitent,

cette vaccination doit être reportée tant que le nourrisson allaité

n’a pas atteint l’âge de 6 mois.

Schéma vaccinal fièvre jaune: chez l’enfant:

1 dose unique du vaccin chez l’enfant âgé de 9 mois et plus.

POUR LES PARENTS

Vaccination contre la fièvre jaune

Vaccination commune

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RAPPEL VACCINATION TUBERCULOSE BCG: décision individuelle après analyse des facteurs de risque

La vaccination BCG est fortement recommandée chez les

enfants à risque élevé de tuberculose répondant au moins à

un des critères suivants.

Résidant en Île-de-France, en Guyane ou à Mayotte

Dans toute situation jugée par le médecin à risque d’exposition au

bacille tuberculeux

Notamment enfants vivant dans des conditions de logement défavorables ou dans

des conditions socio-économiques précaires (bénéficiaires de la CMU)

En contact régulier avec des adultes originaires d’un pays de forte endémie.

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RAPPEL VACCINATION TUBERCULOSE

Tout enfant dont les parents demandent la

vaccination doit être vacciné sauf contre-indication

Contre-Indications.

Temporaires : dermatoses étendues en évolution.

Définitives: déficits immunitaires congénitaux ou acquis, notamment dus au VIH

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CAS CLINIQUE N°2

Sabrina, jeune femme de 24 ans, vous montre le carnet de santé de sa fille Maélia âgé de 3 ans qui va rentrer à l’école de septembre .

2 mois : BCG ID

3 mois : DTCaPolioHib (PENTAVAC ®)

4 mois: PENTAVAC ®

5 mois: PENTAVAC ®

14 mois : ROR

Quels sont les vaccinations manquantes et à quel moment auraient-elles dû être effectuées?

Comment organisez-vous le rattrapage?

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VACCINS MANQUANTS

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Pneumocoque (heptavalent) : PREVENAR®

Recommandé chez tous les enfants de moins de 2 ans

Schéma vaccinal 20089 allégé en 3 injections 2 mois , 4 mois et rappel à 12 mois

Une injection supplémentaire à 3 mois chez les enfants à risques

Hépatite B : Recommandé

Favoriser la vaccination chez le nourrisson

Schéma en 3 injections : 2 mois, 4 mois et rappel à 11 mois

Peut être combiné au DTCaPo (vaccin hexavalent : INFANRIX HexalioHib®)

VACCINS MANQUANTS

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A 11 mois: rappel DTCaPolioHib

DTPolio est obligatoire

Coqueluche et Haemophilus Influenza de type B sont recommandés.

2ème injection de ROR:

Entre 12 et 16-18 mois, avec respect d’un intervalle minimum de 1 mois entre les 2

doses

La 2e dose n’est pas un rappel, mais un rattrapage pour les enfants qui n’auraient pas

séroconverti pour un ou plusieurs antigènes lors de la 1ère vaccination.

ROUGEOLE: RAPPEL EPIDEMIOLOGIQUE

Résurgences des cas de rougeole en France en 2008, avec flambées

épidémiques dans les écoles, 1 décès par encéphalite

Parmi les cas déclarés dont le statut vaccinal était connu :

88,5% n’étaient pas vaccinés

9% n’avaient reçu qu’une dose

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RATTRAPAGE

L’enfant doit recevoir le nombre de doses qu’il aurait dû avoir à son âge.

DTCaPolioHib: faire l'injection dès que possible.

N.B: prochain rappel DTPolio à 6 (DTCaPolio) et 11-13 ans (dTcaPolio) on se recale sur le calendrier,

plus de rappel pour HIB

ROR

A faire dès que possible. La 2ème dose peut être effectuée plus tard si elle n’a pas pu

être faite durant le 2e année.

Pneumocoque

Non recommandé car Maélia a plus de 2 ans, sans facteurs de risque.

Hépatite B

Schéma vaccinal en 3 injection : 2, 4 et 11 mois

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PROPOSITION DE CALENDRIER POUR

MAÉLIA

Propositions de rattrapage:

07/2015: DTCaHib+2ème injection ROR

08/2015: 1ère VHB

09/2015: 2ème VHB

02/2016: 3ème VHB

02/2018: DTPCa

02/2023/ DTP

Pas de Prevenar ® si plus de 2 ans sauf groupes à risques

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CAS CLINIQUE N°2

Sabrina vous dit que Mathis a fait de l’eczéma pendant ses 21 premières

années, mais même si les lésions ont régressé, elle est inquiète des effets

des vaccins sur la peau.

Que lui répondez-vous?

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L’eczéma n’est pas une contre indication à

la vaccination

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LES CONTRE INDICATIONS À LA

VACCINATION

Antécédent de réaction allergiques graves de type choc anaphylactique après une vaccination

Allergie vraie à l’œuf: pour les vaccin de la grippe, la rougeole et la fièvre jaune

Vaccins vivants chez les enfants immunodéprimés, y compris corticothérapie à fortes doses

BCG chez l’enfant HIV

Vaccin anti coquelucheux:

Encéphalopathie évolutive, convulsivante ou non

Antécédents de réaction grave dans les 48h qui suivent la vaccination (fièvre supérieure à 40°C, sd du cri persistant, convulsions, sd d’hypotonie hyporéactivité).

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CE QUI N’EST PAS UNE CONTRE

INDICATION

Antécédent de convulsions hyperthermiques sans lien avec une

vaccination

Asthme, prématurité, traitement antibiotique en cours, allaitement au

sein

Antécédent familial de mort subite du nourrisson

Antécédent de réaction locale inflammatoire à un vaccin.

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RAPPEL : SITE D’INJECTION

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Moins de 10 Kg :

◦Face antérieure ou antéro-

externe de la cuisse

◦A mi-cuisse

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Plus de 10 Kg :

◦Deltoïde

RAPPEL : SITE D’INJECTION

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RAPPEL :

CAS PARTICULIER ID

LA VACCINATION CHEZ

L’ENFANT ET L’ADOLESCENT

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CAS CLINIQUE N° 3

Delphine a 17ans, 13 mars 1997 et vient consultation accompagnée de

sa mère qui désire qu’on lui propose la vaccination contre : « le cancer

du col de l’utérus ».

Delphine sera vu seule pour cette consultation.

Elle ne désire pas cette vaccination car elle déclare avoir eu quelques

rapports sexuels non protégés et désire une pilule pour plus de

sécurité.

A la lecture de son carnet de santé vous vérifiez sa vaccination.

Que pensez-vous de son schéma vaccinal ?

Et que lui proposez-vous?

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Concernant la vaccination:

Vaccination commune obligatoire (DTPCa )

Mise à jour pour ROR

Vaccination contre le méningocoque

Information Anti HPV (GARDASIL®, CERVARIX®)

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VACCINATION ANTI HPV La vaccination contrele papillomavirus humains 6, 11, 16, 18 (GARDASIL®) ou

uniquement 16 et 18 (CERVARIX®) est recommandée à toutes les jeunes filles

âgées de 11 à 14 ans.

Rattrapage possible entre 15 et 19+ ans chez les jeunes femmes

Qui n’aurait pas eu de rapports sexuels

Ou dans l’année suivant le début de leur vie sexuelle

Le schéma vaccinal comprend trois injections

GARDASIL®: M0-M2-M6

CERVARIX®: M0-M1-M6

Attention: toute vaccination initiée avec l’un des vaccins doit être menée à

son terme avec le même vaccin. Il ne sont pas interchangeables.

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VACCINATION ANTI HPV

Toutes les jeunes femmes vaccinées ou

non vaccinées doivent continuer à

bénéficier du dépistage par le frottis

cervico vaginal.

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CAS CLINIQUE N°4

Jonathan 11 consulte ce jour pour fièvre à 40°C, vomissements, diarrhées et douleurs dans les articulations : chevilles , poignets, doigts ,épaules.

A l’examen, l’enfant est très fatigué mais ne présente pas de signe de déshydratation.

Le diagnostic de Chikungunya est posé et une prescription médicamenteuse est réalisée.

La mère ramène son vaccin NEISVAC et nous demande de le vacciner.

Que proposez-vous?

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CAS CLINIQUE N° 5

Enzo, 14 ans, consulte avec sa mère pour un certificat d’aptitude au

sport.

Sa mère souhaite la vaccination contre l’hépatite B car Enzo a eu une

information au collège sur les infections sexuellement transmissibles et

le débat semble relancé dans la famille…

Faut-il proposer cette vaccination à Enzo? Sur quels arguments?

Quel schéma vaccinal pourrait-on lui proposer en cas de décision

positive?

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HEPATITE B

Proposer la vaccination en mettant en parallèle la prévalence et la gravité

des hépatites par rapport aux éventuelles affections démyélinisantes

Pas de relation causale établie entre atteinte neurologique démyélinisante et

vaccination chez l’adulte

Le bénéfice de la vaccination contre l’hépatite B est supérieur au risque

potentiel de la vaccination (BEH)

Chez l’enfant avant 2 ans : aucun cas d’affection démyélinisante >> Période

favorable à une vaccination de masse

Une cohorte de 800 000 adolescents non vaccinés risque :

29 hépatites fulminantes, 147 cirrhoses ou hépato-carcinomes contre 0 à 2

premières atteintes démyélinisantes

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HEPATITE B

L’adolescence est aussi une période favorable pour vacciner car le jeune

est plus concerné par tout ce qui concerne la sexualité, donc plus

motivé pour se protéger

Schéma vaccinal simplifié chez l’ado (entre 11 et 15 ans) : 2 injections

à 6 mois d’intervalle avec le dosage adulte (ENGERIX B® 20 μg ou

GENHEVAC B® Pasteur 20 μg)

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LA VACCINATION CHEZ L’ADULTE

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CAS CLINIQUE N°6

Danielle, 38 ans vient de réussir au concours d’infirmière.

Elle ne souhaitait pas jusqu’alors faire la vaccination contre l’hépatite B,

mais elle doit le faire suite à son admission car être immunisé contre le

VHB est obligatoire pour effectuer les stages.

De plus, elle déclare avoir un retard de règles de plus de 2 mois qu’elle

a attribué au stress des examens et désire un bilan.

Que pouvez-vous lui proposer dans un délai assez

court?

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L’arrêté du 6 mars 2007 et du 21 mars 2007:

visent à protéger le personnel contre le virus de l’hépatite B mais

également à protéger les patients vis-à-vis de la transmission de ce

virus par un soignant qui en serait porteur chronique.

Dressent la liste de études qui imposent une obligation vaccinales

pour les étudiants.

Madame Danielle entre dans le cadre d’une obligation de vaccination

au schéma M1 M2 M3 M12. (Immunisation rapide requise étudiant

non vacciné)

De plus, un bilan sanguin (sérologie Hépatite B et dosage BHCG) sera

proposé à la patiente

CAS CLINIQUE N° 5 (SUITE)

Madame Danielle vous consulte , 15 jours après et vous ramène ses résultats.

Le bilan biologique réalisé montre qu’elle est porteuse de l’Ag HBS sans signe d’hépatite active et présente une grossesse de 15 semaine d’aménorrhée.

Elle désire garder son bébé et est inquiète quant au risque pour son bébé.

Elle vous interroge sur la conduite à tenir pour celui-ci et veut également savoir si la grossesse contre indique la vaccination.

Quelle est votre réponse?

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Le risque de de transmission de mère à enfant est

établi et l’entourage d’un sujet porteur chronique

de l’Ag HBS fait partie des groupes à risques

Il est utile pour un bébé d’être vacciné le plus tôt

possible après la naissance pour éviter toute

contamination.

Le schéma vaccinal à utiliser est 0,1,6 mois s’il a un

poids normal > à 2Kg

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VACCINATION ET GROSSESSE Vaccins pouvant être réalisés pendant la grossesse sur l'indication de votre Médecin:

Vaccin anti Hépatite B: Bien que le vaccin soit sans aucun danger pendant la grossesse on

vaccine habituellement les femmes enceintes quand il existe un risque non négligeable

d'attraper la maladie (toxicomanie, contact avec un sujet atteint, etc.). Le vaccin garde une

bonne efficacité pendant la grossesse, il est fabriqué avec une fraction du virus inactivé. Pour en

savoir plus sur Hépatite B et grossesse

Vaccin antigrippal: Cette vaccination est efficace et bien tolérée pendant la grossesse, elle

protège aussi l'enfant jusqu'à l'âge de 6 mois environ. Elle est produite avec un virus tué.

Vaccin antitétanique: Cette vaccination est largement répandue en Europe ce qui a permis de

voir pratiquement disparaître le tétanos obstétrical, la vaccination pendant la grossesse

n'expose pas à des risques particulier, l'efficacité est bonne. Une vaccination dans le mois qui

précède l'accouchement suffit généralement à éviter la maladie à ce moment là. Il est fabriqué

avec l'anatoxine du bacille donnant le tétanos (clostridium tétanie)

Vaccin antipolyomyélite: Ce vaccin peut être réalisé pendant la grossesse mais doit être

réservé aux femmes qui voyagent dans des zones d'endémie, il a une bonne efficacité.

L'immunité protégera l'enfant jusqu'à l'âge de 6 mois environ. La forme injectable est constituée

d'un virus tué.

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VACCINATION ET GROSSESSE (2) Vaccins ne devant pas être réalisés pendant la grossesse

Vaccination antituberculeuse (BCG): Cette vaccination ne doit pas être entreprise pendant la

grossesse, elle est faite avec une forme atténuée du bacille tuberculeux. Le traitement

antibiotique antituberculeux peut être donné en cas de nécessité

Vaccination antipolyomyélite oral: Cette vaccination est contre indiquée pendant la

grossesse bien qu'aucun problème n'ait jamais été rencontré chez des femmes l'ayant reçu. Il

s'agit d'un vaccin vivant

Vaccination antirubéolique: Le vaccin est composée d'une forme atténuée du virus de la

rubéole. La vaccination est toujours contre indiquée chez la femme enceinte et doit être

effectuée chez des patientes uniquement sous contraception 2 mois avant et 2 mois après.

Pourtant si la transmission du virus à l'embryon existe dans 1 à 2 % des cas, aucun problème

particulier n'est apparu de façon significativement notable chez les enfants sur des milliers de

cas avec plusieurs années de recul pour certaines études.

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VACCINATION ET GROSSESSE (3)

Vaccins à éviter pendant la grossesse

Vaccin anti coqueluche : Le vaccin est fabriqué à partir du virus tué. Il ne doit pas

être donné pendant la grossesse car il s'accompagne souvent de fièvre elle même

susceptible de donner lieu à une menace d'accouchement prématuré.

Vaccin anti diphtérie : Il est fabriqué avec l'anatoxine du bacille diphtérique (bacille

de Löffler). Il n'est habituellement pas donné pendant la grossesse car mal

toléré.

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TRANSITION EN ANCIEN ET NOUVEAU

CALENDRIER VACCINAL Primovaccination = nouveau calendrier vaccinal

Personne vaccinée antérieurement = se recaler rapidement sur le nouveau calendrier

Période de transition rattrapage (Cf. tableaux)

Règles générales

Après l’âge de 25 ans, le prochain rappel DTPolio à effectuer est déterminer par les règles suivantes:

Le délai par rapport au dernier rappel effectué doit être plus de 5 ans. Si ce délai est inférieur à 5 ans, le prochain

rappel sera effectué au rendez-vous vaccinal à âge fixe suivant.

L’intervalle entre le dernier rappel effectué et le prochain rendez-vous vaccinal à âge fixe ne doit pas excéder 25 ans. Si

ce délai est > 25 ans , un rappel immédiat est alors pratiqué. Le délai entre ce rappel et le prochain rendez-vous

vaccinal à âge fixe ne devra être d’au mois 5 ans, le recalage sera différé au rendez-vous vaccinal à âge fixe suivant.

Après l’âge de 65 ans , le prochain rappel DTPolio à effectuer est déterminé par les règles suivantes :

Le délai par rapport au dernier rappel effectué doit être de plus de 5 ans. Si ce délai est < à 5 ans , le prochain rappel

sera effectué au rendez-vous vaccinal à âge fixe suivant : soit un intervalle maximum de 15 ans

L’intervalle entre le dernier rappel effectué et le prochain rendez-vous vaccinal à âge fixe ne pas doit pas excéder 15

ans. Si ce délai est > à 15 ans, un rappel immédiat est alors pratiqué. Le délai entre ce rappel et le prochain rendez-

vous vaccinal à âge fixe ne devra être d’au mois 5 ans. Si ce délai est de moins de 5 ans, le recalage sera différé au

rendez-vous vaccinal à âge fixe suivant.

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19 /06 /2014 55

CONTRE-INDICATIONS ET EFFETS

SECONDAIRES Contre-indications:

Antécédents de réaction allergique de type anaphylactique

Allergie vrai à l’œuf : vaccin de la Grippe, Rougeole et Fièvre jaune

Vaccins vivants chez les immunodéprimés (VIH, corticothérapie)

BCG chez le séropositif

Encéphalopathie évolutive convulsante ou non (Coqueluche)

Ce qui n’est pas une contre-indication:

Asthme, eczéma, prématurité

Traitement antibiotique en cours

Allaitement au sein

Antécédent familial de mort subite du nourrisson

Antécédent de réaction locale inflammatoire en vaccin

Report de vaccination

Infection aigue

Dermatose étendue

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Vrai Faux

Le premier rappel penta- ou hexavalent chez le nourrisson est désormais réalisé à l’âge de 18 mois

X

L’injection d’un vaccin pentavalent (DTCaPolioHib) à l’âge de 3 mois est supprimée X

Le rappel du vaccin pneumococcique est administré seul à l’âge de 11 mois X

La 1re dose de ROR est effectué à l’âge de 12 mois pour tous les nourrissons, quel que soit le mode garde, la

seconde entre 18 et 24 mois

X

Le rappel coqueluche est recommandé à l’âge de 6 ans. X

Le rappel de 11à 13 ans (dTcaPolio) est effectué avec un vaccin contenant des concentrations entières en anatoxines

diphtériques et antigènes coquelucheux

X

La vaccination contre HPV est effectuée entre 11 et 14 ans sans possibilité de rattrapage. X

Les rappels dTPolio sont effectués à âge fixe à partir de 25 ans (45 ans, 65 ans, 75 ans, 85 ans etc. …) X

Des vaccinations spécifiques sont recommandées chez les patients immunodéprimés et aspléniques X

Les rappels à âges fixe chez les adultes sont à concentrations entières en anatoxines diphtériques et coquelucheux. X

La vaccination HPV peut être co-administrée avec les vaccins contre l’hépatite B. X

La co-administration du dTcaPolio est possible avec l’une des trois doses de la vaccination HPV X

Le schéma vaccinal HPV est administré en deux doses : 4 et 6 mois. X

Le schéma vaccinal HPV est administré en trois doses : 0, 1 et 6 mois X

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Vrai Faux

Une Intra dermo réaction est recommandée avant la vaccination par le BCG à partir de l’âge de 3 mois X

Le BCG reste obligatoire pour les populations à risque (émigrés, conditions sociales très défavorables etc.) X

Il est conseillé de faire un repevax® ou un boostrixtetra® tous les 10 ans X

Pour protéger les bébés à risque de moins de 6 mois contre la grippe , il suffit de vacciner leur entourage X

Actuellement quand il existe des antécédents familiaux de SEP il est prudent de ne pas vacciner les enfants contre

l’hépatite B

X

Il faut vacciner les jeunes filles entre 14 et 23 ans par le gardasil® pour leur éviter un grand nombre de cancer du

col utérin

X

Pour protéger les jeunes n’ayant pas fait la varicelle une seule injection de varilrix® est suffisante X

Pour protéger contre la méningite à méningo B une seule injection suffit X

La seule vaccination obligatoire en France est la vaccination antitétanique jusque 16 ans X

Le site d’injection privilégié pour une vaccination chez un enfant de 24 mois est la face antéro-externe de la cuisse X

Une corticothérapie prolongée (>2 semaines) contre indique les vaccins pendant au moins 1 mois X

Un adolescent sans histoire clinique de varicelle doit bénéficier d’une sérologie avant éventuelle vaccination X

Un adulte de 25 ans devrait avoir reçu 2 injections du vaccin trivalent Rougeole-Rubéole-Oreillons X

La vaccination contre le méningocoque C doit être proposée à tout patient entre 1 et 24 ans

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Vrai Faux

Un enfant correctement vacciné par le Prevenar (heptavalent) doit recevoir une injection supplémentaire de

Prevenar 13 au cours de sa 2ème année

X

Il est possible de vacciner contre l’hépatite B un adolescent de moins de 15 ans avec le dosage adulte X

Le maintien d’une protection anticoquelucheuse chez l’adulte nécessite 1 rappel tous les 10 ans couplé avec le

dTPolio

X

Il n’y a pas lieu de recommander de façon préférentielle l’un des deux vaccins anti-HPV chez les jeunes filles X

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CALENDRIER

VACCINAL

2015

Dr OUISSA Rachida

Service de maladies infectieuses et tropicales

CHU de Pointe à Pitre / Abymes

LA PROBLÉMATIQUE

Beaucoup d’injections vaccinales chez les enfants (10 à

13 avant 2 ans, 13 à 19 jusqu'à 18 ans)

Des rappels décennaux chez l’adulte peu appliqués

Une grande hétérogénéité en Europe :

tous les calendriers marchent…

COUVERTURES VACCINALES EN FRANCE

Nourrissons à 24 mois DTCaP > 98% (3 doses) et 91% (3 doses et un rappel)

Hib 97% (3 doses) et 90% (3 doses et un rappel)

Enfants d’âge scolaire 6 ans: 96% (DTP), 94% (Ca)

11 ans: 91% (DTP), 91% (Ca)

15 ans: 81% (DTP), 57% (Ca)

Adultes (dTP) Couvertures basses et s’abaissent avec l’âge

Fréquente méconnaissance du statut vaccinal

POURQUOI MODIFIER LE CALENDRIER DES

ADULTES?

Les rappels décennaux sont difficiles à mémoriser et

finalement mal appliqués: personne se sait vraiment où il en

est

La durée de protection des vaccins DTPolio va bien au-delà

de 10 ans

Le but de cette modification est:

De passer d’un logique d’intervalle à une logique d’âge plus facile à

mémoriser

De réduire le nombre de rappels

LES RAPPELS DE L’ADULTE

Premier rappel à 25 ans : Age clef pour le rappel

coquelucheux (dTcaP si pas de Ca depuis plus de 5 ans, sinon dTP).

Renforcement de la stratégie du cocooning.

Rappels additionnels coqueluche ?

Rappels ultérieurs dTP à 45 et 65 ans, puis 75,

85… ans (immuno sénescence)

TÉTANOS

DIPHTÉRIE

POLIO

Source: Guide des vaccinations 2012

Le Tétanos en France

Quelques cas à quelques dizaines

de cas chaque année :

2001 : 28

2005 : 17

2011 : 9

Moyenne d’âge 78 ans.

Femmes surtout. Létalité 30%

VACCINATION ANTI-POLIO:

POURQUOI CONTINUER?

Éliminée d’Europe (1999), continent américain et pacifique

occidental (dont Chine).

En 2014, il ne reste plus que trois pays d’endémie

(Afghanistan, Nigéria et Pakistan), alors qu’ils étaient plus

de 125 en 1988.

Des bouffées épidémique dont 11 cas en Syrie en 2012

(guerre civil).

La poliomyélite touche principalement les enfants de

moins de cinq ans.

VACCINATION ANTI-POLIO: POURQUOI

CONTINUER?

LA POLIOMYÉLITE EN FRANCE

0 cas de poliomyélite autochtone

en France depuis 1990.

Dernier cas importé : 1995

Source: Guide des vaccinations 2008

Source: Guide des vaccinations 2012

VACCINATION ANTI-POLIO: POURQUOI

CONTINUER?

Complications rares mais

irréversibles et épouvantablement

mutilantes

Répartition de la diphtérie en Europe

LA DIPHTÉRIE EN FRANCE

0 cas autochtone depuis

1989

Entre 2002 et 2011

7 cas de C.diphteriae,

tous importés

20 cas de C.ulcerans,

liés à des contacts

avec les animaux

http://www.invs.sante.fr/surveillance/diphtérie/am_diphterie.htm

Source Guide des vaccinations 2012

La maladie circule encore :

Russie, Ukraine, Lettonie,

Amérique du Sud, Moyen Orient,

Afrique (Madagascar)

DURÉE DE PROTECTION

Poliomyélite :

La primo vaccination dans l’enfance assure une protection de l’adulte dans 100% des cas (Vidor E,

Pediatr Infect Dis J. 1997)

Il n’est pas certain que des rappels de polio soient nécessaires chez l’adulte (Plotkin S, 2004)

Diphtérie :

La CV excellente des enfants créée un effet barrière contre la réintroduction de la maladie

10 ans après une dose de dTca, 80% des vaccinés ont des taux d’Ac > taux protecteur (Halperin SA, Vaccine 2012 )

Demi vie des Ac: 19 ans (Amana IJ, N Eng J Med, 2007)

COQUELUCHE

RAPPELS DES ENFANTS ET ADOLESCENTS

Alerte sur la coqueluche (USA, Australie) :

les vaccins coquelucheux acellulaires pourraient conférer une protection moindre, notamment pour les rappels

Le nouveau calendrier comporte un rappel coquelucheux à 6 ans (DTCaP)

Le rappel de l’adolescent est maintenu avec un dTCaP entre 11 et 13 ans, co-administré avec HPV chez les filles

Le rappel de 16 - 18 ans disparaît

Baisse de la couverture vaccinale et recrudescence de la coqueluche en Grande Bretagne

QUE SE PASSE-T-IL DANS LES PAYS OÙ ON

VACCINE BIEN CONTRE LA COQUELUCHE?

L’épidémiologie change:

Peu de cas aux âges traditionnels

2 pics:

- Le petit nourrisson trop jeune pour

être vacciné

- L’adolescent et l’adulte

Les nourrissons sont contaminés

majoritairement par leurs parents

Halperin SA. N Engl J Med 2007; 356; 110-3

0-6 mois

20-25 ans

Etude épidémiologique Hôpital Trousseau (Paris)

BEH 1992 BEH 44/2003 Antibiotique 2002

COQUELUCHE Epidémiologie actuelle (1)

Baron S. - Évaluation épidémiologique de la coqueluche en Europe en 1995. MMI. ; 25, Spécial : 1263-7 . 1995. Baron S.

épidémiologique, clinique et microbiologique de la coqueluche en France en 1993-94 BEH;1995 ; 19 : 83-5

BEH 34/2000 Grimprel Antibiotique 2002 Baron MMI 2001 CSHP 16/01/04

Les causes de la résurgence de la

coqueluche en France

Rappel 16-18 mois

Taux de couverture

87 %

Absence

de rappels

ultérieurs

Diminution

progressive

de l'immunité

Réservoir principal

de Bordetella pertussis

Contamination

Nourrissons

incomplètement

ou non vaccinés

Risque de

complications graves

Primovaccination taux de couverture

97 %

HAEMOP

HILUS B

HAEMOPHILUS INFLUENZAE B

Données EPIBAC France – Exhaustives 2002 : 80 %

1992 2002

Total (n = 1892) (n = 1164)

Pneumocoque 517 (25 %) 563 (49 %)

Méningocoque 479 (27 %) 386 (33 %)

Haemophilus 521 (28 %) 37 (3 %)

Strepto B 135 (7%) 128 (11 %)

Listeria 240 (13 %) 50 (4%)

Haemophilus 521 (28 %) 37 (3 %)

La vaccination est efficace vis-à-vis des méningites

www.sante.gouv 2003

INFECTIONS À HAEMOPHILUS INFLUENZAE B

Source : réseau Epibac

0

5

10

15

20

25

30

35

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

Nom

bre

de c

as

Moins de 1 an De 1 à 2 ans De 3 à 4 ans

Méningites à Haemophilus influenzae type b : incidence chez les enfants

de moins de 5 ans, 1991-2008

Méningites enfants < 5 ans : réduction de 96%

Entre 1999 et 2007 : 60 cas d’II chez les enfants ciblés par la vaccination :

23 à jour de leur vaccination

21 avaient reçu 3 doses mais pas le rappel

14 (2/3) âgés de 12 à 18 mois

HÉPATITE B

HÉPATITE B

Prévalence

- France Métropolitaine : pays de faible endémie mais prévalence élevée chez les immigrés.

- Evaluation naturelle:

- adultes :5 à 10 % de porteurs chroniques

- nouveau-nés : 90 %

- évolution : cirrhose – carcinome 1500 décès/an

Transmission :

- sexuelle : 55 %

- Toxicomanie IV : 20 %

- Inconnue : 25 %

Hépatite B

Efficacité: Très immunogène, surtout <25 ans

95-98% d’efficacité

Durée de protection >10 ans

Nettement plus faible : hémodialyse, alcoolisme, transplantation, cancer

disparition des hépatites B professionnelles, réduction des hépato-carcinomes à Taïwan, interruption des transmissions materno-fœtales…

Rattrapage: adolescents, jeunes adultes

Rappels possibles dans certains cas

Hépatite B

Tolérance:

Polémiques: Maladies démyélinisantes du système nerveux

Pathologies auto-immunes: thrombopénie, etc…

Mais pas d’hypothèse pathogénique sous-jacente avancée

Cf avis CSHPF 14/09/04

Denis F et al. Politique et calendrier vaccinal dans la lutte contre l’hépatite B Méd Mal Infect 33:61-66.

Hépatite B

Hépatite B

Denis F et al. Le point sur la vaccination contre l’hépatite B Hygiènes 2000 ; 133-119

ROR

LES COMPLICATIONS

Rougeole, les complications les plus graves sont les pneumonies

et les encéphalites (inflammation du cerveau) qui peuvent laisser

des séquelles neurologiques graves.

Rubéole, chez la femme enceinte, peut engendrer des

malformations fœtales graves.

Oreillons peuvent induire des pertes d’audition chez l’enfant ou

être cause de stérilité chez l’adolescent. À ce jour,

il n’existe aucun traitement curatif contre ces trois maladies.

Entre 2008 et 2013: 1 500 pneumopathies graves, 34

complications neurologiques et 10 décès.

LA ROUGEOLE

Résurgence des cas de rougeole en France en 2008, avec flambées épidémiques dans les écoles, 1 décès par encéphalite

Parmi les cas déclarés dont le statut vaccinal était connu :

88,5% n’étaient pas vaccinés

9% n’avaient reçu qu’1 seule dose

Rougeole Evolution en France de la couverture vaccinale (1981-2001)

0%

20%

40%

60%

80%

100%

1979 1981 1983 1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999

Année de naissance

CV à 6 ans

CV à 2 ans

BEH n° 16 2004 Certificats de santé du 24 ème mois et enquêtes en milieu scolaire (DREES)

90 %

80 %

84,6% 94 %

Depuis 1995

Couverture vaccinale à 2 ans

stagne entre 80 et 85 %

Couverture à 6 ans < 95 %

(seuil d’immunité groupe)

Persistance de la circulation du virus

Augmentation de l’âge moyen des cas

Évolution de l'incidence de la rougeole et

de la proportion de cas âgés de ≥ 10 ans

0

30000

60000

90000

120000

150000

180000

1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002

0

0,1

0,2

0,3

0,4

0,5

0,6

0,7

Incidence % cas > 10 ans

Réseau Sentinelles – Inserm U444, 1988-2002 BEH n° 16 2004

5200 cas - Incidence de la rougeole et

de la morbidité/mortalité depuis vaccination (1983)

- mais âge de survenue de 13 % en 1985 à 62 % en 2002

Couverture vaccinale ROR, enfants âgés de 24 mois

France 2001

71 % - 94 %

PNEUMOCOQUE

- 30 à 40 % des OMA

- Principale cause des pneumopathies < 5 ans

- 1e cause des bactériémies et méningites < 2 -3 ans

- sensibilité Résistance aux Péni (70 %)

- Fréquence des R. croisées avec macrolides

- Facteurs de risque :

* < 2 ans, collectivités, ATCD : OMA, ATB,

* fratrie : 3 enfants – 7 ans ; pas d’allaitement maternel.

PNEUMO 23 :

pas efficace avant 2 ans : vaccin polyosidique (déficit physiologique en sous-classe Ig G 2)

PREVENAR :

13 valences,

polysaccharidique conjugué (couvre 80 % des PSDP)

efficace dès 2 mois

sur : - bactériémie/méningite : ≥ 95 %

- pneumonie : 73 %

- OMA: impact faible : ≈ 30 % ( OMA à sérogroupes non vaccinaux)

- portage rhinopharyngé

AAC ; 48:2004 PIDJ november 2004Commission transparence 20/02/02 (Pneumo23 et 24/04/02 (Prevenar) Arch Ped 11 2004

CID 37;2003 Pediatrics march 2004 CSHF 17/01/2003

TUBERCULOSE

Faible incidence de

tuberculose au plan

national

Mais incidence élevée

dans certaines zones

géographiques

(Ile de France,

Guyane)

dans certains groupes

de population

(migrants de pays à

haute incidence de Tbc,

SDF, personnes en

prison)

BEH 11 20/03/07 et donnée InVs http:/www./invs.sante.fr CSHPF 9/03/07 http://www.sante.gouv.fr Audtiion publique Paris 13 et 14/11/06

VACCINATION

PARTICULIÈRE

Voyageurs

Consultation spécialisée, vaccins associés/combinés

Fièvre jaune

dTP: rappel décennal

Hépatite A, typhoïde

Hépatite B

Grippe

Méningocoque bivalent ou tétravalent

Rage

Encéphalite japonaise, Encéphalite à tiques

Les immunodéprimés

Consultation spécialisée, vaccins associés/combinés

CAS CLINIQUES

CAS CLINIQUE N°1

Sandrine, jeune femme de 24 ans, vient

de divorcer et se rapproche de son

nouvel ami avec lequel elle souhaite avoir

un enfant.

Elle vient vous montrer le carnet de santé

de son fils Mattéo âgé de 3 ans qui va

rentrer à l’école en septembre.

Mattéo 3 ans

2 mois : BCG ID

3 mois : DTCaPolioHib (PENTAVAC®)

5 mois : PENTAVAC ®

14 mois : ROR ®

1) Critiquez les dates des différentes injections.

2) Quelles sont les vaccinations manquantes et

à quel moment auraient-elles dû être effectuées ?

3) Comment organisez-vous le rattrapage ?

4) Sandrine vous dit que Matt Mattéo a fait de l’eczéma

pendant ses 2 premières années, mais même si les

lésions ont régressé, elle est inquiète des effets des

vaccins sur la peau.

Que lui répondez-vous ?

1) Critiquez les dates des différentes injections effectuées

BCG : conforme aux recommandations, de la naissance

à l’âge de 2 mois

retard de 1 mois des 2 premières injections de

DTCaPolioHib

Retard ROR de 2 mois

Risques encourus : exposition à la maladie, au moment

où le pic d’incidence et/ou la gravité de la maladie sont

le plus important

1) Quelles sont les vaccinations manquantes ?

Pneumocoque: PREVENAR ®

Recommandé chez tous les enfants de moins de 2 ans

Schéma vaccinal allégé en 3 injections 2 mois, 4 mois et

rappel à 11 mois

Une injection supplémentaire à 3 mois chez les enfants à

risques

1) Quelles sont les vaccinations manquantes ?

Hépatite B : Recommandé

favoriser la vaccination chez le nourrisson

Schéma en 3 injections : 2 mois, 4 mois et rappel à 11 mois

Peut être combiné au DTCaPolioHib (vaccin hexavalent: INFANRIX

hexa®)

à 11 mois : rappel DTCaPolioHib

DTPolio est obligatoire

Coqueluche et Haemophilus Influenzae de type b sont

recommandés

2e injection de ROR :

entre 16 et 18 mois, avec respect d’un intervalle

minimum de 1 mois entre les 2 doses.

La 2e dose n’est pas un rappel, mais un rattrapage

pour les enfants qui n’auraient pas séroconvertis pour

un ou plusieurs antigènes lors de la 1ère vaccination.

3) Comment organisez vous le rattrapage ?

L’enfant doit recevoir le nombre de doses qu’il aurait dû avoir à son âge

DTCaPolioHib : faire l’injection dès que possible

NB : prochain rappel DTPolio à 6 ans, coqueluche à 11-13 ans (on se recale sur

le calendrier), plus de rappel pour Hib

ROR : à faire dès que possible

La 2e dose peut être effectuée plus tard si elle n’a pas pu être faite durant la 2e

année

Pneumocoque : non recommandé car Mattéo a + de 2 ans, sans facteurs de

risque

Hépatite B :

Schéma vaccinal en 3 injections : à 0, 1 et 6 mois

4) Sandrine vous dit que Matt Mattéo a fait de l’eczéma pendant ses 2

premières années, mais même si les lésions ont régressé, elle est inquiète

des effets des vaccins sur la peau.

Que lui répondez-vous ?

L’eczéma n’est pas une contre indication

Les contre-indications: ATCD de réaction grave dans les 48h qui suivent

la vaccination (fièvre supérieure à 40°c, sd du cri persistant,

convulsions, sd d’hypotonie hyporéactivité),

Ce qui n’est pas une contre-indication: ATCD de convulsions

hyperthermiques sans lien avec une vaccination, asthme, prématurité,

traitement antibiotique en cours, allaitement au sein, ATCD familial de

mort subite du nourrisson, ATCD de réaction locale inflammatoire à un

vaccin

CAS CLINIQUE N°2

François, âgé de 2 ans, sans antécédent pathologique notable, gardé en crèche, vous

consulte pour une éruption typique de varicelle dont les premiers éléments sont apparus la

veille.

Une épidémie de varicelle est en cours à la crèche. Il présente un

excellent état général, une température à 38°c et une dizaine d’éléments cutanés, dont

environ 10 vésicules.

La composition de la famille est la suivante :

-la mère, âgée de 26 ans est enceinte de 15 semaines. Elle n’a pas d’antécédent pathologique

notable.

-le père, âgé de 28 ans est également en bonne santé.

-leur fille aînée, Audrey, âgée de 4 ans est soignée pour une LAL en rémission depuis 6 mois.

Elle suit actuellement un traitement d’entretien.

-leur troisième enfant, Marc, âgé de 11 mois est également gardé en crèche. Il est en bonne

santé.

Les deux parents n’ont aucun souvenir d’avoir eu la varicelle, pas plus qu’Audrey et Marc.

Question n°1

• Compte tenu des recommandations

actuelles vis-à-vis de la vaccination contre la

varicelle, qu’aurait-on dû faire dans cette famille?

• Qui aurait dû bénéficier d’examens préalables et

lesquels?

Une enfant leucémique vit au foyer

• Tous les sujets réceptifs de la famille auraient dû être vaccinés:

– La mère (avant la grossesse) si sérologie négative

– Le père si sérologie négative

– François dès l’âge de 1 an

– Marc (11 mois) est trop jeune

• Examens préalables: sérologie varicelle, père et

mère

QUI DANS CETTE FAMILLE EST À RISQUE DE QUOI?

- AUDREY: LEUCÉMIQUE VARICELLE DE L’IMMUNODÉPRIMÉ

- LA MÈRE, PRÉSUMÉE RÉCEPTIVE, ENCEINTE

RISQUE PERSONNEL (PNEUMOPATHIES)

RISQUE FOETAL: FOETOPATHIE VARICELLEUSE: RISQUE ENTRE

1,2 ET 2,6% POUR UNE VARICELLE MATERNELLE SURVENANT ENTRE LA

13° ET LA 20° SEMAINE (PASTUZAK A, N ENGL J MED 1994)

- LE PÈRE PRÉSUMÉ RÉCEPTIF, ADULTE: LES SUJETS > 15 ANS

REPRÉSENTENT 26% DES HOSPITALISATIONS ET 69% DES

DÉCÈS ALORS QU’ILS RENDENT COMPTE DE 5 À 10% DES

VARICELLES (BOËLLE PY, EPIDEMIOL INFECT 2002)

- MARC, RISQUE RELATIF:

QUESTION N°3

• QUELS SONT LES MOYENS THÉORIQUES ET

QUELLES SONT LES MÉTHODES VALIDÉES POUR

ÉVITER QUE LES SUJETS À RISQUE NE

CONTRACTENT LA VARICELLE?

• DE QUELS DÉLAIS DISPOSE-T-ON?

• QUELLE EST LA PRIORITÉ ET COMMENT LA

METTRE

EN OEUVRE?

Vaccination en post-exposition. Efficacité:

– vaccination dans les 5 jours suivant le

contage:

• 67% contre toute forme de varicelle

• 100% contre les formes modérées à sévères

– Vaccination dans les 3 jours suivant le

contage:

• 90 à 95% contre toute forme de varicelle

• 100% contre les formes sévères

Arbeter AM, Pediatrics 1986- Watson B, Pediatrics

2000

IMMUNOGLOBULINES SPÉCIFIQUES ANTI VZV

– VARITECT® : 5 À 25 UI/KG VOIE IV DANS LES 96 HEURES

SUIVANT LE CONTAGE

– ATU NOMINATIVE

• ENFANTS ET ADULTES IMMUNODÉPRIMÉS

• NOUVEAU NÉS DONT LA MÈRE A PRÉSENTÉ LA VARICELLE DANS

LES 5 JOURS AVANT OU LES 2 JOURS APRÈS L’ACCOUCHEMENT

• PRÉMATURÉS (HORS CONTAGE MATERNEL) QUI DOIVENT RESTER

LONGTEMPS À L’HÔPITAL

• PRÉMATURÉS AG< 28 SEMAINES OU PN< 1000G QUELQUE SOIT LE

STATUT MATERNEL

• FEMMES ENCEINTES (AAP)

– ACCORD AFFSAPS (01 55 87 36 12) – STOCKS PHARMACIE

CENTRALE DES HÔPITAUX

PRIORITÉ ABSOLUE: AUDREY DOIT ÊTRE DIRIGÉE D’URGENCE SUR

SON SERVICE RÉFÉRENT POUR RECEVOIR DES

IMMUNOGLOBULINES

SPÉCIFIQUES

• LES 2 PARENTS DOIVENT AVOIR UNE SÉROLOGIE VARICELLE (PLUS

DE 90% DES ADULTES SANS ANTÉCÉDENT CONNU DE VARICELLE

ONT UNE SÉROLOGIE POSITIVE)

• PROBLÈME DÉLAI

– VACCINATION POSSIBLE EN POST-EXPOSITION SANS SÉROLOGIE

(MAIS ON PEUT ALLER JUSQU’À 5 JOURS)

– LE DÉLAI EST DE 96 HEURES POUR LES IG

– LA FEMME ENCEINTE POSE UN PROBLÈME COMPLEXE QUI EXIGE

LA RIGUEUR

• OBTENIR DU LABORATOIRE LA SÉROLOGIE EN URGENCE

MERCI DE VOTRE ATTENTION

FACULTÉ DE MÉDECINE H . BASTARAUD -

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