La transition énergétique · 2017. 6. 5. · Les fondamentaux influant sur l’Energie sont...
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Transition énergétique : Pour
une approche systémique La Sécurité énergétique
Tewfik Hasni
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Préambule
La transition énergétique s’inscrit dans un cadre plus global, il
s’agit de la Transition mondiale qui est économique d’abord.
La rareté des ressources ne peut qu’induire des réformes
profondes du système actuel qui a atteint ses limites.
Les ressources de la planète arrivent à leur limite.
En fait nous assistons à une transition systémique souhaitée par
certains et combattue par d’autres. Elle verra peut être la fin d’un
monde unipolaire. La sphère financière subit déjà la guerre des
monnaies. Certains pays stockent de l’or.
Mais la 4ième révolution industrielle peut remettre tout cela en
cause
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Prix du pétrole
Il faut cependant, se rendre à l’évidence que la décarbonationest annonciatrice de la fin des énergies fossile. Cependant la stratégie retenue par l’Arabie Saoudite, laisse entendre que les objectifs géopolitiques vont prévaloir, cela se traduit par un maintien des hydrocarbures mais à un niveau de prix qui ne dépassera pas les 70$/baril. Certains avancent même une limitation des prix du brut entre 30 et 40 $/bbl sur une longue durée 2020-2025 (Saxobank). Le Prince Selmane a annoncé dernièrement que la période des prix bas pourrait durer prés de 15 ans.
A 70$/baril le pétrole fera face à des alternatives plus compétitives.
Le gaz de schiste certainement aussi.
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Les facteurs influant sur le modèle de consommation
énergétique Les fondamentaux influant sur l’Energie sont nombreux. Cela explique
pourquoi les prévisions concernant l’Energie restent difficiles à cerner.
En effet, la maitrise de l’évolution des prix du brut comme la part du
pétrole dans le mix énergétique de demain restent très aléatoires à
cerner.
l’énergie n’est pas une « commodity » comme les autres.
Il faut comprendre que la définition du modèle de consommation
énergétique se veut le choix du meilleur mix énergétique pour satisfaire
les besoins nécessaires pour assurer les objectifs de développement. Les
inputs nécessaires en dehors des besoins énergétiques sont: la
croissance démographique, les réserves en énergies.
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Constat sur la part hydrocarbures En 2017 Le constat fait remarquer cependant que : les 5 majors ont connu un
repli, la réduction du charbon est une tendance forte, la montée du gaz au
point de qualifier la moitié de ce siècle comme étant son âge d’or.
Cependat le charbon dépassera le pétrole.
O&G journal vient récemment d’affirmer que l’industrie du gaz n’est pas
rentable. Elle va se concentrer sur les gisements les plus rentables.
Une grande partie de la génération électrique aux USA est passée au gaz
après cela, soit de 19% à 30%.
Le système électrique est en partie limité par le système énergétique mondial.
Il faut donc investir dans les réseaux de transport et de distribution.
Il en découle bien sûr que le système électrique européen va pousser à la
production électrique décentralisée. Cela nécessitera d’investir aussi dans
des SmartGrid.
Il faut préciser que chaque pays aura son mix énergétique spécifique en
fonction de ses potentialités.
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Les usages
Sur le long terme, l’usage énergétique principal, sera la chaleur, à
l’exception de l’hydraulique.
Cependant la rareté des ressources va nous amener à un court-
circuit énergétique. Il faut éviter de le subir,
C’est vrai que l’inertie est inhérente à l’énergie, vous construisez
un barrage pour un siècle, une centrale nucléaire pour 50 ans,
une centrale classique pour 40 ans. L’investissement est
capitalistique aussi bien pour la génération que le transport et la
distribution.
Certains experts disent que tout l’avenir de l’humanité se joue
dans le triangle asiatique entre : Le Pakistan, le Japon et
l’Indonésie. C’est-à-dire nos marchés futurs.
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Le mix mondial d’Energies primaires
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Le mix mondial d’Energies primaires
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Les usages
L’Inde et la Chine ont d’énormes besoins en énergie. L’Inde
prévoit de construire autant de centrales à charbon que la Chine,
il en est de même pour le nucléaire.
Il est clair en termes d’usage, comme le fait remarquer Jean Luc
Godin, que la poursuite du modèle actuel avec 80 % d’énergies
fossiles était la moins couteuse et la plus pratique
Les effets sur le changement climatique ont faussé la donne.
La compétitivité des énergies alternatives est une réalité.
Après la COP 21, la part du charbon va cependant, diminuer.
Les objectifs arrêtés à la COP21 devraient se traduire par la
diminution des énergies fossiles. Le charbon sera le premier
touché. L’association des entreprises pour la séquestration du
carbone, a été dissoute.
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Les paramètres d’évaluation
Le prix
La sécurité d’approvisionnement
Le changement climatique et la COP 21
L’indépendance énergétique et non électrique seulement
La durabilité
L’intégration industrielle
L’adéquation avec les systèmes électriques (SMART
GRID)
Potentialité à l’export
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Synthèse des couts
Cts$/KWh 2016 observations
Solaire thermique avec
stockage
15
Solaire thermique hybride
avec gaz torché (70/30)
10
Eolien UE
Eolien (Maroc)
9,69
3
+2,85 cts$/KWh pour
stockage
Dernier appel d’offres
Photovoltaïque 8 (U.E.)
2,99 (Émirats)
+2,85 cts$/KWh pour
stockage
Nucléaire 10,26
Cycle combiné gaz
Sans subvention
12
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Synthèse des points déterminants du mix énergétique
Seule la filière solaire thermique hybridée avec du gaz répond le mieux à l’usage le
plus important celui de la chaleur.
Le cout de production des hybrides solaire-gaz amène à relever que la part variable
du cout ne dépasse pas les 10% des charges. Ce qui fait que le cout moyen de
production sur 25 ans permet à cette filière d’être la moins chère que toutes les
autres alternatives énergétiques réelles.
La COP 21 a par ailleurs tranché au compte du paramètre « Durabilité ». En effet la
décarbonation de l’économie avec pour objectif de ramener l’augmentation de
température à 2°C, entraine de maintenir 80% des réserves d’hydrocarbures dans le
sous-sol. L’Algérie a adhéré à cela.
C’est en ce sens que nous pensons que le mix énergétique de demain est déjà fixé. Il
sera à majorité solaire thermique parce qu’il faudra aller sur les champs de gaz ou
de pétrole qui seront arrivés à déplétion pour continuer à exploiter sur place les
réserves résiduelles. Elles représenteraient prés de 40% des réserves initiales, ce qui
n’est pas négligeable. Les usages énergétiques les plus importants seront la chaleur.
La part de l’électricité devrait croitre d’une façon importante. Il sera d’abord solaire
: Thermique et photovoltaïque avant l’éolien et les autres formes.
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Les engagements pris lors de la COP 21
Selon la Contribution algérienne présentée à la COP21, l’Algérie
s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de
7% à l’horizon 2030 en utilisant des moyens nationaux à travers des
actions visant opérer une transition énergétique et une
diversification économique.
Toutefois, cette réduction des GES pourrait atteindre 22% pour
peu que l’Algérie reçoive le soutien international nécessaire.
Elle se base notamment sur le programme national des énergies
renouvelables et de l’efficacité énergétique, qui vise la réduction
de 9% de la consommation globale d’énergie à l’horizon 2030
Il est prévu, dans ce cadre, d’augmenter la part de la production
nationale d’électricité à partir de sources renouvelables à 27% en
2030.
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Comment traduire les engagements de l’Etat
Le niveau de consommation de référence est celui
de 2015. Les tableaux suivants montrent bien que
les besoins sont importants.
Il est prévu de réduire la consommation d’énergie
globale de 9% à l’horizon 2030.
Pour cela, il est envisagé d’augmenter la part des
sources renouvelables à 27% de la production
nationale d’électricité.
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Mix énergétique actuelMTEP 2012 2015 2020 2030
Produits
pétroliers
12 16 22 30
GPL 2 2 2 2
Gaz
Sonelgaz 25,5 38 51 88
Dont domestique 7 9 10 14
Sonatrach
+clients
7,7 14 15,5 20
pétrochimie 3 3,5 8 14
S/Total gaz 36,2 55,5 74,5 122
Dont Energie 33,5 52 68,5 108
Total Energie 47,2 70 92,5 140 63,7 (COP 21)
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Modèle de consommation énergétique
scénario 12015 2020 2024 2030 2040
Laisse
z faire
rationalis
é
Laisse
z faire
rationalis
é
Laisse
z faire
rationalis
é
Laiss
ez
faire
rationalis
é
Consommation
Globale TWh/an
61 88 83 112 88 250 140 300 165
Consommation
Gaz 109M3/an
Electricité(SZ+Dom)
Pétrochimie
SH et clients
38
3,5
14
37
8
8
37
8
8
37
10
8
30
10
8
80
14
8
46
14
8
100
20
8
55
20
8
Export Gaz 109M3/an 55 25 25 23 30 0 10 0 0
Total Gaz 110 78 78 78 78 78 78 78 78
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Scénario 2 avec Energies renouvelables2015 2020 2024 2030 2040
Consommation
Globale
électrique TWh
61 88 112 250 300
Photovoltaïque 0,18 16,6 17,6 39 59
Eolien 0 0,31 0,6 0,9 1
Solaire thermique
hybridé-gaz torchés0,1 45 60 150 200
Cycle combiné gaz 61 26 33,8 60 40
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Synthèse des tableaux
Nous pouvons à partir de ce tableau, constater que le niveau de consommation énergétique pour 2015 est de 70 MTEP.
Nous devrions ramener ce niveau à 63,7 MTEP en 2030. Les besoins sur un scénario de laisser faire s’élèvent à 140 MTEP. Nous savons qu’il faille rationaliser la consommation énergétique. Il faudrait réduire cela de 50% au moins pour la consommation domestique. Il est vrai que la consommation énergétique pour l’industrielle devrait croire de l’équivalent des réductions obtenues dans la consommation énergétique domestique.
C’est pour cela que nous maintiendrons les 140 MTEP de consommation énergétique pour une croissance globale économique de 7%.
L’objectif de réduction de la consommation énergétique peut donc se traduire par une réduction de consommation de gaz naturel d’environ 76 milliards de M3/an.
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Proposition d’un nouveau programme énergétique
respectant les engagements du pays
S’il faut réduire la consommation énergétique de plus de 60 milliards de M3/ an de gaz, la
seule solution c’est de réduire la consommation gazière pour la génération électrique,
sachant qu’il existe une alternative pour la consommation énergétique sous forme de chaleur.
Le nouveau mix énergétique deviendrait comme suit:
production conventionnelle à partir du gaz , réduire de 30 000 MW à 10 000 MW (gain de 40
milliards M3/an gaz) gain pour Sonatrach c’est la subvention sur le gaz cédé à Sonelgaz
soit:517 millions $ pour un prix de cession à l’international de 8 $/MMBTU. En plus de la
réduction de la demande gazière locale.
En Conservant le ratio 20% de la production électrique globale à partir des énergies
intermittentes. Nous obtenons le Nouveau programme énergies renouvelables:
Photovoltaïque: 13 000 MW soit 39 TWh
Solaire thermique hybridé avec gaz torché en premier, production électricité et chaleur: 30
000MW soit 150 Twh (6 milliards M3/an gaz torché + 2 milliardsM3/an gaz naturel) gain pour
Sonatrach= la pénalité sur le gaz torché qui sera évitée soit 48 milliards DA.
Eolien et autres : 1 TWh
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New deal UE-Maghreb à la suite de la
COP21Les échanges énergétiques entre le Maghreb et l’UE
doivent s’envisager dans le cadre de la transition
énergétique qui s’impose de par la rareté des ressources et
ils doivent s’inscrire en plein dans la nécessaire évolution de
l’Economie Mondiale vers l’Economie Verte.
Les énergies fossiles vont aller en décroissant, certes plus
rapidement pour le pétrole. Cependant sans une
rationalisation dans l’utilisation du gaz, la décroissance
devrait aussi s’accélérer. Le gaz devrait revenir à sa mission
plus noble, celle d’être une matière première pour la
pétrochimie et les fabrications d’engrais.
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New deal UE-Maghreb à la suite de la COP21
Les autoroutes électriques en courant continu pour traverser la Méditerranée vont servir à satisfaire les besoins grandissants de la cote méditerranéenne de l’Europe.
Il faut bâtir ce partenariat à présent en partageant les ressources : L’Energie au Sud et le savoir et le financement au Nord. Le potentiel algérien représentant l’équivalent de 60 milliards M3/an, soit le reliquat d’énergie que peut exporter l’Algérie pour ne pas dépasser le seuil de dépendance fixé par l’Europe. Les 60 milliards M3/an représentent 30 000 MW de capacité électrique à partir de solaire hybridé avec du gaz pour 6milliards M3/an. Ce gaz serait d’abord le gaz torché, avant de consommer le gaz naturel.
Le codéveloppement est seul à être porteur du message de paix dans toute la région jusqu’au Sahel. L’export de gaz naturel pour horizon 2040 serait de 26 milliards M3/an de gaz + l’équivalent de 94 milliards M3/an en électricité, soit 47 GW.
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Le potentiel algérien à l’export
le projet DESERTEC a pu lever près de 400 milliards Euros pour
approvisionner l’Europe en solaire thermique.
Il faut savoir que pour transporter l’électricité sur de grandes
distances, pour éviter les pertes, il faut monter en tension
électrique. Les tensions de 850 KV sont préférables. L’optimisation
de cela passe aussi par l’utilisation de courants électriques à des
puissances de 6000MW. Ceci exclue totalement l’éolien et
photovoltaïque, seule des cycles combinés solaire thermique-gaz
torché avec turbines vapeur peuvent atteindre ces niveaux de
puissance à des couts concurrentiels.
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Le benchmarking des pays du MENA 2020 2030 2032
Algérie 27%22GW local
10GW export
Maroc 42% 52%
Arabie Saoudite 42 GW25 GW CSP
16 GW PV
9 GW éolien
1 GW géothermie
Dubai 5000 MW
Dont 1000 MW
CSP
Egypte 20%
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Le benchmarking des pays du MENA
En 2015 Les projets en exploitation dans la région
MENA (source DII)
Projets PV : 92 MW
Projets CSP : 171 MW
Projets éoliens : 1357 MW
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2014 Taux %
électrification
Part %
Energies
alternatives
Niveau
Particules
suspension
PIB $
Par unité
énergie
utilisée
Distorsion
Prix essence
Suite Taxes
et
subventions
Tunisie 100 15 23 10,47 0,56
Maroc 99 4 23 9,45 0,87
Algérie 99 0,1 69 7,46 0,17
Egypte 100 4 78 6,68 0,26
EAU 94 0 89 5,48 0,28
Jordan 99 2 30 5,22 0,88
Libye 100 1 65 5,19 0,06
Syrie 93 1 54 4,97 0,48
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2014 PIB par unité
énergie utilisée
$
Distorsion prix
essence
Suite aux taxes
et subventions
Distorsion prix
diesel
Suite aux taxes
et subventions
score
Tunisie 10,47 0,56 0,42 0,36
Maroc 9,45 0,87 0,58 0,36
Algérie 7,46 0,17 0,1 0,34
Egypte 6,68 0,26 0,1 0,24
EAU 5,48 0,28 0,39 0,35
Jordan 5,22 0,88 0,59 0,25
Libye 5,19 0,06 0,05 0,33
Syrie 4,97 0,48 0,21 0,27
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Synthèse du benchmarking 1-Le programme algérien pour les énergies renouvelables peut paraitre
ambitieux, il reste inférieur à celui des Saoudiens qui ont abandonné le
nucléaire. En taux de réalisation, l'Algérie est la dernière.
2-les mix énergétiques restent spécifiques, l’éolien est plus développé que les
autres filières, le solaire thermique est plus important que le photovoltaïque.
3 - En terme d’intensité énergétique l’Algérie se place après la Tunisie et le
Maroc. Cela se mesure par le PIB par unité d’énergie utilisée. En fait 80% de
l’énergie consommée sont consacrés aux ménages et au transport sans
création de richesse.
4- Pour les subventions, le tableau distorsion des prix de l’énergie place
l’Algérie en 4ième position après la Tunisie, le Maroc et les EAU. Les mesures
prises par l’Arabie Saoudite comme d’autres pays en ce qui concerne les
subventions devraient amener un retour aux subventions ciblées. Leur poids,
voire le tableau, ne permet pas de continuer dans la voie actuelle.
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Le marché
Le programme que nous proposons se structure par une part de photovoltaïque qui devrait atteindre les 13 000 MW en 2040 et le solaire thermique 33 000 MW.
Un tel programme est réaliste pour nous permettre de dépasser les 50% d’électricité renouvelables à l’horizon 2030.
Ce programme est réaliste car il représente une taille de marché cohérente avec l’objectif de réaliser une base industrielle du solaire en général. Le programme national actuel élimine de fait le solaire thermique avec seulement 2000 MW de prévus.
. le programme à l’export pouvant atteindre jusqu’à 40 000 MW en faisant le swap du gaz exporté par de l’électricité solaire thermique hybride. Les énergies intermittentes ne répondent pas aux exigences du marché de l’électricité à l’export. 40 000W à un LCOE à 14 cts$/KWh cela fait plus de 33 milliards $/an de recettes.
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Les acteurs du programme
Sonatrach doit développer un partenariat public –privé dans les énergies renouvelables pour mettre en œuvre les programmes nationaux révisés d’énergie renouvelable ainsi que ceux à l’export
Ce partenariat pourrait se traduire par la reconstitution de la société de développement.
La société de développement prépare la maturation du projet : les études technico économiques, le Montage en Project-Finance, l’appel à investisseurs en BOOT (Built Own Operate Transfer), Construire,investir,Opérer,Tranférer.
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Les acteurs du programme
Les projets nationaux seront réalisés à 50% de participation au
moins par la partie étrangère. La règle des 49/51 devrait réviser
pour ces cas aussi bien les projets nationaux qu’à l’export. Si
pour l’export nous devons garder les 50%, pour le programme
national la tiers bloquant est suffisant. Il n’y a pas de rente à
protéger. IL faut savoir que ces projets sont capitalistiques, le
bon sens s’impose. Nous n’avons pas à financer les projets à
l’export, cela reviendrait à réaliser des investissements à
l’étranger.
C’est aussi une façon de partager le risque avec les autres. Les
effets induits sur la croissance seront par contre conséquents
pour le pays. Nous avons vu le cas du Maroc.
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Le réseau national et d’export en HVDC : le Desertec algérien
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Conclusion
L’investissement dans l’Energie d’une façon générale, est et restera
capitalistique.
L’investisseur ne peut accepter des risques inconsidérés. Les réformes devront
prendre en charge ces attentes .
La sécurité énergétique impose une approche rationnelle dans la
détermination du mix énergétique.
Nous retiendrons l’analyse d’experts européens qui ont conclu par l’idée
suivante:
Les gagnants demain seront les pays qui auront les ressources suivantes:
Le Soleil et le Savoir
Il faut aussi retenir l’autre idée de leur part: Noé n’aurait jamais construit son
Arche sous les eaux.