La théorie de l'Œuf cosmique selon Richard Le Bon

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Nouvelle conception cosmologique dite de l'Œuf cosmique ayant l'intérêt d'intégrer les principaux paramètres de l'énigme de l'Univers d'une façon simple, logique et concise (16 pages). Théorie ayant circulé dans les milieux universitaires et qui réclame depuis, soit la reconnaissance, soit des objections – d'où sa présence sur Internet.

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La théorie de l’Œuf cosmique ▪ Richard Le Bon 1

La théorie de l'Œuf cosmique selon Richard Le Bon

Nouvelle conception cosmologique dite de l'Œuf cosmique ayant l'intérêt d'intégrer les principaux paramètres de l'énigme de l'Univers d'une façon

simple, logique et concise (16 pages). Théorie ayant circulé dans les milieux universitaires et qui réclame depuis, soit la reconnaissance, soit

des objections – d'où sa présence sur Internet. SOMMAIRE

Introduction de la théorie

1. L'expansion incurvée et la spirale 2. Le temps, l'espace et la relativité : vitesse relative et absolue

3. Le Spin, les quatre dimensions et les quatre grandes forces cosmiques 4. La création de la matière et des galaxies

5. Le point de retour : la vitesse relative absolue et la fin du temps 6. Le retour, le camp antiparticulaire et l'Œuf cosmique

7. Résumé sommaire 8. Annexe 1. Relativité matière/espace et constante cosmologique 9. Annexe 2. Note de l’auteur et raison de la présence sur Internet

Dossier de presse sur Richard Le Bon

Pour en savoir plus : http://www.writingbox.net/oeufcosmique/intro.FR.html

Introduction SPIN DE L’UNIVERS ET ŒUF COSMIQUE Théorie épistémologique de l’Univers : une symphonie de sens La plus vieille conception cosmologique de l’Histoire est sans conteste celle de l’œuf cosmique que l’on retrouve dans les mythologies chinoise, indienne et égyptienne, pour ne nommer que celles-là. Conception apparemment naïve puisqu’elle découlait du cadre de référence de ces penseurs qui, ayant noté que toutes les formes de vie semblaient provenir essentiellement de l’œuf, en déduisirent que l’Univers devait nécessairement ressembler à un œuf, d’où cette inclination de la nature à reproduire sa forme infiniment.

Plus de quatre mille ans se sont écoulés depuis cette première conception de l’Univers jusqu’au " big bang " d’aujourd’hui et, de tous les arguments proposés pour justifier cette dernière théorie, les moins contestés demeurent le phénomène d’expansion de l’Univers témoigné, entre autres, par l’éloignement croissant des galaxies ainsi que la capacité de la dite théorie à résoudre les questions ayant trait à la nucléosynthèse.

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Malgré cela, force est de constater, à la lumière des multiples débats des astrophysiciens et cosmologues de notre siècle, que cette conception linéaire et excessivement violente de la naissance de l’Univers n’est pas satisfaisante pour saisir le " phénomène Univers ". À cet égard, il n’y a qu’à penser à la polémique récente concernant son âge et passant soudainement, selon les estimations, de vingt à dix milliards d’années. On peut penser aussi, et cela y est relié, au phénomène de l’accélération des galaxies en rapport avec leur éloignement qu’on résout grossièrement en introduisant une constante cosmologique inexpliquée. Mais il y a aussi et bien sûr cette question de la création de la matière difficilement résoluble dans le contexte d’une dédensification radicale de l’espace qu’est un big bang. Ce ne sont pas les questions qui manquent. De fait, si l’hypothèse du big bang a été à même de résoudre plusieurs énigmes, elle en a aussi posé beaucoup d’autres irréductibles qui contestent, par leur omniprésence, la véracité de la théorie du big bang dans ses termes actuels. Mais au-dessus de tout cela, et c’est là sans doute son échec le plus notable, cette conception cosmologique est demeurée incapable de nous donner ce à quoi on est en droit de s’attendre de toute théorie explicative satisfaisante, soit de la clarté et une vision globale du phénomène mettant en scène, et de façon concise, les principaux paramètres de son énigme.

Admettant les lacunes inhérentes à une telle conception cosmologique, Stephen Hawking, physicien de renom, écrira dans les dernières lignes de son livre Une brève histoire du temps : « Si nous découvrons une théorie complète, elle devrait un jour être compréhensible dans ses grandes lignes par tout le monde, et non par une poignée de scientifiques. Ainsi, nous tous, philosophes, scientifiques et même gens de la rue, seront capables de prendre part à la discussion sur la question de savoir pourquoi l’Univers et nous existons. »

Cela étant dit de cette précarité de la théorie du big bang, deux mots sur l’épistémologie et son approche distinctive dans le champ cosmologique :

« Le scientifique procède depuis les phénomènes observables de la nature jusqu’à la recherche du sens qui les anime. L’épistémologie procède depuis le sens supposé de la nature vers la recherche de sa manifestation dans les phénomènes naturels. »

Ce que cette définition comparative illustre, c’est une différence de direction d’appréhension du réel, direction qui permettra entre autres à l’épistémologue d’exclure, contrairement au scientifique, l’hypothèse d’un univers en expansion infinie pour cette raison que l’épistémologie suppose a priori le sens, alors que l’infini, par définition indéfinissable, est en cela même " insignifiant ". L’épistémologie est donc une science du sens, et c’est de sens que réclame la science cosmologique, de ce sens qui saura orchestrer la pluralité des phénomènes que nous connaissons dans un tout homogène, harmonieux et

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compréhensible. C’est, une fois de plus, l’attente légitime de particules ou de ces sondes fabuleuses lancées aux confins de l’espace : elle proviendra d’une intelligence et d’une imagination humaines.

« Je crois qu’une spéculation hardie est à même de nous faire progresser et non une accumulation d’expérience. Du matériau empirique incompréhensible, nous en avons plus qu’il n’en faut. »

Albert Einstein était l’auteur de cette réflexion. C’était en 1952.

Cela dit, voici donc une nouvelle théorie cosmologique qui aura le mérite de tenir compte de l’expansion de l’Univers, de son retour nécessaire, de la courbure de l’espace, de l’intrication spatio-temporelle (les lois de la relativité), de l’accélération des galaxies en rapport avec leur éloignement (la constante cosmologique), d’une vitesse absolue, des quatre grandes forces cosmiques, de la création de la matière, du camp antiparticulaire, et enfin du début du temps sans big bang et de sa fin sans big crunch.

Nous retrouverons ainsi, et contre toute attente, un Œuf cosmique. Note. Le signe @ qu’on retrouvera à certains endroits du texte servira à identifier les passages ayant trait à des définitions, explications ou prédictions inédites. 1. L’expansion incurvée et la spirale Imaginons une expansion dont la trajectoire des particules serait incurvée conformément à la courbure de l’espace. Nous obtiendrons un dessin qui ressemblera à ceci :

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Isolant dans un second temps une de ces particules, nous retrouverons alors une forme progressive s’apparentant à la spirale. Sachant qu’on la retrouve dans la nature sous une multitude de formes (coquillage, fleurs, galaxies, phalanges des doigts) et qu’elle recèle des propriétés mathématiques fondamentales (la spirale logarithmique fait l’objet de multiples recherches et elle a notamment conduit aux découvertes récentes de la physique du chaos), cette configuration cosmique spiralée n’est pas dénuée d’intérêt : en témoigne la fascination qu’elle a (la spirale logarithmique) exercé sur nombre d’artistes et architectes de l’Histoire via les fameuses proportions du rectangle d’or qui lui sont intimement liées : des pyramides d’Égypte en passant par Léonard de Vinci jusqu’à nos jours. Mais au-delà de ces considérations et quoi qu’il en soit de l’intérêt qu’on ait pu porter à cette forme fondamentale (et fascinante parce que fondamentale), nous obtenons, et c’était le but de l’exercice, une " expansion incurvée ". Poussant un peu plus avant la démarche, il ne reste plus qu’à appliquer cette logique progressive de la spirale à un univers entier et en explorer les conséquences dialectiques et les significations d’ordre astrophysique qui en découleraient. 2. Le temps, l’espace et la relativité : vitesse relative et absolue Imaginons une spirale déployant l’espace (le champ énergétique) et qui le ferait en vertu du mouvement cosmique que l’on appellera son " Spin ". Mais d’abord, qu’est-ce que ce mouvement? @ Non pas quelque chose comme le témoin transcendantal d’un déséquilibre dont il serait le facteur compensatoire. Il faut en convenir, c’est abstrait. D’ailleurs la meilleure façon qu’on ait trouver pour apprivoiser le sens de ce mouvement cosmique est bêtement celle d’y prendre part en le mimant, c’est-à-dire en le rythmant à l’aide d’une mesure toute aussi abstraite que nous avons appelée le temps. Et parce que le mouvement est indissociable de l’espace (il ne saurait y avoir de mouvement sans espace), @ le temps se révèle aussi être, conséquemment, une mesure de l’espace.

Pour faire court quant à ces définitions et illustrer ce principe, nous dirons plus simplement qu’à chaque rotation complète de la spirale nous aurons complété " un temps ".

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Dès lors, et considérant cette spirale, nous pourrions affirmer légitimement deux choses distinctes. À mesure qu’on s’éloigne du centre : A) Il y a augmentation de la distance par temps (par rotation), et donc augmentation de la vitesse OU B) Il y a dédensification et expansion du temps traduite par une augmentation de la distance, et donc aucune fluctuation de la vitesse. Ces conclusions paradoxales le demeurent dans la mesure où l’on ne reconnaît pas le positionnement des points de vue descriptifs; le premier décrit la spirale à partir d’un point de référence dans la spirale tandis que le second ne s’y situe de façon statique mais plutôt s’imprègne de sa logique progressive. En d’autres mots, le premier est dans une optique relativiste, le second dans une optique absolutiste. De ces deux points de vue légitimes découlent ainsi deux notions tout aussi distinctes :

▪ La vitesse absolue, signifiant que relativement à notre propre temps, on ne parcourrait jamais plus qu’une certaine distance. ▪ La vitesse relative, perceptible et définissable depuis un positionnement spécifique dans la spirale, ce qu’on pourrait plus commodément traduire en terme d’une fluctuation objective de la densité d’espace. Ainsi plus nous nous enfonçons au centre de la spirale, plus l’espace est dense, plus

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nous semblons (d’un point de vue périphérique et relatif) ralentir. À ce propos, si un tel ralentissement est perceptible, c’est qu’on ne perçoit pas, de ce point de vue, la densification de la distance spécifique dont il est question, décelable lorsqu’on considère la densification de l’espace dont est objet la spirale. @ Notons aussi l’intérêt que cela constituerait une façon rigoureusement satisfaisante d’expliquer le phénomène d’accélération des galaxies en rapport avec leur éloignement. En effet, dans une spirale expansionniste, tout ce qui s’éloigne le fait de plus en plus rapidement.

En somme, ce qui est mis en lumière dans un tel système, c’est une fluctuation de la distance ou du temps (et de leur relativité) en fonction de la densité d’espace spécifique de l’observateur, densité qui correspond de façon inversement proportionnelle à une vitesse spécifique. Autrement dit, la distance est à la vitesse ce que le temps est à l’espace, et ainsi, la vitesse ou la densité d’espace conditionne la mesure de la distance ou du temps, témoin en cela de ce qu’on pourrait appeler la relativité de la spirale.

Il n’existe pas de façon plus simple d’expliquer le principe de la relativité, et les observations de la physique concernant ces lois vont dans le même sens que ce que nous venons de décrire.

Ainsi, plus un corps est soumis à une grande vitesse, moins il bénéficie de temps (par seconde) relativement à un corps inerte. Et à l’inverse, si un corps se situe à proximité d’une grande masse, plus l’espace ainsi densifié lui fera bénéficier de temps (par seconde) relativement à un corps non soumis à ce phénomène. Dans le même sens encore, on note qu’un corps soumis à une vitesse se densifie, témoignant en cela du lien qui existe entre la vitesse et la densité de l’espace, @ laquelle densification exprimerait un positionnement à l’espace ambiant autorisant sa vitesse (et impliquant en cela son déficit temporel), suggérant implicitement qu’il soit possible d’obtenir une distance spécifique non plus seulement en terme d’une propulsion, mais aussi en terme d’une densification de la masse.

@ En outre, il découle que si la vitesse se définit dans les termes d’une certaine distance par temps, l’espace doit conséquemment être défini dans les termes d’une certaine quantité de temps par distance. @ Et, à partir de là, c’est inévitable, si E = m • c2, donc t/d = m • d2/t2, donc t3/d3 = m, donc E3 = m! (Voir Annexe 1 concernant la constante cosmologique) On le constate, cette conception cosmologique spiralée n’est pas sans conséquence dialectique significative et compromettante.

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3. Le Spin, les quatre dimensions et les quatre grandes forces cosmiques

Du Spin, nous avons vu émerger les notions de distance et de temps desquelles, par leurs interactions immédiates, émergent les concepts de vitesse et de densité d’espace.

Ainsi, le temps, la distance, la vitesse et l’espace constitueraient les quatre piliers ou dimensions du Spin, déterminant, à partir de leurs réseaux interrelationnels multiples, le tissu des lois de ce qu’il serait convenu d’appeler une spirale cosmique.

Sachant que quatre est le nombre minimum de points requis pour décrire une figure tridimensionnelle, ce qui constituerait un tétraèdre (une pyramide à quatre faces), on constate par là qu’il est possible de constituer un tout à partir de seulement quatre paramètres (qu’il est possible de relier avec un minimum de trois axes sur six possibles).

Connaissant la propension de la nature au moindre effort, cette structure est, d’un point de vue épistémologique, digne d’intérêt. À ce chapitre, elle offre un réseau structural très spécifique qui serait témoin de la logique fondamentale du tout (du Un) Univers, et en dernière instance la vie.

@ Dans cette optique, il n’y aurait qu’un pas à franchir pour suggérer que les quatre grandes forces cosmiques, à dire la gravitation, les interactions fortes et faibles et l’électromagnétisme, soit les manifestations macrocosmiques des quatre dimensions qui découlent de notre Spin cosmique.

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Dans un tel cas, si cela était mathématiquement confirmé, nous pourrions affirmer avoir résolu l’énigme de l’Univers. 4. La création de la matière et des galaxies Une spirale expansionniste se constitue d’une superposition de strates de moins en moins dense à mesure qu’on s’éloigne du centre. Il en résulte la rencontre, d’une strate à l’autre, de deux espaces de densité différente qui autoriserait la création de galaxies qui seraient alors les conséquences de la friction cosmique interstratale; la configuration spiralée qu’arborent nos galaxies étant par ailleurs conforme aux suggestions que proposerait une telle usine galactique. Spéculant davantage sur cette production galactique, il nous faudrait d’abord réintroduire une spirale très spécifique en supposant qu’elle constituerait la courbure objective du cosmos; soit celle de la fameuse spirale logarithmique.

Cette spirale est dotée, on l’a mentionné, d’une multitude de propriétés mathématiques et l’est peut-être parce qu’elle déploie, dans ce qui semble être son infinité, toute la logique du Un. En effet, à partir de ce nombre (ce qui serait mathématiquement le début du temps), cette spirale semble pouvoir exposer toute la complexité mathématique de notre univers.

Cela étant dit et supposant cette courbure spécifique de l’espace, nous pouvons constater qu’au centre même de cette spirale, soit à partir de la plus petite unité, soit le Un, il existe pendant le premier tour (le premier temps) une relation interstratale qui est d’un ordre supérieur à celle d’une relation cubique. @ Revenant à notre E3=m, on y verrait alors réunies les conditions requises à la création de la matière; création qui se ferait par ailleurs de manière continue.

(les nombres indiqués : 1, 2, 3, 8, 13, 21, 34)

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@ Dans une telle spirale cosmique donc, les galaxies verraient le jour au premier temps de l’Univers, soit en son cœur même.

Mais encore, et d’un point de vue épistémologique, qui dit cœur dit périphérie; qui dit premier dit dernier. 5. Le point de retour : la vitesse relative absolue et la fin du temps

Le point de retour " nécessaire " d’un tel univers, soit ce qui correspondrait au seuil maximal d’expansion de son champ énergétique (au moment où son tissu n’aurait plus d’élasticité) équivaudrait également, en vertu des lois de la relativité que nous avons abordées, à ce qu’il serait convenu d’appeler une vitesse relative absolue. Or ce point de retour nécessaire devrait tout aussi nécessairement correspondre à quelque chose de précis qui aurait une équivalence dans la construction mathématique que suggère cette conception spiralée de l’Univers. Cela dit, si nous déployons une spirale expansive dans l’espace tel que ferait un jet de lumière, nous noterons de façon intéressée que la tête d’un tel jet lumineux rejoindra sa queue (tel l’Oroboro mythologique), et de telle sorte qu’on retrouvera ultimement un cercle parfait (en plan bidimensionnel). @ Ce moment précis indiquerait la vitesse relative absolue; soit très précisément le point de retour de la spirale Univers vers son centre; la fin de l’expansion de la spirale qu’il serait tout aussi convenable d’appeler, en des termes plus spectaculaires, la fin des temps.

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Note. Au regard de ces dessins et bénéficiant en cela d'un point de vue qui est irréel, personne ne pourrait avoir cette perspective de l'Univers, la distance séparant la tête de la queue demeure toujours la même. Toutefois, depuis le point de vue de ce qui est à l'intérieur de cette spirale, la seule perspective autorisée par l'Univers, l'écart séparant la tête de la queue diminuera en termes de fractionnement de la circonférence à parcourir à la tête pour rejoindre la queue. A) La tête a 1/3 temps ou 1/3 rotation d'écart avec la queue. B) La tête a +- 1/18 de rotation ou 1/18 de temps de retard sur la queue. C) +- 1/34 de rotation ... et ainsi de suite jusqu'à la rencontre projetée, au moment où le fractionnement de l'écart deviendra insignifiant à l'Univers lui-même.

À ceux qui objecteraient que la tête d'un tel jet lumineux ne rejoindra jamais sa queue en vertu du précepte selon lequel " entre deux points, il en existe une infinité d'autres ", il y a à ce propos un philosophe grec du cinquième siècle avant notre ère, Zénon d'Élée, qui s'était servi de ce même précepte pour proposer qu'une flèche, ayant parcouru la moitié de sa distance pour atteindre sa cible, se devait alors de parcourir la moitié de la distance résultante, et ainsi de suite à l'infini, et de telle sorte qu'elle n'y parvienne jamais! Ce que ce paradoxe met en lumière, c'est précisément l'impertinence et l'inadéquation du concept d'infinité appliqué tours distance; la flèche atteindra sa cible; la tête rejoindra la queue; @ lequel concept d'infinité ne serait applicable de façon signifiante qu'à la notion de mouvement. 6. Le retour, le camp antiparticulaire et l'Œuf cosmique

Voici donc le retour d'une spirale logarithmique à partir de son expansion initiale. Spécifions que ceci est une représentation bidimensionnelle qui ne tient évidemment pas compte du nombre de tour correspondant à la vitesse relative absolue.

On note que dans une telle représentation de l'Univers, la métaphore dynamique la plus juste pour en traduire le sens n'est pas tant celle d'une explosion/implosion; d'un big bang et d'un big crunch; mais plutôt celle d'une respiration; inspiré/expiré.

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@ La spirale qui effectue le retour, et en cela qui complète l’œuf, constituerait le camp antiparticulaire (la spirale inversée) et serait définissable par un réseau relationnel des quatre dimensions du Spin contraire au camp particulaire qui est le nôtre (le camp expansionniste). Ayant fait mention du fait que trois axes sur six disponibles sont suffisants pour relier quatre paramètres (voir page 7, tétraèdres), les trois axes restants d'un choix spécifique détermineraient ainsi, et par abstraction, le camp antithétique qui en résulte. Ainsi, et au risque de faire de la science-fiction, alors que de ce côté-ci de l'Univers nous sommes les maîtres de la distance et de la vitesse en même temps que les victimes impuissantes de l'espace et du temps, de l'autre côté, dans l'autre sens de l'Univers, ce serait très exactement l'inverse. Nous laisserons à d'autres le soin de spéculer sur la distinction perceptuelle qui découlerait d'un tel univers.

En guise de conclusion et considérant les maints parallèles existants entre la dialectique de la spirale et les lois physiques de l'Univers, et ne serait-ce que dans les vertus explicatives explicites de la spirale et dans son incomparable capacité de synthèse, un pas ne semble demander tout bonnement qu'à être franchi afin de voir être de nouveau affirmé que l'Univers est un Œuf. @ Cela dit, et en vertu d'un point de vue essentiellement épistémologique, j'affirme que l'Univers est un Œuf.

Richard Le Bon

Épistémologiste

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7. Résumé sommaire 1) L'expansion de l'espace Univers est celle d'une spirale qui s'exprime de façon dynamique par un Spin créateur des quatre grandes forces cosmiques (gravité, interactionnel fort, faible, électromagnétisme) analogues au quatre piliers de la dite dialectique de la spirale que sont la distance, la vitesse et l'espace.

2) Les lois de la relativité découlent essentiellement de ce qui pourrait être traduit en termes d'un positionnement dans l'espace de la spirale, position qui équivaudrait aussi à une vitesse spécifique déterminant notre relation à la distance et au temps. Cela impliquera, subséquemment, que nous pourrions dès lors envisager les déplacements dans la distance et dans le temps dans les termes d'une fluctuation spécifique de notre relation à la densité de l'espace (le champ énergétique) disponible. Illustrant ce principe, donnons une vitesse à un objet; il se densifie de façon à acquérir le positionnement à l'espace permettant sa vitesse; il bénéficie de moins de temps par seconde que nous, parce qu'il bénéficie de plus de distance que nous. Cela n'est pas une image simpliste; dans la relativité proposée par la spirale, la distance est à la vitesse ce que le temps est à l'espace. Ainsi, revenant à notre objet propulsé, à mesure que nous le ralentissons, il se dédensifie de telle sorte qu'une fois arrêté, il acquiert la même relation que nous à l'espace, et ainsi la même relation au temps et à la distance. Notons que la densification (la vitesse) d'un objet a une incidence beaucoup plus élevée sur la distance que sur le temps; en effet, les fluctuations de la mesure du temps observées depuis un objet en mouvement sont infimes. Maintenant, un exercice périlleux. @ Si nous parvenions à ralentir davantage cet objet déjà arrêté (?!), nous serions alors témoins de sa " dédensification " qui impliquerait une fluctuation temporelle tout aussi substantielle que la distance l’avait été lors de sa densification précédente. De la sorte, l'objet bénéficiera de beaucoup plus de temps par seconde que nous, sorte d'étirement du temps, tout en subissant une infime fluctuation de sa distance relative. 3) Le retour de la spirale cosmique complète une forme qu'on pourrait dire être l'Œuf Univers : infini en terme du mouvement qui se manifeste en son sein, successivement sous forme expansionniste puis impansionniste, particulaire puis antiparticulaire, et fini en termes des distances qui le délimite nécessairement. Annexe 1. Relativité matière/espace et constante cosmologique Considérons chacune des rotations de ce schéma en terme de temps dont la continuité serait assurée par la forme spiralée sous-jacente à l'axe horizontal. Rotation 1 : premier temps; Rotation 2 : deuxième temps, etc.

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On constate alors que d'une rotation à l'autre, d'un temps à l'autre, il y a depuis le centre (donc de façon relative) une augmentation de la distance et donc, par définition, une augmentation de la vitesse : distance/temps ou d/t.

De façon inverse et tout aussi valable, on pourrait aussi identifier cette fluctuation relative en termes d'un appauvrissement du temps par distance, soit par l'équation t/d qui se traduit visiblement, dans le schéma, par une dédensification relative et progressive (depuis le centre) de l'espace. Ce qui en découle est une définition équationnelle de l'espace et de sa densité par les termes temps/distance ou t/d. Cela ne sera pas sans conséquence dialectique.

Considérons à nouveau ce schéma en y ajoutant cette fois-ci des particules de matière pour chaque rotation (chaque temps) ayant cette particularité de prendre de l’expansion au même rythme que l'espace. Depuis ces particules, il sera impossible de percevoir cette fluctuation relative de la vitesse ou de l'espace pour cette raison qu'occupant la même proportion de l'espace disponible, on acquerra l'impression d'aller invariablement à la même vitesse. Autrement dit et encore, il sera impossible de noter la fluctuation relative de la vitesse tant qu'on conservera la même relation à l'espace et, à ce qui est dans ce cas-ci équivalant à sa courbure.

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C'est ici qu'intervient l'apparente audace de cette théorie, apparente audace en ce sens que, en réalité, elle s'inspire directement des leçons de la théorie atomique. Ayant considéré que l'espace pouvait être défini par l'équation t/d, et que l'espace cosmique – le champ énergétique – est, selon les termes mêmes de la théorie atomique, la forme la plus fondamentale et élémentaire d'énergie, on est amené à reconsidérer l'équation d'Einstein E = m • c2 dans les termes où l'énergie, où l'espace (E ou t/d), est égale à la masse (m) fois la vitesse absolue au carré (d2/t2), soit t/d = m • d2/t2. On en vient inévitablement à t3/d3 = m ou E3 = m. Cela étant admis (hypothétiquement bien sûr), revenons à notre schéma précédent avec cette fois-ci des particules dotées d'une relation cubique à l'espace; nous nous retrouverons dans un système où les particules expansives ne prendront pas de l’expansion au même rythme que l'espace dans la mesure où x3/x n'est pas égal à (x+1)3/(x+1). De sorte que, depuis ces particules (donc de façon relative encore), il y aura une fluctuation de la courbure de l'espace (donc de sa densité) et, conformément à l'hypothèse, fluctuation de la vitesse. De façon grossière et dans un système où des particules ne seraient soumises à aucun phénomène expansif, comme dans le schéma suivant, c'est tout comme si la particule C calculait, selon le principe de vitesse absolue, qu'il faut parcourir 3 distances pour chaque temps. Ainsi, considérant qu'il y a 6 distances depuis le début, elle conclura qu'il s'est écoulé 2 temps depuis le temps 0. À l'opposé, la particule A définira 1 temps en terme de 1 distance et ainsi, comptant 6 distances jusqu'à la fin du temps, conclura que l'Univers a 6 temps d'âge.

Ce que cet exercice soulève dans le cadre de cette théorie, c'est, vous le constatez, le caractère relatif de la mesure du temps, mais aussi et surtout une hypothèse quantifiée de cette relation spécifique;

@ relation matière/espace déterminant la fameuse constante cosmologique qui, à cet égard, serait donc de plus en plus grande à mesure que nous progressons dans le temps.

@ Cette théorie suggère donc implicitement que la matière serait, dans une moindre mesure, soumise à l'expansion universelle au même titre que l'espace.

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Incidemment, et parmi les questions d'ordre philosophique que résoudrait l'Œuf cosmique; la dite énigme de la Création de l'Univers.

@ La création – ce qui a débuté et qui finira – est un processus qui s'inscrit nécessairement dans le temps. Or, l'Univers contient le temps tout comme il contient l'espace et, à ce titre, il ne lui est pas soumis. L'Univers serait une présence éternelle dans un horizon sans passé ni futur : jamais détruit parce que jamais créé.

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Annexe 2. Note de l'auteur et raison de la présence sur Internet Cette théorie a été rédigée à Montréal en 1992 et a depuis circulé, entre autres dans plusieurs universités aux fins de se voir soit confirmée, soit infirmée par les autorités compétentes. Hélas, depuis près de quatre ans, aucun des physiciens et départements contactés n'a encore voulu se prêter à l'exercice. Est joint ici l'essentiel des commentaires qu'elle a soulevés : Université de Montréal, M. Derôme, directeur du Département de physique : « Il n'y a pas personne ici d'assez compétent pour voir cela. » Université de Montréal, M. René Racine, astrophysicien : « La relativité générale énoncée par Einstein me suffit. » Université McGill, M. Strom Olson et M. Das Gupta, directeurs du Département de physique : « Allez voir à l'Université de Montréal. » Université de Sherbrooke, M. Read, recteur : « Cela ne correspond pas à ma vision du monde. » Université de Vancouver, ICRA, M. Unhru, directeur du Département de cosmologie : « Un vague discours sur des spirales n'est pas suffisant. C'est à vous et à vous seul d'en faire la démonstration mathématique. » Université de Chicoutimi, directeur du Département mathématique : « C'est trop compliqué à traduire en termes mathématiques. » Collège de France, professeur honoraire, M. Jean-Claude Pecker : « La plausibilité n'est pas le seul critère de science. » Université de Cambridge, Stephen Hawking, directeur de la Faculté de physique théorique : >> Trois accusés de réception sans suite ni commentaire. Il y a également tous ceux qui n'ont jamais répondu de quelque manière que ce soit – pratique hélas courante – parmi lesquelles on retrouve plusieurs universités et aussi nommément les auteurs Hubert Reeves et John Gribbin, respectivement de La Sorbonne de Paris et de l'Université Cambridge. Je m'accorde cette liberté de dire que je n'ai pas beaucoup d'admiration pour un tel éventail de réponses, cela compte tenu du gigantisme de la prétention théorique – ce qui devrait en faciliter le discrédit –, mais aussi et surtout au regard d'une théorie qui, à mes yeux, est pleine de sens et d'espoir.

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Cela dit et nonobstant cette curieuse façon de faire, l'objet de la diffusion de cette théorie demeure ici la même : être contredite ou alors confirmée. La recherche est futile si ses fruits ne peuvent pas être partagés. À tous ceux-là intéressés sincèrement à la connaissance et à l'Univers, merci de votre attention. Richard Le Bon

Note aux lecteurs : Tous les lecteurs de la théorie personnelle développée par Richard Le Bon (disparu en 1996) sont invités à transmettre leurs avis, interprétations et analyses à la responsable du site Web http://www.ecritoire.net/oeufcosmique/intro.FR.html qui se chargera de les publier dans ces pages. Par ailleurs, si vous avez des informations concernant l'auteur de cette théorie, je vous serais très reconnaissante de communiquer avec moi. [email protected]