La science fiction-dans_l_oeuvre_de_kubrick
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La science fiction dans l'oeuvre de Kubrick
Pour son huitième film, Stanley Kubrick s’oriente vers un autre genre. Pour la première et la dernière fois dans son œuvre, le cinéaste tourne un film de science-fiction
● « 2001 : l’odyssée de l’espace » est sans aucun doute le chef-d’oeuvre absolu du cinéma de SF
●2001, l'odyssée de l'espace modifia à jamais le film de science-fiction.
Un scénario typique de la SF des années 1960
Le scénario de 2001 est assez conventionnel : le postulat en est que les extraterrestres ont visité la Terre il y a quatre millions d'années, et qu'ils sont à l'origine, artificielle, de l'évolution du singe vers l'Homme. Ils ont laissé un émetteur sur la Lune et un relais en orbite autour de Jupiter. L'accès des hommes à la science étant prouvé par l'aptitude de ceux-ci à atteindre la Lune, la « sentinelle » en informe le relais autour de Jupiter, à charge pour ce dernier d'informer les « Grands Anciens galactiques » du succès de l'opération
Un cadre Futuriste
Dans "l'espace spatial" il n'y a plus de terroirs. Les nourritures sont réduites à des liquides de saveurs et de compositions diététiques différentes.
Au reste comment se présente la micro-planète hypertechnique. On ne marche plus à l'extérieur de la "balle" et en suivant les rythmes solaires et lunaires mais à l'intérieur de la "bulle" et dans une lumière artificielle permanente.. De même les fauteuils kitsch de l'espace ressemblent à des sortes de cactus sans aiguilles et constituant un paysage en réalité de désolation.
Des lois physiques respectées
Stanley Kubrick n'oubli jamais l’absence de gravité et propose des solutions originales à ce problème : la station spatiale est une grande roue qui tourne sur elle-même pour la recréer ; le sol des navettes et recouvert de scratch pour que les pieds s’accrochent ; le vaisseau spatial vers Jupiter est lui aussi constitué d’une roue.
Le silence du vide
L’espace est par nature silencieux, celui de 2001 : l’odyssée de l’espace l’est aussi. Tous les films de science-fiction font entendre d’énormes explosions et les bruits de moteur, ce qui n’a aucun sens dans l’espace (pas d’air, pas de son). Stanley Kubrick fait le pari d’un silence assourdissant rempli uniquement de la respiration du personnage et même si le film est plus lent et vide ainsi, il gagne en réalisme et en force : les sorties dans l’espace sont des plus stressantes, sans le côté rassurant d’un environnement bruyant.
Des vaisseaux dans l'espace
D’une longueur impressionnante, Discovery a pour mission de se rendre aux environs de la planète Jupitere vaisseau, d’une blancheur immaculée, a l’apparence d’un « train spatial » dont l’ensemble des wagons se terminerait par une immense sphère, habitacle principal des membres d’équipage. Le Discovery possède un hangar où sont stockés des Pods, petits vaisseaux sphériques à une place et munis de pinces.
● Le tout premier vaisseau de SF cinématographique a posséder enfin une apparence très crédible, et c’est certainement aussi l’un des plus beaux.
● Ce « design » très élaboré des vaisseaux de 2001 aura d’ailleurs un impact sur la série COSMOS 1999 quelques années plus tard, sans compter STAR WARS
La présence extra-terrestre
Le monolithe
●Une civilisation extra-terrestre, représentée par le monolithe, donne le coup de pouce pour que commence l’évolution de l’Humanité. Les plans très courts du monolithe insérés dans la scène où le primate découvre l’outil sont explicites : le monolithe a rendu le primate plus intelligent