La rue Dorée 10. L’église St Pierre LA PORTE DE VILLEsur le puits banal. L·ensemble fut démoli...

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6. La rue Dorée C’est une des plus anciennes rue de la paroisse d’autrefois (citée en 1480). Le seigneur avait ses prisons dans cette rue au XVe. Il y enfermait les « malfaiseurs » dépendant de sa Seigneurie. Revenez sur vos pas vers la rue François II. 7. La place du Chancel (AUTREFOIS PLACE DE L’ORMEAU) Elle doit son nom à la grille qui sépare le chœur de l’église de l’ abside et de la nef . C’était la place publique, grand carrefour de la ville où se rendait la justice seigneuriale jusqu’à l’abolition des privilèges. Sur cette place étaient plantés les poteaux et fourches patibulaires, emblèmes de la justice seigneuriale de Savigné jusqu’à la révolution.. Vers le nord, la rue de la porte de ville (rue des Dreux au XVIIIe ) conduisait vers Courcelles. 8. PLACE DE LA FONTAINE Une fontaine publique existait sur le puits banal. L’ensemble fut démoli et comblé au XIXe.. Au n° 17, la closerie de la Fontai- ne est un bâtiment construit au début du XXe. L’église St Pierre Elle remonte aux Mérovingiens (sarcophages retrouvés à proxi- mité de l’édifice). Le chœur date du début du XVIe. La porte située dans le mur gout- tereau nord date du XVe avec son accolade à motif floral. Le portail en pierre supportant le clocher en bois où teintent trois cloches est de 1876. Le clocher se si- tuait au centre de la nef mais la foudre l’a détruit. C’est en allon- geant l’église vers l’ouest que le clocher en bois a été édifié. le presbytère C’est un des plus anciens bâti- ments de la commune. L’aile sud extérieure a disparu au XIXe. Le prêtre Toussaint Dreux intro- duisit en 1611 les premiers registres paroissiaux. A droite, sur le trottoir, la pierre des morts dite du « crieur » permettait de déposer le cercueil du défunt qui recevait la bénédiction avant d’entrer dans l’église. Elle servait de piédestal au notaire ou à l ‘annonceur public avant ou après la messe dominicale. 9. LA RUE PAILLETTE ET LA RUE DOREE Elles entouraient l’ancien châ- teau (quartier du Chancel). Les seigneurs de la Cour Isorée em- pruntaient la rue Paillette pour se rendre à l’église. 10. L’ACTUEL lavoir Construit à la fin du XIXe il possédait un plancher réglable en hauteur (mécanisme bien conservé) permet- tant aux lavan- dières d’être toujours au sec. 11. LA tour Martin La corniche à modillons et la toiture sont du XIXe, les bases du XVIe. La grange qui jouxte la tour a été construite après 1826. 12. La porte de Rillé, l’ancien lavoir et le vivier du presbytère Le pont-levis a été remplacé par un pont en pierre vers 1838/40 entraînant la destruction des deux tours. A cette époque, les trois portes en bois qui fermaient l’ac- cès à l’intérieur de l’enceinte ont été vendues aux enchères. La tour du presbytère La toiture, rajoutée au XIXe, a été refaite récemment. À sa gau- che, existait le premier lavoir. Le jardin du presbytère longeait la douve qui servait de vivier aux curés de la paroisse. Ils y accédaient par la porte du milieu. 13. LA PORTE DE VILLE La sortie nord de la ville (vers Courcelles), était fermée par une porte à pont-levis qui enjambait les douves. La tour ouest servait de corps de garde. Dans la rue du faubourg de la Rüe, visitez le musée du Savignéen Remarquez à sa droite l’hostellerie, bâtiment du XVIe modifié au XVIIIe. Le mail et la tour Leterme , (vestige des anciens remparts). Utilisées comme dépotoir, les douves furent comblées en 1848 pour y créer un mail servant de champ de foire. 14. TOUR NORD-EST C’était un édifice de défense. La douve passait à ses pieds pour conduire à la porte de Cléré. http://ambillounaturepatrimoine.wordpress.com Savigné doit son nom à l’homme latin Sabinius, propriétaire d’un domaine prospère (villa) au début du moyen-âge. Les premiers habitants christianisés ont voulu honorer sa mémoire. Au XIIIe, une charte de l’abbaye de la Clarté- Dieu mentionne le nom de « ecclesia de Savigniaco » en parlant de la paroisse. Savigné est employé dans les textes du XIVe au XVIIe, puis Savigné en Anjou au XVIIe. Au XVIIIe et XIXe, c’est Savigné sur Rillé. Elle devient Savigné sur Lathan par décret du 16 juillet 1891. Conception graphique, photos et réalisation : « Nature et Patrimoine en Gâtine des Landes » Savigné sur lathan A A A LA LA LA DÉCOUVERTE DÉCOUVERTE DÉCOUVERTE DU DU DU PATRIMOINE PATRIMOINE PATRIMOINE HISTORIQUE HISTORIQUE HISTORIQUE

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Page 1: La rue Dorée 10. L’église St Pierre LA PORTE DE VILLEsur le puits banal. L·ensemble fut démoli et comblé au XIXe.. Au n° 17, la closerie de la Fontai-ne est un bâtiment construit

6. La rue Dorée

C’est une des plus anciennes rue de la paroisse d’autrefois (citée en 1480).

Le seigneur avait ses prisons dans cette rue au XVe. Il y enfermait les « malfaiseurs » dépendant de sa Seigneurie. Revenez sur vos pas vers la rue François II.

7. La place du Chancel (AUTREFOIS PLACE DE

L’ORMEAU)

Elle doit son nom à la grille qui

sépare le chœur de l’église de l’ abside et de la nef .

C’était la place publique, grand carrefour de la ville où se rendait la justice seigneuriale jusqu’à l’abolition des privilèges. Sur cette place étaient plantés les poteaux et fourches patibulaires, emblèmes de la justice seigneuriale de Savigné jusqu’à la révolution..

Vers le nord, la rue de la porte de ville (rue des Dreux au XVIIIe ) conduisait vers Courcelles.

8. PLACE DE LA FONTAINE

Une fontaine publique existait sur le puits banal. L’ensemble fut démoli et comblé au XIXe..

Au n° 17, la closerie de la Fontai-ne est un bâtiment construit au début du XXe.

L’église St Pierre

Elle remonte aux Mérovingiens (sarcophages retrouvés à proxi-mité de l’édifice). Le chœur date du début du XVIe.

La porte située dans le mur gout-tereau nord date du XVe avec son accolade à motif floral. Le portail en pierre supportant le clocher en bois où teintent trois cloches est de 1876.

Le clocher se si-tuait au centre de la nef mais la foudre l’a détruit. C’est en allon-geant l’église vers l’ouest que le clocher en bois a été édifié.

le presbytère

C’est un des plus anciens bâti-ments de la commune. L’aile sud extérieure a disparu au XIXe.

Le prêtre Toussaint Dreux intro-duisit en 1611 les premiers registres paroissiaux.

A droite, sur le trottoir, la pierre des morts dite du « crieur » permettait de déposer le cercueil du défunt qui recevait la bénédiction avant d’entrer dans l’église. Elle servait de piédestal au notaire ou à l ‘annonceur public avant ou après la messe dominicale.

9. LA RUE PAILLETTE ET

LA RUE DOREE

Elles entouraient l’ancien châ-teau (quartier du Chancel).

Les seigneurs de la Cour Isorée em-pruntaient la rue Paillette pour se rendre à l’église.

10. L’ACTUEL lavoir

Construit à la fin du XIXe il possédait un plancher réglable e n h a u t e u r (mécanisme bien conservé) permet-tant aux lavan-dières d’être toujours au sec.

11. LA tour Martin

La corniche à modillons et la toiture sont du XIXe, les bases du XVIe.

La grange qui jouxte la tour a été construite après 1826.

12. La porte de Rillé,

l’ancien lavoir et

le vivier du presbytère

Le pont-levis a été remplacé par

un pont en pierre vers 1838/40

entraînant la destruction des deux

tours. A cette époque, les trois

portes en bois qui fermaient l’ac-

cès à l’intérieur de l’enceinte ont

été vendues aux enchères.

La tour du presbytère

La toiture, rajoutée au XIXe, a

été refaite récemment. À sa gau-

che, existait le premier lavoir.

Le jardin du presbytère longeait la

douve qui servait de vivier aux curés de

la paroisse. Ils y accédaient par la

porte du milieu.

13. LA PORTE DE VILLE

La sortie nord de la ville (vers Courcelles), était fermée par une porte à pont-levis qui enjambait les douves. La tour ouest servait de corps de garde.

Dans la rue du faubourg de la Rüe, visitez le musée du Savignéen

Remarquez à sa droite l’hostellerie, bâtiment du XVIe modifié au XVIIIe.

Le mail et la tour Leterme , (vestige des anciens remparts).

Utilisées comme dépotoir, les douves furent comblées en 1848 pour y créer un mail servant de champ de foire.

14. TOUR NORD-EST

C’était un édifice de défense. La douve passait à ses pieds pour conduire à la porte de Cléré.

http://ambillounaturepatrimoine.wordpress.com

Savigné doit son nom à l’homme latin Sabinius, propriétaire d’un

domaine prospère (villa) au début du moyen-âge.

Les premiers habitants christianisés ont voulu honorer sa mémoire.

Au XIIIe, une charte de l’abbaye de la Clarté- Dieu

mentionne le nom de « ecclesia de Savigniaco »

en parlant de la paroisse.

Savigné est employé dans les textes du XIVe au XVIIe, puis Savigné en Anjou au XVIIe.

Au XVIIIe et XIXe, c’est Savigné sur Rillé.

Elle devient Savigné sur Lathan par décret du 16 juillet 1891.

Conception graphique, photos et réalisation : « Nature et Patrimoine en Gâtine des Landes »

Savigné sur lathan

A A A L AL AL A D É C O U V E R T ED É C O U V E R T ED É C O U V E R T E D U D U D U

P A T R I M O I N E P A T R I M O I N E P A T R I M O I N E H I S T O R I Q U EH I S T O R I Q U EH I S T O R I Q U E

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2 . La mai r ie

et la place

Jacque s Du Bell ay

Le bâtiment de la mairie a été construit en 1838 à l’emplace-ment du grand cimetière de la ville qui occupait la place et la cour. Il a servi d’école (préau dans la cour).

Jacques du Bellay, seigneur de Gi-zeux, était cousin de Joachim du Bellay. Il avait la régie de l’église chrétienne de Savigné depuis 1554.

3. La tour Fergon

Les murailles de la ville lon-geaient le grand cimetière , re-joignant « la porte de Cléré » qui donnait accès à « la Grande Rue ».

La tour Fergon se situait donc hors de la ville, peut-être à l’em-placement d’une ancienne tour de gué…Le sieur Fergon a fait construire le nouveau bâtiment au XVIe.

L’immeuble est resté dans ses proportions d’origine, mais son architecture a été modifiée. La tour d’escalier et les cheminées de pignons ont disparu et le toit était plus incliné.

L’immeuble aurait servi de logis aux seigneurs de la paroisse de Savigné.

1 . Le pont de la

forge , la douv e

et le k iosq ue

Le pont de la forge

Il est le point de départ du par-cours. Son nom lui vient de l’ac-tivité qui se pratiquait à côté.

La douve sud

la ville était entourée de murail-les en pierres de pays très dures, le falun . Epaisse de 1 mètre à la base, haute de 5 m et longue de 700 m, la muraille était couron-née par des créneaux à mâchi-coulis et chemin de ronde. Trois portes avec pont-levis permet-taient l’accès à la ville.

Les fortifications sont envisagées dès la fin du XVIe pour protéger le village des inondations et des pillards.

René DU BELLAY accède à la demande des paroissiens et fait édifier une enceinte fortifiée autour de son village. Les travaux sont en partie financés par les paroissiens pour 3000 livres or, réalisés en une quinzaine d’années et achevés en 1605.

Le kiosque

Au début du XXe, il existait un kiosque en bois au milieu de ce qui est maintenant le croisement de la route menant au « Bois-semé » et de l’avenue de la Pro-menade. (avenue du Général de Gaulle)

Sous l’Ancien Régime, il existait deux seigneuries:

la paroisse St Pierre de Savigné, longtemps possédée par la famille Du Bellay, seigneurs de Gizeux. En 1629, elle est cédée au baron de Rillé qui avait droit de Haute, Moyenne et Basse Justices à Rillé et à Savigné. Elle dépendait de la baronnie de St Michel sur Loire et y restera jusqu’en 1792.

Le fief de La Cour de Savigné Isoré, qui rendait hommage à la baronnie de Cinq Mars La Pile et qui avait droit de Haute justice

tantôt à Cinq Mars, tantôt à Savigné.

4. La Cour de

Savigné- Isoré

Fief étendu, La Cour de Savigné Isoré , remonte au XVe. Il est joint aux fortifications de la pa-roisse St Pierre à la fin du XVIe. Il se transforme en auberge après la révolution. Le bâtiment actuel est un agrandissement du logis seigneurial qui se composait de deux niveaux dans un seul corps de bâtiment, avec une cave des-servie par un escalier dans la tour extérieure.

Au moment de la révolution, le fief appartient au marquis de Céreste, Louis-Paul de Brancas, qui rejoint les rangs des princes émigrés. Ses biens sont séquestrés par le nouveau régime et mis en vente par adjudica-tion.

Le fief de La cour de Savigné Iso-ré est acheté le 2 mai 1794 pour 10500 livres par Michel Le Breton qui crée une auberge. Le 31 juillet 1795, l’auberge est rachetée par François Mahoudeau et restera dans la famille jusqu’en 1861. L’auberge devient un hôtel, elle fonctionnait encore avant la guerre 1939-1945.

5 . La rue Fran çois I I

La maison du sabotier

Elle conserve une enseigne qui la caracté-risait au début du XXe.

La pente im-portante de la toiture de type Renais-sance, permet

de dater le bâtiment du XVIe. Autrefois on pouvait admirer des fenêtres à meneaux sur le pignon de rue.

La porte de Cléré

Un pont-levis, puis, plus tard, un pont en bois enjambaient la douve. Les travaux de la dépar-tementale n°22 (1838-1840) ont entraîné sa destruction pour permettre l’élargissement de la chaussée..La plupart des maisons bordant la rue sont du XIXe.

Au n°20, remarquez sur la faça-de Renaissance une partie des attributs des francs-maçons

François II , fils d’Henri II et Cathe-rine de Médicis, roi de France de 1559 à 1560, meurt de maladie à 15 ans. La légende dit qu’il aurait aidé le seigneur de Gizeux à fortifier la ville de Savigné mais ce n’est qu’une légende..

La v is it e de la c ité méd iévale va commencer !

Ouvrez les yeux , flânez et rêvez . . .

Faites un détour par le musée du Savignéen et terminez par le musée des tra ins miniatures.

Temps de parcours: 45 minutes

A : L’Hostellerie

B: La closerie de la Fontaine

O

N

E

S

A B