La Rose de Charenton n°14, Septembre-Octobre 2013

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(n°14) Septembre - octobre 2013 la Rose de p.2-3 À Charenton, alerte aux décibels p.4 Quel avenir pour notre commerce de proximité ? p.5 Depuis plus d’un an, la droite fait un procès en illégitimité aux socia- listes, aussi bien au niveau national que local. Il serait bien qu’elle passe à autre chose et surtout s’applique le devoir d’inventaire afin de proposer au lieu de criti- quer à tout va et sans discerne- ment le gouvernement. Elle aussi doit participer à la résorption du chômage. Aujourd’hui, le gouver- nement fait feu de tout bois pour répondre à la crise de l’emploi : crédits impôts recherche, emplois d’Avenir (la Région IDF a renforcé le dispositif), formation pour les emplois non pourvus, contrats de génération, emplois francs, créa- tion de postes à l’éducation natio- nale, reprise des accords signés par les partenaires sociaux… Pour que cela fonctionne, il faut tous être sur le pont et se battre pour que les décideurs aussi bien privés que publics prennent leurs responsabi- lités. Il y a du travail, certains n’en ont cure de répondre à la demande des jeunes pour avoir une vie décente, ils préfèrent les regarder s’enfoncer plutôt que de leur tendre la main. D’autres préfèrent se remplir plus encore les poches au détriment de l’emploi et sur le dos des contribuables. Ça suffit ! L’emploi est une cause commune et primordiale, mettons tout en œuvre pour réussir à sortir de la crise. D’autant plus que la reprise est là, avec +0,5 % de croissance au 2 ème trimestre 2013, il faut l’amplifier. Mesdames et messieurs les décideurs, au boulot ! Légitime Christophe Gouyer secrétaire de la section PS de Charenton [email protected] Charenton Nos associations, un monde à faire vivre

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La rose de Charenton est le journal du PS Charenton et du conseiller régional Gilles-Maurice Bellaïche

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(n°14)Septembre - octobre 2013la Rose de

p.2-3

À Charenton, alerte aux décibels p.4

Quel avenir pour notre commercede proximité ? p.5

Depuis plus d’un an, la droite faitun procès en illégitimité aux socia-listes, aussi bien au niveau nationalque local. Il serait bien qu’ellepasse à autre chose et surtouts’applique le devoir d’inventaireafin de proposer au lieu de criti-quer à tout va et sans discerne-ment le gouvernement. Elle aussidoit participer à la résorption duchômage. Aujourd’hui, le gouver-nement fait feu de tout bois pourrépondre à la crise de l’emploi :crédits impôts recherche, emploisd’Avenir (la Région IDF a renforcéle dispositif), formation pour les

emplois non pourvus, contrats degénération, emplois francs, créa-tion de postes à l’éducation natio-nale, reprise des accords signés parles partenaires sociaux… Pour quecela fonctionne, il faut tous êtresur le pont et se battre pour que lesdécideurs aussi bien privés quepublics prennent leurs responsabi-lités. Il y a du travail, certains n’enont cure de répondre à la demandedes jeunes pour avoir une viedécente, ils préfèrent les regarders’enfoncer plutôt que de leurtendre la main. D’autres préfèrentse remplir plus encore les pochesau détriment de l’emploi et sur ledos des contribuables.Ça suffit ! L’emploi est une cause

commune et primordiale, mettonstout en œuvre pour réussir à sortirde la crise. D’autant plus que lareprise est là, avec +0,5 % decroissance au 2ème trimestre 2013,il faut l’amplifier.Mesdames et messieurs les

décideurs, au boulot !

Légitime

ChristopheGouyersecrétaire de lasection PS deCharenton

[email protected]

Charenton

Nos associations,un monde

à faire vivre

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(2) la Rose de Charenton /n°14/septembre - octobre 2013

Il suffit de parler avecquelques dirigeantsd’associations charen-t o n n a i s e spour com-prendre l’étatde désarroidans lequel ils

se trouvent. Le der-nier « Forum desassociations » denotre ville en a étél’occasion.

Si nous connaissonsquelques grands succès spor-tifs (individuels ou collec-tifs), si certaines associationscaritatives font des « mira-cles » tous les jours, si la cul-ture nous donne de beauxexemples de ténacité, ce dontnous nous félicitons bien sûr,ces cas sont « l’arbre quicache la forêt » : locauxvétustes, subventions ina-

daptées, dossiers longs et fas-tidieux, rapports conflictuelsavec la mairie, sentimentd’abandon et de ne pas êtreécouté, parfois même,interventions directesde certains élus dans lavie des associations.Ceci est le lot quotidiende ceux qui s’investis-

sent, bénévo-lement et sanscompter, pourfaire vivrenotre mondeassociatif !

Pourtant desinvestissementsimportants onteu lieu. Mais ils

ont été faits sans cohérence,sans mesure et principale-ment pour le sport.

D’un côté, la ville a investiplus de 13 millions d’€ pourdeux gymnases (Tony

Parker), quand un gym-nase de bonne qualité nedevrait pas dépasser les4 millions d’€. C’est donc5 millions de trop !

La ville refait la façadedu gymnase M. Herzog,mais ne touche en rien à

l’intérieur.Notre piscine est con -

trainte de fermer tous lesétés pour de lourdes répa-rations, sans qu’aucun pro-jet de remplacement nesoit mis en chantier et ce

Verbatim

«Nous avons l’impression

d’être infantilisés ou pris pour

de mauvais gestionnaires »

Verbatim

«Nos locaux nous font honte :

il pleut dedans, certaines

installations sont tellement

vieilles qu’elles en sont

dangereuses »

Verbatim

«Les décisions mettent des

mois voire des années à être

prises : du coup nous restons

dans le flou et ne pouvons

avoir de projet pour l’avenir»

V

638 765

2005 2012 2005 20122012 *

524 915449 852

Évolution des subventionsmunicipales aux associationsde 2005-2012

Part des subventions aux associations dans les dépensesglobales de la ville

* pondéré de l’inflation 2005-2012 (14,30%)

1,77 %

1,34 %

Graphiques établis à partir des budgets ou des comptes adminstratifs officiels de la villede Charenton portant sur toutes les associations subventionnées (hors associations"para-municipales" : Aidapac, Aliaj, comité de jumelages, 3ème âge et Gepc ).

Nos associations, un mondeà faire vivre

Le Théâtre du Val d’Osnede Saint-Maurice adéfinitivement fermé

Verba

« On

les a

ont

qui

www.gillesmauricebellaiche.net

Gilles-Maurice BELLAÏCHE, Christophe GOUYERet Sylvie POULAIN à l’écoute des responsablesassociatifs lors du forum du 08 septembre dernier.

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malgré des études quidurent depuis…10 ans !

La pelouse du stadeHenri Guérin a été entiè-rement refaite mais lesvestiaires sont en préfa-briqués et les tribunessont inutilisables et laisséesà l’abandon !

Notre théâtre, le T2R, a dûattendre 10 ans pour connaî-tre une réhabilitationcomplète et le TVO, de Saint-Maurice, est à présentfermé, …

Derrière ces investisse-ments de prestige, se cachetout un monde associatif quiest à la peine, qui ne cessede rogner sur tout et qui n’ar-rive plus à suivre les évolu-tions des sports, les besoinssociaux ou culturels.

Les graphiques présentésen page 2 montrent la baisseconstante de l’effort de laville de Cha renton enversses propres associa-

tions et le recul constantde la place qu’elles occupentdans le budget de la ville.

A quoi cela a abouti ?D’abord à un grand décou-ragement de ceux qui croienten l’avenir des associations« loi 1901 », ensuite,cette pénurie demoyens, crée des dif-ficultés : • choisir entre pro-poser des prix prohi-bitifs pour « y arriver»(jusqu’à près de500€/an) ou maintenirdes tarifs « normaux »et être contraint devivre de bouts deficelles;• aider efficacementceux qui en ont besoin et être

obligé defaire payer cette aide par lesbénéficiaires eux-mêmes oune se concentrer que surquelques-uns;• mettre en place des projetsculturels pour un petit nom-bre de « privilégiés » ou faireune culture « au rabais »pour ceux qui n’ont pas lesmoyens de suivre.

Tout ceci doit cesser ! Leras-le-bol est patent : lesparents et les adhérents enont marre de payer aussi cher,les dirigeants associatifs ontl’impression de « gêner »quand ils demandentquelque chose à la ville, lesbénévoles les moins achar-nés s’évanouissent, le senti-ment est celui de l’abandonet de l’injustice.

Pourtant, les bénévolessont des personnes qui tra-vaillent et/ou qui donnentdu temps pris sur leurs loi-sirs, ils devraient être confor-tés dans leur action, accom-pagnés et reconnus.

L’idée même qui est véhi-culée par la notion « d’as-sociation à but non lucra-tif» doit être replacée au

cœur de notre démarchemunicipale. C’est à ces condi-tions que notre monde asso-ciatif arrêtera de lancer lecri d’alarme qu’il pousseaujourd’hui. //

A la demandedes associations, les noms despersonnes et des associationsont été retirés ou mis soussilence afin de ne pas leur faireprendre de risques de repré-sailles pour l’avenir de leurssubventions municipales…

(3)la Rose de Charenton /n°14/septembre - octobre 2013

• Un plan d’investissements d’urgence concertéavec le monde associatif, pour remédier auxproblèmes les plus criants (tribunes du stade,gymnase M. Herzog, installations électriques,propreté et entretien des locaux,…)

• La définition d’un prix maximum annuel pourles adhésions permettant de bénéficier dusubventionnement municipal

• Un plan d’investissements concerté avec lemonde associatif, définissant un planning clairet défini, pour préparer l’avenir et offrir lesoptions de développement. (nouvelle piscine,créneaux horaires, salles de répétitions, espacesd’entrainements, …)

• La recherche active de sponsors avec l’aidemunicipale

• La fixation de règles transparentes dansl’attribution des subventions (tenant comptedu nombre d’adhérents, de la technicité del’activité, des paramètres spécifiques ouexceptionnels et des fonds de réserves de chaqueassociation)

• Une simplification des rapports administratifsavec la Ville

• La création d’une maison des Associations etd’un Conseil municipal de la vie associative

• La création d’une aide municipale afin depermettre aux familles d’adhérer à l’associationde leur choix

• L’accompagnement des associations dans leursformalités juridiques, administratives etcomptables

• Le renforcement du service municipal« associations »

Verbatim

«Sans cesse on dit que l’on a

déjà fait beaucoup pour nous

et qu’il faudrait que nous

soyons contents de ce qu’on

a et d’arrêter de nous

« plaindre »

www.gillesmauricebellaiche.net

atim

n a l’impression qu’il y a

associations « nobles » qui

plus et les « autres »

doivent se débrouiller »

Verbatim

« Nous appréhendons de

monter dans la division

supérieure car nous n’aurons

pas les moyens financiers de

suivre, alors nous bridons

les enfants ou nos

adhérents »

Verbatim

« Pour avoir une subvention

ce sont des « tonnes »

de paperasses à remplir »

L’actu à Charenton

Nous proposonsimmédiatement

Page 4: La Rose de Charenton n°14, Septembre-Octobre 2013

(4) la Rose de Charenton /n°14/septembre - octobre 2013

l’actu à Charenton / l’actu politique

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Omniprésent,et tout par-t iculière-ment dansles agglo-mérations,le bruit estl’une des

nuisances majeures de la viequotidienne. Mais bien plusqu’une nuisance, la pollutionsonore, caractérisée par unniveau de bruit élevé, peutavoir des conséquences surla santé et affecter notre qua-lité de vie.

À Charenton-le-Pont, con -trairement à une idée reçue,le bruit ne se réduit pas auxaxes routiers qui traversentnotre ville ni aux voies fer-rées. A ces nuisances sonoress’ajoutent des sources de bruitde diverses natures quis’additionnent les unesaux autres, générant desproblèmes de « multi-expo-sition ».

Protéger les populationsdes niveaux sonores trop éle-vés est donc, pour nous, unimpératif de cohésion socialeet de citoyenneté.

La lutte contre le bruit peutcomprendre un certain nom-bre de mesures préventiveset correctives notammentcelles liées à la circulation.Ces nuisances sont dues aubruit du moteur et au bruitcausé par le contact entre laroue et la chaussée, et dontl’intensité augmente avec lavitesse.

Nous proposons de réduirecette pression automobile etainsi de limiter la gêne sonoreinduite, notamment par :

• l’aménagement de quartiers« verts » ou encore par lamise en place de « zones 30». Ces mesures, par la dimi-nution du trafic et de lavitesse, participeront à laréduction du bruit,• le renouvellement des revê-tements de chaussée par des

A Charenton, alerte aux décibels !

revêtements anti-bruit àmême de contenir le phéno-mène de résonance et dediminuer le bruit dans desrues étroites,• la création d’un réseau« intelligent » de pistes cycla-bles,• la mise en place d’un logi-ciel appelé « l’onde verte »consistant à synchroniser lesfeux sur un axe de circula-tion,• la restriction de circulationdes poids lourds.

Plus globalement, l’inté-gration des différentes pro-blématiques du bruit devrafaire l’objet d’un nouveauplan de circulation.

Nous proposons égalementl’octroi, sous condition, d’une

Point de vuede charentonnais

aide aux familles exposéesaux nuisances sonores pourla réalisation de travaux d’iso-lation acoustique de leurslogements (fenêtres, portes).

Notre ville subit égalementde nombreux chantiers quioccasionnent bien des dés-agréments sonores. Nous sug-gérons la création d’unecharte de bonne tenue deschantiers pour assurer un res-pect des riverains lors des tra-vaux sur le domaine public.

L’impact d’une politiquevolontariste durable dans ledomaine du bruit au niveaude notre territoire peut-êtreimmédiatement ressenti parles citoyens, pour peu que desorientations soient détailléespour toutes les nuisances dansun plan global.//

« J’ai dû déménager aprèsavoir subi pendant 4 ans unbruit continuel rue de laRépublique. Chaquecharentonnais doit pouvoirvivre en centre-ville, sansavoir à subir un niveau debruit insupportable ouvivre dans une ambiancede chantier avec le bruitdu marteau piqueur etd’engins ». Inès. S.

« J’habite rue du Maréchalde Lattre de Tassigny, côtéSaint-Maurice. Cet axe estdéjà très bruyant et pollué,mais je redoute dorénavantla sortie massive desvoitures du parking de lanouvelle résidence » LesJardins de Navarre ».Isabelle C.

« La reconversion del’ancien Lycée Jean-Jaurèsm’inquiète. Notreappartement est en effetsitué à proximité de lafuture salle de prestigemunicipale de 450 m2et nous nous inquiétonsdu tapage diurneprovenant de l’activitéde cette salle ». André.C

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(5)la Rose de Charenton /n°14/septembre - octobre 2013

l’actu à Charenton

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Ah ! Enfin des barrières !!!

Dans le cadre du trèscoûteux aménage-ment «cœur deville», des buissons

et arbustes ont occupé l’es-pace des formes géomé-triques laissé libre de toutpavage : verdure un peutriste, mais pourquoi pas ?

Lorsqu’on observe la placedepuis le secteur de la Posteque voit-on? Une splendideforêt de barrières ; on ne voitqu’elles, brillantes, ruti-lantes, mais assurant l’éter-nelle sécurité des arbusteset buissons installés danscette zone cumulant tous les

Respect à deux vitessesLes travaux, surtout ceuxde construction(immeubles, école,voirie…), engendrentpour les riverains desnuisances sur de longuespériodes. Pourquoicertains bailleurs(Valophis) font desefforts pour que lestravaux se déroulententre 8h et 17h et sur 5jours, quand certains(Ecole Notre Dame desMissions entre autres)peuvent faire travaillerdes entreprises de 6h à

20h et 7 jours/7 ? Enl’occurrence, la Mairieaurait pu intervenir pourfaire respecter latranquillité des riverains(elle participe aufinancement). Peut-êtreque les habitants de cequartier ne sont pas assezintéressants pour elle ?En tant que financeur, laMairie aurait dû demanderdes aménagements pourréduire les nuisances etle respect de la qualité devie des habitants.

risques : clients de Monoprix,retraités discutant paisible-ment assis sur les bancs,chiens tenus en laisse,enfants marchant, mêmeseuls parfois. Il fallait doncdes barrières qui ne soientpas discrètes, qui s’imposentau premier regard, renfor-cées par deux rangées decâbles supportant facilementune tension d’une tonne. Onvoit tout de suite qu’ellescoûtent cher.

À quoi servent-elles aufait? Est-ce la première pri-son française pour plantesvertes ? //

Quel avenir pour notrecommerce de proximité ?

• D’enrayer le déclin descommerces de bouchenotamment en redonnant legoût à des professionnels des’implanter à nouveau àCharenton (charcuteries,poissonneries, etc)

• de favoriser l’évolution et lamodernisation des commercesde proximité pour renforcerleur attractivité commerciale

• de concilier nouveaux projetsimmobiliers avec ledéveloppement de nouveaux

lieux de commerces deproximité

• faciliter le stationnementprès des commerces et faciliterl’accès des commerces par desmodes de transportsalternatifs

• d’attirer de grandesenseignes «locomotives» pourrendre attractif notre centre-ville

• l’adhésion à la « Journéenationale du commerce deproximité »

Nos propositionspour le commerce de proximité

La sauvegarde de notrecommerce de proximitésuppose d’avoir uneapproche globale du

développement urbain. Fautede mesures pour favoriser lavitalité, notamment de noscentres, la ville de Charentonvoit peu à peu ses petits com-merces indépendants fermeret laisser place à des espacesvacants.

Alors que depuis plus de10 ans les élus du groupe«Réunir pour ChangerCharenton» le réclament,voilà que la mairie à son tourpropose en toute hâte, biensûr à la veille d’une électionmunicipale, la préemption

des fonds de commerce etartisanaux. Pourquoi ce quiparaissait être le diableserait-il donc désormais lapanacée ? Est-ce parce quecette proposition venaitd’une autre sensibilité poli-tique que celle du maire ?Que de temps perdu !

En février dernier, le mairelançait une vraie-fausseconcertation avec les habi-tants au travers d’uneenquête sur leurs besoins etleurs attentes en matière« d’offres commerciales etartisanales ». Notre grouperegrette que cette enquêten’ait été réalisée que pourservir d’alibi démocratique

puisque la municipalité n’apas jugé bon d’attendreles résultats de l’enquêtepour lancer dès novembre2012 son « opération cœurde ville ». Une fois encore,elle s’est donc délibérémentlancée dans une vaste opé-ration d’aménagement sansécoute des attentes ou descraintes des charentonnais.

Il ne suffit pas de s’émou-voir tardivement de la dis-parition du petit commercede proximité pour retrouverdes centres-villes vivants,avec des activités qui se déve-loppent, mais il faut définirune stratégie élaborée enconcertation avec tous lesacteurs concernés. //

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(6) la Rose de Charenton /n°14/septembre - octobre 2013

l’actu à Charenton / l’actu à la Région / l’actu politique à Charenton

Réunion publique sur la sécurité :une réunion citoyenne

www.ps-charenton.fr

Ce 18 juin, JérômeSafar, 1er adjoint (PS)à la Mairie deGrenoble en charge

des questions de Sécurité,est venu à la rencontre desCharentonnais pour leur fairepart de son expérience d’élude terrain.

En ouverture de la réunion,Gilles-Maurice BELLAICHEa dressé un bilan exhaustifde la politique locale de sécu-rité.

Pour G-M BELLAICHE,• d’une part, les réponsesapportées par l’actuellemajorité municipale sontessentiellement orientéesvers l’aspect répressif, avecdes déploiements de policiersmunicipaux dans les rues, en

particulier à l’approche desélections,

• d’autre part, la coordina-tion entre les moyens serévèle lacunaire (par exem-ple entre le Conseil deCoordination et les différentsintervenants impliqués –police municipale, policenationale, justice, assistantssociaux etc.) et l’accent n’estpas suffisamment mis sur lapolitique de prévention, pour-tant une des composantesfondamentales de la poli-tique globale de sécurité.

Le maire actuel n’est-il pascelui qui, en tant qu’autoritéde police municipale, a toutelatitude pour prendre et fairerespecter les mesures néces-

saires au maintien de l’or-dre! Force est de constaterque les actuels moyens nesuffiront pas pour s’engagerdans une démarche ambi-tieuse, telle que la créationd’un plan d’action straté-gique d’amélioration de laprévention et de la sécurité.

Pour nous, cette question,qui doit être traitée sanstabou, nécessite de promou-voir des initiatives. Nousdevons impérativement déve-lopper un ensemble d’actionsdéclinées dans une politiqueclaire et assumée autour dequatre axes : la prévention dela délinquance, la présence dansl’espace public, la médiation,l’éducation et le soutien à laparentalité. //

la Rose de Charentonest le Journal de la section du Partisocialiste de Charenton-le-Pontet du Conseiller régional Gilles-MauriceBellaïche

Directeur de la publication :Gilles-Maurice BellaïcheSecrétaire de section :Christophe GouyerResponsable de la communication :Loïc RambaudNos élu-e-s au Conseil Municipal :Gilles-Maurice Bellaïche - JeanneStefani et Sylvie PoulainImprimé sur papier PEFCNe pas jeter sur la voie publique -Photos : DRConception graphique : Ivan Rodolphe

La «Rose de Charenton» estentièrement financéepar les cotisations des adhé-rents de la formation politiqueet du Conseiller régional

Pas d’animationen août

pour les enfantsà Charenton

Laxismeou électoralisme ?

Comme chaque année,alors qu’en juillet, laplace Aristide Briandavec « Tous au club »

est noire de monde, en août,rien sur cette même placepour les enfants qui n’ont paspu partir en vacances ou quiont des parents qui travail-lent. C’est comme si le moisd’août était rayé du calendrier.

Les enfants de Charentonsont-ils tous partis envacances ? Cela serait éton-nant, il n’y a qu’à voir dans la

Pour une Mairie quirevendique haut et fort« l’ordre et la morale », letraitement actuel ducontrôle du stationnementet l’impact sur lescharentonnais laisseperplexe. Aujourd’hui,marcher sur un trottoir,traverser à un passagepiéton, entrer dans unparking, circuler danscertaines rues ressemble àévoluer dans la jungle. Eneffet, apercevoir desvoitures et camions malgarés, voire en triple file,est monnaie courante eton ne parle pas destrottoirs où régulièrementdes voitures y élisentdomicile, voire même desvéhicules municipaux. Enthéorie, il y a une PoliceMunicipale qui est mêmedotée du dernier outiltechnique pour verbaliser.Aurait-elle pour consignede ne plus verbaliser et dene plus faire enlever lesvoitures ventouses et deregarder ailleurs quand il ya une infraction ?Approcherait-on desélections municipales ? Enfin de course, ce sont lescharentonnais quisubissent les nuisances.

cour des immeubles ou dansle métro pour aller à Paris!

Les animations pour lesenfants de Charenton doiventcontinuer à être assurées pen-dant tout le mois d’aoûtjusqu’à la rentrée scolaire.

La municipalité doit parti-ciper au bien-être de nosenfants. Il est déjà difficile àun enfant de ne pas partir envacances, alors, pas de dou-ble peine ! //

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(7)la Rose de Charenton /n°14/septembre - octobre 2013

l’actu à Charenton / l’actu à la Région / l’actu politique à Charenton

L’emploi desjeunes est-il dedroiteou de gauche ?

[email protected]

Alors que le chômage desjeunes charentonnaisne cesse de progresser,

le maire de Charenton adécidé de ne signer aucunContrat d’Avenir proposé parle gouvernement.

Le Contrat d’Avenir est unvrai contrat de travail quipermet à des jeunes sans qua-lification d’avoir une garan-tie de formation et unepremière expérience profes-sionnelle.

Ainsi, avons-nous une foisencore la preuve que derrièrele discours officiel du mairerépublicain se cache un par-tisan UMP qui préfère sacri-fier la jeunesse de sa ville aumotif de basses arrière-pen-sées politiciennes.

Pour Gilles-Maurice BEL-LAICHE : « la lutte contre lechômage doit dépasser lesluttes partisanes, car,puisqu’il en va de l’avenir denotre jeunesse et de notrepays, il est impératif que toutle monde soutienne l’effortgénéral » et de poursuivre« les collectivités locales etles mairies doivent être enpremière ligne car elles sontau plus proche de nos conci-toyens. » //

Cela pourrait presque prê-ter à sourire, s’il ne s’agis-sait pas de nos élus et desdépenses réalisées par laville…

Beaucoup doivent se rappeler, etmaintenant estimer avoir été mani-pulés, que lorsqu’il a été question deconstruire le tramway, notre députéet notre maire bravaient le froid etallaient faire signer une pétition pourconserver le tunnel de la porte deCharenton. En effet, les « affreux »qui géraient Paris (comprenez ceuxqui étaient d’une autre couleur poli-tique) allaient rendre l’accès à lacapitale impossible tant les filesd’embouteillages allaient nous sub-merger !Et voilà, le tramway est là… et lestenants de l’aile conservatrice ensont pour leur frais et bien obligés devanter les louanges de ce mode detransport pratique et moderne.Point d’embouteillage et aucontraire, un aménagement urbainqui rehausse notre entrée de ville.

Pour le reste, c’est pareil, ils veulentnous faire croire que si rien ne chan-geait ce serait mieux ainsi, que lanouveauté c’est mauvais, que l’inno-vation et le progrès c’est le « mal »,etc. Alors que notre ville, lentement,perd de son lustre, de sa superbe etprend du retard.Les commerces ferment, les équipe-ments vieillissent, la ville semblevivre sur ses acquis d’hier et refusede regarder demain.A l’inverse, il nous faut préservernotre Histoire et aller de l’avant.Garder ce qui fait que nous aimons« notre » Charenton et lui donner lesmoyens de préparer la ville de nosenfants.Laissons nos adversaires continuer às’appeler entre eux « Charentondemain » : ils sont le Charentond’hier !Pour finir sur les embouteillages, s’ily en a, en ce moment c’est plutôt ducôté de la Mairie, non ?Où est donc passée leur envie defaire signer des pétitions ? //

Mais où sont les embouteillages promis ?

Page 8: La Rose de Charenton n°14, Septembre-Octobre 2013

Gilles-Maurice BELLAÏCHEreç�oit à� sa permanence territoriale le mercredi

de 17h00 à� 18h30 et sur rendez-vousPour toute demande, contacter son secrétariat au 06.95.20.08.78,

ou laisser un message sur son répondeur au 09.51.29.23.97ou lui écrire au 35, rue de Verdun - 94220 Charenton-le-Pont.

Vous pouvez désormais vous inscrire en ligne sur les listes électoralesen vous connectant sur le site https://mon.service-public.fr

puis en cliquant sur la rubrique «toutes les démarches».