La Rose de Charenton n°1

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de Charenton A priori, Xavier DARCOS possédait quelques atouts pour réussir dans ses fonctions de Ministre de l’Education Nationale : ancien doyen de l’Inspection générale, ancien directeur de cabinet du ministère, réputé pour son sens de l’écoute et sa courtoisie. En tant que n connais- seur de l’institution scolaire, on pouvait le croire à l’abri de grosses erreurs. Mais c’était sans compter sur le poids de l’idéologie libérale et l’ambition d’être le bon élève de la classe Sarkozy. Aujourd’hui l’inventaire des dégâts est considé- rable. Qu’on en juge par une courte sélection de trois thèmes. L’école maternelle et primaire. En quelques mois, Xavier DARCOS s’est aliéné profondément et dura- blement la conance des professeurs des écoles par des déclarations et décisions dont aucune ne va dans le sens d’une amélioration de la réussite scolaire : • attaques injustes et socialement dangereuses contre l’école maternelle ; • suppression des 3000 postes de RASED chargés de l’aide aux enfants en diculté ; • refonte précipitée des programmes du primaire et censure des programmes de 2002…dont un des principaux signataires n’était autre que Xavier Darcos ! • réforme des horaires de l’école élémentaire sans concertation avec les principaux intéressés ni les collectivités territoriales ; • mise en place calamiteuse du service minimum d’accueil, etc. Le lycée. Chacun ne peut que s’accorder à souhaiter une réforme du lycée. Le taux d’échec de 50 % des étudiants en première année d’université n’est pas acceptable. Les premières propositions du rec- teur De Gaudemar ont permis la signature d’un cadre de discussions témoignant d’un diagnostic partagé. Mais là encore, l’absence de concertation, un calendrier précipité, les atermoiements du « minis- tre de l’hésitation nationale » ont conduit au rejet d’une réforme dont personne – pas même le ministre – ne voyait plus la cohérence. Ce défaut grave de méthode a conduit à un mouvement lycéen des plus radicaux et porteur de nombreux risques de violences. La formation des maîtres. La droite n’a jamais supporté la création des IUFM par la gauche au début des années 90 et n’a eu de cesse d’en exiger la suppression. Elle est cette fois en bonne voie. En eet, après l’intégration des IUFM dans des universités qui n’y étaient pas préparées, c’est aujourd’hui la formation professionnelle et ini- tiale des enseignants qui est remise en cause au prot d’une croyance selon laquelle la maîtrise des savoirs surait à la qualité de leur transmis- sion ! Or, la pédagogie, cela s’apprend aussi. Quant aux concours et aux moyens de les pré- parer, les étudiants ne peuvent que s’inquiéter du ou, de l’impréparation et des perspectives de réductions de postes proposés au recrutement, dans le seul intérêt budgétaire et certainement pas dans celui de nos enfants. M. Darcos nous prépare la casse du service public de l’éducation : ceci s’illustre dans les faits par des suppressions de postes sans pré- cédent dans l’Education nationale (plus de 11 000 en 2008, 13 500 en 2009 !) et un développement inconsidéré des mesures d’externalisa- tion du « soutien » scolaire, au détriment des heures de classe com- munes à l’ensemble des élèves. Monsieur DARCOS peut se vanter de compter au rang des minis- tres proches de Sarkozy. Il applique dèlement sa politique ! Darcos, le bon élève de la classe Sarkozy ! Des réformes de moins en moins démocratiques D epuis que la valse des réformes a commencé, le gouverne- ment semble avoir la volonté de supprimer purement et simplement tout ce qui pourrait entraver la mise en œuvre de ses décisions. En France, aujourd’hui, l’autorité devient autori- tarisme ! Dans notre pays, le parlement est une institution poli- tique où s’anime la démocratie. C’est en eet là qu’ont lieu les discussions et débats entre la majorité et l’opposition sur des pro- positions de loi. C’est là que tous les français qui ont voté sont représentés an que leur avis soit pris en compte. Le gouverne- ment se doit normalement d’entendre le parlement et de modi- er ses projets de loi en conséquence, avant de les soumettre au vote. Aujourd’hui, force est de constater que ce gouvernement ne souhaite plus entendre l’ensemble des français. La preuve en est d’un projet de réforme qui autoriserait le vote de certains arti- cles de loi, sans qu’aucune discussion n’ait pu avoir lieu avant. Cela ne revient à rien de moins que d’avoir un parlement qui ne parle plus ! Un parlement qui est réduit à une simple chambre d’enregistrement de loi. C’est devant ce danger que ce sont élevés les députés de gauche le 21 janvier dernier, réclamant de la démocratie en entonnant La Marseillaise avant de quitter l’assemblée pour marquer leur profond désaccord avec cette réforme. Loïc Rambaud Le parlement européen est la seule institution européenne élue au surage universel, les prochaines élections auront lieues le 9 juin. Il comporte actuellement 785 députés représentant les 27 états membres. Le traité de Lisbonne en prévoit 751. Le nombre de députés est xé par des négociations de tous les états- membres. Leur élection se fait au scrutin proportionnel de liste. Le parlement européen contribue à l'élaboration de la législation européenne et au bon fonctionnement de l'Union. Il exerce trois pouvoirs fondamentaux : 1. Pouvoir législatif. Pour qu’une directive puisse voir le jour, le parlement et la commission doivent s'accorder sur son contenu. C'est ce qu'on appele la co-décision. C'est suite à l'intervention du parlement européen que la directive Bolkestein a été rejetée. 2. Pouvoir budgétaire. Le parlement peut modier la répartition des dépenses de budget et s'accorde avec la commission pour éta- blir le budget de l’Union Européenne. 3. Contrôle politique des institutions européennes. Le parlement dispose de plusieurs instruments de contrôle de la commission européenne : les débats et résolutions, les questions écrites, l'ap- probation de la nomination du président, renversement de la com- mission européenne par une motion de censure adoptée à la majo- rité des 2/3, constitution de commissions d'enquêtes temporaires, le recours devant la cour de justice… Ivan Rodolphe i (n°01) février 2009 l y a un peu plus d'un an François Fillon, premier ministre, déclarait être à la tête d'un état en situation de faillite. Il est vrai qu'à l'époque, il s'agissait de tirer à boulet rouge sur les quelques mil- lions que coûtaient les régimes spéciaux et de trouver un finance- ment au RSA (800 millions d'euros). Depuis cette déclaration, la fin de l'année 2008 est arrivée avec sa crise financière. Le monde capita- liste financier s'est écroulé et les gouvernements de droite ont retrouvé les graces de l'interven- tionnisme de l'État et de la régula- tion. C'est donc sans évoquer l'aug- mentation du déficit de l'état que Nicolas Sarkozy a trouvé plus de 10 milliards d'euros à prêter aux banques. Il y avait urgence, Il fallait sauver le système bancaire français et les petits épargnants. Malgré les annonces d'interven- tionnisme, les garanties de recou- vrement de ce prêt semblent pour le moins confuses et on ne voit nulle part trace de prise de partici- pation de l’État dans le capital de ces entreprises. Tout porte à croire que l'état régu- lateur servira encore une fois à socialiser les pertes alors que les profits, eux, resteront privés. Il y a fort à parier qu'une fois renflouées, nos banques privées retrouveront le goût de l'investissement à risque et des produits dérivés offrant de biens meilleurs profits que la simple banque de détail. Plus que de renflouer les banques privées, une solution pour sauver le service au particulier eut été de créer un véritable service public bancaire qui aurait eu le mérite de permettre à tout le monde d'avoir un compte en banque et d'orga- niser une véritable épargne popu- laire. Car plus que les banques, ce sont les clients de ces mêmes éta- blissements qu'il aurait fallut proté- ger. Il y a fort à parier que le gou- vernement va se contenter de sauver un capitalisme financier, qui renaitra de ses cendres, sans pour autant jouer son véritable rôle de régulateur. Alors ami banquier ras- sure toi, tu pourras encore long- temps investir dans des place- ments risqués et sans garanties, l'état assurera ta survie. Amicalement, Ivan Rodolphe Secrétaire de la section socialiste de Charenton [email protected] Parti Socialiste de Charenton - 35, rue de Verdun - www.ps-charenton.fr - [email protected] Journal du Parti Socialiste de Charenton www.ps-charenton.fr Avec 24 500 postes supprimés entre 2008 et 2009, monsieur Darcos remporte la palme des fossoyeurs d’emplois Crise ? à quoi ça sert ? Le parlement européen

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Premier numéro de la Rose de Charenton, journal des socialistes de Charenton-le-Pont

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Page 1: La Rose de Charenton n°1

de Charenton

Apriori, Xavier DARCOS possédait quelques atouts pourréussir dans ses fonctions de Ministre de l’EducationNationale : ancien doyen de l’Inspection générale, anciendirecteur de cabinet du ministère,réputé pour son sens de l’écoute et sacourtoisie. En tant que !n connais-

seur de l’institution scolaire, on pouvait le croire àl’abri de grosses erreurs. Mais c’était sans comptersur le poids de l’idéologie libérale et l’ambition d’êtrele bon élève de la classe Sarkozy.

Aujourd’hui l’inventaire des dégâts est considé-rable. Qu’on en juge par une courte sélection detrois thèmes.

L’école maternelle et primaire.En quelques mois,Xavier DARCOS s’est aliéné profondément et dura-blement la con!ance des professeurs des écoles pardes déclarations et décisions dont aucune ne va dansle sens d’une amélioration de la réussite scolaire :• attaques injustes et socialement dangereuses contrel’école maternelle ;• suppression des 3000 postes de RASED chargésde l’aide aux enfants en di"culté ;• refonte précipitée des programmes du primaire etcensure des programmes de 2002…dont un desprincipaux signataires n’était autre que Xavier Darcos !• réforme des horaires de l’école élémentaire sans concertation avecles principaux intéressés ni les collectivités territoriales ;• mise en place calamiteuse du service minimum d’accueil, etc.

Le lycée. Chacun ne peut que s’accorder à souhaiter une réformedu lycée. Le taux d’échec de 50 % des étudiants en première annéed’université n’est pas acceptable. Les premières propositions du rec-teur De Gaudemar ont permis la signature d’un cadre de discussions

témoignant d’un diagnostic partagé. Mais là encore, l’absence deconcertation, un calendrier précipité, les atermoiements du « minis-tre de l’hésitation nationale » ont conduit au rejet d’une réforme dont

personne – pas même le ministre – ne voyait plusla cohérence.

Ce défaut grave de méthode a conduit à unmouvement lycéen des plus radicaux et porteurde nombreux risques de violences.

La formation des maîtres. La droite n’a jamaissupporté la création des IUFM par la gauche audébut des années 90 et n’a eu de cesse d’en exigerla suppression. Elle est cette fois en bonne voie.En e#et, après l’intégration des IUFM dans desuniversités qui n’y étaient pas préparées, c’estaujourd’hui la formation professionnelle et ini-tiale des enseignants qui est remise en cause aupro!t d’une croyance selon laquelle la maîtrisedes savoirs su"rait à la qualité de leur transmis-sion ! Or, la pédagogie, cela s’apprend aussi.

Quant aux concours et aux moyens de les pré-parer, les étudiants ne peuvent que s’inquiéter du$ou, de l’impréparation et des perspectives deréductions de postes proposés au recrutement,dans le seul intérêt budgétaire et certainementpas dans celui de nos enfants.

M. Darcos nous prépare la casse du service public de l’éducation :ceci s’illustre dans les faits par des suppressions de postes sans pré-cédent dans l’Education nationale (plus de 11 000 en 2008, 13 500 en2009 !) et un développement inconsidéré des mesures d’externalisa-tion du « soutien » scolaire, au détriment des heures de classe com-munes à l’ensemble des élèves.

Monsieur DARCOS peut se vanter de compter au rang des minis-tres proches de Sarkozy. Il applique !dèlement sa politique !

Darcos, le bon élèvede la classe Sarkozy !

Des réformes de moins

en moins démocratiques

Depuis que la valse des réformes a commencé, le gouverne-ment semble avoir la volonté de supprimer purement et

simplement tout ce qui pourrait entraver la mise en œuvre deses décisions. En France, aujourd’hui, l’autorité devient autori-tarisme ! Dans notre pays, le parlement est une institution poli-tique où s’anime la démocratie. C’est en e#et là qu’ont lieu lesdiscussions et débats entre la majorité et l’opposition sur des pro-positions de loi. C’est là que tous les français qui ont voté sontreprésentés a!n que leur avis soit pris en compte. Le gouverne-ment se doit normalement d’entendre le parlement et de modi-!er ses projets de loi en conséquence, avant de les soumettre auvote. Aujourd’hui, force est de constater que ce gouvernementne souhaite plus entendre l’ensemble des français. La preuve enest d’un projet de réforme qui autoriserait le vote de certains arti-cles de loi, sans qu’aucune discussion n’ait pu avoir lieu avant.Cela ne revient à rien de moins que d’avoir un parlement qui neparle plus ! Un parlement qui est réduit à une simple chambred’enregistrement de loi.

C’est devant ce danger que ce sont élevés les députés de gauchele 21 janvier dernier, réclamant de la démocratie en entonnantLa Marseillaise avant de quitter l’assemblée pour marquer leurprofond désaccord avec cette réforme. Loïc Rambaud

Le parlement européen est la seule institution européenne élue ausu#rage universel, les prochaines élections auront lieues le 9 juin.Il comporte actuellement 785 députés représentant les 27 étatsmembres. Le traité de Lisbonne en prévoit 751. Le nombre de députés est !xé par des négociations de tous les états-membres. Leur élection se fait au scrutin proportionnel de liste.Le parlement européen contribue à l'élaboration de la législationeuropéenne et au bon fonctionnement de l'Union.Il exerce trois pouvoirs fondamentaux :1. Pouvoir législatif. Pour qu’une directive puisse voir le jour, leparlement et la commission doivent s'accorder sur son contenu.C'est ce qu'on appele la co-décision. C'est suite à l'intervention duparlement européen que la directive Bolkestein a été rejetée.2. Pouvoir budgétaire. Le parlement peut modi!er la répartitiondes dépenses de budget et s'accorde avec la commission pour éta-blir le budget de l’Union Européenne.3. Contrôle politique des institutions européennes. Le parlementdispose de plusieurs instruments de contrôle de la commissioneuropéenne : les débats et résolutions, les questions écrites, l'ap-probation de la nomination du président, renversement de la com-mission européenne par une motion de censure adoptée à la majo-rité des 2/3, constitution de commissions d'enquêtes temporaires,le recours devant la cour de justice… Ivan Rodolphe

i(n°01)

février 2009

l y a un peu plus d'un an

François Fillon, premier ministre,

déclarait être à la tête d'un

état en situation de faillite. Il est vrai

qu'à l'époque, il s'agissait de tirer à

boulet rouge sur les quelques mil-

lions que coûtaient les régimes

spéciaux et de trouver un finance-

ment au RSA (800 millions d'euros).

Depuis cette déclaration, la fin de

l'année 2008 est arrivée avec sa

crise financière. Le monde capita-

liste financier s'est écroulé et les

gouvernements de droite ont

retrouvé les graces de l'interven-

tionnisme de l'État et de la régula-

tion.

C'est donc sans évoquer l'aug-

mentation du déficit de l'état que

Nicolas Sarkozy a trouvé plus de

10 milliards d'euros

à prêter aux

banques. Il y avait

urgence, Il fallait sauver le système

bancaire français et les petits

épargnants.

Malgré les annonces d'interven-

tionnisme, les garanties de recou-

vrement de ce prêt semblent pour

le moins confuses et on ne voit

nulle part trace de prise de partici-

pation de l’État dans le capital de

ces entreprises.

Tout porte à croire que l'état régu-

lateur servira encore une fois à

socialiser les pertes alors que les

profits, eux, resteront privés. Il y a

fort à parier qu'une fois renflouées,

nos banques privées retrouveront

le goût de l'investissement à risque

et des produits dérivés offrant de

biens meilleurs profits que la simple

banque de détail.

Plus que de renflouer les banques

privées, une solution pour sauver le

service au particulier eut été de

créer un véritable service public

bancaire qui aurait eu le mérite de

permettre à tout le monde d'avoir

un compte en banque et d'orga-

niser une véritable épargne popu-

laire. Car plus que les banques, ce

sont les clients de ces mêmes éta-

blissements qu'il aurait fallut proté-

ger. Il y a fort à parier que le gou-

vernement va se contenter de

sauver un capitalisme financier, qui

renaitra de ses cendres, sans pour

autant jouer son véritable rôle de

régulateur. Alors ami banquier ras-

sure toi, tu pourras encore long-

temps investir dans des place-

ments risqués et sans garanties,

l'état assurera ta survie.

Amicalement,

Ivan RodolpheSecrétairede la section socialiste [email protected]

Parti Socialiste de Charenton - 35, rue de Verdun - www.ps-charenton.fr - [email protected]

Journal du Parti Socialiste de Charenton www.ps-charenton.fr

Avec 24 500 postes

supprimés entre 2008

et 2009, monsieur

Darcos remporte

la palme des

fossoyeurs d’emplois

Crise ?

à quoi ça sert ? Le parlement

européen

Page 2: La Rose de Charenton n°1

Au Parlement c’est le droitd’amendement de l’opposi-tion qui est remis en cause, à

Charenton c’est le droit de discussionqui l’est !Jugez par vous-même :Lors du débat sur l’élargissement del’intercommunalité les élus du groupe« Réunir pour Changer » ont du subir :La remise de l’étude générale (socle dela ré$exion) donnée 13 mois aprèsqu’elle ait été rendue à la majorité !Huit jours pour l’étudier ! Aucunecommission préparatoire ! Un débattronqué et ramené à une simple for-malité !Le pire est …que nous étions favora-bles à ce dossier !!!

Pour les fêtes de noël, nousavons pu constater l’installa-tion d’une patinoire sur la

place Aristide Briand, créant ainsi unpeu d’animation au sein de notre ville.Ce n’est pas parce que cette initiativeétait inscrite dans le programme muni-cipal de la gauche en mars dernier quenous sommes satisfaits de la voir semettre en place. C’est tout simplementparce que c’est une bonne idée !

Parti Socialiste de Charenton - 35, rue de Verdun - www.ps-charenton.fr

Le coin des élusRéunir pour changer

Intervention de Jeanne Stefani

lors du Conseil Municipal

du 13/10/2008 à propos

de l’ouverture du dimanche

du Monoprix de Charenton

«Comme lors du Conseil Municipalqui avait entériné une décision iden-tique l’année dernière, nous voteronscontre (ndrl -cette délibération): nousrenouvelons notre attachement aurepos hebdomadaire, et nous refusonsla marchandisation du dimanche bienque le gouvernement en prenne le che-min. Je note par ailleurs que lors dudernier Conseil communautaire, toutle monde s’est ému de la baisse d’acti-vité de nos marchés : or, cette ouver-ture du dimanche n’aidera pas à soute-nir l’activité du marché deSaint-Maurice.»

La majorité à Charenton

n’est plus unie !

Lors du dernier Conseil municipal,l’élection de deux nouvelles adjointesn’a pas recueilli, loin de là, l’unanimitédes votes des membres du groupe de lamajorité. En e#et, la liste, présentée parle groupe « Charenton Demain » n’arecueilli que 19 voix favorables sur 33.Bien sur, il s’agit d’un vote à bulletinsecret. On peut supposer que les septélus d’opposition se sont abstenus. Ilreste donc sept élus du groupe majori-taire qui n’ont pas soutenu ces candida-tures.

Cette élection était provoquée par ladémission de l’adjointe chargée desséniors et par le souhait de monsieurBrétillon d’ajouter un adjoint supplé-mentaire. Les candidatures présentéesétaient, d’une part, la dernière élue dela liste Charenton Demain (en 28 ème

position) et ,d’autre part, une ancienneélue d’opposition. On peut comprendrele mécontentement de certains élusmieux placés sur la liste ou qui sevoyaient coi#és par une ancienneopposante, leur loyauté ne se trouvantpas justement estimée.

Il aura donc fallu moins de neuf moispour que l’union de la majorité ne soitplus !

Intervention sur le travaildu dimanche

Une majorité qui se fissure

Journal de la section du Parti Socialiste

de Charenton-le-Pont

35, rue de Verdun

944220 Charenton-le-Pont

Ivan Rodolphe - Directeur de la Publication

Loïc Rambaud - Responsable de la communication

Nos élus au conseil Municipal : Gilles-Maurice

Bellaïche - Jeanne Stefani et Sylvie Poulain

Pour nous contacter :

Section du Parti Socialiste de Charenton

35, avenue de Verfdun 94220 Charenton-Le-pont

www.ps-charenton.com

[email protected]

Imprimerie spéciale Parti Socialiste

Ne pas jeter sur la voie publique - Crédits photos : DR

actualités localesHumeur locale

La communauté de communes estun établissement public de coopé-ration communale (EPCI) qui avocation à exercer en lieu et placedes communes membres un cer-tain nombre de compétences.

Sa vocation est d'associer des communesau sein d'un espace de solidarité, dans le butd'élaborer un projet commun de dévelop-pement économique et d'aménagement del'espace.

Le !nancement de l'intercommunalité estassuré par la taxe d'habitation, les taxes fon-cières et la taxe professionnelle. Les taux votéspar l'intercommunalité s'additionnent à la!scalité locale directe communale. Ainsi, uncercle !nancier vertueux pourrait conduireà un abaissement au moins proportionnelde la part communale correspondante auxcompétences transférées, pour chacun desmembres de l’intercommunalité. En mutua-lisant les moyens, cela peut conduire à uneamélioration des services rendus aux popu-lations. Encore faut-il pour cela que l’inter-communalité soit correctement gérée et nedevienne pas un prétexte pour justi!er uneaugmentation des impôts. Par exemple, aulieu de construire deux équipements simi-laires pour deux communes di#érentes (parexemple deux piscines), deux équipementsdi#érents peuvent être construit pour la com-munauté de commune (une piscine et uneécole). Ainsi, chacun pro!te des équipementssitués sur la commune de l’autre.

Fonctionnement. L'organe délibérant (le

conseil inter-municipal) est soumis, pourl'essentiel, aux mêmes règles que celles pré-vues pour les conseills municipaux, sauf qu’iln’est pas obligatoire que les oppositions muni-cipales aient un droit de siéger.

Il vote, notamment, le budget, le comptenominatif, les délégations de gestion d'unservice public, et peut déléguer à son prési-dent et à son bureau certains actes d'admi-nistration courante.

L'organe délibérant se réunie au moinsune fois par trimestre. Il élit son présidentselon la procédure d'élection du maire.

Compétences. Mis à part ces compétencesobligatoires d’aménagement de l’espace et dedéveloppement économique, l’organe déli-bérant peut choisir d’avoir d’autres compé-tences, telles que :

La protection et la mise en valeur de l'en-vironnement et soutien aux actions de maî-trise de l'énergie, la politique du logementet du cadre de vie, les équipements culturels,sportif et de l'enseignement du second degré,l’action sociale ou encore l’assainissement

Le périmètre d'une intercommunalité peuttoujours être étendu à d’autres communesvoisines intéressées.

Et pourquoi pas une Fusion des com-

munes ? La procédure de fusion permet àdeux communes limitrophes de fusionneren une seule commune ou de fusionner encréant une ou plusieurs communes asso-ciées.

Patrice Menye

La communauté de communes Commentça marche ?

Bois de Vincennes Quand la mairie refuse

d’agir en faveur des SDF

L'hiver que nous subissonsdepuis quelques semaines est

très rude et nul ne peut oublierque des sans abris vivent dans lebois de Vincennes dans des condi-tions extrêmement précaires met-tant ainsi leur vie en danger.Laurent LAFON, maire deVincennes, a lancé !n décembre

un appel aux maires des communes limitrophes du bois les invitant à, comme sacommune l'a fait, attribuer une subvention exceptionnelle à EMMAUS. Cette association a été chargée d'une mission d'aide et de suivi des SDF du bois ets'engage sur le long terme à leurs côtés.Cette initiative de Vincennes a été suivie par d'autres communes et notre grouped'élus a bien sur fait connaître au maire de Charenton, Monsieur BRETILLON, sonsoutien à cette action humanitaire.La réponse fut claire et sans appel: nous ne voterons pas de subvention.Monsieur le maire ne veut pas «!nancer, une fois de plus sur le dos des contribua-bles, un poste supplémentaire de travailleur social». Ce dont il n’a bien entendujamais été question dans la proposition de la mairie de Vincennes ! M. le maireaurait-il mal compris ?Sa réponse se veut soit-disant plus concrète: mettre à disposition des lits à l'hôpitalEsquirol ou encore les vestiaires et les locaux de la salle de musculation situés surl'Ile Martinet. Mais les lits pour l'hébergement d'urgence ne manquent pas dans le Val-de-Marne,nul besoin de lits supplémentaires à l’hôpital Esquirol, c’est plutôt de soutien logis-tique et d’une aide concrète à la réinsertion dont ces gens ont besoin.Les propositions «concrètes» de Charenton n'auront donc servi à rien ou juste àdonner une bonne conscience à certains !La solution !nancière proposée avait pourtant le mérite d'engager sur le long termeune réelle action de réinsertion sociale pour ces personnes.5000 euros ne représentent qu'une petit goutte d'eau pour le budget annuel deCharenton de 62 Millions d'euros (0,008%).Alors pourquoi refuser ce geste de solidarité que la très grande majorité d'entre vousapprouverait à n'en pas douter, sinon pour des raisons purement idéologiques ?

Jeanne Stefani

de Charenton

La patinoire PlaceAristide Briand

Vous avez dit débatdémocratique ?

Depuis plusieurs mois déjà,le conseil régional a com-mencé à construire le futur

lycée Robert Schuman sur un bout deterrain gracieusement donnée par lamairie et coincé entre les voies ferréeset l’autoroute. S’il est prévu que le lycéesoit terminé pour la rentrée prochaine,on est en droit de se poser la questionpour ses abords pour lesquels la mairien’a encore rien prévu : passages piétonsdangereux non sécurisés, passerellebrinquebalante mal éclairée et débou-chant sur un escalier lugubre, pistescyclables n’arrivant même pas jusqu’aulycée, etc... Monsieur le maire attend-ille mois d’août pour ré$échir à ces tra-vaux d’aménagement ?

Aménagement desabords du futur lycé

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