La Revue Marseille : "Métiers d’hier et d’aujourd’hui"Numéro 227 de la revue culturelle de la Ville de Marseille

I. Édito du n°227 " Métiers d’hier etd’aujourd’hui "

II. Contenu de la revue

III. Marseille Revue Culturelle :-Historique général-Historique des publications-Quelques noms éloquents-Des numéros incontournables

IV. La revue Marseille, "outil" culturel :-L'équipe-Le Comité de direction

V. Réorganisation de la RevueSom

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I. Édito du numéro 227 "Métiers d’hier et d’aujourd’hui"

Comparé au mot « travail », qui implique une nécessité, une contraintesinon une souffrance, le mot « métier » est plus noble. Il supposel’aboutissement d’un long processus de formation, avec l’acquisition, lamaîtrise et la fierté d’un savoir-faire.« Il n’y a pas de sot métier » dit le proverbe, mais il y a des petits métiersdes rues. Humbles, populaires, assez souvent disparus, ils sont porteursde l’image attendrissante d’une vie quotidienne passée que l’onretrouvera ici évoquée par la carte postale ou par le cahier final deGeorges Reynaud.Mais ce n’est pas l’essentiel. Il s’agit surtout de mettre l’accent de façonexemplaire, à travers articles, témoignages et « portraits », sur quelquesactivités traditionnelles ou actuelles de notre ville, conjuguées avecamour et passion comme un art lié à la mer, à la table, à la restaurationartistique…Nous avons tenu aussi à souligner la part des femmes, celle del’apprentissage, de la promotion, des débouchés présents ou futurs enmatière d’emploi. Autrement dit, allier passé, présent et futur, commec’est la vocation et l’habitude de la revue Marseille.

Pierre ECHINARDDirecteur de la Revue Marseille.

II. Contenu de la revue

"Métiers d’hier et d’aujourd’hui" est le thème du n°227 de la Revue Marseille.Cette édition, disponible dans tous les kiosques, a choisi de faire découvrir auxlecteurs différents métiers pratiqués dans la cité phocéenne.

Entre tradition et modernité, la Revue Marseille met à l’honneur des métierspopulaires qui traversent le temps. À travers des portraits insolites, cette édition faitdécouvrir au lecteur des métiers populaires, inconnus et parfois disparus.

Ce numéro comporte sept parties :

Avec la mer pour horizon…Les métiers de la mer sont abordés dans cette partie, qui s’attarde notamment surles peseurs jurés de Marseille .

Des métiers de boucheLa gastronomie marseillaise est mise à l’honneur, du vieux métier de boulanger auxnouvelles formes de cuisine.

L’art des métiersCe thème présente des formations prestigieuses comme l’Ecole d’Avignon, mais faitaussi découvrir des univers méconnus comme celui du vitrail marseillais.

Le travail au fémininLa Revue Marseille a tenu à souligner la part des femmes dans les métiers, qu’ilssoient anciens ou contemporains.

Apprendre un métierCertaines formations techniques et spécialisées disponibles à Marseille sont iciabordées.

Les métiers de demainDans cette partie, les secteurs d’avenir de la cité phocéenne sont présentés,notamment dans le domaine médical.

CultureUn tour d'horizon de l'actualité culturelle de Marseille.

III. Marseille Revue Culturelle

Historique général

La revue Marseille, revue culturelle municipale, n’a pas d’équivalent en France.

La déjà longue histoire de la «revue municipale» remonte à octobre 1936, époque deparution du premier numéro à l’initiative d’Emile Isnard, Archiviste en chef de la Ville,qui voulait créer une revue municipale illustrée en supplément du bulletin municipalofficiel de Marseille dont il avait la charge,

Son but : promouvoir l’image de la Ville.

Ainsi, en octobre 1936, les Marseillais découvrent une première parutionpréfacée par le Maire Henri Tasso.

En couverture de ce numéro, figure symboliquement l’entrée du Vieux-Port. Ilcomprend 32 pages de texte et 9 pages de publicité, et aborde de nombreux sujets(Hôtel de Ville, création du musée Cantini, projet d’élargissement de la Corniche,jardins et cycle intégral de la Tétralogie de Wagner monté pour la première fois àl’Opéra de Marseille).

Dès les premiers numéros, cette revue affirme sa vocation culturelle ; les thèmesprédominants étant l’art et l’histoire de la Ville.

Depuis, la revue a connu une première série de 25 numéros jusqu’en 1944, troisautres numéros sous la municipalité de 1947, puis en janvier 1948, Michel Carlini,Maire de l’époque, l’a définitivement relancée.

Historique des publications

26 juillet 1935 présentation du projet par Emile Isnard à lanouvelle municipalité

2 mars/10 juillet 1936 adoption du projet par délibération du ConseilMunicipal

Octobre 1936 première publication à 1000 exemplaires (rythmede publication bimestriel maintenu jusqu’à laguerre)

Mars 1944 numéro 24, puis interruption momentanée de lapublication

Mai 1945 reprise des publications (n° 25)

Avril/Sept. 1947 Jean Christophol publie 3 numéros consacrés à lagestion et à la renaissance de la ville.

Janvier 1948 Michel Carlini rétablit définitivement la parutionrégulière de la revue jusqu’à aujourd’hui.

Décembre 2001 publication du numéro 196 « Marseille et sespeintres »

Avril 2002 publication du numéro 197 « L’Académie deMarseille »

Juin 2002 publication du n° 198 « Les fêtes à Marseille »

Octobre 2002 publication du n° 199 « les Sciences à Marseille »

Janvier 2003 publication du n° 200 « L’invitation au voyage»

Mai 2003 publication du n° 201 « La Canebière"

Juillet 2003 publication du n° 202 « Plaisirs de la mer »

Décembre 2003 publication du n° 203 "La photographie"

Mars 2004 publication du n°204 « L’Alcazar à Livre ouvert »

Juin 2004 publication du n° 205 ‘L’International »

Octobre 2004 publication du n° 206 « L’artisanat d’art»

Décembre 2004 publication du n° 207 « Les Lumières de la ville »

Mai 2005 publication du n° 208 « Le sport à Marseille »

Juillet 2005 publication du n° 209 « Les Marseillaises enpolitique»

Octobre 2005 n° 210 «Deux siècles d’écoles»

Décembre 2005 n° 211 "Aux plaisirs de la gastronomie marseillaise

Mars 2006 n°212 "La Médecine"

Juin 2006 n°213 "Des écrivains dans la ville"

Octobre 2006 n°214 "Des quartiers de caractère…"

Décembre 2006 n°215 "Art Sacré"

Mars 2007 n°216 "Marseille sur rail"

Juillet 2007 n°217 "Marseille en chansons"

Octobre 2007 n°218 "La culture dans tous ses états"

Décembre 2007 n°219 "L'architecture à Marseille depuis un siècle"

Mars 2008 n°220 "Quartiers d'hier et d'aujourd'hui"

Juillet 2008 n°221 "Made in Marseille"

Octobre 2008 n°222 "La Mode"

Décembre 2008 n°223 "La Mer"

Avril 2009 n°224 "Quartiers entre terre et mer"

Juillet 2009 n°225 "Marseille Médiévale"

Septembre 2009 n°226 « Les Loisirs à Marseille »

Décembre 2009 n°227 « Métiers d’hier et d’aujourd’hui »

Quelques noms éloquents

Successivement la revue Marseille fut dirigée par Joseph Billioud, bibliothécaire etarchiviste, animateur de la Revue universitaire Provence Historique. Directeur de laRevue Marseille, il développe la partie artistique et érudite.Françis JP. Chamant accentue son audience grâce à une infatigable activité et uneconnaissance exceptionnelle de tous les milieux intellectuels et associatifsmarseillais.

Roger Duchêne, devenu directeur, après une longue pratique de la revue, lui donneun nouvel essor en choisissant de faire des numéros thématiques et PierreEchinard, érudit, historien, publiciste en assure la direction depuis 29 numéros.Récemment nommé, Emmanuel Laugier succède à Michel Shefer au poste dedirecteur artistique.

La revue « Marseille » a publié au fil des années une somme considérable d’articlesde fond, de témoignages, de critiques artistiques et littéraires sur le passé, l’actualitéet l’avenir de la ville, mobilisant entre autres de nombreux collaborateurs :

des érudits : Fernand Benoît, Raoul Busquet, Gaston Rambert,Joseph Billioud

des journalistes de qualité : Camille Ferdy, André Remacle, Jean Tourette, et le photographe Marcel de Renzis. Emmanuel Eydoux à Edmonde Charles-Roux, en passant par

Louis Broquier et Gabriel Audisio  de Louis Pierrein et Charles Carrière à Emile Temine en passant

par Marcel Roncayolo, Michel Vovelle, Antoine Olivesi, PaulAmargier, Régis Bertand, Roland Caty ou Eliane Richard

d’André et Madeleine Villard à Isabelle Rambaud de Pierre Ripert ou Gabriel Constant à Lucien Gaillard, Jacques

Billioud et Goerges Reynaud de Maurice Racol à Lucien Guérinel de Jean Cherpin et Charles Cutrtil-Boyer à André Alauzen et

Daniel Armoghate en passant par Margueritte Desnuelle ouOdette Singla

de Léon Bacal à Constant Vautravers et Jean Boissieu, à JeanContrucci, Jacques Bonnadier et Gabriel Vialle

du Docteur Alliez à Charles Mattéi et à Jean Vague,

Tous ces collaborateurs tiennent, à titre gracieux, une place de qualité au sein de laRevue et contribuent aisément à son rayonnement culturel au sein de la Ville et au-delà des frontières de la cité phocéenne.

Une des fiertés de la revue Marseille réside dans le fait d’avoir suscité autant decollaborations occasionnelles ou plus régulières, autant d’analyses diverses, autantde regards aigus portés sur le passé et le destin de Marseille.

D’une grande diversité de tempéraments, de styles, de préoccupations,d’engagements, tous ces marseillais de naissance ou de cœur ont en commund’avoir mis leur érudition ou plus simplement leur talent à la portée du plus grandnombre, donnant à la revue cette remarquable particularité d’être écrite par des élitessans être élitiste.

Des numéros incontournables

Au fil des parutions, on peut retenir certains numéros marquants:

- en 1952 par Emile Isnard et Raoul Busquet à « Marseille, sa parure d’art et desouvenirs » (n° 14 à 16) formant un magistral album de monuments marseillaisréédité en 1961

- on ne peut relire sans enthousiasme la série d’articles consacrés par Félix L.Tavernier à « Marseille au temps de la monarchie de Juillet » ou les étudesmenées par Antoine Olivesi sur quelques maires de Marseille

- ou encore les superbes numéros consacrés dès les années 70 aux colloques surle XVII siècle à l’initiative de Roger Duchêne

- celui prolongeant en 1982 la série d’expositions sur l’Orient des Provencaux

- les numéros précurseurs, « 100 ans de chanson à Marseille » et « SpécialOpéra » préfigurant l’option thématique adoptée par la revue depuis 1990

- ou encore, le remarquable numéro sur « les Bastides marseillaises », etc .

D’autant que tous ces numéros sont largement illustrés de documents souventexceptionnels, dans une présentation qui surprend par la richesse de sa forme. Lasuccession de couvertures artistiques, dans un esprit de collection, souligne s’il enétait encore besoin, tout à la fois la vitalité et la pérennité culturelles d’une « jeuneville » de plus de deux mille six cents ans !

IV. La Revue Marseille, "Outil"culturel

Dans le paysage médiatique local et régional, la revue Marseille occupe unespace exceptionnel, ne souffrant d’aucune concurrence. Cette spécificité luiassure un réel prestige.

En effet, cet ouvrage, publié à 4000 exemplaires, est un excellent « outil » culturel.Il est connu et apprécié des érudits et des universitaires dont le penchant pourl’histoire en fait un lectorat fidèle.

La revue municipale, appelée « Marseille Revue Culturelle », développe des sujetssur la ville de Marseille et la communauté urbaine au passé et au présent. Les textesde fond sont bien structurés et illustrés, rédigés dans un style clair et agréable, enn’excluant ni la rigueur ni l’épaisseur historique.Les dossiers traités permettent de mieux comprendre l’évolution de la Ville aufil des ans.

Par exemple :

L’effet métropole : la Communauté urbaine (agencement de l’espace territorial,présentation des 18 communes de l’entité, sa population globale, ses potentialités, etce qu’elle représente par rapport au reste du département des Bouches-du-Rhône)

D’hier à aujourd’hui : le projet Euromediterrannée dans le contexte des grandstravaux avortés du Second Empire. Mais aussi, ce que le projet génère :implantations d’entreprises, investisseurs étrangers, secteurs d’activités, nouveauvisage économique de la ville

L’axe Marseille-Lyon : rivales dans le passé, les deux grandes métropoles sontaujourd’hui unies par une charte d’alliance. Quel rôle peuvent-elles jouer, avecGênes et Barcelone, dans le rééquilibrage du Sud de l’Europe par rapport au Nord ?

Le potentiel scientifique marseillais : tradition (médecine) et innovation(laboratoires de recherche).

Le projet du Grand Longchamp présenté dans le détail.Le Pôle multi-média de la Belle de Mai

L'équipe

Directeur de la publicationPatrice Vanelle

Directeur de la RevuePierre Echinard

Directeurs ArtistiquesMichel ScheferEmmanuel Laugier

Directeur administratif et financierJean-François Cauquil

Mise en pageséOP !

ImpressionGroupe Imprimerie Nationale

Le Comité de direction

Depuis mars 2008, le Comité de Direction de la revue est placé sous la direction dePatrice Vanelle, Conseiller municipal délégué à la Revue Marseille, au Plan"Marseille Ville Etudiante", au Cabinet des Médailles et aux Archives Municipales.Composé de 16 membres issus de secteurs professionnels aussi diversifiés quel’urbanisme, la culture, les relations internationales, Euroméditerranée, il fixe la ligneéditoriale de la revue, dans le choix de ses thèmes et fait le pont entre le Marseilled'hier, d'aujourd'hui et de demain .

PrésidentPatrice Vanelle

Vice-présidentConstant Vautravers

MembresDaniel ArmogatheChristian BrunnerJean-Robert CainSylvie ClairPaul FabreDanièle GiraudyFrançois JalinotJacqueline MagneJean PellegrinoGeorges ReynaudLucien TironeJean-Max Tixier

Madeleine VillardJean-Louis Vissière

V. Réorganisation de la revue

Depuis 2001, la Revue connaît des améliorations, au niveau de sa présentation, deson iconographie et d'une diffusion élargie. En 2005, les ventes ont augmenté de40%. Les abonnements ont, quant à eux, progressé d’environ 15% pour se situerautour du millier d'exemplaires selon les thématiques des numéros.

La tarification de la revue

Le prix à l’unité de la revue est de 8 euros, tandis que l’abonnement est de 26 eurosles 4 numéros, frais de port inclus.

La distribution de la revue est effectuée dans les kiosques par la Sociétéd’Agences et de Diffusion de presse (SAD) et dans les Relais H des hôpitauxmarseillais, dans les gares et l’aéroport de l’agglomération marseillaise. Elle estégalement en vente depuis juillet 2002 à l’Office du Tourisme et des Congrès situésur la Canebière, ce qui contribue à la faire connaître aux touristes et congressistesde passage à Marseille. Elle est enfin en vente à l’unité ou à l’abonnement au Palaisdu Pharo (58, boulevard Charles Livon – 13007 Marseille).

www.marseille.frrevuemarseille@mairie-marseille.fr

Attachés de presse

Stanislas Albert 04 91 14 64 28salbert-externe@mairie-marseille.fr

Sylvie Benarous 04 91 14 65 97sbenarous@mairie-marseille.fr

Responsable du service

Corinne Ferraro 04 91 14 65 23cferraro@mairie-marseille.fr

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