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Janvier - Février 2014

GRATUIT

Qu’entend-on par “lâcher prise” ?

n Non à l’échec scolaire !

n La sophrologie pour positiver

n Stop au cholestérol !

n L’hygiène féminine au naturel

n J’arrête de fumer !

ÉditoJanvier - Février 2014

Philippe Eledjam

Mes solutions bonheurPPendant très longtemps, il a été question de se défen-dre. Ce verbe déclenche tout de suite l’imaginationvers une notion de conflits. Aujourd’hui, on parle plu-tôt de se protéger. Quelle avancée ! Il s’agit d’un pro-cessus de centration qui n’exclut cependant en aucuncas la possibilité d’en faire bénéficier entourage et en-vironnement. Commencer par soi signifie en tout étatde cause de ne rien imposer à autrui. En somme, unehistoire de liberté bienfaisante et bienfaitrice. Toute-fois, on pourrait se demander, avec un raisonnementpareil, si la famille – en premier lieu – ne va pas enprofiter négativement outre mesure… Pas le moinsdu monde ! L’idée même de conciliation engage tout

un chacun dans le sens d’une accommodation mu-tuelle. D’ailleurs, les synonymes sont tous aussi par-lants les uns que les autres :ajuster, arranger, harmoni-ser… Les solutions maisons’apparentent ainsi enquelque sorte à du bricolagemais le résultat est une sa-vante alchimie qui sent bonle bonheur. À tester sansmodération !

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43/ Signes&sens 44/ Signes&sens

Pédagogie

I« Tout parent est légitimement mal à l’aise

lorsque les résultats scolaires de son enfant sont décevants »

Non à l’échec scolaire !

La difficulté est inhérente à tout apprentissage. Aussi, sivotre enfant a du mal à un moment de l’année à franchirun obstacle, cela ne veut pas dire qu’il ne le franchirajamais. Laisser le temps au temps est la première choseà faire.

Il convient pourtant de réagir lorsque la difficultépersiste et qu’elle engendre un mal-être. Ne pas enêtre affecté outre mesure, sans toutefois nier les faits,sont des attitudes qui vont créer des ouvertures pos-sibles. Voici quelques suggestions pour faire évoluerles choses, ainsi que les possibilités de prises encharge existantes, tant au sein de l’Éducation Natio-nale qu’à l’extérieur.

Le dialogueTout parent est légitimement mal à l’aise lorsque les

résultats scolaires de son enfant sont décevants. Es-sayer de comprendre ce qui se passe en abordantconcrètement la situation peut remettre les choses àleur place. Peut-être s’agit-il simplement d’un réa-justement quant à l’équilibre plaisir-travail : passermoins de temps devant la télé, les jeux vidéos ous’intéresser de plus près aux leçons à apprendre, vé-rifier le cahier de textes, suffisent parfois à relancerla machine, c’est-à-dire redéfinir un cadre structu-rant. L’échec scolaire est parfois aussi le seul moyentrouvé par votre enfant pour que vous vous intéres-

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siez à lui. Coralie, depuis la séparation de ses pa-rents, est en échec scolaire alors qu’elle était une bril-lante élève. À quoi ça sert de travailler si tu n’es plusà la maison ?, tempête-t-elle contre son père.L’échec est ici une stratégie manifeste de la jeunefille pour punir ses géniteurs. Faire appel à un tiers estdans ce cas bénéfique. Le fait d’en parler avec l’ensei-gnant contribue souvent à sortir de la confusion.

L’enseignant, premier interlocuteurContrairement à ce que l’on pense, l’élève n’est pasle seul à être en difficulté. En effet, la personne char-gée de transmettre le savoir se sent également enéchec. Il est impossible qu’un enseignant se réjouissedes difficultés d’un de ses élèves. Demander un ren-dez-vous avec lui tisse un lien précieux. D’autant quenous angoissons inconsciemment d’être a-liénés :sans liens. Des changements de comportementsspectaculaires peuvent avoir lieu grâce à une simplerencontre parents/enseignant.

Le réseau d’aide spécialiséSi la difficulté est persistante et que le maître de laclasse se trouve démuni pour la résoudre, malgrél’attention qu’il a pu y apporter, il peut faire appelau réseau d’aide dont relève son établissement. Il estgénéralement constitué par trois enseignants spécia-lisés :1. Le psychologue scolaire : il peut intervenir, avecvotre autorisation, soit en faisant passer des tests, soitpour des entretiens de soutien psychologique. Il peutproposer une prise en charge extérieure (C.M.P.P.)en accord avec les parents. Il est un bon interlocuteurs’il y a besoin d’une médiation entre la famille etl’école.

2. Le maître G : il est enseignant spécialisé, à domi-nante rééducative. Il est entre autres chargé de resti-tuer un lien entre l’institution scolaire et l’enfant. Sonintervention vise à restaurer un statut d’élève en uti-lisant un cadre très précis. Il travaille en prise encharge individuelle ou par petits groupes, selon l’ob-jectif visé. Il se situe entre le pédagogique et le psy-chologique.3. Le maître E : il est enseignant spécialisé, à domi-nante pédagogique. Il est chargé plus spécifiquementdu contenu de l’enseignement qu’il abordera avecune approche et des outils spécifiques, en petitsgroupes de 2 à 7 élèves pour des séances de remé-diation de 45 minutes, à raison de 2 ou 3 fois par se-maine.

Le centre médico-psycho-pédagogiqueIl s’agit d’un organisme extérieur à l’école mais dontles prises en charge sont assurées par la Sécurité So-ciale. Ce centre regroupe un certain nombre de pro-fessionnels habilités à traiter des difficultésspécifiques : des médecins, des psychologues, despsychomotriciens, des orthophonistes. C’est souventl’école qui oriente vers la structure. Dans un premiertemps, un bilan complet sera établi avant que l’onvous propose une prise en charge adaptée.

L’orthophoniste libéralOn peut vous suggérer de consulter un orthophoniste.Il suffit que votre médecin vous prescrive un bilan pourque les séances soient en partie remboursées. L’ortho-phonie traite des troubles du langage se répercutantsur un échec à l’apprentissage de la lecture. Elles’occupe aussi de dyslexie. La dyslexie est diagnos-

Le cours particulier, un plus

Faire venir un professionnel à domicile peut rassu-rer votre enfant en échec scolaire et vous libérerd’une charge que vous ne vous sentez pas la forced’assumer (soit par manque de temps ou simple-ment parce que ce n’est pas votre métier). Il est iciimportant que votre enfant adhère à la démarche etse sente en confiance. Il suffit de lire les petites an-nonces et vous trouverez certainement la personneadéquate. Il existe même des psychopédagogues quise déplacent à domicile.

tiquée lorsque le QI (quotient intellectuel) est nor-mal. Cette technique obtient des résultats à conditionqu’il n’y ait pas d’autres troubles associés.

Le psychologue clinicienÀ la différence du psychologue scolaire qui n’est pashabilité à pratiquer des psychothérapies, le psycho-logue libéral peut traiter une difficulté psycholo-gique. La consultation n’est pas remboursée par laSécurité Sociale mais la santé psychique de son en-fant mérite bien quelques sacrifices…

La pédopsychanalyseLe plus souvent, il n’y a aucune raison apparente pourque l’échec scolaire s’installe. Sigmund Freud a jus-tement découvert que, sous les apparences, se cacheun monde inconnu, porteur de signes qui expliquentnos comportements. Aussi a-t-il élaboré la cure psy-chanalytique pour mettre à jour les raisons cachées denos symptômes. Anna Freud, sa fille, puis MelanieKlein et plus près de nous Françoise Dolto, se sont in-téressées à la cure analytique adressée aux enfants.Aller à la découverte des motivations inconscienteslibère le conscient de bien des misères. Ne s’attaquantpas directement au symptôme, la séance de pédopsy-chanalyse, dans la mesure, encore une fois, où votre

enfant y est partie prenante, peut être d’un confort trèsappréciable. Ici, l’investissement financier fait partiede la règle fondamentale énoncée par Freud lui-mêmeen tant qu’ « influence correctrice ». L’enfant devralui aussi s’investir selon ses moyens : une pièce demonnaie symbolique, un petit caillou, un dessin…

Le lâcher- priseSi les choses ont été identifiées, si des remédiationsont été tentées et si le symptôme persiste, c’est qu’ila réellement un sens. Il faut savoir alors accepter etlâcher prise. Ne pas réussir à l’école n’est pas unobstacle à la réalisation d’une vie. Mieux vaut un jar-dinier bien dans ses baskets qu’un ingénieur malheu-reux. Le pire n’étant jamais décevant, selon uneréplique d’un film de Claude Lelouch, revisitonsaussi nos récitations scolaires et rappelons-nous ducancre de Jacques Prévert : … Il dit non au profes-seur mais… Il dit oui à ce qu’il aime… Les voies dudésir sont décidément impénétrables !

Gabrièle Laval

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La sophrologie pour positiver

Médiation

LLa famille jongle régulièrement avec les rendez-vous chez l’orthodontiste, les déplacements sportifs,les achats vestimentaires, l’attente du plombier pourla fuite du ballon d’eau chaude… Mais lorsque lacrispation commence à faire des ravages dans lescorps, et aussi dans les relations qui menacent d’ex-ploser, ne serait-il pas plus judicieux d’écouter tousces signaux ?

Un peu d’HistoireC’est en 1960, à Madrid, qu’Alfonso Caycedo, neu-ropsychiatre colombien, crée la sophrologie (de sos,harmonie - phren, conscience - logos, étude). Sa pra-tique professionnelle l’avait amené à s’interroger età rechercher la conscience en harmonie. Au gré deson évolution et de ses déplacements, notamment enAsie, il conçoit une sorte d’école scientifique. Il allieainsi approches occidentales (hypnose thérapeu-tique, phénoménologie psychiatrique, relaxationprogressive de Jacobson, training autogène de

Schultz) et approches asiatiques (Yoga intégral in-dien, Tummo tibétain, Zen japonais). Ce qu’il disaitêtre une « rencontre vivantielle », entre Occident etOrient, vise à harmoniser corps et esprit, de sorte quepeurs et angoisses soient éradiquées. Comme dansl’apprentissage de certains arts martiaux, il met aupoint douze degrés pour devenir sophrologue caycé-dien. Pour autant, Caycedo précise que la sophrologie,méthode synthétique de « relaxation dynamique »,n’est à confondre avec aucune des pratiques qu’il aétudiées.

La sophrologie, comment ?Tout d’abord, il faut décider de se donner du temps.À soi… Dès lors, par la méthode sophrologique, laconscience s’ouvre. Les tensions, qui font barrage àl’équilibre, seront de fait à même d’être liquidées etoptimiser ses capacités devient possible. Ainsi, parla voix, sans contact physique, le sophrologue proposeun protocole au travers d’exercices individualisés et

Emploi du temps surchargé, rendez-vous multiples,déplacements à répétition, le tout en urgence sou-vent, et c’est le stress assuré… Ce tableau caricatu-ral n’est cependant pas réservé uniquement à desdirigeants d’entreprise surbookés, des stars du showbiz ou du sport…

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« La sophrologie peut être mise en œuvre pour s’opposer à l’anxiété, au sentiment d’insécurité, au manque de confiance en soi, ou toute situation

qui entraîne une fragilisation de l’équilibre comportemental »

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49 / Signes&sens 50 / Signes&sens

adaptables de respiration, visualisation et concentra-tion. La conscientisation de la sensation se fait parcorps interposé. Cette démarche méthodique de «ressenti » quant à son corps, répétée au quotidien,permet de positiver. En effet, s’appuyer sur les sen-sations corporelles renforce les structures positives.Les réponses habituelles, souvent insuffisantes, quel’on apportait à la situation à vivre, appartiennent aupassé. Maintenant, on lâche prise. Pour ce faire, unealliance sophronique entre sophrologue et patientvient constituer la relation. Suivant l’attente del’élève (bien-être ou recherche d’une rencontre exis-tentielle avec soi-même), une relaxation spécifiquesera proposée. Elle mettra ainsi en œuvre une dyna-mique appropriée à la démarche choisie.

La sophrologie, pour qui ?La sophrologie trouve sa place dans une très large pa-lette. Dans la préparation à la naissance, à laquelle lepère du bébé est associé, Marianne Chouchan, auteurdu « Livre de la douceur de vivre » paru aux ÉditionsN.1., considère qu’elle permet à la femme de démédi-caliser son approche de l’accouchement et surmonterla souffrance. La future mère vivra plus harmonieu-sement ce moment intense de bouleversement pourelle et son enfant qu’elle accompagne dans sa venueau monde. La sophrologie peut aussi être mise enœuvre pour s’opposer à l’anxiété, au sentiment d’in-sécurité, au manque de confiance en soi, ou toute si-tuation qui entraîne une fragilisation de l’équilibrecomportemental. En outre, les athlètes de haut ni-veau ont bien compris le positif d’une telle démarcheet grand nombre d’entre eux recourent aujourd’hui àla sophrologie avant la compétition. La sophrologiene concerne donc pas que le domaine de la patholo-gie et du déséquilibre corporel ou émotionnel lour-

dement invalidant. Elle est utile à qui cherche à s’an-crer dans la réalité par la prise de conscience de sessensations corporelles, à s’adapter, au lieu de perce-voir le concret en termes négatifs. Par la suite, il seraalors possible d’agir sur l’existence pour la rendreplus sereine. Quoi qu’il en soit, en séance indivi-duelle ou de groupe, le sophrologue compétentadapte sa méthode afin que chacun puisse, selon cequi lui convient, renforcer ses pulsions de vie.

Alice Garrido

Qu’entend-on par « lâcher prise » ?

Cette formulation très largement utilisée (trop ?) en est devenueopaque. Souvent, elle implicite une attitude « baba » de non inter-vention, de passivité. Il semble plus approprié, comme le souligneMarie Bérubé, membre de l’Ordre des psychologues du Québec,de la définir en l’opposant au contrôle. Ainsi s’agit-il de renoncerà vouloir changer ce qui ne dépend pas de soi : les évènements,les autres. Ce qui ne signifie pas pour autant de renoncer à ce quinous importe ou ceux qui nous sont chers, mais plutôt à accepterune limite. Nous ne sommes pas tout-puissants ! De fait parfoisfaut-il savoir attendre, ce qui est loin de traduire une soumissionbéate ou un fatalisme défaitiste. Il s’agit ici de mettre un frein àun interventionnisme négatif pour soi et son entourage.

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Santé

S« Équilibrer ses apports alimentaires et s’inscrire dans un non au mauvais

cholestérol, avec l’aide si nécessaire de produits de phytothérapie, n’est pas pour autant synonyme d’un interdit sur le plaisir »

Stop au cholestérol !

Affection relativement fréquente, un taux élevé en cholestérolaugmente le risque d’athérosclérose. Souvent synonyme de bonvivant ou de mal-bouffe, l’hypercholestérolémie signe aussi, par-fois, l’appartenance à une filiation. On parle alors d’hypercho-lestérolémie familiale. Équilibrer ses apports alimentaires ets’inscrire dans un “non” au mauvais cholestérol, avec l’aide sinécessaire de produits de phytothérapie, ne constituent pas pourautant un interdit sur le plaisir.

Subdivisé en deux groupes, le cholestérol comprendà la fois le bon cholestérol HLD et le mauvais cho-lestérol LDL. En excès, le LDL devient alors néfastesur la santé. Insidieusement, il se dépose progressi-vement sur les parois des artères, favorisant ainsi laformation de plaques d’athérome. Affection silen-cieuse dans la plupart des cas, sans sensations parti-culières sur le plan somatique, il est l’un desprincipaux éléments de l’infarctus du myocarde,l’accident vasculaire cérébral ou l’artérite. Exceptionfaite chez certains de céphalées lorsque son taux esttrès élevé, aux alentours des 3 grammes ou, pourd’autres, de l’apparition de nodules sous la peau(xanthomes), constitués d’un agglomérat de trigly-cérides et de cholestérol, ou de xanthélasma, dépôtsjaunâtres de cholestérol sur la paupière ou à l’angle

de l’œil. Son incidence sur la santé augmente lorsques’y associent d’autres facteurs comme l’hypertrigly-céridémie, le tabagisme, le surpoids, la sédentarité...Les taux définis par l’HAS, très précis, prennent encompte l’âge, le sexe, les antécédents familiaux etles pathologies présentées par le patient. Classique-ment, pour une personne de moins de 50 ans, in-demne de toute maladie, avec un HDL dans lesnormes, un taux de LDL à 1,60 g est recommandé.

Surveiller sa ligneLutter contre le surpoids est important. La perte dequelques kilos permet souvent de normaliser seschiffres de cholestérol. Rester actif est donc primor-dial, en optant pour une pratique régulière d’une ac-tivité sportive ou 30 minutes de marche minimum

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par jour. Les plus urbains préféreront peut-être lamontée des escaliers à pied. Une façon astucieusepour se permettre plus de latitude lors des repas.

Changer ses habitudes alimentairesSans être dans une restriction permanente, il convientdans un premier temps de réduire les graisses visi-bles dans l’alimentation. C’est donc renoncer auxconsommations excessives de crème fraîche, beurre,sauces de cuisson ou d’accompagnement de certainsplats mijotés, de mayonnaise à chaque repas. Il fautaussi se méfier des plats cuisinés achetés à l’extérieur,généralement plus riches. Il est plutôt conseillé deconsommer du poisson 2 à 3 fois par semaine en alter-nant les viandes grasses avec des viandes maigrescomme le lapin, le veau ou le poulet, tout en dimi-nuant sa consommation de charcuterie et d’œufs,mais en privilégiant les apports en céréales, légumeset fruits frais de qualité. À l’instar du régime crétois,pourquoi ne pas choisir une cuisson des aliments surun mode grillé, à la vapeur ou en papillotes, riche desaveurs épicées et authentiques ?

Dire non au mauvais cholestérol !Véritable aide au régime, infusions et draineurs enphytothérapie représentent autant de moyens effi-caces pour nettoyer le foie et assurer un bon transità l’organisme. Privilégier en cuisine l’utilisation

d’huiles végétales bio, comme l’huile d’olive et decolza, contribue à cette lutte contre les mauvaisesgraisses. Protecteurs cardiaque, les compléments ali-mentaires à base d’ail ou de lécithine de soja parti-cipent à une réduction du taux de cholestérol. Enoutre, différents traitements de médecine douces’inscrivent dans cette démarche. Ainsi, en présenced’un taux de LDL trop élevé, la levure de riz rouge– dont la levure est un champignon microscopiquecultivé sur le riz au pigment rouge – offre-t-elle unealternative naturelle pour lutter contre le mauvaischolestérol. Complémentaires, le concept de net-toyage vasculaire pour limiter les plaques d’artérios-clérose et les produits aux vertus anti-oxydantescomme le chardon Marie (sybilum marianum) oul’huile de Krill, riche en oméga 3, se révèlent égale-ment bénéfiques sur le plan cardio-vasculaire.

Docteur Laurence Pescay

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Sécurité

P« 46 % des accidents domestiques chez les personnes de plus de 65 ans ont lieu dans la salle de bains »

Les baignoires-thérapie

Porte s’ouvrant vers l’extérieur, fond anti-dérapant,siège spacieux, repose-pieds, poignées, tout estpensé pour que le bain soit réellement synonyme dedétente. Mais il existe aussi des baignoires adaptéespour les problèmes d’arthrose et autres maux…

Les avantages de la baignoire à porteDe nombreux seniors abandonnent peu à peu l’idéede prendre un bain et prennent le risque de perdreleur autonomie. Il est vrai que 46 % des accidentsdomestiques chez les personnes de plus de 65 ansont lieu dans la salle de bains. Pourtant, la solutionexiste avec la baignoire à porte. Entrer et sortir dubain très facilement grâce à une marche de la hauteurd’un trottoir, ouvrir et fermer la porte seul, tels sontles avantages de ce produit qui préserve ainsi l’inti-mité tout en se libérant, en toute sécurité, del’étayage d’un tiers.

La baignoire balnéoLa balnéothérapie à domicile est devenue au-jourd’hui tout à fait possible. Une baignoire balnéo,avec ou sans porte, est un atout santé reconnu de tousles professionnels. Elle permet en effet de soulagerles douleurs de l’arthrose et de faciliter la récupéra-

tion des facultés musculaires en cas de traumatisme.Un bain de ce type stimule la circulation sanguine etprévient l’évolution des varices. Acquérir une bai-gnoire balnéo et l’utiliser fréquemment comportentd’innombrables avantages santé, y compris celui deréduire efficacement le stress.

Prix et crédits d’impôtsUne baignoire balnéo (de qualité) à porte revient àmoins de 2000 euros. Il faut savoir par ailleurs quela législation prévoit un crédit de 25 % d’impôtspour le cas où des travaux d’aménagement sont ef-fectués à destination de sujets âgés ou handicapés. Cecrédit concerne la résidence principale du locataire oudu propriétaire.

Bernard Corblin

Certaines personnes, dites « à mobilité réduite », bénéficient aujourd’hui del’inventivité de fabricants qui ont mis au point des baignoires qu’il n’est plusnécessaire d’enjamber.

Les avantages du radiateur sèche-serviettes

Chauffer une pièce, en l’occurrence la salle debains, tout en séchant du linge (serviettes oupeignoirs), telle est l’originalité du radiateursèche-serviettes. Cette installation possèdel’avantage de pouvoir être raccordée aussi biensur le réseau de circulation d’eau chaude quesur le réseau électrique. Généralement réservéà la salle d’eau, on trouve aussi aujourd’hui ceradiateur spécialisé dans la cuisine, tant lesformes et les coloris proposés ont évolué. Ànoter que son thermostat permet d’en maîtriserle fonctionnement et ainsi de réaliser des éco-nomies de chauffage…

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J’arrête de râler sur mes enfants (et mon conjoint)

Tous les soirs, c’est la même chose : après unejournée de boulot, vous vous retrouvez à préparerle dîner dans une maison en bazar tout en gérantvotre ado en pleine crise, les devoirs du cadet etle petit dernier qui pleure, car il veut qu’on lui liseune histoire « tout de suite »…Vous aviez imaginé une vie de famille synonymede paix et de bonne humeur, mais elle ressembleplutôt à un champ de bataille. Vous vous réveillezun matin en réalisant que vous êtes devenu le pa-rent que vous ne souhaitiez pas être…Après le best-seller J’arrête de râler, ChristineLewicki et Florence Leroy s’attaquent à untabou : ces parents désarmés qui en ont marre derâler dans leur foyer. Loin des conseils théoriquesimpossibles à appliquer, elles vous parlent decœur à cœur et vous livrent leurs solutions pourretrouver sérénité et bienveillance avec vosproches.Suivez leur programme, renouez avec des rela-tions familiales harmonieuses et prenez plus deplaisir à être ensemble, tout simplement !

Christine Lewicki et Florence Leroy, Éditions Eyrolles.

Les ouvrages du bon sens

Deux hommes et trois couffinsUne tranche de vie réelle…

Le témoignage authentique d’un couple homosexuel mariéqui élève trois enfants ! Ce récit aidera fort probablementcertains citoyens à voir autrement l’éducation d’enfants parun couple de même sexe.Une histoire de famille composée de papa, parrain et lesenfants. Les enfants racontent leur vie hors-norme, maisnormale pour eux. Des enfants équilibrés qui ont appris àrespecter les autres dans leurs différences.« Comment qualifier nos vies ? Pour nous, elles sont « nor-males ». En lisant ce livre, nous voyons bien qu’elles sontquand même différentes. Tout est une question de percep-tion bien sûr.Nous sommes trois adultes aujourd’hui avec nos vies pro-pres, mais nous sommes une fratrie qui est unie comme…les trois doigts d’une main. Comme avait l’habitude de ledire Arnaud lorsqu’il était adolescent : nous sommes unefamille québécoise. Nous n’avons perdu ni amis ni connais-sances parce que notre père est gay. Nous n’avons pas eu àfaire face à des discriminations liées à cet état de fait parceque nous pensons qu’au Québec, les mentalités sont ou-vertes et que la tolérance est une de nos valeurs collectives.Nous savons, profondément, que nous sommes aimés, de-puis toujours, par trois personnes qui nous sont essen-tielles : notre mère, notre père et notre parrain… et quenous les aimons autant.Nous dédions cette magnifique lecture à tous ceux et celles quicroient en la beauté de la ressemblance dans les différences. »

Jean-Yves Duthel, Louise Courteau Éditrice.

Musicothérapie en réanimation pédiatriqueUne aide au bébé en détresse

« Cette approche humaniste et culturelle est une clé de la réussite des soins à apporter aux tout-petits et renforce l’importance des regards croisés, essentiels à la compréhension du développement.Merci pour cette admirable contribution. » Extrait de la préface du Professeur Patrice Morville.« Dans ce contexte délicat qu’est la réanimation pédiatrique, j’ai souhaité aborder les difficultés dubébé à s’ouvrir au monde qui l’entoure… La musicothérapie aide-t-elle au développement sensorielet relationnel du bébé en détresse ? Est-elle un soutien pour le mieux-être de la dyademère/enfant ? »… L’auteur(e) nous livre dans cet ouvrage la spécificité du musicothérapeute ausein d’une équipe pluridisciplinaire d’un service de réanimation pédiatrique. Elle témoigne de l’im-portance d’une telle thérapie qui a toute sa place dans le « projet de soins individualisés » du bébéet de sa maman.

Isabelle Bégon, Éditions du Non Verbal/A.MBx.

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Prévention

S« Une trousse santé doit pouvoir répondre à tout instant aux symptômes banals, mais désagréables et gênants »

Ma trousse santéet ses remèdes naturopathiques

Indispensable à la maison, particulièrement utile en voyage,une trousse santé doit pouvoir répondre à tout instant auxpetits bobos et aux différents symptômes banals, mais dés-agréables et gênants, présentés par chaque membre de la fa-mille. Sa présence est sécurisante.

Sans être trop importante, une diversité de remèdesest de mise pour soigner une simple plaie, traiter unrhume, une toux, une douleur de gorge ou des trou-bles digestifs bénins... Les produits utilisés doiventpouvoir garantir de leur totale innocuité, tout en ap-portant un soulagement rapide. Un domaine dans le-quel les médecines douces offrent un panel detraitements, le recours à une consultation médicalerestant toutefois indispensable lorsque les troublespersistent.

Prendre soin de sa peauFréquentes, les nombreuses affections possibles dela peau nécessitent quelques éléments de base. Ainsiune petite pochette comprenant des pansements, ducoton bio et un désinfectant à base d’huile essentiellede lavande, est-elle utile pour désinfecter toute bles-

sure cutanée. Complémentaire, une pommade consti-tuée d’Aloé Véra, aux vertus hydratantes et apai-santes, est à même de calmer l’inconfort lié à uneczéma ou à une peau irritée, parfois desséchée parle vent, et d’apaiser les rougeurs des fesses de bébé.En été, les granules de Belladonna se révèlent effi-caces pour soulager les coups de soleil, et cellesd’Apis se montrent performantes contre les inflam-mations ou les crises d’urticaire liées à une piqûred’insecte.

Urgences traumatologiquesElles se multiplient avec les enfants ! Rapide d’ac-tion, l’arnica en doses, en granules homéopathiquesou en pommade, est idéale pour obtenir une résorp-tion rapide des hématomes et diminuer la douleur.De fait, elle est devenue un partenaire incontournable

dans la pratique d’activités sportives ou de loisirs.Qu’il s’agisse d’un lumbago ou d’une lombalgie,d’une entorse de poignet, de cheville ou d’une simpletendinite, les baumes à base d’huiles essentielles dementhe poivrée, de genièvre ou de camphre sont fa-ciles d’utilisation et permettent d’effectuer des mas-sages à visée antalgique et décontractante.

Pour les atteintes de la sphère ORLL’homéopathie dispose de toute une panacée de gra-nules dans ce domaine comme Belladona contre lestoux sèches, les états aigus fébriles ou les pharyn-gites. L’huile essentielle d’eucalyptus aux vertus flui-difiantes et antibactériennes, frictionnée sur lapoitrine, dégage les voies aériennes. Contre l’écou-lement nasal incessant, pourquoi ne pas utiliser eninhalations dans un bol, ou versées sur un mouchoir,quelques gouttes d’huile essentielle de niaouli deNouvelle-Calédonie ? Les gommes à la propolis sontrecommandées contre les extinctions de voix. Incon-tournable, le clou de girofle soulage les caries etapaise les gencives douloureuses.

Stop aux troubles digestifs ! Une goutte d’huile essentielle de citron consomméedans une cuillère à café de miel, ou inhalée, stoppe

les vomissements et combat le mal des transports.Naturelle, l’huile essentielle d’anis agit contre lescrises de colite et les douleurs gastriques. ArsenicumAlbum est conseillée pour arrêter les diarrhéesaiguës. L’huile essentielle de camomille, antispas-modique, sert également de vermifuge contre les pa-rasitoses intestinales et l’oxyurose des enfants.

Douleurs, stress et céphaléesPour finir de compléter au mieux l’éventail des pro-duits fonctionnels dans une trousse de santé, il estutile de ne pas oublier d’y ajouter de l’huile essen-tielle de menthe poivrée, à appliquer sur les tempeset sur le front pour diminuer les céphalées, de l’huilede bourrache pour stopper les douleurs liées aux syn-dromes prémenstruels, un tube de granules de Gel-sémium contre l’anxiété ou le trac des examens, desgranules de passiflore pour les périodes d’insomnie.Une liste qui peut se personnaliser, bien évidem-ment...

Séverine Calamel

L’hygiène féminine au naturel

Indispensables dans toute trousse de toilette, les déodorants bio, sanscolorants et naturels, régulent la transpiration et en suppriment com-plètement l’odeur. Certains sont conçus à partir de différentes huilesessentielles comme la menthe, la lavande, et peuvent être appliquésau niveau des aisselles mais également des mains ou des pieds. Dif-férente, la pierre d’alun s’utilise humide, sur les peaux les plus sen-sibles également, en frottant les zones concernées. Sourced’irritations et d’infections, la sphère uro-génitale requiert chez lafemme une attention toute particulière afin de préserver la qualité deson système naturel de défense. L’usage de produits de toilette bio-logiques ou de lubrifiants intimes, doux pour la peau, sans savon etsans alcool, à base de plantes par exemple comme le thym, l’huileessentielle de tea tree ou de spiruline, est donc recommandé. Com-plémentaires de l’hygiène féminine, de nouvelles possibilités écolo-giques existent pour les périodes menstruelles. Il existe dorénavantune alternative aux tampons et serviettes périodiques habituelles sousla forme de coupes menstruelles, d’éponges de mer à insérer dans le vagin,ou encore un nouveau concept de protections intimes et de protège-dessousen coton et en chanvre, le tout lavable et réutilisable.

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Affection

C« L’éradication d’une zoonose nécessite une prise en charge à la fois de

l’animal, de l’adulte, de l’enfant contaminés et du lieu de vie »

Zoonoses ? La vigilance et les soins phyto s’imposent…

Comme nous le mentionne le dossier de la Direction généralede la santé, « les zoonoses sont des maladies qui touchent sur-tout les animaux mais on tend actuellement à réserver ce termeaux affections transmises des animaux vertébrés à l’Homme etinversement ». L’affaire de la vache folle - ou encéphalopathiespongiforme bovine - et son risque de transmission à l’être hu-main - a déclenché l’alerte. Plus que jamais, dans le registredes zoonoses, la vigilance s’impose.

Curieusement, les zoonoses ne correspondent pas né-cessairement à des infections rares, liées à quelquevoyage dans des contrées lointaines. Certaines exis-tent en France et nous entourent au quotidien. Lesagents de transmission de ces pathologies pouvantêtre des animaux d’élevage, sauvages ou domes-tiques, l’affection est donc à même d’atteindre autantles particuliers que les professionnels en lien directou indirect avec des animaux : producteurs et ven-deurs de bêtes, abattoirs, agents forestiers, égou-tiers... Les contaminations variables peuvent ainsi sepasser sur un mode respiratoire par inhalation duvirus, du fait de mains souillées après avoir touchéou caressé un animal, nettoyé un local, l’ingestionde viande infestée ou de fruits et légumes souilléspar des déjections animales, à la suite de baignades,

de morsures ou de griffures. Les agents pathogènesincriminés diffèrent selon les cas, de nature virale,bactérienne, parasitaire ou mycosique. Qu’il s’agissede peste, bilharziose, brucellose, leishmaniose,grippe aviaire, toxoplasmose, fièvre Q, ou encore demaladie de Lyme, la liste des zoonoses s’avère im-posante. Certaines sont plus spécifiques des animauxde compagnie.

La teigne du chatPlus fréquente que celle du chien, la teigne du chatest induite par un champignon dénommé microspo-rus canis. Elle est l’apanage du jeune chat trouvédans des buissons, adopté et ramené à la maison.Contagieuse pour l’Homme et surtout pour les en-fants, la teigne se présente chez l’animal sous la

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forme de médaillons arrondis sans poils, parfoissuintants, localisés très souvent près des oreilles etsur la tête. Chez l’enfant, l’aspect de la lésion se ma-nifeste par un ensemble de plaques squameuses du cuirchevelu, recouvertes de cheveux cassés, et parfois su-rinfectées. Chez les enfants, l’éviction scolaire est in-dispensable jusqu’à la guérison de la plaie.

Dormir avec son animal de compagnieLa maladie de Lyme, ou Borreliose, s’attrape par pi-qûre de tique et atteint le chien plus que le chat. Ellese transmet également à l’individu. L’infestation seproduit notamment lors de balades en forêt ou derandonnées à travers de hautes herbes. Si partagerson lit avec son animal favori reste une habitude fré-quente, spécialement chez les jeunes enfants, cettesituation favorise également la migration de la tiquedu compagnon à quatre pattes vers l’humain. Indo-lore lors de son installation, la tique se colle alors àla peau et inocule à travers celle-ci la bactérie res-ponsable de l’affection. Après une période d’incuba-

tion, parfois de plusieurs semaines, un érythème ap-paraît autour de la piqûre, un syndrome fébrile se meten place et se complique - avec le temps - de signescutanés sous la forme de plaques érythémateuses dif-fuses, d’arthralgies, d’atteintes cardiaques et neuro-logiques, voire un risque d’encéphalite. En l’absencede traitement spécifique, l’évolution s’effectue versla chronicisation de la maladie. Le meilleur remèdes’avère encore la prévention en effectuant des pro-menades avec une tenue adaptée dans les zones àrisques.

La maladie des griffes du chatLa contamination s’effectue par griffure (ou morsure)d’un adulte ou d’un enfant, par un chat atteint de cettemaladie, lui-même infecté au départ par une puceporteuse d’une bactérie Bartonella Henselae. Sou-vent bénigne, cette maladie peut se traduire par l’ap-parition d’une papule au point de piqûre et d’une ouplusieurs adénopathies satellites, dans un contexteinfectieux, et d’asthénie importante. L’évolution vers

des troubles neurologiques, oculaires, cardiaquescomme l’endocardite, ou des formes sévères, systé-miques selon les terrains, justifie une antibiothérapieprolongée. Les mesures prophylactiques reposent surdes précautions simples : se savonner les mains aprèsavoir caressé un chat, désinfecter soigneusementtoute lésion causée par celui-ci, lutter contre l’infes-tation de l’animal par des puces.

Des soins de phytothérapie bénéfiquesL’éradication d’une zoonose nécessite une prise encharge à la fois de l’animal, de l’adulte, de l’enfantcontaminés et du lieu de vie. Grâce à leurs propriétésantiseptiques et antifongiques, l’application localed’huiles essentielles, sur les lésions de teigne, en-traîne son éradication, tout en complétant par un trai-tement général homéopathique. Pour les puces outiques du chien ou du chat, leur dépistage répété estrecommandé. Le port d’un collier anti-tique ou anti-puce insectifuge, biodégradable et inoffensif, contri-bue à lutter contre leur présence. Efficaces, naturels,

les sprays, lotions répulsives ou shampoings antipa-rasitaires à base d’huiles essentielles comme le teatree, la lavande, le géranium, la citronnelle, le can-nelier de Ceylan, autorisent la répétition de soins pro-tecteurs, doux et bien tolérés par le pelage del’animal, à titre préventif ou en période d’invasion,pour l’animal. Simples d’utilisation, les pinces àtique favorisent leur retrait, en les dévissant sans lesarracher. Parallèlement, l’aromathérapie offre denombreuses possibilités pour la désinfection conco-mitante et soigneuse des sols et planchers de la mai-son mais également draps, couettes, canapés,coussins. En outre, le traitement des objets apparte-nant à l’animal (couverture, jouets...), par des pou-dres insectifuges, s’impose.

Noémie Briffa

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Motivation

D

Les méthodes positives pour arrêter de fumer

« C’est décidé ! J’arrête de fumer ! ». Combien de fois cette sage décision a-t-elleété suivie d’échec ? Si beaucoup réussissent à passer le cap, d’autres « replon-gent », peut-être par manque de volonté, mais pas toujours. Fumer convoque unedépendance à la fois physique et psychique. Les enjeux inconscients sont souventdifficiles à identifier et à maîtriser. Toutefois, l’addiction au tabac est un symptômequi n’est en rien irréversible.

Dans un premier temps, il est important de se direqu’il existe autant de méthodes que de fumeurs. Cequi a marché pour l’un ne marchera pas automa-tiquement pour quelqu’un d’autre. L’essentiel est detrouver ou de forger sa propre méthode en glanantici et là des informations. La clé de la réussite dansune cure anti-tabac consiste à développer une moti-vation positive. Le fumeur sait consciemment qu’ils’autodétruit. Aussi, outre les messages d’alerte im-primés sur les paquets de cigarettes qui peuvent êtreune prise de conscience pour certains, il sera pourd’autres préférable d’insister sur les bénéfices del’arrêt ou de la diminution de la consommation detabac.

Les avantages- Un paquet de cigarettes coûte plus de 6 euros. Unancien gros fumeur économise ainsi jusqu’à 200euros mensuels qu’il peut très bien mettre sur uncompte, tout en réfléchissant au cadeau qu’il va sefaire ou qu’il va faire à un de ses proches dansquelques mois.- Ne plus fumer, c’est récupérer, dès les premiersjours, l’odorat et le goût : la sensibilité aux odeursnaturelles (fleurs fraîchement coupées par exemple),aux saveurs subtiles d’un plat…- Se frustrer de la cigarette, c’est respirer. Et respirerc’est vivre. Grâce à une normalisation du taux de car-boxyhémoglobine, l’organisme retrouve unemeilleure capacité d’oxygénation des tissus, ce qui se

traduit concrètement au bout de 3 à 4 jours par unefacilité à prendre les escaliers plutôt que l’as-censeur !

Les astuces - Pratiquer la relaxation, le yoga, le tai-chi, le qi gong, outout autre discipline qui axe son travail sur la consciencede la respiration, constitue un atout non négligeable.- Avoir toujours à portée une bouteille d’eau et boiresystématiquement une gorgée dès que l’envie, legeste de la cigarette pointent leur museau, ce qui en-traînera la sensation de redevenir peu à peu soi-même. Il s’agit d’ailleurs d’une réalité puisque noussommes faits en grande partie de cet élément. - L’acupuncture : cette médecine chinoise agit sur ladétente, surtout si le fumeur a l’habitude de calmerses angoisses et ses inquiétudes par le tabac.- L’aromathérapie permet à la personne dépendantede la cigarette de redécouvrir des sensations et desodeurs masquées par le tabac. Appliqués sur leplexus solaire (sous la cage thoracique, au-dessus del’estomac), la nuque et le bas de la colonnevertébrale, bien des complexes d’huiles essentiellesont montré leur efficacité.

Hervé Nadeau

Les huiles essentielles au secours des mauvaises odeurs

Les diffuseurs d’huiles essentielles sont préconisés, non seulementpour des objectifs spécifiques en aromathérapie, mais aussi plusprosaïquement pour chasser les mauvaises odeurs. Ainsi, l’huileessentielle de mandarine est tout à fait adaptée à cela. On peutaussi, juste avant de faire les sols, ajouter quelques gouttes dementhe poivrée dans l’eau de lavage. Ou déposer quelquesgouttes d’huile essentielle, dont l’odeur vous plaît particulière-ment, sur un petit coton, aspirer ce coton à l’aide de l’aspirateuravant de le passer. Résultat : une maison où on se sent toujoursbien…

« L’addiction au tabacest un symptôme qui n’est en rien

irréversible »

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Tous, nous voudrions cesser de souffrir, mais seull’amour véritable détient le pouvoir de nous guérir.Trop souvent nos émotions mal comprises, nos bles-sures d’enfance et nos réactions égotiques nouscondamnent à répéter relations insatisfaisantes etcomportements destructeurs.Christophe Massin, inspiré par l’enseignement dumaître indien Swami Prajnanpad, montre commentl’émotion, lorsqu’elle est transformée par un travaild’acceptation, offre justement la voie royale qui peutnous pacifier et nous permettre d’accéder à l’amourde soi et de l’autre.Ce cheminement intérieur qui unit psychothérapie etspiritualité, il l’illustre à travers le parcours d’unhomme et d’une femme engagés dans cette aventurelibératrice.

« Souffrir ou aimer »Transformer l’émotion

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