La revue de presse de la semaine du 18 au 24 avril 2016
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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 18 au 24 avril 2016
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL
Sous-locations illégales sur Airbnb : fini de jouer ! Le 18/04/2016
© REA
Tous droits réservés
Pour la première fois en France, des locataires ayant sous-loué un logement sans autorisation ont été
condamnés à indemniser leur bailleur. Un jugement exemplaire qui devrait faire tâche d’huile.
Les sous-locations illégales sont dans le collimateur de la justice ! A Paris, un couple de locataires
vient d’être condamné à indemniser leur propriétaire au motif qu’ils avaient sous-loué son logement
via Airbnb... sans même l’en informer au préalable. Une première en France !
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Dans un arrêt rendu le 6 avril dernier - révélé par le site Legalis -, le Tribunal d’instance du 5ème
arrondissement, a ordonné aux petits malins de reverser à leur bailleur une somme de 5.000 euros au
titre de son préjudice moral, ce à quoi s’ajoutent 2.500 euros au titre du remboursement des frais
d’avocats.
La sous-location non déclarée avait commencé en août 2012 au prix de 700 euros la semaine… alors
même que la législation est très claire sur le sujet : la loi du 6 juillet 1989 interdit toute activité de sous-
location, à moins d’obtenir une autorisation expresse du bailleur.
Cette décision de justice, qui a toute les chances de faire jurisprudence, a de quoi faire réfléchir les
aventuriers de la "sous-loc’" que l’on estime de plus en plus nombreux ! Ce, d’autant que le "projet de
loi pour une République numérique" en cours d’examen au Parlement pourrait encore durcir les
contrôles et les sanctions contre les contrevenants : un amendement voté à l’Assemblée prévoit
d'obliger les locataires utilisant des plates-formes en ligne type Airbnb de fournir une autorisation
écrite de leur propriétaire pour mettre en location le logement. Sous peine d’écoper jusqu'à 80.000
euros d'amende et 1 an d'emprisonnement.
Pour les sous-loueurs sauvages, les risques ne sont d’ailleurs pas que juridiques. L'administration
fiscale pourrait aussi être tentée de réclamer son dû, si les sommes perçues n'ont pas été déclarées.
En cas de dégradations, une sous-location non déclarée peut surtout coûter cher. Les assurances
habitation classiques proposées aux locataires ne couvrent généralement pas la mise en location du
bien. Il faut pour cela souscrire une extension de garantie… à condition bien sûr de se déclarer auprès
de son proprio.
Source: Capital.fr
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Cinq start-up qui veulent changer l’immobilier
Le 19/04/2016
L’immobilier est à l’honneur chez les start-up. Cinq d’entre elles fraîchement repérées par le nouvel
incubateur «Ville durable» créé par Paris& Co ont retenu notre attention.
L’agence de développement économique Paris&Co, chargée d’identifier des start-up prometteuses
pour dynamiser la métropole, a décidé de miser sur les innovations dans le domaine de l’immobilier.
Avec la création d’une nouvelle plateforme «Ville durable», Paris&Co souhaite propulser des jeunes
entreprises dans ses nouveaux programmes d’incubation consacrés à l’«immobilier de demain» et
aux «logistique et mobilité urbaines durables». Les qualités requises pour les heureuses élues? Être
une entreprise innovante de moins de cinq ans qui travaille sur projet au moins déjà en cours de
développement, ou qui a déjà été finalisé par une première offre de service.
Parmi les 124 jeunes pousses qui ont répondu à cet appel à candidatures lancé en décembre 2015,
seules 33 lauréates ont été sélectionnées par Paris&Co et Jean-Louis Missika , adjoint à la Mairie de
Paris chargé du projet du Grand Paris, du développement économique et de l’attractivité. Cinq d’entre
elles ont retenu l’attention du Figaro Immobilier.
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• Hub-Grade
Dommage de laisser à l’abandon des bureaux inoccupés quand on sait que l’immobilier est la
deuxième source de dépenses des entreprises... La solution proposée par Hub-Grade? Mettre en
relation des sociétés qui ont des espaces de travail inutilisés et des professionnels qui recherchent
justement à louer ces locaux. Le service proposé se veut flexible et facile: des locations de tout type,
du bureau fermé à l’espace de coworking au centre d’affaires, sur des durées réduites (même une
heure!) et à des occasions ponctuelles. D’abord développée dans la région Rhônes-Alpes, l’entreprise
se réjouit maintenant d’étendre ses services à Lyon et à Marseille.
• Locat’me
Un véritable site de rencontres pour les propriétaires immobiliers et les locataires. Locat’me -d’où son
drôle de nom- croit à la thèse du coup de foudre immobilier: la start-up propose aux propriétaires de
diffuser leur offre puis d’accéder gratuitement à une liste de candidats qui se seront proposés pour la
location. Le côté romantique de la chose: le Loc’affinity qui calcule le degré de compatibilité entre les
exigences du propriétaire et celles du locataire. «De quoi dénicher le partenaire immobilier idéal»,
promet Locat’me. Contrat d’une nuit, s’abstenir.
• Smart Impulse
Une innovation pour que l’immobilier aussi lutte contre le réchauffement climatique! Smart Impulse
propose aux gestionnaires de bâtiments de mesurer la dépense énergétique de leur structure. Cette
mesure est possible grâce à un capteur qui identifie la consommation d’énergie de chaque
équipement du bâtiment (chauffage, ordinateurs, éclairage, ...) et permet aux habitants des lieux de
cibler leurs efforts en dépenses d’énergie. D’ailleurs, on comprend bien l’intérêt d’un tel service quand
on sait que les bâtiments consomment à eux seuls 41% de l’énergie mondiale. L’entreprise a déjà
recruté quelque 250 clients dont BNP Paribas, Total ou encore la SNCF qui possèdent des parcs
immobiliers importants (et des dépenses d’énergie qui le sont toutes autant).
• Zen park
Quand on vous disait que l’immobilier était une question de partage. Zen Park se lance comme le
premier opérateur de parkings partagés en Europe. Avoir une place de stationnement dans un centre-
ville est résolument un luxe, c’est pourquoi la start-up propose a des propriétaires de parking
(entreprises, supermarchés, hôteliers, ...) de les partager pour mieux les rentabiliser durant toutes les
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heures où leurs places sont libres. L’offre est aussi intéressante pour les particuliers désespérés qui
recherchent des places de stationnement en zone urbaine: la localisation des parkings et leur tarif
s’affichent sur le site et la réservation se fait en ligne. Avec 6 millions d’automobilistes en France, le
marché à prendre est en effet plutôt prometteur.
• MyNotary
Qui n’a jamais pesté contre la laborieuse constitution d’un dossier pour vendre, acheter ou louer? Ici,
MyNotary innove dans les services rattachés à l’immobilier et veut vous épargner ces dizaines de
coups de fil et ces montagnes de paperasse. Comment? Grâce à une plateforme qui rassemble non
seulement vos documents mais aussi tous vos interlocuteurs: votre acquéreur ou vendeur, votre agent
immobilier et même votre notaire et votre banquier. Un peu comme un tchat commun pour faciliter la
rédaction du contrat et la signature du compromis.
Source : Le Figaro.fr
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Île-de-France : le marché immobilier reste très tendu Le 19/04/2016
10 % des 12 millions de franciliens sont mal-logés (Crédits : NicoElNino - Fotolia.com)
Entre 2006 et 2011, le nombre de logements occupés en Île-de-France a connu l'une de ses plus faibles hausses observées depuis les années 1960.
Entre 2006 et 2011, le nombre de logements occupés en Île-de-France est passé de 4,82 à 4,99
millions, soit l'une des plus faibles hausses observées depuis les années 1960 entre deux
recensements, une situation « symptomatique d'un marché immobilier tendu », selon une étude de
l'Institut d'aménagement et d'urbanisme (IAU) d'Île-de-France publiée mardi. Les 163.000 logements
supplémentaires de ce parc se sont répartis entre les propriétaires (94.000), les locataires du secteur
locatif privé (57.000) et ceux du secteur social (28.000), selon cette étude. « Cet accroissement, qui
représente une progression de 0,66 % par an, fait partie des plus faibles » hausses relevées depuis
les années 1960, commente l'IAU. « Associé aux faibles niveaux du renouvellement immobilier et du
parc inoccupé, il est symptomatique d'un marché du logement tendu, où l'offre est sensiblement plus
faible et insuffisante par rapport à la demande, notamment pour accueillir les ménages les plus
modestes ».
10 % de mal-logés
Une estimation de l'IAU établit, selon la méthodologie de l'Insee et de la Fondation Abbé Pierre, à
1.194.000 le nombre des mal-logés, soit 10 % des 12 millions de Franciliens. « Une production
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importante de logements à prix abordables devient donc cruciale pour contrebalancer la tension
grandissante du marché immobilier francilien », estime l'Institut. « Pour atteindre cet objectif, des
réflexions pourraient être menées sur la réduction des coûts de construction, sur la dissociation du
bâti et du foncier - car le coût du terrain a un impact majeur sur les prix en Île-de-France - ou encore
sur la simplification des normes et des contraintes liées au droit de l'urbanisme », suggère l'IAU. Aussi
en 20 ans, depuis 1990, près de 300.000 logements anciens ont changé de statut d'occupation:
« l'occupation en propriété » a fortement progressé (+176.000 logements), tout comme le locatif
meublé (+65.000) et le parc social (+56.000), au détriment du parc privé loué vide (-241.000) et de
celui occupé gratuitement (-109.000).
Grandes évolutions
Cela résulte de quelques grandes évolutions survenues en 20 ans, observe l'IAU, qui cite la
disparition des logements loi de 1948, la baisse du nombre de logements de fonction occupés
gratuitement, les ventes d'immeubles entiers possédés par un seul propriétaire, la hausse du pouvoir
d'achat « d'une partie importante » des ménages franciliens et enfin les stratégies des bailleurs
sociaux ou privés. « Toutefois, ces adaptations du parc ancien ne sauraient remplacer la construction
neuve », conclut l'IAU, car elle seule est susceptible d'apporter une réponse à la crise du logement qui
affecte l'Île-de-France. La « récente embellie des chiffres de construction observée en Île-de-France »
avec près de 60.000 logements commencés par an, entre 2011 et 2015, est à ce titre « un signe
encourageant »
Source. La Tribune.fr
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Logement : les investisseurs institutionnels doivent-ils revenir ? Le 19/04/2016
Ainsi en 2010, un locataire du parc privé sur deux consacrait au moins 26,9 % de ses revenus pour se
loger, selon des statistiques ministérielles. (Crédits : © 2009 AFP)
Les logements locatifs privés en France sont en écrasante majorité la propriété de particuliers, à
l'inverse de l'Allemagne où les bailleurs institutionnels sont fortement majoritaires. Cet état de fait est-il
responsable du plus haut niveau des loyers résidentiels dans l'Hexagone ?
S'ils revenaient sur le marché du logement français, les investisseurs institutionnels aideraient-ils à
faire baisser les loyers du parc privé? C'est en tout cas l'une des solutions qui pourrait faire baisser le
poids du logement dans le budget des 6,8 millions de ménages locataires de leur résidence principale
dans le secteur privé, et notamment ceux qui vivent dans les zones tendues. La part qu'ils consacrent
à leur logement par rapport à leur revenu en est forte hausse depuis 40 ans et devient écrasante.
Ainsi en 2010, un locataire du parc privé sur deux consacrait au moins 26,9 % de ses revenus pour se
loger, selon des statistiques ministérielles. Ces loyers, les locataires du secteur libre les paient
principalement à des propriétaires bailleurs individuels : 96 % des locataires du parc privé louent en
effet leur résidence principale à des personnes physiques, selon les Comptes du Logement 2014. Une
part qui a progressé de 10 points depuis 1990.
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Retrait des investisseurs institutionnels
À l'inverse, la part du locatif privé possédée par des bailleurs ayant le statut juridique de personnes
morales est passée de 14 % à 4 % sur la même période. Ceux que l'on peut qualifier de grands
investisseurs (assureurs, sociétés d'investissement etc.) ont ainsi délaissé le logement. « Les
investisseurs institutionnels, qui détenaient un million de logements dans les zones tendues au début
des années 1990 (là où les besoins de logements sont les plus importants ndlr), en possèdent
désormais moins de 100.000 », détaillait le Think tank Terra Nova dans une étude de 2014. Face à la
hausse des prix de l'immobilier qui a fait baisser les rendements locatifs, les institutionnels ont en effet
préféré se détourner du résidentiel vers d'autres classes d'actifs (hôtels, commercial) souvent au-delà
des frontières françaises.
Les particuliers n'ont pas vocation à faire du soci al
Or, on sait aujourd'hui que dans les grandes villes françaises, la prise en charge de logements à
loyers modérés par des bailleurs institutionnels pourrait répondre à une demande non couverte par le
secteur du logement social, et encore moins par le secteur privé. Les investisseurs particuliers n'ont
en effet pas vocation à louer à des loyers modérés. L'échec du dispositif fiscal « Duflot » (2013-2014)
en est la preuve la plus récente. Par ailleurs, dans son enquête logement de 2006, l'Insee expliquait
que parmi tous les types de locataires, les locataires de bailleurs ayant le statut de personnes
physiques subissaient les hausses de loyers les plus importantes.
C'est en partie pour ces raisons que beaucoup militent en France pour faire revenir les investisseurs
institutionnels sur le marché du logement, notamment sur un segment dédié aux classes moyennes,
le logement intermédiaire. « Le retour des investisseurs institutionnels est un objectif », indiquait
notamment l'ancienne ministre du Logement Cécile Duflot lorsqu'elle occupait encore son poste rue
de Varenne. Elle ajoutait : « Nous avons besoin de ce maillon manquant de la chaîne du logement,
qui permet de trouver un logement à un prix accessible pour les ménages et de mettre de la fluidité
dans le parc locatif social ».
S'inspirer du modèle allemand ?
Ce serait aussi une manière de s'inspirer du modèle allemand, où les bailleurs institutionnels ont une
place prépondérante et qui a su maîtriser le niveau des loyers et des prix de l'immobilier depuis le
début du siècle : la ville où les prix de l'immobilier sont les plus élevés, Munich, se situe au même
niveau que Lyon et est entre deux et trois fois moins chère que Paris. Or en Allemagne, « environ
neuf logements locatifs privés sur dix sont détenus par de grands groupes immobiliers », explique
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Thierry Beaudemoulin, directeur général résidentiel de la Foncière des Régions, et spécialiste du
marché immobilier allemand.
Le modèle de grands propriétaires institutionnels de logements locatifs privés est donc bien plus ancré
dans la culture outre-Rhin. Les ménages allemands n'ont, du reste, jamais été très friands
d'investissement locatif. Leur appétit pour la location est fort - la majorité des allemands sont
locataires - et revêt une dimension historique. Il explique en grande partie la faible hausse des prix de
l'immobilier en Allemagne.
Autant de réglementation en Allemagne qu'en France
Mais la place importante des grandes foncières allemandes sur ce marché permet aussi d'éviter
quelques soubresauts. A cause de leur taille, ces grands groupes immobiliers sont moins sensibles
que les particuliers aux modifications des réglementations, à partir du moment où leurs rendements
ne sont pas rognés. Ces foncières proposent même des logements conventionnés, chasse gardée
des bailleurs sociaux en France. D'ailleurs, « le marché du logement allemand est autant réglementé
que le marché français ! », assure Thierry Beaudemoulin. Comme en France, des mesures visant à
encadrer les loyers pour limiter les abus sont en en effet vigueur depuis un certain temps. Un nouvel
encadrement, plus contraignant, vient même d'être instauré, notamment à Berlin et Hambourg.
Mais ce n'est pas pour autant que les investisseurs se sont détournés du parc résidentiel allemand.
D'ailleurs, les plus importants groupes immobiliers outre-Rhin (LEG, Vonovia, Deutsche Wohnen etc.)
sont cotés en bourse.
De fait, « les sociétés immobilières allemandes cotés proposent principalement de l'immobilier
résidentiel, quand la plupart de leurs concurrentes françaises proposent du bureau et du commerce »,
constate Thierry Beaudemoulin. Preuve que le résidentiel, même avec des loyers encadrés, peut
séduire les grands investisseurs.
L'actif résidentiel, de nouveau attractif ?
Pourquoi alors, à une période où les loyers du marché locatif français dans les zones tendues restent
trop élevés, un retour des institutionnels ne serait-il pas souhaitable ? Il permettrait au moins de
réduire mécaniquement les conflits entre propriétaires particuliers et locataires. D'autant qu'avec
l'environnement actuel des taux qui sont au plus bas, le logement redevient attractif pour ces grands
investisseurs. Rares sont les produits financiers sûrs ayant des rendements bien supérieurs au
logement.
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Du reste, en France, la propriété est tellement éclatée - environ 2,4 millions de ménages sont
propriétaires d'un ou plusieurs logements locatifs - qu'il est quasiment impossible de regrouper un
nombre suffisant de logements anciens pour intéresser les grands investisseurs, qui visent des
transactions de plusieurs centaines, voire milliers de logements. Alors qu'en Allemagne, tous marchés
résidentiels confondus, des transactions de plus de 15.000 logements ont généré plus de la moitié du
volume d'investissement l'année passée !
Remembrement massif dans l'ancien ?
Au regard de sa structure, le marché français aura donc du mal à attirer de nouveau des investisseurs
institutionnels dans l'ancien. Certes leur retour est programmé dans le logement intermédiaire neuf -
35.000 logements intermédiaires financés par de grands investisseurs devraient sortir de terre d'ici à
2019. Mais pour un retour plus massif des institutionnels, il faudrait espérer un grand remembrement
immobilier dans l'ancien, ce qui n'est certainement pas à l'ordre du jour...
Source : La Tribune.fr
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Immobilier: le pouvoir d'achat face à la baisse des taux Le 19/04/2016 Les taux d'intérêt ont battu leur record à la baiss e du printemps dernier. Pourtant, tous les acheteurs n'en profitent pas de la même façon en fo nction de leur localisation.
C'est à Marseille, parmi les 10 plus grandes villes de France, que les habitants ont le plus gros pouvoir d'achat immobilier. SIPA/Roussel
Mois après mois, de nouveaux records sont battus sur les taux des crédits immobiliers. Avant
l'automne, tout le monde ou presque s'attendait à une remontée progressive des tarifs sur le courant
de l'année 2016. Et pourtant. La politique de plus en plus accommodante de la Banque centrale
européenne (BCE) a entraîné dans son sillage un nouveau reflux des taux du côté des banques. La
volonté des établissements financiers de maintenir les volumes des prêts octroyés aussi, alors que le
marché immobilier se redresse. Résultat: le taux moyen s'élevait ainsi, toutes durées confondues
dans l'ancien comme dans le neuf, à 1,97% en mars. "Jamais depuis la fin des années 40 les taux
des crédits immobiliers ne s’étaient établis à un aussi bas niveau", constate ainsi l'Observatoire Crédit
Logement/CSA. Le plancher atteint au printemps dernier est enfoncé. Mais cette baisse profite-elle
vraiment aux acheteurs?
Pour le savoir, il faut s'intéresser au pouvoir d'achat immobilier des ménages emprunteurs. Le courtier
Meilleurtaux.com réalise justement tous les mois une analyse du pouvoir d'achat immobilier des
Français dans les dix plus grandes villes de France. Avec cette question de départ: combien de
mètres carré peut-on s'acheter en empruntant sur 20 ans avec une mensualité de 1.000 euros?
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Aujourd'hui, les Marseillais et les Toulousains sont les plus chanceux avec 86 m2 de pouvoir d'achat.
Viennent ensuite les Strasbourgeois (83 m2) et les Montpelliérains (82 m2). Les Parisiens, eux, font
grise mine avec une capacité d'emprunt qui ne leur permettrait d'acquérir qu'un petit studio de 25 m2.
Si sur les derniers mois, le gain est évident pour les citadins convoitant un bien dans les grandes
agglomérations, cet avantage est beaucoup plus nuancé sur un an. En reprenant les données de mai
2015, date des derniers planchers historiques pour les taux, on constate que les Marseillais ont en
réalité perdu 6 m2 de pouvoir d'achat sur un an, les Strasbourgeois 1 m2 et les Niçois 2 m2. Les plus
chanceux sont dans l'ordre les habitants de Toulouse et Lyon (+5 m2), de Montpellier et Bordeaux (+
4m2), de Lille (+3 m2) et enfin de Paris (+ 1m2). Les Nantais, quant à eux, ont un pouvoir d'achat
parfaitement stable comparé à celui qui était le leur en mai dernier. Les plus pointilleux pourraient
également prendre en compte l'évolution de l'inflation. Mais avec un recul de l'indice des prix à la
consommation de seulement 0,1% sur un an en mars, l'impact est négligeable sur le pouvoir d'achat
réel.
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Si les taux pratiqués par les banques diffèrent d'une région à une autre, c'est le plus souvent
l'évolution des prix dans chaque ville qui explique ces écarts. A Marseille par exemple, le prix du m2 a
repris 9% entre mai 2015 et avril 2016 selon les données de SeLoger.com. Il a augmenté de 6,5% à
Nice et d'environ 2,5% à Strasbourg d'après cette même source. Le retour des acheteurs sur le
marché crée des frictions. En 2015, les transactions dans l'ancien ont bondi en France de 15,7% sur
un an selon l'Insee. Les prix commencent même à remonter légèrement: +0,5% au dernier trimestre
par rapport aux trois mois précédents (+0,0% sur un an) en métropole. Dans certaines villes où la
demande est forte, les vendeurs commencent déjà à reprendre la main lors des négociations.
Source : Challenges.fr
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Encadrement des loyers à Paris : les embrouilles commencent ! Le 19/04/2016
Immeubles du 16ème arrondissement de Paris (© REA) Tous droits réservés
On pouvait s’y attendre. Huit mois à peine après l’entrée en vigueur de l’encadrement des loyers à
Paris, les litiges fleurissent entre propriétaires et locataires.
Contactée par nos soins, l’association de consommateurs CLCV constate qu’une cinquantaine de
saisines ont déjà eu lieu auprès de la commission départementale de conciliation, organe paritaire
chargé de trouver des solutions à l’amiable pour régler les conflits entre les parties. L’écrasante
majorité des décisions ont pour l’heure donné raison aux locataires.
La plupart des affaires portent sur des loyers manifestement surévalués. Pour rappel, la loi Alur a fixé
des loyers de référence – loyers médians déterminés par type de bien et ancienneté de l’immeuble,
pour chacun des 80 quartiers administratifs parisiens – que les bailleurs ont obligation de respecter.
Lors des relocations ou du renouvellement de bail, le loyer fixé ne doit pas être supérieur à 20% de ce
fameux loyer de référence !
Ce n’est pas tout : comme on pouvait le redouter, une vingtaine de litiges concernent les fameux
compléments de loyers... de toute évidence le point le plus polémique de la loi. Dans sa rédaction
finale, le décret relatif à l’encadrement des loyers a en effet introduit cette notion de « complément »
afin de donner la possibilité aux propriétaires de logements présentant des caractéristiques
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exceptionnelles (confort, localisation…) de passer outre les plafonds réglementaires. Le hic, c’est que
le flou de cette notion ouvre naturellement la porte à toutes les dérives. D’après la CLCV, des
compléments de loyers ont, pêle-mêle, pu être appliqués pour des balcons filants, la présence d’une
cave ou d’un parking… A chaque fois, les bailleurs ont été retoqués par la commission de conciliation.
Source : Capital.fr
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Pour l’Euro 2016, le prix des locations de logements s’envole Le 20/04/2016
INFOGRAPHIE - Pendant le championnat d’Europe des nations de foot, les propriétaires de
logements dans les villes hôtes comptent bien en tirer le meilleur prix. Le prix des locations de
vacances
Pour l’Euro 2016, chacun espère avoir sa part du gâteau. Après la vente de billets au prix fort dans les
stades, une étude de l’UFC-Que Choisir révélait que les hôteliers dopaient la facture de 80% pendant
la compétition. Et pour les locations de maisons ou d’appartements? Là aussi c’est l’inflation, même si
elle est un peu moins forte que chez les professionnels de l’hébergement. A en croire l’étude réalisée
par le comparateur de location saisonnière Likibu.com, les prix sur Airbnb, Abritel, Booking et leurs
concurrents ont augmenté en moyenne de 54% pour les logements proposés durant la compétition
dans les villes accueillant cet Euro 2016.
Et une fois n’est pas coutume, ce n’est pas dans la capitale que les tarifs flambent le plus. C’est du
côté de Lille que les propriétaires ne perdent pas le Nord en faisant valser les étiquettes jusqu’à
afficher une hausse de 71%. Et dans les autres villes tirant les prix vers le haut, Likibu relève surtout
Toulouse (+60%), Lyon (+53%) et Bordeaux (+52%). Paris reste au final très sage (+12%) de même
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que Saint-Denis, à côté du Stade de France (+31%). Il est vrai que la capitale est chère toute l’année
et l’offre est abondante.
Très forte hausse de la demande
Et si les hausses de prix sont remarquables, c’est que la hausse de la demande est particulièrement
forte. Comme le relève Likibu, le taux d’occupation moyen des locations de vacances pendant l’Euro
2016 s’élève à 88%. C’est en moyenne 10 points de plus que pour des périodes équivalentes hors
compétition. Bordeaux et Lyon ont ainsi vu passer leur taux d’occupation respectivement de 73% à
90% et de 72% à 90%.
Preuve de l’impact de cet Euro 2016, la flambée des prix à Lille est plus sensible que pour l’un des
principaux événements de la cité nordiste: la Braderie (début septembre) où les locations
n’augmentent «que» de 51%. Dans la ville rose où les prix virent au rouge, grimpant de 60% en
moyenne, il faudra même rajouter quelques euros supplémentaires (à 47 euros la nuit) si on espère
voir le match Russie-Pays de Galles. C’est près de 20 euros de plus qu’en temps normal.
Source : Le Figaro.fr
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Location : les 3 cas où votre loyer peut augmenter Le 20/04/2016
Clause de révision, gros travaux ou loyer manifestement sous-évalué, les augmentations de loyer sont strictement encadrées. (GILE MICHEL SIPA)
Clause de révision, gros travaux ou loyer manifeste ment sous-évalué, les augmentations de
loyer sont strictement encadrées.
Une fois le bail signé, le loyer défini par le propriétaire et le locataire ne peut pas changer. Mais des
exceptions sont prévues à cette règle.
1) La révision du loyer
Les loyers peuvent être augmentés chaque année, dans la limite de l'évolution de l'Indice de
Référence des Loyers (IRL). Mais ceci n’est possible que si le bail comporte une « clause de révision
». Celle-ci s’applique soit à la date anniversaire du bail, soit à la date indiquée dans le contrat.
Par exemple, un bail, signé le 1er mai 2015 pour un loyer de 1.000 euros (hors charges), prévoit la
révision du loyer à la date anniversaire du contrat. À compter du 1er mai 2016, le loyer révisé sera de
: (1.000 x Indice du 1er trimestre 2016) / Indice du 1er trimestre 2015 = (1.000 x 125,26) /125,19 =
1.000,56 euros Soit 56 centimes d’augmentation.
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Attention : selon les modalités de la loi ALUR (pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové)
entrée en vigueur le 27 mars 2014, si l'indexation n'est pas demandée par le propriétaire dans l'année
de sa prise d'effet, elle est perdue et ne pourra être rattrapée.
2) Le loyer manifestement sous-évalué
Lorsqu’un locataire est en place depuis de nombreuses années, et si le bail n’inclut pas de clause de
révision, le loyer payé par le locataire peut se révéler inférieur aux loyers de marché. Le bailleur peut
donc être tenté d’augmenter son loyer. Mais des règles strictes s’appliquent selon l’emplacement du
logement:
> en zone détendue (communes non soumises à encadre ment des loyers)
Lorsque le bail arrivé à expiration est renouvelé, le propriétaire peut proposer une augmentation de
loyer, uniquement si celui-ci est manifestement sous-évalué par rapport aux loyers constatés dans le
voisinage pour des logements comparables. Le bailleur doit adresser sa proposition au locataire 6
mois au moins avant la fin du bail, en indiquant 6 références (pour les agglomérations de plus d’un
million d’habitants) ou 3 références (pour les agglomérations de moins d’un million d’habitants)
précises qui justifient le nouveau loyer.
Chaque référence doit mentionner le nom de la rue, l’indication partielle du numéro de l’immeuble (par
dizaine), l’étage de l’appartement et la présence éventuelle d’un ascenseur, la surface du logement et
le nombre de ses pièces principales, l’existence d’annexes éventuelles, son état d’équipement (WC
intérieur, salle d’eau, chauffage, etc.), la qualité et l’époque de construction de l’immeuble, l’indication
selon laquelle le locataire est dans les lieux depuis plus ou moins de 3 ans et le montant du loyer
mensuel, hors charges.
Deux possibilités ensuite : soit le locataire accepte par écrit la proposition de nouveau loyer, soit il la
refuse par écrit également, ou ne répond pas 4 mois avant la fin du bail. Le propriétaire ou le locataire
peuvent alors saisir la commission départementale de conciliation (c’est gratuit), dont le siège est
généralement à la préfecture, par lettre recommandée avec accusé de réception.
La commission de conciliation convoquera les parties pour trouver un accord. Le locataire peut alors
présenter ses propres références. La commission rend son avis dans un délai de deux mois. Si aucun
accord n'intervient avant la fin du bail, le propriétaire peut saisir le juge d'instance. Si avant l'expiration
du bail, le juge d'instance n'est pas saisi et si aucun accord n'est intervenu, le contrat est reconduit
aux conditions antérieures, avec le même loyer, pour 3 (propriétaire personne physique ou 6 ans
(propriétaire personne morale.
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L'augmentation du loyer décidée par accord des parties ou par le juge s'appliquera progressivement.
Le renouvellement du bail peut faire l'objet d'un contrat écrit ou d'un avenant portant sur le nouveau
montant du loyer.
> en zone tendue (communes soumises à encadrement d es loyers)
Le propriétaire pourra engager la même procédure que précédemment, mais la hausse du nouveau
loyer ne peut excéder la moitié de la différence entre le montant moyen d’un loyer représentatif du
voisinage et le dernier loyer appliqué au précédent locataire.
3) En cas de travaux
Attention, le simple coup de peinture ne suffit pas. Il faut améliorer significativement le confort du
logement. La nature des travaux ne suffit pas à provoquer la hausse du loyer ; le bailleur doit obtenir
l’accord formel de son locataire de payer un loyer plus élevé, soit par une clause du bail qui le prévoit,
soit par un avenant au contrat de location.
Dans les zones tendues, en cas de réalisation de travaux d’amélioration ou liés à la décence du
logement, et sous réserve que le loyer soit sous-évalué, le montant des travaux devra être au moins
égal à la dernière année de loyer. La hausse du loyer annuel ne peut excéder 15 % du coût réel des
travaux toutes taxes comprises.
Par exemple, si le montant des travaux s’élève à 5.000 euros la majoration peut s’élever à 750 euros.
On divise ce montant par 12 pour connaître l’augmentation possible du loyer mensuel : 750 / 12 =
62,5 euros.
Source : L’Obs.com
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Va-t-on se remettre à négocier les prix immobiliers ? Le 21/04/2016
INFOGRAPHIE - Pour la première fois depuis des mois, le baromètre Orpi mesurant l’écart entre prix
de mise en vente et prix final de transaction enregistre une légère hausse. Dans le même temps les
prix arrêtent de baisser, ce qui pourrait augurer d’un retour des négociations.
Il fallait bien que ça arrive: après des mois de baisse puis de stabilité, les marges de négociations
immobilières frémissent (très légèrement) à la hausse. Calé sur une moyenne nationale de 4,5%, le
baromètre des écarts de prix entre le montant réclamé et le montant final de la transaction calculé par
le réseau Orpi en partenariat avec Le Figaro immobilier et Explorimmo vient de passer à 4,53%. Un
chiffre qui reste malgré tout faible.
«Acheteurs et vendeurs ont compris qu’ils avaient intérêt à se caler au juste prix pour avoir un marché
agile et ça, ils l’ont compris pour longtemps», veut croire Bernard Cadeau, président du réseau Orpi.
Cela ne l’empêche pas de noter: «Les prix arrêtent de baisser, se stabilisent et pourraient même
repartir vers une légère hausse. Et dans ce cas, la négociation pourrait avoir tendance à repartir
légèrement.»
Pas d’envolée en vue
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Pas de quoi craindre une flambée des prix ou des négociations de marchand de tapis pour autant.
«Les taux bas redonnent mécaniquement un peu de pouvoir d’achat aux acheteurs mais il a tendance
à rester faible et donc à maintenir des prix sages.» Si Nice reste la ville où l’on discute le plus les tarifs
(5,26% d’écart), Nantes passe cette fois-ci en deuxième position (4,92%) prenant la place de
Bordeaux (4,27%). Et quand on s’intéresse aux villes moyennes ,les écarts peuvent s’envoler jusqu’à
atteindre 11,2% à Boulogne-sur-Mer, 10,6% au Canet-en-Roussillon ou encore 9,1% à Bobigny et
Béziers contre 8,9% à Périgueux.
À l’inverse c’est toujours à Paris et surtout à Lyon que l’on négocie le moins. D’ailleurs le baromètre
Orpi propose ce mois-ci un focus sur la capitale des Gaules où les écarts de prix se resserrent encore
pour tomber à 2,22%. Un taux remarquablement bas et homogène quasiment quel que soit le type de
bien proposé. Seules exceptions au tableau: les maisons de 4 pièces qui se négocient encore moins
(1,1% seulement) et les petites maisons de 3 pièces où la discussion est la plus forte (8,2%).
Les maisons, plus difficiles à estimer
«Pour les maisons, l’estimation est souvent plus difficile et le propriétaire a tendance à avoir plus
d’ambition pour vendre au mieux son bien», explique Jean-Christophe Clech, à la tête de l’agence
Orpi de la Place, dans le centre de Lyon. Et comment explique-t-il que sa ville soit celle où l’on
négocie globalement le moins? «Nous avons un marché très dynamique qui bouge bien et les
acheteurs le savent, souligne-t-il. L’offre est sensiblement plus faible que la demande ce qui place les
vendeurs en position de force mais ces derniers savent rester raisonnables.»
Preuve de cette fluidité, les ventes se concluent en moyenne dans un délai très raisonnable de 80 à
85 jours. «Mais dans les quartiers les plus tendus comme le Vieux Lyon, le plateau de la Croix-
Rousse, le nord de la Presqu’île ou le 6e arrondissement, un bien proposé au juste prix part en
général dans la semaine.»
Source : Le Figaro.fr
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Faut-il une bulle immobilière pour relancer la croissance ? Le 21/04/2016
Quel serait le prix à payer d'une hausse des prix de l'immobilier ? (Crédits : © Lucas Jackson / Reuters)
Créer un environnement propice au développement d'une bulle immobilière est souvent le meilleur
moyen pour relancer la croissance et l'emploi... mais au prix de l'instabilité financière, voire de la perte
de compétitivité.
Avant les échéances électorales de 2017, François Hollande doit relancer l'emploi et la croissance s'il
veut avoir une chance d'être réélu. D'autant qu'il a par ailleurs assuré qu'il ne se représenterait pas à
la prochaine élection présidentielle s'il n'inversait pas la courbe du chômage. Pour ce faire, il a
créé un contexte favorable à l'offre en France. Mais même cumulés au recul du prix des matières
premières, les milliards d'euros dépensés en baisses de charges pour les entreprises n'ont pas porté
leurs fruits. Les entreprises préfèrent encore « reconstituer » leurs marges, plutôt que d'investir. Le
secteur industriel a par exemple réduit ses investissements de 2 % en 2015. Sur le front de l'emploi,
ce n'est pas mieux : le taux de chômage au quatrième trimestre 2015 s'est établi à 10,3 % en
moyenne. Les efforts budgétaires du gouvernement sont donc pour l'instant inefficaces. Comment
faire alors pour relancer la croissance et l'emploi avant 2017 ? Le gouvernement a une idée en tête :
relancer l'immobilier.
Relance de la propriété
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C'est d'ailleurs notamment pour cela que du côté de Bercy, on semble prêt à lâcher du lest sur les
restrictions budgétaires demandées aux collectivités locales, qui investissent massivement dans le
secteur du bâtiment, fort de plus d'un million d'emplois. Du reste, avec l'élargissement des prêts à taux
zéro (PTZ) et l'assouplissement du dispositif d'aide fiscale à d'investissement locatif Pinel, le
gouvernement montre depuis quelques mois que son objectif est désormais de renforcer
l'investissement des ménages dans l'immobilier. Il fait ainsi passer un message de soutien à la hausse
des prix de l'immobilier afin de diriger les anticipations des ménages vers l'achat. Le but est
d'enclencher « un cercle vertueux » autour de la dépense en logement des ménages, qui représentait
en France près de 22 % du PIB en 2014, soit 468,4 milliards d'euros, selon les Comptes de
Logement.
Une stratégie payante ?
Cette stratégie de l'exécutif de dynamiser la demande pour faire monter les prix de l'immobilier peut-
elle s'avérer payante ? Oui, à en croire les estimations de l'économiste du Cepii Thomas Grejbine,
pour qui « une augmentation des prix immobiliers de 1 % dans les pays de l'OCDE conduit à une
hausse du PIB de 0,6 %, ainsi qu'à une hausse de 1 % de l'activité de la construction ». Et sur le front
de l'emploi, « en France, une hausse des prix immobiliers de 1 % conduit à une augmentation de
l'emploi total de 0,15 %, et de 0,6 % dans la construction », ajoute-t-il.
Mais au-delà des douze prochains mois, peut-on penser qu'il serait meilleur pour la croissance et
l'emploi de créer un environnement favorable à la formation d'une bulle immobilière, caractérisée par
une hausse des prix des logements déconnectée de l'inflation ? Car il faut dire qu'un phénomène de
stagnation séculaire des économies occidentales est en marche, du fait principalement de la baisse
de la productivité marginale du capital et du travail.
Corrélation entre hausse des prix de l'immobilier e t croissance
La question mérite d'être posée, car les exemples de corrélation entre une hausse des prix de
l'immobilier et un niveau de croissance du PIB élevé sont multiples. On l'a vu récemment au
Royaume-Uni, qui a mis en œuvre ces dernières années le programme « Help to buy », hyper
avantageux pour l'achat immobilier des ménages. Celui-ci a participé à l'envolée des prix de
l'immobilier outre-Manche, qui ont atteint un niveau record en 2014 après une hausse annuelle de 11
%. Dans le même temps, la croissance britannique a repris de la vigueur : + 2,2 % en 2013 et + 2,9 %
en 2014, selon Eurostat. Clairement, une bulle immobilière s'est formée outre-Manche, notamment à
Londres, où la hausse des prix de l'immobilier, qui ont bondi de 18 % en 2014 et de 12 % en 2015,
désespère toutefois les Londoniens. De même, aux Etats-Unis, le retour de fortes hausses de prix de
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l'immobilier (+25 % entre janvier 2012 et septembre 2014, selon les chiffres de l'économiste du Cepii)
a contribué à la reprise récente de la croissance : +2,3 % en 2012, +2,2 % en 2013 et +2,4 % en
2014, selon la Banque mondiale.
Nécessaire d'engendrer des bulles ?
Si l'on prend en compte un horizon plus lointain, le constat ne change pas : les pays ayant connu des
booms importants de l'immobilier sont aussi ceux qui ont connu la croissance la plus forte. Par
exemple en Europe, entre 1995 et 2007, le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Irlande ont vu leurs prix réels
de l'immobilier croître respectivement de 168 %, 117 % et 266 %, alors que la croissance de leur PIB
entre 1990 et 2013, crises comprises, fut de respectivement 60 %, 50 % et 150 %, selon les travaux
de l'économiste du Cepii. Or, à l'inverse, en Allemagne, les prix réels de l'immobilier ont baissé de 17
% entre 1995 et 2007, alors que la croissance du PIB entre 1990 et 2013 n'a atteint que 35 %...
Et la situation aux Etats-Unis, si l'on sélectionne les années précédant la crise des subprimes de
2007, fut similaire à celle enregistrée dans les pays ayant connu des booms de l'immobilier.
« Désormais, il pourrait être nécessaire d'engendrer continuellement de nouvelles bulles pour que les
économies avancées atteignent le plein-emploi », note Thomas Grejbine. Dont acte.
Réalité préoccupante
Mais ces corrélations de chiffres s'accompagnent bien évidemment d'une réalité plus préoccupante.
D'abord, la formation d'une bulle immobilière coïncide presque toujours à une montée de l'instabilité
financière liée aux complexes innovations des banquiers, la crise des subprimes aux Etats-Unis en est
le meilleur exemple. La solution viendrait alors d'un contrôle accru des pratiques. Mais la régulation
financière mondiale reste aujourd'hui très insuffisante, malgré la crise financière de 2008. Au moindre
choc - comme par exemple l'éclatement d'une bulle immobilière dans un pays occidental -, c'est toute
l'économie mondiale qui serait affectée et qui replongerait dans une nouvelle récession, dans
laquelle les plus fragiles se retrouvent toujours plus empêtrés dans le temps que les ménages aux
revenus plus aisés.
Effets pervers
Ensuite, une politique visant coûte que coûte à favoriser l'accession à la propriété peut avoir des effets
pervers. Créer une société de propriétaires pour tirer la croissance, comme jadis l'avait promis Nicolas
Sarkozy en France, c'est aussi favoriser le creusement des inégalités entre les propriétaires qui
profitent des effets richesses liés à la hausse des prix de l'immobilier, et des locataires aux revenus
modestes dont le coût pour se loger restera prééminent par rapport à leurs revenus.
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Enfin, la hausse des prix de l'immobilier peut, dans un contexte concurrentiel toujours plus accru au
niveau international, générer une perte de compétitivité pour un pays. La forte croissance des prix de
l'immobilier en France entre 1997 et 2011 a en effet été désignée par de nombreux experts comme
l'une des causes des maux de l'économie française. Que ce soit à cause de la pression sur les
salaires nominaux qui en découle, de l'augmentation des prix des loyers pour les entreprises, de
l'éloignement des salariés de leur lieu de travail, ou même de l'impossibilité pour les ménages de
dégager des marges de manœuvre financières pour consommer ou épargner autre chose que de
l'immobilier.
Source : La Tribune.fr
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LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE
Prix des fonds de commerce : des valeurs moyennes en baisse Le 18/04/2016
En 2015, la valeur moyenne des transactions de fonds de commerce, tous secteurs confondus, accuse une baisse de 5,1 % sur un an, juste sous la barre des 180 000 €. C'est ce que révèle le 6e baromètre du Bulletin officiel des annonces civiles set commerciales (Bodacc-Altarès). Cette moyenne de 180 000 € est inférieure de 10 000 € à celle des cinq dernières années mais supérieure aux valeurs des années 2008 à 2010 (176 000 €). Dans les CHR, les valorisations approchent 370 000 € dans l'hôtellerie, 160 000 € en restauration traditionnelle ou débit de boissons, et 80 000 € en restauration rapide.
Montant moyen des transactions en € par secteur d'activité
Prix moyens 2014 en €
Prix moyens 2015 en €
Évolution 2014-2015
Hébergement*
326 171
333 854
+ 2,4 %
Hôtel (NAF 5510Z)
359 738
367 240
+ 2 %
Débits de boissons
155 157
156 760
+ 1 %
Restauration**
129 778
129 912
+ 0,1 %
Restauration traditionnelle (NAF 5610A)
156 125
161 474
+ 3,4 %
Restauration rapide (NAF 5610C)
82 163
79 098
- 3,4 %
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Hébergement, restauration, débits de boissons
149 614
150 865
+ 0,8 %
* Cette catégorie comprend : hôtels et hébergements similaires, hébergements touristiques et autre hébergements de courte durée, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs ** Cette catégorie comprend : restauration traditionnelle, restauration rapide, cafétérias et autres libres-services, services des traiteurs, restauration collective sous contrat, autres services de restauration.
(source : Bodacc-Altarès)
Source : lhotellerie-restauration.fr
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Mode d'emploi de la taxe de séjour Le 21/04/2016
La taxe de séjour et la taxe de séjour forfaitaire sont mises en place par délibération du conseil
municipal ou d'un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) dans le respect des
règles prévues par le code générale des collectivités territoriales.
Qui peut instaurer la taxe de séjour ?
- Les communes touristiques et les stations classées du tourisme ;
- les communes du littoral ;
- les communes de montagne ;
- les communes qui réalisent des actions de promotion en faveur du tourisme et celles qui réalisent
des actions de protection et de gestion de leurs espaces naturels ;
- les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI).
Comment mettre en place la taxe de séjour
Une taxe de séjour ou de séjour forfaitaire est une taxe facultative instituée par délibération du conseil
municipal ou de l'EPCI. La délibération doit prévoir plusieurs éléments : la taxe retenue (au réel ou la
taxe de séjour forfaitaire), les tarifs, les établissements concernés, la période de perception. Depuis le
1er janvier 2016, la délibération doit être adoptée avant le 1er octobre pour être applicable au 1er
janvier de l'année suivante. A titre dérogatoire, les collectivités avaient jusqu'au 1er février 2016 pour
déterminer les tarifs et périodes de perception pour l'année 2016.
Taxe de séjour réel ou forfaitaire
Les collectivités peuvent choisir entre la taxe au réel (dite taxe de séjour) et la taxe de séjour
forfaitaire.
• La taxe de séjour au réel
La taxe de séjour est établie directement sur les personnes qui ne sont pas domiciliés dans la
commune et qui n'y possèdent pas de résidence pour laquelle elles sont redevables de la taxe
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d'habitation. Le montant de la taxe due pour chaque touriste est égal au tarif fixé par la mairie dans le
respect du barème prévu par la loi pour chaque nature et pour chaque catégorie d'hébergement. Cette
taxe est due par personne et par nuitée de séjour.
• La taxe de séjour forfaitaire
Elle est assise sur la capacité d'accueil de l'hébergement. Le montant de la taxe est égal au produit de
la capacité d'accueil de l'établissement (par nombre d'unités) x le tarif fixé par la mairie x le nombre de
nuitées comprises à la fois dans la période d'ouverture de l'hébergement et dans la période de
perception de la taxe. Ce nombre d'unités fait l'objet, selon les modalités décidées par le conseil
municipal, d'un abattement en fonction de la durée de la période d'ouverture de l'établissement, dont
le taux est compris entre 10 % et 50 %.
Barème de la taxe de séjour au réel et forfaitaire
Les limites de tarifs sont désormais réévaluées chaque année en fonction de l'évolution de l'indice des
prix à la consommation.
• Palaces et tous les autres établissements présentant des caractéristiques de classement touristique
équivalentes : 0,70 € à 4,00 €.
• Hôtels, résidences et meublés de tourisme classés 5 étoiles, et tous les autres établissements
présentant des caractéristiques de classement touristique équivalentes : 0,70 € à 3,00 €.
• Hôtels, résidences et meublés de tourisme classés 4 étoiles et tous les autres établissements
présentant des caractéristiques de classement touristique équivalentes : 0,70 € à 2,30 €.
• Hôtels, résidences et meublés de tourisme classés 3 étoiles et tous les autres établissements
présentant des caractéristiques de classement touristique équivalentes : 0,50 € à 1,50 €.
• Hôtels, résidences et meublés de tourisme classés 2 étoiles, villages vacances 4 et 5 étoiles et tous
les autres établissements présentant des caractéristiques de classement touristique équivalentes :
0,30 € à 0,90 €.
• Hôtels, résidences et meublés de tourisme classés 1 étoile, villages vacances 1, 2 et 3 étoiles,
chambres d'hôte, emplacements d'aires de camping-cars et des parcs de stationnement touristique
par tranche de 24 heures et tous les autres établissements présentant des caractéristiques de
classement touristique équivalentes : 0,20 € à 0,80 €.
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• Hôtels et résidences de tourisme, villages vacances en attente de classement ou sans classement :
0,20 € à 0,80 €.
• Meublés de tourisme et hébergements assimilés en attente de classement ou sans classement :
0,20 € à 0,80 €.
• Terrains de camping et terrains de caravanage classés 3, 4 et 5 étoiles et tout autre terrain
d'hébergement de plein air de caractéristiques équivalentes : 0,20 € à 0,60 €.
• Terrains de camping et terrains de caravanage classés 1 et 2 étoiles et tout autre terrain
d'hébergement de plein air de caractéristiques équivalentes, ports de plaisance : 0,20 €.
Exonérations à la taxe de séjour
Elles sont prévues par l'article L.2333-31 du CGCT :
- les personnes mineures ;
- les titulaires d'un contrat de travail saisonnier employés dans la commune ;
- les personnes bénéficiant d'un hébergement d'urgence ou d'un relogement temporaire ;
- les personnes qui occupent des locaux dont le loyer est inférieur à un montant que le conseil
municipal détermine.
Source : lhotellerie-restauration.fr
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Alcool et sécurité : comment attirer vos clients Le 22/04/2016
Mougins (06) Les clients sont aujourd'hui réticents à consommer des boissons alcoolisées au
restaurant de peur d'un contrôle possible lors de leur trajet retour. Au Mas Candille, on a trouvé
l'astuce pour contourner ce problème en proposant un package menu et service voiturier.
Carole Rouvier, directrice commerciale et marketing du Mas Candille, à Mougins
"Envie de passer une belle soirée sans vous soucier de l'alcool au volant ?" Tel est le slogan relayé
par le Mas Candille, à Mougins (Alpes-Maritimes) pour annoncer la création de son nouveau package
associant menu et service voiturier. "Nous sommes toujours à la recherche de forfaits pour créer de
l'actualité et proposer une offre attractive à notre clientèle", indique Carole Rouvier , directrice
commerciale de l'établissement. De nombreux restaurants proposent un service de voiturier sur
demande (en sus), mais l'idée de le packager et d'exploiter la question de la sécurité routière est
ingénieuse. "Cette formule 'tout est permis' inclut pour 130 € l'aller-retour du domicile au Mas Candille,
l'apéritif, le menu trois plats 'Comme une page blanche' du chef David Chauvac , une demi-bouteille
de vin, eaux minérales et café. Nous utilisons l'e-mailing et les médias sociaux pour faire connaître
cette nouvelle offre."
"Nous sommes tous confrontés à la question de consommer ou non des boissons alcoolisées au
restaurant, sous peine de perdre notre permis après une soirée trop arrosée, et nous souhaitons que
ce ne soit pas une barrière pour nos clients", poursuit Giuseppe Cosmai , directeur général du Mas
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Candille. L'offre est valable pour les communes avoisinantes de Mougins, "car nous ne voulons pas
créer une usine à gaz" explique Carole Rouvier.
Un outil de communication et de création de contenu
Ici, la sécurité routière a été un bon argument pour communiquer et proposer une nouvelle offre, mais
l'objectif est de créer du contenu pour attirer plus de clients. "Il est important de gérer le rythme des
forfaits, pour garder une bonne visibilité, insiste Carole Rouvier. Nous en proposons d'autres pour le
spa, la restauration, le bien-être, l'œnologie… qui apportent chacun un plus au client. Une partie de
notre site y est dédiée, et nous les relayons sur les médias sociaux et sous forme d'e-mailing",
poursuit-elle.
L'essentiel est de rester en cohérence avec le standing de l'établissement et de ne pas noyer les
clients dans des offres trop nombreuses. "Notre moteur de réservation propose déjà plusieurs tarifs
liés au type de chambre, aux conditions de vente… Nous avons donc choisi de diffuser ces offres
packagées indépendamment, pour plus de lisibilité."
Et vous, quelles sont vos idées pour dynamiser votre offre ?
Source : lhotellerie-restauration.fr
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A propos de Kylia KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents. Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier
Marie LAURENT Caroline PILATO / [email protected] / 01 47 70 24 18