La responsabilité sociale des entreprises à la mine ... · minière d'or à la croissance du pays...

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1 Dfait-chapitre-4-printemps-2010.doc La responsabilité sociale des entreprises à la mine Paracatu de Kinross Gold au Brésil : un rapport de situation d’étude de cas des perspectives multiples et de la collaboration Chapitre Quatre Printemps, 2010 Gustavo de Oliveira Département de Géographie Université de Guelph Supervisé par Ben Bradshaw, Professeur associé Département de Géographie Université de Guelph

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Dfait-chapitre-4-printemps-2010.doc

La responsabilité sociale des entreprises à la mine Paracatu de Kinross

Gold au Brésil : un rapport de situation d’étude de cas des perspectives

multiples et de la collaboration

Chapitre Quatre

Printemps, 2010

Gustavo de Oliveira

Département de Géographie

Université de Guelph

Supervisé par Ben Bradshaw, Professeur associé

Département de Géographie

Université de Guelph

2

1. La conception d’étude de cas de Kinross Paracatu, le plan de recherche et la

situation actuelle

En 25 mai 2009, pendant une réunion des membres de l'équipe du projet d‟étude de cas de RSE

utilisant les perspectives multiples et la collaboration, Dr. Ben Bradshaw de l'Université de Guelph a

proposé de contribuer avec une évaluation d‟une étude de cas de l'exploitation minière de Kinross Gold

à Paracatu, Brésil comme un remplacement d'une étude de cas planifié de l'Indonésie que, pour des

raisons indépendantes de la volonté des chercheurs, semblait de plus en plus intenable dans les délais

prévus. Les recherches de terrain au Paracatu pour un exercice de recherche connexe (pour répondre

aux besoins d'une thèse préparée par le candidat de MA, Gustavo de Oliveira) étaient prévues pour mai-

août 2009 et donc l'offre était faisable et bienvenue, en particulier étant donné que le financement

nécessaire, à sa forme originale, était déjà assuré par une initiative distincte 1 .

Conformément aux autres études de cas, l'évaluation de Kinross Paracatu se propose à explorer

les réponses aux six questions clés de la recherche:

• Comment les sociétés minières canadiennes abordent les aspects environnementaux, sociaux et

économiques (ESE) des défis auxquels elles font face dans leurs activités d‟outre-mer?

• Quels sont les défis juridiques que les sociétés minières canadiennes opérant à l'étranger connaissent

et comment ces entreprises répondent à leurs exigences légales?

• Quelles sont les normes volontaires / les instruments / les initiatives de RSE utilisés par les entreprises

et à quel effet?

• Quelles leçons peuvent être tirées des réponses des sociétés minières aux défis d‟ESE dont elles ont

été confrontées?

• Comment les sociétés minières ajoutent ou diminuent les valeurs économiques, environnementales et

sociales dans les communautés où elles opèrent?

• Dans quelle mesure la méthodologie des perspectives multiples et de la collaboration est faisable?

Et, comme avec les autres études de cas, la recherche est guidée par une équipe fondée sur les

principes des perspectives multiples et de la collaboration qui, dans ce cas, se compose des membres

suivants:

Gustavo de Oliveira, Chercheur de terrain brésilien et candidat de MA, Département de

Géographie, Université de Guelph, Canada;

Dr. Ben Bradshaw, Superviseur-chef de la recherche et Professeur associé, Département de

Géographie, Université de Guelph, Canada;

Dr. Kernaghan Webb, Superviseur-chef de la recherche entière et Professeur associé,

Département de droit et de business, Université de Ryerson, Canada;

Dr. Fred Bird, Professeur, Science politique, Université de Waterloo, Canada;

Dr. Hevina Dashwood, Professeur associé, Science politique, Université de Brock, Canada;

Jim Cooney, Directeur, Jim Cooney and Associates, Vancouver, Canada;

Dr. Lise-Aurore Lapalme, Conseiller supérieur sur les politiques de RSE, Ressources Naturelles

Canada, Ottawa, Canada;

1 Le support financière a été obtenu à travers d’une proposition de succès faite à la Réseau Kinross Canada-Brésil

pour la recherche et l’éducation avancées dans le management de ressources naturelles (voyez:

www.uoguelph.ca/news/2008/01/post_90.html)

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Ms Joy Kennedy, Coordinateur, Le program de justice écologique de United Church of Canada,

Toronto, Canada;

Dr. Marcello Veiga, Professeur associé, L‟école de l‟ingénierie minière, Université de British

Columbia, Canada;

Mr. Rinaldo Mancin, Directeur d‟environnement, IBRAM (L‟association minière brésilienne),

Brésil;

Mr. Mauricio Boratto Viana, Directeur, Associação Mineira de Defesa do Ambiente

(L‟association de défense environnementale de la mine Gerais), Brésil; et

Mr. Edson Farias Mello, Le ministère fédéral des mines et d‟énergie, Brésil.

Cette équipe a guidée non seulement le plan de l‟étude, mais elle a également été active en ce qui

concerne l‟examine des premiers résultats pour s'assurer que le rapport est équilibré, précis et nuancé.

La documentation de l'étude de cas a été générée à partir d'une variété de méthodes. Au Canada,

l'examen des documents et des entrevues avec les cadres supérieurs dans les bureaux de Kinross Gold à

Toronto a été réalisé afin d'identifier les politiques globales de l'entreprise en matière de RSE et

certaines pratiques de RSE qui sont spécifiques pour Kinross Paracatu. Pour ne pas doubler les efforts,

les entrevues de Toronto de ce travail ont été complétées par un collègue du projet, Dr Kernaghan

Webb, à l'appui de l'étude de cas de Kinross Maricunga. Comme indiqué dans ce rapport d'étude de cas,

Kinross Gold a consenti à participer dans les deux études. Il est important à mentionner que ce

consentement a été offert sans conditions au-delà de ceux imposées à tous les participants à l'étude -

qu'ils ont l'occasion d'examiner et de corriger les déclarations offerts pendant le cours de la recherche.

Au Brésil, une première campagne de terrain a été achevée dans et autour de Paracatu par Gustavo de

Oliveira entre le 5 juillet 2009 et le 7 septembre 2009. Les entrevues semi-structurées ont été réalisées

avec 21 informateurs clés représentant la communauté (n = 9), la société civile (n = 5), le gouvernement

(n = 4) et l‟entreprise Kinross Paracatu (n = 3). Les perspectives de la communauté ont également été

capturées par un atelier de groupe de discussion avec des représentants de six « associations de

quartier » de Paracatu qui bordent l'exploitation de la mine. En plus, afin de capter un peu l'histoire de

l'opinion de la collectivité ou du moins des événements minières importante pour la communauté, tous

les articles d'un journal local (actuellement publié deux fois par semaine) liés à la mine pendant une

période de vingt ans ont été consultés. Enfin, en vivant dans Paracatu pour une période de deux mois et

ayant des contacts ouvertes et régulières avec les gens de la ville, le chercheur a profité

considérablement de l'observation participante.

En conformité avec la méthodologie du projet d‟étude de cas de RSE utilisant les perspectives

multiples et la collaboration, un premier brouillon complet du rapport d'étude de cas a été achevé en

anglais et en portugais et distribué aux examinateurs à partir du 26 février 2010. À ce jour, des révisions

complètes ont été obtenus de la part d‟une moitié de ces personnes. Ces révisions indiquent vers un

besoin d‟affiner le projet dans le but de, entre autres:

• augmenter la couverture du contexte juridique et de l'histoire de l'exploitation minière à Paracatu;

• documenter de plus les initiatives d'engagement communautaire de Kinross Paracatu, et

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• obtenir d'autres opinions et des perspectives au niveau des communautés afin de permettre une plus

grande triangulation des résultats.

Ces suggestions ont été bien reçues et sont actuellement traitées à travers d‟une recherche de

bureau et d‟une deuxième saison de terrain prévu pour juin / juillet 2010. Ce travail de terrain sera

réalisé par le candidat doctoral de l‟ingénierie minière à UBC, Andre Xavier.

Le reste de ce rapport de situation reproduit les sections qui ne sont pas problématiques en ce

qui concerne l‟équilibre, la précision et la nuance et qui constituent la version préliminaire du rapport

d‟étude de cas de Kinross Paracatu qui a encore besoin d‟être mettre à jour et élargir selon les

suggestions des commentateurs. Ces sections qui ne répondre pas à ce moment à ces conditions

nécessaires ne sont pas inclus ici. En conformité avec la méthodologie du projet d‟étude de cas de

perspectives multiples et de collaboration (et de nos obligations éthiques vers les participants à l'étude),

le rapport final sera publié à la suite du travail de terrain supplémentaire et de la révision d'une version

préliminaire mise à jour du projet. Celle-ci est prévue pour août 2010.

2 Le contexte historique: les investissements directs étrangers dans le secteur minier

du Brésil

L'extraction des ressources est, depuis longtemps, un élément clé de l'histoire du Brésil. En

effet, l'arrivée des portugais au Brésil en 1500 a été largement motivée par la recherche de l'or et

d‟autres richesses naturelles (par exemple, le séquoia, le sucre, les diamants, etc.) destinées à être

utilisées en Europe. Bien que dans ces premiers jours on n‟ait pas trouvé beaucoup de l‟or, des

découvertes plus importantes ont été faites deux siècles plus tard, en particulier dans l‟État de Minas

Gerais (les Mines générales) d‟aujourd'hui où Kinross Paracatu est située. L'importance de l'exploitation

minière d'or à la croissance du pays est mise en évidence par Machado et Figueiroa (2001) qui la

considèrent comme le moyen qui permet la quatrième vague économique majeure au Brésil2 . Les

capitaux étrangers ont eu une présence de durée dans le secteur minier du Brésil, avec des entreprises

néerlandaises et britanniques qui ont jouées un rôle clé dès la fin des années 1700. En particulier, le

succès de la mine sous financement et propriété britannique, St. John Del Rey Mining Company, a attiré

l'attention étrangère aux possibilités concernant les minéraux au Brésil (Machado et Figueirao 2001).

Plus récemment, les investissements étrangers directs (IED) ont augmenté sensiblement au

Brésil après la mise en œuvre des politiques économiques néolibérales. En effet, à compter de la fin des

années 1990, le Brésil est le deuxième bénéficiaire des IED dans les pays en cours de développement

(Borini 2004)3. Comme Shapiro et al. (2007) ont soutenu, les niveaux élevés des IED dans les secteurs

de l'extraction des ressources peuvent être expliqués par le désir d'un pays hôte de surmonter les

limites nationales des capitaux, des compétences et de la technologie. Bien que cela ait été toujours vrai

du Brésil, c‟est moins le cas aujourd'hui. En effet, le Brésil est la maison d‟un géant minier mondial, Vale,

qui a acheté INCO du Canada en 2006 et a évolué de plus pour devenir la deuxième société minière

2 Les autres trois ont été concentrées autour du bois rouge (ou « pau-brasil » - l’origine du nom « Brésil », de la

canne à sucre et des bovins. 3 Pour toute l’Amérique Latine les IED ont accrue de $18 milliards en 1990 à $108 milliards en 1999 (Casanova

2004).

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dans le monde. Ainsi, alors que les entreprises minières étrangères jouent un rôle important dans le

secteur minier du Brésil, Brésil joue un rôle important sur l‟échelle nationale et internationale à travers

des activités de Vale.

Les IED dans les pays en cours de développement offrent à la fois des avantages et des

inconvénients pour les pays d'accueils. En plan positif, les pays d'accueil bénéficient des possibilités

d'emploi, des redevances sur les ressources et des autres impôts sur les sociétés, et du transfert des

connaissances, de la technologie et des techniques de gestion. En plan négatif, les entreprises

transnationales peuvent influencer excessivement les conditions du marché intérieur et susciter des

préoccupations à l'égard de la souveraineté nationale, des conditions de travail, de la dépossession de

terres traditionnelles, de la qualité de l'environnement et de la capture des rentes des ressources (Borini

2004; Bebbington 2009). Le Brésil n'est pas à l'abri de ces problèmes génériques, en effet, il a été

démontré que les entreprises transnationales se classent vers le bas de toutes les institutions au Brésil à

l'égard de la confiance des gens (Borini 2004). Ce fait met une pression considérable sur les entreprises

minières étrangères comme Kinross Gold ainsi que sur les systèmes publics visant à réglementer leurs

activités.

3 Le contexte législatif : le système de réglementation régissant l'exploitation minière

au Brésil

La structure politique de gouvernance du Brésil au niveau fédérale et provincial (y compris le

District fédéral) est divisée en trois entités avec des pouvoirs égales: l‟assemblée législative, l'exécutif et

le pouvoir judiciaire. Au niveau municipal, seulement l'assemblée législative et l‟exécutive sont

représentés (Brésil 2007). Selon la Constitution fédérale brésilienne de 1988 (art. 23, point XI), l'Union

(niveau fédéral), les États, le District fédéral et les municipalités ont une responsabilité égale pour

enregistrer, suivre et faire appliquer les permis de prospection et d'exploration des ressources en

minéraux et en eau de leurs territoires (DNPM 2009a). L'article 225, titres IV et V exige que des

évaluations d'impact environnemental (EIE) doivent être effectuées et rendues publique pour toute

activité ou projet qui pourrait avoir un impact négatif sur l'environnement (Brésil 2007). Presque tous les

EIE liées au secteur minier sont examinées au niveau des États. L'État de Minas Gerais, où se trouve

Paracatu, a sa propre Constitution et ses règlements liés aux activités qui nuisent à l'environnement.

Une telle législation est décrite aux articles 214, 215 et 216 de la Constitution de l'État de Minas Gerais

(GGLA 2009). Toutefois, récemment, l'État de Minas Gerais a régionalisé d‟avantage son processus des

licences d'EIE en créant huit bureaux régionaux et un bureau central et en délégant le contrôle, la

surveillance et les approbations à ces bureaux régionaux. Ces organismes locaux sont appelés SUPRAM

(Surintendance régionale de l'environnement).

Des études récentes d'EIE dans le Minas Gerais par Viana (2007) ont montré que le processus

d'autorisation, au moins jusqu‟au point d‟autorisation, est exemplaire en matière de la transparence, de

la qualité de la participation du public et en ce qui concerne le niveau de détail. En effet, Viana (2007)

regarde l'État de Minas Gerais comme un des leaders dans les règlements d'application efficace de

licences au Brésil, en dépit de sa dépendance économique de minéraux. Viana (2007) est moins favorable

en ce qui concerne la surveillance réglementaire dans la phase post-permis, étant donné un manque de

surveillance et de suivi.

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En ce qui concerne les redevances sur les ressources, les procédures au Brésil sont nettement

différents de ceux du Canada. L‟extraction de l'or, par exemple, est soumise à l'impôt de CFPRM

(Compensation financière pour la prospection des ressources minérales), qui est fixé à 1% du total des

revenus (soit 1% de la valeur totale de l'or extrait vendu sur le marché). Les fonds accumulés à compter

de CFPRM sont répartis de la manière suivante: 12% à l'Union, répartis entre les DNPM – le

Département national de la production minérale, IBERR - Institut brésilien de l'environnement et des

ressources renouvelables et MST – le Ministère de la science et de la technologie ; 23% à l'État d'origine;

et 65% à la municipalité d'origine (DNPM 2009b). En d'autres termes, la majorité des rentes minières

dans le secteur des mines d'or est capturée par les municipalités. Cela crée, au moins en principe, des

possibilités importantes pour les municipalités de bénéficier directement de l'exploitation minière. Une

étude récente d‟Enriquez (2007) pour évaluer la vérité de ce principe offre des réponses partagées. Bien

que la taxe CFPRM soit un instrument économique important, les municipalités, avec une gouvernance

et une gestion faibles, sont susceptibles d'une mauvaise répartition des fonds et / ou ne soutiennent pas

suffisamment la diversification de leurs économies au-delà des opérations minières.

4 Kinross Gold Inc. et son approche sur la RSE

Bien que l‟entreprise Kinross Gold ait son quartier général à Toronto, ses opérations minières

clés sont situées entièrement à l'extérieur du Canada, comprenant environ 5.500 employés dans le

monde entier et générant des revenus annuels d'environ $ 1,617 millions (Kinross Gold 2008). La

société a été créée en 1993 par la fusion de CMP Resources et de 1021105 Ontario Limited. Ensuite, il y

a eu un certain nombre d'acquisitions et de fusions (par exemple, Amax Gold, 1998; La Teka

Ressources, 1999; LT Acquisition, 2000; TVX Gold et Echo Bay Resources, 2003; Crown Resources,

2006, Bema Gold, 2007). Aujourd'hui, les opérations minières principales de Kinross Gold sont situées

aux États-Unis, dans la Fédération Russe, au Brésil et au Chili. Ces deux derniers pays représentent

environ 42% de la production globale de l'entreprise et comprennent trois opérations principales:

Paracatu au Brésil; Maricunga au Chili et La Coipa au Chili. La société a également développé autres

exploitations au Chili Lobo-Marte et Cerro Casale) et au Ecuador (Fruta del Norte).

Avec des exploitations dans plusieurs pays largement répandu dans le monde entier, la société a

développé une structure à vocation régionale, avec des vice-présidents régionaux et des cadres

supérieurs sur place au niveau des pays, au Brésil, au Chili, au Ecuador, aux États-Unis et à la Fédération

Russe. En automne de 2009, l‟entreprise a adopté un nouveau modèle de gestion matricielle par lequel

les fonctions au niveau régional (y compris l'environnement, les relations communautaires, les relations

gouvernementales, les licences et d'autres fonctions) sont codirigées par des chefs fonctionnels du

niveau de l‟entreprise. Le niveau supérieur de l'entreprise est chargé à établir l'orientation générale de la

société, tandis que les régions et sites sont chargés à l'exécution en ce qui concerne les opérations

locales spécifiques (par exemple la sécurité, les objectifs de production, la présence des parties

prenantes, etc.).

Les éléments clés de la conception de Kinross Gold concernant la RSE sont exposés dans trois

documents. Le premier d'entre eux, Vivre nos valeurs: la voie de Kinross Gold, qui a été adopté en 2007,

identifie quatre valeurs qui ancre l‟objectif principal de l'entreprise (Kinross Gold 2009a): la priorité des

gens; une citoyenneté corporatiste exceptionnelle : une culture de haute performance ; et une discipline

financière rigoureuse. Ces valeurs se manifestent dans Les dix principes directeurs pour la responsabilité de

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l'entreprise publiés aussi en 2007. Dans l'introduction au document, l'engagement de l'entreprise à et les

justifications pour la RSE sont décrites (Kinross Gold 2009b):

Nous croyons que nous avons à la fois un impératif moral et du commerce d'être un bon voisin

partout où nous fonctionnons ... et nous comprenons que le maintien de notre permis social

d'exploitation représente le maintien des relations solides et mutuellement bénéfiques avec les

communautés et les parties prenantes partout où nous vivons et travaillons.

Tout en reconnaissant que la responsabilité sociale est «plus un voyage qu'une destination," les

principes sont néanmoins décrits comme "solides, des lignes directrices non-négociables» qui serviront

comme base pour les politiques détaillées concernant un large éventail de questions (Kinross Gold

2009b). Les dix principes engagent l‟entreprise à la poursuite de la sécurité, de la conformité avec la loi,

d‟un dialogue permanent avec les parties prenantes, de la protection de l'environnement, du respect des

droits de l'homme, de la fourniture d'un travail enrichissant, de la maximisation des possibilités des

communautés locales, de la fourniture des avantages durables aux communautés, et du dialogue avec les

représentants mondiaux en matière de RSE.

Un troisième document clé décrivant l‟approche de Kinross Gold à la RSE est le Code Kinross Gold

de la conduite et de la déontologie qui a été approuvé en Février 2004 et modifié avec l'approbation du

Conseil d‟administration en avril 2007. Le Code s'applique aux administrateurs de Kinross Gold, aux

dirigeants et aux employés. Il porte sur les politiques au milieu de travail (par exemple, pour assurer un

environnement sauf discrimination ou harcèlement au lieu de travail), sur les problèmes de santé et de

sécurité, les relations avec les tiers, la conformité juridique, la confidentialité des informations liées à

Kinross Gold et sur l'utilisation des actifs de Kinross Gold. Le Code interdit aussi la corruption, y

compris la participation à tous pots-de-vin, les commissions occultes, les mauvais arrangements de

partage des bénéfices, les gratifications illégales, les incitations inappropriées ou les paiements à tout

agent public. Tous les employés sont tenus de lire, de bien comprendre et de respecter le code chaque

année, le respect du code étant surveillé par le Comité de régie de l'entreprise. En outre, en 2008,

Kinross Gold a lancé une Politique de dénonciation à l‟échelle de l'entreprise, ainsi qu‟une ligne

d‟internet et d'assistance téléphonique sans frais, en plusieurs langues, à travers des services d‟un

prestataire tiers, pour recevoir des plaintes et des rapports. Un mécanisme de dénonciation similaire a

été développé pour les non-salariés.

En 2008, la société a publié son premier Rapport de la responsabilité d'entreprise qui décrit les

engagements de l'entreprise en matière de RSE et ses activités au niveau mondial soulignant les initiatives

spécifiques pour les diverses opérations (Kinross Gold 2008). Dans la préparation de ce rapport, la

société a constitué un Conseil consultatif sur la responsabilité de l'entreprise (CCRE) et a nommé des

coordonnateurs des sites sur la responsabilité de l'entreprise "à des endroits clés de l'entreprise." Le

rapport a été préparé en utilisant, en tant que structure, les lignes directrices de l‟Initiative Globale de

Rapport et les données du rapport ont été indépendamment examinées. Cet effort d'adopter les

normes en évolution continue de l'industrie en matière de RSE se traduit également dans un certain

nombre d'autres initiatives. Par exemple, au Canada, Kinross Gold est membre de l'Association minière

du Canada (AMC) et signataire des principes directeurs « Vers une exploitation minière durable ». La

société est également signataire du Code international de la gestion du cyanure pour la fabrication, le

transport et l'utilisation du cyanure dans la production d'or, membre de Business pour la responsabilité sociale

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aux États-Unis, de Business canadien pour la responsabilité sociale et une des sociétés répondantes au

Projet de dévoilement du carbone.

Un nouveau modèle opérationnel pour l'entreprise a été lancé en automne de 2009, modèle qui

reconnaît l'importance stratégique de la responsabilité des entreprises dans la réalisation des objectifs de

la société. Il a établi un nouveau group des Relations extérieures / Responsabilité des entreprises

(RE/RE), comme l'un des quatre groupes stratégiques d'opération de Kinross Gold. Le groupe RE/RE se

trouve sous la direction d‟un vice-président exécutif qui rend compte au président et au chef de la

direction. Le groupe RE/RE comprend l'Environnement, qui faisait autrefois partie de l‟organisation des

opérations minières, ainsi que le grand Projet de licences, qui reconnaît ainsi le lien entre la

responsabilité des entreprises et la capacité de promouvoir des nouveaux projets de succès. Un

nouveau poste de vice-président, dans le groupe RE/RE, a été également établi comme part de cette

nouvelle structure tout en reconnaissant l'importance d'avoir un responsable supérieur dédié à la

fonction de la responsabilité des entreprises au niveau de l'entreprise. En reflétant ces changements

organisationnels, des modifications à la gouvernance de l'entreprise et à la structure des comités du

conseil sont actuellement à l'étude, y compris un Comité sur la responsabilité sociale de l‟entreprise,

englobant et remplaçant le Comité du conseil EH & S actuel et une nouvelle Charte qui englobera un

mandat élargi sur la responsabilité sociale de l‟entreprise pour ce comité ; une décision à ce sujet est

attendue au début de 2010. Un autre développement important a été la création d'un groupe de travail

sur la responsabilité sociale de l'entreprise.

Ces efforts en matière de RSE ont été de plus en plus bien accueillis par des organismes tiers qui

évaluent les performances en matière de RSE et qui, à leur tour, génèrent un accueil positif de la société

par les gouvernements. En juillet 2005, Kinross Gold a été sélectionné comme participant à l'Indice

sociale Jantzi, un indice canadien principal des entreprises « socialement responsables ». Au printemps

de 2007, dans une évaluation des sociétés minières canadiennes, une initiative de recherche commune

Globe & Mail / Jantzi, Kinross Gold a obtenue une notation "C-", tout en notant que, bien que

l'entreprise ait « un dossier de conformité relativement bon sur l'environnement, la santé, les problèmes

de sécurité et son systèmes de gestion connexes sont moyennes. L'entreprise révèle peu d'informations

dans ces domaines"(2007). Cependant, en novembre 2007, une enquête Jantzi pour la revue

d‟information canadien Maclean a donné à Kinross Gold une note "A-" (une note réservée pour les

meilleures parmi les sociétés minières canadiennes) soutenue par l'adoption d'un ensemble détaillé de

lignes directrices et des principes en matière de RSE et par sa participation à l'élaboration d'un code

international pour l‟utilisation de cyanure par les sociétés minières d'or (Maclean 2007). En 2009,

Kinross Gold a été une des deux seules sociétés minières inclues dans les "50 entreprises les plus

responsables socialement" de Jantzi-Maclean.

Les entrevues et les recherches effectuées pour cette étude de cas suggèrent la compréhension, de

la part de Kinross Gold, que ses activités de RSE se trouvent dans une "courbe d'apprentissage" en

maturation, en passant des principes, des engagements et de la première génération des rapports

conduits par les exécutifs Kinross Gold à d'autres initiatives sur le plan opérationnel et à l'élaboration

des indicateurs de performance plus robustes et plus complètes. Cela dit, il est également évident qu'un

grand nombre d'opérations de Kinross Gold, y compris Kinross Paracatu, a entrepris, depuis quelque

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temps déjà, des activités importantes en matière de RSE. Beaucoup d'entre eux sont identifiées dans la

section suivante.

5. Kinross Paracatu: la zone d'étude et l'exploitation minière

La ville de Paracatu et la municipalité plus large, du même nom, dont elle fait partie, sont situées

dans le nord-ouest de l'État brésilien de Minas Gerais, dans une région dominée par cerrado, la savane

tropicale (voir figure 1). Le nom Paracatu signifie, en tupi-guarani, une des plusieurs langues indigènes du

Brésil, la «bonne rivière»; on se réfère, bien sûr, à la rivière Paracatu qui est un cours d'eau

d'importance locale et qui était autrefois riche en minéraux et en vie biologique. La municipalité occupe

actuellement une superficie de 8 232 km² et, en 2007, la population de la ville était de 79 739. Son

économie est largement tributaire à l'extraction minière, notamment à l'or et au zinc, ainsi qu‟à

l'agriculture, en particulier les produits laitiers (IBGE 2009). En 2008, le PIB de la municipalité a été $

405 millions CAD ou $ 4 800 CAD per habitant.

Figure no. 1: La location de Kinross Paracatu (La source: Kinross 2010)

L‟extraction de l'or dans l'État de Minas Gerais date de la fin du 16ème siècle. Grâce à son

emplacement relativement éloigné dans la région intérieure de l'État, l'exploitation aurifère à Paracatu

n'a commencé qu‟en 1722 comme le résultat des efforts des pionniers Felisberto Caldeira Brant et José

Rodrigues Frois (Paracatu 2009). Attirée par l'abondance de l'or alluvionnaire et des richesses minérales

de la région, la population s'est rapidement étendu par la suite; au début des années 1800, la ville de

Paracatu se vantait d'une population d'environ 19 000 personnes, y compris 4 420 esclaves, et d'une

infrastructure relativement avancée (Gonzaga 1910). Comme d'autres villes qui ont prospéré

rapidement, cette croissance a été interrompue par le déclin de l'or alluvionnaire facilement accessible.

Vers 1910, l'exploitation minière alluviale était finie ; et bien que l'or fût encore abondant, il a fallu des

technologies modernes pour être rentablement extrait. Problématiquement, tels investissements n'ont

pas été à venir étant donné le manque d'infrastructures modernes dans la région, surtout les chemins de

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fer. En 1910, la municipalité générale de Paracatu avait environ 60 000 habitants, alors que la ville elle-

même était habitée par 6 192 personnes (Gonzaga 1910). Toutefois, avec l‟établissement de la nouvelle

capitale fédérale dans les environs de Brasilia en 1960, le Paracatu a commencé à éprouver une

renaissance lente (IBGE 2009, Paracatu 2009). Cette croissance s'est accélérée avec l‟établissement de la

mine d'or à ciel ouvert Morro do Ouro (le Montagne d‟or) en 1987. Le projet initial, connu sous le nom

de Rio Paracatu Mineração (RPM), a appartenu à et a été développé conjointement par Autram

Mineração Participações (plus tard TVX Gold Inc.) et par Rio Tinto, ce dernier assumant la pleine

responsabilité de ses opérations. Kinross Gold a acheté la propriété, en partie, en 2003 et, en totalité, à

la fin de 2004.

La production de la mine d'or en 2008 était de 188 156 onces à un coût moyen de $ 450 une

once. En 2009, les réserves prouvées et probables s'élevaient à 17,5 millions onces. En 2006, Kinross a

commencé une expansion des installations de l'usine qui devrait tripler le débit à 61 millions de tonnes

par an et de prolonger la vie de l'exploitation minière jusqu‟en 2040. Kinross emploie actuellement

1 165 personnes. Au-delà des emplois directs, la mine génère une richesse considérable pour le business

brésilien et les divers paliers de gouvernement à travers le paiement des impôts, des investissements

sociaux et de l'achat de biens et de services. Par exemple, de janvier à juillet 2009, les opérations

minières ont générées directement 91,3 millions CAD sur le marché international, 249,6 millions CAD

au Brésil (à l'exclusion des contributions d'État et municipaux), 5,5 millions CAD dans l'État de Minas

Gerais (à l'exclusion de la municipalité de Paracatu) et 44,5 millions CAD au sein du Paracatu (2009).

Ces chiffres devraient augmenter lorsque le projet d'expansion en cours serra terminé vers la fin de

2010.

Les opérations Kinross Paracatu sont certifiées par l'Organisation internationale de standards –

les normes ISO 14001, par les normes 8000 de la Responsabilité sociale internationale, par les normes

OHSAS 18001 du Service consultatif pour la santé et la sécurité, et suivent le Code international pour le

management de cyanure (Kinross 2009b). Parmi autres prix et nominations, RPM / Kinross Paracatu a

été classée comme l'une des meilleures entreprises où on peut travailler du Brésil, en 2004, 2006, 2007

et 2008, par l‟Institute Great Place to Work (IGPW 2009)

6 Identification de la problématique de la RSE

Actuellement en cours d‟être reformulée.

7 Perspectives

Actuellement en cours d‟être reformulées.

8 Résumé

Les relations entreprise-communauté au Kinross Paracatu sont généralement en bonne santé à

la suite de l‟engagement communautaire proactive et sérieux des exploitants miniers au cours des

années d'exploitation de la mine et du contexte historique et institutionnel favorable. Bien que quelques

problèmes concernant la communauté, l'environnement et le bien-être des travailleurs existaient, elles

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