La Relation Entre Les Conditions d’Habitations Et Les Habitudes Alimentaires
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Entête : RELATION ENTRE DOMICILE ET HABITUDES ALIMENTAIRES
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La relation entre les conditions d’habitations et les habitudes alimentaires :
Impact du stress, changement de poids, niveau de satisfaction
Gabrielle Poulin (7271178)
Université d’Ottawa
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Résumé
Cette recherche tentera d’analyser différentes relations concernant les conditions
d’habitation et les habitudes alimentaires, selon deux groupes d’étudiants de première année à
l’Université d’Ottawa, soit les étudiants habitant chez leurs parents et ceux vivant en appartement
ou en résidence universitaire. L’objectif principal de cette recherche est de déterminer si les
conditions d’habitation ont une influence sur les habitudes alimentaires des étudiants selon l’étude
de différentes variables telles que le stress, le niveau de satisfaction et le poids. L’échantillon étudié
est composé de 24 étudiants universitaires, dont 15 femmes et 9 hommes, de première année à
l’Université d’Ottawa et la majorité étant plus jeune que 20 ans. Ces données ont été trouvées à
l’aide d’un sondage de 19 questions. Au moyen de trois stratégies d’analyses, soit la comparaison
de moyennes, le tableau croisé et la corrélation, il y aura quantification des données ce qui mènera
à l’interprétation des résultats. Ces résultats sont les suivants : le groupe A est plus satisfait avec
ses conditions d’habitation de que le groupe B, il n’y a pas de relation entre l’impact du stress et
le changement dans les habitudes alimentaires, et il y a relation entre le nombre de sorties au
restaurant et le changement de poids de l’étudiant. Ces résultats ne sont pas statistiquement
significatifs en majorité.
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TABLE DES MATIÈRES
Résumé ............................................................................................................................................ 2
Introduction ................................................................................................................................... 5
Revue de la littérature ................................................................................................................. 5
Objectifs de l’étude ..................................................................................................................... 6
Méthodologie ................................................................................................................................. 7
Échantillonnage ........................................................................................................................... 7
Présentation des variables ........................................................................................................... 8
Matériel de recherche .................................................................................................................. 9
Procédure ..................................................................................................................................... 9
Résultats ....................................................................................................................................... 10
Question de recherche #1 .......................................................................................................... 10
Question de recherche #2 .......................................................................................................... 11
Question de recherche #3 .......................................................................................................... 12
Discussion..................................................................................................................................... 13
Interprétation des résultats ........................................................................................................ 13
- Première question de recherche .......................................................................................... 13- Deuxième question de recherche ......................................................................................... 13
- Troisième question de recherche......................................................................................... 14
Limites de l’étude ...................................................................................................................... 14
Conclusion ................................................................................................................................... 15
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................................ 16
ANNEXE 1 : Sondage .............................................................................................................. 18ANNEXE 2: Histogrammes ..................................................................................................... 22
ANNEXE 3 : Analyse 1............................................................................................................ 23
ANNEXE 4 : Analyse 2............................................................................................................ 24
ANNEXE 5 : Analyse 3............................................................................................................ 25
ANNEXE 6 : Formulaire de consentement .............................................................................. 26
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Introduction
Quitter la maison familiale est un grand pas pour un étudiant universitaire. Bien que l’on
puisse penser que l’étape du déménagement représente une phase positive pour ce dernier, on
remarque souvent qu’un tel changement apporte une certaine anxiété chez l’étudiant (Brunt &
Rhee, 2008). Cette anxiété amène souvent des pratiques qui peuvent être nuisibles à leur santé. Les
habitudes alimentaires, par exemple, sont l’un des nombreux aspects de la vie d’un étudiant
universitaire qui sont affectés par la déstabilisation créée par un déménagement. Il est donc
possible de déduire que l’alimentation des étudiants habitant ailleurs que chez leurs parents n’est
plus la même et qu’elle pourrait même s’être aggravée. En tenant compte du choix de l’étudiant
par rapport à ce déménagement, il est possible de se demander si cet impact négatif existe bien, et
s’il se produit aussi chez les étudiants qui habitent toujours au domicile parental .
Revue de la littérature
En arrivant à l’étape des études universitaires, les futurs étudiants doivent faire un choix
difficile : celui de partir ou de rester à la maison. En abordant ce sujet, le terme de « processus
général d’autonomisation » (Janne, 2007) apparaît souvent. Ce processus relate du développement
de l’autonomie d’un adolescent entrant dans la vie adulte. Le déménagement des étudiants
considère la première étape vers la transition à une vie indépendante. Souvent, les étudiants ont
des changements d’opinion et de nouvelles perspectives sur le monde – ils deviennent de nouvelles
personnes (Mulder & Clark, 2002).
D’autre part, selon le guide alimentaire canadien, il est important de consommer les
quantités et les types d’aliments recommandés afin de vivre sainement. Une alimentation saine
réduit les risques d’obésité, de diabète, de maladies du cœur, de certains types de cancer et
d’ostéoporose (Santé Canada, 2007). Par ailleurs, bien se nourrir peut aider à atteindre un état de
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santé globale et de bien-être, une chose que les étudiants universitaires ont énormément de
difficulté à atteindre.
Plusieurs chercheurs s’intéressent à l’effet que la vie étudiante peut avoir sur les habitudes
alimentaires des jeunes individus. De nombreux aspects des études universitaires peuvent causer
une grande quantité de stress chez un étudiant. Effectivement, le stress des étudiants peut être
engendré par les difficultés d’adaptation et aux responsabilités de jeunes adultes (Boujut, Koleck,
Bruchon-Schweitzer & Bourgeois, 2009). Ces responsabilités comportent entre autres la pression
sociale de se trouver un emploi à temps partiel, les coûts universitaires et les difficultés à se trouver
un partenaire amoureux (Ross, Niebling & Heckert, 1999).
Objectifs de l’étude
Après un bref historique des thèmes à l’étude, il est constatable que cette recherche touche
l’autonomie, l’indépendance et les habitudes alimentaires de jeunes adultes. Plus spécifiquement,
l’objectif constitue à déterminer si les étudiants habitant toujours chez leurs parents et ceux ayant
décidé de quitter le domicile familial possèdent le même style de vie par rapport à leurs habitudes
alimentaires.
Les questions de recherche suivantes seront étudiées dans le cadre de cette recherche :
1. Quelles sont les différences entre la satisfaction du domicile des étudiants vivant chez leurs
parents (groupe A) et de ceux vivant ailleurs de la maison familiale (groupe B)?
L’hypothèse à cette question suggère que les étudiants du groupe A sont plus satisfaits avec
leur domicile que les étudiants du groupe B.
*Note : Tout au long de l’étude, le chercheur utilisera « Groupe A » et « Groupe B » afin de décrire les deux groupes d’étudiants
universitaires.
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2. Quelle est la relation entre l’impact du stress sur l’étudiant et le changement dans ses
habitudes alimentaires?
L’hypothèse à cette question suggère que l’impact du stress est la cause du changement dans les
habitudes alimentaires des étudiants universitaires.
3. Quelle est la relation entre le nombre de sorties au restaurant par semaine et le changement
de poids des étudiants?
L’hypothèse à cette question suggère que plus le nombre de sorties au restaurant par semaine est
élevé, plus le poids des étudiants augmente.
Entre autres, cette recherche quantitative abordera d’abord la méthodologie utilisée audéveloppement de l’étude afin de démontrer la pertinence de cette dernière. Après une courte
description des participants, des variables à l’étude et du matériel de recherche, les résultats
obtenus par l’entremise des données récoltées seront présentés. L’étude se conclura par une
interprétation des résultats et une discussion des hypothèses.
Méthodologie
Échantillonnage
Par l’entremise de cette recherche, l’échantillon étudié consistait aux étudiants
universitaires de première année à l’Université d’Ottawa. L’échantillon comprenait 24 étudiants,
et la sélection des participants fut réalisée à l’aide du type d’échantillonnage non-probabiliste de
volontaires. Les étudiants avaient le choix de participer à la recherche ou non selon leur
disponibilité et leur intérêt envers l’étude. Il est important de préciser que parmi les données, il y
a 37.5% d’hommes, soit 9/24, et 62.5% de femmes, soit 15/24, qui ont choisi participé à la
recherche. Ces résultats ne sont donc pas représentatifs de la population générale d’étudiants de
première année de l’Université d’Ottawa.
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Par ailleurs, puisque les résultats étaient anonymes et qu’il n’y avait aucune façon de savoir
qui répondait au sondage, il n’était pas nécessaire de faire signer un formulaire de consentement
aux participants. Cependant, les objectifs de la recherche sont présentés au début du sondage (Voir
Annexe 1). De plus, en cer tifiant l’anonymat et la confidentialité des résultats, les règles d’éthique
ont donc été respectées afin d’assurer la sécurité et le respect des participants. Une copie du
formulaire de consentement est disponible en Annexe 6.
Présentation des variables
Les variables étudiées à la question de recherche #1 consistent au groupe A/B (variable
indépendante) et au niveau de satisfaction des étudiants par rapport à leurs conditions d’habitation
(variable dépendante). Ces variables ont été étudiées à travers les questions #5 et #6 du sondage.
La variable du groupe est dichotomique et la variable du niveau de satisfaction est ordinale. Il est
important de mentionner ici qu’avec la question #5 (qui consiste d’une variable ordinale – échelle
Likert à 5 points), une nouvelle variable dichotomique a été créée, soit celle du Groupe. C’est cette
variable et celle du niveau de satisfaction qui ont été utilisées lors de la comparaison de moyennes.
Les variables étudiées à la question de recherche #2 consistent à l’impac t du stress ou non
(variable indépendante) et le changement des habitudes alimentaires depuis le début de l’année
(variable dépendante). Ces deux variables sont dichotomiques et ont été étudiées à travers les
questions #18 et #7 du sondage. La relation entre les deux variables dichotomiques est analysée à
travers la méthode du tableau croisé.
Les variables étudiées à la question de recherche #3 consistent au nombre de sorties au
restaurant par semaine (variable indépendante) et au changement de poids des étudiants (variable
dépendante). Ces deux variables sont continues et ont été étudiées à travers les questions #11 et
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#17 du sondage. La relation entre les deux variables continues est analysée à travers la méthode
de corrélation.
Matériel de recherche
Afin d’opérationnaliser les hypothèses et le contexte théorique de cette recherche, un
questionnaire comprenant 19 questions a été développé afin d’étudier l’information provenant du
groupe cible. Séparées par blocs et non aléatoirement, les questions débutant le sondage servaient
à obtenir le profil démographique des étudiants, soit l’âge, l’année d’étude, etc. Des questions
rapportant à la situation domiciliaire, puis aux habitudes alimentaires suivent par la suite. Le
sondage se termine avec des questions concernant le niveau de stress des étudiants. Les questions
ont été formulées de manière simple et directe afin de garder une neutralité dans les questions.
Cette méthode fut utilisée afin de ne pas avoir d’influence sur le répondant.
Les participants au sondage devaient répondre aux questions à l’aide de différentes échelles
de mesure dont une échelle de type Likert (Question #6) et de différents types de variables : une
variable dichotomique (Question #7) et une variable de rapports (Question #13).
Les avantages de ce processus reliaient aux questions de recherche : en utilisant un
sondage, il était possible de toucher à plusieurs variables en même temps. Plusieurs échelles de
mesure ont été mises dans le sondage, soit nominales, ordinales, par intervalles et de rapports.
Procédure
La cueillette de données se fit par l’entremise d’un étudiant de première année habitant en
résidence universitaire qui a participé à la recherche et a pris l’initiative de demander à ses ami(e)s
aux différentes conditions d’habitation de répondre au sondage à leur tour. Les étudiants de
première année étaient le meilleur échantillon à étudier puisque cela réduisait les différences entre
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les années universitaires, par exemple : l’expérience d’habitation hors du domicile parental,
l’augmentation ou la diminution de stress au fur des années d’étude, la situation financière, etc.
Une fois toutes les données récoltées, elles ont été compilées dans le logiciel SPSS, et six
d’entre-elles ont été analysées – selon la question de recherche y correspondant – à l’aide de
différentes stratégies d’analyse. Les résultats obtenus seront présentés dans la prochaine section
de cette étude.
Bref, la procédure utilisée aidait à définir si le domicile des étudiants universitaires et tous
les facteurs reliés à cette variable (soit le stress, le niveau de satisfaction, la cuisine, les sorties au
restaurant, etc.) ont un impact négatif sur leurs habitudes alimentaires.
Résultats
Question de recherche #1
Comme mentionné plus tôt, la première question de recherche cherchait à étudier la
différence entre le niveau de satisfaction par rapport aux conditions d’habitation des étudiants
appartenant au groupe A et au groupe B. Afin de comparer ces deux groupes, il était nécessaire
d’utiliser la stratégie d’analyse de comparaison des moyennes.
En scindant la variable Groupe en deux, il était possible de déterminer la moyenne de
chaque groupe selon leur niveau de satisfaction par rapport à leurs conditions d’habitation
respective. Avec un échantillon presque égal dans chaque groupe, soit 13 étudiants faisant partie
du groupe A et 11 étudiants faisant partie du groupe B, l’histogramme créé pour comparer les
moyennes démontrait une moyenne très semblable pour chaque groupe (Voir Annexe 2). Les
étudiants du groupe A avait une moyenne de 4.31 ( ÉT = 0.855), et ceux du groupe B avait une
moyenne de 3.91 ( ÉT = 0.539) – (Voir Annexe 3). Dans le sondage, l’échelle de Likert à la question
#6 variait de 1 à 5 (1 = très insatisfait, 5 = très satisfait), ce qui signifie que la moyenne de chaque
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groupe se situe entre « satisfait » et « comme ci comme ça ». On pourrait ainsi dire que les
étudiants du groupe A sont plus satisfaits avec leurs conditions d’habitation que ceux du groupe
B. Cependant, les résultats du test des échantillons indépendants suggèrent qu’il n’y a pas de
différence statistiquement significative en termes du niveau de satisfaction par rapport au domicile
des étudiants du groupe A ( M = 4.31, ÉT = 0.855) et des étudiants du groupe B ( M = 3.91, ÉT =
0.539) ; t (22) = 1.335, p = 0.195.
Question de recherche #2
Comme mentionné plus tôt, la deuxième question de recherche cherchait à étudier la
relation entre l’impact du stress (oui/non) et le changement dans les habitudes alimentaires depuis
le début de l’année (oui/non). Afin d’effectuer cette relation, il était nécessaire d’utiliser la stratégie
d’analyse du tableau croisé.
En analysant la variable indépendante du stress et la variable dépendante du changement
des habitudes alimentaires dans un tableau croisé, il est possible de déterminer s’il y a une
différence entre l’effectif et l’effectif théorique de chaque variable, afin d’évaluer s’il y a une
relation entre les deux variables. Dans le tableau croisé disponible en Annexe 4, on peut en effet
voir que les effectifs et les effectifs théoriques sont différent s. Cela signifie qu’il y a une relation
entre le stress et le changement des habitudes alimentaires, et qu’il y a des chances que cette
relation soit statistiquement significative. Le test du khi-deux aide à déterminer ce résultat.
Puisque 2 cellules ont un effectif théorique inférieur à 5, et que le pourcentage de cellules
est supérieur à 20.0% (50.0%), l’hypothèse a été transgressée et il faut prendre une différente
initiative afin de déterminer si la relation est statistiquement significative. Cela dit, en analysant le
rapport de vraisemblance, on peut voir que les résultats suggèrent qu’il n’y a pas d’association
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statistiquement significative (mais presque) entre l’impact du stress et le changement des habitudes
alimentaires, χ 2(1) = 3.75, p = 0.06.
Question de recherche #3
Comme mentionné plus tôt, la troisième question de recherche cherchait à étudier la
relation entre le nombre de sorties au restaurant par semaine et le changement de poids des
étudiants. Afin d’effectuer cette relation, il était nécessaire d’utiliser la stratégie d’analyse de la
corrélation.
À l’étude de la variable indépendante des sorties au restaurant et de la variable dépendante
du changement de poids des étudiants, on peut voir d’abord voir deux coefficients d’une valeur de
1, indiquant que chaque variable en corrélation avec soi-même crée une parfaite corrélation
positive. Ce n’est cependant pas ce qu’il faut analyser. Dans le tableau de corrélation, le coefficient
de corrélation, qui identifie la force de la relation entre deux variables, est positif et élevé (Voir
Annexe 5). Par ailleurs, la valeur de signification est plus petite que 0.05, signifiant que la
corrélation observée est statistiquement significative. Cela signifie donc que la relation entre les
deux variables n’est pas arrivée par chance, et qu’il y a suffisamment de preuves pour suggérer
qu’elle existe bien dans l’échantillon à l’étude. Il est à noter que seuls les cas où le poids des
étudiants augmente a été analysé, et non ceux où le poids diminue ou est resté le même.
Bref, il semble y avoir une relation positive et très forte, entre le nombre de sorties par
semaine et l’augmentation du poids; r = 0.547, p = 0.006. Cette relation est statistiquement
significative (p < 0.05).
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Discussion
Interprétation des résultats
Première question de recherche
En analysant les résultats de la comparaison de moyennes à la question #1, on pourrait
penser que les étudiants appartenant au groupe A (vivant chez leurs parents) sont plus satisfaits
avec leurs conditions d’habitation que ceux du groupe B (ne vivant plus chez leurs parents) puisque
la moyenne des étudiants du groupe A était plus élevée selon l’échelle de Likert que celle des
étudiants du groupe B. Cela pourrait être le cas à cause de la question de commodité.
En effet, le niveau de stress relié aux finances, à la cuisine, aux tâches ménagères et/ou au
transport pourrait être moins élevé chez les étudiants qui vivent encore chez leurs parents
puisqu’ils n’ont pas (ou ont moins) à se préoccuper de telles responsa bilités.
Pourtant, puisqu’aucune différence statistiquement significative n’a été observée, il serait
incorrect de baser cette interprétation aux résultats obtenus. L’hypothèse selon laquelle les
étudiants appartenant au groupe A sont plus satisfaits avec leurs conditions d’habitation que ceux
appartenant au groupe B ne peut donc pas être confirmée.
Deuxième question de recherche
En analysant les résultats du tableau croisé, on peut voir que la majorité de l’échantillon se
retrouve dans la section oui/oui du tableau. Cette section représente que (oui) le stress a un impact
sur les habitudes alimentaires et que (oui) il y a eu des changements au niveau des habitudes
alimentaires de l’étudiant depuis le début de l’année. On pourrait ainsi penser que le stress est la
cause du changement dans les habitudes alimentaires des étudiants.
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Avec plus d’expérience, il aurait été possible d’aller plus loin dans l’analyse de cette
question et de déterminer si le niveau de stress de l’étudiant a augmenté depuis le début de l’année,
et quelle est la source de stress principale qui a un impact négatif sur ses habitudes alimentaires.
Cependant, puisque les résultats ne sont pas statistiquement significatifs, il est encore une
fois incorrect de baser cette interprétation aux résultats obtenus. L’hypothèse selon laquelle
l’impact du stress est la cause du changement dans les habitudes alimentaires des étudiants
universitaires ne peut donc pas être confirmée.
Troisième question de recherche
En analysant les résultats de la corrélation, on peut voir qu’il y a une forte corrélation
positive entre le nombre de sorties au restaurant par semaine et le changement de poids des
étudiants. Cela pourrait être dû à cause du montant élevé de calories et de gras dans les mets
préparés dans des chaines de restauration rapide. Si on prend l’exemple de la chaine canadienne
du restaurant McDonald, le hamburger comportant le plus de calories en contient 790
(McDonald’s, 2015). Ce nombre de calories est très élevé lorsqu’on considèr e le montant idéal de
calories par jour pour les gens âgés entre 19 et 30 ans, qui sont sédentaires dans leur vie quotidienne
(Santé Canada, 2011).
Le fait que les résultats soient statistiquement significatifs prouve que cette théorie a des
chances d’être vraie et que l’hypothèse selon laquelle plus le nombre de sorties au restaurant par
semaine est élevé, plus le poids de l’étudiant augmente.
Limites de l’étude
L’étude menée comporte toutefois ses limites. Il est important de préciser que les objectifs
de l’étude et du sondage qui fut administré n’étaient pas d’extrapoler les résultats à la population
d’étudiants de première année à l’Université d’Ottawa, mais bien de donner une idée générale des
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phénomènes étudiés. Il serait d’ailleurs impossible d’extrapoler ces données puisque l’échantillon
n’est pas représentatif de la population étudiante.
En premier lieu, le sondage n’a reçu que 24 réponses : cela ne représente pas un nombre
idéal de participants pour un échantillon. C’est un nombre très faible, faisant en sorte que certains
groupes d’âge, culturels et certaines opinions soient sous-représentés. De plus, la variable du genre
n’était pas adéquate puisqu’il y avait beaucoup plus de femmes (62%) que d’hommes (37%). Afin
d’avoir un échantillon représentatif de la population étudiante de première année, il aurait fallu un
nombre beaucoup plus élevé de répondants.
La raison pour laquelle il y a eu un certain nom bre d’erreurs dans l’échantillon est probablement due au moyen de distribution qui a été choisi pour administrer le sondage. En effet,
demander à un étudiant de première année de trouver des ami(e)s voulant répondre au sondage
n’était pas optimal dans le cadre de cette recherche. Par ailleurs, plus de questions concernant le
profil démographique des répondants auraient pu être posées dans le sondage, puisqu’il se pourrait
que le niveau de stress varie selon le programme d’étude des étudiants, ou pour une autre raison
personnelle.
Bref, l’utilisation de la méthode d’échantillonnage non probabiliste de volontaires possède,
en soi, une représentativité faible ou moyenne. En combinant cela avec un faible nombre de
répondants, la représentativité de l’échantillon est définitivement très faible. Si le nombre de
réponses avait été plus élevé, la force statistique aurait fait en sorte que ces erreurs auraient pu être
évitées.
Conclusion
Bref, à l’aide de différentes stratégies, il fut possible d’analyser les données et de
déterminer les relations entre maintes variables. Il est ainsi possible de déterminer qu’il existe une
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certaine relation entre les conditions d’habitation et les habitudes alimentaires des étudiants de
première année, et qu’il serait possible que la première ait une certaine influence sur la deuxième.
Il serait tout de même nécessaire d’effectuer une recherche plus approfondie sur le sujet, avec un
échantillon plus large afin de déterminer l’influence possible et de maintenir la représentativité de
la population étudiée.
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RELATION ENTRE DOMICILE ET HABITUDES ALIMENTAIRES
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VILLENEUVE-GOKALP, Catherine (2000). Les jeunes partent toujours au même âge de chezleurs parents, Économie et statistique, vol. 337-1, pp. 61-80.http://www.persee.fr/doc/estat_0336-1454_2000_num_337_1_7496.
http://www.persee.fr/doc/estat_0336-1454_2000_num_337_1_7496http://www.persee.fr/doc/estat_0336-1454_2000_num_337_1_7496http://www.persee.fr/doc/estat_0336-1454_2000_num_337_1_7496
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ANNEXE 1
L'influence des conditions d'habitation sur les habitudes
alimentaires des étudiants universitairesCe sondage est relié au projet de recherche de Gabrielle Poulin. Ce projet de recherche a pour but dedéterminer si les habitudes alimentaires des étudiants universitaires sont différentes par rapport à leur situationdomiciliaire. Votre participation restera complètement anonyme et le contenu ne sera utilisé que dans le cadredu cours de CMN 3502A à l'automne 2015.
Il est important de spécifier que votre participation à la recherche est volontaire et que vous êtes libre de vousretirer en tout temps.
Les données recueillies seront conservées de façon sécuritaire pour la durée du cours et détruites un an après laremise des notes finales aux étudiant(e)s.
Merci de votre participation!
* Required
1. Quel est votre sexe? *
F
M
Autre
2. De quel groupe d'âge faites-vous partie? * Moins de 20 ans
20 - 24 ans
25 - 29 ans
30 ans et plus3. Êtes-vous en première année? *
Oui
Non4. Si vous avez un emploi à temps partiel, combien d'heures travaillez-vous par semaine? *
10h et moins
11h - 15h
16h - 20h
21h et plus
Je n'ai pas d'emploi à temps partiel5. Où habitez-vous? *
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À la maison parentale
En appartement
En résidence
Other:6. Sur une échelle de 1 à 5, quel est votre niveau de satisfaction par rapport à vos conditionsd'habitation? * (3 = neutre)
1 2 3 4 5
Très satisfait/e Très insatisfait/e
7. Est-ce que vos habitudes alimentaires ont changé depuis le début de l'année scolaire? *
Oui
Non
8. Est-ce que vos habitudes alimentaires ont changé depuis votre déménagement?(SVP seulement répondre à cette question si vous n'habitez plus chez vos parents)
Oui
Non9. Sélectionnez les repas que vous mangez normalement à tous les jours. *
Toujours Parfois Jamais
Déjeuner
Diner
Souper
10. Combien de portions de chacune des options suivantes mangez-vous à tous les jours? * (Les portions pour chaque groupe alimentaire varient de ½ tasse à 2 tasses)
0 1 - 3 4 - 6 7 - 9 10 +
Fruits et légumes
Produits céréaliers
Lait et substituts
Viandes etsubstituts
11. Combien de fois par semaine sortez-vous pour manger? * (Restaurant, chaînes de restauration rapide, commander de la nourriture)
Je ne sors jamais pour manger
Une fois par semaine
2 - 4 fois/semaine
5 fois/semaine ou plus12. Combien de fois par semaine cuisinez-vous votre propre nourriture? *
Une fois par semaine
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2 - 4 fois par semaine
5 fois par semaine
Quelqu'un d'autre cuisine mes repas13. Combien de fois consommez-vous de la caféine par semaine? *
(SVP répondre avec un numéro)
14. Combien de fois consommez-vous de l'alcool par semaine? * (SVP répondre avec un numéro)
15. Combien d'heures d'exercice faites-vous par semaine? *
1 - 2 heures
3 - 5 heures
6 - 9 heures
10 heures ou plusAucune
16. Sur une échelle de 1 à 5, comment votre poids a-t-il changé depuis le début de l'annéescolaire * (3 = aucun changement significatif)
1 2 3 4 5
Beaucoup diminué Beaucoup augmenté
17. Si votre poids a augmenté, de combien? * (en lbs)
Mon poids est resté le même ou a diminué1-3 lbs
4-6 lbs
7-9 lbs
10 + lbs18. Est-ce que le stress a un impact sur vos habitudes alimentaires? *
Oui
Non19. À quelle fréquence les éléments suivants affectent votre stress? *
Très peu PeuComme
ci commeça
Assez Beaucoup N/A
Conditionsd'habitation
Éducation
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Très peu PeuComme
ci commeça
Assez Beaucoup N/A
Emploi à temps
partielFinances
Vie sociale
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ANNEXE 2
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ANNEXE 3
Test des échantillons indépendants
Statistiques de groupe
Groupe A et B N Moyenne Écart-type Moyenne erreur
standard
Niveau de satisfaction parrapport aux conditionsd’habitation
A - Chez parents 13 4.31 .855 .237
B - Ailleurs 11 3.91 .539 .163
Test de Levene surl'égalité des variances Test t pour égalité des moyennes
t ddl Sig.(bi)
Différencemoyenne
Dif.erreur
standard
Intervalle de confiance de ladifférence à 95 %
Inférieur Supérieur Niveau de
satisfaction
par rapport
aux conditions
d’habitation
Hypothèse de
variances
égales 1.335 22 .195 .399 .298 -.220 1.018
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ANNEXE 4
Tests du khi-deux
Valeur ddl
Signification
asymptotique
(bilatérale)
Sig. exacte
(bilatérale)
Sig. exacte
(unilatérale)
khi-deux de Pearson 3.750a 1 .053
Correction pour continuitéb 1.838 1 .175
Rapport de vraisemblance 3.561 1 .059
Test exact de Fisher .091 .091
Association linéaire par
linéaire3.594 1 .058
N d'observations valides 24
a. 2 cellules (50.0%) ont un effectif théorique inférieur à 5. L'effectif théorique minimum est de 1.33.
b. Calculée uniquement pour une table 2x2
Tableau croisé Impact du stress sur habitudes alimentaires * Changement habitudesalimentaires depuis le début de l'année
Changement habitudesalimentaires
depuis le début de l'année
TotalOui Non
Impact du stress sur
habitudes alimentaires
Oui Effectif 15 5 20
Effectif théorique 13.3 6.7 20.0
Non Effectif 1 3 4
Effectif théorique 2.7 1.3 4.0
Total Effectif 16 8 24
Effectif théorique 16.0 8.0 24.0
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ANNEXE 5
Corrélations
Augmentationdu poids en lb
Nombre desorties par
semaine
Augmentation du poids en lb Corrélation de Pearson 1 .547**
Sig. (bilatérale) .006
N 24 24
Nombre de sorties par
semaine
Corrélation de Pearson .547** 1
Sig. (bilatérale) .006
N 24 24
**. La corrélation est significative au niveau 0,01 (bilatéral).
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ANNEXE 6
Titre et code du cours: CMN3502 A – Méthodes quantitatives
Nom du professeur : Dr. Simon Beaudry
Faculté / Département : Arts / CommunicationsCoordonnées : 613-562-5800 x2253 [email protected]
Invitation à participer : Je suis invité(e) à participer au projet de recherche de Gabrielle Poulin pour le cours CMN3502 A.
But de l’étude : Le but de l’étude est de déterminer si les habitudes alimentaires des étudiantsuniversitaires sont différentes par rapport à leur situation domiciliaire, c’est-à-dire s’ils viventencore chez leurs parents ou non.
Participation : Ma participation consistera essentiellement à maintenir un journal d’alimentationdurant une semaine – en notant les repas consommés quotidiennement. Cette participation est prévue pour le mois d’octobre. On me demandera également de remplir un court questionnairerapportant à mon profil démographique et à ma situation domiciliaire.
Confidentialité et anonymat : J’ai l’assurance du chercheur que l’information que je partageraiavec elle/lui restera strictement confidentielle. Je m’attends à ce que le contenu ne soit utilisé que pour le cours CMN3502 A à l’automne 2015.
L’anonymat est garanti de la façon suivante : le journal d’alimentation sera redonné dans uneenveloppe scellée à la fin de la semaine. Le même processus aura lieu pour le questionnaire. Lesrésultats resteront anonymes, c’est pourquoi aucun nom n’est demandé.
Conservation des données: Les données recueillies seront conservées de façon sécuritaire pourla durée du cours et détruites un an après la remise des notes finales aux étudiant(e)s.
Participation volontaire : Ma participation à la recherche est volontaire et je suis libre de meretirer en tout temps, et/ou refuser de répondre à certaines questions. Si je choisi de me retirer del’étude, les données recueillies jusqu’à ce moment seront détruites.
Risques et avantages de cette recherche : Cette recherche ne comporte aucun risque pour le par ticipant. L’avantage principal de cette recherche est de permettre à l’étudiante de mieuxcomprendre le processus d’exécution d’une étude et d’en faire l’expérience par elle-même.
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