La relation d'affaires en aviculture

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Journal agricole de La Coop Profid'Or qui offre des services et produits aux producteurs agricoles des régions de Lanaudière et des Laurentides au Québec.

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Mot du directeur général 2

RIC-PPE | AGA 3

Entretien avec deux administrateurs 4

Votre coopérative se démarque 5

Journée portes ouvertes 6

Chronique innover en gestion 7

Entretien avec deux producteurs 8

Chronique en production laitière 12

Chronique végétale 14

Chronique des grains 15

Chronique en production porcine 16

Chronique en agriculture durable 18

Chronique pétrole 19

Quincaillerie Unimat 20

SOMMAIRE

Courriel : [email protected] web : profidor.qc.caBlogue : coopprofidor.wordpress.com

flickr.com/photos/coopprofidor/

JOLIETTE 450 759-4041 | 1-800-363-1768L’ASSOMPTION 450 589-2221 | 1-800-925-2667ST-LIN 450 439-2018 | 1-877-439-3878ST-BENOIT 450 258-3111ST-JACQUES 450 839-3642 | 1-800-363-8648

LE PROGRÈS est une publication de :

Profid’Or, coopérativeagricole

Responsable : Annie Chaumont, poste 260Collaborateurs : Jacques LeBlanc, poste 362

Annie Geoffroy, poste 203Stéphane Payette, poste 304

Tirage : 1750 copies

Le genre masculin est utilisé sans aucune discri mination etuniquement dans le but d’alléger le texte.

FBU44TX4LCRZ(du 15 au 17) 02-13

L’importance de connaître vos chiffres

Les années se suivent mais ne se ressemblent pas. Une expression que l’onentend souvent et qui exprime bien ce qui se passe d’une période à l’autre.Chaque année apporte son lot de défis et 2012 n’en diffère aucunement. Lasécheresse de l’été a laissé présager de faibles rendements, ce qui n’a fina le- ment pas été le cas pour nous, mais a eu des effets sérieux pour le Mid-Ouestaméricain. Conséquemment, il y eut des prix d’aliments en forte hausse pourles productions animales. L’année nous a aussi conduits vers une augmen-tation importante du prix d’achat et de location des terres. Comme on le ditsouvent, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Voilà que tout cela aamené des avantages pour certains et des inconvénients pour d’autres.

Une chose est certaine, on ne peut rien changer à l’année qui vient de s’écou -ler. Par contre, pour ceux dont l’année a été plus difficile, dites-vous que c’estdans l’adversité que les entreprises s’adaptent et se préparent à mieux affron -ter l’avenir. Lorsque tout va bien, on oublie parfois de se remettre en questionet on se satisfait de nos façons de faire. Annuellement, lors de la planificationde votre prochaine année, il est souhaitable de vous poser des questions...Comment faire pour accroître la rentabilité de votre ferme? Comment augmen -ter votre productivité? Vos coûts sont-ils à l’optimum? Votre commercialisationest-elle adéquate? Votre main-d’œuvre est-elle suffisante ou excessive? L’in-vestissement en machinerie convient-il à votre ferme? Voilà une série d’inte r- rogations qu’il importe de vous poser en ce début d’année.

Bien entendu, vous souhaitez répondre dans l’affirmative à toutes ces ques-tions. Mais il vous faut avant tout connaître vos chiffres pour être en mesurede faire une bonne analyse de vos forces, vos faiblesses et des changementsque vous devez apporter. Il n’est souvent pas nécessaire de faire de grandesmodifications pour accroître vos bénéfices, quelques changements mineurspeuvent vous donner d’excellents résultats.

À La Coop Profid’Or, vos experts-conseils ont tous les outils et l’expertisenécessaires afin de vous aider à choisir les produits et pratiques qui convien -nent le mieux à votre exploitation.

Bonne année 2013!

André Langlois, agronomeDirecteur général

MOT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL

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RIC ET PPESÉRIE 2012

Un placement avantageux

Au 31 décembre 2012, sociétaires et employés ont, une fois de plus, faitconfiance à leur coopérative pour leurs investissements. La série 2012s’élève à 1 171 564 $, investis en parts privilégiées RIC et PPE. Si nous yajoutons les parts déjà détenues et non échues, le total de l’avoir de lacoopérative, en matière RIC et PPE, s’élève à

MERCI DE VOTRE CONFIANCE!

3 718 801 $

par Annie Chaumont, poste 260

Assemblée générale annuelle

Une nouvelle du 28 janvier 2013

À vos agendas

Le mardi 12 mars 2013 à 9 h 30 | Cabane à sucre Constantin Grégoire184, rang des Continuations, Saint-Esprit (Québec) J0K 2L0

Le gouvernement fédéral mentionne que la responsabilité des coopératives sera transférée du ministère de l’Agriculture et de l'Agroalimentaire du Canadavers Industrie Canada. Cette responsabilité était assumée depuis les 30 dernières année par Agriculture et Agroalimentaire Canada.

Source : www.cccm.coop

3Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | FÉVRIER - MARS 2013XFDSH9JKPPKQ(du 17 au 19) 02-13

C’est le mardi 12 mars que votre coopérative vous attend en grand nombre dans le cadre de votre assemblée générale annuellepour l’année financière terminée le 30 novembre 2012. Lors de cet événement, vous pourrez, entre autres, prendre connaissancedes résultats et rencontrer vos dirigeants Profid’Or ainsi que les administrateurs représentant votre territoire.

Vous aurez l’occasion d’y entendre monsieur Vincent Cloutier, directeur des affaires agricoles et économiste principal à La Coopfédérée. La conférence de ce dernier aura comme sujet : « Terres agricoles convoitées, perspectives et enjeux ».

N’oubliez pas que dans le cadre de cette assemblée générale annuelle, il y aura élection d’un administrateur relève, élu parnos membres relève présents.

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4 Le Progrès | FÉVRIER - MARS 2013 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com4ZE9FLDMRLPU(du 19 au 21) 02-13

Entretien avec deux administrateurs de Profid’Or

Après un an à siéger au conseil d’administration,quelle est maintenant ta perception du conseild’administration?

Quand on n’est pas impliqué au c.a., on pense que c’est facileet simple de prendre une décision. Mais quand on devientadministrateur, on se rend compte que les décisions sontbeaucoup plus complexes et difficiles à prendre. En tantqu’administrateur, nous avons des objectifs à atteindre eton se doit d’être constructif.

Je me sentais un peu plus passif au début, avant de com-pren dre les enjeux, et après quelques mois, j’ai pu devenirplus actif en comprenant mieux les sujets. Après un certaintemps, il y a des nouveaux projets et c’est intéressant departiciper à un projet à partir du début.

En arrivant au sein du conseil, j’ai été étonné du dynamismedes administrateurs. Ce sont des producteurs comme moiqui ont à cœur leur coopérative et pas seulement pour leurferme. On apprend toujours de nouvelles choses en étantadministrateur.

Qu’est-ce que cela apporte à une ferme d’êtreadministrateur de Profid’Or?

Ça peut amener une meilleure façon de gérer notre ferme parl’apprentissage du fonctionnement d’un conseil d’adminis- tration et de comprendre d’autres façons de gérer ce que nousfaisons habituellement sur notre ferme. C’est aussi utile pourmieux comprendre le fonctionnement de Profid’Or et l’impactsur notre ferme, comme par exemple plus il y a de volume quirentre, plus il y a des bénéfices pour tout le monde.

Par Jacques LeBlanc, agr.Coordonnateur du développementPoste 362

Rencontre avec Claude Émery, administrateur

Est-ce que tu as vu des différences entre le c.a.de L’Assomption et celui de Profid’Or?

J’ai été surpris de l’accueil des autres administrateurs lors -que je suis entré au c.a. J’ai tout de suite senti que je faisaispartie de l’équipe dès le départ. On se posait des questionssur la façon que cela se passerait étant donné qu’on arri vaitde L’Assomption. Les membres du conseil ont du respectentre eux, même si on n’a pas toujours les mêmes idées.

Ce que je trouve intéressant, c’est que la coopérative a la pos- sibilité et la capacité d’engager et de répondre aux besoinsdes producteurs. Un autre point que je trouve bien pour lesemployés, c’est d’avoir la possibilité de croître au sein del’entreprise à la différence d’une petite coopérative.

Qu’est-ce que cela apporte à une ferme d’êtreadministrateur de Profid’Or?

Pour la ferme, ce qui est le plus bénéfique, c’est l’apprentis -sage en lien avec l’administration d’une grande entreprise.

On apprend sur la façon de prendre des décisions adminis- tratives et stratégiques en rapport avec les états financierset la mission de la coopérative. On ne gère pas nos fermes dela même façon et c’est bénéfique de comprendre ce mode defonctionnement.

C’est aussi bénéfique pour le volet humain. Pour plusieursfermes comme pour moi, l’agriculture est à l’image d’untravailleur autonome. En ce sens, c’est important pour moide rencontrer d’autres personnes ayant les mêmes préoccu -pa tions et pouvoir comprendre ce qu’elles font et connaîtreleurs points de vue sur certains de mes questionnements.

Pour terminer, je m’implique parce que je crois à la coopéra-tion, mais surtout pour être proactif au lieu de seulementconstater ce qui se fait. En étant administrateur, j’ai la pos-sibilité d’influencer positivement les décisions de l’entreprise.Ça aide aussi à comprendre certaines décisions qui peuventsembler non efficaces, mais à long terme c’est la meilleuredécision.

Entrevue avec Claude Rivest, administrateur

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5Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | FÉVRIER - MARS 2013WJ2SL27KMVXJ(du 21 au 23) 02-13

Tout d’abord, La Coop Profid’Or a gagné le prix de la coopé -rative de l’année le 30 octobre dernier à la grande salle duCentre de formation professionnelle des Riverains à Repen -tigny. C’est sous la présidence d’honneur de madame LineLemelin, présidente du conseil des représentants, CaissesDesjardins – région Lanaudière, que s’est tenue la 19e éditiondu Gala des Prix du Mérite coopératif lanaudois 2012 de laCoopérative de développement régional de Lanaudière. Prèsde 200 personnes ont ainsi rendu hommage à plusieurs ar-ti sans de la coopération.

De plus, lors de ce gala, un employé de Profid’Or a été parmiles trois finalistes dans la catégorie « coopérateur de l’annéemembre salarié ». Il s’agit de Jacques LeBlanc, coordonna -teur du développement.

Coopérative de l’année en aviculture, en productionporcine et en agroenvironnement, et un expert-conseilse démarqueLors du rendez-vous La Coop en septembre dernier, Profid’Ora gagné le prix de la coopérative de l’année dans trois de nossecteurs, soit en aviculture, en production porcine et enagroenvironnement. De plus, Stéphane Galarneau a été parmiles dix meilleurs experts-conseils végétals du réseau La Coop.

Qu’est-ce que ce prix reçu au rendez-vousLa Coop représente?Le rendez-vous La Coop est la rencontre de toutes les coopé -ratives du réseau La Coop du Québec, du Nouveau-Bruns wicket de l’est de l’Ontario, pour les experts-conseils et les ges-

tionnaires, afin de recevoir des formations dans nos domai -nes d’activités et connaître les orientations de la prochaineannée. Lors de ce rendez-vous, nous en profitons aussi pourreconnaître les meilleurs experts-conseils, les meilleursdépartements et les meilleures coopératives dans les sec -teurs agricoles. Ainsi, le réseau analyse les rendements des92 coopératives et décerne les prix en fonction des catégo ries.Le prix de coopérative de l’année est une des plus grandesdistinctions. Nous avons donc gagné parmi ces 92 coopéra-tives le meilleur résultat dans les secteurs avicole, porcin etagroenvironnement.

Nous en profitons également pour féliciter toutes les person - nes ayant contribué à ces réussites. Nous en sommes trèsfiers.

Votre coopérative s’est démarquée en 2012

Le prix de coopérativede l’année estune des plus grandesdistinctions. Nous avonsdonc gagné parmi ces92 coopératives lemeilleur résultat dansles secteurs avicole,porcin et agroenviron-nement.

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6 Le Progrès | FÉVRIER - MARS 2013 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com55AUWCDV9AVL(du 23 au 25) 02-13

Les propriétaires de la Ferme M.C. Beaujour enr. et l’équipedes productions laitières de Profid’Or ont uni leurs efforts le14 décembre pour la présentation d’une journée techniquelaitière. L’avant-midi était consacré à un brunch-conférence,qui a séduit plus de 120 personnes, et les convives pouvaientvisiter les nouvelles installations dès 13 heures. Plus de 250visiteurs ont ainsi pu découvrir le nouveau bâtiment du rangKildare.

Le personnel de Guy Pelletier, directeur des productionslaitières, avait réservé les services de Claude Lavoie pourjaser d’enrobage de balles rondes avec les participants. Lespécialiste de La Coop fédérée (LCF) a expliqué, avec la bonnevieille recette du pâté chinois, les avancées technologiquesdu papier Coop +. Ensuite, Annick Delaquis, nutritionnisteà LCF, présentait une conférence sur la préparation auvêlage et l’importance de garder l’équilibre dans la rationpré-lactation. Hugues Ménard a, quant à lui, offert uneanalyse approfondie du coût à l’hectolitre. Il a relevé le défiqu’il s’était lancé, soit d’aller au-delà des chiffres.

Une fois le volet des conférences fermé, les participants sesont dirigés vers les nouvelles installations de la familleLapointe-Beauséjour. La ferme, située sur le rang Kildare àRawdon, a fait découvrir sa nouvelle infrastructure et sescaractéristiques. Le bâtiment, complété en 2012, livrait lessecrets de sa construction, tant du côté des logettes des va -ches, de sa salle de mélange pour la ration totale mélan géeque de la pouponnière. Les visiteurs ont reçu les remer cie -ments du copropriétaire. « Vous voir tous ici aujourd’hui(14 décembre), ça me fait chaud au cœur. Nous sommes com -me une grande famille de l’agriculture », indiquait MarcelBeauséjour. Chantal Beauséjour, Alexann, Marina, Benoît etMarcel Beauséjour ont apprécié la visite sur leur ferme.

J O U R N É E P O R T E S O U V E R T E S D U 1 4 D É C E M B R E 2 0 1 2

La Ferme M.C. Beaujour enr. ouvre son coeurà la famille de l’agriculture Par Stéphane Payette, t.p.Expert-conseil • végétal | Poste 304

L’équipe des productions laitièresde La Coop Profid’Or recevait lesproducteurs, le 14 décembredernier, au Club de golf Montcalmde Saint-Liguori. Une série deconférences agrémentait le repas.

Les conférences ont été l’affaire de Claude Lavoie et Annick Delaquis(assis à l’avant) et Hugues Ménard (debout à gauche) de La Coop fédérée.Ils sont accompagnés par Guy Pelletier, directeur des productions laitièresde La Coop Profid’Or.

La Ferme M.C. Beaujour enr. a reçu un cadeau de La Coop Profid’Oren guise de remerciement pour son accueil. Olivier Roy-Tanguay (Profid’Or),Marcel Beauséjour, Benoît Beauséjour, Chantal Lapointe, AlexannBeauséjour, Marina Beauséjour, Guy Pelletier (Profid’Or) et RolandBeauséjour étaient tout sourire.

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Par Jacques LeBlanc, agr.Coordonnateur du développementCertifié Lean MasterPoste 362

[email protected]

« Avez-vous des talons de souliers marron », demandaColumbo à toutes les personnes présentent sur la scènedu crime. Alors, pourquoi il y a une trace de soulier mar-ron sur le plancher ciré juste avant le meurtre et que lavictime, supposée morte par elle-même, porte des espa -drilles blanches? Un peu plus tard sur la même scène ducrime, Columbo reçoit un appel de sa femme. Je vous rap-pelle qu’à cette époque, c’était un téléphone à roulette etque les téléavertisseurs et cellulaires n’étaient pas en-core inventés. Il n’en fallait pas moins pour que j’écoutetout l’épisode et que j’associe ces deux thèmes à deuxconcepts de gestion que voici.

Tout d’abord, j’avais oublié que les ordinateurs portables etles cellulaires n’ont pas toujours existés. C’est bête parce queje suis assez vieux pour avoir cherché dans les encyclopé -dies pour mes travaux scolaires. J’ai quand même eu unerévélation par la scène du téléphone en me souvenant queles entreprises ont fait de grandes choses avant internet,cellulaire et ordinateur. Mon questionnement a été le sui -vant : est-ce que les entreprises fonctionnent mieux mainte -nant qu’à cette époque? Je n’ai pas vécu cette période, maisje n’ai toujours pas la réponse à savoir si c’est mieux main-

tenant. Quand on pense à l’augmentation des burnout, desdélocalisations des entreprises et du sentiment d’être tou-jours en retard face à la vitesse d’évolution, j’hésite dansma réponse. Ma question sous-jacente : est-ce que les ordi- nateurs ont influencé l’augmentation de la paperasse, desrapports et de la vérification? J’aurais tendance à dire oui.Columbo va à la rencontre des gens et prend des notes dansun petit calepin et c’est exactement ce qu’on veut faire avecle lean management. L’objectif de cette méthode est deréduire les tâches administratives du gestionnaire pour qu’ilpuisse effectuer un suivi direct avec ses employés et lespro jets. Je parlerai plus en détails du lean management dansun prochain texte.

La technique de Columbo est toujours la même; se rendresur le lieu du crime, tenter de trouver des éléments sortantdu standard pour se donner une piste, rencontrer les genspour trouver des liens et, finalement, reconstituer la scènedu crime pour arrêter le criminel. Si on transpose cette mé -thode en entreprise, cela ressemble énormément au Gemba,une autre méthode lean. Gemba, ça veut dire se rendre surles lieux des opérations pour comprendre le processus. Enlean, on parle souvent de marcher le processus. En premierlieu, on doit trouver le début réel du processus, ensuite onse rend à chacune des étapes suivantes et on pose desquestions, premièrement pour comprendre et deuxièmementpour découvrir ce qui sort du standard. Cette méthode nouspermet de réaliser, avec toutes les personnes impliquées,des améliorations durables au bénéfice du client, de l’em-ployé et de l’entreprise.

J’ai souvent l’impression qu’on prend les décisions dansune salle de réunion loin du lieu d’opération et que nousanalysons la situation par les informations dans notre ordi- nateur ou ce qu’on nous a dit. La prochaine fois que vousavez une problématique à régler, essayez le Gemba et mar -chez le processus, vous serez étonné de l’implication desgens et des résultats obtenus.

La méthode Columbo oul’art du Gemba

L a c h r o n i q u e

INNOVER EN GESTION

7Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | FÉVRIER - MARS 2013Q52C78EH6ANZ(du 25 au 27) 02-13

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E n t r e t i e n a v e c

DEUX PRODUCTEURS

Depuis toujours, en affaires, c’est la relation entre les partiesqui amène le succès dans la progression des entreprises.Nous pouvons avoir les meilleurs produits et la meilleureconnaissance du domaine, par contre, si la relation entre lesgens ne passe pas, on ne fait pas affaires avec elle ou l’en-tre prise qu’elle représente. Dans cet entretien avicole, nousavons voulu rencontrer deux producteurs afin de compren-dre les éléments importants pour eux concernant la relationd’affaires qu’ils ont avec leur coopérative. Un que nous avonsaidé à démarrer en aviculture et un autre qui est dans lemétier depuis quelques années.

Tout d’abord, nous avons rencontré Isabelle Villeneuve de laFerme Simon et Isabelle Villeneuve s.n.c. dans la région deRigaud. Isabelle fait partie de la ferme que nous avons aidéà démarrer en aviculture. Voici ce qu’elle nous raconte.

Nous provenons d’une ferme familiale, dans le domaine laitieret de grandes cultures, dans le sud du Québec. Pour faire unehistoire courte, la ferme a été scindée en deux et nous avonspris le volet des grandes cultures. Nous avions aussi le désirde diversifier la ferme. Un de nos voisins avait démarré enaviculture avec l’aide de Profid’Or et nous avons décidénous aussi de prendre cette décision d’affaires un peurisquée puisque nous ne connaissions absolument rien audépart en aviculture. La relation d’affaires a commencé decette façon.

La Coop, par l’entremise de Richard Therrien, a réussi à obte - nir le quota nécessaire pour partir une production. En éta -blis sant le plan d’affaires et d’opération, j’ai été étonnée del’offre complète qui était possible d’obtenir avec Profid’Or.Cette offre inclus les poussins, la moulée et l’abattage enplus des services techniques et du support à la production.Ce qu’on aimait en débutant la production et qu’on apprécietoujours, c’est lorsque nous avons un problème, nous appelonsune seule personne, notre expert-conseil, et c’est lui qui s’oc- cupe de notre dossier de A à Z et cela se règle.

Nous comprenons qu’Olymel doit répondre aux besoins deleurs marchés. Par contre, on se rend compte qu’ils ont del’écoute lorsque nous avons un problème et il est possiblede s’entendre sur un certain délai pour la sortie des oiseaux.Le travail, pour obtenir de bons résultats, se fait autant auniveau de l’alimentation, de la production et de l’abattage.On sent que l’équipe veut qu’on réussisse.

Richard est un peu notre deuxième ou troisième œil. Lors deses visites, il remarque des éléments qu’on ne voit pas néces- sairement. C’est important parce qu’avec les années, nousnous sommes rendus compte que de petites choses quisemblent anodines peuvent avoir de grands impacts sur laproduction d’une façon positive ou négative. En aviculture,

La relation d’affairesen aviculture

Par Jacques LeBlanc, agr.Coordonnateur du développementPoste 362

En aviculture, ça sepasse vite. Alors, ne pasapercevoir une petiteproblématique peutentraîner de sérieuxproblèmes.

8 Le Progrès | FÉVRIER - MARS 2013 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com6XBNUEL33P2Y(du 01 au 03) 03-13

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ça se passe vite. Alors, ne pas apercevoir une petite problé- matique peut entraîner de sérieux problèmes. Nous appre -nons de nouvelles choses à chacune de ses visites et chaquesaison apporte ses modifications dans les paramètres deproduction.

C’est facile de communiquer et d’avoir du suivi. Je diraisqu’autant on pense « Coop » pour l’aviculture que la Cooppense « client » pour l’aviculture.

Par la suite, nous avons rencontré Roch Morin, un produc-teur de la région de Berthierville. Nous étions producteuravicole depuis déjà quelques années lorsque nous avonsdébuté une relation d’affaires avec Profid’Or. À ce moment,notre entreprise avait l’intérêt de développer des projets nonstandards pour l’aviculture et il y avait une équipe jeune etdynamique chez Profid’Or qui était prête à nous supporter.Depuis ce temps, nous trouvons qu’ils ont bien réussi à nousaccompagner et c’est toujours aussi intéressant de travail -ler avec eux. Nous retrouvons toujours cette fougue et le désirde bien faire, même après toutes ces années. J’en suis mêmeagréablement surpris et, dans le même sens, disons que nousavons hâte de connaître la relève qui viendra continuer letravail que cette équipe a développé.

Dans la vie de tous les jours, je dirais que s’il n’y a qu’un seulmot à retenir de la grosse brique du dictionnaire, ça seraitle respect. Avec le respect des gens et de la parole donnéeon a déjà un grand bout de chemin de fait. En rapport avecles affaires, l’expérience nous a montré pour que ça fonc-tionne. Il faut une relation simple, franche et respec tueuseentre les parties. Nous réalisons des projets et obte nons une

bonne rentabilité avec Profid’Or justement parce que c’estsimple, franc et respectueux. Nous n’avons pas toujours lemême point de vue, mais nous sommes capables de nousdire la réalité directement.

L’équipe de Profid’Or travaille toujours avec nous dans unobjectif de rentabilité constante et durable. Il n’y aura pasde grand gain mais sur le long terme c’est plus rentable decette façon et nous avons toujours des rendements compa-rables à la compétition. Depuis le début, cette équipe veutet travaille pour notre réussite et lorsqu’on parle de l’équipec’est autant les experts-conseils que celles de l’administra- tion, des commandes et du vétérinaire.

Notre technique de production s’est beaucoup amélioré depuisque nous sommes chez Profid’Or. On s’améliore dans notreproduction étape par étape, ils travaillent à partir de notreméthode en nous proposant des améliorations s’adaptant ànotre façon de faire.

Pour conclure, j’aimerais rajouter que je n’étais pas un coopé -rateur né, mais aujourd’hui je suis content dans être un.

Avec ces deux rencontres, nous voulions donner la parole àdes producteurs possédant des parcours différents et échan - ger avec eux sur la relation qu’ils ont avec la coopérative.Nous remercions madame Villeneuve et monsieur Morind’avoir bien voulu échanger avec nous sur ces aspects. Vousaurez noté qu’il n’y a pas d’information quantitative sur cesdeux fermes et c’est voulu. Parce qu’on voulait faire ressor-tir plutôt le côté humain de la relation d’affaires.

Nous réalisons desprojets et obtenons unebonne rentabilité avecProfid’Or justement parceque c’est simple, francet respectueux.

9Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | FÉVRIER - MARS 20137X4UM62AQUEF(du 03 au 05) 03-13

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L a c h r o n i q u e e n

PRODUCTION LAITIÈRE

Par Olivier Roy-Tanguay, t.p.Expert-conseil en production laitière et ruminants

[email protected]

Plusieurs nouveaux bâtiments ont été érigés au court desdernières années et, selon notre écoute, il semble que cettetendance se maintiendra. Dans l’article suivant, nous par-lerons principalement des bâtiments d’élevage pour vosgénisses. Il y a plusieurs conceptions différentes qui s’adap -tent à différents budgets mais, surtout, à chacune de vosphilosophies d’élevage, vos infrastructures existantes et àl’espace et l’équipement dont vous disposez.

VeauUne fois que votre veau a reçu son 3-4 litres de colostrumdans les premières heures suivant la mise-bas, il est impor -tant de l’installer dans un endroit propre, mais surtout secet à l’abri de tout courant d’air. Ce sont les points auxquelsvous devrez le plus vous attarder. Des murs fermés et unelitière avec une bonne valeur isolante, comme la paille, vontvous éviter bien des soucis. Surtout dans les périodes dechangement de température ou pendant les grands froidshivernaux. Les veaux dans des huches extérieures sont sou-vent mieux que les veaux qui reçoivent de l’air froid sur ledos, à l’intérieur!

Si vous refaites vos installations à veau, pensez à faire unou deux parcs plus grands, ou à prévoir des séparations amo -vibles de façon à ce qu’ils puissent s’agrandir. Ceci vouspermettra de regrouper les veaux du même âge lorsqu’ilsseront bien vigoureux. Faire « socialiser » vos veaux durantl’élevage diminuera le stress quand ils seront à l’étaped’être regroupés en plus grands nombres, cela diminueraaussi le stress au sevrage. Le tableau 1 (Heinrichs 1991)propose un modèle de regroupement des veaux selon lepoids et l’âge.

Quelques points à ne pas négliger : • Râtelier pour le foin assez large pour qu’un museau de veau

puisse passer. • Emplacement pour installer deux chaudières, une d’eau

propre et une pour la moulée. • Si vos veaux boivent aux chaudières à suce, il devrait y avoir

une place pour accrocher vos chaudières de sorte que latétine soit entre 20 et 28 pouces du sol.

• Gardez-vous une couverture à veau. Si vous avez un veauplus petit et faible, il pourra au moins garder ses énergiespour lui plutôt que pour combattre le froid.

En post-sevrage, il y a différents typesde bâtiments possibles.

Étable froide ferméeCe type d’étable permet de contrer les intempéries et lesgrands courants d’air. Ce bâtiment est à ventilation natu -relle avec plafond haut et cheminées. Les entrées d’air sontsur le côté. On préconise une isolation de la toiture pouréviter la condensation. Il faut orienter la bâtisse de façonperpendiculaire aux vents dominants. On peut fonctionnersur litières accumulées ou avec des logettes. Cependant, laraclette peut s’avérer non-fonctionnelle, ce qui force l’utili- sation d’un tracteur pour nettoyer à l’année.

Type de plancherOn parle ici de plancher rainuré pour permettre un bon net-toyage et une bonne stabilité des animaux. Les plancherslattés sont de moins en moins utilisés, surtout dû au faitque ce type de plancher ne permet jamais à ce que lessabots des animaux soient complètement à plat sur le sol.

Étable froide à façade ouverteCe type de bâtiment est fermé sur trois faces et la façade estorientée du côté sud, sud-est. Le toit est en pente vers l’arriè -re. Des brise-vents peuvent être ajoutés autour s’il semble yavoir inconfort lors de grands froids. Ces bâtiments nécessi- tent un plus grand besoin de litière puisque le haut sera suraccumulation. L’endroit où les taures ont accès à la mangeoiresera nettoyé au tracteur pendant que les taures seront der-rière les barrières dans la partie du haut.

Étable solaire et bâtiment de type serreDans les deux cas, les animaux n’ont pas directement accès

Pour un élevage confortable

12 Le Progrès | FÉVRIER - MARS 2013 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.comRLWVXT7JPSU6(du 05 au 07) 03-13

« Enfin nous avons del’espace, nous pouvonsmieux travailler et plusefficacement ! »

Le Progrès 13-02-01_Layout 1 13-01-31 9:17 AM Page 12

Page 13: La relation d'affaires en aviculture

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Guy Pelletier 450 759-4041, poste 207

Chantal St-André 514 772-9304

Olivier Roy-Tanguay 450 759-4041, poste 8

Jacques Bérard 450 916-6606

Jean-Samuel Bacon 450 602-6827

à l’extérieur. Ces deux bâtiments permettent un maximumd’ensoleillement. L’étable solaire aura un toit orienté vers lesud et la ventilation sera naturelle. Pour ce qui est du reste,c’est le même principe que l’étable froide conventionnelle.La serre est une des bâtisses les plus économiques, maispeut nécessiter un plus grand entretien, surtout au niveau dela toile de polyéthylène qui peut s’abîmer par les animaux,les oiseaux ou la glace.

Vos experts-conseils ont des tableaux indiquant les dimen-sions recommandées pour les logettes tant en stabulationentravée qu’en stabulation libre, n’hésitez pas à leur de-man der.

Pensez à vous créer de l’espaceAvoir de l’espace pour rentrer des balles d’avance en hiver,pour en stocker devant les taures, pour commander certainsproduits en palette et rentabiliser davantage votre inves tis -sement. Le pied supplémentaire que vous mettrez augmentele coût de la construction, mais sur la durée de vie de votrebâtiment, l’impact sera très minime si on tient compte del’amélioration de l’efficacité du travail.

Les taures en stabulation libre démontreront davantage designes de chaleur (grimpe) si elles sont sur une surfacesécuritaire. Les tapis offrent une meilleure adhérence, lessabots devront par contre être taillés plus souvent. Cecis’avère positif puisque des corrections pourront être faitespour permettre une meilleure posture des taures.

La luminosité est un point trop souvent négligé, surtoutavant la puberté. On recommande 16 heures de lumière àune intensité minimale de 200 lux. Demandez à vos experts-conseils de passer mesurer l’intensité lumineuse de vosbâtisses.

Comme dernier point, le clippage des taures à l’automneest quelque chose de peu coûteux qui ne devrait pas êtrenégligé. En plus de la propreté, l’état de santé des taures severra amélioré tout en diminuant les risques de pneumonieet il sera plus facile d’identifier les différents parasitesexternes (mites, dartre ou teigne). Cela aura aussi commeimpact de diminuer fortement l’humidité de la bâtisse.

Alors chers producteurs,à vos clippeurs!

Âge (mois)

Type de restriction 0-2 3-4 5-8 9-12 13-15 16-25

Nombre de têtes/groupe 1 3-5 6-12 10-20 10-20 10-20

Différence d’âge (mois) - 0,75 2 2 6 6

Différence de poids en kg (lb) - 34 (75) 68 (150) 90 (200) 135 (300) 135 (300)

« Nos taures sont bienmieux, nous aurionsdû faire le changementbien avant ! »

13Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | FÉVRIER - MARS 2013GSWNUU7K2R8H(du 07 au 09) 03-13

Source : Heinrichs, 1991

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L a c h r o n i q u e

VÉGÉTALE

Par Stéphane Payette, t.p.Expert-conseil • végétalPoste 304

[email protected]

Depuis plusieurs semaines déjà, vos experts-conseils deProfid’Or vous offrent différents hybrides de maïs ainsi quedes variétés de soya et de céréales issues des programmesde recherche de la gamme Elite. Chaque année, plus de60 000 mini parcelles sont semées. À ce groupe s’ajoutent30 parcelles PEC (parcelles d’évaluation au champ) et diffé -rents sites d’essais en céréales et en soya.

Claude Borduas à La Coop fédérée assure que le jeu en vautla chandelle. « Oui, ces parcelles font une différence. À cetteenvergure-là, les données sont très précises. » Le travailde Claude permet à toutes les équipes de vente du réseauLa Coop d’offrir des hybrides de maïs adaptés à leurs condi- tions de culture et leurs types de sol. Chacune des parcellesPEC comprend entre dix et quinze variétés et leurs témoins.En moyenne, chaque hybride profite d’une superficie variantd’un demi-acre à un acre.

Au fil de la saison, quatre visites préétablies permettront devérifier la vigueur de l’hybride, la réponse à la fertilisation, lesréactions en conditions difficiles, la solidité des tiges, la fa- ci lité de récolte, le poids spécifique, la capacité de rendementet encore plus.

Ces essais à grande échelle ne se font pas en laboratoire.Ils sont les derniers tests avant la mise en marché. Et oùsont-ils réalisés? Ici, chez nous! Les agriculteurs désireuxde s’impliquer dans la recherche et le développement sontles bienvenus. « Nous avons toujours de l’intérêt à développerles hybrides de la gamme avec nos partenaires », glissaitClaude Borduas. Alors, une parcelle PEC chez vous en 2013?

La ferme de recherche du réseau La Coop représente la plusimportante dans le secteur privé au Canada. « Ce qui nousdistingue, c’est que nous touchons à toutes les cultures. Nousne nous spécialisons pas dans un seul secteur », indiquaitFrançois Labrie, spécialiste maïs et soya à La Coop fédérée.Au fil des ans, les noms Lynx RR (soya), Cyane (orge),5091RR2 (soya), Matrix et Murano RR (maïs ensilage),39C52 RR (maïs-grain) et Actis (plantes fourragères) ontatteint leur notoriété à la suite du suivi rigoureux de l’équipeLa Coop.

La recherche dans les parcelles,la différence ici

14 Le Progrès | FÉVRIER - MARS 2013 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.comK4S5JZ2YRJ3D(du 09 au 11) 03-13

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Stéphane Galarneau 450 753-0122

Claude Grégoire 450 755-0616

Stéphane Payette 450 756-7623

Charles Coutu 450 760-1890

Philippe Therrien 514 220-7052

Yves Ladouceur 514 823-1133

Jean-François Villemaire 514 947-8444

Anik Bussières 450 756-9958

Stéphanie Jolicoeur 514 977-9823

Le Progrès 13-02-01_Layout 1 13-01-31 9:45 AM Page 14

Page 15: La relation d'affaires en aviculture

20 janvier 2013. Le département américain a publié sonrapport le 11 janvier dernier. En conformité avec ce que plu -sieurs analystes s’attendaient, le marché redevient haussieraprès un bout de chemin de déprime. Ainsi, la production amé -ricaine de maïs a connu une augmentation de 105 millionsde boisseaux pour passer de 10,675 milliards à 10,780 mil-liards de boisseaux. Par contre, au niveau des stocks de ré -ser ve, la situation s’est corsée puisque ceux-ci sont passésde 652 à 602 millions de boisseaux. Depuis ce jour, on peutconstater que le marché est revenu sur une tendance haus-sière. L’augmentation des prix nous amènera possiblementvers une rationalisation de l’utilisation.

Du côté de la fève soya, les chiffres de la récolte ont aussiété revus à la hausse de 44 millions de boisseaux tandis queles stocks de fin d’année sont estimés en baisse de 19 mil-lions de boisseaux. Mais l’Amérique du Sud est à produireune récolte de fève soya record, amenant ainsi le marchédans une tendance théoriquement baissière. Bien que cetterécolte ne se soit pas matérialisée avant encore deux mois,il n’en demeure pas moins que les stocks à venir pourraientêtre impressionnants.

La situation du blé ressemble à celle du maïs puisque lesstocks de fin d’année se contractent de 38 millions de bois-seaux, envoyant ainsi un signal haussier au marché.

Localement, le marché n’a pas encore été inondé de maïs,comme certains pouvaient s’y attendre suite au début dela nouvelle année. Possiblement que la baisse des prix surle marché boursier, suite au retour des Fêtes, aura ralentil’ardeur de ceux qui voulaient mettre en marché une partiede leur récolte à des prix supérieurs sinon égaux à ceuxofferts en novembre dernier. Le retour à la hausse pourraitprocurer un certain avantage à ceux qui auront su fairepreuve de patience.

Un élément aussi observé dernièrement est le retour à lahausse de la demande pour l’alimentation animale. Ainsi,suite à un ralentissement occasionné par une diminution descheptels l’été dernier, les troupeaux sont à se reconstituer,créant ainsi un potentiel de demande pour du grain d’alimen -tation animale. Du côté exportation, par contre, les chiffresrévèlent une diminution compte tenu des prix relativementélevés.

Le prochain rapport des ensemencements à paraître à lafin du mois de mars devrait sûrement nous présenter dessuperficies de maïs en hausse sur l’an dernier, même si nousavions connu des ensemencements records en 2012. La situa -tion des stocks et le niveau des prix incitant les producteursà profiter de prix hors du commun.

Le prochain rapport sera d’un intérêt certain. D’ici ce temps,bonne réflexion sur votre prochain plan de culture qui s’avè -rera très intéressant.

Par Jean-Pierre Aumont, t.p.Directeur service des grainsPoste 401

[email protected]

L a c h r o n i q u e d e s

GRAINS

Stock serré versusrécolte record

Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | FÉVRIER - MARS 2013YGVGQ22K42M9(du 11 au 12) 03-13 15

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

René Brisson poste 264

Sandra Levesque poste 242

Joliette 450 759-4041

Sans frais 1 800 363-1768

CRG 450 839-3648

Le Progrès 13-02-01_Layout 1 13-01-31 9:18 AM Page 15

Page 16: La relation d'affaires en aviculture

Par Marylène Martineau, agr.Expert-conseilCentre de service de l’Érable

16 Le Progrès | FÉVRIER - MARS 2013 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.comEKM4CGT266A5(du 12 au 13) 03-13

Oui, c’est possible, mais bien entendu, cela demande unebonne rigueur pour l’application de plusieurs points qui per-mettront d’obtenir cet objectif. Si le troupeau ne subit pasde crise de santé, il n’y a pas de raison de ne pas l’obtenir.Tout part de la régie.

Voici plusieurs points qui sont importants à bien respecter.Tout d’abord, l’acclimatation de vos nouveaux sujets repro-ducteurs est un des premiers points à prendre en considé -ration. Vous devez suivre le protocole que votre vétérinairevous recommande. Chacune des étapes du protocole peuventsembler anodines mais elles sont plus importantes que vousne le pensez. Une bonne acclimatation évite bien des problè -mes de santé chez les sujets.

Le prochain point est le développement des cochettes. Assu rez-vous de bien suivre le programme alimentaire recomman dé.D’autant plus important si vous les achetez à un jeune âge.Elles ne devraient pas être alimentées comme des porcs àl’engraissement. Rappelez-vous que ces animaux représen-

tent un investissement pour votre entreprise. Une cochettequi est alimentée comme un porc à l’engraissement aura ungain très élevé. Son épaisseur de gras dorsal sera plus élevéque la norme de 16 mm à 21 mm. Ces sujets auront tendanceà avoir des problèmes au niveau de leurs membres et aurontdes difficultés à bien consommer lors qu’elles seront renduesen mise bas.

En mise bas, il faut s’assurer que les truies ne perdent pasplus de 3 mm de gras dorsal. En fait, elles doivent perdrepeu de poids. Ajuster la quantité de supplément (Pro-truie)selon le besoin de la truie. Bien répartir les portées en nom-bre de porcelets selon le nombre de tétines disponibles.

Lors des fouilles, la règle est d’utiliser un gant différentpour chaque intervention. Utiliser un lubrifiant et, par lasuite, effectuer un traitement à un antibiotique afin d’éviterles infections uro-génitales. Aussi, le nettoyage des cagesdevrait se faire une fois par jour pour les truies qui vontmettre bas.

En gestation, le plus important est d’éviter que ce soit trophumide. L’humidité est un facteur de risque important pourla prolifération des bactéries. Il peut y avoir un risque plusélevé d’infections au niveau de l’utérus. La température dubloc gestation doit se situer autour de 19 degrés Celsius.

L’hygiène doit être impeccable. Le plancher doit être propre.Il faut gratter l’arrière des truies au moins une fois par jourchez les truies en chaleur.

Faire un « flushing » aux truies sevrées. En fait, il faut servirune moulée lactante (plus élevée en protéine et en énergieque la gestation) aux sevrées et ce, jusqu’à leur saillie.Après une semaine, la truie sevrée qui n’est pas en chaleurne devrait plus recevoir de moulée lactante. Le « flushing »favorise le taux d’ovulation.

Il faut avoir une luminosité de 16 heures et 8 heures denoirceur (la photopériode). Installer un minuteur pour obtenir

Viser 90 % de fertilité : un défi réalisable!

L a c h r o n i q u e e n

PRODUCTION PORCINE

Le Progrès 13-02-01_Layout 1 13-01-31 9:27 AM Page 16

Page 17: La relation d'affaires en aviculture

17Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | FÉVRIER - MARS 2013RQ68K6RZWBXW(du 13 au 14) 03-13

ce ratio. L’intensité de la lumière doit être mesurée au-dessus et près de la tête de la truie. Il faut viser une inten-sité lumineuse de 300 lux. Vous pouvez demander à votreexpert-conseil de la mesurer.

Le verrat doit être odorant. La phéromone, qui est produiteprincipalement par sa salive, aide à stimuler les truies àêtre immobiles. S’assurer qu’il soit actif. Des produits com-plémentaires, tel que du SOA (sex odor aerosol) peut aussiêtre utilisé afin d’aider à ce que les chaleurs se déclen -chent.

Faire les détections deux fois par jour avec le verrat pourvalider les chaleurs sur les cochettes, les retours, les trai -neuses et les sevrées. Cela permet aussi de bien déterminerle protocole de saillie, lorsqu’on connaît le début et la findes chaleurs.

La méthode d’insémination devrait se faire comme suit;laver correctement les vulves des truies en chaleur avantl’insémination. Elles doivent être propres. Porter une atten-tion particulière à l’intérieur. Utiliser un savon doux tel quel’hibitane 50 % et de l’eau à 50 %. Sortir la semence pasplus de 10 minutes avant la saillie (temps normalement al-loué à une saillie).

Valider la température du thermofix. Il faut avoir 17 degrésCelsius. Une variation provoquerait une mortalité des sper-matozoïdes au niveau des bouteilles. Brasser les semencesdans le thermofix délicatement et à chaque jour. Porter uneattention particulière sur la date d’expiration de la semence.Elle pourrait être utilisée mais on devra inséminer cette

truie avec deux semences pour obtenir la même quantité despermatozoïdes.

Vérifier aussi la disponibilité et la qualité de l’eau que lestruies consomment. En mise bas et en gestation, on devraitavoir un débit de trois litres par minute au niveau dessuces. Pour la consommation, en mise bas, elle devrait sesituer autour de 30 litres par jour et, en gestation, autour de20 litres par jour.

Il faut bien effectuer les programmes de vaccination (parvo-lepto-rouget), que ce soit à l’entrée des sujets reproducteurs,mais aussi durant leur carrière.

Déménager les truies (avant 48 heures et après 30 jours) dela saillie. Si vous le faites après 30 jours, vous risquez deprovoquer des avortements embryonnaires.

Enlever à chaque jour les refus de moulées pour éviter ledéveloppement de moisissures. Cela aidera la diminution del’appétence de la moulée.

Effectivement, cela en fait beaucoup à penser mais le plusimportant c’est de prendre son temps et de bien le faire.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Isabelle St-André (Winporc) 450 759-4041, poste 333

Yves Garceau 450 759-4041, poste 268

Marjorie-Audrey Lévesque 450 759-4041, poste 262

En mise bas, il fauts’assurer que les truiesne perdent pas plus de3 mm de gras dorsal.

Le Progrès 13-02-01_Layout 1 13-01-31 9:27 AM Page 17

Page 18: La relation d'affaires en aviculture

Par Pierre-Luc Brouillette, agr.Conseiller en agriculture durablePoste 219

[email protected]

L a c h r o n i q u e

AGRICULTURE DURABLE

Dans un article publié le 7 janvier 2013 sur le site du Bulle -tin des agriculteurs, il était question de repenser la gestiondes résidus de culture. On y mentionnait que les résidus deculture de maïs-grains procurent plusieurs bienfaits agro -nomiques mais quand ils sont très abondants, il peut êtreavantageux d’en récolter une partie pour les valoriser. On yindiquait qu’avec la croissance des rendements viennentune augmentation du volume de résidus. Dans certains cas,cette abondance devient problématique et les producteursont recours à des pratiques comme hacher les résidus aubattage ou les enfouir partiellement lors d’une opération detravail du sol. Si on pouvait retirer une partie des résidus pourles valoriser, le producteur pourrait s’y retrouver gagnant.

Toujours selon cet article, les champs qui se prêtent le mieuxà une récolte partielle des résidus seraient ceux qui sontrelativement plats, en maïs en continu et très productifs.Dans ces champs, la quantité de résidus dépasse le mini-mum requis pour maintenir la santé et la productivité dusol*. Cependant, le maïs-grain en continu à haut rendementest plutôt rare sur la Rive-Nord. Il est généralement reconnuque la culture du maïs en continu ne permet pas de soutenirdes rendements aussi élevés qu’en rotation avec d’autrescultures, notamment le soya.

L’IRDA (Institut de recherche et de développement en agro -environnement) a publié une étude sur les impacts agroen-vironnementaux associés à la culture et au prélèvement debiomasses végétales agricoles pour la production de biopro -duits industriels en 2012. On y apprend que les résidus deculture apportent des quantités non-négligeables de matières

organiques au sol. Ce qui permet de maintenir l’activitémicrobienne et de rendre les éléments nutritifs disponiblestout en assurant la formation d’agrégats. De plus, ils amé -liorent l’infiltration et la rétention de l’eau dans le sol. Lesrésidus de culture agissent aussi comme barrière physiquesurtout en travail réduit de sol, lorsqu’ils sont laissés à lasurface, en protégeant le sol contre l’impact des précipita-tions et du ruissellement de l’eau. Finalement, les résidusde culture temporisent les échanges thermiques entre le solet l’atmosphère. Sous nos conditions froides au printemps,cette dernière fonctionnalité pourrait toutefois ralentir leréchauffement du sol ou encore nuire au placement de lasemence et son contact avec le sol.

Les sols de plusieurs municipalités, où les rendements moyensseraient à la limite suffisants pour permettre un retrait d’unepartie des résidus de culture, se trouveraient déjà sous leseuil qualifié d’acceptable ou de niveau minimal de 4,5 %de matière organique, pour les sols argileux (30 % d’argile).Au-dessus de ce seuil, un rendement de 12 tm/ha de maïsen continu ne permettrait qu’un retrait de 5 % des résidussous labour conventionnel et 25 % sous semis directs pourmaintenir un bilan humique équilibré. (D’après Johnson etal. 2006a, 2006b, 2007 et Wilhelm et al. 2007) Toujours selonl’étude, en régie sous labour maïs-soya, aucun retrait derésidus ne serait souhaitable.

Plusieurs fermes exportent des résidus de maïs et de soyade leur champ. Dans toute exportation de résidus de culture,l’IRDA recommande que tout retrait des résidus doit fairel’objet d’un encadrement et d’un suivi rigoureux par un pro-fessionnel. Ce suivi devrait par ailleurs être mis en place pourvérifier, à moyen (cinq ans) et long terme (plus de dix ans),si la pratique conduit à un appauvrissement en matièreorga nique ou à une détérioration de la qualité des sols.

*Source :

http://www.lebulletin.com/actualites/repenser-la-gestion-des-residus-45495

Enlever les résidus de culture?

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Pierre-Luc Brouillette, agr. 450 759-4041, poste 219

Isabelle Leblanc, t.p. 450 759-4041, poste 265

18 Le Progrès | FÉVRIER - MARS 2013 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.comGYH5C35QAHG8(du 14 au 15) 03-13

Le Progrès 13-02-01_Layout 1 13-01-31 9:43 AM Page 18

Page 19: La relation d'affaires en aviculture

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Le Progrès 13-02-01_Layout 1 13-01-31 9:28 AM Page 19

Page 20: La relation d'affaires en aviculture

JOLIETTE : 759-4041 - 1-800-363-1768 | ST-BENOÎT : 258-3111 | ST-LIN : 439-2018 - 1-877-439-3878 | ST-JACQUES : 839-3642 - 1-800-363-8648

JOLIETTE 450 759-4041 | 1-800-363-1768L’ASSOMPTION 450 589-2221 | 1-800-925-2667ST-LIN 450 439-2018 | 1-877-439-3878ST-BENOIT 450 258-3111ST-JACQUES 450 839-3642 | 1-800-363-8648

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Le Progrès 13-02-01_Layout 1 13-01-31 9:28 AM Page 20